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Université de Technologie de Compiègne

DESS "Technologies Biomédicales Hospitalières"

Liste des Projets et Stages

 
Référence à rappeler : 
Ouverture sur l'état de l'art des pratiques biomédicales dans le monde, H. Viard, P. Chateau-Naulet , Projet DESS "TBH", UTC, 03-04,
URL : https://www.utc.fr/~farges/dess_tbh/03-04/projets/
Ouverture sur l'état de l'art des pratiques biomédicales dans le monde
VIARD Hélène
CHATEAU NAULET Paul-Damien
 
Résumé

Dans l’objectif d’amélioration continue de la qualité et de la sûreté des soins prodigués aux patients, il est apparu opportun en 2003 d’initier un questionnement sur les pratiques biomédicales internationales.
Ce projet fait suite aux travaux déjà réalisés en France et ayant mené à l’établissement du guide des bonnes pratiques actuel.

Dans une volonté d’échange d’expériences et d’ouverture à d’autres modes de fonctionnement, une enquête a été réalisée. Ses résultats constituent des  indicateurs qui permettent de dresser un panorama des pratiques biomédicales des participants internationaux.
Ce rapport présente également une proposition de méthodologie pour sur la suite à donner à cette phase d’approche et son développement au niveau international.

Mots-clés : qualité, biomédical, international, enquête, annuaire, bonnes pratiques, réseau, associations.
 

Abstract

In the aim of continuous improvement of the quality and safety of the healthcare given to patients, it appeared convenient in 2003 to initiate a question about the international biomedical practices.
This project follows the work which was already done in France and carried out to the establishment of the current guide of the good practices.

In intention to open and share experience to other operating modes, a survey was conducted. Its results constitute several indicators which allow to draw up a panorama of the biomedical practices of the international participants.
This study also presents a proposal of a methodology as a follow-up of this approach phase and its development at the international level.

Key words : quality, biomedical, international, investigation, directory, good practices, network, associations.
 

Remerciements

- à Monsieur Farges pour son aide et ses conseils,
- à Monsieur Chevallier pour son soutien et sa contribution,
- à Monsieur Lever, Ingénieur Biomédical, Centre Hospitalier de Saint-Quentin, pour les contacts qu’il nous a fournis,
- à Cécile Hue, Etudiante en DESS « Technologie Biomédicales Hospitalières » de l’U.T.C., promotion 2002-2003, en stage à l’E.C.R.I., USA, pour l’attention et l’aide qu’elle nous a apportées
- à Aryo Wicaksono, Etudiant indonésien en DESS « Technologie Biomédicales Hospitalières » de l’U.T.C., promotion 2003-2004, pour son aide sur les traductions,

Et, bien sûr, toutes les personnes ayant répondu à nos demandes lors de ce projet.

Que toutes ces personnes veuillent trouver ici l’expression de notre reconnaissance et de notre gratitude.

 

SOMMAIRE

 
 

Introduction

1 Les enjeux

2 La méthodologie

2.1 Historique
2.1.1 Définition du projet
2.1.2 Constitution de la structure de projet
2.1.3 Réalisation et mise en oeuvre
2.2 QQOQCP


3 L’enquête

3.1 Le fichier de contacts
3.1.1 Pourquoi
3.1.2 Comment
3.2 Le questionnaire
3.2.1 Pourquoi
3.2.2 Comment
3.3 La mise en œuvre
3.3.1 Déroulement de l’enquête
3.3.2  Le traitement des résultats
3.3.2.1 L’analyse des réponses
3.3.2.2 Où trouver les textes réglementaires ?
3.3.2.3 Les adresses de différentes associations

4 Les obstacles et les propositions d’amélioration

4.1 Le nombre de contacts
4.2 Les traductions
4.3 Le temps

5 Discussions et proposition

5.1 Parallèle avec la situation en France
5.2 Annuaire

6 Les perspectives 

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIE

ANNEXES
 
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Introduction

Dans l’objectif d’assurer qualité et  sûreté des soins prodigués aux patients, il est nécessaire continuer à progresser dans la gestion des dispositifs médicaux. Pendant la période 2000-2002, dans un objectif de reconnaissance professionnelle et de communication vers les autres acteurs hospitaliers, la communauté biomédicale française a édité un guide des bonnes pratiques biomédicales [3]. Ce document constitue une preuve écrite de l’existence, au niveau national, d’une culture professionnelle biomédicale hospitalière mature. Le guide explicite les références minimales de l’activité biomédicale obtenues par un processus consensuel  et constitue un référentiel métier.

Dans un objectif d’amélioration continue, il est apparu opportun en 2003 d’élargir le champ de vision professionnel, d’enquêter sur les pratiques biomédicales à l’étranger et d’établir un panorama que cet article présente de manière synthétique.

Cette volonté passe par l’échange d’expériences et l’ouverture à d’autres modes de fonctionnement. En effet, selon les usages de chaque pays, la vision du rôle du service biomédical, et par conséquent son fonctionnement, peuvent être différents.

La connaissance d’organisations distinctes de l’organisation française peut amener à une évolution des pratiques et en toute logique à celle du guide des bonnes pratiques biomédicales français qui a vocation à suivre les modifications du fonctionnement des services biomédicaux.

Afin d’atteindre ces objectifs, grâce à des enjeux et une méthodologie clairement identifiés, une enquête a été menée. Les résultats amènent une réflexion sur la suite à donner à cette phase d’approche et sur le développement d’un projet de création d’un document d’envergure international.
 

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1  Les enjeux

Initier un état de l’art des pratiques biomédicales internationales implique de fixer des objectifs à moyen terme. Déterminer des priorités facilite le déroulement du projet car ses étapes doivent suivre une direction logique.

Les missions de ce projet sont :
- Rechercher de contacts pertinents à l’étranger, c’est-à-dire des contacts directement liés à l’exercice de la pratique biomédicale en milieu hospitalier ; dans l’idée d’une formation future de groupes de travail internationaux. Le but est d’obtenir des contacts sur chaque continent,

- Recenser les pratiques biomédicales de différents pays, dans l’objectif de cerner les priorités accordées à chacune d’elles, ainsi que leur niveau de maîtrise. Cet indicateur permettra, dans un projet plus vaste, d’orienter le travail pour améliorer le niveau de maîtrise sur les points prioritaires,

- Connaître les savoir-faire propres à différents pays afin de permettre leur exploitation par le partage international

- Recenser des associations professionnelles biomédicales,

- Recenser les différents référentiels les plus utilisés.
 

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2  La méthodologie

2.1  Historique

2.1.1  Définition du projet

Début octobre :

- Choix du projet et des protagonistes,
- QQOQCP pour matérialiser et coordonner les idées ressenties,
- Réunion avec le responsable de projet, Monsieur Farges pour clarifier les attentes de chacun
 

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2.1.2  Constitution de la structure de projet

Courant octobre :

- Déterminer les orientations générales et les différentes phases du projet sur la base de la méthode PDCA
 

Début novembre :

Phase de planification :

- Fixer des objectifs mesurables (dans les dates de réponses)
- Choisir des méthodes à utiliser pour atteindre les objectifs (vecteurs de communications, support d’enquête)
- Etudier de la méthode utilisée par d’autres étudiants[1] [2], sur la base d’un questionnaire
- Déterminer les cibles à atteindre :
Contacter les personnes à impliquer
Programmer un calendrier de déroulement du projet
Choisir le mode de mise en œuvre du projet
Etablir les critères d’évaluation des futurs résultats obtenus

- recherche bibliographique

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2.1.3  Réalisation et mise en oeuvre

Mi-novembre :

- Réaliser du questionnaire (français) (Annexe 1)
- Traduire le questionnaire et sa lettre d’accompagnement en anglais (Annexe 1)
- Contacter des personnes à l’étranger pour élargir notre base de données de contacts
- Approfondir de la recherche bibliographique
 

Fin novembre :

- Débuter les envois des questionnaires
- Traiter les réponses aux demandes de contacts

Décembre :

- Faire le point sur les avancées du projet
- Continuer les envois de questionnaires et le traitement des réponses aux demandes de contacts

Janvier :
- Rédiger l’article coordonnant à ce projet pour la validation de l’UV Qualité du DESS « Technologie Biomédicales Hospitalières »
- Traiter les réponses reçues

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2.2  QQOQCP

Cet outil paraît le plus simple et le plus efficace au vue de la nature de ce projet. En effet, son thème étant inédit, cette méthode permet d’établir une stratégie, de poser les idées de départ. Les résultats sont transcrits sans modification, ni adaptation à la suite du déroulement du projet, ce qui explique les divergences avec ce qui a été réalisé effectivement.
 

QUI

Deux étudiants du DESS « Technologie Biomédicales Hospitalières », promotion 2003-2004 : Hélène VIARD et Paul-Damien CHATEAU NAULET
Les instigateurs du projet : AFIB et Gilbert FARGES
Les protagonistes : Les acteurs biomédicaux des différents pays envisagés pour l’étude

QUOI

Sujet : « Recherche des pratiques biomédicales hospitalières en Europe et à l’International
Contacts avec AFIB (Suisse, Québec, Belgique, + à développer) »

Ce qui implique :
Enquêter sur les rôles des services biomédicaux au sein des hôpitaux,
Déterminer leurs domaines d’activité,
Faire le point sur les actions menées par ces services,
Se renseigner sur la dimension législative et normative encadrant l’activité,
S’informer sur l’existence de référentiels,
Connaître la portion des services biomédicaux impliqués dans des démarches qualité,
Etudier les modes d’organisation ( mise en place de procédures…).

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OU

A déterminer avec Monsieur FARGES

QUAND

Echéance mi-février (référence au planning)

COMMENT

Réaliser une entrevue avec Monsieur Farges,
Prendre contact avec l’A.F.I.B.,
Créer une liste de contacts par pays,
Formuler une première enquête généraliste,
Analyser des retours,
Déterminer des thèmes,
Approfondir,
Créer un document de synthèse.

POURQUOI

Faire une étude comparative des fonctionnements et des démarches qualité des pays étudiés,
Mettre en place des bases pour un élargissement du Guide des Bonnes Pratiques
 

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3  L’enquête

3.1  Le fichier de contacts

3.1.1  Pourquoi

Un tel projet nécessite de contacter des ingénieurs biomédicaux hospitaliers. La recherche de coordonnées est une phase longue. En effet il n’existe pas d’annuaire contenant les coordonnées d’ingénieurs biomédicaux de divers pays dans le domaine public. L’initiative de dresser un état de l’art des pratiques biomédicales étant à ses prémices, une des premières tâches est de commencer un fichier de contacts. Ce document doit se compléter au fil du temps. Il serait souhaitable que ses prochains utilisateurs l’enrichissent au fil de leur projet d’études.
De plus, les informations qu’il contient sont amenées à changer et doivent être mises à jour régulièrement. Ceci dans le but d’une efficacité optimale pour le plus grand nombre, étudiants comme personnes souhaitant prendre contact avec un ingénieur de tel ou tel pays.

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3.1.2  Comment

Peu de personnes parmi les contacts obtenus au début du projet étaient des ingénieurs biomédicaux exerçant en milieu hospitalier, il était donc nécessaire de demander à ces contacts de communiquer des adresses et emails pouvant être utiles dans le cadre de ce projet.

Ce recueil de données se présente sous la forme d’un fichier Excel comprenant, lorsque l’information est disponible l’identité, la fonction, la langue à utiliser pour la correspondance, les coordonnées (adresse, email, téléphone, télécopie). (Extrait disponible en Annexe 2)

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3.2  Le questionnaire

3.2.1  Pourquoi

L’enquête réalisée se propose d’établir une cartographie des pratiques biomédicales auprès des différents acteurs contactés. Afin de ne pas limiter les résultats, il était important de s’ouvrir à d’autres fonctionnements que ceux pratiqués en France. Pour cela deux types de questions ont été posés :
- des questions ouvertes afin de découvrir, éventuellement, des missions inédites en France,
- des questions fermées au sujet de missions paraissant incontournables en France. Ces dernières permettant de faire état de l’importance accordée à chacun des points mis en évidence, ainsi que le niveau de maîtrise de celles-ci.

Ainsi ce questionnaire est un outil de diagnostic qui permet d’évaluer l’organisation générale de l’activité biomédicale au niveau des établissements de santé, ainsi qu’au niveau du pays.

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3.2.2  Comment

Pour enquêter sur les pratiques biomédicales des pays étrangers, le questionnaire suit les items du guide des bonnes pratiques biomédicales [3] et est complété par d’autres sujets plus globaux. Les personnes contactées ont été interrogées sur l’existence de l’équivalent d’une matériovigilance, d’association professionnelle ou, plus éloignées des usages français, la participation à la recherche (recherche et développement ou recherche clinique). Selon ce procédé, le questionnaire était à l’évidence trop long, difficilement exploitable. Ce manque de concision aurait pu être un frein pour les ingénieurs biomédicaux.
De ce questionnaire, l’essentiel a été dégagé afin de poser les premiers jalons d’une enquête internationale.

(Voir questionnaires et textes accompagnateurs en Annexe 1)

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3.3  La mise en œuvre

3.3.1  Déroulement de l’enquête

Le questionnaire réalisé a été envoyé, par email, à un échantillon de 23 ingénieurs biomédicaux hospitaliers, dans 15 pays (Arabie Saoudite, Belgique, Canada, Chili, Finlande, Liban, Luxembourg, Malaisie, Mali, Roumanie, Sénégal, Suède, Suisse, Tunisie, USA). Les 9 réponses obtenues représentent environ 40% du nombre d’envois. Elles proviennent en grande majorité d’ingénieurs biomédicaux exerçant dans des établissements de soins de Belgique, Canada (2), Chili, Mali, Roumanie, Suisse (2) et USA.

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3.3.2  Le traitement des résultats

3.3.2.1  L’analyse des réponses
 

L’enquête permet d’établir une cartographie des pratiques biomédicales réalisées dans divers pays, sans possibilité de généraliser. En effet, les réponses n’impliquent que les individus participant à l’enquête, et ne reflètent en aucun cas un état de synthèse pour leur pays. (voir le détail en Annexe 3)


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Figure 3 : Niveau d’importance et de maîtrise des pratiques biomédicales

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L’activité biomédicale porte sur l’ensemble des secteurs technologiques associés aux services de soins. Elle se compose de 3 grands axes :
-  l’achat,
-  la maintenance
-  l’assurance de la sécurité des dispositifs.

L’activité biomédicale porte sur l’ensemble des services de soins ainsi que sur les secteurs plus particuliers tels le laboratoire, l’imagerie, le bloc opératoire, les soins intensifs, la dialyse et la stérilisation.

La recherche ne représente pas une activité perçue comme importante par le service biomédical, à l’instar de la France [1]. Néanmoins, dans les hôpitaux associés à une université, le service biomédical intervient par le biais de l’achat d’équipements dédiés à la recherche ou par une participation à une équipe (Canada, Roumanie et, dans une moindre mesure, la Belgique).
 

Selon les réponses obtenues, disposer d’un document écrit stipulant l’organisation générale du service biomédical est ressentie comme étant important et maîtrisé pour une large majorité. Ceci constitue une étape majeure vers un système qualité dont l’intérêt est effectif, mais dont la démarche est perçue comme moins aboutie.

Le besoin de coopération entre les différents services au sein d’un même pays est exprimé. Il concerne, entre autres choses, la gestion des risques liés à l’utilisation des dispositifs médicaux. Pourtant l’organisation de réseaux de communication ne semble pas ressentie à la hauteur des attentes des acteurs biomédicaux dans tous les pays.

L’activité de maintenance est déclarée comme étant l’activité prédominante du service biomédical et la mieux maîtrisée. Toutefois, comme cela était montré pour les démarches qualité, le contrôle qualité et le contrôle préventif des dispositifs médicaux sont perçues comme moins avancés dans leur mise en place que la maintenance corrective qui représente la préoccupation majeure du service biomédical. Le suivi du parc des équipements et la formation à leur utilisation paraissent également pris en compte avec efficacité pour une majorité des personnes interrogées.

Dans la plupart des pays, des formations biomédicales existent, au niveau ingénieur et/ou technicien. Elles peuvent être directement liées au management biomédical hospitalier ou axées sur l’industrie et la recherche et développement.

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3.3.2.2  Où trouver les textes réglementaires ?

Suisse :
Odim = Ordonnance fédérale sur les Dispositifs Médicaux
Ordonnance du 17 Octobre 2001 sur les dispositifs médicaux
www.admin.ch/ch/f/rs/812_213
Le site où sont regroupés les textes de loi suisse :
Confoederatio Helvetica (les Autorités Fédérales de la Confédération Suisse)
www.admin.ch

Mali :
Site du Secrétariat général du Gouvernement Mali : www.sgg.gov.ml

Belgique :
Matériovigilance Arrêté royal du 18/03/1999
Direction Générale de la protection de la Santé Publique : Médicaments
www.afigp.fgov.be
Listes des textes réglementaires relatifs aux dispositifs médicaux : service public fédéral justice, http://www.just.fgov.be/index_fr.htm

Canada :
ACNOR (www.csa.ca/Default.asp?language=French) Association Canadienne de Normalisation,
Santé Canada http://www.hc-sc.gc.ca/francais/ ,
Direction des Produits Thérapeutiques (DPT) http://www.hc-sc.gc.ca/hpfb-dgpsa/tpd-dpt/aboutus_f.html
 

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3.3.2.3  Les adresses de différentes associations

Belgique :
Francophone : AFITEB
www.afiteb.be
Neerlandophone : vvz
www.vvz.be

Canada :
Association des Physiciens et des Ingénieurs Biomédicaux du Québec
www.apibq.org

Société Canadienne des Ingénieurs Biomédicaux
www.cmbes.ca

Suisse :
IHS
www.ihs.ch
Il s’agit d’une association d’ingénieurs hospitaliers, non spécifique à la communauté biomédicale.

Finlande :
Lääketieteellisen fysiikan ja tekniikan yhdistys ry
www.ee.tut.fi/~lfty

USA :
AAMI (Association for the Advancement of Mdical Instrumentation)
www.aami.org

ACCE (American College of Clinical Engineering)
www.accenet.org

WSBA (Washington State Biomedical Association)
www.bmet.org
Ce site propose des liens vers des associations d’autres états

Australie :
Biomedical Engineering Society of the University of Western Australia
www.ee.uwa.edu.au/~besuwa

Afrique du Sud :
CEASA (Clinical Engineering Association of South Africa)
www.ceasa-national.org.za/

Italie :
Gruppo Nazionale di Bioingegneria del CNR
www.bioing.it/

Israël :
Association of Medical Technologists in Israel
www.techmed.co.il

Cette liste n’est pas exhaustive.

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4  Les obstacles et les propositions d’amélioration

4.1  Le nombre de contacts

Comme cela a déjà été évoqué précédemment, dans le domaine public il n’existe pas de liste ou base de données d’ingénieurs biomédicaux étrangers travaillant en établissements de soins au début de ce projet. L’obtention de tels renseignements n’était pas si aisée et, surtout, très gourmand en temps du fait de la multitude d’intermédiaires, de la distance et du prix des communications téléphoniques vers l’étranger.

Ainsi la création d’un fichier regroupant les informations représentent une amorce pour le développement éventuel d’un projet à l’échelle internationale.
 

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4.2  Les traductions

Etre capable de soutenir une discussion en anglais et traduire un questionnaire de manière précise sans erreur de non-sens ou de biais d’interprétation sont deux choses très différentes.
Pour obtenir des textes limpides pour des anglophones, la collaboration d’une tierce personne dont la langue maternelle n’est ni le français, ni l’anglais est très utile, voire nécessaire pour de s’éloigner le plus possible d’un ethnocentrisme néfaste à une étude se voulant ouverte à de nombreuses nationalités.

Ainsi il ne faut pas hésiter à solliciter l’assistance de personnes compétentes lorsque des limites culturelles sont atteintes.
 

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4.3  Le temps

Ce projet demande la participation de multiples personnes du monde entier et se caractérise par le traitement et l’analyse des données obtenues. Les délais de réponse sont donc primordiaux, voire paralysants si ces délais deviennent longs. Cependant il est difficilement envisageable d’imposer des temps de réponse très courts à des professionnels très occupés.
Il faut alors trouver le juste milieu, qui, dans le cas présent, n’a pas été trouvé. Les demandes de réponses au questionnaire étaient fixées trop tard pour un déroulement serein du projet.

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5  Discussions et proposition

5.1  Parallèle avec la situation en France
 

Comparée avec l’enquête réalisée en France en 2001 [1], cette enquête, conduite 3 ans après, montre une différence majeure concernant la formation des utilisateurs de dispositifs médicaux. Cette activité est ressentie comme plus importante et maîtrisée hors des frontières hexagonales.
La mise en place de processus qualité, ainsi que la gestion des dispositifs médicaux, sont perçues comme étant plus importantes et mieux maîtrisées à l’étranger qu’en France.
D’autre part, la gestion des risques liés à l’utilisation des dispositifs médicaux est estimée mieux organisée en France qu’à l’étranger. Enfin, l’activité de maintenance semble bénéficier du même niveau d’évaluation en France et à l’étranger.

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5.2  Annuaire

L’initiative de dresser un état de l’art des pratiques biomédicales étant à ses prémices, une des premières tâches consiste en la création d’un annuaire.
Or, il n’existe pas, dans le domaine public, de document regroupant des contacts d’ingénieurs biomédicaux au niveau international.
Un site Internet interactif avec une possibilité d’inscription à une liste de diffusion accessible de différents pays, via notamment aux associations biomédicales, permettrait d’engager une dynamique d’échange d’informations et d’expériences entre les pays.

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6  Les perspectives

- Création d’un réseau international de réflexion sur les pratiques biomédicales

Comme l’a montré cette enquête, il existe un certain nombre de personnes motivées à l’idée de groupes de travail portant sur la qualité et l‘amélioration des pratiques biomédicales. Il peut être très enrichissant pour la communauté de mettre à profit cette volonté partagée par la création d’un réseau international de réflexion portant sur ce sujet.

Dans cet objectif il peut être intéressant de poursuivre l’idée d’annuaire. Ceci peut donner lieu à un projet de création de site Internet permettant l’inscription en ligne des participants.

- Création d’un guide des bonnes pratiques international

Un guide des bonnes pratiques biomédicales permettrait d’expliciter les références minimales communes aux services biomédicaux des pays participants. Les personnes ayant répondu à l’enquête accueillent favorablement cette possibilité. En effet :
- Un groupe de travail composer d’ingénieurs biomédicaux hospitaliers suisses a initié un projet de cette nature et les responsables sont ouverts aux idées allant dans ce sens,
- Les personnes canadiennes ayant participé à l’enquête accueillent favorablement l’initiative de créer un guide international. En effet, le développement de bonnes pratiques biomédicales leur parait bénéfique,
- La personne malienne ayant participé à l’enquête y voit un outil utile pour faire évoluer leurs propres pratiques.

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Conclusion

L’amélioration continue de l’activité biomédicale pourrait être facilitée en rendrant cohérentes les façons de travailler de chacun grâce à un partage plus aisé des expériences. Pour cela, il semble opportun de faire le point et de partager les pratiques biomédicales en établissements de santé au moment où les pays appartenant à l’Union Européenne réfléchissent à un travail sur des bases communes.

Le travail présenté dans ce document constitue une première pierre d’un projet de capitalisation de connaissances et d’expériences à propos des pratiques biomédicales internationales. Cela a permis de dresser une première cartographie de l’activité biomédicale hospitalière dans différents pays et de mettre en évidence des différences et les similitudes avec les pratiques françaises.

Ce projet d’étude pourrait s’inscrire dans un processus suivi sur plusieurs années. En effet, la collecte et l’analyse d’informations provenant de nombreux pays nécessitent principalement du temps et des personnes impliquées dans la coopération entre pays. Les données déjà collectées (contacts d’ingénieurs biomédicaux hospitalier, documents relatif aux lois, guides…) pourront être utiles à la poursuite d’une enquête sur « l’état de l’art des pratiques biomédicales internationales ».
 

Afin d’enrichir ses propres pratiques professionnelles, il est toujours intéressant de connaître d’autres savoir-faire. Donc d’un point de vue personnel, ce projet nous a permis de découvrir comment des services biomédicaux fonctionnaient en dehors des frontières françaises.
Par ailleurs, ce travail nous a montré comment gérer un projet avec de nombreux acteurs internationaux et à en mesurer les difficultés.

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BIBLIOGRAPHIE

[1] Etat de l’art des missions des services biomédicaux. Réflexions sur des bonnes pratiques de l’ingénierie biomédicales. Ghislaine MANIBAL, Christophe RONCALLI, Projet DESS "TBH", UTC,  promotion 2000-2001,

[2] Projet de Guide de Bonnes Pratiques Biomédicales en Etablissement de Santé.
C. Alard, S. Luu, E. Peltier, Projet DESS "TBH", UTC, promotion 2001-2002

 [3] Guide des Bonnes Pratiques, sous la responsabilité de G. Farges, G. Wahart, J.M. Denax, H. Métayer, RBM News, Novembre 2002, Volume 23, Supplément 2, Edition ELSEVIER

[3] Nordic Guidelines for good clinical engineering practice
Version 4, June 2002, Complies with ISO 2001-2000
NORDMEDTEK Nordic Co-operative group for medical technology
www.nordmedtek.org/guideline_v42002.pdf

[4] Clinical Engineering Standarts of Pratice for Canada
http://ifmbe-news.iec.org/ifmbe-news/july1997/canadastd.htm

[5] Clinical Engineering Standarts of Practice for Canada, PreSurvey Questionnaire
http://www.ceso.on.ca/SOP/PEERPSQblank.pdf

[6] Medical Equipement Management Policy, New Brunswick Departement of Health and Wellness
Contact concernant ce document : M’hamed Ratmi, Director of Regional Clinical Engineering Service, Moncton, Canada
Email : m’hamedr@health.nb.ca
Site : www.rces.nb.ca

[7] GUIDE DE BONNES PRATIQUES MAINTENANCE DES DISPOSITIFS MEDICAUX, PROJET, rédigé par l’IHS, en collaboration avec Swissmedic
Document suisse, pour toute demande d’informations, contacter : Monsieur Bertrand LEPAGE, Ingénieur Biomédical, Centrale D'ingénierie Biomédicale des HUG et du CHUV, Genève et Lausanne, email : Bertrand.Lepage@hcuge.ch

[8] Equipements Biomédicaux pour les pays en développement, Guide méthodologique d’acquisition et de maintenance
sous la direction de Jean-Pierre Coulier, 1993, 227 pages
Edition scientifique ACODESS
www.acodess.org

[9] Le Guide des Equipements biomédicaux pour le Brésil
Référence : 2002-01 à paraître
Edition scientifique ADODESS
www.acodess.org

[10] ITBM-RBM News 2003 ; 24 (1)
Naissance du Guide des Bonnes Pratiques Biomédicales en Etablissement de Santé

[11] ITBM-RBM News 2003 ; 24 (2)
Outil de Diagnostic pour le Guide des Bonnes Pratiques Biomédicales en Etablissements de santé
 

[12] http://ftp.msss.gouv.qc.ca/publications/acrobat/f/documentation/2003/03-514-02.pdf
« Planification de la main d’œuvre dans le secteur du génie biomédical »
La Direction des Communications du Ministère de la Santé et des Services Sociaux
Document canadien

 
 

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ANNEXE 1

 
TEXTE ACCOMPAGNATEUR EN FRANCAIS

Dans l’objectif d’identifier les éléments pouvant contribuer à la qualité et la sécurité de l’exploitation des dispositifs médicaux, au bénéfice des soins apportés aux patients, nous enquêtons sur l’état des pratiques biomédicales en établissement de santé au niveau international.

Une conséquence pourrait être de faire évoluer et « d’internationaliser » le Guide des Bonnes Pratiques Biomédicales en Etablissement de Santé (https://www.utc.fr/~farges/bonnes_pratiques/bpb_documents/communication/BPB_communication.htm) déjà élaboré en France.

Pour cela, nous avons élaboré un questionnaire que vous trouverez ci-joint.

Ce questionnaire fera l’objet d’un traitement statistique, dont les conclusions serons communiquées au premier trimestre 2004 via l’URL :
https://www.utc.fr/~farges/
 

Nous vous remercions pour les réponses que vous pourrez nous apporter.
 

Paul-Damien Chateau Naulet et Hélène Viard
Etudiants en DESS « Technologies Biomédicales Hospitalières », Université Technologique de Compiègne, France.
 

Réponse souhaitée avant le 15 janvier 2004

Adresse de réponse :

Université Technologique de Compiègne
DESS « Technologies Biomédicales Hospitalières »
A l’attention de Paul-Damien Chateau Naulet et Hélène Viard
Centre de Recherche
BP 20529
Rue de la Personne de Robertval
60205 Compiègne Cedex
Télécopie : +33 (0)3.44.20.48.13.
Email : helene.rueff@nomade.fr
Ou chateau.paul-damien@wanadoo.fr

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TEXTE ACCOMPAGNATEUR EN ANGLAIS
 

In order to identify the different elements which could contribute to quality and security in the use of medical equipment linking to the health/patient care improvement, we decided to study the biomedical practices in hospital.

The consequence of the study would be an evolution to the internationalization of the France’s guide of good biomedical/clinical practices (https://www.utc.fr/~farges/bonnes_pratiques/bpb_documents/communication/BPB_communication.htm).

That is the reason why we worked the attached questionnaire out.

This questionnaire will be statistically treated and the conclusions will be communicated in the first quarter of 2004 on the web site: https://www.utc.fr/~farges/

We thank you for your cooperation.

Best regards,
 
 

Paul-Damien Chateau Naulet and Hélène Viard
Students in DESS « Technologies Biomédicales Hospitalières » Program, Compiègne University of Technology, France.

PS: Wished to be answered before the 15th of January 2004
 

Address:

Université Technologique de Compiègne
DESS « Technologies Biomédicales Hospitalières »
For Paul-Damien Chateau Naulet and Hélène Viard
Centre de Recherche
BP 20529
Rue de la Personne de Robertval
60205 Compiègne Cedex
France
Fax : +33 (0)3.44.20.48.13.
Email : helene.rueff@nomade.fr
Or chateau.paul-damien@wanadoo.fr

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ANNEXE 2

Disponible en version papier

 
 

ANNEXE 3

Disponible en version papier
 

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