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Si vous arrivez directement sur cette page sachez que ce travail est un rapport d'étudiant(e)s et doit être pris comme tel. Il peut donc comporter des imperfections ou des imprécisions que le lecteur doit admettre et donc supporter. Il a été réalisé lors de la période d'enseignement théorique à l'UTC et constitue avant-tout un travail de compilation bibliographique, d'initiation et d'analyse sur des thématiques associées aux technologies biomédicales. Nous ne faisons aucun usage commercial et la duplication est libre. Si vous avez des raisons de contester ce droit d'usage, merci de nous en faire part. L'objectif de la présentation sur le Web est de permettre l'accès à l'information et d'augmenter ainsi les échanges professionnels. En cas d'usage du document, n'oubliez pas de le citer comme source bibliographique. Bonne lecture... |
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de GE Medical Systems, V.CORRE, Stage DESS "TBH", UTC, 00-01, URL : https://www.utc.fr/~farges/dess_tbh/00-01/Stages/Corre/Corre.htm Collaborations cliniques sur sites hospitaliers et développement d'outils à visée éducative au sein du département ventes et marketing scanner de GE Medical Systems |
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Virginie CORRE |
Parmi les activités du service Ventes et Marketing Scanner de GE Medical Systems, le développement des collaborations cliniques avec les clients et des communications selon leurs besoins et ceux de l'entreprise sont des axes privilégiés. Durant six mois, ces sujets ont été approfondis et ont permis dans un premier temps de mettre en place deux collaborations cliniques. D'une part avec l'Hôpital Européen Georges Pompidou où une étude a été mise en place sur la perfusion cérébrale dans le respect de la loi Huriet-Sérusclat et en utilisant le programme qualité Six Sigma utilisé par GE Medical Systems. D'autre part, avec l'Institut Curie où une étude de faisabilité sur la perfusion tumorale a été mise en place. Secondairement, la volonté du service de développer les communications pour les clients a motivé l'élaboration d'un document scientifique et marketing sur la valeur radiative des scanners multicoupes. Ce sujet important a également contribué aux développements des présentations orales destinées aux clients. Mots clés : Collaborations cliniques, Loi Huriet-Sérusclat, CT Perfusion, Perfusion tumorale, Perfusion cérébrale, AVC, IRM diffusion, GEMS, Six Sigma, Irradiation, Dose, Scanner. |
Among the different GE Medical Systems activities in CT Sales and Marketing, clinical collaboration with customers, communication improvement in order to meet their needs and firm requirements are important guidelines. During six months, these topics have been developed and have contributed to two clinical collaborations. The first one consisted in a brain perfusion study with the Hôpital Européen Georges Pompidou. To conduct it, the « Huriet-Sérusclat » law and the Six Sigma quality methodology from GE Medical Systems have been respected. The second one relied on Institut Curie to carry out another study on tumoral perfusion feasibility. The last goal was to develop communication with customers. This is why, we have created a scientific and marketing brochure on dose in multislice CT scanners. This important topic allowed an oral communication improvement for customers. Key words : Clinical
collaboration, Huriet-Serusclat law, CT Perfusion, Tumor
Perfusion, Brain Perfusion, AVC, diffusion MRI, GEMS, Six
Sigma, Irradiation, Dose, Scanner. |
REMERCIEMENTS
En préambule à ce rapport de stage, je souhaiterais préciser qu'il est l'aboutissement d'un travail mené en collaboration avec de nombreuses personnes que je tiens à remercier et qui m'ont faite confiance.
Parmi ces personnes, je tiens particulièrement à remercier :
Monsieur Jérôme PAVIER, directeur de la Modalité Scanner France, pour avoir été l'investigateur de ce stage et m'avoir accueillie dans l'entreprise GE Medical Systems, pour sa disponibilité et pour l'intérêt qu'il m'a portée ainsi qu'à mon travail tout au long de ce stage.
Monsieur Pascal GIAT, Spécialiste Applications Avancées, et des collaborations cliniques en Europe, pour m'avoir conseillée et suivie tout au long de ces six mois. Je le remercie également de la disponibilité dont il a fait preuve à mon égard, malgré son emploi du temps très chargé.
Messieurs Thierry LECLERCQ et Michael TAUBE, respectivement directeur du service Ventes et marketing Scanner Europe et directeur Marketing, pour la confiance qu'ils m'ont accordée en me donnant la responsabilité d'un projet d'envergure mondial.
Monsieur Guillaume CALMON, Ingénieur logiciels cliniques, pour sa grande disponibilité et toutes les connaissances qu'il m'a apportée sur les logiciels de CT Perfusion 1 et 2.
Monsieur Raymond DEIAS, directeur des projets en communication, pour son investissement, son support et sa disponibilité tout au long de l'élaboration du document scientifique et matketing sur la dose.
Toute l'équipe du service Marketing Europe, pour les connaissances techniques et de l'entreprise qu'ils ont pu m'apporter et de leur grande disponibilité tout au long de ce stage.
Toute l'équipe du service Ventes France, pour m'avoir fait confiance, et avoir utilisé mes ressources pour réaliser des communications auprès des clients.
Toute l'équipe de radiologues de
l'Hôpital Européen Georges Pompidou et en particulier le
Professeur HALIMI ainsi que l'équipe de radiologues de
l'Institut Curie et en particulier les Docteurs SERVOIS et El
KHOURY, pour leurs motivations et leurs investissements dans
notre travail de collaboration.
Partie A: Présentation du lieu de stage
1.L'entreprise
1.1. General
Electric (GE)
1.2. GE
Medical Systems
2.Service
Ventes et Marketing Scanner Europe
2.1.
Organisation du service
2.2.
Activités
2.3.
Spécialiste Applications Avancées
1.
Synthèse des connaissances
1.1. Présentation du produit
1.1.1. CT Perfusion 1
1.1.2. CT Perfusion 2
1.2.
Formation au produit et à ses applications
1.2.1.
Formation aux produits
1.2.2.
Application cérébrale dans l'évaluation des
AVC
1.2.3.
Application tumorale dans le diagnostic et le suivi des
traitements
1.3.
Synthèse des connaissances actuelles
1.3.1.
Pathologie cérébrale
1.3.2.
Pathologie tumorale
2. Développement de collaborations cliniques avec les sites
hospitaliers
2.1.
Mise en place d'une étude de faisabilité de la
Perfusion tumorale en collaboration avec l'Institut
Curie
2.1.1.
Objectifs
2.1.1.1
Objectifs de GEMS et de l'Institut Curie
2.1.1.2
Justification du sujet d'étude
2.1.2.
Développement de protocoles de recherche
2.1.2.1
Protocole 1: Tumeur cérébrale
2.1.2.2
Protocole 2: Tumeur maligne osseuse ou des parties
molles
2.1.2.3
Protocole 3: Tumeur du sein
2.1.3.
Mise en place des protocoles et résultats
2.2.
Mise en place d'une étude sur la Perfusion
cérébrale en Scanner en collaboration avec
l'Hôpital Européen Georges Pompidou
(HEGP)
2.2.1.
Objectifs
2.2.1.1
Objectifs de GEMS et HEGP
2.2.1.2.
Justification du sujet d'étude
2.2.2.
Analyse des besoins
2.2.2.1.
Installation et formation
2.2.2.2
Loi Huriet-Sérusclat
2.2.2.3.
Méthodologie Six Sigma
2.2.3.
Elaboration du dossier CCPPRB selon la méthodologie Six
Sigma
2.2.3.1.
Définition
2.2.3.2.
Mesure
2.2.3.3.
Analyse
2.2.3.4.
Conception
2.2.3.5
Vérification
2.2.4. Résultats
Partie C: Développement des communications sur la valeur radiative des scanners multicoupes
1. Analyse des besoins
1.1.
Exigences réglementaires et publiques
1.2.
Volonté de GE Medical Systems
2.
Elaboration d'une brochure scientifique et marketing sur la
dose
2.1.
Objectifs
2.2.
Elaboration du plan d'action
2.2.1.
Définition de l'équipe
2.2.2.
Définition du projet
2.2.3.
Planification du projet
2.3.
Elaboration de la brochure
2.3.1.
Recueil des données
2.3.2.
Rédaction
2.3.3.
Conception
2.3.4.
Validation
2.4.
Résultats et perspectives d'avenir
3.
Communications orales
3.1.
Objectifs
3.2.
Elaboration des présentations
3.3.
Résultats et perspectives d'avenir
GE Medical Systems, leader mondial dans le domaine de l'imagerie médicale possède une croissance continue qui repose sur quatre initiatives majeures : le développement du programme qualité Six Sigma, la stratégie des services, la globalisation et le commerce électronique. Dans un souci de respect de la politique de l'entreprise, le servive Ventes et Marketing Scanner multiplie ses actions dans ces domaines. Au cours de ce stage de six mois, mon travail a été réalisé en respectant en particulier deux de ces quatre initiatives : la stratégie des services et le developpement du programme qualité Six Sigma.
En effet, la stratégie des services est un point important qui doit être pris en considération au niveau marketing. C'est pourquoi, depuis plusieurs années GE Medical Systems développe les collaborations avec les clients. C'est un des axes importants qui a été donné à ce stage puisque j'ai participé à la mise en place de deux collaborations cliniques. L'apport des connaissances et des compétences de l'entreprise au service des clients appartient également à la stratégie des services. C'est le deuxième axe important de ce stage. L'un des projets a été réalisé sous forme de projet Six Sigma, ainsi nous avons pu contribuer à moindre échelle au développement du programme qualité. Cet investissement du service ventes et marketing Scanner a été motivé d'une part, par le respect de la politique de l'entreprise, mais aussi par les besoins exprimés par les clients et le service lui même.
Ainsi, la mise sur le marché d'un nouveau logiciel CT Perfusion a fait émerger des besoins. Les caractéristiques de ce logiciel suscitent fortement l'intérêt des radiologues, mais le faible nombre de publications n'illustrent pas suffisamment les bénéfices réels du logiciel, d'après les vendeurs ou les supports à la vente.
La première partie de mon travail a consisté en l'implantation clinique de cette nouvelle approche en Perfusion scanner, appliquée au domaine de la pathologie cérébrale et tumorale. Pour cela, deux collaborations cliniques ont été réalisées, l'une avec l'Hôpital Européen Georges Pompidou (HEGP) sur la mise en place d'une étude sur la perfusion cérébrale, et la seconde avec l'Institut Curie sur la mise en place d'une étude de faisabilité sur la perfusion tumorale. C'est dans le cadre de la collaboration clinique avec HEGP et des besoins associés qui ont été mis en évidence, que nous avons construit un projet Six Sigma.
Un autre des besoins exprimés par les clients et le service ventes et marketing scanner concerne les questions sur la valeur radiative des scanners multicoupes. En effet, les exigences réglementaires en particulier la directive Euratom 97/43 qui est entrée en vigueur le 13 Mai 2000 suscite de nombreuses interrogations sur les moyens à mettre en oeuvre. Par conséquent, GE Medical Systems a choisi de s'investir concrétement pour assister les cliniciens dans l'application de cette directive. Ceci est possible grâce à des développements technologiques, mais aussi grâce aux partages avec les clients des connaissances et des compétences de l'entreprise.
Ainsi, la deuxième partie de mon travail a consisté aux développements des communications sur ce sujet. Tout d'abord, j'ai été responsable de l'élaboration d'un document scientifique et marketing sur la dose, puis j'ai développé des communications orales sur ce même sujet auprès des clients.
1.1.General Electric (GE)
GE (USA) a été fondé en 1892 par Thomas Edison, célèbre pour l'invention de l'ampoule électrique en 1878. C'est une entreprise diversifiée qui opére aussi bien dans la technologie que dans l'industrie et les services, elle a pour objectif d'être leader Mondial dans chacun de ses principaux secteurs d'activités. Les filiales du groupe sont nombreuses, les principales sont les suivantes :
GE emploie 340 000 salariés dans le monde et connaît une croissance continue, son chiffre d'affaires est passé de 28 Milliards de $ en 1981 à 130 Milliards de $ en 2000.
Cette croissance repose sur quatres initiatives majeures :
GE Medical Systems est une filiale de GE, représentant 5% du groupe. Elle possède un chiffre d'affaires pour l'année 2000 de 7 Milliards de $ et est le leader mondial dans le domaine de l'imagerie médicale. Elle propose une gamme complète d'équipements, d'accessoires et de services pour le secteur de la santé. Acteur majeur en France, GEMS conçoit, produit et commercialise des systèmes d'imagerie par résonance magnétique (IRM), de scanographie, d'imagerie et de monitorage cardio-vasculaire, de mammographie, de radiologie, des systèmes dédiés à la médecine nucléaire et à l'échographie ainsi qu'une gamme exhaustive de solutions informatiques pour le développement des réseaux internes-externes entre hôpitaux et de systèmes d'archivage.
Le siège européen de GEMS est basé à
Buc près de Versailles (78) et regroupe 1600 employés,
c'est le centre d'excellence européen pour la recherche et le
développement, la conception et la production des
systèmes de mammographie, des tubes à rayons X, de
consoles et de systèmes pour le traitement informatique des
images. Le site de Buc est également doté d'un centre
de maintenance ultra sophistiqué : Le Centre européen
On-Line qui permet d'assurer une liaison permanente à distance
avec l'ensemble de ses clients de par le monde. Ce centre de
maintenance est en mesure de contrôler la qualité des
images, fournir un télé-diagnostic et une assistance
technique 24h/24, 7 jours sur 7. Cette entreprise est
certifiée ISO 9001 [2,
4].
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2.
Service Ventes et Marketing Scanner Europe
2.1. Organisation du service
Le service Ventes et Marketing Scanner Europe sont sous la responsabilité d'un « General Manager » qui est Thierry Leclercq.
En ce qui concerne les ventes, l'Europe est divisée en différentes « régions », elles sont au nombre de 8, la composition détaillée de chacune d'entre elle est donnée dans l'annexe 1 :
Chacune de ces régions est sous la responsabilité d'un « Modality Leader », ce sont les directeurs ventes régions. Pour la zone France, le directeur est Jérôme Pavier. Chaque Modality Leader est responsable de vendeurs spécialisés en scanner.
En ce qui concerne le marketing, l'équipe travaille pour toute l'Europe, on retrouve :
2.2. Activités
Le service ventes et marketing Scanner doit mettre tous les moyens en oeuvre pour réaliser des objectifs qui sont fixés par semestre. Le service vente est évalué principalement sur le chiffre d'affaires réalisé par rapport aux objectifs, ces données étant confidentielles, je ne peux les citer.
Toutefois, il est possible de préciser la part de marché de GE Medical Systems au niveau des ventes de scanner, cela représente 35 % de parts de marché sur l'année 2000, et les résultats du premier semestre 2001 sont donnés dans la figure 3.
Le secteur marketing doit mettre en adéquation les besoins du marché Européen avec les développements technologiques qui sont réalisés en Amérique, en Asie ou en Europe. Ils doivent également développés tous les moyens de communication pour promouvoir les produits ou nouvelles applications quelque soit sa forme (congrès, brochure, visite·).
La fonction de Spécialiste Applications Avancées est très proche du travail que j'ai effectué tout au long de mon stage. Pour l'europe, les spécialistes applications avancées sont au nombre de quatre, l'un d'eux Pascal Giat était mon maître de stage. Ils sont responsables des collaborations cliniques en Europe ; c'est pourquoi, leur travail est au quotidien très proche des clients, ils réalisent des projets avec eux souvent sous forme de projet Six Sigma ACFC (At the Customer For the Customer), que nous définirons plus précisément plus tard dans ce rapport. Ils travaillent sur des nouvelles applications (logiciels, évolutions technologiques·) afin de mettre en place, d'améliorer de nouveaux protocoles d'acquisition ou de post-traitement. Ils organisent très régulièrement des communications internes ou externes afin de présenter ces nouvelles applications. Par ailleurs, ils participent à des tables rondes voulues par le service Marketing, réunissant médecins et utilisateurs de produits radiologiques afin de recueillir leurs besoins et visions pour de nouveaux axes diagnostiques. Ces tables rondes ou MAB (Medical Advisery Board) sont précieuses à la stratégie de développement de GE Medical Systems dans son souci d'être constamment à l'écoute de ses clients.
1.1. Présentation du produit
- 1.1.1. CT Perfusion 1
Le logiciel de perfusion est un logiciel d'analyse d'images qui permet aux utilisateurs d'obtenir des informations fonctionnelles. Il permet d'obtenir des mesures quantitatives des paramètres relatifs à la perfusion cérébrale. Il étudie l'évolution, grâce à des acquisitions séquentielles d'une même coupe, durant l'administration d'un bolus de produit de contraste iodé. Les courbes de rehaussement de contraste résultantes décrivent l'hémodynamique du cerveau. C'est un paramètre important pour aider à la décision de prise en charge des patients atteints d'Accident Vasculaire Cérébral (AVC) [5, 6].
Le principe de fonctionnement est simple, on réalise une série de N images en une même localisation (cf.figure 4). On extrait la valeur de pixel donnée par la localisation du pixel p, pour les images de 1 à N. Ces données sont retranscrites sous forme de graphique avec les valeurs de pixel en unité Hounsfield (HU) en fonction du nombre d'images ou du temps.
Puis on extrait les valeurs de pixels des images 1 à N, on calcule un paramètre caractéristique v pour chacune des N valeurs de pixels grâce à un algorithme. Ainsi, on peut construire une image paramétrique en remontrant la valeur du paramètre v pour chaque localisation de pixel p de l'image. En d'autres mots, le graphique des valeurs de pixels pour les images de 1 à N pour chaque localisation de pixel est transformé en une seule valeur ainsi, le résultat de tous les pixels peut être montré sur une même image.
Le déroulement de l'examen est rapide et simple. Le logiciel permet une acquisition sur 2 cm ainsi, à partir de l'examen sans injection, le médecin positionne deux coupes adjacentes de 10 mm, à mi-hauteur des noyaux gris centraux. L'étape suivante est l'acquisition des images en dynamique selon le protocole décrit à l'annexe 2.
A partir des images obtenues lors de l'acquisition dynamique, le logiciel calcule automatiquement les trois paramètres caractéristiques de la Perfusion cérébrale :
CBV CBF =-----------------
MTT
Pour le calcul de chacun des paramètres, on obtient une carte fonctionnelle illustrée par la figure 5:
Figure 5: Exemple de carte foncionnelle obtenue en CT Perfusion
La carte fonctionnelle de volume sanguin cérébral
fournie ici à titre d'exemple, montre en vert la
normalité, en bleu les zones avec de faibles volumes sanguins
et en rouge, des volumes sanguins élevés[5,
6, 7]. La sommation des images natives et fonctionnelles
conduit à la superposition de l'information dynamique à
la morphologie du patient et permet un repérage précis
des zones affectées.
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CT Perfusion 2 est aussi un logiciel d'analyse d'image ayant pour but d'aider à l'évaluation de l'étendue et du type de perfusion, du volume sanguin et des changements de perméabilité capillaire. Ces paramètres peuvent être utiles, par exemple pour le diagnostic des AVC, l'angiogénèse des tumeurs et le suivi des traitements. CT Perfusion 2 est une évolution de CT Perfusion 1, il possède le même principe de fonctionnement, mais comporte de nombreuses options telles que :
Ce logiciel intègre 4 protocoles qui assistent l'utilisateur tout au long du déroulement de la programmation afin d'obtenir les résultats le plus efficacement :
Quatre paramètres peuvent être mesurés, trois d'entre eux sont les mêmes que ceux décrits dans la présentation de Perfusion 1. Il s'agit du volume, du débit et du temps de transit. La différence se situe au niveau de la terminologie, car au lieu de parler par exemple de volume sanguin cérébral, on parlera de volume de sang dans les tissus.
Le nouveau paramètre est la perméabilité
surfacique : c'est le taux unidirectionnel de transfert de
solutés du sang à travers les capillaires de
l'endothélial vers l'espace interstitiel. Le PS est
donné dans la même unité que le débit en
ml/min/100 g de tissu [8].
Ainsi, ce paramètre est utilisé pour évaluer le
taux de fuite ou de passage d'agent de contraste des capillaires vers
les tissus environnants. Il apparaît significatif dans les
thérapies d'angiogénèse
aussi bien pour les analyses pré ou post-opératoires
des tumeurs.
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Afin d'être opérationnelle le plus rapidement possible, j'ai pu bénéficier d'une formation interne sur les produits CT Perfusion 1 et 2. Pour cela, Sehib TUERKAY, Spécialiste Applications Avancées en Europe, spécialisé sur les produits de perfusion m'a fait partager son expérience et m'a décrit le principe de fonctionnement de ces logiciels. Ces derniers ayant été développé par l'équipe Engineering à Buc, dont le responsable de projet est Guillaume CALMON. J'ai pu ainsi obtenir toutes les informations nécessaires à l'utilisation appropriée du logiciel.
Afin de parfaire mes connaissances, j'ai pu rencontrer durant une
semaine l'équipe de radiologues et de neuroradiologues du
Professeur SCHNYDER sur le site du CHUV
de Lausanne (Suisse). Ces personnes travaillent depuis deux ans
sur le logiciel de CT Perfusion 1, qu'ils utilisent aujourd'hui
quotidiennement. J'ai pu ainsi suivre la prise en charge des
patients, de leur arrivée aux urgences jusqu'à leur
suivi durant leur hospitalisation. Ils m'ont fait partager leurs
connaissances sur l'utilisation du logiciel [9].
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L'évaluation de l'hémodynamique cérébrale passe par l'étude de la perfusion cérébrale qui permet d'obtenir des informations sur le fonctionnement du cerveau et sur sa viabilité. Le mot « Perfusion » fait référence à l'état stable délivrant du sang au parenchyme à travers les capillaires (échanges cohérents d'eau et de matériels cellulaires). La perfusion dépend de la vélocité du flux et de sa quantité (volume). Le sang délivré est élevé si la vélocité du flux est élevée ou si le volume de sang est élevé. Le cerveau dispose d'un système de régulation du débit cérébral remarquable. Il possède la capacité de maintenir constant le débit, malgré les variations de la pression artérielle, on parle d'autorégulation [10, 11, 12] (cf.figure 6).
Figure 6: Courbe d'autorégulation du débit sanguin cérébral [13]
L'Accident Vasculaire Cérébral
(AVC), hémorragique ou ischémique, représente en
France environ 125 000 nouveaux cas par an [14].
C'est la troisième cause de mortalité dans notre pays,
après les affections cardio-vasculaires et les cancers. En
dépit des progrès thérapeutiques
considérables dans le traitement des infarctus, les maladies
cérébro-vasculaires sont devenues un défi dans
la prise en charge au stade aigu des maladies neuro-vasculaires. En
effet, les patients doivent être examinés et
traités rapidement afin de minimiser l'invalidité.
Depuis qu'il existe de nouvelles options thérapeutiques,
telles que la thrombolyse (actuellement
non autorisée en France), qui sont coûteuses et souvent
accompagnées de traitement à vie comportant des
risques, l'évaluation du ratio risque-bénéfice
pour chaque patient est cruciale pour le pronostic, mais aussi pour
des raisons socio-économiques. La localisation et
l'étendue de la lésion ischémique, ainsi que le
niveau de l'oblitération artérielle (proximale versus
distale) et la sévérité de réduction de
flux sont les facteurs principaux qui permettent de prédire
les résultats d'un traitement à la suite d'un
infarctus. Ainsi, il existe une demande clinique, afin
d'évaluer l'hémodynamique
cérébrale et guider la décision
médicale entre une forme conservatrice ou plus agressive de
thérapie, le plus rapidement après l'apparition des
premiers symptômes [15].
C'est l'intérêt principal que représente le
logiciel de CT Perfusion.
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Le nom de tumeur est donné à des productions pathologiques constituées par un tissu de nouvelle formation et distinctes d'un processus inflammatoire. On distingue les tumeurs bénignes et les tumeurs malignes ou cancers et parmi ces dernières les tumeurs primitives et les tumeurs secondaires qui sont des métastases [16]. Or, les cellules cancéreuses, pour proliférer ont besoin de nutriments (oxygène, glucose...) et doivent pouvoir éliminer leurs déchets. Tant que l'épaisseur de la tumeur est inférieure à quelques millimètres, la simple diffusion suffit généralement pour permettre ces échanges. Au-delà, pour survivre, les cellules cancéreuses doivent acquérir un pouvoir d'angiogénèse, c'est à dire posséder la capacité d'induire la formation de nouveaux vaisseaux afin d'obtenir un système sanguin nourricier. Ainsi, l'hypervascularisation de la tumeur est un signe clinique qui renseigne sur le développement de la tumeur. C'est pourquoi, l'utilisation du logiciel de perfusion permettrait de suivre l'angiogénèse grâce principalement, aux paramètres de débit et volume sanguin (CBF et CBV). De plus, les cellules tumorales sont capables de pénétrer à travers les capillaires de la néo-vascularisation qui seraient moins étanches que les capillaires normaux et les protéines plasmatiques diffusent vers l'espace extra-cellulaire provoquant parfois des oedèmes. Cette caractéristique est aussi un indicateur de l'évolution tumorale et peut être mesurée en CT Perfusion grâce au paramètre de perméabilité surfacique.
On comprend mieux, l'intérêt de l'utilisation de ce
logiciel qui pourrait permettre de diagnostiquer et surtout de suivre
les évolutions tumorales lors d'un traitement de
radiothérapie. De plus, d'après la littérature,
le nombre de micro-vaisseaux dans les tumeurs pourraient être
corrélé avec le risque de métastases, et
pourrait être un facteur pronostic pour le grade tumoral
[17].
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L'imagerie de perfusion peut-être réalisée en utilisant différentes techniques [12,17] :
Un marqueur radioactif est injecté et capté par l'organe cible proportionnellement au débit sanguin cérébral. Une gamma caméra tournant autour du patient permet de révéler un déficit dans le débit sanguin avant que les changements soient visibles en scanner et en IRM. Cependant, l'utilisation clinique de cette technique reste limitée en raison de sa complexité, de sa faible résolution spatiale et temporelle, et du peu d'équipements disponibles.
L'injection d'un marqueur radioactif et l'utilisation de gamma caméras permet d'obtenir des mesures quantitatives précises de la situation hémodynamique locale. Mais du fait de la faible durée de vie des radio-éléments, il est nécessaire d'être à proximité d'un cyclotron, ce qui limite actuellement son utilisation en France.
Deux techniques de diagnostic sont possibles en IRM, il s'agit de l'IRM de diffusion et celle de perfusion. La première est capable de révéler l'ischémie tissulaire en quelques minutes. L'IRM de perfusion quant à elle permet d'obtenir des images semi-quantitatives du temps de transit circulatoire moyen et du volume sanguin cérébral, on peut ainsi estimer la perfusion tissulaire. Ces techniques sont facilement réalisables mais rencontrent les contraintes d'utilisation liées à l'IRM, telles que le manque de disponibilité des équipements, la claustrophobie·
Cette technique est relativement ancienne, puisque la première mesure de CBF en utilisant le Xénon date de 1978. Cette technique utilise un mélange gazeux de Xénon (28%) et d'Oxygène pour mesurer le débit sanguin cérébral. Le patient inhale ce mélange durant plusieurs minutes, cette technique est peu utilisée aujourd'hui car elle est très contraignante pour le patient.
Cette technique utilise des particules marquées radioactivement, elles se distribuent dans l'arbre artériel selon les débits et se bloquent dans les capillaires. On mesure la radioactivité dans une région, elle est directement proportionnelle au débit artérielle.
Cette technique relativement récente nécessite
l'injection intraveineuse d'un produit de contraste iodé. On
obtient ainsi des informations sur le temps de transit moyen, le
volume sanguin cérébral et le débit sanguin
cérébral. GEMS propose un tel système et permet
d'obtenir ainsi des valeurs quantitatives des paramètres
précités.
Des études récentes se sont intéressées
à cette nouvelle approche de Perfusion. Elles sont encore en
nombre limité.
Une étude comparative du CT Perfusion et de la technique des microsphères a été menée sur l'animal (le lapin). Cette étude a permis une validation de l'approche basée sur la déconvolution dans la mesure du CBF en CT dynamique. De plus, la disponibilité du scanner, associée au faible coût de l'examen ainsi que les hautes résolutions temporelle et spatiale des scanners, suggèrent que cette méthode puisse servir d'outil diagnostic alternatif pour évaluer l'hémodynamique cérébrale dans les situations expérimentales et cliniques.
Une étude sur les chiens a mis en évidence lors d'une comparaison semblable à celle décrite précédemment (technique des microsphères), une bonne corrélation (r=0,78) entre les deux techniques. Le test ANOVA a révélé une haute stabilité dans les mesures, les valeurs de variabilité sont les suivantes : MTT à 8,9 %, CBF à 5,9 %, CBV à 2,3 % [19].
Une autre étude a permis la validation de la technique CT dynamique dans la mesure du CBV et CBF en utilisant une fonction d'entrée artérielle non carotidienne, pour le calcul de base de déconvolution et a démontré la faisabilité sur des patients. L'utilisation d'une artère radiale chez l'homme est facile à appliquer et produit un bon rehaussement sans effet de volume partiel. Cette approche est précise, facile, l'équipement est disponible et les mesures de CBF et CBV ont un bon rapport coût / efficacité dans une grande variété de situations cliniques et expérimentales [20].
Des résultats très récents publiés par le CHUV de Lausanne [21], ont mis en évidence une bonne corrélation des mesures de CBF chez l'homme obtenus en CT Perfusion en comparaison avec le CT Xénon.
Si on s'intéresse à l'irradiation induite par cet examen, bien que le nombre de coupes nécessaires soit 6 à 7 fois supérieur à celui requis dans un but de diagnostic classique, les paramètres d'acquisition sont revus à la baisse. Ainsi, la dose effective reçue pour un CT dynamique (2 mSv) n'est pas beaucoup supérieure à celle utilisée en scanner de routine (1,5 mSv). De plus, la dose est en dessous de la dose équivalente reçue avec d'autres techniques de mesure du flux sanguin telles que le PET et le SPECT [15, 19, 21].
Des études ont également été menées afin d'améliorer le protocole d'acquisition. Ces études concernent la quantité de produit de contraste, le débit d'injection ainsi que le réglage des paramètres d'acquisition tels que kilovoltages et milliampères. Ainsi, ces études ont permis d'établir un protocole d'acquisition, qui est celui décrit plus tard dans le protocole [22, 23].
Actuellement, la technique la plus couramment utilisée dans
le diagnostic des infarctus cérébraux est l'IRM
après avoir réalisé au préalable un
scanner sans injection. Cependant, aujourd'hui, aucune
évaluation comparative n'a été
réalisée entre les résultats de perfusion
obtenus en scanner et ceux obtenus en IRM.
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Depuis ces dernières années, plusieurs techniques ont été évaluées pour la caractérisation et la quantification de l'angiogénèse tumorale telles que le comptage des néovaisseaux par anatomopathologie, la tomographie par émission de positrons, l'imagerie par résonance magnétique, le doppler couleur, le scanner. La majorité des études cliniques utilisent des marqueurs spécifiques des cellules endothéliales pour réaliser le comptage des néo-vaisseaux. Cependant, cette technique est invasive et ne permet pas de suivre le traitement, de plus elle est limitée par les erreurs de randomisation de l'échantillon et est dépendante de la variabilité inter-observateur.
Une étude a mis en évidence l'intérêt de la technique de l'imagerie fonctionnelle sous scanner qui pourrait permettre d'obtenir des résultats sur l'angiogénèse. Trois types d'informations semblent pouvoir être mises en évidence :
Des résultats ont montré que cette technique permettrait de quantifier la perfusion (volume sanguin et perméabilité capillaire), reflétant ainsi l'angiogénèse tumorale plus directement qu'en utilisant le doppler couleur. De plus, la résolution spatiale du scanner est meilleure que celle obtenue avec les techniques de médecine nucléaire (telles que PET). Or, la résolution spatiale est importante pour séparer les régions maximales d'angiogénèse des régions nécrotiques. Lors de l'utilisation de l'IRM avec injection de Gadolinium, une erreur est générée car la relation entre la concentration en gadolinium et l'intensité de rehaussement dans le temps n'est pas linéaire. A l'inverse, en scanner la concentration du produit de contraste iodé est proportionnelle avec l'intensité de rehaussement dans le temps.
Compte tenu de ces nombreux avantages, les études sur la
perfusion tumorale se développent, mais c'est encore un sujet
récent. Aux jours d'aujourd'hui, peu d'études ont
été publiées et d'autres doivent être
menées afin de valider son utilisation comme marqueur de
l'efficacité des thérapies et corréler ces
résultats avec ceux obtenus en anapathomologie
[24,
12].
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2. Développement de collaborations cliniques avec les sites hospitaliers
2.1. Mise en place d'une étude de faisabilité de la Perfusion tumorale en collaboration avec l'Institut Curie
L'Institut Curie est une fondation, reconnue
d'utilité publique, créée en 1921, elle est
organisée en deux sections : la section de Recherche et la
section Médicale. C'est un centre de référence
dans le domaine de l'oncologie ou traitement des cancers. Un des
objectifs de la fondation est de «renforcer la capacité
d'innovation par l'intégration de la recherche clinique dans
la pratique médicale » [25].
Devant les intérêts de la technique de Perfusion
tumorale mis en évidence et le faible nombre de publications,
les sujets de recherches possibles sont variés, c'est pourquoi
l'institut Curie a choisi d'ajouter la Perfusion scanner a son
domaine de recherche.
Sachant que GE Medical Systems développe depuis plusieurs
années des partenariats avec ses clients, et que
l'équipement scanographique de ce centre est un LightSpeed, la
volonté des deux parties a donc été de
travailler ensemble sur la version de CT Perfusion 2. Les initiateurs
de ce projet au sein de GEMS ont choisi de me donner la
responsabilité de la mise en place d'une étude dans ce
centre.
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Après une analyse bibliographique et de nombreuses
discussions avec l'équipe médicale, nous avons pu
définir les sujets d'étude. Ils concernent trois types
d'explorations : tumeurs cérébrales, tumeurs osseuses
ou des parties molles et tumeurs du sein. Les objectifs de chacun de
ces protocoles sont décrit par la suite.
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Pour chacun des protocoles, nous avons défini la population
concernée par le projet, les objectifs et les conditions de
réalisation, ces dernières ne seront pas
détaillées car cela ne présente pas
d'intérêt à la compréhension de
l'intérêt et des objectifs de l'étude.
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Population concernée : Les patients sont atteints de tumeurs malignes certaines, diagnostiquées par anapathomologie. Ces patients sont opérés avec une résection partielle ou complète et subissent un traitement complémentaire par radiothérapie conformationnelle (traitement initial). Dans le cadre de leur suivi, ces patients bénéficient d'examens scanographiques ou d'IRM. Pour une fraction des patients, on peut envisager de réaliser à la fois le scanner et l'IRM ( 10 à 15 patients).
Objectif : Ces patients sont toujours atteints de tumeurs
malignes cérébrales et l'objectif est de
réaliser quand cela sera possible une comparaison entre le
scanner et l'IRM de perfusion. Pour les patients sous
chimiothérapie où seule le scanner serait disponible,
une évolution comparative des paramètres de perfusion
sous traitement sera réalisée.
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Population concernée : Ces patients sont inclus dans un protocole de chimiothérapie intercalant une ou deux cures de chimiothérapie intra-artérielle entre les cures de chimiothérapie intraveineuse. Le potentiel de patients est d'environ 10 à 15 par an.
Objectif : Plusieurs objectifs peuvent être envisagés au cours de cette étude :
En effet, en oncologie, une injection périphérique à 4cc/sec est souvent impossible car les patients ont des veines en très mauvais état.
Population concernée : Les patientes concernées ont une tumeur opérable d'emblée pour laquelle un bilan d'extension est demandé par le clinicien.
Objectif : Pour ces patientes, il pourrait être possible de chercher une corrélation des résultats de CT perfusion avec les résultats de l'anapathomologie. L'anapathomologie fournit deux approches possibles : semi-quantitative (en observant le nombre de vaisseaux) ou quantitative (en utilisant des marqueurs des cellules endothéliales).
Chacun de ces trois protocoles a donc été mis en place à l'Institut Curie. Au jour d'aujourd'hui, seulement 5 patients ont été intégrés dans tous les protocoles (cf.tableau 1).
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Le recueil de données, à ce stade de l'étude est encore limité pour permettre d'avoir des résultats statistiquement fiables, puisque nous avons seulement 1 à 3 patients dans chacun des protocoles mis en place.
L'analyse des premiers résultats est réalisée en collaboration avec les médecins du centre, compte tenu des congés d'été et en particulier de ceux du médecin investigateur, nous n'avons pas rédigé tous les résultats. De plus, ces résultats doivent être présentés aux Journées Françaises de Radiologie, ils sont donc jusqu'à ce congrès confidentiels.
Toutefois, a titre d'exemple, les résultats que nous avons
obtenus en particulier dans le protocole 2 où deux patients
sont venus deux fois, semblent très encourageants. Pour l'un
d'eux, les résultats (cf tableau 2) semblent mettre en
évidence une nette amélioration, car on constate au
niveau de la tumeur, une diminution de tous les paramètres
sauf le temps moyen de transit. Ce dernier semble ne pas être
le facteur le plus important dans les évaluations tumorales,
alors qu'il est très important dans l'évaluation des
AVC. Cela
pourrait donc laisser penser que la tumeur est moins
vascularisée, et qui plus est qu'elle se nécrose.
Le rapport tumeur/muscle sain des différents paramètres
confirme cette hypothèse en particulier pour le
paramètre de volume sanguin (9.385 à 0.0015 ml/100g) et
la perméabilité (18.56 à 5.3971 ml/min/100g)
où l'on remarque une différence significative. Dans le
deuxième examen, il y a beaucoup moins de différence
dans les valeurs entre muscle et tissu sain.
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(ml/min/100g) |
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(ml/100g) |
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(sec) |
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(ml/min/100g) |
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Tableau 2: Exemple des résultats obtenus avec le logiciel CT Perfusion 2
Des analyses, avec plus de patients sont nécessaires,
l'inclusion des patients se poursuit et des analyses plus
approfondies pourront être réalisées dans
quelques mois.
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GE Medical Systems développe depuis plusieurs années un partenariat intensif avec ses clients, permettant ainsi d'être à l'écoute de leurs besoins et de se faire connaître non seulement comme une entreprise biomédicale mais aussi comme une entreprise de services. En effet, dans le cadre des collaborations, l'entreprise apporte ses compétences technologiques et celles sur la qualité au travers de la méthodologie Six Sigma que nous définirons plus en détail par la suite. Les sites hospitaliers quant à eux ont la possibilité de mettre en place des études médicales ou des processus d'amélioration de leur organisation. Ces collaborations entrent souvent dans le cadre de projets ACFC. A titre d'informations, tous les employés de l'entreprise doivent réaliser un certain nombre de projets durant une période donnée, variant selon les fonctions de chacun.
HEGP est un site récent dont le service de radiologie est à la pointe de la technologie et une grande partie du matériel radiologique est de GE Medical Systems. Le chef de Service du pôle imagerie est monsieur le Professeur FRIJA, c'est aussi le Secrétaire Général de la Société Française de Radiologie et le Président de la Commission Nationale de Matériovigilance. Le professeur Frija est donc une personne importante au sein des Radiologues Français. De plus, ce site appartient à une organisation importante : l'Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (APHP), avec qui GEMS cherche à élargir son implantation [26]. La volonté de GE Medical Systems de s'investir au sein de cette organisation qui regroupe 41 hôpitaux, a motivé le désir de développer une collaboration avec HEGP entrant dans le cadre d'un projet ACFC.
HEGP quant à lui a rencontré depuis son inauguration
en décembre 2000 quelques difficultés
organisationnelles et techniques qui ont parfois
véhiculé une image controversée, aux yeux de
l'opinion publique. Toutefois, ce site dispose de compétences
humaines et techniques exceptionnelles. L'équipe deradiologues
du Professeur FRIJA a fait le choix d'acquérir le logiciel de
CT Perfusion et a montré un réel désir de
travailler sur ce dernier [27].
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Devant les exigences cliniques telles que la rapidité de
diagnostic des AVC
ischémiques en situation aiguë et devant les
évolutions des techniques d'imagerie, le service de radiologie
des urgences de HEGP a choisi de s'investir dans une étude
comparative CT Perfusion 1 et IRM en tant que Gold Standard pour la
prise en charge des patients ayant une forte suspicion d'AVC.
Les avantages de CT Perfusion par rapport à l'IRM tels que la
rapidité d'examen (15 minutes) et l'obtention de valeurs
absolues seront appréciés en évaluant
l'adéquation de ce nouveau logiciel avec la prise en charge
d'AVC
ischémique au stade aigu (moins de 24 heures).
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Pour que l'étude puisse se réaliser dans les meilleures conditions, il est important de comprendre quels sont les besoins afin de bien la définir. Pour cela, les utilisateurs doivent comprendre le principe de fonctionnement du logiciel et apprendre à utiliser ce nouvel outil diagnostic. J'ai été responsable de l'installation du logiciel de CT Perfusion 1 au service des urgences, qui s'est poursuivie par la formation du personnel (radiologues et manipulateurs).
La loi du 20 décembre 1988, modifiée les 23 Janvier 1990, 18 Janvier 1991, 25 Juillet 1994 et le 28 mai 1996, fréquemment appelée loi Huriet Sérusclat, et le décret d'application du 27 Septembre 1990, forment le livre II bis du Code de la Santé Publique [28, 29, 30, 31, 32, 33]. Cette loi prévoit la protection des personnes qui se prêtent à des recherches biomédicales, elle définit les conditions de réalisation des recherches biomédicales en France. Elle prévoit les responsabilités, pénale et civile, qui s'appliquent à tous ceux qui sont impliqués dans une recherche sur l'être humain sain ou malade [34]. D'après l'article L.209-1 (L. n° 90-86 du 23/01/90, art. 35-I), la recherche biomédicale est définie comme « · tout essai ou expérimentation· organisé ou pratiqué sur l'être humain· en vue du développement des connaissances biologiques ou médicales· ».
Or l'étude que l'on souhaite mettre en place avec HEGP, est une comparaison de deux techniques de diagnostic (IRM et CT Perfusion) des AVC ischémiques au stade aigu. Pour cela, le patient doit bénéficier d'un examen supplémentaire (CT Perfusion) et d'une injection de produit de contraste iodé, en plus des examens classiquement réalisés (scanner sans injection et IRM). Dans ce contexte, cette étude est considérée comme une recherche biomédicale sur les patients.
Ainsi selon la loi Huriet-Sérusclat, la mise en place de cette étude au sein du service de radiologie, nécessite l'élaboration d'un dossier ou protocole de recherche qui sera présenté pour acceptation au Comité Consultatif de Protection des Personnes dans la Recherche Biomédicale (CCPPRB).
Le travail initial que je devais réaliser était la
mise en place et la réalisation de cette étude
comparative, mais les délais temporels nécessaires
à l'élaboration du dossier CCPPRB
et à l'obtention des documents administratifs
nécessaires à l'acceptation du dossier, nous ont
contraints à modifier nos objectifs. Mon travail a donc
consisté en l'élaboration de ce dossier afin de le
présenter au comité d'éthique.
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Un des objectifs que GEMS s'est fixé, est la réalisation d'un projet ACFC avec HEGP. Etant responsable de la collaboration avec HEGP, j'ai été formée durant deux semaines à la méthodologie Six Sigma. La méthodologie Six Sigma est un programme de développement de la qualité, utilisée par GEMS depuis 1995 (cf.figure 7). C'est une méthodologie qui est utilisée par d'autres entreprises telles que Motorola, Texas Instrument, Kodak, Nokia, Sony· La terminologie de la méthode Six Sigma est de langue anglaise ce qui explique l'abondance d'acronymes en anglais. Nous avons choisi de ne pas en donner de traduction, ceci afin de rester cohérent avec les processus descriptifs utilisés au sein de GE Medical Systems Europe.
Le concept de cette méthodologie est basé sur le principe que toutes les activités humaines induisent de la variabilité. Le but de la méthodologie est de centraliser les « mesures » par rapport à un objectif et de diminuer la variabilité par rapport à des limites d'acceptation fixées, afin d'obtenir un produit ou un processus robuste et répondant aux besoins.
Elle peut être utilisée selon deux besoins différents :
En collaboration avec mes responsables, nous avons souhaité
utiliser la méthodologie Six Sigma pour élaborer le
dossier qui devra être déposé au CCPPRB.
Après avoir présenté la méthodologie
à l'équipe de radiologues, nous avons choisi d'utiliser
la méthodologie DMADV pour mettre en
place l'étude comparative IRM - CT Perfusion dans la prise en
charge des AVC
ischémiques au stade aigu dans la mesure où nous
souhaitons mettre en place un nouveau processus. Les explications qui
suivent décrivent notre processus d'élaboration du
projet.
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Cette première étape consiste à définir le projet, fixer les objectifs et à développer une planification du projet. Le titre de ce projet résulte des besoins mis en évidence précédemment, il est le suivant : "Mettre en place une collaboration clinique sur la modalité scanner dans le cadre de la loi Huriet avec l'Hôpital Européen Georges Pompidou".
Pour réaliser un projet, il faut définir une équipe, six personnes ont participé activement à ce projet, il s'agit :
- Neurologue : Docteur Caroline ARQUIZAN
- Urgentiste : Docteur Albert LEVY
- - Service CT Vente France : Jérôme PAVIER
- Stagiaire CT vente-Marketing : Virginie CORRE
Les objectifs de la réalisation de ce projet sont les suivants :
Au cours de la définition du projet, la méthodologie
Six Sigma prévoit également d'envisager quelles
pourraient être les conséquences du projet et les
étapes ou projets résultants de celui-ci, afin de
mettre en évidence les bénéfices et justifier en
interne de l'intérêt du projet. Le tableau 3
synthétise les différentes possibilités :
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Puis, nous avons établi un planning afin de prévoir
le déroulement temporel de l'étude (cf.figure 10):
Cette étape est validée lorsque chacun des clients
confirme l'acceptation des définitions
précédentes.
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Cette seconde étape de la méthodologie DMADV, consiste à identifier les besoins des clients et de les transformer en des "exigences" mesurables appelées CTQ (Critical to quality). Le mot « client » est utilisé au sens large, il représente les médecins de HEGP, mais aussi les employés de GEMS qui pourraient être intéressés par cette étude.
Pour cela, j'ai organisé des brainstormings successivement avec chacune des deux catégories de clients. On appelle besoin des clients tout ce que les clients (interne ou externe) désirent du produit ou du processus en terme de qualité, de coûts, de service, de sécurité· Les principaux besoins mis en évidence sont les suivants :
L'étape suivante est la transformation de ces besoins en CTQ's, c'est à dire toutes les caractéristiques ou étapes mesurables du processus qui doivent être réalisées pour satisfaire les besoins des clients. Pour chaque CTQ, la mesure et les limites d'acceptation ont été fixées, la liste est donnée dans l'annexe 3.
Ces CTQ's étant très nombreux,
nous avons mis en évidence les plus importants, en
élaborant une matrice appelée QFD (Quality Function
Deployment). Cette matrice aide à se focaliser sur les
étapes clés pour respecter les attentes des clients. La
matrice et le détail de sa construction sont donnés
respectivement dans les annexes 4 et 5.
Le tableau 4
montre les CTQ's les plus importants.
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Respecter la loi Huriet |
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2.2.3.3. Analyse
Cette phase permet d'identifier et de développer le haut niveau des étapes du processus à mettre en place, dans le respect de satisfaire les CTQ's et en particulier les plus importants. Pour élaborer le détail des opérations, j'ai classé tous les CTQ's par ordre d'importance dans la figure 11 et je les ai associés aux grandes étapes du processus qui se révèlent être au nombre de 5 :
L'étape suivante consiste à identifier les
échecs possibles du processus et d'estimer leurs
fréquences d'apparition et les conséquences de ces
échecs afin de mettre en place un plan de contrôle et
prioriser les actions. Pour cela la méthodologie Six Sigma
prévoit l'utilisation d'un outil le FMEA (Failure Mode and
Effects Analysis). La méthodologie de construction de ce plan
est donnée dans l'annexe 6. Ce plan ne
pouvant être détaillé pour tous les CTQ's,
nous avons choisi de nous intéresser aux 12 plus importants,
ils sont regroupés dans le tableau 5.
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é v é r i t é |
potentielles |
d'apparition |
é t e c t i o n |
é s u l t a t s |
recommandées |
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Rédiger le protocole |
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Les actions qui comportent le plus de risques, sont celles dont
nous (GE Medical Systems et HEGP) sommes
dépendants d'un tiers. Il est difficile d'assurer que nous ne
rencontrerons pas de problèmes sur ces actions
particulières, mais des actions ont été
définies pour limiter au maximum les échecs.
Retour sommaire
Cette phase consiste à ajouter des détails au
processus pour qu'il puisse être mis en place. Il est
nécessaire de créer un plan de vérification afin
de prouver le respect des CTQ's et mettre en place
un plan de contrôle pour assurer le suivi dans le temps. Ces
plans ont pour objectif de respecter les responsabilités de
l'équipe pour tester et contrôler le processus.
Dans un premier temps, j'ai élaboré un processus
détaillé, pour que toutes les personnes de
l'équipe comprennent ce qu'étaient leurs actions, et
quand et comment les réaliser. La synthèse est dans le
tableau
6 :
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Dans la conception du processus d'élaboration du dossier, un grand nombre d'étapes nécessitent de prendre des décisions. C'est ce qui a été fait en collaboration avec HEGP. Quand cela était possible, j'ai utilisé des outils afin de faciliter et de justifier les choix, par exemple, le choix du promoteur est une étape très importante. Pour réaliser notre choix nous avons utilisé un outil qui se nomme Pugh Matrix. Les détails de la construction de cette matrice sont donnés en annexe 7. Celle-ci a mis en évidence que le promoteur le plus approprié compte tenu des différentes exigences était Guerbet (société de fabricant de produit de contraste) cf.tableau 7.
Critères Concepts |
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Cette même méthodologie a été utilisée pour effectuer le choix de l'investigateur principal, notre choix s'est porté sur le Pr Halimi, les résultats sont donnés dans l'annexe 7.
La définition des autres points a été réalisée lors de réunions entre HEGP, GEMS, et le promoteur.
Le détail du processus que nous avons mis en place est
donné dans le tableau
8:
Etapes
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a r s |
v r i l |
a i |
u i n
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u i l l e t |
o û t
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2.2.3.5. Vérification
Cette étape est la dernière de la
méthodologie DMADV, elle consiste
à vérifier que toutes les étapes ont bien
été réalisées, et que l'objectif de
chacun des CTQ's est atteint. Pour réaliser
ce travail, on utilise le tableau de l'annexe
3 défini dans la phase mesure. Les résultats
complets sont donnés dans l'annexe 8,
et le
tableau 9 reprend les résultats des 12 CTQ's
les plus importants.
Caractéristiques |
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(justification dans l'annexe5) |
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Trois objectifs ne sont pas complètement atteints :
Le dossier est finalisé, nous attendons actuellement la validation interne de Guerbet, cela ne devrait pas poser de problème car de nombreuses discussions ont permis de nous mettre d'accord sur tous les points. Il s'agit donc d'une simple relecture du dossier et approbation du service des études externes de la société Guerbet.
L'utilisation de la méthodologie Six Sigma a permis d'après les médecins de HEGP de suivre pas à pas l'élaboration du dossier, grâce à l'utilisation d'outils qualité qui ont justifié chacune des étapes. Cette approche méthodologique rigoureuse a été très appréciée par cette équipe et pourrait à leur sens être réutilisée pour améliorer par exemple l'organisation des services hospitaliers.
Nous avons quantifié les bénéfices du support
de GEMS et de l'utilisation de la méthodologie pour HEGP
(cf.tableau
10):
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Les médecins de HEGP, ont gagné beaucoup de temps (400h) en travaillant en collaboration avec GEMS.
Les bénéfices de GEMS seront essentiellement
visibles lorsque ce type de projet de collaboration sous loi
Huriet-Sérusclat sera renouvelé, car le projet Six
Sigma pourra être réutilisé. Les employés
pourront suivre le processus qui a été
élaboré, compte tenu de la répartition du temps
de travail (cf. tableau 11), ils gagneront 140 h d'activités.
Dans sa conceprtion même, ce projet Six Sigma DMADV
a pour objectif d'être utilisé pour d'autres projets loi
Huriet-Sérusclat en se référant au plan d'action
des tableaux 5 et 8.
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Tableau 11: Répartition du temps de travail dans l'élaboration du projet
Ce projet m'a également apporté un bénéfice personnel interne à GEMS, je connaissais déjà la méthodologie Six Sigma que j'avais utilisé pour réaliser un projet ACFC de type DMAIC, lors d'un stage antérieur. La réalisation de ce projet DMADV m'a permis d'obtenir une certification interne de "Green Belt" en Six Sigma. L'obtention de cette certification est possible lorsque l'on a suivi la formation complète (15 jours) à la méthodologie et réalisée deux projets.
L'irradiation médicale constitue l'essentielle de l'irradiation délivrée à la population, on estime que les rayonnements utilisés à visée diagnostique et thérapeutique représentent 2/3 de la dose délivrée chaque année dans les pays industrialisés [35]. Tous les examens radiologiques ne contribuent pas de la même façon à l'irradiation médicale. Par exemple, les examens dentaires représentent 25 % des examens radiologiques pourtant ils contribuent seulement à 1 % de l'irradiation totale. Le scanner quant à lui contribue à 60 % de l'irradiation médicale alors qu'il représente à peine 20 % des examens effectués.
Depuis le 13 Mai 2000, la directive Euratom 97/43 [36] est entrée en vigueur. Cette directive est relative à la protection sanitaire des personnes contre les dangers des rayonnements ionisants lors d'expositions à des fins médicales. Elle remplace la directive Euratom 84/466 [37]. Elle s'appuie sur plusieurs principes fondamentaux :
Cette directive traite également des contrôles réguliers de qualité, de la formation des personnes utilisant des rayons X et de la responsabilité partagée entre le médecin et le prescripteur.
Cette directive a permis une prise de conscience générale des conséquences liées à l'irradiation et des moyens à mettre en oeuvre. Les études et évaluations médicales se multiplient. Devant le nombre croissant de publications et d'articles dans la presse, les constructeurs biomédicaux ont également développé leurs recherches et se sont véritablement investis sur ce sujet [38, 39, 40, 41, 42, 43].
GE Medical Systems a choisi de participer au côté des
clients au respect du principe d'ALARA (As Low As Reasonably
Achievable). Leur investissement consiste dans un premier temps au
développement d'évolutions technologiques, mises en
oeuvre pour aider le praticien à limiter l'irradiation. Mais
GE Medical Systems développe également son
activité auprès des clients en proposant depuis
plusieurs années des solutions de services. Actuellement, de
nombreuses réflexions ont lieu pour que le service marketing
développe cette activité sur le sujet sensible et
complexe de la dose en scanographie. Ces activités
peuvent être de plusieurs natures tels
que le développement de collaborations cliniques avec les
radiologues pour mettre en place des protocoles limitant
l'irradiation des patients ou l'élaboration avec des clients
de présentations pour des congrès radiologiques. Cela
peut être également l'élaboration de documents
marketing.
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2. Elaboration d'une brochure scientifique et marketing sur la dose
Pour répondre aux exigences réglementaires, ainsi
qu'aux besoins de l'entreprise et des clients, le service CT
Marketing Europe a pris l'initiative de développer un document
sur la dose radiative (appelée simplement dose dans la suite
du document). En effet, ce sujet sensible et complexe est un sujet
important pour lequel tous les acteurs (constructeurs, prescripteurs,
praticiens et patients) doivent être sensibilisés.
L'objectif de ce document est d'apporter aux clients et aux vendeurs,
un outil qui leur permette de mieux comprendre la « DOSE
».
Retour sommaire
L'expérience d'un stage antérieur m'a permis d'acquérir des connaissances sur la dose. C'est pourquoi le Manager CT Marketing Europe m'a confié la responsabilité de ce projet. J'ai pu ainsi coordonner le déroulement du projet, de sa définition à la validation finale de la maquette de cette brochure scientifique.
Ce sujet complexe nécessite la participation et
l'investissement d'un grand nombre de personnes. Toutefois
l'équipe responsable est donnée dans le tableau
12.
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- Responsable de la coordination - Rédacteur - Correcteur / Validateur |
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- Correcteur / Validateur |
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Définir le projet consiste à définir quelles
sont les personnes qui bénéficieront de ce document.
Puis, il est important de comprendre quels sont les objectifs
respectifs des clients en interne ou en externe. Pour finir, nous
avons mis en évidence les actions à mettre en place
pour respecter les objectifs énoncés
précédemment (Cf.tableau 13).
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Permettre de mieux comprendre la dose |
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Suite à la mise en évidence de tous les besoins,
nous avons décidé de diviser la brochure en 3
parties.
La première partie donne les définitions et les mesures
de base sur la dose. La deuxième partie met en évidence
les paramètres qui influent sur la dose. La dernière
partie évoque les moyens mis en oeuvre par GEMS pour limiter
l'irradiation.
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- 2.2.3. Planification du projet
Quoi Etapes
Quand Qui Nom
Juin Juillet Août 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 Décision du sujet / équipe Marketing
T. Leclercq Définition équipe
M.Taube Définition projet
M. Taube, P.Giat, V.Corre Recueil données
V.Corre Rédaction
V.Corre, P.Morgan Lecture et commentaire
Engineering & marketing (Europe, Asie, Etats Unis) Corrections
V.Corre Validation
M.Taube, V.Corre Elaboration des graphismes
Studio 1 Elaboration de la maquette
Studio 1 Relecture et commentaires
Engineering & marketing (Europe, Asie, Etats Unis) Corrections
V.Corre Validation
M.Taube, V.Corre Impression
Studio 1
Le recueil d'informations est l'une des étapes les plus importantes dans l'élaboration d'un document destiné à être diffusé aux clients et en interne. En effet, les renseignements doivent être précis et justes car il n'est pas acceptable pour GEMS de publier un document qui contienne des erreurs ou des omissions importantes ; cela nuirait fortement à l'image de marque du constructeur.
J'ai donc été responsable de la collecte de ces informations. Pour cela, j'ai procédé de la façon suivante :
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- 1ère partie |
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- 2ème partie |
- Mails - Communications téléphoniques |
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- 3ème partie |
- Communications téléphoniques - Présentation.ppt |
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- 3ème partie |
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- 3ème partie |
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- Mails |
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- 3ème partie |
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- 2ème partie - 3ème partie |
- Internet et intranet |
Après avoir recueilli les informations nécessaires
à la rédaction, j'ai fait la synthèse de tous
ces éléments. J'ai dû faire des choix sur les
éléments à détailler dans chacune des
parties, ceci dans le respect des besoins mis en évidence lors
de la définition du projet.
Un des besoins de GEMS est que ce document puisse être
diffusé aux Etats-Unis, en Asie et en Europe. Ainsi, pour que
celui-ci soit compris par tous, il a été
rédigé en Anglais.
5 semaines ont été nécessaires pour
élaborer une première version de ce document, document
qui, comme nous l'avons déjà dit, doit être
destiné à des clients et être éducatif.
Pour faciliter la compréhension, il est important d'illustrer
cette brochure par des tableaux, des graphiques, des images. Le choix
des illustrations est important car ce sont des informations
visuelles qui doivent être justifiées. Elles doivent
permettre au lecteur de mieux comprendre le texte qui leur est
associé, lorsque les explications sont un peu complexes par
exemple. Dans d'autres cas, ces illustrations permettent d'insister
sur des éléments importants.
C'est dans le respect de ces exigences que j'ai effectué le
choix des illustrations contenues dans la brochure.
Certaines illustrations particulières, comme les images
scannographiques, n'ont pu être sélectionnées par
moi-même. Ainsi, les exigences liées à la
sélection des images qui doivent être de bonne
qualité image mais avec un faible niveau d'irradiation,
justifient le travail d'une personne bénéficiant d'une
expérience suffisante. Pour cela, Pascal LUCIEN (Responsable
Communication) qui a été manipulateur en radiologie
était la personne la plus appropriée.
Après avoir sélectionné toutes les illustrations
et intégré ces dernières dans le texte, il est
utile et nécessaire de faire valider cette version. La
validation permet de diffuser la brochure à un certain nombre
de personnes sélectionnées, et ainsi, de recueillir
leurs commentaires. Cette étape permet de vérifier que
rien n'a été oublié, qu'il n'y a pas d'erreurs,
notamment sur la syntaxe et la grammaire anglaise et le cas
échéant, de faire les corrections adéquates.
La liste de diffusion (qui concerne une vingtaine de personnes) a
été élaborée avec M. TAUBE, Manager du
service CT Marketing Europe. En réponse à cette
diffusion, j'ai reçu différents commentaires et
propositions de modification. J'ai donc étudié chacune
de ces réponses et décidé ou non d'apporter les
modifications suggérées.
Après avoir intégré les modifications, j'ai
à nouveau diffusé la brochure. Plusieurs
échanges ont ainsi été nécessaires pour
l'obtention d'un document répondant le mieux aux exigences,
cette phase s'est déroulée sur 8 semaines.
Retour sommaire
L'étape qui suit la rédaction, est la phase
d'élaboration de la maquette. Le maquettiste avec lequel nous
avons travaillé est Bernard BATTU, Directeur de la
Société Studio 1. J'ai ainsi travaillé en
collaboration avec l'équipe de cette entreprise.
Dans un premier temps, j'ai travaillé avec les graphistes.
Chacun des tableaux, graphiques et images sont retravaillés
afin d'avoir une bonne qualité et également afin
d'améliorer les représentations que j'avais pu
établir. Il y a là un travail de collaboration, afin de
faire ressortir de la façon la plus appropriée, les
points importants du graphique, afin de le rendre parfaitement
compréhensible, sans avoir besoin de lire le texte qui lui est
associé.
Un autre des travaux avec la société est
l'élaboration de la maquette, où là aussi,
plusieurs échanges ont été nécessaires
afin de corriger les petites erreurs de forme et de respecter les
"règles" imposées par le sujet.
Par exemple, dans le document nous parlons du facteur Q2
qui est un facteur créé par le Groupe Impact du MDA
(Medical Devices Agency) du Royaume Uni qui est mandaté par le
gouvernement anglais à l'étude technologique des
équipements médicaux. Pour parler de ce facteur, nous
avons demandé une autorisation à ce groupe. Dans la
première version de la maquette, ce paragraphe était
sur deux pages, l'une d'entre elles était la page
présentant la troisième partie qui concerne les
solutions de GEMS. Ainsi, par principe, il était impossible
que le lecteur puisse lier ces deux points.
Cette étape a duré 4 semaines.
Retour sommaire
La dernière étape nécessaire à la réalisation de cette brochure est la validation finale.
Le document élaboré par le maquettiste sous format pdf, est à nouveau distribué à la même liste de diffusion qu'auparavant.
Cette étape permet à nouveau de corriger les fautes
qui n'auraient pas été repérées
précédemment. Dans cette phase, il y a eu plusieurs
échanges avec le maquettiste pour finalement avoir la
validation finale et l'autorisation d'impression donnée par M.
TAUBE, cette étape a durée 2 semaines.
Retour sommaire
Ce document a été tiré à 5000 exemplaires afin d'être diffusé aux Etats-Unis, en Asie et en Europe. Ce document devra être utilisé lors d'un séminaire interne de formation fin septembre. Il devrait par la suite être distribué aux clients, aux vendeurs et mis à la disposition des participants dans les congrès où GEMS sera représenté.
Un autre projet est aujourd'hui envisagé, cette brochure
servant de base de réflexion. Ce projet futur consiste en
l'élaboration d'un second document sur la dose qui serait plus
scientifique et serait réaliser en collaboration avec les
clients. Il permettrait éventuellement de comparer à
partir d'un protocole d'examen, en une localisation
particulière, l'irradiation de différentes
catégories de scanners, des monocoupes jusqu'aux 8 coupes.
L'idée est de réaliser ce projet sous forme de projet
ACFC (Six Sigma) mondial avec des clients venant
des Etats-Unis, d'Asie et d'Europe.
Retour sommaire
De la même façon que l'élaboration de la
brochure sur la dose, les communications orales auprès des
clients doivent être développées, pour
répondre aux exigences réglementaires, ainsi qu'aux
besoins de l'entreprise et des clients. Les services Ventes et
Marketing Europe ont souhaité mettre l'accent sur le sujet de
la dose. Ils souhaitent montrer aux clients que GE Medical Systems
s'investit au quotidien, au côté des médecins,
pour trouver des solutions et optimiser le ratio dose/qualité
diagnostique. L'équipe vente a choisi d'utiliser cet outil de
communication comme support commercial. Or, j'ai
réalisé dans le passé un projet Six Sigma avec
le CHRU de Clermont Ferrand qui a permis de diminuer l'irradiation
des patients jusqu'à 50% [44].
L'objectif est donc d'utiliser ce projet pour présenter la
dose, l'investissement de GEMS sur la dose et la méthodologie
Six Sigma aux clients.
Retour sommaire
Pour élaborer une présentation, j'ai dans un premier
temps défini quelles sont les personnes à qui celle-ci
est destinée. Dans le cas présent, les clients
concernés sont principalement les radiologues et les
ingénieurs biomédicaux. Puis, pour répondre
à leurs attentes, j'ai réalisé le choix des
sujets à developper. Ils sont sensiblement les même que
ceux détaillés dans la brochure c'est à dire les
notions de bases sur la dose, les facteurs qui influencent la dose,
les solutions de GEMS pour limiter la dose. Un autre point est
également présenté, il s'agit d'un exemple
concret d'une étude clinique réalisée dans un
CHRU [44].
Pour obtenir les informations nécessaires, j'ai utilisé
les mêmes sources bibliographiques, les même bases de
données des présentations existantes que pour
l'élaboration de la brochure.
Retour sommaire
J'ai réalisé cette présentation à plusieurs reprises dans des sites hospitaliers de la région parisienne et également à Buc lors d'une journée réunissant une trentaine d'ingénieurs biomédicaux de l'Association Française des Ingénieurs Biomédicaux (AFIB).
Ces présentations ont eu apparemment des effets bénéfiques sur les clients, qui ont montré beaucoup d'intérêt face au sujet. On a constaté que la plupart d'entre eux aimeraient développer des études en collaboration avec GEMS sur des sujets importants tels que la dose.
De plus, certaines présentations ont eu lieu dans des
périodes clés où il y avait des
procédures d'appel d'offres en cours à l'APHP.
En terme de résultats, GEMS a été retenu pour
l'un des appels d'offre, et on peut penser que ces
présentations ont contribué à la décision
finale même si c'est dans un faible pourcentage. Quoiqu'il
arrive, les dirigeants au sein de GEMS ont bien l'intention de
s'investir auprès des clients et en particulier grâce
à ce genre de présentation.
Retour sommaire
Les objectifs de l'entreprise GE Medical Systems reposent sur quatre initiatives majeures, deux d'entre elles, le développement du programme qualité Six Sigma et la stratégie des services ont été mis en avant tout au long de ce semestre. Dans le respect de ces exigences et des besoins spécifiques du service ventes et marketing scanner, deux aspects importants de l'activité ont été développés.
D'une part, l'implantation clinique d'une nouvelle approche de diagnostic en Perfusion Scanner appliquée au domaine de la pathologie cérébrale et tumorale. Les caractéristiques de ce logiciel mis en évidence par les premières publications ont suscité particulièrement l'intérêt de deux équipes de radiologues au sein de l'HEGP et de l'Institut Curie. C'est pourquoi, deux études différentes ont été mises en place.
La première a pour objectif de comparer la fiabilité du logiciel dans le diagnostic des AVCau stade aigu par rapport à l'IRM. Pour cela, la méthodologie Six Sigma a été utilisé afin de respecter les aspects réglementaires imposés par la loi Huriet-Sérusclat. Un dossier a ainsi été élaboré et sera soumis prochainement au CCPPRB qui après lecture rendra son jugement sur la réalisation de cette étude.
La seconde collaboration clinique consiste à mettre en place une étude de faisabilité sur la perfusion tumorale ou plusieurs objectifs ont été fixés. Toutefois, l'objectif principal est de vérifier si les résultats obtenus permettent de suivre l'évolution de la tumeur dans le temps et ainsi vérifier l'efficacité des traitements thérapeutiques. Les résultats de cette étude seront données lors des JFR.
D'autre part, une des activités forte de ce stage est le développement des communications sur la valeur radiative des scanners multicoupes. En effet, les exigences réglementaires en particulier la directive Euratom 97/43 suscite de nombreuses interrogations sur les moyens à mettre en oeuvre pour respecter cette dernière. C'est pourquoi, GE Medical Systems a fait le choix de s'investir auprès des clients sur ce sujet difficile. Une des actions mises en oeuvre est la réalisation d'un document scientifique et marketing dont le titre est le suivant : « Dose in Computed Tomography - Basics, Challenges and Solutions ». Ce document élaboré en anglais va maintenant être diffusé dans le monde pour les clients, vendeurs et lors des congrès. Une autre action sur le même sujet a été la multiplication des présentations pour les clients. L'image de marque que GE Medical Systems donne aux clients en montrant son investissement sur ce sujet qui concerne tout le monde, peut influencer le choix des clients lors des appels d'offres. Cela a été le cas dernièrement où GEMS a été retenu dans l'appel d'offre et ces clients avaient eu de nombreuses discussions avec l'entreprise auparavant sur ce sujet.
D'un point de vue personnel, cette expérience fût très enrichissante, car mes responsables m'ont fait confiance et j'ai pu prendre des initiatives tout au long de mon stage. La répartition de mes activités est donnée dans l'annexe 10. J'ai beaucoup apprécié le travail de collaboration avec les clients qui m'a permis de mieux comprendre leurs besoins, j'ai pu être aux contacts des clients tout en restant proche de la technologie puisque j'ai travaillé sur l'implantation d'un nouveau logiciel. De plus, j'ai pu mettre en pratique mes enseignements théoriques, puisque j'ai participé à l'élaboration d'un dossier CCPPRB. J'ai pu ainsi prendre conscience de la difficulté de mettre en place de telles études. La mise en place d'étude est malgré toute passionnante car le choix des sujets et du déroulement n'est pas simple et nécessite de nombreuses discussions afin de respecter les besoins et les exigences de chacun que j'ai pu coordonner.
L'élaboration du document sur la dose a été
également très formateur pour moi, puisque
j'étais responsable du projet. Cela fût très
riche car j'ai du rencontrer de nombreuses personnes (Asie, USA,
Europe), pour mener à bien ce projet, coordonner les
idées et cela m'a aussi permis de développer ma
pratique de l'anglais.
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Matrice QFD
CTQ's |
coordonner la collaboration (GEMS-HEGP) |
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Construction de la matrice QFD
Cette matrice comporte deux entrées, tout d'abord les CTQ's et ensuite les quatre besoins cités précédemment. Pour construire cette matrice, on attribue un coefficient allant de 1 à 5 dans un ordre croissant d'importance aux quatre besoins soit :
La deuxième étape pour construire cette matrice est
de mettre en corrélation chacun des CTQ's avec chacun des
quatre besoins, on attribue aussi un coefficient (0, 1, 3, 9) dans un
ordre croissant d'interaction. Puis, pour chacun des CTQ's on fait la
somme des produits (coefficient du besoin) par coefficient
d'interaction, les résultats « Importance des CTQ's
» sont montrés en annexe 4.
Construction Failure Mode Effect Analysis
Construction Pugh Matrix
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Pr Halimi |
Dr Levy |
Dr Arquizan |
Pr Clément |
Dr Cuenod |
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(justification dans l'annexe 10) |
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Répartition de mon travail dans le temps