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Contribution à la réduction des composants passifs dans les convertisseurs électroniques de puissance embarqué
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Bien que la voiture électrique soit née au 19eme siècle, son essor est très récent et essentiellement dû à :
Toutefois, les exigences particulières du monde automobile requièrent des développements technologiques spécifiques pour rendre l'électrification totalement compétitive. Cette thèse s'inscrit dans ce contexte en ayant pour objectif d'adapter aux contraintes automobiles la chaine de traction électrique (machine + onduleur) par des stratégies de modulation innovantes de l'onduleur. Position du problème Le volume des convertisseurs électroniques de puissance devient lié, dans une part importante aux composants passifs qui le constituent. En particulier, les condensateurs de découplage constituent une part non négligeable de ce volume. En outre, les évolutions technologiques des composants passifs et particulièrement la densité d'énergie des condensateurs de découplage s'accroit beaucoup moins vite que la densité de puissance des composants actifs auxquels ils sont associés (transistors de puissance). D'autre part, la technologie à film plastique utilisée représente une masse non recyclable qu'il est essentiel de minimiser. Leur rôle est néanmoins fondamental pour le fonctionnement de l'ensemble. Une réduction trop importante de leur valeur conduit à une augmentation de perturbations conduites et rayonnées, voire à une instabilité non contrôlée du bus de tension du véhicule. Cette instabilité, pouvant générer des surtensions importantes, pourrait conduire à une destruction du variateur. Dans certains cas, cette démarche de dimensionnement est compliquée par le fait que d'autres systèmes abonnés au bus source de tension continue participent également aux perturbations conduites, en particulier un deuxième variateur triphasé à découpage. Dans ce cas, un partage du même condensateur de découplage peut-être envisagé. Approche proposée Le concepteur se trouve confronté à deux problèmes couplés :
Ce travail de recherche devra explorer deux approches différentes (complémentaires) permettant de minimiser la taille des condensateurs requis et de maîtriser les ondulations de tension à l'entrée du convertisseur :
Dans les deux cas, les contraintes plus classiques liées à la stratégie de modulation d'un variateur de vitesse automobile seront systématiquement prise en comptes :
Bien évidemment, l'étude de nouvelles topologies devra s'accompagner également de propositions de lois de commande adaptées et ces dernières pourront s'appuyer sur les résultats déjà établis dans le cas de l'onduleur triphasé classique. La nature des phénomènes explorés et la difficulté d'identification d'éléments parfois considérés comme de second ordre (inductances parasites, prise en compte de la connectique, influence du comportement de la batterie en courant fortement pulsés,…) imposera une approche expérimentale importante et fondamentale. L'implantation des stratégies de modulation sera effectuée sur des cartes à base de FPGA dédiées. Deux dispositifs expérimentaux identiques, aussi significatifs que possible de l'application, seront développés et instrumentés. (1 maquette au LEC et une maquette chez RENAULT). Les essais à " faible puissance " pourront être menés au Laboratoire d'Electromécanique de Compiègne tandis que des essais à pleine puissance pourront être menés au Technocentre Renault sur un banc d'essai incluant une charge réaliste pour une application de traction électrique pour automobile.
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