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Si vous arrivez directement sur cette page, sachez que ce travail est un rapport d'étudiants et doit être pris comme tel. Il peut donc comporter des imperfections ou des imprécisions que le lecteur doit admettre et donc supporter. Il a été réalisé pendant la période de formation et constitue avant-tout un travail de compilation bibliographique, d'initiation et d'analyse sur des thématiques associées aux technologies biomédicales. Nous ne faisons aucun usage commercial et la duplication est libre. Si vous avez des raisons de contester ce droit d'usage, merci de nous en faire part . L'objectif de la présentation sur le Web est de permettre l'accès à l'information et d'augmenter ainsi les échanges professionnels. En cas d'usage du document, n'oubliez pas de le citer comme source bibliographique. Bonne lecture... |
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COORDINATION
ET SUIVI
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Marion IRACANE |
Je tiens à remercier, Monsieur VERGNES, directeur
du CHU de Montpellier, Monsieur STORPER Claude, Directeur des Equipements
et de la Logistique, Monsieur DOMENGES Pierre-Jean, directeur adjoint des
Equipements et de la Logistique pour m’avoir permis d’effectuer ce stage
au sein du CHU de Montpellier.
Je remercie Monsieur DURAND-GASSELIN François,
ingénieur biomédical en chef, d’avoir tuteurer mon stage.
Je le remercie de m’avoir fait part de son approche pragmatique du métier
d’ingénieur biomédical chargé de la maintenance. Je
le remercie pour son soutien et ses conseils avisés, pour l’ensemble
de ce que j’ai appris et pour m’avoir fait confiance.
Je remercie M.FARGES et M.CHEVALLIER du DESS de Technologies
Biomédicales Hospitalières de Compiègne, pour leurs
conseils et soutien et pour l’ensemble de la formation que j’ai reçu.
Je remercie M.FARGES pour sa visite à Montpellier sur le site du
stage.
Je remercie Melle COULON Carine, Mme LACROIX Virginie
et M.FANTONI Marc, ingénieurs biomédicaux, qui m’ont fait
découvrir les procédures d’achats. Je les remercie de m’avoir
fait participer à quelques-uns uns de leurs dossiers.
Je remercie M.AMARGER Jean-Luc, adjoint technique d’encadrement,
pour sa gentillesse à mon égard et ses conseils. Je le remercie
de son aimable collaboration sur de nombreux sujets.
Je remercie M.GARAMBOIS Pierre, adjoint technique d’encadrement
spécialiste de la GMAO au service biomédical, pour son soutien
technique et ses conseils.
Je remercie l’ensemble du bureau de gestion, Monsieur
AMIER Robert à la tête de la joyeuse troupe et ses collaboratrices
Mme CASSE Dominique et Mlle DORMOY Joëlle, pour l’amitié et
la sympathie qu’ils m’ont témoignées.
Je remercie Mme SOCCORO, secrétaire du service
biomédical, pour sa sympathie, pour sa patience et pour avoir supporter
avec le sourire toute la surcharge de travail correspondant à l’arrivée
en masse de trois stagiaires…
Je remercie mes amis stagiaires, Marie et Stéphane,
pour les moments et les idées partagées dans notre petit
bureau commun.
Pour terminer, je remercie tout particulièrement
l’ensemble des techniciens biomédicaux sans exception, chargés
de mission transversale ou non, pour m’avoir intégrée dans
leurs ateliers, pour leur constante bonne humeur à mon égard
et pour m’avoir laissé les solliciter sans arrêt et sans jamais
bougonner. Leurs points de vue sur le service biomédical m’ont permis
de mûrir face à ma future profession et je les en remercie.
Que l’ensemble des personnes citées ou oubliées, trouve ici l’expression de ma reconnaissance pour m’avoir aidée à fixer mes ambitions professionnelles et les comportements à tenir.
* REMERCIEMENTS
* RESUME
* PREAMBULE
* INTRODUCTION
I) PLANIFICATION : PRESENTATION ET PRISE DE CONTACT AVEC:
II) REALISATION1° Le service biomédical
2° Le projet biomédical
3° Le plan d'action biomédical et les missions transversales qui le composent
Présentation
Les missions transversales
IV) AMELIORATIONSIII) VERIFICATION, MESURE1° Le rapport de synthèse
2° Avancée des missions transvresales de mars à août 20021° Tableau de bord qualité
2° Difficultés rencontrées
* CONCLUSION
* GLOSSAIRE
* BIBLIOGRAPHIE
Le sujet est le suivi des missions transversales entrant dans le cadre de la démarche qualité et confiées aux agents de maintenance biomédicaux.
Ayant comme expériences
professionnelles antérieures dans le cadre des mes études
:
_ Une étude,
réalisée un jour par semaine durant l’année universitaire
1999-2000, au CHU de Toulouse,
_ Un stage de 6 mois
dans une société de vente et entretien de matériels
de radiologie à Marseille durant l’année universitaire 2000-2001,
mon choix s’est porté
sur un CHU vers lequel s’orientait ma préférence et mes ambitions
professionnelles.
Le choix du sujet se
justifie par le désir d’améliorer mes connaissances sur l’activité
des ateliers biomédicaux.
Ayant une formation
solide sur les achats, les marchés publics et les réglementations
hospitalières, ce sujet me permettait d’avoir une vue sur la gestion
du personnel, la gestion de la maintenance et tout ce qu’elle engendre
(gestion des risques, gestion des conflits, résolution de problèmes…)
mais aussi sur les matériels, les interventions et l’organisation
des agents de maintenance. Le champ des relations humaines est un élément
qu’il est difficile de nous enseigner et il était important pour
moi de pouvoir tester ma personnalité dans cette situation.
Les missions transversales
sont des fonctions permettant une homogénéisation et une
amélioration de l’organisation du service biomédical et par
voie de conséquence une amélioration de la perception des
services cliniques et médico-techniques de la qualité du
service rendu. Elles sont menées par certains adjoints techniques
biomédicaux en plus de leurs activités techniques de maintenance
mais s’articulent et se superposent tout naturellement à celles-ci.
Elles permettent de faire participer les agents souvent isolés dans
leur travail et leur atelier, à la vie du service.
Elles ont pour but
:
1. L’écriture d’un rapport de synthèse faisant le point sur les diverses missions transversales. Celui-ci a fait l’objet de validations successives de la part de l’ingénieur en chef et des agents concernés. Il comporte un engagement dans de nouvelles perspectives pour chacune des missions.
2. La participation à l’avancée de chaque mission pour atteindre les objectifs fixés et/ou re-fixées par le rapport de synthèse.
Ce stage s’est fait
en collaboration avec les agents biomédicaux, l’encadrement, les
ingénieurs mais également l’emploi jeune qualité
responsable du groupe de travail sur la rédaction du document relatif
du décret du 5 décembre 2001.
PRISE DE CONTACT AVEC :
I.1) Le service biomédical du CHU de Montpellier
Le CHU de Montpellier est composé de sept établissements intervenant dans tous les domaines de la santé. Positionné comme un pôle sanitaire de premier plan, il occupe le cinquième rang des Centres Hospitaliers Universitaires de France. Ses sept établissements sont situés à proximité les uns des autres géographiquement au nord ouest de la ville de Montpellier. Un service biomédical unique est situé sur un site : l’hôpital Lapeyronie, pour tous les établissements.I.1.1) Présentation de l’établissement
HOPITAL LAPEYRONIE
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Néphrologie, hématologie, oncologie, maladies métaboliques, maladies endocriniennes, département d’anesthésie et réanimation (DAR), réanimation métabolique, rhumatologie. | Chirurgie orthopédique, viscérale, maxillo-faciale, stomatologie, urologie, brûlés, urgences. | Rééducation fonctionnelle | Psychiatrie |
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HOPITAL ARNAUD DE VILLENEUVE
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Cardiologie, maladies respiratoires, pédiatrie, DAR | Chirurgie thoracique et cardio vasculaire | Fédération de gynécologie et obstétrique |
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HOPITAL GUI DE CHAULIAC
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Maladies infectieuses tropicales, réanimation et assistance respiratoire, neurologie, neuro-vasculaire, DAR | Ophtalmologie, neuro-chirurgie, ORL, chirurgie cervico-faciale |
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HOPITAL SAINT ELOI
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Médecine interne, maladies vasculaires, DAR, neuro-pédiatrie, dermatologie, allergologie, phlébologie | Fédération chirurgicale digestive | Psychiatrie |
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HOPITAUX LA COLOMBIERE, BELLEVUE, ANTONIN BALMES
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Psychiatrie | Centre de soins pour personnes âgées | Gériatrie |
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La composition du personnel hospitalier est divisée de la manière suivante :
I.1.1) Présentation du service biomédical
Figure 1: Organigramme des directions et position du service biomédical dans le CHU
Le département biomédical est sous la responsabilité de la Direction des Equipements et de la Logistique (DEL).
Figure 2: Organigramme
du service biomédical
Le service biomédical
compte 43 agents répartis de la manière suivante :
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dont 8 adjoints techniques |
dont 9 adjoints techniques |
dont 7 adjoints techniques |
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Tableau 1: répartition dans les ateliers biomédicaux (données 2002)
Les budgets alloués
à la maintenance biomédicale sont répartis sur trois
comptes :
_ Un compte pour les
pièces détachées,
_ Un compte pour les
prestations de maintenance sous traitées,
_ Un compte pour les
contrats de maintenance.
Les dépenses d’exploitation de la maintenance biomédicale se répartissent de la manière suivante :
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Il s’agit d’un projet de réorganisation du secteur de la maintenance du service biomédical basée sur une démarche qualité. Il est daté du 26 mai 2000. Il a été documenté par l’actuel ingénieur en chef responsable de la maintenance également chef de service.I.2) Le projet biomédical
Le projet biomédical fait l’objet d’un document et présente un constat de la situation du service biomédical, la définition du métier, la mission, les objectifs à atteindre, les limites et contraintes puis propose à partir de cela un plan d’actions des activités à engager et un programme de suivi et de communication.
Il pourrait être
présenté par la planification stratégique suivante
:
Le plan d’action biomédical est tiré du projet biomédical. Dans les orientations prises par le projet biomédical, le plan d’action regroupe l’ensemble des missions transversales qui ont été prises en charge par certains adjoints techniques du service. Celles-ci sont gérées en plus de leur travail technique.I 3 ) le plan d’action biomédical
I 3 1) Présentation du plan d’action biomédical
Le plan d’action fait
l’objet d’un document qui donne pour chaque mission transversale initialement
définie en liaison avec l’adjoint technique concerné, sa
définition, l’adjoint technique qui l’a prise en charge, comment
doit évoluer cette mission, la date de son commencement. Il définit
enfin les objectifs à atteindre quand et par qui sont faites les
évaluations.
Il présente
16 missions transversales décrites ci-dessous.
Les objectifs sont :
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Identifier les dispositifs médicaux |
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Gérer l’inventaire biomédical |
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Identifier les prestations de maintenance |
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Coordonner les processus de maintenance préventive et contrôle réglementaire |
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3 2 I) Les missions transversales
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Références
au(x) paragraphe(s) de l’ISO 9001 : 2000 concerné(s) :
6.2.2 Compétence,
sensibilisation et formation
8.2.3 Surveillance
et mesure des processus
5.5.3 Communication
interne
Définition de la mission transversale de coordinateur d’atelier
But de la mission
transversale
Le coordinateur d’atelier est le représentant des techniciens auprès des représentants de la direction. Il recueille les besoins et attentes des techniciens de son atelier et en fait part à l’encadrement lors des « réunions de coordinateurs ». Il est l’animateur du groupe. |
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Coordination de la mise en
service des matériels médicaux
Références
au(x) paragraphe(s) de l’ISO 9001 : 2000 concerné(s) :
4.2.4 Maîtrise
des enregistrements
7.4.3 Vérification
du produit acheté
7.5.1 Maîtrise
de la production et de la préparation du service
7.5.3 Identification
et traçabilité
Définition
de la mission transversale de mise en service des matériels médicaux
Il établit
une procédure de mise en service du matériel et une méthode
de formalisation des enregistrements effectués durant cette phase
de mise en service pour une meilleure maîtrise du fournisseur. Il
s’assure du respect et de l’amélioration continue du processus.
But de la mission
transversale
Une homogénéisation des pratiques, une vérification rigoureuse de la réception de la totalité du matériel livré, une surveillance du travail des fournisseurs et du bon fonctionnement du matériel lors de la mise en service permet une maîtrise des fournisseurs et ainsi une maîtrise des coûts liés à l’achat d’un matériel. Cette mission permet d’homogénéiser les pratiques entre ateliers. |
Gestion de l’inventaire biomédical
Références
au(x) paragraphe(s) de l’ISO 9001 : 2000 concerné(s) :
4.2.4 Maîtrise
des enregistrements
7.5.1 Maîtrise
de la production et de la préparation du service
7.5.2 Validation des
processus de production et de préparation du service
7.5.3 Identification
et traçabilité
Définition
de la mission transversale de gestion de l’inventaire
Il gère l’inventaire
des matériels maintenus par le service biomédical c’est à
dire réajuste et homogénéise l’inventaire déjà
existant dans un premier temps puis assure son niveau de validité
en supervisant la qualité des informations sur les nombreux matériels.
But de la mission
transversale
Pour répondre aux exigences réglementaires mais aussi pour une meilleure gestion des dispositifs médicaux (maîtrise des coûts), il est nécessaire de tenir à jour un inventaire du parc de matériels. |
Coordination de l’inventaire physique du matériel médical
Références
au(x) paragraphe(s) de l’ISO 9001 : 2000 concerné(s) :
4.2.4 Maîtrise
des enregistrements
7.5.3 Identification
et traçabilité
8.2.3 Surveillance
et mesure des processus
Définition
de la mission transversale de coordinateur de l’inventaire physique
Il vérifie
la concordance de l’inventaire des équipements entrés dans
la GMAO avec les équipements réellement présents dans
les services utilisateurs (suivi de la mise à jour de l’inventaire),
vérifie la présence de l’étiquette avec le numéro
d’inventaire.
But de la mission
transversale
Le suivi de l’inventaire informatique nécessite l’appui d’un inventaire physique permettant de vérifier les informations contenues dans le premier. |
Coordination de la cellule logistique et transport et de la centrale d’appel
Références
au(x) paragraphe(s) de l’ISO 9001 : 2000 concerné(s) :
7.2.3 Communication
avec les clients
8.2.1 Satisfaction
du client
7.5.3 Identification
et traçabilité
Définition
de la mission transversale
Il assure que les
processus rédigés, mis en forme et validés par l’encadrement
sont bien mis en place et respectés par les agents de la cellule
logistique et transport et de la centrale d’appel.
Dans le cadre de la
démarche qualité, il propose des actions correctives
afin de pallier aux éventuelles carences sur l’application des processus.
Il s’assure que les
agents de la cellule logistique et transport et de la centrale d’appels
sont bien sensibilisés aux attentes des clients et des agents biomédicaux
des ateliers et ont une bonne formation sur l’organisation du service biomédical.
But de la mission
transversale
La centrale d’appels permet d’avoir une traçabilité correcte de toutes les demandes d’intervention. Coupler cette centrale d’appels à la cellule logistique et transport permet dans une même démarche, d’optimiser le temps agents et donc de pallier le manque de personnel de ces deux activités. Cette cellule permet d’avoir des pratiques uniques de traçabilité sur l’ensemble des ateliers. |
Coordination de la maintenance préventive
Références
au(x) paragraphe(s) de l’ISO 9001 : 2000 concerné(s) :
7.5.1 Maîtrise
de la production et de la préparation du service
Définition
de la mission transversale du coordinateur de la maintenance préventive
Il recense tous les
matériels soumis à maintenance préventive et coordonne
et supervise les exécutions de ces maintenances selon la planification
et s’assure de la formalisation des documents
But de la mission
transversale
Les interventions de maintenance préventive doivent permettre d’éviter les défaillances en cours d’utilisation et donc à long terme de diminuer le taux de maintenance curative. Un suivi rigoureux permet une gestion simplifiée de cette activité. Cette mission permet de gérer avec précision les maintenances préventives planifiées et réalisées, pour à terme permette d’être précis sur l’avancée de leur réalisation et ainsi répondre au décret 2001-1154 du 5 décembre 2001. Cette mission permet d’homogénéiser les pratiques entre ateliers. |
Coordination des contrôles réglementaires
Références
au(x) paragraphe(s) de l’ISO 9001 : 2000 concerné(s) :
7.2.1 Détermination
des exigences relatives au produit
7.5.1 Maîtrise
de la production et de la préparation du service
Définition
de la mission transversale de coordinateur des contrôles réglementaires
Il recense tous les
textes réglementaires et les contrôles techniques qui leurs
sont associés puis coordonne et supervise leurs exécutions
selon la planification et s’assure de la formalisation des documents relatifs
à ces contrôles au service biomédical.
But de la mission
transversale
Des dispositions doivent être prises pour répondre aux exigences réglementaires. Cette mission permettra de gérer avec précision les contrôles planifiés et réalisés, pour à terme permette d’être précis sur l’avancée de leur réalisation et ainsi répondre au décret 2001-1154 du 5 décembre 2001. Cette mission permet d’homogénéiser les pratiques entre ateliers. |
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Coordination des formations continues
Références
au(x) paragraphe(s) de l’ISO 9001 : 2000 concerné(s) :
6.2.2 Compétence,
sensibilisation et formation
Définition
de la mission transversale de coordinateur des formations continues
A partir de toutes
les formations reçues et dispensées par chaque agent, il
établit un bilan annuel des formations individuelles et collectives.
Il élabore
une proposition pour le plan de formation en fonction des besoins régulièrement
présentés et de la matrice des compétences.
But de la
mission transversale
Le plan de formation doit permettre à chaque agent un élargissement de ses compétences dans le but de développer une poly compétence sur les matériels médicaux pris en charge par son atelier. La mission permettra de coordonner et d’harmoniser les actions de formations individuelles et collectives en cohérence avec le projet biomédical. |
Coordination de la GMAO pour les techniciens
Références
au(x) paragraphe(s) de l’ISO 9001 : 2000 concerné(s) :
6.2.2 Compétence,
sensibilisation et formation
6.3 Infrastructures
Définition
de la mission transversale du coordinateur de la GMAO ?
Il vérifie
que le logiciel informatique de gestion de maintenance (GMAO) répond
aux attentes de ses utilisateurs et aux exigences réglementaires
de traçabilité. Il propose donc des évolutions pour
répondre aux besoins. Il est responsable de la formation des utilisateurs
à la GMAO. Il est le pilote du projet pour la nouvelle GMAO.
But de la mission
transversale
Avoir une personne « utilisatrice » responsable de cette mission permet d’avoir un regard pertinent sur l’utilisation de la GMAO plus proche des pratiques ; la formation des utilisateurs et la prise en compte des remarques sur l’évolution de cet outil est ainsi mieux comprise et mieux intégrée. |
Coordination des ressources matérielles des ateliers
Références
au(x) paragraphe(s) de l’ISO 9001 : 2000 concerné(s) :
6.3 Infrastructures
6.4 Environnement
de travail
7.6 Maîtrise
des dispositifs de surveillance et de mesure
Définition
de la mission transversale de coordinateur des ressources matérielles
Il suit les matériels
de mesure et les matériels de test : inventorie ces matériels,
s’assure du suivi de leurs étalonnages et vérifications préconisés,
prend en compte leur réforme.
Il doit superviser
l’environnement matériel nécessaire au bon fonctionnement
des ateliers, c’est à dire recenser l’existant, recenser les demandes,
proposer des priorités, les hiérarchiser avec l’encadrement
et proposer un plan d’équipement annuel.
But de la mission
transversale
Cette mission permet aux ateliers de demander de manière organisée et formatée les moyens matériels nécessaires au bon fonctionnement des activités de maintenance biomédicale. |
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Gestion des enquêtes de satisfaction client
Références
au(x) paragraphe(s) de l’ISO 9001 : 2000 concerné(s) :
8.2.1 Satisfaction
du client
Définition
de la mission transversale du coordinateur des enquêtes de satisfaction
client
Un questionnaire est
élaboré auprès des bénéficiaires des
prestations biomédicales. Celui-ci sera communiqué à
plusieurs services selon des périodes déterminées
et sur des interventions précises. L’analyse de l’ensemble des réponses
évaluera d’une part la relation entre le service biomédical
et ses clients et d’autre part la qualité du service. Cette analyse
permettra d’entrer dans une boucle d’amélioration continue de la
qualité.
But de la mission
transversale
Mieux connaître et suivre l’évolution du regard des clients porté aux prestations fournies par le service biomédical est important pour évaluer la qualité du service et pour ainsi l’améliorer en continu grâce à l’utilisation d’objectifs qualité. |
Coordination des techniciens d’exploitation dans les services de soins
Références
au(x) paragraphe(s) de l’ISO 9001 : 2000 concerné(s) :
7.2 processus
relatifs aux clients
Définition
de la mission transversale de coordinateur des correspondants d’exploitation
Les correspondants
d’exploitation sont des personnes affectées aux services cliniques,
choisies pour être en relation avec le service biomédical
et pour prendre la charge la sensibilisation à la bonne utilisation
des matériels médicaux dans les services.
Le coordinateur recense
régulièrement leurs besoins et attentes. Il veille ainsi
à la bonne entente et à la bonne communication entre les
services clients et le service biomédical.
But de la mission
transversale
Ce réseau de correspondants d’exploitation a pour but d’optimiser les relations entre les services de soins et le service biomédical. Cette mission permet de suivre ce réseau mais également de recadrer régulièrement ce qui est du ressort de chacun pour suivre correctement les exigences réglementaires de maintenance des matériels médicaux. |
Gestion des non-conformités du département biomédical
Références
au(x) paragraphe(s) de l’ISO 9001 : 2000 concerné(s) :
8.3 Maîtrise
du produit non-conforme
8.5 Amélioration
Définition
de la mission transversale de coordinateur du suivi des non-conformités
Il recueille les non-conformités
associable au service biomédical provenant de diverses origines
(fiche d’évènement indésirable, délégation
qualité), les enregistre et regroupe les éléments
nécessaires à la compréhension des faits. Il suit
la réalisation et la mise en œuvre des solutions. Il ferme le dossier
avec l’encadrement lorsque le problème est réglé et
conserve les enregistrements. Il informe les services utilisateurs concernés.
Il veille à établir une synthèse qui flèchera
les axes de progrès prioritaires.
But de la mission
transversale
Cette gestion a pour but de valoriser l’image du service biomédical auprès des services cliniques et médico-technique en évitant que ne se reproduisent les non-conformités détectées. Les services clients constatent ainsi que les problèmes sont pris en compte, analysés et réglés. Au niveau du service biomédical, cette gestion permet le suivi du système qualité. |
Contractualisation des prestations de services
Références
au(x) paragraphe(s) de l’ISO 9001 : 2000 concerné(s) :
5.2 Ecoute client
7.2 processus
relatifs aux clients
Définition
de la mission transversale de coordinateur des contractualisations
Il est chargé
de la contractualisation entre le service biomédical et les services
clients c’est à dire les services cliniques et médico-techniques.
Il décrit toutes les interfaces entre le service biomédical
et les services clients.
But de la mission
transversale
La mise en place d’une définition claire et contractuelle des engagements réciproques permet une meilleure attention et rigueur dans la maintenance, l’entretien et l’emploi des équipements biomédicaux dans les services. |
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Rédaction des procédures du département biomédical
Références
au(x) paragraphe(s) de l’ISO 9001 : 2000 concerné(s) :
4.1 Exigences générales
4.2.3 Maîtrise
des documents
Définition
de la mission transversale de rédacteur qualité
Il rédige et
met en forme les processus associés aux activités de maintenance
du service biomédical. Il élabore les premières grandes
lignes du manuel qualité.
Il est responsable
de la codification et de l’archivage de tous les documents produits pour
le système qualité du département biomédical.
But de la mission
transversale
L’écriture des processus et procédures concernant le département biomédical permet de formaliser les pratiques et ainsi de les homogénéiser en décrivant le service et son fonctionnement. Ainsi, la qualité du service rendu sera identique quel que soit le moment où il est demandé et quelle que soit la personne affectée à cette tâche. |
Gestion des indicateurs d’activités
Références
au(x) paragraphe(s) de l’ISO 9001 : 2000 concerné(s) :
8.2.3 Surveillance
et mesure des processus
8.2.4 Surveillance
et mesure du produit
Définition
de la mission transversale de coordinateur des indicateurs d’activités
Il choisit des indicateurs
pertinents mesurant l’activité du service biomédical, indicateurs
permettant le suivi de l’activité et mesurant sa performance. Ces
indicateurs seront choisis et mesurés régulièrement
selon une période définie puis diffusés aux personnes
concernées.
But de la mission
transversale
Cette mission transversale permet de suivre régulièrement les résultats globaux des activités de maintenance afin de les mettre en corrélation avec des objectifs qualité et éventuellement d’entreprendre des actions correctives ou préventives pour une meilleure gestion et donc une maîtrise des coûts de maintenance. |
Le but était de présenter chaque mission et les tâches effectuées dans ce cadre sous un même format. Celui-ci devait également permettre de replacer chaque mission dans le cadre de la démarche qualité globale.II.1) Rapport de synthèse sur les missions transversales
Les missions avaient déjà fait l’objet de travaux et pour certaines depuis plusieurs mois. Etant donc chacune à des niveaux d’avancement différents, faire le point était délicat.
Au cas par cas, pour chaque agent concerné, le point sur les premiers objectifs, l’état d’avancement et les difficultés rencontrées ont permis de mener une réflexion sur les nouvelles perspectives que devait prendre la mission, sur les nouveaux engagements des agents et sur leur importance au niveau global de la démarche qualité. Ces entretiens ont mené à un document nommé « rapport de synthèse sur les missions transversales » qui fait le point sur l’année passée depuis l’engagement du plan d’actions et permet de faire entrer le plan d’actions dans une boucle d’amélioration continue en reformulant les engagements pris et en les remettant en perspective.
Figure 11: Boucle d'amélioration continue des missions transversales donc des objectifs à 3 ans de la planification stratégique
Ce rapport se compose de la manière suivante :
<> Il est introduit par un point bilan général sur les missions, l’hétérogénéité de leur avancée… et décrit deux phases : la phase de mise en place des éléments de base nécessaires à la phase de fonctionnement de la mission.
<> Chaque mission
transversale est, dans un second temps, associée à un ou
plusieurs chapitres de la norme ISO 9001 : 2000, puis sont décrit
:
- La mission
Ce paragraphe donne
une description de celle-ci selon le « plan d’action biomédical
», puis il donne quelques définitions et son but.
- Les premiers objectifs
Ceux-ci sont repris
du document de « définition de la mission » écrit
par son coordinateur entre mai 2001 et juillet 2001.
- Un constat
Ce paragraphe reprend
les divers travaux et diverses actions menés dans le cadre de la
mission transversale et le suivi de ces actions entre la prise en charge
et la fin du mois de mai 2002 (période d’analyse = 1 an).
- Les difficultés rencontrées
Ce paragraphe recense
les difficultés d’organisation, de méthodologie et/ou de
relations humaines qui sont survenues.
- Les perspectives
Ce paragraphe important
retrace les nouveaux objectifs engagés ou à engager après
1 an de mission transversale tenant compte de ce qui a été
fait et des difficultés rencontrées.
Figure 12: Boucle de description des missions transversales dans le rapport de synthèse
Toutes les informations regroupées dans ces chapitres sont des informations fournies et corrigées par les agents responsables des missions transversales.
<> La dernière partie conclut sur la démarche qualité dans sa globalité et sur l’influence des missions transversales. Cette partie présente le tableau de bord qualité (voir § IV AMELIORATION).
Le rapport de synthèse, objet du paragraphe précédent, fait le point sur l’avancée des missions transversales à la date butoir du 1er juin 2002. Des éléments et activités liés au plan d’action biomédical, ont été élaborés, rédigés, validés et/ou mis en place au cours de ces six derniers mois en ma présence. J’ai participé et parfois initié les tâches effectuées dans ce cadre. Il était important de garder une liaison avec l’ensemble des travaux pour les suivre, sans, à aucun moment, n’en prendre seule la charge.II.2) Avancée des missions transversales de mars à août 2002
Le besoin premier du
service biomédical était de faire le point à un an
des missions transversales qui permettrait d’engager ces activités
dans une boucle d’amélioration continue. Le second besoin était
la nécessité d’un support méthodologique pour chaque
coordinateur.
Le dernier besoin
a émergé au cours du stage. Celui-ci concernait la motivation
des coordinateurs et la justification de l’utilité de leurs activités
transversales mais également la communication au niveau de l’organisation
générale de la démarche qualité.
Le sujet du stage portait
sur la rédaction du rapport de synthèse et la coordination
des missions transversales. Il concernait également le management
des équipes techniques sur la démarche qualité.
Constat au 01/03/2002Sur les possibilités et moyens :
Compte tenu de la pyramide des ages et de la formation initiale technique des agents du service biomédical et donc des agents responsables de mission transversale, se sont rapidement révélés des manques en méthodologie et gestions diverses en plus de manques en exploitation des logiciels informatiques. Ceci était attendu et compréhensible et mon rôle était de pallier ces carences au cas par cas.
Il existe un malaise dû à l’évolution des pratiques métiers non plus uniquement techniques mais de plus en plus gestionnaires et organisationnelles. Ceci est dû aux réglementations de plus en plus pressantes et aux matériels de technologie de plus en plus pointue. La «nostalgie de la caisse à outils » est un phénomène observable chez certains agents et la prise en charge des missions transversales était ressentie comme une activité « administrative » supplémentaire.
La maîtrise insuffisante de l’informatique intégrée depuis peu de temps dans le travail quotidien, et des logiciels de bureautique entraînait un frein supplémentaire.
L’état d’esprit des agents laissait penser à un manque de sensibilisation à la démarche qualité, l’importance de sa mise en place dans le système actuel et surtout ses aboutissants. L’initialisation du management participatif a eu lieu à la suite des demandes de promotion des agents biomédicaux.
En globalité,
l’ensemble des agents sont de bonne volonté et certains éléments
sont sensibilisés. Certaines bases de la démarche qualité
comme par exemple l’intérêt d’une homogénéisation
des pratiques étaient déjà bien comprises et assimilées.
Sur les missions transversales :
Les niveaux d’avancement des missions transversales étaient très hétérogènes. Chacune de ces missions avait fait l’objet d’un document rédigé par le coordinateur nommé « définition de la mission » ; celui-ci présente la vision du coordinateur de sa mission. C’était l’unique travail fait par tous. Pour le reste de la prise en charge :
1- Certains agents déjà autonomes étaient entrés dans une phase de gestion des éléments de base de leur activité.
2- Certains agents tentaient de mettre en place les bases de leurs activités sur la mission qui leur permettrait d’évoluer de manière plus organisée ( recueil de données, mise en place d’un format de programme informatique …).
3- Certains agents pour diverses raisons (manque d’organisation dans leurs activités techniques, manque de connaissances, manque de motivation …) n’avaient peu ou rien réalisé.
Ces trois niveaux étaient
eux même à des niveaux différents. Ceci est dû
également à la prise en charge successive des missions transversales.
En effet les derniers qui ont choisi sur la liste proposée ont donc
commencé en dernier. Ces mêmes agents ont montré un
peu moins de motivation face à un choix plus restreint.
Axes d’actions engagées.Sensibilisation :
Pour ce faire, il est nécessaire de mettre en place un formalisme dans la manière de travailler, de suivre la même logique et la même démarche. La sensibilisation a donc été un élément important du travail sur les missions transversales.
Informations :
Au-delà de
tout ceci, la nécessité d’un support méthodologique
s’est fait ressentir. Cette demande s’est traduite de diverses manières.
Ainsi, divers éléments méthodologiques, informatiques,
organisationnels, ont été apportés.
Il s’agit d’informations
sur :
- divers logiciels
informatiques et leurs utilisations avec notamment la manipulation de tableurs
ou bases de données, mais également de traitements de texte…
- l’élaboration
d’éléments du système qualité : indicateurs
d’activités, procédures, bilans d’enquêtes de satisfaction…
- la communication
comme la conduite de réunion,
- …
Le but étant au final de définir et élaborer les outils de base des missions transversales qui allaient favoriser l’autonomie de l’agent vis à vis de la phase de fonctionnement.
Ces contributions ont
été apportées à des rythmes différents
en fonction de l’avancée et de la bonne volonté de chacun.
Certains agents avaient de nombreuses demandes et en contre partie, j'avais
de fortes sollicitations pour d’autres ; Certains se contentaient de quelques
conseils ou avis alors qu’il fallait accompagner pas à pas d’autres
agents. Chaque mission a été traitée au cas par cas.
Bilan au 01/08/02:Comme on pourra le constater dans le prochain paragraphe, il y a eu une réelle avancée des missions transversales ces six derniers mois et il est souhaité que le niveau atteint soit maintenu voire amélioré. Malgré ceci, le point bilan actuel montre qu’il persiste certains agents qui ne sont toujours pas motivés et qui ne comprennent pas l’intérêt de cette activité transversale.
Ce stage a été
riche et dense en rapports humains. En plus d’avoir été très
enrichissant sur les aspects du métier, il m’a enseigné les
grands principes du management de personnel, et révélé
l’importance de l’écoute et de la communication c’est à dire
le suivi non seulement des besoins et attentes qui diffèrent au
cas par cas mais également des problèmes et difficultés
rencontrées au quotidien pour tenter de trouver des solutions et
compromis.
III 1) Tableau de bord qualitéLe plan d’action biomédical composé des diverses missions transversales des agents se doit d’être recadré au niveau général de la norme ISO 9001 : 2000. Pour en mesurer l’avancée, les objectifs à atteindre dans l’idéal et pour redéfinir les exigences sur lesquelles il faudra retravailler, a été élaboré un tableau de bord.
Le but de celui-ci est de sensibiliser tous les protagonistes du service biomédical à l’évaluation des écarts par rapport aux objectifs du plan d’action biomédical d’une part et de l’ISO 9001 : 2000 d’autre part.
Ce tableau de bord se doit d’être un élément de communication, motivation et amélioration.
Avant de visualiser
le tableau de bord, il est important d’élaborer un questionnaire
reprenant point par point les exigences de la norme ISO 9001:2000 [annexe
1]. A ce questionnaire, quatre réponses seront possibles. Ces réponses
seront pondérées de la manière suivante :
|
on sait répondre à cette exigence dans l’organisation actuelle |
1 |
|
certains éléments sont maîtrisés ou sont engagés depuis trop peu de temps pour affirmer qu’ils sont maîtrisés |
0.7 |
|
certains éléments sont mis en place pour engager l’exigence |
0.3 |
|
|
0 |
Pour chaque grand paragraphe, on fait un tableau puis on ramène au nombre d’exigence pour calculer un pourcentage de réponses. On a ainsi un indicateur d’avancée à reporter sur un graphe construisant ainsi le tableau de bord.
L’évaluation se fera à différents temps :
· à
T0 :
c’est à dire
lors de la création du dossier répondant au référentiel
d’accréditation pour les exigences à mettre en place au service
biomédical (signifié dans le tableau par un 0) correspondant
environ à la fin du premier trimestre 2001,
· à
T1 :
c’est à dire
six mois après la mise en place du plan d’actions au service biomédical
et la prise en charge des missions transversales par 16 agents biomédicaux
(signifié dans le tableau par un 1) correspondant environ à
la fin du premier trimestre 2002,
· à
T2 :
c’est à dire
un an après la mise en place du plan d’actions au service biomédical
et après mon passage pendant six mois sur la coordination et le
suivi des missions transversales mais également après la
validation du plan d’action biomédical et de la première
fiche de poste d’adjoint technique biomédical par la direction.
(signifié par un 2)
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PARAGRAPHES DE LA NORME ISO 9001 : 2000
4.1
Exigences générales
4.2
Exigences relatives à la documentation
5.1 Engagement
de la direction
5.2
Ecoute client
5.3 Politique
qualité
5.4 Planification
5.5
Responsabilité, autorité et communication
5.6 Revue de
direction
6.1 Mise à
disposition des ressources
6.2
Ressources humaines
6.3
Infrastructures
6.4
Environnement de travail
7.1 Planification
de la réalisation du produit
7.2
Processus relatif au client
7.5
Production et préparation du service
7.6
Maîtrise des dispositifs de surveillance et de mesure
8.1 Généralités
sur la mesure, l’analyse et l’amélioration
8.2
Surveillance et mesures
8.3
Maîtrise du produit non conforme
8.4 Analyse
des données
8.5
Amélioration
Cette représentation
pourrait paraître non adéquate à la mise en place d’une
démarche qualité qui ne doit pas apparaître comme «
une montagne à gravir » mais comme « un horizon à
atteindre ». Cependant, dans l’état actuel des choses, cette
représentation permet d’avoir un moyen visuel de repérage
par rapport aux objectifs à se fixer. Cette représentation
a permis également à l’emploi jeune qualité responsable
de l’écriture du document relatif au décret du 05/12/2001,
de pointer les carence du système qualité.
III 2 difficultés rencontréesSi on prend en compte l’avancée des activités entrant dans le cadre des missions transversales et le point fait par le tableau de bord qualité précédant sur la démarche qualité globale, on peut tirer certaines conclusions :
1. On constate une évolution positive de l’organisation générale du service biomédical basée sur la norme ISO 9001 : 2000. Ceci est dû premièrement à la mise en place du projet biomédical et deuxièmement au travail fourni par les divers protagonistes intervenants dans les missions composantes du plan d’action.
2. On constate qu’on reste très loin des objectifs fixés par certaines missions transversales ce qui entraîne un écart important entre les objectifs fixés sur la démarche qualité en globalité. Ceci est visible sur le tableau de bord par l’écart constaté sur la ligne des 100%.
Sur les missions en
particulier, il reste du travail à fournir.
On observe un manque
de sensibilisation du personnel à la démarche qualité
: ses causes de déclenchement, son but, ses orientations.
Le personnel perçoit
encore trop la démarche qualité comme une charge de travail
de travail supplémentaire. Ils n’ont pas la vision des bénéfices
qu’elle peut apporter à plus long terme.
Une initiation à
la démarche qualité est inscrite au plan de formation collectif
pour pallier ce problème clairement identifié par l’encadrement.
Par rapport au tableau de bord de la qualité :
Lorsqu’on observe le tableau de bord de la qualité, on repère les points sur lesquels doivent porter les axes d’améliorations futurs. Il s’agit :
*Des exigences générales et des exigences relatives à la documentation, c’est à dire la rédaction, la mise en place et la surveillance des processus relatifs aux activités de maintenance ainsi que les documents formatés du système de management de la qualité.*De la politique qualité, sa planification et le dispatching des responsabilités, autorité et personnes chargées de la communication, ces exigences étant relatives à la direction. Dans le même cadre et ceci en découle, un des points faibles correspond à la revue de direction.
*De la planification de la réalisation du produit et du processus relatif au client, ces exigences couvrant un domaine d’activité très vaste.
*De la mesure, l’analyse et l’amélioration car le système qualité n’étant pas encore entièrement mis en place, il est difficile d’avoir une mesure, une analyse et une amélioration.
Par rapport
au problème de sensibilisation des agents de maintenance :
Il s’agit d’un travail au quotidien. Il serait également possible de faire un affichage ou autre sur l’importance de la démarche qualité. On pourrait ainsi rappeler les conséquences de celle-ci :
Pouvoir assurer qu’on possède une organisation de qualité qui valorise le service vis à vis des services cliniques et médico-techniques mais également vis à vis de la direction. Permettre de faire apparaître une notion de « sécurité » vis à vis des prestations effectuées. Assurer une meilleure communication verticale et horizontale, ascendante et descendante. Par la mesure et la maîtrise des coûts de non-qualité, permettre à long terme une économie sur les coûts d’exploitation. Permettre d’être conforme à la réglementation. Permettre une amélioration de la performance : · En suivant la formation du personnel
· En formalisant les pratiques
· En tirant profil des erreurs
· En réduisant les dysfonctionnements
· En exploitant les acquis
· En pérennisant les résultats
Il présenterait
également un point bilan sur les organisations déjà
en place dans d’autres services biomédicaux.
Il est important de
rappeler à ce niveau les réglementations actuelles telles
que l’accréditation ou le décret du 5 décembre 2001
relatif à l’organisation de la maintenance et du contrôle
qualité. Celles-ci entraînent obligatoirement des modifications
dans le travail à fournir au service biomédical qui n’est
plus seulement technique, même si celui-ci reste prioritaire, mais
devient également organisationnel.
Tous les protagonistes
du service biomédical doivent être conscients de cette évolution
et doivent comprendre l’importance de s’organiser afin de se protéger.
Les notions d’organisation
et participation à la vie du service, de sécurisation et
de protection sont les mots-clefs à retenir dans la mise en place
d’une démarche qualité pour un service biomédical.
L’accréditation demande notamment :
De communiquer entre services et dans un même service pour que le projet d’établissement par exemple soit connu de tous (Exemple : MEA3 « L’établissement a une politique de communication interne et externe et les orientations du projet d’établissement sont portées à la connaissance du public et des professionnels »…), D’avoir des processus et procédures communs à tous les protagonistes d’un même service pour homogénéiser les pratiques (Exemple : GFL2 « Une politique de maintenance est définie, une maintenance préventive est assurée, une maintenance corrective est assurée »…), D’avoir une gestion de la documentation : modes opératoires, enregistrements… (Exemple : QPR3f « La gestion des documents internes et externes est organisée »…), D’avoir une traçabilité des dispositifs médicaux et des interventions (Exemple : VST2c « La traçabilité des produits et dispositifs médicaux est assurée »…), …
Le décret
du 5 décembre 2001 demande notamment :
D’avoir une traçabilité des dispositifs médicaux et des interventions (« de disposer d’un inventaire des dispositifs […] tenu régulièrement à jour » ; « de tenir à jour, pour chaque dispositif médical un registre dans lequel sont consignées toutes les opérations de maintenance et de contrôle de qualité »…) D’avoir des processus et procédures communs à tous les protagonistes d’un même service pour homogénéiser les pratiques de maintenance (« de définir et mettre en œuvre une organisation destinée à s’assurer de l’exécution de la maintenance et du contrôle de qualité »…) …
Par rapport
au stage en général :
Il aurait été possible au cours de ce stage de se baser davantage sur des références normatives. Par exemple pour la mission transversale des indicateurs d’activités, se référer à la norme FD X50-171 « Système de management de la qualité, Indicateurs et tableau de bord » ou pour la mission transversale du suivi des enquêtes de satisfaction client, se référer à la norme FD X50-171 « Système de management de la qualité, Enquête de satisfaction des clients »&. Ceci n’a pas été possible car ne maîtrisant pas ces normes et n’ayant que peu de notions sur leurs applications, il aurait fallut du temps supplémentaire pour les exploiter correctement.
Mon rôle
au sein de cette organisation a été le suivi et la participation
à l’avancée de la mise en place des éléments
nécessaires à la gestion des missions transversales, par
le biais de l’animation de ce groupe, de la motivation des agents et en
étant un support méthodologique. Un rapport de synthèse
sur les missions a été fournit au service biomédical
et à la Direction des Equipements et de la Logistique (DEL) permettant
de faire le point sur les actions mises en place et/ou gérées.
Celui-ci reprend tous les éléments qui permettent de replacer
dans le cadre du plan d’actions, l’avancée de l’organisation de
la maintenance biomédicale. Ce point à un an est important
car en montrant l’état des lieux de toutes les missions, il permet
une réorientation de chaque mission vers de nouvelles perspectives.
Chaque coordinateur de mission avait des demandes diverses et différentes. De formation purement technique, il était difficile pour les agents d’aborder cette nouvelle activité. Mon soutien, en faisant avancer la phase de mise en place de certains éléments « supports » devait pouvoir leur donner les automatismes, leurs permettant d’être plus autonomes.
Ce stage a été très enrichissant pour de nombreux points.
*Sur l’hôpital, son organisation, ses relations hiérarchiques, ses autorités…Au cours de ces six derniers mois, j’ai en effet été en relation avec diverses directions, les services utilisateurs de matériels médicaux à divers niveaux (chefs de service, praticiens, surveillants, personnels soignants, manipulateurs…) et le CLIN (Comité de Lutte des Infections Nosocomiales). J’ai eu l’occasion de « visiter » de nombreux services et de voir de nombreux équipements en cours d’installation ou en fonctionnement.
*Sur la position du service biomédical dans l’hôpital,J’ai pu constater le regard porté par les services utilisateurs de matériels et la direction sur la maintenance et les achats d’équipements, les comportements à tenir dans le relationnel avec ces services. J’ai également pu constater les liaisons avec le service technique et le service informatique.
*Sur le fonctionnement du service biomédical,J’ai pu constater et comprendre le travail demandé au service biomédical par les clients et la direction, l’organisation de ses activités et l’organisation idéale vers laquelle il faudrait tendre. J’ai observé le logiciel informatique de Gestion de Maintenance Assisté par Ordinateur, les techniques de management du personnel mais également les achats de matériels, le code des marchés publics, les réglementations à suivre, les installations de matériels, les gestions de conflits et résolutions de problèmes…
*Sur le métier d’ingénieur biomédical hospitalier, ses activités (matério-vigilance, gestion des achats, gestion des installations et conditions d’implantation, suivi de la sécurité et sûreté des dispositifs médicaux, mise en place et contrôle continu de la démarche qualité, management, suivi des prestataires extérieurs, participation au CLIN…), les méthodes utilisées pour réaliser ces activités, les comportements à tenir vis à vis des agents du service biomédical, vis à vis des protagonistes des services cliniques et médico-techniques ou vis à vis de la direction…
Ce stage a réellement
été très enrichissant sur de nombreux points et a
conforté mes idées sur mes ambitions professionnelles qui
sont d’évoluer dans un centre hospitalier en tant qu’ingénieur
biomédical.
Audit qualité : examen méthodique et indépendant en vue de déterminer si les activités et résultats relatifs à la qualité satisfont aux dispositions pré établies et si ces dispositions sont mises en œuvre de façon effective et sont aptes à atteindre les objectifs. |
Clients : destinataires d’un produit ou service. Pour le service biomédical, il s’agit des services cliniques et médico-techniques du CHU qui ont sous leur responsabilité des équipements médicaux soumis à maintenance au service biomédical. On peut également inclure la direction qui a des attentes économiques vis à vis du service biomédical. |
Un contrôle réglementaire est effectué pour se mettre en conformité avec une réglementation particulière sur les équipements médicaux (par exemple : l’arrêté du 3 octobre 1995 relatif aux modalités d’utilisation et de contrôles des matériels et dispositifs médicaux pour les équipements d’anesthésie). |
Un contrôle de qualité d’un dispositif médical est l’ensemble des opérations destinées à évaluer le maintien des performances revendiquées par le fabricant ou le cas échéant, fixées par le directeur général de l’AFSSAPS ; le contrôle qualité est dit interne s’il est réalisé par l’exploitant ou sous sa responsabilité par un prestataire ; il est dit externe s’il est réalisé par un organisme indépendant de l’exploitant, du fabricant ou de celui qui assure la maintenance du dispositif. |
Les correspondants d’exploitation sont des personnels qui évoluent sur des postes divers soignants ou techniques affectés au service de soins et qui sont chargés de coordonner et favoriser un usage efficace des dispositifs médicaux. Ils font le lien entre les services de soins et le service biomédical. Le parc de matériels médicaux est sous la responsabilité du cadre soignant qui nomme éventuellement un ou plusieurs correspondants d’exploitation. |
La GMAO ou Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur est un outil informatique support de la traçabilité de toutes les activités effectuées au sein des ateliers biomédicaux. La GMAO est un outil efficace pour suivre l’évolution du parc biomédical et les coûts de maintenance qu’il engendre. |
Un
indicateur
est une mesure d’un critère exprimé en taux ou en chiffre
absolu. Un tableau de bord représente l’évolution d’indicateurs
choisis selon une période, qui peuvent concerner :
- des données d’activités - des données de ressources humaines - des données économiques … |
L’inventaire biomédical est un recensement des dispositifs médicaux présents dans le parc de l’hôpital classés selon un numéro unique (numéro d’inventaire) et présentant pour chaque ligne au moins : « le nom, le fabricant, le fournisseur et sa localisation » [2] |
Maintenance : ensemble des activités destinées à maintenir ou à rétablir un dispositif médical dans un état ou dans des conditions données de sûreté de fonctionnement, pour accomplir une fonction requise. Les conditions de réalisation de la maintenance sont fixées contractuellement, s’il y a lieu entre le fabricant ou le fournisseur de tierce maintenance et l’exploitant. [2] |
Maintenance corrective : activités de maintenance curative ayant pour objet de rétablir un bien dans un état spécifié ou de lui permettre d’accomplir une fonction requise. [3] |
Maintenance préventive : maintenance effectuée selon des critères prédéterminés, dans l’intention de réduire la probabilité de défaillance d’un bien ou d’un service rendu. [3] |
La matrice des compétences est un tableau dans lequel on retrouve selon un gradient déterminé les compétences de chaque agent en fonction d’un secteur donné du biomédical. |
Une non-conformité est une insatisfaction à une exigence spécifiée |
L’objectif qualité est un résultat que le service biomédical se proposera d’atteindre pour améliorer son système qualité et/ou son service. Il doit être exprimé de manière à évaluer le résultat obtenu. |
Le plan de formation correspond à un planning des formations fonction des attentes et besoins des agents biomédicaux ou des ingénieurs acheteurs en prévision de l’arrivée d’un nouveau matériel. |
La politique qualité : ce sont les orientations et objectifs généraux d’un organisme concernant la qualité, tels qu’ils sont exprimés formellement par la direction au plus haut niveau. |
Une procédure est une manière notifiée de décrire une activité. Dans de nombreux cas, elles sont exprimées par des documents. Un processus, c’est l’ensemble des moyens (personnels, finances, installations, équipements, techniques ou méthodes) et activités qui transforment des éléments entrants en éléments sortants avec une valeur ajoutée. Ils sont corrélés, souvent l’élément sortant d’un premier processus devient l’élément entrant du processus suivant. Les procédures décrivent les processus. |
Représentant de la direction : c’est un membre de l’encadrement qui en plus de ses propres activités, a la responsabilité de s’assurer que les processus sont établis, mis en œuvre et entretenus, rendre compte à ses supérieurs du fonctionnement du système et de tout besoin d’amélioration et de s’assurer que la sensibilisation aux exigences du client est encouragée.[1] |
Ressources matérielles : ce sont les installations (bureaux, chaises, étagères…), les espaces de travail (définition des zones de travail, des zones de stockage du matériel…), les équipements (postes informatiques, postes de GMAO…) et les services supports (téléphone, intranet…) |
Système qualité : c’est l’organisation, les procédures, les processus et les moyens nécessaires pour mettre en œuvre le management de la qualité. |
Traçabilité : aptitude à retrouver l’historique, l’utilisation ou la localisation d’une entité au moyen d’identifications enregistrées. |
CFPH
: Centre de formation du personnel hospitalier
DSIO : Direction des Systèmes d'Information et d'Organisation DEL : direction des équipements et de la logistique |
TEXTES REGLEMENTAIRES
1. [2] Décret
2001-1154 du 5 décembre 2001 relatif à l’organisation de
la maintenance et du contrôle qualité
2. Référentiel
d’accréditation : Manuel d’accréditation des établissements
de santé de l’ANAES : Agence Nationale d’Accréditation et
d’Evaluation en Santé (ANAES) – Février 1999
ARTICLES
1. DION H., MIGNARDOT
H., FARGES Gilbert, « Evolutions des normes ISO 9000 version 2000
: incidences pour le service biomédical hospitalier », ITBM-RBM
NEWS, avril 2000, pages 7-8.
2. CUOLIBALY M., MEUNIER
A., FARGES G., DURAND P., THIBAULT F., « Mise en place d’une planification
stratégique dans un service biomédical hospitalier »,
ITBM-RBM NEWS, août 2001, vol. 22, pages 9-12.
3. BOUDON E., MARGAS
J.M., « Accréditation et certification pour le service biomédical
? », ITBM-RBM, 2001, vol. 22, pages 185-191.
4. POMMIER M., «
démarche qualité ISO 9002, application à un service
biomédical 1», ITBM-RBM, 1999, vol. 21, pages 48-53.
5. POMMIER M., «
démarche qualité ISO 9002, application à un service
biomédical 2», ITBM-RBM, 1999, vol. 21, pages 98-110.
6. POMMIER M., «
démarche qualité ISO 9002, application à un service
biomédical 3», ITBM-RBM, 2000, vol. 21, pages 45-57.
OUVRAGES
1. « Assurance
qualité appliquée au domaine biomédical hospitalier
», AFIB, N°41, septembre 1996.
2. « Organisation
logistique et technique à l’hôpital », BENANTEUR, ROLLINGER,
SAILLOUR, éditions ENSP.
RAPPORTS ETUDIANTS
1. H. MIGNARDOT, «
Etude et mise en place d'une démarche d'assurance qualité
dans un service biomédical », Projet DESS "TBH", UTC,
2000, pp 30
2. L. FORCADELL, «
Mise en place d'une démarche qualité au service biomédical
», Stage DESS "TBH", UTC, 2000, pp 25
3. H. DION & H.
MIGNARDOT, « ISO 9000 en santé : bilan Accréditation
et certification au service biomédical », Projet DESS "TBH",
UTC, 2000, pp 30
4. C. LADISLAS, «
Mise en place d'une Démarche Qualité », Stage DESS,
UTC, 1997.
5. G. GERMAIN, «
Réalisation d'un outil d'analyse prévisionnelle des coûts
de maintenance liés à l'application des règlements
en vigueur », rapport de stage DESS "TBH", UTC, 2001.
COURS UTC
1. G.FARGES, «
Planification stratégique », juillet 2001.
2. G.FARGES, «
ISO 9000 : 2000, exigences », juillet 2001.
3. G.FARGES, «
ISO 9000 : 2000, analyse et intégration », juillet 2001.