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Si vous arrivez directement sur cette page, sachez que ce travail est un rapport d'étudiants et doit être pris comme tel. Il peut donc comporter des imperfections ou des imprécisions que le lecteur doit admettre et donc supporter. Il a été réalisé pendant la période de formation et constitue avant-tout un travail de compilation bibliographique, d'initiation et d'analyse sur des thématiques associées aux technologies biomédicales. Nous ne faisons aucun usage commercial et la duplication est libre. Si vous avez des raisons de contester ce droit d'usage, merci de nous en faire part . L'objectif de la présentation sur le Web est de permettre l'accès à l'information et d'augmenter ainsi les échanges professionnels. En cas d'usage du document, n'oubliez pas de le citer comme source bibliographique. Bonne lecture... |
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URL : https://www.utc.fr/~farges/dess_tbh/01_02/Projets/acc_secu_elec/accreditation.htm Mise en oeuvre d'un banc de test de sécurité électrique selon la norme ISO 17025 |
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Marion IRACANE |
Robin GIGLEUX |
REMERCIEMENTS
Nous remercions notre tuteur: M. FARGES Gilbert pour nous avoir
proposé ce sujet, pour son encadrement et ses conseils
avisés qui nous ont permis de mener à bien ce projet.
Ce sujet nous aura permis de démystifier
l'accréditation ISO 17 025 tout en nous permettant de
manipuler de nombreux outils de la qualité.
Nous tenons également à remercier le groupe
d'étudiants du module GE37 «Gestion de Projet »
(Cécile, Arnaud, Jonathan, Guillaume et Jérémie)
avec lequel nous avons collaborer, pour leur travail efficace, leur
sympathie et leur constante bonne humeur.
Nous remercions également M. Caliste pour ses ultimes conseils
sur le test de sécurité électrique
accrédité et M. Chevallier pour les divers moyens
techniques mis à notre disposition.
L'accréditation
décernée par le COFRAC (comité
français pour l'accréditation), permet aux
laboratoires d'essais de prouver la qualité de leur
organisation et d'assurer la qualité de leurs
résultats. |
Accreditation awarded with the COFRAC
(French committee for the accreditation), allows the
research laboratories to prove the quality of their
organization and to assure the quality of their
results. |
A)
LES NORMES APPLIQUEES AU TEST DE SECURITE
ELECTRIQUE
B)
L'ACCREDITION
II) Présentation de la norme 17025
A)
ANALYSE DES EXIGENCES ORGANISATIONNELLES
1.
Organisation de la direction
2.
Elaboration d'un système qualité
3.
Maîtrise de la documentation
4.
Revue des demandes, appel d'offres et contrats
5.
Sous-traitance des essais et des étalonnages
6.
Maîtrise des travaux d'essais ou d'étalonnage non
conformes
7.
Maîtrise des enregistrements
8.
Audits internes
B)
ANALYSE DES EXIGENCES TECHNIQUES
1.
Généralités
2.
Méthodes d'essais et validation
3.
Équipement
4.
Traçabilité du mesurage
5.
Planification des procédures de l'échantillonnage et
manutention des objets
6.
Surveillance de la qualité, des résultats d'essai et
rédaction des rapports
III) Méthode de mise en place dans un laboratoire biomédical
A) PLANIFICATION DU PROJET EN VUE D'UN ACCREDITATION 17025
B)
MACRO PROCESSUS ET CYCLES DE VIE
a)
Réponses au exigences techniques
1.
macro processus global : « évaluation de la
sécurité électrique selon la norme 17025
»
2.
Cycle de vie du test
3.
Le processus matériel de tests
4.
Le processus personnel
b)
Réponses aux exigences organisationnelles
1.
Le processus documentation
2.
Le processus de traitement des non conformités
3.
Le processus des audits internes
C)
METHODOLOGIE DE REDACTION
a)
Le manuel qualité
1.
Première approche : la méthode PIEM
2.
Deuxième approche : la méthode des cycles de
vie
b)
Les procédures
c)
Les instructions
d)
Les enregistrements
L'obligation d'effectuer
des contrôles qualité en milieu hospitalier est apparue.
En effet le décret d'application L 665-5 du 5 décembre
2001 de la Loi du 1 juillet 1998 vient de préciser les
obligations de contrôle qualité des dispositifs
médicaux.
Le défi à
relever pour un service biomédical sera donc, de
démontrer son aptitude à assumer ces exigences
réglementaires légitimes garantissant la
sécurité des patients et des utilisateurs par la mise
en place :
- De méthodes d'essais
et de contrôle qualité rigoureuses
- De processus permettant de
démontrer leur validité (démarche d'assurance
qualité).
Gage d'une
compétence technique et d'une organisation
maîtrisée, l'accréditation, suivant la norme ISO
17025, pourrait être une solution potentielle.
L'accréditation, suivant la définition du Comité
français d'accréditation (COFRAC), vise à
démontrer la compétence d'une entité à
assurer une fonction définie.
La norme ISO 17025,
quant à elle, définit les critères
généraux concernant le fonctionnement d'un laboratoire
d'essais. Celle-ci est basée sur un ensemble de
caractéristiques et d'exigences à la fois
organisationnelle et techniques.
Le test de sécurité électrique peut tout à fait rentrer dans ce contexte. Il est définit selon la norme EN 60601, et c'est un contrôle qualité « transversal » qui s'applique sur de nombreux dispositifs médicaux.
Ce rapport a donc pour
objectif, d'aider les laboratoires biomédicaux qui voudraient
se lancer dans une démarche d'accréditation. Tout
d'abord, nous définirons le test de sécurité
électrique et la norme EN 60601-1. Dans un deuxième
temps, nous aborderons et expliciterons toutes les exigences de la
norme ISO 17025 (exigences organisationnelles et techniques), nous
définirons ensuite la planification projet à mettre en
uvre et apporterons des éléments de
réponse concernant l'élaboration du manuel
qualité afin de réaliser un test de
sécurité électrique sur des dispositifs
médicaux selon la norme ISO 17025. Enfin, nous aborderons les
perspectives concernant sa mise en application.
A) LES NORMES APPLIQUEES AU TEST DE SECURITE ELECTRIQUE :
La sécurité
dans l'utilisation du courant électrique occupe une place
prépondérante dans les normes. Dans le domaine
médical, pour assurer la sécurité et
éviter tout risque pour le patient et les opérateurs,
les différentes associations normatives ont publié des
prescriptions précises. La norme IEC 601.1 est le document
général complété ou modifié par un
certain nombre de prescriptions spéciales regroupées
dans les Règles Particulières de Sécurité
des Appareils Electromédicaux.
La norme NF EN 60 601-1
détermine les règles générales de la
sécurité électrique des équipements
médicaux. Elle définit les courants de fuite et
courants auxiliaires patient à mesurer. Les valeurs limites de
ces courants sont fixées selon la classification des
appareils. Bon nombre d'entre eux font l'objet de normes
spécifiques qui modifient ou complètent la norme
générale. L'étude combinée de ces normes
permet de développer des procédures de contrôle
de sécurité électrique. Celles-ci regroupent
l'identification de l'équipement, la liste du matériel
nécessaire, le schéma du montage et les
résultats.
Le test de
sécurité électrique est une mesure des
différents courants de fuite et des différents courants
auxiliaires des dispositifs médicaux (annexe I)
Le COFRAC accrédite entre autres :
La norme ISO 17025 se
divise en deux grandes parties : la première définie
les exigences organisationnelles, la seconde les exigences
techniques.
Cette première approche
de la norme a pour but de la présenter d'une manière
globale afin d'effectuer une synthèse des différentes
exigences. Néanmoins, une étude plus approfondie de la
norme a été réalisée : l'annexe II
reprend chaque paragraphe, en apportant des éléments de
réponses, afin de faciliter sa mise en application, notamment
à l'aide de la méthode PIEM qui définie pour
chaque exigence, les éléments de réponse
à intégrer au manuel qualité .
A) ANALYSE DES EXIGENCES ORGANISATIONNELLES
Cette première partie de la norme est divisée en 7 grandes parties :
1. Organisation du
laboratoire
2. Maîtrise de la
documentation
3. La revue des demandes,
appel d'offres et contrat
4. La gestion de la
sous-traitance des essais et étalonnage
5. La maîtrise des
travaux ou étalonnage non conformes
6. La Maîtrise des
enregistrements
7. Les audits
internes
Les différents
acteurs d'un laboratoire d'essai :
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1.
Organisation de la direction
1.1 Responsabilité juridique (paragraphe 4.1.1)
Ce premier paragraphe aborde la notion de responsabilité juridique : une entité juridique est responsable des activités du laboratoire qui sont décrites dans son manuel qualité.
1.2 Champs d'application (paragraphe 4.1.2)
Ce paragraphe
définie le contexte dans lequel le laboratoire
évolue :
On retrouvera des réponses à divers endroits du système qualité.
Si les exigences de la norme,
des clients et de l'organisme de reconnaissance sont clairement
identifiables, il est plus délicat de répondre de
façon exhaustive aux exigences réglementaire qui
peuvent concerner tout à la fois la sécurité sur
le lieu de travail, la détention de certains produits,
...
1.3 Contenu du système de management (paragraphe 4.1.3)
Le laboratoire doit décrire les activités pour lesquelles le système qualité s'applique. Cependant, il est courant de rencontrer des systèmes qualité dont le champ d'application est plus vaste que le périmètre couvert par la demande d'accréditation. En effet, même si on accrédite une partie du laboratoire, il est intéressant de mettre en uvre une démarche qualité globale afin de ne pas exclure le reste du laboratoire.
1.4 Définition des fiches de fonction et des dispositions concernant l'impartialité, l'intégrité et la confidentialité (paragraphe 4.14)
Si un organisme d'essais a d'autres activités, il convient d'identifier les personnes susceptibles d'être confrontées à un conflit personnel et de décrire précisément leur fonction. Cette exigence est applicable uniquement aux laboratoires faisant partie d'une organisation qui a des activités autres que les essais ou l'étalonnages.
1.5 Obligations générales du laboratoire (paragraphe 4.1.5)
Cette exigence définie les éléments nécessaires à la mise en place d'un système qualité dans un laboratoire d'essai. Le laboratoire devra donc intégrer dans son système qualité certains éléments comme (voir l'annexe II):
Des fiches de
définition de fonction, les dispositions concernant
l'impartialité, l'intégrité et la
confidentialité, les organigrammes, la description des
encadrements organisationnel et techniques mis en place, la
nomination d'un responsable de la fonction qualité et la
désignation des suppléances aideront le laboratoire
à répondre aux exigences.
2.
Elaboration d'un système qualité
2.1 Rédaction d'un système qualité (paragraphe 4.2.1)
Les systèmes qualité dépendent principalement du type de management de chaque laboratoire, ils sont à l'image de l'organisation et des processus du laboratoire. Le degré de détail de la documentation devra être adapté à sa juste mesure afin de pouvoir assurer la qualité de la prestation du laboratoire. Le responsable qualité devra se poser cette question « quel est le bon degré de détail de la documentation ? ».
2.2 Rapport entre le manuel qualité et la politique qualité (paragraphe 4.2.2)
La politique qualité
est le point le plus important d'un système qualité.
Souvent définie sous comme un simple engagement, une politique
qualité doit déterminer les objectifs
généraux que le laboratoire doit atteindre qui servent
eux-mêmes à fixer les objectifs qualité, dont les
trois propriétés fondamentales sont les suivantes :
être réaliste, mesurables et limités dans le
temps.
La rédaction de la
déclaration de la politique qualité est une
étape importante et ce notamment d'un point de vue
psychologique. Cette déclaration doit être un compromis
d'ambition et de réalisme. Elle devra être claire,
simple et accessible à l'ensemble du personnel et
répondre aux exigences normatives sans être
dénaturée. La politique qualité d'un laboratoire
sera définie selon la roue de « Deming » ou PDCA
décrit dans la figure 2.
2.3 Rapport entre le manuel qualité et les procédures de soutien (paragraphe 4.2.3)
Le manuel
qualité est « la carte routière du système
», il est donc important de bien choisir son architecture
(« pyramidale » ou « en râteau
»).
Figure 3 : architecture d'un système qualité[9]
Remarque : Pour l'élaboration de notre manuel qualité qui sera développé dans la troisième partie, nous avons choisi l'architecture pyramidale
2.4 Délimitation des rôles (paragraphe 4.2.4)
Ce paragraphe
définit les missions des différents responsables. Pour
simplifier, on peut dire que le responsable qualité a la
charge de piloter toutes les actions relatives au chapitre 4 de la
norme (Prescriptions relatives au management) et le directeur
technique celle des actions relatives au chapitre 5 (Prescriptions
techniques). Ce chapitre impose au laboratoire de décrire ses
missions en démontrant la séparation harmonieuse
adoptée pour concilier cette union difficile entre
qualité et technique.
3.
Maîtrise de la documentation
3.1 Généralités (Paragraphe 4.3)
Le laboratoire doit disposer d'un système documentaire et de modalités de gestion documentaire explicites. Pour simplifier et clarifier la formalisation des documents, on rédigera une procédure pour la « maîtrise de la documentation interne », la procédure traitant des documents externes est en général suffisamment simple pour en faire un court paragraphe dans le manuel qualité.
3.2 Approbation et diffusion des documents (paragraphe 4.3.2)
Ces 3 paragraphes abordent la gestion documentaire du système qualité, elle comprend :
Remarque : Pour
répondre aux différentes modalités de
rédaction des procédures choisies, il est possible
d'intégrer la totalité des exigences
méthodologiques du paragraphe au sein d'un processus, et de le
définir en sous processus traitants de thème comme la
diffusion et le retrait des périmés d'une part, la
codification de la documentation, d'autre part.
3.3 Modification des documents (paragraphe 4.3.3)
Cette exigence aborde la modification de la documentation, elle :
Si une modification est
apportée à un document, l'utilisateur doit pouvoir
identifier le plus rapidement possible quels éléments
ont été modifiés par rapport aux pratiques
précédentes.
4.
Revue des demandes, appel d'offres et contrats
4.1 Approche revue de contrat (paragraphe 4.4.1)
L'exigence « revue de contrat » est une formalisation des accords entre les laboratoires qui a été conçue pour éviter qu'ils effectuent des essais sans en connaître l'étendue exacte. Son objectif principal est d'apporter la réponse adéquate aux demandes des clients tout en s'assurant que le laboratoire dispose bien des ressources nécessaires pour le satisfaire, que ce soit au niveau de la disponibilité des équipements, des consommables, des locaux, qu'à celui de la compétence de son personnel et cela dès que le client intègre les exigences de délai.
Pour toutes relations entre un client et un fournisseur, la décision commune sur le contenu de la prestation à réaliser doit faire l'objet d'un accord, en particulier lors du remaniement de la demande initiale et des discussions entre les deux parties.
La mise en place d'un
planning d'analyses permettant d'évaluer la charge des quatre
composantes principales des moyens du laboratoire : le
matériel, les locaux et les consommables.
L'enregistrement, l'estimation
des demandes et l'évaluation de la capacité du
laboratoire à répondre aux exigences clients doivent
précéder celle de la satisfaction finale.
4.2 Conservation de l'enregistrement des revues (paragraphe 4.4.2)
La revue permettant d'attester que le laboratoire a bien évolué sa capacité à répondre aux exigences, aux besoins et attentes du client doit être enregistrée et conservée, ainsi que l'ensemble des relations orales ou écrites avec le client concernant sa prestation.
4.3 Attribut de la revue (paragraphe 4.4.3)
Le laboratoire ne doit accepter aucun contrat avec une société sous-traitante s'il n'est pas sûr qu'elle puisse répondre correctement aux demandes, que ce soit en terme de délai, de compétence, etc.
4.4 Obligations avec le client (paragraphe 4.4.4)
Le laboratoire doit tenir informé le client des écarts qui conduisent à des modifications de contrat. Il faudra donc expliciter d'une manière ou d'une autre les moyens choisis par le laboratoire pour informer le client d'écart par rapport au contrat. Les responsabilité correspondantes devront être décrites.
4.5 Répétition du processus de revue de contrat (paragraphe 4.4.5)
Un processus de revue
permettra aux deux parties de se mettre formellement d'accord sur la
réalisation du contrat. On pourra éventuellement y
associer un avenant.
5.
Sous-traitance des essais et des
étalonnages
5.1 Généralités (paragraphe 4.5.1)
La sous-traitance est une
opération contractuelle pour laquelle un laboratoire confie la
totalité ou une partie des travaux à un autre
laboratoire au profit direct du client. Des critères de
compétences devront être fixés par le contractant
en fonction de la nature et de l'étendue de la sous-traitance,
ceux-ci devant faire l'objet d'une vérification
appropriée.
Si le laboratoire n'a pas les
compétences nécessaires pour exécuter une
demande et qu'il doit sous-traiter la totalité des essais, de
manière continue ou momentanée, les critères
choisis devront être ceux de la norme. Dans tous les cas, le
résultat de la sous-traitance devra être
contrôlable.
5.2 Sous-Traitance (paragraphe 4.5.2)
Le laboratoire qui décide de sous-traiter doit prévenir le client et obtenir son accord au risque d'effectuer l'essai dans un second laboratoire choisi par le client.
5.3 Responsabilité des travaux (paragraphe 4.5.3)
Lorsqu'une prestation d'essais est soumise à un laboratoire, il paraît logique que celui-ci prenne en charge la responsabilité du contrat, sauf s'il lui a été imposé. Le laboratoire doit expliciter, son attitude et les dispositions éventuelles qu'il applique quand le sous-traitant lui est imposé.
5.4 Enregistrement des activités confiées aux sous-traitants (paragraphe 4.5.4)
Le sous-traitant accrédité apportera la preuve de sa conformité non seulement par la présentation de son attestation d'accréditation, mais également par celle de son annexe technique qui assure la compétence au titre des travaux sous traités.
5.5 Achats de services et relation avec le client
5.5.1 Procédure d'achat (paragraphe 4.6.1)
L'exigence concerne l'achat de service et de fournitures, la réception et le stockage de ces fournitures.
5.5.2 Produits et services achetés ( paragraphe 4.6.2)
Le laboratoire doit définir le niveau de maîtrise qu'il entend mettre en place sur les fourniture, les produits consommable achetés. Le niveau de contrôle dépend du risque que l'on peut prendre et donc de la criticité de la conformité du produit dans son utilisation.
5.5.3 Contenu des documents d'achats (paragraphe 4.6.3)
On peut définir les
document d'achat comme un ensemble de documents communiqués
aux fournisseurs pour les aider à effectuer leur propre revue
de contrat. Dans la mesure où le
bon d'achat constitue le
contrat entre le laboratoire et son fournisseur, il doit contenir
l'ensemble des spécification formalisant les exigences du
laboratoire en matière de qualité. Les modalités
de revue, c'est à dire de relecture critique et d'approbation
des bons de commande, doivent être définies ,
formalisées, mise en uvre et faire l'objet d'une trace
écrite.
5.5.4 Evaluation des fournisseurs de produits consommables, fournitures et services critiques (paragraphe 4.6.4)
L'exigence demande au laboratoire d'évaluer ses fournisseurs de produits consommables, fournitures et services critiques qui pourraient affecter la qualité des essais. Ces évaluation devront faire l'objet d'enregistrements.
5.6 Services à la clientèle (paragraphe 4.7)
Le client est en position privilégiée. Afin d'évaluer la satisfaction client le laboratoire doit mettre en place des évaluations afin de mesurer la satisfaction des clients.
5.7 Réclamations (paragraphe 4.8)
Les réclamations
peuvent provenir de clients mais également d'autres parties.
Le processus mis en place doit intégrer ces contraintes.
Ensuite, une procédure de réclamation devrait
débuter par deux tests. Le premier consiste à
vérifier que la réclamation est justifiée, le
second permet d'évaluer s'il ne s'agit pas d'une forme de
pression tentant de mettre en péril l'impartialité du
laboratoire.
Lorsque ces deux tests ont
été effectués, le laboratoire se retrouve devant
un cas de traitement de non conformité. Il est important de
relier ensuite en retour le traitement de la non-conformité au
processus de traitement de la réclamation qui doit
prévoir une information au client des dispositions
prises.
6.
Maîtrise des travaux d'essais ou d'étalonnage non
conformes
6.1 Politique de traitement des non-conformités (paragraphe 4.9.1)
Ce point est une clef de
l'évolution du système qualité. La norme impose
à tous les laboratoire d'évaluer l'importance de la non
conformité. Il s'agit d'équilibrer soigneusement le
traitement effectué, en veillant à l'harmonisation du
prix et de la qualité de traitement de la
non-conformité.
Figure 4 : Non-conformité, action corrective et action préventive[9]
6.2 Attribution des responsabilités en matière de traitement des non-conformités (paragraphe 4.9.2)
La procédure de non-conformité doit s'achever par un test évaluant la faculté de l'écart à se reproduire. Une réponse positive à ce test doit conduire au lancement de la procédure d'action corrective décrite dans les paragraphes suivants. Si le test est négatif, il suffit d'enregistrer cette conclusion.
6.3 Actions correctives
6.3.1 Identification (paragraphe 4.10.1)
Les problèmes identifiés peuvent être des écarts par rapport au système qualité ou des écarts techniques. Il s'ensuivra une prise de décision sur la validité de l'action choisie par la personne la plus compétente, par, exemple, le responsable qualité dans un cas, le responsable technique dans l'autre. Comme pour traiter les non-conformités, une procédure s'avère indispensable en tant que document. Il convient de décrire les responsabilités désignées pour l'ensemble des items présentés dans les paragraphes qui suivent ; analyse des causes, choix des actions, la mise en uvre de ces actions et la surveillance de leur efficacité.
6.3.2 Analyse des causes (paragraphe 4.10.2)
Cette enquête
est une étape importante du processus. Pour la
réaliser, il existe des outils comme, le diagramme
causes-effets. Selon cette méthode, tout effet est dû
à une cause ou à une combinaison de causes que l'on
peut classer dans sept catégories. Elle permet d'avoir une
approche très structuré d'analyse des
causes.
Cependant l'observation
physique du problème ne pourra être remplacée et
reste donc complètement indispensable. En revanche, elle
évite de ne prendre en compte que la partie immergé de
l'iceberg. Si l'utilisation de ces outils est systématique, il
est souhaitable que le laboratoire en décrive les principes.
L'enregistrement des résultats de cette analyse devra
être formalisée de telle sorte que, si la solution
choisie par la suite se révèle n'être pas ou pas
suffisamment efficace, le travail effectué à cette
phase n'ait plus qu'à être revalidé plutôt
que repris en totalité.
Figure 5 : diagramme des 7 M ou « cause effet » [9]
6.3.3 Choix et mise en uvre d'actions correctives (paragraphe 4.10.3)
La méthodologie
à suivre est totalement imposée par la norme :
décision de lancer une action corrective et analyse des causes
conduit à identifier toutes les actions correctives
correspondantes puis à choisir la plus pertinente. Il convient
alors de formaliser les modifications de procédures induites
par ces actions correctives. On pourra aussi, si l'on a du recul,
mettre en uvre une hiérarchisation des causes en
s'appuyant sur le principe selon lequel il est inutile de travailler
sur une cause dont l'occurrence est particulièrement faible ou
dont la contribution à l'effet global constaté est
faible.
Le gestion des
non-conformités rentre de nouveau dans le cadre d'un plan
d'amélioration continue de la qualité :
Figure 6 : gestion des actions correctives
6.3.4 Surveillance des actions correctives (paragraphe 4.10.4)
La mise en place d'un comité de suivi permettra :
6.3.5 Audits complémentaires (paragraphe
4.10.5)
Ces audits portent spécifiquement sur les non-conformités « stratégiques ».
6.3.6 Actions préventives (paragraphe 4.11.1)
Les plans d'actions auxquels la norme fait allusion, sont des documents contenant des actions pour lesquelles des responsabilité et des délais ont été définis. On peut y associer les moyens et les éléments permettant la vérification de la mise en uvre des actions. L'identification des actions préventives pourra être confiée au comité de suivi . L'analyse de toutes les non-conformités et actions mise en uvre apportera des idées pertinentes.
6.3.7 Procédures relatives aux actions préventives (paragraphe 4.11.2)
Cette exigence a pour but
d'apporter tous les éléments nécessaires
à l'organisation et à la mise en place de ces
procédures.
Remarque : la procédure
d'action corrective peut être couplée à celle
requise par ce paragraphe et les méthodologies des deux
procédures peuvent être semblables. Il suffit pour cela
que la donnée d'entrée de la procédure soit de
type « non-conformité réelle ou potentielle
».
7.
Maîtrise des enregistrements
7.1 Définition des enregistrements (paragraphe 4.12.1)
Ce paragraphe définit les modalités liées à la gestion de la documentation :
Un formulaire d'enregistrement
est un support de données, des enregistrements et des
résultats. Ces dispositions s'appliquent également aux
formulaires correspondant à chacun des documents : manuel,
procédure, instruction ou mode opératoire. Leur nombre
et leur nature sont peu soumis à variation, si ce n'est pour
prendre en compte telle ou telle évolution du document. En
revanche, les enregistrements sont en quantité
évolutive car à chaque travail du laboratoire
correspond une retranscription.
Par conséquent tout
processus « enregistrements » devra contenir les
informations suivantes :
Figure 7 : diagramme "cause effet" des enregistrements
7.2 Enregistrements techniques (paragraphe 4.12.2)
L'objectif principal des
enregistrements « en assurance qualité » est de
permettre la traçabilité et de retrouver l'historique
des informations.
8.1 Fréquence des audits internes (paragraphe 4.13.1)
L'objectif de ce processus est de réaliser non pas un audit sur l'ensemble des activités du laboratoire comme le fait déjà l'organisme accréditeur mais de faire de nombreux audits beaucoup plus courts, dont l'ensemble couvre la totalité du système et des activités techniques. Pour cela le laboratoire devra définir un programme d'audits. Un système d'audit se compose :
8.2
Enregistrement des résultats de l'audit (paragraphe
4.13.2)
Tout écart
constaté doit induire à la recherche des causes qui en
sont à l'origine, des conséquences qu'il engendre et
à informer le client si les résultats qui lui ont
été communiqués sont entachés d'un doute.
Il est recommandé d'effectuer un audit par la «
traçabilité » qui consiste, en partant soit d'une
demande client (traçabilité aval), soit d'un rapport
d'essai (traçabilité amont) , à analyser
l'ensemble des processus, la documentation qui leur est
associée et leur mise en uvre.
Si le processus d'action
est bien construit, il n'est pas nécessaire de
répéter cette exigence. Il suffit de connecter la
procédure d'audit interne à la procédure
d'action corrective dès que l'on constate un écart de
management du laboratoire ou dans les prescriptions techniques. Le
seul élément complémentaire est l'information au
client que le manuel qualité peut traiter.
8.3 Rapport d'audit (paragraphe 4.13.3)
La trace de l'audit doit être assurée. Le rapport devra contenir l'ensemble de ses données ou y faire référence. Si l'on choisit d'enregistrer les écarts constatés sur les fiches de non-conformité et de les gérer comme à l'accoutumée, le rapport d'audit peut se contenter de reprendre « les identifiants » de l'audit (voir annexe II)
8.4 Efficacité des actions correctives (paragraphe 4.13.4)
Suite à ces audits, le laboratoire doit prendre en compte les non-conformités et s'assurer de leur efficacité. Néanmoins, le suivi de l'efficacité des actions correctives suffit pour remplir ce rôle.
8.5 Contenu de la revue de direction (paragraphe 4.14.1)
Le but d'une revue de direction est d'afficher une politique, de la traduire en objectifs précis et de dresser ensuite un bilan des résultats. Au cour de cette revue, il s'agit de présenter les résultats de la période précédente en y intégrant l'ensemble des éléments exigés par la norme pour en faire une analyse en réunion de direction afin d'évaluer l'efficacité des dispositions prises par le système qualité. L'objectif de ce processus est de prendre des décisions en fonctions des résultats de cette analyse et de dresser un plan d'actions pour la période suivante et une éventuelle révision de la politique qualité et des objectifs correspondants.
8.6 Contenu des revues de direction (paragraphe 4.14.2)
Figure 8 : principe d'une revue de direction
Si suite à une revue
de direction, des décisions ont été prises et
qu'un plan d'action a été lancé, il faut alors
s'assurer et rendre compte à la direction de la mise en
uvre des actions afin de vérifier qu'elles produisent
l'effet escompté dans les délais choisis.
B)
ANALYSE DES EXIGENCES TECHNIQUES
Les exigences techniques
abordent l'ensemble des processus se rapportant au déroulement
des essais, elles sont divisées en 6 parties :
1.
Généralités
2. méthodes d'essais et
validation
3. les
équipements
4. traçabilité
du mesurage
5. planification des
procédures et manutention des objets
6. surveillance de la
qualité des résultats d'essai et rédaction des
rapports de résultats.
Ces exigences techniques abordent 3 types de tests :
Pour le test de
sécurité électrique, seul les exigences
dédiées à la réalisation d'essai devront
être prises en compte, ce qui nous permettra par exemple d'en
éviter certaines (ex : paragraphe 5.7). Dans cette analyse,
les spécificités du test de sécurité
électrique sont abordées.
Le matériel
nécessaire à la réalisation d'un test de
sécurité électrique :
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1.1 Analyse et mesure de l'incertitude (paragraphe 5.1.1)
Ce paragraphe définit les nombreux facteurs qui déterminent l'exactitude et la fiabilité des essais effectués par un laboratoire. Ces facteurs peuvent comprendre des éléments provenant
Ce paragraphe introduit les
prescriptions et indique les paragraphe 5.2 à 5.8 dans
lesquels sont traités les facteurs techniques pouvant influer
sur la qualité des essais.. il est complété par
des prescriptions sur la maîtrise et la surveillance de la
qualité, d'une part, et sur le contenu du rapport d'essai,
d'autre part.
Figure 9 : diagramme 5 M sur le contrôle de la sécurité électrique
Pour répondre à cette exigence dans le manuel qualité, il est possible de dresser une liste de tous les éléments susceptibles d'influencer la qualité des essais.
1.2 Divers facteurs à prendre en compte (paragraphe 5.1.2)
Cette exigence traite en premier lieu de la maîtrise des incertitudes. Il s'agit donc d'adapter les performances au domaine technique d'essai et d'acquérir un niveau d'exigence.
Les facteurs qui rentrent en compte dans le test de sécurité électrique des dispositifs médicaux sont :
Ces facteurs vont être développés dans les exigences ci-dessous.
1.3 Personnel
1.3.1 Compétence du personnel technique (paragraphe 5.2.1)
Cette exigence a pour but de définir les différents types d'activités du personnel :
De plus, elle impose la
supervision du personnel. Par, exemple, un planning de formation peut
être prévu. A partir de l'évaluation de niveau de
départ de la personne, il permettra d'étaler les
formations dans le temps pour amener la personne au niveau de
compétence souhaité.
Les compétences des
divers opérateurs devront être contenus dans un dossier.
Néanmoins, la norme n'impose pas de niveau de formation, ce
qui implique, que le laboratoire doit décider des
spécifications concernant chaque type de personnel du
laboratoire.
1.3.2 Description des objectifs de la formation du personnel (paragraphe 5.2.2)
Les engagements de la direction en matière de formation et la stratégie adoptée doivent être déployés concrètement dans le programme de formation mis en place. Ces engagements seront traduits dans l'identification des besoins en formation et dans la mise en uvre de cette formation. Toutes les traces de ces actions seront conservées pour prouver leur mise en place.
1.3.3 Choix des collaborateurs (paragraphe 5.2.3)
De la même façon que pour les collaborateurs en cours de formation, la supervision des personnes employées à titre temporaire est requise. Il paraît donc difficile de se priver d'une procédure permettant au personnel d'appoint d'avoir l'information minimale nécessaire sur les aspects techniques et de management du système qualité à mettre en uvre. La création d'une forme de livret d'accueil facilitera la diffusion des documents pertinents. Néanmoins, ces personnes devront être accompagnées dans leurs premiers pas techniques jusqu'à l'obtention de l'assurance de leur compétence, tout en conservant à la fois la preuve des supervisions réalisées.
1.3.4 Description des fonctions du personnel (paragraphe 5.2.4)
Une fiche devra définir précisément les responsabilités des différentes personnes au sein du laboratoire. On s'attachera à définir les aspects liés au flux technique et les aspects liées au flux administratif.
1.3.5 Habilitation à délivrer des rapports d'essai (paragraphe 5.2.5)
Ce paragraphe traite de la conservation des éléments permettant d'assurer la qualification du personnel, d'une part et des enregistrements des autorisations délivrées par la direction qui s'engage sur cette compétence d'autre part. Ces éléments pourront être rédigées dans une « fiche d'habilitation » qui précisera par exemple les essais pour lesquelles un technicien a été reconnu compétent. Elle devra être co-signée par la direction et par le titulaire attestant d'une part l'engagement de la direction au regard du contenu de la fiche, et d'autre part, la prise de connaissance des informations par le titulaire.
1.4 Installations et conditions ambiantes
1.4.1 Installations d'essais et conditions ambiantes (paragraphe 5.3.1)
Cette exigence concerne non
exclusivement les sources d'énergie, l'éclairage et les
conditions ambiantes.
Le paragraphe 10 de la norme
EN 60-601 définit ses conditions d'environnement :
1.4.2 Surveillance des conditions ambiantes (paragraphe
5.3.2)
Après avoir défini les caractéristiques d'environnement pouvant influencer la qualité des essais, le laboratoire doit :
Le laboratoire doit
décider de l'arrêt lorsque les conditions ambiantes
dépassent les niveaux acceptables. Il est donc important de
déterminer l'autorité qui pourra prendre une telle
décision. Cette exigence suppose que la mesure des conditions
ambiantes soit réalisée par des instruments
étalonnés.
1.4.3 Séparation des éléments (paragraphe 5.3.3)
Il s'agit ici de trouver le
meilleur compromis entre l'exigence d'ergonomie qui implique de
rapprocher certaines zones d'essais et celle de manutention d'objet
en séparant celles qui présentent des caractères
incompatibles.
Dans notre cas on s'attachera
surtout à vérifier la compatibilité
électromagnétique, ainsi que les courants de fuites
hautes fréquences lors du test de sécurité
électrique des bistouris.
1.4.4 Réglementation de l'accès aux zones d'essais (paragraphe 5.3.4)
Le laboratoire mettra en
place les moyens les plus adaptées en ce qui concerne
l'accès aux bancs de test.
Pour la sécurité
électrique, un simple panneau limitant l'accès aux
personnes du laboratoire et aux visiteurs accompagnés pourrait
suffire.
1.4.5 Entretien du laboratoire (paragraphe 5.3.5)
Le domaine
d'activité et les risques générés par un
mauvais entretien doivent être pris en compte pour choisir les
procédures d'entretien appropriées.
Si on utilise la
sous-traitance il sera important de définir les
responsabilités de nettoyage entre le personnel du laboratoire
et le personnel extérieur, d'une part, l'engagement de
confidentialité que le laboratoire doit obtenir de cette
société de sous-traitance d'autre part.
2.
Méthodes d'essais et validation
2.1 Application des méthodes d'essais (paragraphe 5.4.1)
Cette exigence aborde ici
deux points qui seront développés ultérieurement
: l'estimation de l'incertitude et les techniques statistiques.
Quatre types de documents sont donc exigés :
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L'ensemble de ces documents opérationnels doit bien sûr être géré et mis à disposition du personnel.
Cette exigence fait ressortir trois types de mode opératoire :
2.2
Sélection des méthodes d'essai (paragraphe
5.4.2)
Cette exigence implique que les méthodes d'essai permettent de :
2.3
Méthodes développées par le
laboratoire(paragraphe 5.4.3)
Ce paragraphe définit la :
Cette exigence s'applique aux
laboratoires qui réalisent par exemple des essais de
performance de produits. Elle oblige les laboratoires qui font de la
recherche et développement à élaborer un plan
afin de revalidée des méthodes constamment remises
à jour.
2.4 Méthodes non normalisées (paragraphe 5.4.4)
Si le laboratoire effectue des essais non définis par une norme, le laboratoire doit élaborer et valider ses méthodes, informer le client avant mettre en uvre sa méthodologie.
Notre laboratoire ne sera pas concerné par cette exigence, la norme EN 60601-1 définie très clairement les exigences concernant la sécurité électrique des dispositifs médicaux.
2.5 Validation des méthodes (paragraphe 5.4.5)
Avant de se lancer dans le processus de validation d'une méthode interne, il convient d'en évaluer l'opportunité technique et financière. Les méthodologies ne peuvent donc être appliquées qu'une fois leur opportunité confirmée, qui relève d'une décision politique de la direction. La laboratoire pourra utiliser une procédure simplifiée lorsque les modifications par rapport au texte de référence sont mineures, c'est à dire lorsqu'il s'agit d'une simple adaptation.
Pour notre laboratoire, les méthodes employées sont celles décrites par la norme EN 60601-1, qui définie les tests à réaliser ainsi que les valeurs limites. Le laboratoire ne devra donc pas élaborer de méthodes internes, ces exigences ne sont pas à prendre en compte pour la mise en uvre de ces essais de sécurité électrique.
2.6 Estimation de l'incertitude de mesure (paragraphe 5.4.6)
De même que pour la validation des méthodes, l'estimation de l'incertitude est un travail difficile nécessitant la maîtrise d'un certains nombre d'éléments théoriques et statistiques. Les normes XP X 07-020 et XP X 07-021 seront d'un grand secours.
En ce qui concerne la sécurité électrique, les fournisseurs pourra fournir l'incertitude de mesure des ces appareils de tests.
2.7 Maîtrise des données (paragraphe 5.4.7)
La
vérification des calculs et transfert de données peut
être effectuée à différents niveaux
d'organisation. Elle peut être réalisée en
autocontrôle par le technicien ou par un responsable technique
qui analyserait données initiales et données finales.
Les logiciels, ordinateurs et appareils automatisées, doivent
être traités, du point de vue de la documentation
associée, de la même façon que d'autres
équipements : notice d'utilisation, entretien, conditions
ambiantes d'utilisation ...
3.1 Pour un bon usage de l'équipement (paragraphe 5.5.1)
Un inventaire des
équipements, des essais auxquels ils sont destinés et
des prescriptions correspondantes de mesurage, permettra d'assurer
que le laboratoire dispose bien de l'ensemble de la
traçabilité nécessaires à
l'étendue de l'accréditation qu'il demande.
Le laboratoire doit
également choisir les modalités d'étalonnage, de
vérification, de calibrage ou de contrôle
appropriés pour assurer que l'équipement est
suffisamment maîtrisé.
3.2 Vérification de l'équipement (paragraphe 5.5.2)
La
périodicité des programmes d'étalonnages, c'est
à dire les planning, devrait être choisie par le
laboratoire en fonction des dérives connues ou
supposées des équipements utilisés.
La norme impose une
vérification avant mise en service, par conséquent,
cette exigence s'appliquera aussi après une réparation
...
Pour les testeurs de sécurité électrique, la périodicité est de 1 an, celle-ci pourra être éventuellement raccourcie en fonction de l'utilisation de l'équipement.
Le référentiel porte aussi sur le « contrôle en service », les différents autotests réalisées lors de la mise en service du testeur répondront à cette exigence.
3.3 Liens entre le personnel et l'usage de l'équipement (paragraphe 5.5.3)
Cette exigence montre que la maîtrise de la qualité du laboratoire va au-delà de la simple juxtaposition des principes suivants : « équipement, personnel, locaux et consommables », car il existe de nombreux liens entre tous ces éléments. Cette exigence porte plus particulièrement sur la relation entre la matériel et le personnel autorisé à l'utiliser.
Le laboratoire doit donc mettre en place des modes opératoires intitulés « utilisation et entretien de ... » disposant d'un sommaire standardisé. Lors de la réalisation d'instructions internes d'utilisation des équipements, il est indispensable d'identifier les raisons qui justifient leur rédaction. Le meilleur moyen est de faire rédiger ces modes opératoires d'utilisation par le technicien qui relèvera les successions des actions qu'il conduit au fur et à mesure.
3.4 Identification des équipements (paragraphe 5.5.4)
Pour mettre en
uvre cette exigence, on utilisera un numéro
d'identification interne plutôt que le numéro de
série fournit par le fabricant afin d'éviter
éventuellement des doublons.
On distingue trois types
d'équipement qui peuvent être définis de la
manière suivante :
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3.5 Identification des équipements (paragraphe 5.5.5)
Cette exigence
définie ce qu'on appelle dans la plupart des cas une fiche de
vie. Ce paragraphe regroupe les éléments
d'identité de l'équipement, les éléments
de suivi de la conformité de l'équipement, les
éléments de maintenance visant à maintenir la
conformités de l'équipement aux spécifications
initiales. Il serai pertinent de mettre en uvre un suivi des
différents coûts associés à cette
équipement.
Pour répondre à
la norme on pourra donc mettre en place 4 fiches :
3.6
Disposition des procédures et planification des instruments de
mesure (paragraphe 5.5.6)
Ce paragraphe ne concerne que les instruments de mesure, la procédure de maintenance y est imposée. Les autres procédures ne devront exister que si elles présentent un intérêt en terme de gestion d'un risque particulier (ex : transport des équipements de mesure que si le matériel est déplacé).
3.7 Réparation des défaillances des équipements (paragraphe 5.5.7)
La norme impose un étiquetage spécifique des équipements présentant un dysfonctionnement. Elle rappelle qu'il est nécessaire d'avoir une procédure afin de gérer les non-conformités.
3.8 Codification des équipements du laboratoire (paragraphe 5.5.8)
Une étiquette précisant la prochaine date d'étalonnage doit figurer sur l'équipement afin que l'opérateur puisse identifier si l'équipement qu'il va utiliser est conforme pour sa périodicité d'étalonnage.
3.9 Vérification de l'état de fonctionnement de l'équipement (paragraphe 5.5.9)
Cette exigence s'applique sur un équipement mis à disposition de deux sections dont l'une n'est pas soumise à l'accréditation et qui se trouve régulièrement dans cette position.
3.10 Vérification intermédiaire (paragraphe 5.5.10)
Si cela le nécessite, il faut réaliser des vérification intermédiaires (entre 2 étalonnages) en fonction des risques liés à l'utilisation des équipements (notamment au niveau de la fiabilité des mesures).
3.11 Disposition de procédures (paragraphe 5.5.11)
Les certificats d'étalonnage devront être archivés et les opérateurs pourront y avoir accès afin d'apporter éventuellement des facteurs de correction.
3.12 Protection des équipements (paragraphe 5.5.12)
Cette exigence doit
s'appliquer au cas par cas, néanmoins pour certains
équipements il faudra mettre en place des modes
opératoires afin de garantir le bon réglage de
l'équipement pour qu'il accomplisse sa fonction.
4.1 Généralités (paragraphe 5.6.1)
Tout équipement de mesure devra être raccordable aux étalons nationaux ou internationaux pertinents. Cependant, il faut intégrer l'étalonnage des équipements qui servent à surveiller les conditions ambiantes.
4.2 Prescriptions spécifiques : l'étalonnage (paragraphe 5.6.2)
Pour les laboratoires d'essai, l'exigence est réduite aux seuls équipements dont les fonctions de mesurage ont une incertitude qui a une influence significative sur le résultat final.
4.3 Etalons de référence et matériaux de référence (paragraphe 5.6.3)
Pour la
réalisation du test de sécurité
électrique, on n'utilise pas d'étalon pour calibrer nos
testeur. Le laboratoire ne sera donc pas concerné par ces
exigences. Elle pourra éventuellement être applicable
aux appareils qui mesure les conditions ambiantes.
5.
Planification des procédures de l'échantillonnage et
manutention des objets
5.1 Echantillonnage (paragraphe 5.7)
Dans le cadre d'un laboratoire d'essai de la sécurité électrique on ne réalisera pas d'échantillonnage.
5.2 Manutention des objets d'essai et d'étalonnage
5.2.1 Procédure de protection des objets d'essai et d'étalonnage (paragraphe 5.8.1)
Le laboratoire doit avoir des procédures pour le transport, la réception, la manutention, la protection, le stockage, la conservation d'objets à tester.
5.2.2 Identification des objets d'essai (paragraphe 5.8.2)
Le laboratoire doit mettre en uvre un système assurant l'identification du dispositif à tester afin de garantir sa traçabilité dans le laboratoire par exemple par la mise en place d'un système à code barre.
5.2.3 Enregistrement des objets non conformes (paragraphe 5.8.3)
Cette exigence traite ici de l'aspect technique et opérationnel de la revue de contrat. En cas d'écart ou de doute, le laboratoire doit procéder à un enregistrement et à une prise de contact avec le client.
L'élaboration d'un « dossier essai » permettant la vérification de l'objet à la réception, puis l'enregistrement et la gestion de l'objet jusqu'à son retour au client permet de prendre en compte les enregistrements des paragraphes 5.6.1 à 5.6.3. Il convient de définir les critères techniques d'acceptation de l'équipement à la réception et de les enregistrer pour que le personnel chargé de cette vérification puisse le faire selon des processus clairs.
5.3 Procédures et installation (paragraphe 5.8.4)
Les critères
d'acceptation à la réception doivent non seulement
être satisfaisant, mais il doit également exister des
dispositions et des installations permettant de maintenir
l'intégrité de l'équipement dans tous le
laboratoire. Les étapes préalables à la
réalisation des essais doivent faire l'objet de toutes les
instructions pertinentes en prenant en compte les installations
existantes.
Les conditions de mise
en sécurité, lorsqu'elles sont
nécessaires, doivent être définies et mise en
uvre.
6.
Surveillance de la qualité, des résultats d'essai et
rédaction des rapports.
6.1 Assurer la qualité des résultats d'essai et d'étalonnage (paragraphe 5.9)
Pour
développer l'assurance qualité et le management de la
qualité, le laboratoire doit procéder à un
contrôle qualité, c'est à dire à une
vérification des résultats d'essai ou des processus du
laboratoire.
Le laboratoire doit donc
conduire une réflexion importante sur la nature des
contrôles qualité nécessaires à
l'obtention de la confiance sur les résultats obtenus. Il faut
donc définir le processus d'analyse et les
responsabilités organisationnelles et techniques capables de
décider du lancement des action correctives nécessaires
en cas d'écart.
6.2 Rapport sur les résultats (paragraphe 5.10.1 à 5.10.3)
Ce paragraphe définit les différents éléments du rapport d'essai. S'il s'agit d'essais ou d'étalonnages effectués pour des clients internes ou s'il existe un accord écrit avec le client, les résultats peuvent être consignés de manière simplifiée.
6.3 Certificats d'étalonnage ( paragraphe 5.10.4)
Ce paragraphe apporte des précisions pour les laboratoire qui délivrent des certificats d'étalonnage, ce qui n'est pas le cas de notre laboratoire d'essai.
6.4 Avis et interprétations (paragraphe 5.10.5)
Les avis et interprétations sont autorisés avec certaines limitations logiques : les bases sur lesquelles ils se reposent sont formellement identifiées et écrites, et ils apparaissent clairement différenciées des résultats eux-mêmes.
6.5 Résultats d'essai et d'étalonnage obtenus auprès de sous-traitants (paragraphe 5.10.6)
Lorsqu'un
étalonnage a été effectué par un
sous-traitant, le laboratoire qui a exécuté cette
tâche doit délivrer le certificat d'étalonnage au
laboratoire contractant.
Dans le cas de notre
laboratoire, il n'y a pas de sous-traitant, il ne faut donc pas tenir
compte de cette exigence
6.6 Présentation des résultats
6.6.1 Transmission électronique des résultats (paragraphe 5.10.7)
Pour respecter cette exigence, il convient d'intégrer les recommandation de la Société Française d'Informatique de Laboratoire.
6.6.2 choix de la présentation du rapport (paragraphe 5.10.8)
Le rapport est le produit du laboratoire. Pour le client, c'est ce qui reste de la prestation. En plus de la qualité des résultats fournis, le fond et la présentation du rapport, donnent une image de la qualité du laboratoire. Ces deux éléments doivent être pris en compte dans l'élaboration des différents formulaires.
6.6.3 Amendements aux rapports d'essai et aux certificats d'étalonnage (paragraphe 5.10.9)
Lorsqu'un rapport est
réémis dans sa totalité en raison d'une erreur
du laboratoire, il convient de s'interroger sur l'opportunité
d'obtenir le retour du premier original envoyé afin de ne pas
voir ce document utilisé de façon erronée. Sur
le deuxième document figure toutes les indications, notamment
l'annulation du précédent rapport et son remplacement
par celui-ci.
Cette demande de retour
a pour but de sensibiliser le client au profond changement qui
affecte le document. Cependant, ceci doit être fait avec la
plus grande diplomatie, le client pouvant imaginer que le laboratoire
met en doute son intégrité alors qu'il ne s'agit que de
l'aider à éviter des erreurs par l'utilisation non
intentionnelle de résultats erronés.
La partie qui va suivre est donnée comme méthode pour la mise en place d'une démarche qualité pour la certification d'un laboratoire de tests de sécurité électrique à la norme ISO 17025. Cette méthode prend donc ce cas comme exemple mais celle-ci peut également être appliquées à d'autres cas d'essais. Des précisions seront régulièrement données afin d'assurer l'éventuelle reproductibilité de cette méthode dans un laboratoire biomédical.
Analyse des éléments liés à la réalisation de l'essai :
Figure 10 : diagramme "causes effets" pour l'évaluation de la sécurité électrique selon la norme ISO 17025
Que le projet de mise en place d'un système qualité dans un laboratoire soit imposé ou qu'il relève de la seule volonté de son management, le responsable de projet devra avant tout déterminer une stratégie générale en matière de qualité à l'intérieur d'une stratégie globale de l'entreprise, effaçant ainsi l'impression de qualité subie par des contraintes. Le responsable devra donc afficher quotidiennement sa motivation et sa volonté afin de mener à bien ce projet.
Pour obtenir son accréditation selon la norme 17025, le laboratoire devra définir sa politique qualité, désigner son responsable projet, sensibiliser et motiver son personnel, déterminer l'architecture du système qualité, définir les documents qualité et répartir les tâches de rédaction.
Pour réaliser cette partie, nous avons collaboré avec une équipe d'étudiants du module « GE37 gestion de projet » de l'UTC. Un rapport à été rédigé rassemblant leurs méthodologies et conclusions. [1]
Les outils de gestion de projet qui ont été utilisés sont :
Le PDP a permis d'identifier et de présenter l'enchaînement des 6 macro-tâches successives du projet. Chaque macro-tâche est définie par des principales tâches génériques, le but étant de préciser les idées directrices.
La première macro-tâche est T0 qui correspond à la formation à la norme. En effet, pour pouvoir répondre aux exigences de la norme 17025, il est important que tous les acteurs du projet se forment à cette norme.
La seconde macro-tâche est T1 qui correspond au diagnostic initial du laboratoire. Réaliser l'état des lieux du laboratoire à accréditer permet de pouvoir évaluer le travail à fournir. Pour ce faire, la tâche générique « pointage du questionnaire d'audit » à partir de laquelle il est possible de réaliser un premier bilan a été définie.
La troisième macro-tâche est T2 qui correspond à la planification du projet. En sortie de cette macro-tâche, on doit disposer du référentiel de gestion. Les tâches génériques de définition des tâches en accord avec les exigences de la norme 17025 y figure puis d'identification des méthodes de formation aux pré requis, d'analyse des risques et enfin de priorisation des tâches.
La quatrième macro-tâche est T3 correspond à la mise en uvre du projet. La tâche générique est donc la réalisation des tâches définies en T2 et selon le référentiel de gestion également défini en T2.
La cinquième macro-tâche est T4 qui correspond à la validation de toutes les actions entreprises. La première tâche générique est donc la réalisation d'un audit à blanc grâce au questionnaire d'audit. A la suite, une seconde tâche générique d'actions correctives à entreprendre pour corriger les problèmes de non conformité est à réaliser. A la suite de ces actions correctives, un quatrième bilan est réalisé. Si aucun problème ne subsiste alors on peut passer à la dernière macro-tâche.
La sixième et dernière macro-tâche est T5 qui correspond à la demande d'Audit auprès du Comité Français d'Accréditation : la COFRAC.
Ce Processus de planification permet donc d'avoir une vision d'ensemble du projet et c'est le point de départ essentiel pour planifier précisément un projet.
B)
MACRO PROCESSUS ET CYCLES DE VIE
La méthode suivante devrait permettre de structurer le système qualité.
Les processus permettront d'intoduire la méthode en définissant les éléments entrants et sortants d'une activité. Nous avons donc ici à faire à des macro processus qui seront ensuite plus détaillés par d'autres méthodes. Ces processus permettent donc une vision globale pour mieux aborder l'organisation du manuel qualité.
Le cycle de vie,
c'est l'ensemble des phases qui permettent de réaliser un
activité déterminée. Pour chacunes des phases,
on pourra examiner s'il existe ou non des dispositions
précises, pré établies voire formalisées
de l'organisation propre au laboratoire.
Dans le cas contraire,
on pourra à loisir compléter ces cycles s'ils semblent
trop dépouillés. Ici les cycles seront très
simplifiés puisque uniquement appliqués à un
laboratoire qui ne ferait que des tests de sécurité
électrique.
Le laboratoire doit prendre en compte et expliciter le ou les domaine(s) d'activités qu'il veut faire accréditer et les transposer dans un système qualité. Pour ce faire, le responsable de la mise en place de la démarche qualité devra analyser l'existant et mettre en place toutes les réponses dictées par les exigences de la norme. Afin de définir au mieux les points concernés par la démarche qualité, une méthode est proposée ci-dessous utilisant de nombreux outils de qualité notamment les processsus et les cycles de vie.
En effet, le système qualité sera d'autant plus facile à gérer qu'il sera soigneusement structuré.
La représentation des cycles de vie est celle d'un cycle fermé en sachant qu'on n'attend pas la fin d'un cycle pour entamer le second. Les divers cycles sont inter dépendants les uns des autres.
Nous allons tenter d'expliciter les macro-processus à l'aide de cycles de vie eux-même décomposés à l'aide de plusieurs outils : diagrammes Ishikawa, processus, organigramme...
Ci-dessous le schéma général donnant la trame de ce paragraphe:
Figure 11 : définition du système d'assurance qualité
Il faudrait pour bien détailler les activités pouvoir préciser tous les processus associés à chaque étape de chaque cycle de vie.
Ayant décidés de ne détailler que les exigences techniques de la norme dans cette partie, ne seront détaillés que :
1. macro processus global : « évaluation de la sécurité électrique selon la norme 17025 ».
Il représente l'activité du laboratoire d'essais d'une manière globale.
Figure 12 : macro processus global représentant l'activité globale du laboratoire .
Le cycle de vie de la
demande d'essai détaille le macro processus ci-dessus
:
Figure 13 : cycle de vie de la demande d'essai
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1. réception d'une demande.
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Demande pour la réalisation d'un essai. |
Identification de la demande client :
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Taux de formulaires correctement remplis. Taux de champs correctement remplit dans le formulaire Retour d'insatisfaction client. |
Formulaire de demande d'essai |
2. Revue de contrat
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Formulaire de demande d'essai |
Vérification de l'adéquation besoins du client et prestations fournies |
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Devis accepté |
3. Enregistrement
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Devis accepté |
Enregistrement de la demande |
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Dossier ìessaiî référencé pour chaque demande. |
4. Réception demande + DM
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Réception des documents et du DM |
Délais de réception |
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5. Planification
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Planification de l'essai |
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6. Réalisation de l'essai
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Réalisation physique des essais |
Taux d'essais correctement réalisés dans le temps imparti sans problèmes de non conformté |
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La phase réalisation des essais n'a pas été détaillée. Elle fera l'objet d'un cycle de vie « le test » dans le paragraphe suivant. En effet, cette étape était a spécifier dans ce cycle naturellement entre la demande d'essai et l'envoi du rapport d'essai. Ces deux cycles sont directement liés l'un à l'autre.
Figure 14 : Agencement des cycles de vie du test et de la demande d'essai.
7. Contrôle et validation du rapport
d'essai
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Analyse et validation des résultats donnés par les testeurs |
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Dossier ìessaiî avec tampon de contrôle et validation. |
8. Marquage du DM
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Marquage du résultat et de la date limite de validité (selon exigences règlementaires) sur le DM |
Taux de DM non marqués |
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9. Renvoi du rapport d'essai + DM
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Conditionnement et renvoi |
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10. Analyse des besoins et de la satisfaction
client
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Retours enquêtes et audits clients |
Analyse des besoins explicites, implicites et latents et de la satisfaction des clients. |
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Dossier de synthèse sur les améliorations à envisager. |
Figure 15 : cycle de vie du test.
3. Le processus matériel de tests:
Figure 16 : macro-processus du matériel d'essais
Le cycle de vie « matériel d'essai » c'est à dire le matériel utilisé pour effectuer l'essai détaille le macro- processus ci-dessus :
Figure 17 : cycle de vie du matériel d'essai
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3.1 Emergence d'un besoin
3.2 Analyse du besoin
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Identification des besoins par rapport aux clients et au parc existant. |
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3.3 Processus d'achat
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Identification du matériel à acheter - |
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Cahier des charges. |
3.4 Processus de décision
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Identification du fournisseurs à retenir |
Satisfaction du demandeur |
Bon de commande |
3.5 Réception et mise en service
Figure 18 : Organigramme de la réception et la mise en service du matériel d'essai
Une fois de plus, l'utilisation du matériel est spécifié mais n'est pas détaillée. Pour ce faire, il faudra se référer au paragraphe « cycle de vie du test ».
3.6 Suivi, maintenance et étalonnage d'un équipement.
Dans ce cas, on
considère que la maintenance corrective et la maintenance
préventive sont faites chez le constructeur et que pour
l'étalonnage, on envoie le testeur dans un laboratoire
d'étalonnage habilité par un étalon national
ou international qui l'effectuera dans les conditions optimales
demandées par la norme associée
(NB : attention, le
fabricant ne l'est pas toujours).
3.6.1 Maintenance corrective.
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Envoi du testeur au constructeur et identification du coût de la réparation |
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3.6.2 Maintenance préventive.
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Envoi du testeur au constructeur et identification du coût de la maintenance |
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3.6.3 Etalonnage.
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Envoi du testeur à un organisme habilité à effectuer un étalonnage adéquat |
Cohérence des résultats obtenus aux tests de sécurité électrique |
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3.7 Réforme
Figure 19 :
macro-processus de la gestion du personnel.
Figure 20 : cycle de vie du personnel
Le personnel doit
être habilité à effectuer le test à la
date du test. Dans ce cycle, l'étape « formation
» correspond d'une part à la formation technique sur
les pratiques internes, et d'autre part à la formation sur
le système qualité mis en uvre au sein du
laboratoire.
L'habilitation sera
donnée par un supérieur hiérarchique pour une
durée déterminée ou
indéterminée.
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4.1 Besoin.
4.2 Analyse du besoin
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Identification des besoins par rapport aux clients et à l'activité |
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Document de synthèse + définition du poste (fiche de poste) |
4.3 Processus de recrutement
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Identification du profil recherché |
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4.4 Processus de décision
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Identification du candidat à retenir |
Adéquation définition du profil / candidat retenu |
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4.5 Formation
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Dossier ìemployéî |
Formation technique et/ou qualité |
Contrôle des connaissances |
Dossier ìemployéî + attestations de formations internes |
4.6 Habilitation.
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Identification de l'adéquation compétences / activités |
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Dossier ìemployéî + fiche d'habilitation. |
Le dossier « employé » contiendra donc :
b)
Réponses aux exigences organisationnelles.
1. Le processus documentation:
Figure 21 : macro-processus de la documentation
Le cycle de vie de la documentation détaille le macro processus ci dessus.
Figure 22 : cycle de vie de la documentation
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2.
Le processus de traitement des non
conformités.
Figure 23 : macro-processus de la gestion des anomalies.
Le cycle de vie de la gestion des non conformités détaille le macro processus ci dessus.
Figure 24 : cycle de vie de la gestion des anomalies
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3.
Le processus des audits internes.
Figure 25 : macro-processus de l'audit interne.
Le cycle de vie des audits internes détaille le macro processus ci dessus.
Figure 26 : cycle de vie de l'audit interne
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Le manuel
qualité est le pivot documentaire de tout le
système qualité.
Le manuel
qualité est définit par la norme ISO 8402 comme
:
« un document
énonçant la politique qualité et
décrivant le système qualité d'un
organisme.
Note 1 : un manuel
qualité peut porter sur la totalité des
activités d'un organisme ou seulement une partie de
celle-ci. Le titre et l'objet du manuel explicitent le champ
d'application.
Note 2 : un manuel
qualité contiendra normalement, ou fera
référence au moins :
La politique
qualité,
Les
responsabilités, les pouvoirs et les relations entre
personnes qui dirigent, effectuent, vérifient ou passent
en revue les travaux qui ont une incidence sur la
qualité.
Les procédures
et les instructions du système
qualité,
Des dispositions pour
revoir, mettre à jour et gérer le manuel
qualité.
Note 3 : pour
s'adapter aux besoins d'un organisme, le degrés de
détails et la forme d'un manuel qualité peuvent
varier. Le manuel peut être constitué de plusieurs
volumes. Quand le manuel traite des besoins de l'assurance de
la qualité, il est
parfois appelé
« manuel d'assurance qualité »
»
Les détails techniques sont donnés par les trois étages inférieurs de la pyramide : procédures, instructions et enregistrements.
Le manuel qualité est strictement organisationnel et exclut toutes descriptions techniques. Il a pour objectif d'apporter la preuve que le laboratoire dispose de tous les moyens permettant de satisfaire chaque exigence de la norme ISO 17025.
Ainsi à partir de ce modèle pyramidal, nous avons identifier deux manières d'aborder la documentation du système qualité :
Il paraît clair
que la deuxième approche semble plus laborieuse à
mettre en place mais elle sera pourtant plus facile à
gérer par la suite.
Pour les deux méthodes, on doit remplir les chapitres par la manière dont on répond aux exigences dans le laboratoire.
Pour mettre en place le sommaire du manuel qualité, on reprend les chapitres de la norme. Le sommaire est ainsi très facile à construire et pourra être basé sur :
2.
PRESCRIPTIONS RELATIVES AU MANAGEMENT.
Organisation et
direction
Système
qualité
Maîtrise de la
documentation
Revue des demandes, appels
d'offre et contrats
Sous-traitance des essais
et des étalonnages
Achats de services et de
fournitures
Services à la
clientèle
Réclamations
Maîtrise des travaux
d'essais et /ou d'étalonnages non conformes
Actions
correctives
Actions
préventives
Maîtrise des
enregistrements
Audits internes
Revue de
direction
3. PRESCRIPTIONS
TECHNIQUES.
Généralités
Personnel
Installations et conditions
ambiantes
Méthodes d'essais et
validation des méthodes
Equipement
Traçabilité
de mesurage
Echantillonnage
Manutention des objets
d'essai et d'étalonnage
Qualité des
résultats d'essai et d'étalonnage
Rapport sur les
résultats
|
Cet exemple regroupe les différentes exigences rattachées aux matériels d'essais. On constate que ces deux chapitres concernés ne sont pas successifs dans le manuel qualité.
Procédure
d'achat
Politique d'achat de service et fournitures : M
Achat de services et fournitures : P et E
Achat, réception et stockage des réactifs et
fournitures : P et E
Produits
et services achetés
Contrôle ou vérification des fournitures avant
utilisation : M
Conformité des services et fournitures aux exigences
spécifiques : M
Dispositions de contrôle de conformité : I et
E
Contenu
des documents d'achats
Contenu des documents d'achat : M
Revue et approbation des documents d'achat : I et E
Evaluation
des fournisseurs de produits consommables, fournitures et services
critiques
Détermination de la criticité des fournitures et
services : I et E
Evaluation des fournisseurs : I et E
Rapport d'évaluation : E
Liste des fournisseurs approuvés : E
Pour
un bon usage de l'équipement
Equipement du laboratoire : E
Utilisation d'un équipement non contrôlé en
permanence : I et E
Vérification
de l'équipement
Obtention de l'exactitude requise : M et E
Programme d'étalonnage : E
Etalonnage avant mise en service : I et E
Contrôle ou étalonnage avant utilisation : I et
E
Liens
entre le personnel et l'usage de
l'équipement
Qualification du personnel sur un matériel : I et
E
Modalité d'utilisation des équipements :
I
Modalités d'entretien des équipements : I et
E
Identification
des équipements
Identification unique des équipements : I et E
Identification
des équipements
Fiche de vie : E
Disposition
des procédures et planification des instruments de
mesure
Manutention des instruments de mesure : P et E
Transport des instruments de mesure : P et E
Utilisation des instruments de mesure : P et E
Maintenance planifiée des instruments de mesure : P et
E
Réparation
des défaillances des équipements
Mise hors service d'un équipement défectueux : I et
E
Isolement, marquage ou étiquetage avant remise en service :
I et E
Examen de l'effet de la défaillance : I et E
Lancement de la procédure de non-conformité : I et
E
Codification
des équipement du laboratoire
Marquage complet du statut d'étalonnage : I et E
Vérification
de l'état de fonctionnement de
l'équipement
Remise en service d'un équipement ayant
échappé au contrôle du laboratoire : I et
E
Vérification
intermédiaire
Vérifications intermédiaires : P et E
Périodicité des vérifications
intermédiaires : E
Disposition
de procédure
Mise à jour des corrections d'étalonnage : I et
E
Protection
des équipements
Protection contre les déréglages : I et
E
On trouve des exigences sur un même thème à divers endroits de la norme. C'est pour cela que cette méthode sera plus difficile pour la construction du manuel qualité mais plus facile pour sa gestion. En effet, on regroupe sous une même rubrique les différentes exigences relatives à un même sujet.
La découpe la plus accessible par rapport aux cycles de vie mis en place et par rapport au fonctionnement du laboratoire d'essai est la suivante :
Le tout est précédé d'un présentation du laboratoire, d'une description de la gestion de ce manuel qualité et éventuellement d'un explication des terminologies et abréviations utilisées.
Le sommaire pourrait donc être ici :
REPONSE A LA NORME :
Politique et objectifs qualité
Objet et domaines d'applications
Les locaux
Le
personnel
Le
matériel
Les demandes
d'essai
Le test de
sécurité électrique
La
documentation
Le traitement
des non-conformités
Les audits
internes
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1. CATEGORIE DE MATERIELS
Matériels d'essais
On
décrira ici quels sont les matériels d'essais:
testeurs, multimètres, oscilloscopes...que l'on trouve au sein
du laboratoire, quelles sont les meilleures conditions pour les
utiliser et comment sont effectuées les mesures des conditions
ambiantes.
Matériels accessoires
On
décrira ici quels sont les matériels accessoires pour
le raccordement spécifique des différents dispositifs
médicaux aux matériels de mesure.
2. ACHAT, RECEPTION ET MISE EN SERVICE D'UN EQUIPEMENT
On décrira dans ce paragraphe les étapes d'achat, réception et mise en service de l'équipement.
Processus d'achat
On
décrira en plus dans ce paragraphe la politique d'achat des
matériels de tests et le contenu des documents
d'achat.
Ce paragraphe
devra faire référence à :
Réception et mise en service d'un
équipement
On
décrira en plus dans ce paragraphe le contrôle et la
vérification des matériels d'essais avant utilisation
et leurs conformités aux exigences
spécifiques.
Ce paragraphe
devra faire référence à :
3. GESTION DU PARC DEQUIPEMENT
Dossier matériel
C'est le
dossier du matériel de tests qui sera associé à
tous les enregistrements qui lui sont relatifs : fiche
signalétique de l'équipement, fiche de vie, fiche de
maintenance, fiche d'intervention.
Ce paragraphe
devra faire référence à :
Utilisations
On
décrira ici ou on fera référence à tout
ce qui est relatif à l'utilisation du matériel c'est
à dire tous les modes opératoires techniques mais aussi
toutes les activités latentes du laboratoire comme la
manutention ou le transport.
Ce paragraphe
devra faire référence à :
4.
ETALONNAGE ET VERIFICATION
Etalonnage et vérification du matériels de
mesure
On
décrira ici les obligations d'étalonnage, les
paramètres à étalonner et l'exactitude requise
pour les résultats ou les délais à appliquer en
fonction du matériel d'essais concerné selon les
prescriptions fournisseurs et les référentiels
réglementaires. On décrira également les
vérifications intermédiaires.
Ce paragraphe
devra faire référence à :
Vérification du matériels accessoires
Ce paragraphe
concerne le matériel accessoire qui devra être
vérifié régulièrement selon un
délai donné (Par exemple : vérification de
l'intégrité des câbles).
Ce paragraphe
devra faire référence à :
Une procédure est
définit par la norme ISO 8402 comme :
« une
manière spécifiée d'accomplir une
activité :
Note 1 : dans de
nombreux cas, les procédures sont exprimées par des
documents,
Note 2 : lorsqu'une
procédure est exprimée par un documents, il est
préférable d'utiliser le terme «
procédure écrite »,
Note 3 : une
procédure comprend généralement : l'objet et
le domaine d'application d'une activité, ce qui doit
être fait et qui doit le faire, quand, où et comment
cela doit être fait, quels matériels,
équipements et documents doivent être
utilisés, comment cela doit être
maîtrisé et enregistré »
Il est bien précisé dans cette définition qu'une procédure doit décrire les « matériels, équipements et documents qui doivent être utilisés » et non la manière dont ces matériels sont utilisées. La procédure reste donc un document strictement organisationnel même si elle constitue un degrés de détail supplémentaire par rapport aux grandes lignes du manuel qualité.
Une procédure prend la forme d'un logigramme qui enchaîne des étapes et des décisions afin de passer des données d'entrée aux données de sortie. A chacune de ces phases, on associe un responsable (R) ou un décideur pour chaque processus décisionnel (D) et éventuellement celui qui exécute (E), celui qui possède l'autorité (A), celui qui conseille (C) et/ou celui qu'il faut informer ( I ).
Pour toutes les procédures, les symboles devront être homogènes.
le recto de la procédure comporte complémentairement au logigramme :
Liste des procédures
demandées par la norme : voir annexe 4
Liste des procédures
demandées par la méthode PIEM : voir annexe
2
|
Ce sont des documents
opérationnels techniques. La rédaction d'une
instruction n'est nécessaire que si le texte de
référence n'est pas suffisamment bien
explicité.
Si l'instruction est
nécessaire, il convient de la rédiger à l'aide
d'une méthode identique à celle qui est utilisée
pour une procédure, à la différence près
qu'une instruction est réalisée par une seule fonction
(pas d'interface organisationnelle sinon c'est une procédure)
et que le déroulement des actions est dans la majorité
des cas linéaire, c'est à dire sans choix.
Pour l'ISO 17 025, quatre
types de modes opératoires sont nécessaires
:
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Une instruction technique devra donc contenir :
Les enregistrements sont réalisés sur des formulaires prédéfinis. Il existe deux types de formulaires : des supports pour un seul enregistrement ou des supports pour plusieurs enregistrements.
Ces formulaires devront
faire l'objet d'une codification spécifique, qui devra
être décrite dans le manuel qualité. Ils doivent
être faciles à remplir, donc clairs et précis
dans leur présentation.
|
L'accréditation est
donc la reconnaissance formelle de la compétence technique
d'un organisme à effectuer une prestation concrète,
définie dans le domaine accrédité.
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Par conséquent,
l'accréditation est un moyen d'instaurer la confiance,
permettant aux autorités, à l'industrie et à la
société de juger, si les laboratoire d'essais,
exécutent des tâches définies avec un haut niveau
de fiabilité.
Le seul
référentiel relatif au contrôle de qualité
en matière d'accréditation est la norme
européenne ISO/CEI 17025, qui est spécifique aux
laboratoires d'essais.
Si un service biomédical décide de se faire accréditer EN ISO/CEI 17025, il devra alors prouver :
Il est donc possible
d'envisager un atelier biomédical certifié ISO 9001
pour tout ou une partie de ses activités, et
accrédité ISO 17 025 pour les contrôles
qualité. En effet, on retrouve beaucoup de corrélations
entre ces 2 normes, notamment sur l'organisation du système
qualité (voir annexe 4).
Cependant, le service
biomédical ne doit pas être juge et parti pour les
contrôles de qualité de ses dispositifs médicaux,
ceci étant un point délicat pour sa mise en application
au sein des services biomédicaux.
La certification ISO 9000
permet aux entreprises d'apporter à leurs clients la preuve de
la qualité de leur organisation.
Pour les laboratoires
d'analyses et d'essais, il est possible d'obtenir cette même
reconnaissance mais il est clair que l'aptitude technique du
laboratoire à réaliser les essais définis selon
des méthodes reconnues est d'une importance capitale.
L'accréditation ISO 17025, décernée par le
COFRAC, permet d'attester que les essais sont effectués
suivant des procédures et modes opératoires
référencés dans le système qualité
de l'organisme, seuls garants de leur
répétitivité et de la pérennisation des
compétences internes. Cette accréditation en plus
d'assurer la qualité de l'organisation du système,
garantie les résultats donnés par celle-ci.
Ce rapport est porteur d'une
amorce de mise en place de démarche qualité, pour un
laboratoire biomédical effectuant des tests de
sécurité électrique sur des dispositifs
médicaux. Dans une première partie, les exigences de la
norme ISO 17025 sont explicitées dans le cadre de ce
laboratoire. Dans une deuxième partie, une méthodologie
de mise en place sera proposée à l'aide d'une
décomposition des activités sous forme de processus
complétée par des points de repère pour la
construction du manuel qualité, des procédures, des
instructions et des enregistrements associés.
[1] BOISDE C., CASSARO J., DEROUBAIX A., MINARET G., SENECHAL J., « mise en uvre d'un banc d'un équipement de laboratoire, selon la norme ISO 17 025 », 2001-2002, module GE 37, UTC.
[2] DESGIPPES
D., GALLOFRE J., GANDON M., « La sécurité
électrique des dispositifs électromédicaux
», 1999-2000, rapport
SPIBH,
UTC.
[3] FARGES G., « sécurité électrique des dispositifs médicaux », cours de juillet 2001.
[4] FARGES G., LABARRE A., LORIMIER A., TAUPIAC S., « Contrôle qualité et NF EN 45 001 : du service biomédical au laboratoire biomédical », février 2001, vol 22 n°1, p6-8, RBM NEWS.
[5] NF EN 45 001, « Critères généraux concernant le fonctionnement des laboratoires d'essais », décembre 1989, éditions AFNOR.
[6] NF EN 60 601-1, « Appareils électromédicaux : règles générales de sécurité », novembre 1990, éditions AFNOR.
[7] NF EN ISO/CEI 17 025, « Prescriptions générales concernant la compétences des laboratoires d'étalonnages et d'essais », mai 2000, éditions AFNOR.
[8] REVOIL G., « Assurance qualité dans les laboratoires d'analyses et d'essais », éditions AFNOR, 1995.
[9] REVOIL
G., « Qualité dans les laboratoires d'analyses et
d'essais », éditions AFNOR,
2001.
LE TEST DE SÉCURITÉ ÉLECTRIQUE
ANALYSE DES EXIGENCES DE LA NORME 17025
DÉFINITION
DES OUTILS DE LA PLANIFICATION DE
PROJET ET
DÉFINITION DES MACROTACHES
LE TEST DE SÉCURITÉ ÉLECTRIQUE
La norme NF EN 60 601-1
détermine les règles générales de la
sécurité électrique des équipements
médicaux. Elle définit les courants de fuite et
courants auxiliaires patient à mesurer. Les valeurs limites de
ces courants sont fixées selon la classification des
appareils.
Bon nombre d'entre eux font
l'objet de normes spécifiques qui modifient ou
complètent la norme générale.
L'étude combinée
de ces normes permet de développer des procédures de
contrôle de sécurité électrique. Celles-ci
regroupent l'identification de l'équipement, la liste du
matériel nécessaire, le schéma du montage et les
résultats.
La sécurité dans
l'utilisation du courant électrique occupe une place
prépondérante dans les normes. Dans le domaine
médical, pour assurer la sécurité et
éviter tout risque pour le patient et les opérateurs,
les différentes associations normatives ont publié des
prescriptions précises. La norme IEC 601.1 est le document
général complété ou modifié par un
certain nombre de prescriptions spéciales regroupées
dans les Règles Particulières de Sécurité
des Appareils Electromédicaux
1. LA NORME IEC 601.1
Elle regroupe tous les types d'appareils médicaux sans distinction, qu'ils soient électriques ou non. Elle est présentée en dix sections
2. LA SÉCURITÉ
ÉLECTRIQUE
Avant tout, la norme précise le domaine d'application, elle pose la terminologie, ainsi que les caractéristiques générales des appareils.
A) TERMINOLOGIE ET DÉFINITIONS.
1. Définitions des courants de fuite et auxiliaires patient.
1.1 Les courants de fuite.
Courants non fonctionnels traversant ou contournant une isolation. Les courants de fuite suivants sont définis : courant de fuite à la terre, courant de fuite à travers l'enveloppe et courant de fuite patient.
a) Courant de fuite
à la terre :
Courant s'écoulant de
la partie reliée au réseau, en traversant ou
contournant l'isolation, par le conducteur de protection.
b) Courant de fuite
à travers l'enveloppe :
Courant s'écoulant de
l'enveloppe ou des parties accessibles en utilisation normale
à l'opérateur ou au patient, non comprises les parties
appliquées, par une liaison conductrice extérieure
autre que le conducteur de protection vers la terre ou une autre
partie de l'enveloppe.
c) Courant de fuite
patient :
Courant s'écoulant de
la partie appliquée vers la terre à travers le patient
ou courant s'écoulant du patient vers la terre par une partie
appliquée de type F, dû à la présence non
voulue sur le patient d'une tension provenant d'une source
externe.
1.2 Les courants auxiliaires patient
Courants s'écoulant dans le patient en utilisation normale entre des éléments de la partie appliquée et non destiné à produire un effet physiologique.
1.3 Tableau des limites.
La norme générale définit des limites à ces courants. Les cas particuliers sont définis par les normes particulières.
Valeurs exprimées en
milliampères.
C.N. : condition
normale
C.P.D. : condition de premier
défaut
2. Conception de la sécurité électrique.
Elle a pour but d'isoler le patient de la terre. La norme définit des classes de fonctionnement et dans ces classes, des types de fonctionnement.
2.1 Classes.
a) Appareils de classe 1.
La sécurité est obtenue par l'isolation et connexion à la terre des parties métalliques de l'appareil pouvant être sous tension en cas de défaut.
b) Appareils de classe 2.
La sécurité est obtenue par une double isolation. Aucune partie métallique n'est reliée à la terre.
c) Les appareils
alimentés en T.B.T.S. (Très Basse Tension de
Sécurité).
L'alimentation doit être inférieure à 24 volts en courant alternatif et 50 volts en courant continu. Il faut distinguer les appareils à alimentation électrique interne et les appareils alimentés par l'intermédiaire d'un transformateur séparé qui pourront être de classe 1 ou de classe 2.
2.2 Les types.
a) Les appareils de type B.
Tout appareil en contact avec le patient, excepté les appareils à applications cardiaques directes. Les circuits en contact avec le patient peuvent être reliés à la terre.
b) Les appareils de type BF.
Tout appareil en contact avec le patient, excepté les appareils à applications cardiaques directes. Les circuits en contact avec le patient sont de type Fâ (flottant).
c) Les appareils de type CF.
Appareil approprié aux applications cardiaques directes. Les circuits en contacts avec le patient sont de type F â. Le courant de fuite toléré est beaucoup plus faible que dans le type BF.
d) Symboles des appareils BF et CF protégés contre les effets des défibrillateurs.
B) Essais prescrits par la norme.
1. Les différents tests.
- Test de continuité
de la terre de protection.
- Test de résistance
d'isolement entre secteur et enveloppe.
- Test de résistance
d'isolement entre partie appliquée et terre.
- Test de courant de fuite a
la terre - condition normale.
- Test de courant de fuite a
la terre - condition de premier défaut secteur
ouvert.
- Test de courant de fuite a
l'enveloppe - condition normale.
- Test de courant de fuite a
l'enveloppe - condition de premier défaut secteur
ouvert.
- Test de courant de fuite a
l'enveloppe - condition de premier défaut terre
ouverte.
- Test de courant de fuite au
patient - condition normale.
- Test de courant de fuite au
patient - condition de premier défaut secteur
ouvert.
- Test de courant de fuite au
patient - condition de premier défaut terre
ouverte.
- Test de courant de fuite au
patient - condition de premier défaut secteur sur partie
appliquée.
- Test de courant auxiliaire
patient - condition normale.
- Test de courant auxiliaire
patient - condition de premier défaut secteur
ouvert.
- Test de courant auxiliaire
patient - condition de premier défaut terre
ouverte.
- Test de courant de fuite a
l'enveloppe - appareil alimentation interne.
- Test de courant de fuite au
patient - appareil alimentation interne.
- Test de courant de fuite au
patient - condition de premier défaut secteur sur partie
appliquée - appareil alimentation interne.
- Test de courant auxiliaire
patient - appareil alimentation interne.
- Test de courant de fuite a
l'enveloppe - condition normale système
électromédical.
- Test de courant de fuite a
l'enveloppe - condition de premier défaut terre ouverte -
système électromédical.
Pour effectuer ces tests, les industriels proposent des appareils capables de réaliser les mesures automatiquement et de sauvegarder les résultats.
2. Les conditions de test.
- L'appareil doit
être prêt à fonctionner, c'est-à-dire
entièrement fermé.
- L'appareil doit être
testé dans certaines conditions d'humidité de pression
atmosphérique et de température.
- La tension de test doit
être égale à 110 % de la plus haute tension
réseau assignée (voir les spécifications de
l'appareil à tester). Pour ce faire, il est nécessaire
de disposer d'un transformateur d'isolement élévateur
de tension. Les testeurs de sécurité électrique
présents sur le marché mesurent les courants de fuite
sur des appareils qui peuvent consommer jusqu'à 16
Ampère. La puissance du transformateur doit être de 4
à 5 KVA.
- L'appareil doit être
en fonctionnement pendant le test. La plupart ont un autotest
à la mise sous tension ; le testeur de sécurité
électrique doit donc pouvoir introduire un retard à la
mesure.
- Le courant pour la mesure du
circuit de terre doit être de 10 à 25 A sous une tension
de 6 volts pendant 5 secondes.
- Pour les courants de fuite
et auxiliaire patient, le testeur doit pouvoir mesurer les deux
formes de courants continus et alternatifs.
- Toutes les parties
appliquées doivent être vérifiées y
compris celles constituées d'un matériau isolant. Ces
dernières seront mises en contact le plus intimement possible
avec un système conducteur relié électriquement
au testeur. Pour un appareil ayant plusieurs parties
appliquées de ce type, il faut les différencier pour
pouvoir mesurer les courants auxiliaires.
ANALYSE DES EXIGENCES DE LA NORME ISO 17 025 PAR LA METHODE PIEM [9]
DÉFINITION DES OUTILS DE LA PLANIFICATION DE PROJET ET DÉFINITION DES MACROTACHES
1. Le Processus de Déroulement du Projet (PDP) :
L'élaboration d'un Processus de Déroulement du Projet permet de structurer entre elles et dans le temps les principales tâches à réaliser pour mener à bien le projet. C'est une vue d'ensemble du déroulement du projet reprenant les macrotâches et leur enchaînement dans le temps. On peut y fait figurer également les jalons d'avancement du projet qui sont des étapes clefs pour le suivi d'avancement du projet.
2. Le questionnaire d'audit selon la norme ISO 17025 :
L'établissement de ce questionnaire est le point de départ de la compréhension du contenu du projet. En effet, réaliser ce questionnaire d'audit permet de prendre conscience de tous les aspects de la norme et de toutes ses exigences. Il permet aussi d'extraire les tâches à mettre en oeuvre pour répondre aux exigences de la norme.
De plus, ce questionnaire est un moyen d'évaluer concrètement ce qui a déjà été mis en uvre et dont la bonne application a pu être démontrée lors de l'état des lieux. Mais il joue un rôle également prépondérant dans la maîtrise de l'avancement de la démarche d'accréditation. On pourra en effet utiliser le questionnaire comme point de référence de l'avancement du projet, puis l'utiliser comme tableau de bord pour évaluer les évolutions.
3. Le listing des tâches :
Cet outil consiste à lister toutes les tâches contenues dans les macrotâches présentes dans le PDP. Ces tâches découlent d'une part des exigences de la norme ISO 17025 mais également des contraintes organisationnelles et des compétences nécessaires pour gérer un tel projet. (voir détail)
4. L'Analyse des Modes de Défaillances, de leurs Effets et de leur Criticité (AMDEC) :
Cet outil a pour but d'extraire les risques majeurs associés à la réalisation d'un projet. On analyse chaque étape issue du listing des tâches et on relève les possibilités de défaillance et leurs effets sur le déroulement du projet. On associe une criticité qui dépend de la gravité de la défaillance sur le déroulement du projet, de sa probabilité d'apparition et de sa probabilité de non-détection, à chaque tâche analysée et on extrait des points critiques pour lesquels on essaie de trouver des solutions.
5. Le tableau d'identification des pré requis et des formations :
Le but de cet outil est de regrouper dans un tableau les pré requis nécessaires pour réaliser chaque tâche et les formations possibles pour satisfaire ces pré requis. Dans ce cadre, chaque formation devient une pré-tâche à la tâche dont elle a pour but de satisfaire les pré requis.
6. Le tableau d'identification et d'affectation des ressources :
Pour réaliser un projet, il est nécessaire de disposer de ressources humaines et temporelles. Le but de cet outil est d'associer à chaque tâche un temps de réalisation et la répartition de ce temps entre les diverses ressources disponibles et compétentes pour réaliser la tâche considérée.
7. Les plannings de Gantt :
Le planning de Gantt représente l'enchaînement temporel des tâches. Les tâches peuvent s'effectuer les unes à la suite des autres ou simultanément en fonction des ressources disponibles et de la tâche considérée. On fait figurer sur le diagramme de Gantt tous les jalons d'avancement qui permettent d'effectuer des bilans intermédiaires de l'avancement du projet.
8. Définition des macrotâches du projet
Définition des tâches contenues dans chaque macrotâche du PDP. Afin de pouvoir obtenir l'accréditation ISO 17025.
L'écriture suivante a été adoptée : chaque tâche commence par la lettre T. Elle est rattachée à la macrotâche à laquelle elle appartient. On hiérarchise ensuite les tâches entre elles par un numéro secondaire. Cela ne définit pas forcément un ordre de réalisation dans le temps. Les jalons d'avancement commencent par la lettre J et sont également rattachés à leur macrotâche.
T0 : Formation à la norme
T1 : Diagnostic du laboratoire
T2 : Planification :
(travail préparatoire de l'équipe
GE37)
T3 : Mise en
uvre
-de manutention,
-d'assurance de la
qualité
T4 : Validation
:
T5 : Demande
d'audit
Les tâches constituant T3 sont des tâches issues directement des exigences contenues dans la norme ISO 17025.
Retour sommaire annexesLISTE DES PROCEDURES A ETABLIR POUR REPONDRE AUX EXIGENCES.
4- prescription relatives au management.
4.1-
organisation.
4.1.5- procédures pour la protection des informations
confidentielles et des droit de propriétés des
clients.
Procédures protégeant la transmission et le stockage
électronique des résultats.
4.3- maîtrise de
la documentation.
4.3.1- procédures de maîtrise de tous les
documents.
4.3.2.1- procédure identifiant le statut de révision en
cours et la diffusion des documents.
4.3.3.4- procédures décrivant comment les modifications
dans les documents conservés dans les systèmes
informatiques sont effectuées et
maîtrisées.
4.4- revue des demandes.
appel d'offres et contrats.
4.4.1- procédures pour la revue des demandes. des appels
d'offre. des contrats.
4.6- achat de services
et de fournitures.
4.6.1- procédures pour la sélection et l'achat des
services et des fournitures utilisés et qui ont une incidence
sur la qualité des essais et/ou étalonnages.
4.8-
réclamations
procédure pour traiter les réclamations clients ou
autres parties.
4.9- maîtrise des
travaux non conformes
4.9.1- procédures de non-conformité des travaux
d'essais et/ou d'étalonnage.
4.10- actions
correctives.
4.10.1- procédure pour la mise en uvre d'actions
correctives des travaux non conformes ou des
écarts.
4.11- actions
préventives.
4.11.2- procédures relatives aux actions
préventives.
4.12- maîtrise des
enregistrements.
4.12.1- généralités.
4.12.1.1- procédures d'identification de collectes.
d'indexages. d'accès. de classement. de stockage. de
conservation. d'élimination des enregistrements techniques et
relatifs à la qualité.
4.12.1.4- procédures de protection et sauvegarde des
enregistrements stockés électroniquement.
4.14- revue de
direction.
4.14.1- procédure de revue du système qualité et
des activités d'essai et/ou d'étalonnage.
5- prescriptions techniques
5.4- méthode
d'essai et d'étalonnage et validation des
méthodes.
5.4.1- procédures appropriées pour tous les essais
et/ou étalonnages.
5.4.6- estimation de l'incertitude des mesures de tous les
étalonnages.
5.4.6.1- procédure d'estimation de l'incertitude de mesure de
tous les étalonnages.
5.4.7- maîtrise des données.
5.4.7.2- procédures de protection des
données.
5.5-
équipements.
5.5.6- procédures pour la manutention sûre. le
transport. le stockage. l'utilisation et la maintenance
planifiée des instruments de mesure.
5.5.11- procédures pour assurer que les copies sont
correctement mises à jour.
5.6-
traçabilité du mesurage.
Procédure d'étalonnage de l'équipement du
laboratoire d'essai et/ou d'étalonnage.
5.6.3- étalons de référence et matériaux
de référence
5.6.3.1- procédure pour l'étalonnage des étalons
de référence.
5.6.4.3- procédures de vérifications
intermédiaires d'étalonnage.
5.6.3.4- procédures pour la manutention. le transport. le
stockage et l'utilisation des étalons de
références.
5.7-
échantillonnage.
5.7.1- procédures documentée
d'échantillonnage.
5.7.3- procédures d'enregistrement des données
pertinentes et des opérations se rapportant à
l'échantillonnage.
5.8- manutention des
objets d'essai et d'étalonnage.
5.8.1- procédures pour le transport. la réception. la
protection. le stockage. la conservation et/ou l'élimination
d'objet d'essai et/ou d'étalonnage.
5.8.4- procédures pour éviter la
détérioration. la perte ou l'endommagement de l'objet
d'essai et d'étalonnage lors du stockage. de la manutention et
de la préparation.
5.9- assurer la
qualité des résultats d'essai et
d'étalonnage.
procédures de
maîtrise de la qualité pour surveiller la
validité des essais et étalonnages
entrepris.
COMPARATIF ISO 9001 ET ISO 17025
Il existe de nombreuses
corrélations entre le référentiel ISO 9001 et le
référentiel ISO 17025 :
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