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Si vous arrivez directement sur cette page, sachez que ce travail est un rapport d'étudiants et doit être pris comme tel. Il peut donc comporter des imperfections ou des imprécisions que le lecteur doit admettre et donc supporter. Il a été réalisé pendant la période de formation et constitue avant-tout un travail de compilation bibliographique, d'initiation et d'analyse sur des thématiques associées aux technologies biomédicales. Nous ne faisons aucun usage commercial et la duplication est libre. Si vous avez des raisons de contester ce droit d'usage, merci de nous en faire part . L'objectif de la présentation sur le Web est de permettre l'accès à l'information et d'augmenter ainsi les échanges professionnels. En cas d'usage du document, n'oubliez pas de le citer comme source bibliographique. Bonne lecture... |
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URL : https://www.utc.fr/~farges/dess_tbh/00-01/Stages/Pipart/pipart.htm Démarche
qualité et Gestion des risques au Centre Hospitalier
Universitaire d’Amiens
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La gestion des risques et les démarches
qualité concernent tous les services de l’hôpital.
Elles demandent une organisation structurée ainsi qu’une
implication du personnel soignant, technique,
médico-technique et administratif. Fortement
favorisées par la procédure d’accréditation
dans les établissements de santé, les
démarches continues d’amélioration de la
qualité et de prévention des risques
nécessitent l’utilisation de méthodes et
d’outils spécifiques. Ces méthodes
doivent permettre d’améliorer la
sécurité et la qualité des soins
délivrées aux patients. Gestion des risques– Evénements indésirables – Assurance qualité – Stérilisation - Auto-évaluation |
All hospital departments deal with risk management and
quality processes. They require a structured organization as
well as implication of the medical, technical and
administrative staff. |
Pour leur accueil au Centre Hospitalier Universitaire d’Amiens,
je tiens tout particulièrement à remercier Monsieur
Philippe DOMY, Directeur Général ainsi que Monsieur
Philippe BANVILLET, Directeur Général Adjoint.
Pour leur accueil, leur encadrement et leurs conseils donnés
au cours de ce stage, je tiens à remercier Monsieur Jean-Louis
TETU, Directeur de la Qualité et de l’Accréditation,
Monsieur Eric JULLIAN, Ingénieur « sécurité
sanitaire et prévention des risques » ainsi que Madame
Laurence TESTELIN, Ingénieur « qualité » et
Sylvie MENIAL, assistante au sein de la Direction de la
Qualité et de l’Accréditation.
Pour leur aide et leur collaboration , je tiens à remercier
Madame Françoise DESABLENS, Pharmacien Chef, Monsieur Mohamed
BELHOUT, Pharmacien responsable de l’unité de
stérilisation au Groupe Hospitalier Sud, Madame Dany CORNET,
surveillante chef, Madame Maryse RINGOT, surveillante à l’unité
de stérilisation du Groupe Hospitalier Sud ainsi que les
différents agents du service.
Pour leur écoute, leur aide méthodologique, je remercie
le Professeur Jean-Pierre CANARELLI ainsi que les membres de la
Commission de Gestion des Risques.
Je tiens également à remercier Monsieur Georges
CHEVALLIER, Responsable du DESS « Technologies
Biomédicales Hospitalières » et Monsieur Gilbert
FARGES, enseignant chercheur à l’Université de
Technologie de Compiègne pour les conseils qu’ils m’ont
apportés pour mener à bien ce projet.
Remerciements
Sommaire
Introduction
I. Présentation de l’établissement
1.1. Historique du centre
hospitalier
1.1.1. Hôpital Nord
1.1.2. Groupe Hospitalier Sud
1.1.2.1. L’Hôpital Sud
1.1.2.2. Le centre Saint-Vincent
de Paul
1.1.3. Centre Saint-Victor
1.1.4. Centre de
Gynécologie-obstétrique
1.1.5. Centres de formation
1.2. Le CHU d’Amiens en quelques
chiffres
II. Système de gestion des risques
au CHU
2.1. Introduction et contexte réglementaire
2.2. Présentation du système de gestion des risques
2.2.1. Définitions
2.2.2. But et objectifs
2.3. Analyse du système en place au
CHU
2.3.1. Historique
2.3.2. Signalement, enregistrement, analyse du
risque
2.3.2.1. Signalement
2.3.2.2. Enregistrement
2.3.2.3. Analyse
2.4. Fiches de déclaration d’événement
indésirable
2.4.1. Nombre de fiches et conditions de renseignement
2.4.2. Informations manquantes
2.4.3. Risques identifiés et type d’événements
2.4.4. Analyses et gravités
2.4.5. Niveaux de gravités
2.5. Gestion des actions
préventives et/ou correctives
2.6. Interprétations et
perspectives d’avenir
III. Assurance qualité en
stérilisation
3.1. Introduction et contexte
réglementaire
3.2. Politique qualité en
stérilisation
3.3. Synthèse de l’unité
de stérilisation
3.3.1. Bilan des conformités et non
conformités à partir des textes EN 554 et ISO 9001
(version 2000)
3.3.2. Méthodes employées pour
les auto-évaluations
3.3.3. Analyse des principaux points forts et
des actions de mise en conformité
3.4. Gestion documentaire
3.4.1. Présentation
3.4.2. Procédures et modes
opératoires
3.4.3. Description d’un exemple
appliqué à la stérilisation
3.5. Démarches futures pour pérenniser le
système existant
Conclusion
Bibliographie
1.1 Historique du centre hospitalier
Le Centre Hospitalier Universitaire d’Amiens comprend 4 sites
principaux. L’hôpital Nord situé à
proximité de la Zone Industrielle Nord d’Amiens, le
Groupe Hospitalier Sud ainsi que les centres de
gynécologie-obstétrique et Saint-Victor à
proximité du centre ville.
1.1.1. Hôpital Nord
L'inauguration eut lieu le 6 octobre 1935 en présence de M.
Herriot, ministre d'état. Le Nouvel Hôpital était
composé de pavillons reliés par des galeries
souterraines. Les conceptions de l'époque voulaient que les
hôpitaux soient formés d'unités
séparées, non seulement pour lutter contre les maladies
contagieuses comme la tuberculose, mais aussi afin de rompre avec les
hôpitaux - casernes de l'ancien régime.
En 1940, tous les services de l'établissement prirent une
vocation militaire. Le nouvel Hôpital vécut la guerre
1939 - 1945 dans la précarité. Le manque d'espace dans
les services fut un problème permanent.
En 1945, le Nouvel Hôpital devint Centre Hospitalier
Régional, mais il conserva sa vocation militaire jusqu'en
1947.
En 1950, l’hôpital évolue pour répondre aux
besoins de la population. Un service de kinésithérapie
fut créé. En 1954, le service de dermato -
vénéréologie s'installa dans le bâtiment
du laboratoire à la place du service de psychiatrie.
En 1960, le Nouvel Hôpital comptait 750 lits. Le nombre des
admissions passa de 2950 en 1940 à 7846 en 1960.
Des changements importants survinrent en application des ordonnances
du 30 décembre 1958 et des décrets de 1960. Ainsi, en
1961, l'hôpital devint Centre Hospitalier Universitaire.
A partir de 1963, l'hôpital disposa de trois laboratoires en
bactériologie, anatomie pathologique et biochimie.
Les années soixante furent le théâtre d'une
indéniable modernisation du Nouvel Hôpital pour
améliorer la qualité des soins fournis aux patients. Le
chantier le plus important fut la construction d'une nouvelle aile
chirurgicale. Au rez-de-chaussée se trouvaient les urgences,
au premier étage le bloc opératoire central, au
deuxième étage une unité de soins de chirurgie
générale, et au troisième étage la
neurochirurgie ( année 1964 ).
En 1970, une réforme importante prévoyait le
remplacement de la commission administrative par le conseil
d'administration et le renforcement du rôle du directeur.
En 1971, fut ouvert un nouveau bâtiment de cardiologie et afin
d’améliorer l’accueil des patients, en 1974, la
maternité fut transférée au centre de
gynécologie – obstétrique, rue Camille
Desmoulins.
En 1976, d'importants travaux de construction et d'équipement
des services de soins et médico - techniques furent
réalisés pour aménager notamment :
- un service de prématurés,
- un service de radio–isotopes,
- cinq salles de radiologie,
- un service d'hématologie,
- un service de médecine de 150 lits,
- un service de chirurgie de 150 lits.
En 1981, la construction d’un nouveau bâtiment a permis
la restructuration du plateau technique. La structure verticale de
l'édifice permet de rationaliser les déplacements. Les
urgences, le service d’imagerie et les blocs opératoires
sont regroupés.
L'Hôpital Nord a subi d'importantes opérations de
modernisation. En 1990, l'unité de résonance
magnétique nucléaire fut créé. En 1992,
un nouveau bâtiment abritant les urgences pédiatriques,
la chirurgie pédiatrique, la stomatologie - chirurgie
maxillo-faciale et l'ORL, fut mis en service. L'Hôpital Nord
connut alors son visage définitif. Il compte aujourd’hui
600 lits.
1.1.2. Groupe Hospitalier Sud
1.1.2.1. L’Hôpital Sud
Dans les années soixante, de nouvelles orientations
prévoyaient un hôpital au sud d'Amiens. La conception de
l'Hôpital Sud fut confiée à l'architecte
Korniloff.
La construction et l'équipement de l'Hôpital Sud furent
financés par des subventions de l'état, des emprunts et
des apports de fonds propres de l'établissement.
L'Hôpital Sud fut inauguré par M. Hervé,
secrétaire d'état à la santé, le 19 juin
1984. Celui-ci rappela à cette occasion les grandes missions
dévolues aux CHU : délivrer des soins de
qualité, développer les technologies
biomédicales, favoriser la recherche.
La première étape fut constituée par la
réception du bâtiment central en 1982. En septembre
1983, on procéda à la réception des laboratoires
et des blocs opératoires.
La mise en service de l’Hôpital Sud fut progressive.
Chaque ouverture d'un nouveau service à l'Hôpital Sud
coïncida avec la fermeture du même service à
l'Hôpital Nord.
En 1986, ouvrit un service de médecine nucléaire, en
1992 un service de radiothérapie -oncologie. Le 5 avril 1989,
fut réalisée la première greffe de rein à
Amiens.
1.1.2.2. Le Centre
Saint-Vincent-de-Paul
Construit en 1977 selon le programme industrialisé des
unités de soins normalisées (USN) type V 240, le Centre
Saint-Vincent-de-Paul a été ouvert en 1979 . En janvier
de cette même année s'effectua le transfert des lits de
gériatrie et de moyen séjour puis le service de
rééducation fonctionnelle.
Le Groupe Hospitalier Sud compte 666 lits.
1.1.3. Centre Saint-Victor
Le 27 juin 1883, Victor Cauvel de Beauvillé, membre d'une
riche et honorable famille de Montdidier, déposa un testament
chez un notaire d' Amiens par lequel il institua la ville d'Amiens
comme sa légataire universelle. La principale disposition du
testament prévoyait la construction d'un hospice pour les
indigents atteints de maladies des yeux ou de cécité
complète. M. de Beauvillé avait lui-même souffert
d'un affaiblissement de la vue.
Le décès de M. de Beauvillé, le 7 mai 1885,
marqua l'officialisation des legs. La municipalité s'attacha
ensuite à mettre en œuvre scrupuleusement les conditions
testamentaires.
L'hospice, construit selon les plans de l'architecte de la ville
Charbonnier, fut inauguré le 3 mai 1891.
L'hospice était géré par un directeur
assisté d'une commission de patronage et de surveillance, sous
le contrôle et l'autorité du conseil municipal de la
ville d'Amiens.
Le 17 décembre 1962 et après avoir entrepris les
démarches auprès des héritiers de M de
Beauvillé, un protocole d'accord fut signé pour
effectuer un transfert de propriété. Les clauses
essentielles étaient les suivantes :
1° l'hospice St - Victor restait en priorité
affecté aux patients souffrant de pathologies oculaires ;
2° l'établissement pouvait recevoir également des
vieillards relevant des diverses catégories de l'aide sociale
;
3° l'hospice St - Victor et les biens y afférents
devenaient la propriété du Centre Hospitalier
Universitaire auquel ils étaient définitivement
rattachés.
Le décret de rattachement de Saint-Victor intervint le 4
octobre 1965.
Une fois obtenue cette régularisation et afin d’accroître
la satisfaction des patients et de leurs familles, des travaux furent
envisagés pour améliorer l’accueil des
patients.
Des opérations de démolition débutèrent
en 1989. Des travaux ont été entrepris pour accueillir
150 patients de long et moyen séjour en 1990 et 240 patients
de long séjour en 1992.
Le centre Saint-Victor est aujourd'hui un établissement de
long et moyen séjour. Mais il conserve un service
d'ophtalmologie. Il reste fidèle aux clauses testamentaires de
M. de Beauvillé.
Le centre Saint-Victor compte 95 lits.
1.1.4. Centre de Gynécologie
Obstétrique
Le CGO situé au 124, rue Camille Desmoulins a
été mis en service en avril 1974. Auparavant le service
de maternité été installé à l’hôpital
nord où il fonctionnait dans des locaux étroits et
inadaptés à sa mission.
Proche du centre ville, à 5 minutes de la gare SNCF il
accueille les urgences, les consultations et les hospitalisations
dans un bâtiment monobloc auquel est rattaché le
laboratoire de biologie et de reproduction humaine et l’école
de sages-femmes.
La capacité du Centre de Gynécologie-obstétrique
est actuellement de 95 lits.
1.1.5. Centres de formation
La qualité des services fournis aux patients passe
également par la formation du personnel. Divers formations
sont proposées au CHU d’Amiens.
Parmi celle-ci, on peut distinguer :
- l’institut de formation en soins infirmiers ;
- l’institut de formation des cadres de santé ;
- l’école d’infirmiers anesthésistes ;
- l’école d’aides-soignants ;
- l’école d’infirmiers de bloc opératoire
;
- l’institut de formation en masso-kinésithérapie
;
- l’école de manipulateurs en radiologie&
1.2 Le CHU d’Amiens en quelques chiffres
Situé au cœur la Picardie, le Centre Hospitalier
Universitaire d’Amiens accueille des patients de toute la
région Picarde (voir graphique n°1 ci-dessous). Une
majorité de ces derniers réside dans le
département de la somme (76%). La compétence du
personnel médical permet une attractivité du CHU d’autres
départements tels que l’aisne, l’oise et le
Pas-de-Calais.
Le CHU compte un total de 1740 lits répartis suivant le graphique n° 2 ci-après. On différencie les hospitalisations complètes sur plusieurs jours et les hospitalisations incomplètes qui correspondent aux activités de l’hôpital de jour, aux examens d’imagerie...
Plus de 50 % de l’effectif du personnel médical sont
des praticiens hospitaliers, soit environ 209 personnes. Les autres
membres du personnel médical sont les hospitalo-universitaires
et les assistants. Plus de 3000 personnes ont des fonctions
paramédicales, médico-techniques, techniques ou
administratives.. Dans le système de déclaration d’événement
indésirable mis en place au CHU (voir paragraphe 2.3), les
principaux déclarants et interlocuteurs sont principalement
des membres du personnel médical et para-médical.
Environ 10 % des fiches sont renseignées par des membres du
personnel non médical.
Le 1er avril 1998, la Direction Déléguée
à la qualité et à l’Accréditation
(DDQA) est créée, rattachée à la
Direction Générale. Mme Muriel FRITZ, Directeur
Adjoint, est nommée responsable de la Qualité et de l’Accréditation.
Le 27 avril 1998, un Comité de Pilotage Qualité est
créé. Composé de dix-huit personnes, son
rôle est de procéder aux grands choix en matière
de qualité et de définir notamment le Projet
Qualité. Ce dernier sera composé de projets d’assurance
qualité choisis conformément à des axes
jugés prioritaires par le CHU et aux souhaits exprimés
par les services via l’enquête qualité.
De mai 1998 à début 1999, une première
enquête qualité est réalisée suivie du
lancement du premier projet qualité. Ce projet qualité
regroupait six actions : la lutte contre les infections nosocomiales,
l’amélioration de l’accueil des patients, l’amélioration
des délais d’attente aux urgences, l’amélioration
des délais d’attente aux consultations (ophtalmologie,
chirurgie, radiologie), la constitution d’un dossier patient
complet et le contrôle pré-transfusionnel ultime au lit
du malade. Ces six actions-projets ont été
confiées, tant au niveau de la réflexion que de la mis
en place et du suivi, au groupe des « faciliteurs », groupe
qui existait déjà avant le démarrage de la
démarche qualité et qui était sollicité
sur toutes les grandes orientations stratégiques de l’établissement.
En mars 1999, une commission de conciliation est mise en place.
Au deuxième semestre 1999, une enquête de satisfaction
auprès des consultants est réalisée. Une
formation des membres du groupe des auditeurs est effectuée
par un organisme extérieur.
En 1999, 10 groupes d’auto-évaluation (correspondant aux
10 référentiels du manuel d’accréditation
de l’ANAES), dans la perspective de la réalisation d’un
« état des lieux » sont mis en place.
De mars à novembre 2000, un état des lieux est
réalisé avec élaboration d’une
synthèse et présentation des résultats à
l’ensemble des instances, à la communauté
médicale et aux personnels d’encadrement puis à l’ensemble
du personnel en janvier 2001. A partir de cette synthèse,
cinquante-cinq actions d’amélioration ont
été retenues. Une émanation du Comité de
Pilotage Qualité a classé parmi ces cinquante-cinq
actions d’amélioration celles qui constituaient la
priorité des priorités et dont la
non-réalisation était susceptible de valoir à l’établissement
des réserves majeures dans le rapport d’accréditation
établi par le collège d’accréditation de l’ANAES.
Pour ces quinze actions, un calendrier de réalisation a
été mis en place et leur coordination à
été confiée à des « pilotes
».
En janvier 2000, une Commission des Gestion des Risques
iatrogènes est créée. La composition est
fixée par la CME (Commission Médicale d’Etablissement)
du 11 janvier 2000.
Le 10 avril 2000 : Mme Laurence TESTELIN est recrutée à
la DDQA, Ingénieur « Qualité »,
affectée plus particulièrement à la
méthodologie, à la formation et à la gestion des
risques.
A partir de septembre 2000, M. Eric JULLIAN est affecté
à la DDQA. Ses missions sont la sécurité
sanitaire et la gestion des risques.
En novembre 2000, un bilan de l’état des lieux est
effectué et des actions d’amélioration sont
lancées.
Au 1er décembre 2000, MME Muriel Fritz quitte la DDQA. Elle
sera remplacée par Monsieur TETU.
Début 2001, la Direction de la Qualité et de l’Accréditation
(DQA), devient une Direction à part entière, non
déléguée. Elle est organisée comme suit
:
- le Directeur de la Qualité et de l’Accréditation
: M. Jean-Louis TETU
- l’Ingénieur en Chef « Sécurité
Sanitaire et Prévention des Risques » : M. Eric
JULLIAN
- l’Ingénieur « Qualité »,
chargée de la méthodologie et de la formation : Mme
Laurence TESTELIN
- une Secrétaire à temps partiel (80 %) : Mme Sylvie
MENIAL
- un Consultant dans le domaine de l’accréditation : M.
Christian BALARD
- un Consultant orienté qualité médicale : Dr
François-Xavier CHAINE
La DQA est chargée :
- d’aider à la détermination des politiques
qualité et sécurité du CHU d’Amiens
- d’aider à la mise en place de systèmes
qualité dans les différents services et de programmes d’amélioration
de la sécurité et de la qualité des prestations
des différents services du CHU d’Amiens
- de former et d’informer les services quant aux actions
menées au CHU en matière de qualité et de
sécurité
- d’organiser concrètement la préparation du CHU
à l’accréditation prévue à l’automne
2002.
L’ingénieur « Qualité » concentrera ses
efforts sur la sensibilisation et la formation de tous les acteurs de
santé impliqués ou concernés dans cette phase de
préparation. La période de visite d’accréditation
est souhaitée pour le deuxième semestre de l’année
2002 (octobre-novembre 2002), ce qui permettra à l’Etablissement
de prendre un certain recul par rapport à l’arrivée
de son Nouveau Directeur Général, M. Philippe DOMY, et
de mieux cibler les objectifs à atteindre en fonction des
orientations choisies, face aux importantes mutations et
restructurations qui s’annoncent.
Le 1er août 2001, M. Pascal MALFAIT est recruté à
la DQA en qualité de personne compétente en
radioprotection (à mi-temps).
Hormis une fiche sur laquelle deux types d’événement
ont été cochés deux types d’événement,
ces fiches se répartissent de la manière suivante :
- 4 fiches (soit environ 8 %) sont relatives à des
complications médicales. Ces fiches n’ont pas
été traitées par la Commission de Gestion des
Risques car elles concernaient des problèmes médicaux
bien spécifiques et qui doivent être
étudiées par le bureau de la CME indépendamment
de la Commission de gestion des risques,
- 20 fiches (soit environ 38 %) concernant des incidents liés
aux activités hospitalières dont deux concernant des
extravasations de produits de contraste,
- et 28 fiches (soit environ 54 %) relatant des
événements dits « autres ».
2.5. Gestion des actions
préventives et/ou correctives.
Les actions préventives permettent de réduire les
risques. L’action corrective a pour rôle de minimiser les
conséquences liées à des
événements indésirables qui ont
été déclarés. Sur les 47 FEI
étudiées, 26 fiches ont fait l’objet d’actions
à mettre en place dans le cadre de la gestion des risques.
3.1. Introduction et contexte
réglementaire
Le CHU d’Amiens comprend deux sites de stérilisation
(Hôpital Nord et Groupe Hospitalier Sud). Le contexte
réglementaire impose aux stérilisations l’application
des Bonnes Pratiques de Stérilisation et, la mise en place d’un
système d’assurance qualité :
- La loi du 1er juillet 1998 relative au renforcement de la veille
sanitaire et du contrôle de la sécurité sanitaire
des produits destinés à l’homme, les articles L.
5126-5 et L.6111-1 du code de la santé publique ainsi qu’un
décret d’application en date du 26 décembre 2000
;
- L’arrêté du 26 juillet 2001 relatif aux bonnes
pratiques de pharmacie hospitalière (1ère
édition) rendant obligatoire les principes
évoqués par la circulaire n° 672 du 20 octobre
1997 relative à la stérilisation des dispositifs
médicaux ;
- Le critère SPI 8a du manuel d’accréditation de
l’ANAES (février 1999) : « Un système
d’assurance qualité en stérilisation est en place
».
Depuis 1999 et suite à la restructuration des locaux en 2000,
l’unité de stérilisation centrale du Groupe
Hospitalier Sud (lieu d’étude) met en place
progressivement un système d’assurance qualité en
tenant compte, par ailleurs, des bonnes pratiques de
stérilisation.
L’unité de stérilisation dépend de la
pharmacie à usage intérieure. Un pharmacien, «
Responsable Assurance Qualité » est donc chargé de
l’unité de stérilisation. Depuis décembre
2000, une surveillante supervise les activités de
stérilisation et assure la gestion documentaire au sein du
service.
La Direction de la Qualité et de l’Accréditation
apporte une aide méthodologique à la mise en place du
système qualité.
3.2. Politique qualité en
stérilisation
L’implication du personnel et de la direction, responsable des
différents services, est l’un des critères
essentiels pour mettre en place un système d’assurance
qualité.
L’implantation d’un tel système implique la
définition d’objectifs clairs en fonction des points
forts et points à améliorer pour l’unité
de stérilisation.
La politique qualité définit donc les objectifs qui
sont à mettre en place pour respecter les textes
réglementaires existants et définir les moyens
nécessaires pour parvenir à un dispositif
médical stérile conforme qui doit être fourni aux
clients (blocs opératoires et services de soins).
Composée en quatre parties principales, la politique
qualité rédigée pour l’unité de
stérilisation reprend le contexte réglementaire
(mentionné au paragraphe 3.1), l’évolution de la
démarche avec les différents responsables, les
objectifs à l’avenir ainsi qu’un paragraphe qui
implique la direction dans la démarche.
3.3 Synthèse de l’unité
de stérilisation
3.3.1. Bilan des conformités et
non-conformités à partir des textes EN 554[3]
et ISO 9001[5]
Afin de déceler les conformités, les
non-conformités, les actions à mettre en place pour
tendre vers un « zéro défaut », une
synthèse de l’existant a été
effectué par l’intermédiaire d’auto-évaluations
.
Ces bilans ont pu être réalisés en s’appuyant
sur deux normes qui regroupent :
- d’une part les bases du management de la qualité (EN
ISO 9001[5] – version 2000)
- d’autre part tous les aspects relatifs à la
validation, au contrôle de routine pour la stérilisation
à la vapeur d’eau (NF EN 554[3]).
Les auto-évaluations ont été
rédigées les deux premiers mois de stage. D’une
manière générale, ces auto-évaluations
reprennent l’état des lieux aussi bien matériel
qu’organisationnel. Ces auto-évaluations internes ont pu
être menées à bien grâce à la
collaboration de l’ensemble du personnel et à la vision
extérieure qui m’était possible au début
du stage.
3.3.2. Méthodes employées
pour les auto-évaluations
Le bilan a été réalisé selon les
exigences des normes d’après le tableau n°2
ci-dessous.
Les exigences pour les auto-évaluations sont respectivement
les textes des différentes normes. Le niveau de
conformité détermine le degré de réponse
aux exigences en pratique.
Quatre niveaux sont différenciés : - C :
Conforme. Le cas pratique correspond aux exigences.
- PaC : Partiellement Conforme. Certains points sont conformes mais
pas en globalité. Des actions de mise en conformité
sont à mener.
- NC : Non Conforme. Le cas pratique ne correspond pas aux exigences.
Des actions sont à prévoir pour une mise en
conformité.
- NA : Non Applicable
Les preuves de la conformité reprennent les différents
éléments prouvant la conformité.
Une liste de preuves rattachées aux auto-évaluations
permet de définir les documents écrits existants ainsi
que leur lieu de rangement. Cette fiche complémentaire permet
de faciliter la gestion documentaire.
En cas de conformité partielle ou non conformité, des
actions de mise en conformité sont à prévoir. La
dernière colonne du tableau (pilotes des actions)
détermine les pilotes ainsi que les dates cibles (objectifs
qualité).
3.3.3. Analyse des principaux points forts
et des actions de mise en conformité
La rénovation des locaux de l’unité de
stérilisation en janvier 2001, l’acquisition de 3
nouveaux autoclaves (ayant le marquage CE et conformes à la
norme NF EN 285[4]) et les récentes réceptions,
qualifications et requalifications opérationnelles
(effectuées suivant la norme NF EN 554[3]) ont permis
à toute l’équipe de stérilisation de s’investir
d’avantage à la mise en place progressive des
procédures et l’application des Bonnes Pratiques de
stérilisation.
De nombreux documents sont élaborés au fur et à
mesure (procédures, modes opératoires, organigrammes,
formulaires, fiches de fonction&) pour présenter le mode
de fonctionnement général et l’activité de
l’unité.
Parmi les points à améliorer au CHU d’Amiens, l’unité
de stérilisation doit impérativement maîtriser la
charge microbienne initiale (lavage, pré-désinfection)
ainsi que l’environnement de conditionnement et de stockage
(sols/surfaces/éclairage). En salle propre, un traitement de l’air
s’avère indispensable si l’unité souhaite
maîtriser le risque infectieux environnemental.
La qualité des services fournis implique également la
satisfaction des clients. Pour évaluer la satisfaction des
clients, la mise en place d’un questionnaire est l’une
des actions à prévoir à court terme.
Après sondage des services concernés (services de soins
et blocs opératoires), la rédaction d’un contrat
d’engagement avec les clients doit être envisagée
pour définir notamment les modalités de livraison des
dispositifs médicaux à l’unité des
stérilisation& Ce contrat permet d’une part, de
formaliser les prestations fournies par le service de
stérilisation et d’autre part, fixer les règles
quant aux dispositifs médicaux& fournis par les services
et les blocs opératoires.
3.4. Gestion documentaire
3.4.1. Présentation
Dans le cadre de la démarche qualité du CHU et de la
préparation de la première visite d’accréditation
fin 2002, il est indispensable de mettre en place un système
de gestion documentaire afin d’optimiser la gestion des
informations internes (procédures, protocoles, fiches, modes
opératoires&) et externes (livres, revues, textes
réglementaires, documents des fournisseurs&) circulant
dans l’établissement. En effet, les équipes
élaborent et exploitent un volume important de documents au
quotidien.
La gestion documentaire a plusieurs objectifs. En pratique, elle
permet entre autres:
- de mieux connaître les documents existants au CHU,
- de réfléchir avant d’écrire sur une
organisation de travail, sur une technique,
- d’uniformiser la présentation des documents existants
au CHU,
- d’être sûr d’avoir des documents à
jour et accessibles,
- d’avoir facilement accès aux « preuves »
lors de la visite d’accréditation.
Depuis décembre 2000, deux procédures
actualisées sont présentées :
- la gestion des documents internes : présentation du contenu
d’une procédure et comment les gérer,
- la gestion des documents externes : présentation du
fonctionnement du service de documentation du CHU.
Par ailleurs, un correspondant de gestion documentaire a
été désigné au sein de chaque service
voire de chaque unité. Des réunions d’informations
leur sont proposées.
Leur rôle est principalement :
- d’être l’interlocuteur de la DQA à ce
sujet
- de réceptionner au fur et à mesure tous les documents
qualité (intranet et papier) pouvant concerner le service et
de les classer de telle façon que l'ensemble du personnel y
ait facilement accès ;
- de gérer les périmés, c'est-à-dire de s’assurer
que les anciennes versions sont détruites ou archivées
et que les versions utilisées sont mises à jour.
3.4.2. Procédures et modes
opératoires
Les procédures permettent de décrire des organisations
(qui fait quoi, quand et comment). Les procédures doivent
être simples, concises, faciles à lire et
évolutives. Elaborées par les membres du personnel du
service concerné, elles permettent l’implication des
équipes dans leurs activités quotidiennes.
Quotidiennement, les procédures rédigées peuvent
être un outil de formation interne.
A une procédure peuvent être rattachés un ou
plusieurs modes opératoires qui précise(nt) de
manière plus précise une étape décrite
dans la procédure générale.
En plus de la description des activités, une procédure
comporte généralement les destinataires ou personnel
concerné, l’objet et le domaine d’application, les
définitions et abréviations utilisées, les
références bibliographiques ainsi qu’un cadre qui
permet de préciser les rédacteurs, vérificateurs
et approbateurs (voir tableau n°3 ci –après).
3.5. Description d’un exemple
appliqué à la stérilisation
DESTINATAIRES
Directeur Général
Directeur Général adjoint
Directeur du groupe hospitalier Sud
Administrateur du pôle « Pharmacie »
Pharmacien chef du groupe hospitalier Sud
Tout le personnel du service de stérilisation centrale de l’hôpital Sud.
1-0. OBJET et DOMAINE D’APPLICATION
Cette procédure présente les différentes étapes du processus de stérilisation au groupe hospitalier Sud. Ce document permet, à ce jour, de suivre l’évolution de la mise en place du système qualité.
2-0. DEFINITIONS ET ABREVIATIONS:
2-1. DEFINITIONS :
Libération : Acte de validation du cycle et d’acceptation de la charge
Contrôle : Vérification des paramètres physico-chimiques du déroulement du cycle et
l’intégrité de l’emballage
Distribution : Remise de la charge (commande) aux services de soins concernés (utilisateurs)
Autoclave : Dispositif médical permettant la stérilisation à chaleur humide de l’instrumentation médicale et chirurgicale
Maîtrise de la charge microbienne initiale : Etapes successives de décontamination microbienne (trempage, lavage, &)
2-2. ABREVIATIONS
DM : Dispositifs médicaux
Agent ASSC : Agent du Service de Stérilisation Centrale,
Agent désigné chaque semaine par la surveillante
AS : Aide soins
Inf : Infirmière
3-0. REFERENCES :
- Article L. 6111-1 du code de la santé publique « Les établissements de santé mettent en place un système permettant d’assurer la qualité de la stérilisation des dispositifs médicaux.»
- Circulaire n°672 du 20 octobre 1997 et note d’information n°226 du 23 mars 1998 relatives à la stérilisation des dispositifs médicaux
- Guide des bonnes pratiques de fabrication (arrêtés du 10 mai 1995 et 18 décembre 1997)
- Guide des bonnes pratiques de stérilisation (Manuel de GPEM/SL. 1993)
- Bonnes pratiques de pharmacie hospitalière (arrêté du 26 juin 2001)
- Norme ISO 9001 (version 2000)
- Norme EN ISO 14937 (mars 2001) - Stérilisation des produits de santé – validation des procédés de stérilisation
- Manuel d’accréditation (février 1999, page 95) : critère SPI 8.a : « Un système d’assurance de la qualité en stérilisation est en place ».
4-0. PROCESSUS DE STERILISATION
Une politique qualité (document PQ01 STE Sud – annexe 1) définit le contexte générale des activités de stérilisation ainsi qu’un historique de la démarche qualité à l’unité de stérilisation du Groupe Hospitalier Sud. Les étapes du processus de stérilisation sont représentées par le logigramme ci-après.
Pour chaque mode opératoire étudié en réunion de service, une liste des personnes présentes est renseignée et archivée dans le classeur n° 4 « formations » (bureau de la stérilisation). Cela permet la validation du mode opératoire.
5.0. EVALUATION
- Le suivi des non conformités est fait par l’intermédiaire de la fiche des non conformité (F09/Pharmacie Sté Sud/P002) suivant la procédure de gestion des non conformités (Pharmacie/ Sté Sud/P002) et lors des réunions de service à l’unité de stérilisation chaque semaine.
- Les audits internes sont coordonnés par la DQA suivant la procédure de gestion des audits internes n° QUA/P003 (calendrier à définir).
6-0. HISTORIQUE DU DOCUMENT : création du document
7-0 REDACTION, VERIFICATION, APPROBATION :
Rédacteurs : noms – fonctions
Vérificateurs : noms – fonctions :
Approbateurs : noms – fonctions :
Note : Pour ne pas alourdir le document, les annexes (modes opératoires&) à la procédure décrite ci-dessus ne sont pas jointes dans ce rapport de stage.
3.5. Démarches futures pour
pérenniser le système existant
Les auto-évaluations ont permis de cerner les points forts et
les points à améliorer à l’unité de
stérilisation. Ce bilan permet de dégager les objectifs
à atteindre pour être conforme aux textes
réglementaires et normatifs. Ces objectifs, repris dans la
politique qualité rédigée pour l’unité
de stérilisation, demande une implication constante du
personnel.
La nomination d’un responsable d’assurance qualité
(Actuellement Pharmacien responsable de l’unité de
stérilisation) et d’un responsable de gestion
documentaire (Aujourd’hui surveillante de l’unité
de stérilisation) permet actuellement de poursuivre les
démarches d’assurance qualité entreprises. Il est
indispensable que ces deux correspondants, avec l’aide de la
Direction de la Qualité et des différentes directions
responsables respectent la planification d’actions à
mettre en place (reprise dans les auto-évaluations) pour
parvenir aux objectifs fixés.
La formation et l’information du personnel doivent être
constantes. Les procédures rédigées et
validées, la politique qualité, le site «
qualité » existant sur le réseau informatique
interne& peuvent être des moyens de formation et d’information
efficaces.
Seul un engagement des différents acteurs impliqués ou
responsables de l’unité de stérilisation et
directeurs (Direction Générale et Direction
fonctionnelle), peut garantir l’atteinte des objectifs
fixés et la continuité de la démarche.
Outre le respect des textes réglementaires, la mise en
place de démarches qualité et de gestion des risques
doit permettre aux professionnels de santé d’optimiser l’organisation
quotidienne, la qualité et la sécurité des soins
délivrés aux patients.
L’expérimentation de la fiche d’événement
indésirable et la mise en place du système d’assurance
qualité en stérilisation au CHU d’Amiens
démontrent que ces démarches doivent être
poursuivies continuellement et sans cesse
réactualisées. Cela nécessite qu’une
véritable culture qualité s’instaure dans l’établissement.
Pour cela, des formations et des informations doivent être
entreprises pour tout le personnel de l’hôpital.
La qualité ne se traduit pas par la rédaction de
documents lourds et non indispensables mais par l’implication
du personnel dans des démarches pérennes. L’objectif
de ces démarches permet avant tout de donner confiance, de
satisfaire le patient et sa famille, et d’évaluer en
permanence les activités, les compétences et la
méthodologie de travail des différents services
Références au texte
- [1] Manuel d’accréditation des établissements de santé –, Agence Nationale d’Accréditation et d’Evaluation en Santé (ANAES) – Février 1999
- [2] Lettre de l’Agence Régionale de l’Hospitalisation – Mars 2001
- [3] NF EN 554 – octobre 1994 – Stérilisation de dispositifs médicaux – validation et contrôle de routine pour la stérilisation à la vapeur d’eau
- [4] NF EN 285 – Février 1997 – Stérilisation – Stérilisateurs à la vapeur d’eau – Grands stérilisateurs
- [5] ISO 9001 (version 2000) - Systèmes de management de la qualité - Exigences
Ouvrages
- - Construire le système qualité d’un établissement de santé – Hervé Leclet, Claude Vilcot (AFNOR – 2000)
- Mettre en place la qualité en stérilisation hospitalière – Françoise Fleur, Marie-Paule Dubaele (AFNOR – 1999)
- Sécurité des dispositifs médicaux – Le marquage CE – Recueil de normes Françaises – (AFNOR – 1997)
- Stérilisation des dispositifs médicaux – Recueil des normes et de la réglementation (AFNOR – 1999)
Sites Internet