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URL : https://www.utc.fr/~farges/DESS_TBH/96-97/Stages/ISNARD/Isnard.htm |
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I.
INTRODUCTION
II.
MISSION DONNEE
III.
SOCIETE D'ACCUEIL
3.1. Historique
3.2. PHILIPS SYSTEMES MEDICAUX au sein du groupe PHILIPS3.2.1. PHILIPS dans le monde
3.2.2. PHILIPS en France
3.2.3. PHILIPS MEDICAL SYSTEMS
IV. THEME DE RECHERCHE : LA NEURONAVIGATION
4.1. Définition
5.1. INITIATION AU FONCTIONNEMENT DE LA SOCIETE
5.2. FORMATION SUR UN PRODUIT D'IMAGERIE MEDICALE : " EASYGUIDE NEURO "5.2.1. Principe
5.2.2. Description du système
5.2.3. Processus d'utilisation
5.2.4. Domaines d'applications
5.2.5. Bénéfices
5.2.6. Sites de référence mondiaux
5.2.7. Evolution à venir5.3. PRISE EN CHARGE D'UN SUIVI D'UN PARTENARIAT CLINIQUE
5.3.1. Hôpital Neurologique et Neurochirurgical P. Wertheimer
5.3.2. PHILIPS SYSTEMES MEDICAUX
5.3.3. Exemple d'un cas clinique : Exérèse d'un cavernome frontal droit
5.3.4. Evaluation du partenariat5.3.4.1. Résultats Cliniques
5.3.4.2. Résultats de l'appareil5.4. ETUDE DE MARCHE EN FRANCE
5.4.1. Parc 1997 - Prospects 1998
5.4.2. Concurrence
5.4.3. Segments de marché
5.4.4. Croissance du marché
5.4.5. Politique de Marketing
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Depuis plus de deux ans maintenant,
l'orientation que j'ai prise est incontestablement tournée
vers le secteur biomédical. Progressivement, passant de la
recherche en traitement du signal, en acoustique à la
radiothérapie en site clinique, puis concrètement
à l'ensemble des technologies biomédicales, le monde de
l'industrie de l'imagerie médicale semblait être la
prochaine étape.
Consciente de la difficulté d'intégrer une grande
société, du contexte économique peu enclin
à l'insertion des jeunes diplômés au sein de
l'entreprise et du nombre important de demandes, la situation
semblait délicate mais le défit n'en devenait que plus
intéressant. Cet intérêt a donc été
payant puisque la société PHILIPS SYSTEMES
MEDICAUX m'a accueillie en tant que stagiaire pour une
période de six mois.
Précisant rapidement le contexte, l'accueil de l'entreprise
fut clair. Dans une situation difficile de réorganisation de
l'entreprise, il m'était demandé autonomie, rigueur et
investissement personnel, afin d'atteindre l'ensemble de mes
objectifs.
L'équipe Marketing m'a donc
donné les moyens d'acquérir une expérience
dans le monde biomédical que ce soit par la connaissance
du fonctionnement de la société, par la formation sur
un produit, par l'application en clientèle, par le marketing
voire le commercial.
Cette expérience multiple m'a demandé en plus de la
discipline, de la volonté et de la tenacité. Elle a
permis de réaliser mes objectifs et même de les
surpasser.
C'est pourquoi, je tiens à remercier
- Mr CHEVALLIER, Directeur du DESS Technologies Biomédicales Hospitalières, pour la confiance qu'il m'a exprimée lors de ce stage.
Bien entendu, des remerciements particuliers et chaleureux sont adressés aux personnes suivantes :- l'Ensemble de l'équipe Marketing, pour son soutien à tout niveau,
- Mr SPRIET, Directeur Marketing de PHILIPS Systèmes Médicaux, pour son accueil et les moyens dont j'ai bénéficiés,
- Mr DIEUMEGARDE, Chef de Produit IRM-EGN, pour sa patience, sa disponibilité et l'expérience dont il m'a fait profiter,
Enfin, si je devais m'adresser à un
futur stagiaire, le premier conseil, que je lui prodiguerais,
serait de tendre à une symbiose avec l'entreprise afin de
tirer profit au maximum cette période de stage. Les
intérêts du stagiaire et de l'entreprise sont
liés, interdépendants. Leur réalisation ne peut
être effective sans de bonnes conditions.
(Retour
Sommaire)
|
Dans le but de mener à bien un
projet, il convient de la définir et de spécifier
correctement le cadre et les objectifs qui s'y rattachent. C'est le
premier point sur lequel nous avons travaillé afin de rendre
cette période de stage la plus productive possible.
La mission, qui m'était définie dans le cadre du DESS
Technologies Biomédicales Hospitalières, était
d'" Acquérir une expérience pratique du monde
biomédical via l'industrie ".
Les objectifs que je souhaitais atteindre étaient de
" Trouver une expérience directement liée
à mon projet professionnel en intégrant une
société d'Imagerie Médicale dans le domaine de
l'Application ".
(Retour
Sommaire)
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La société d'accueil, qui m'a
permis de réaliser cette mission et ses objectifs, est la
société PHILIPS SYSTEMES MEDICAUX, et plus
particulièrement le département Marketing.
3.1. Historique
La société PHILIPS SYSTEMES
MEDICAUX (anciennement Massiot-Philips) est l'héritière
d'une société familiale dont les origines sont
très anciennes puisqu'elles remontent à 1782
[1]. Spécialisée dans les appareils de
précision, la société Massiot s'oriente au
début du XXème siècle vers le domaine
médical, jouant un rôle de pionnier dans la Radiologie,
ainsi, la société Massiot sera la première
à équiper, durant la première guerre mondiale,
des camions d'installations radiographiques. Se maintenant à
la pointe du progrès, elle fabrique, pendant l'entre-deux
guerres, des tables de Radiologie et commercialise, dès 1948,
le premier tomographe universel.
En 1960, a lieu l'association Massiot-Philips, filiale d'abord
à 50%, puis à 100% de la société PHILIPS
France, et progressivement l'intégration au groupe
multinational PHILIPS N. V.
Actuellement, PHILIPS SYSTEMES MEDICAUX est une société
de droit français, filiale de la Compagnie Française
PHILIPS (C. F. P.), elle-même représentant de
PHILIPS Electronics N. V. Elle commercialise, installe et
entretient des systèmes d'Imagerie Médicale et couvre
aussi bien la Radiologie Conventionnelle et Numérique, la
Radiothérapie et la Tomodensitométrie que la
Résonance Magnétique et les Ultrasons.
Avant de décrire plus précisément l'organisation
interne de PHILIPS SYSTEMES MEDICAUX, il convient sans doute de
présenter la structure particulière qu'elle tient de
son intégration au groupe PHILIPS.
3.2. PHILIPS SYSTEMES MEDICAUX au sein du groupe PHILIPS
Parmi les groupes multinationaux, PHILIPS présente
une certaine originalité qui tient à son organisation
dite " matricielle " parce qu'elle combine deux
critères de classement : celui des pays et celui des
produits.
Dans chaque pays, existe une organisation nationale PHILIPS dont la
responsabilité première est de vendre sur le territoire
national l'ensemble des produits fabriqués par le groupe, que
cette fabrication ait lieu ou non sur son territoire. En France,
c'est la C. F. P.
Par ailleurs, le groupe PHILIPS est organisé en divisions de
produits, chaque division ayant la responsabilité
internationale d'un groupe de produits en terme de commercialisation,
de développement et de fabrication. Pour le domaine
médical, c'est PHILIPS MEDICAL SYSTEMS (P. M. S.).
(Retour
Sommaire)
3.2.1. PHILIPS dans le Monde
Créée depuis 1891, PHILIPS affiche
maintenant selon le rapport annuel [2] :
- Un Chiffre d'Affaires (96) de 212 Milliards de Francs
- Un Effectif (96) de 272 000 personnes
- Un secteur Recherche et Développement représentant 7% CA avec 5 laboratoires de Recherche dans le Monde - 65 000 brevets - 10 000 inventions
- Un secteur de Centres Industriels de 256 unités dans 42 pays dont 135 en Europe et 25 en France
- Une organisation de Vente dans 150 pays
- Une position très confortable sur ses différents marché
1996 |
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Eclairage |
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Electronique grand public (GP) |
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Edition musicale et vidéo |
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Appareils domestiques |
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Tubes cathodiques |
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Semi-conducteurs |
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Imagerie Médicale |
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Analyseurs à RX |
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Machines à dicter |
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Téléphone sans fil |
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- Une diversité d'activités bien contrôlée : figure 1 : PHILIPS Mondial par activités
3.2.2. PHILIPS en France
A l'échelle nationale, la société
reste très bien représentée :
- Un Chiffre d'Affaires (96) de 23 000 Millions de Francs (dont 8657 MF à l'export)
- Un Résultat net de 205 Millions de Francs
- Un Effectif de 15 507 personnes
- Un budget Investissements de 825 Millions de Francs
- Un secteur Recherche et Développement de 1 271 Millions de Francs
- Quelques soient les activités
figure 2 : PHILIPS France par activité
3.2.3. PHILIPS MEDICAL SYSTEMS (P.
M. S.)
Malgré une concurrence active, P. M. S. reste l'un
des leaders mondiaux de l'Imagerie Médicale.
- n°1 mondial en Cardio-Vasculaire et en Chirurgie
- 3ème rang mondial avec un Chiffre d'Affaires de 10 Milliards de Francs
- Un secteur Recherche et Développement représentant 8 à 10% du Chiffre d'Affaires
La Recherche fondamentale emploie plus de 3 000 personnes dans
l'ensemble des laboratoires (Eindhoven, Aix la Chapelle, Hambourg,
Paris (L. E. P.), New York, Redhill). Chaque centre demeure bien
spécifique à certaines modalités
d'Imagerie.
- L. E. P. (Paris) : Ultrasons, Logiciels analytiques, Traitement d'image en temps réel
- Aix la Chapelle : Détection, Chaîne d'imagerie
- Hambourg : IRM, Générateur RX
- Redhill : Mammographie, Stations de travail
Certifié ISO 9001, les centres de production se partagent
l'éventail des produits proposés par la
société.
- Hambourg : Salles Os-Poumons, Mammographie et Mobiles de graphie, Thoravision et Lithotripteur, PCR et Consoles EasyVision, Composants
- Irvine : Ultrasons (en collaboration avec Hewlett Packard)
- Best : IRM, Cardio-Vasculaire, Chirurgie, Scanner, Salles télécommandées et conventionnelles, Composants, Consoles Easyvision
- Crawley: Thérapie (en collaboration avec Elekta)
Grâce à un département Recherche et
Développement performant, PHILIPS MEDICAL SYSTEMS ne cesse
d'innover :
En IRM :- Gyroscan T5 : Premier système à autoprotection active, prix de l'innovation au RSNA 88
- ACS NT : Premier aimant compact 1.5TEn salles télécommandées et conventielles :
- Ampligraphie numérisée : Premier système du marché, plus de 2 500 installésEn pulmonaire :
- Thoravision : Système pulmonaire numérisé avec détecteur solide au SéléniumEn Echographie :
- Color Velocity imaging ( CVI) : Rapport résolution/cadence image 4 fois supérieur au Doppler couleurEn Radiologie standard :
- Salle Os-Poumons : Très ergonomique dans les moindres détailsEn Cardio-Vasculaire :
- Arceau Intégris : Conception originale et adéquation à la radiologie vasculaire et interventionnelle
- CD-Médical, solution numérique de remplacement du film 35 mm
- Tube RX MRC : Capacité thermique inégalée, application au Scanner et en Cardio-Vasculaire.
En station de post-traitement multimodalités- Easyvision : Console de visualisation et de traitement multimodalitésEn système d'information radiologique :
- RADOS : logiciel de gestion d'un service de Radiologie actuellement déployé à l'AP-HP
Tout en restant à la pointe de la Recherche, la compagnie se garde une ligne de conduite proche de ses clients et de leurs besoins. Elle privilégie certains axes de Développement, qui font partie intégrante de la notoriété de PHILIPS MEDICAL SYSTEMS. Ces critères sont :- L'Ergonomie : Facilité d'utilisation, Simplicité
- La Qualité d'Image
- La Sécurité : Réduction de doses, Fiabilité du matériel
- Le Design : Joindre l'agréable à l'utile.
La société PHILIPS SYSTEMES MEDICAUX se trouve donc à l'intersection de l'organisation nationale française, la C. F. P. et de la division " matériel médical ", P. M. S. Elle est la seule habilitée à vendre sur le territoire français le matériel médical fabriqué par le siège P. M. S. à Best aux Pays-Bas.
3.3. Structure interne
La société PHILIPS SYSTEMES MEDICAUX, telle
qu'elle existe actuellement, se présente donc essentiellement
comme un pôle commercial. Celui-ci comprend classiquement un
siège et des représentations régionales. Le
siège parisien assure les fonctions centrales ;
administration, logistique, marketing, et service après-vente
central (Centre de Gestions des Appels). Les 5 représentations
régionales rassemblent Ingénieurs Commerciaux et
Techniciens du service sous la tutelle d'un Directeur de
région, afin d'optimiser l'efficacité et la
qualité des communications avec le client.
Dans un même esprit d'efficacité, chaque unité a
été dotée d'un correspondant Qualité
choisi par le Directeur d'unité et le Directeur
Qualité, dont la tâche première est de
vérifier la conformité aux normes ISO 9002, pour
lesquelles PHILIPS SYSTEMES MEDICAUX a été
accréditée le 9 décembre 1994.
L'organigramme
suivant présente la structure interne de la
société.
(Retour
Sommaire)
LA NEURONAVIGATION |
4.1. Définition
Appelée injustement Neuronavigation alors qu'elle
peut être utilisée pour d'autres applications que le
crâne, sa traduction anglaise semble plus appropriée
" Image Guided Surgery " [3].
Dans l'histoire de la Médecine, les seuls moyens d'observer
les pathologies de l'anatomie étaient d'ouvrir le corps
humain. Une fois l'incision et le diagnostic faits, le
patient était généralement traité
rapidement. L'absence de technique d'Imagerie non-invasive
entraînait l'utilisation simultanée du diagnostic
à la thérapie
La découverte des Rayons X,
par le Professeur ROENTGEN en 1895, a rendu possible, pour la
première fois, la visualisation de structures sans inciser.
Les premières applications de l'Imagerie RX furent la
localisation des fractures ou des corps étrangers.
L'invention de l'Amplificateur de brillance a permis
d'observer des images RX en temps réel, utilisant la
Fluoroscopie pendant la Chirurgie. L'introduction de l'Imagerie
non-invasive en temps réel pendant l'intervention marque un
important progrès dans l'histoire de l'utilisation
simultanée de l'Imagerie et de la Chirurgie. Elle peut
être considérée comme la transition entre le
contrôle visuel direct et la Chirurgie assistée par
l'image.
Les décennies suivantes ont vu de
nombreuses améliorations dans le domaine de l'Imagerie
Médicale. Technologies plus complexes, le Scanner, l'IRM et
les Ultrasons ont été introduits. La Radiologie
Interventionnelle a permis de traiter sténoses et
occlusions des vaisseaux sanguins. Cette technique a
été développée à la fois par les
radiologues et les cardiologues, tendant vers des procédures
de moins en moins invasives. En plus de l'amélioration pour le
patient, cela a eu également un fort impact social et
économique (réduction du coût, du temps de
l'intervention, etc).
Les développements ont considérablement
influencé les professions radiologique et chirurgicale.
Là où le radiologue utilisait des images 2D (RX,
IRM ou CT), le chirurgien devait encore reconstruire
mentalement dans l'espace 3D. De plus, les images dont le chirurgien
disposait, montraient seulement la lésion alors qu'il aurait
été souhaitable de visualiser les organes et les
structures à éviter en 3D. Encore récemment, les
techniques chirurgicales réalisaient de larges incisions et
entraînaient un long séjour hospitalier.
De nos jours, l'introduction de la Neuronavigation a permis de
changer la situation. Avant de décrire, cette nouvelle
technologie, illustrons son principe par un exemple.
En vol, le pilote d'avion devait, auparavant, utiliser
directement des repères terrestres pour déterminer
correctement sa position. De plus, les mauvaises conditions
climatiques accuentuaient la difficulté de ce
repérage.
Le problème fondamental résidait dans la localisation : Où suis-je? Où dois-je aller? Quelle est l'approche la plus sure en toutes circonstances?
Les problèmes ont été
résolus par toutes sortes de technologies : radar, simulateur
de vol, GPS, etc. Des logiciels de vol ont été
introduits pour aider et guider le pilote dans sa tâche.
Les problèmes de la Neurochirurgie sont très similaires
: Où se trouve la lésion? Quelle est la meilleure
approche? Où se trouvent les structures à
éviter? Quelles sont les complications possibles?
La solution proposée est la Neuronavigation.
Les images pré-opératoires aident à localiser et visualiser la lésion. Cependant, la forme dans laquelle l'information est présentée n'est pas souvent la plus optimale pour guider le neurochirurgien. Devant des images 2D, il doit mentalement reconstruire la situation réelle dans l'espace et déterminer la meilleure approche pour minimiser les risques.
L'ère numérique des stations
de travail, des réseaux, du multimédia et des
systèmes de localisation 3D ont permis une avancée
impressionnante dans la Chirurgie assistée par l'image. Des
techniques de Neuronavigation sont maintenant
développés. Ce sont des systèmes de Chirurgie
assistée par ordinateur permettant :
- une meilleure préparation de l'intervention
- une planification et une aisance dans l'intervention chirurgicale
- une aide à la navigation per-opératoire.
Nous détaillerons par la suite (cf.
chapitre 5.2.1.) le principe d'un tel système.
(Retour
Sommaire)
|
Sans perdre de vue la mission qui l'était impartie, l'acquisition d'une expérience pratique dans le monde biomédical, et le thème de recherche de la Neuronavigation, le service Marketing de PHILIPS SYSTEMES MEDICAUX a mis à ma disposition un certain nombre de moyens pour réaliser les objectifs fixés. Au cours du stage, ces moyens se sont divisés en 5 phases essentielles :
5.1. INITIATION AU FONCTIONNEMENT DE LA SOCIETE
Nouvelle venue au sein de PHILIPS SYSTEMES MEDICAUX, il
convenait pour une insertion rapide et profitable de m'initier au
fonctionnement de la société. Après une
présentation de PHILIPS (cf. chapitre III) et du groupe de
travail, le service Marketing, des ressources matérielles,
physiques et humaines m'ont été données.
5.2. FORMATION SUR UN PRODUIT D'IMAGERIE MEDICALE
Afin d'être opérationnelle en tant que support Application, une formation complète a été dispensée concernant L'EASYGUIDE NEURO, le système de Neuronavigation commercialisé par PHILIPS SYSTEMES MEDICAUX.
Théorie en Neurochirurgie, Neuropathologie [4], pratique du système à la Fondation Rothshild à Paris et application au sein du bloc opératoire à Tilburg (Pays-Bas) ont forgé de solides connaissance sur le produit.
L'EasyGuide Neuro
Depuis plus de 5 ans, la Neuronavigation est un des domaines de Recherche les plus actifs de PHILIPS MEDICAL SYSTEMS.
Le premier prototype a été élaboré à Best en 1993.
Le premier système a été installé à Tilburg en 1994.
L'obtention du marquage CE a eu lieu en 1995.
L'EasyGuide Neuro [5] est un produit révolutionnaire
associant les images diagnostiques à la Chirurgie. Elle
nécessite ainsi la collaboration des services de Radiologie
et de Neurochirurgie, condition encore peu fréquente au
sein des centres hospitaliers
5.2.1. Principe
On acquiert en premier lieu des images Scanner ou IRM,
qui sont ensuite transférées par Disques Optiques
Numériques (D. O. N.) sur le système EasyGuide Neuro.
Après avoir mis en relation la position du patient dans le
bloc opératoire et les images acquises, on peut
procéder à une planification
pré-opératoire puis à une navigation
per-opératoire.
Le principe de guidance est basée sur
un repérage Infra-Rouge (IR).
5.2.2. Description du
système
L'EasyGuide Neuro comporte 4 parties distinctes
:
La station de travail est une station SUN
SPARC 5 de 170MHz, avec un système d'exploitation sous UNIX.
Elle importe, exporte des données que ce soit par D. O. N. ou
via un réseau. Le logiciel, propre à chaque application
(Crâne, Rachis), permet une planification
pré-opératoire de l'acte et une visualisation de la
navigation per-opératoire.
Le système de repérage est composé de 2
caméras 2D. Il repère les LEDs émettrices IR et
situe l'outil dans l'espace 3D. A l'aide d'un support
métallique en Titane, il se fixe solidement sur la table
d'opération suivant ainsi tous les mouvements possibles
pendant l'intervention.
Les pointeurs comprennent chacun 3 LEDs non alignées et sont
reconnus spécifiquement par le logiciel. Ils sont
stérilisables à 134°C respectant ainsi la
circulaire datant de décembre 1995 sur la prévention de
la maladie de Creutzfeldt-Jakob [6].
Enfin, les marqueurs sont des pastilles que l'on colle sur le
crâne du patient. Ils servent de repères pour
l'acquisition et pendant l'opération. Ils sont
constitués d'Aluminium pour les marqueurs Scanner et de
Gadolinium pour l'IRM.
(Retour
Sommaire)
5.2.3. Processus d'utilisation
L'utilisation de l'EasyGuide Neuro comporte une suite
d'étapes à respecter. En effet, incluant 2
services, Radiologie et Neurochirurgie, le processus doit être
scrupuleusement suivi pour aboutir à un résultat
optimal de l'intervention.
Les étapes sont les suivantes :
- 1- La pose des marqueurs sur le patient
- 2- L'acquisition des images CT/MR
- 3- Le transfert des données sur la station de travail
- 4- L'installation du système au bloc opératoire
- 5- La mise en relation " Images-Patient " par l'enregistrement de la position des marqueurs sur les images et sur le patient
- 6- La planification pré-opératoire
- 7- La craniotomie
- 8- La navigation per-opératoire
figure 10 : Le processus
(Retour
Sommaire)
5.2.4. Domaines d'applications
En conservant sensiblement le même processus, cette
Chirurgie guidée par l'image peut s'appliquer à :
- La Chirurgie intra-crânienne : lésion tumorale,
vasculaire, stéréotaxie, biopsie, implantation
d'électrodes
- La Chirurgie du Rachis (moelle épinière principalement) : insertion de vis pédiculaire [7]
- La Chirurgie O.R.L.
(Work-in-progress)
- La Chirurgie Maxillo-faciale (Work-in-progress)
5.2.5. Bénéfices
L'utilisation d'une nouvelle technique est subordonnée à la condition sine qua non qu'elle apporte un réel avantage au patient et qu'elle ne complique pas le neurochirurgien pendant l'intervention.
Les bénéfices peuvent être dénombrés selon trois types de résultats :
Pour le patient : durée d'intervention diminuée, risques opératoires réduits
Pour le neurochirurgien : précision accrue, navigation virtuelle
Pour l'hôpital : séjour hospitalier plus court, aucune contrainte d'installation.
5.2.6. Sites de référence mondiaux
L'EasyGuide Neuro est un système utilisé
par de multiples centres hospitaliers privés ou publics
[8]. Citons,
- En France :La Fondation Rothshild (Paris) avec Dr Delalande, Dr Thiébaut, Dr Robert
L'Hôpital Neurologique et Neurochirurgical P. Wertheimer (Lyon) avec Pr. Sindou, Pr. Deruty, Pr. Fischer, Pr. Bret- En Allemagne : Pr. Gilsbach (Aix la Chapelle), Knaptschafts (Bochum)
- En Autriche : General Hospital avec Pr. Koos, Dr Matula (Vienne)
- En Angleterre : National Hospital avec Pr. Thomas (Londres)
- En Italie : Institute Besta avec Dr Broggi
- En Suède : Karolinska Hospital (Oslo)
- En Espagne : Gregorio Manaron Hopital (Madrid)
- En Hollande : Ste Elizabeth Hospital avec Dr Beute (Tilburg)
- Aux Etats-Unis : Emory Clinic avec Dr Olson (Atlanta), Barrow Neurological Institute avec Dr Spetzler (Phoenix)
- En Australie : Dallcross (Sydney).
(Retour Sommaire)
5.2.7. Evolution
Grâce aux sites de référence
où de nouvelles recherches sont activement menées et en
restant à l'écoute constante des besoins des
neurochirurgiens, l'évolution du produit est
permanente.
De nouvelles applications ainsi que plus de
fonctionnalités concernant les instruments et le logiciel sont
à l'étude [9].
Ainsi l'EasyGuide Neuro est un système intégrant sans
compromis l'Imagerie et la Chirurgie. Par un repérage IR, il
guide le neurochirurgien à l'aide de pointeurs et lui facilite
la préparation et la réalisation de son intervention.
Le patient a moins de risques per et-post-opératoires et son
séjour hospitalier est réduit. L'hôpital peut
économiser sur le temps de l'intervention et du séjour
hospitalier.
5.3. PRISE EN CHARGE D'UN
PARTENARIAT CLINIQUE
En mise en application du système EasyGuide Neuro,
un partenariat a été élaboré entre
l'Hôpital Neurologique et Neurochirurgical P. Wertheimer
à Lyon (cf. annexe 1) et PHILIPS SYSTEMES
MEDICAUX.
L'EasyGuide Neuro a été
prêté 3 mois en vue d'un évaluation du
système et des résultats cliniques.
5.3.1. Hôpital Neurologique et Neurochirurgical P.
Wertheimer
L'Hôpital Neurologique et Neurochirurgical P.
Werteimer [10] demeure l'un des plus grands centres de
Neurochirurgie en Europe. Il comporte 4 services de
Neurochirurgie occupant 13 neurochirurgiens sans compter les
attachés étrangers ou les internes. Ceci
représente 455 lits dont 26 en hospitalisation de jour.
Un nouveau plateau technique de 10 salles a été
installé en décembre 1993 avec une salle
dédiée aux applications Radio-Vasculaires (Angiome,
Anévrisme) et une autre à la Neurochirurgie
Fonctionnelle (Epilepsie, Parkinson).
On compte entre 3 800 et 4 000 interventions
par an avec 50% de Chirurgie intra-crânienne et 50% de
Chirurgie du Rachis (12% de Pédiatrie).
L'Hôpital Neurologique et Neurochirurgical P. Wertheimer est
associé à l'Hôpital Cardio-Vasculaire et
Pneumologique L. Pradel, au centre d'Hémodialyse et au centre
de Médecine Nucléaire.
Il appartient aux Hospices Civils de
Lyon (H. C. L.), qui sont le 2ème centre de France
après l'Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (A.
P.-H. P.). Les H. C. L. sont constitués de 18
établissements hospitaliers, c'est-à-dire plus de 6 500
lits. L'effectif compte 5 000 médecins et étudiants, 15
800 personnes (Soignants, Technique et Administration) et au point de
vue financier, cela correspond à un budget
général de 6.2 Milliards de Francs.
(Retour
Sommaire)
5.3.2. PHILIPS SYSTEMES
MEDICAUX
La société d'imagerie médicale a
prêté l'EasyGuide Neuro pendant une durée de 3
mois. Le partenariat proposait
- Un programme de formation de l'ensemble du personnel (Radiologie et Neurochirurgie)
- Un support pour chaque intervention
- Une assistance à l'évaluation du système et des résultats cliniques
L'ensemble, gérés par le
support d'application
- Et, sans oublier une prestation du service client en
cas de problèmes techniques.
Deux formations distinctes ont été dispensées au
personnel de Radiologie (Radiologues, Manipulateurs Radio,
Surveillants) et au personnel de Neurochirurgie (Neurochirurgiens,
Infirmières instrumentistes ou panseuses, Aide-soignants,
Surveillants) pendant une semaine, leur permettant de se familiariser
à la manipulation du système.
Des procédures d'installation du système au bloc
opératoire, de mise en fonctionnement du système, de
vérification de l'ensemble du processus ont été
créées puis validées (cf. annexe 2) pour que
chaque intervention soit optimale.
Une fiche d'évaluation des
résultats cliniques et du système a été
remplie par le neurochirurgien pour chaque opération ( cf.
annexe 3).
5.3.3. Exemple d'un cas clinique : Exérèse
d'un cavernome frontal droit
Pour comprendre concrètement le processus ,
suivons le déroulement d'une opération,
l'exérèse d'un cavernome frontal droit.
La veille de l'opération, dans le service, le neurochirurgien
pose les marqueurs sur le crâne du patient en le rasant
légèrement. Ensuite il est conduit à l'IRM
où il passe l'examen, qui sera utilisé lors de
l'opération.
Le matin de l'opération, alors que le patient est en salle
d'induction, un manipulateur radio du bloc opératoire stocke
les données IRM, enregistrées la veille sur DON, sur le
système EasyGuide Neuro.
Le patient est ensuite installé et le système
positionné correctement sans interférer à
l'ergonomie de la salle d'opération. Le neurochirurgien peut
maintenant planifier très précisément la
position de la lésion, sa profondeur et déterminer
ainsi la meilleure approche de la cible et la taille du volet
à effectuer. A tout moment, il a connaissance de la position
de ses instruments par rapport à la tumeur visualisant les
coupes 3D sur l'écran de la station d'images.
Une fois la craniotomie terminée, le neurochirurgien
réutilise le système pour l'assister de façon
continue lors de l'exérèse. Il évalue, de
façon continue, la position de son pointeur par rapport
à la lésion.
Le cas d'un cavernome semble une des applications idéales pour
l'EasyGuide Neuro. Grâce à la neuronavigation, certaines
petites lésions sont mieux réséquées, car
plus facilement trouvées. Et les trous de trépan
deviennent réduits (une vingtaine de millimètres).
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5.3.4. Evaluation du
partenariat
5.3.4.1. Résultats cliniques
Près de 40 opérations ont
été effectuées avec l'EasyGuide Neuro pendant 3
mois avec la participation de 13 neurochirurgiens et 2
internes.
Il est à noter que ce rythme de travail correspond au rythme annuel des services de Neurochirurgie disposant actuellement d'un système de Neuronavigation.
Les données collectées sont les suivantes :
Age de la |
Ecart type Moyenne |
13 ans - 74 ans 44 ans |
Sexe |
Homme Femme |
65.7% 34.3% |
figure 14 : Les différents types de lésion figure 15 : La profondeur de la lésion figure 16 : La taille de la lésion |
Sur une population à dominante masculine, on observe que la moyenne d'âge se situe sensiblement vers 44 ans.
L'exérèse prend une part très importante dans l'utilisation de la Neuronavigation (80.7%), en particulier pour des lésions de type tumoral (Méningiome, Gliome, Cavernome, Métastase).
La localisation des lésions ne semble pas concentrée dans une profondeur particulière du cortex.
Leur taille reste conséquente
avec 56.2% des lésions supérieures à 2cm de
diamètre. En plus de l'origine pathologique, on peut y ajouter
le fait que pour leur première intervention avec l'EasyGuide
Neuro, les chirurgiens souhaitaient un cas clinique simple pour se
familiariser au système.
Suite aux fiches d'évaluation de chaque intervention remplies
par les neurochirurgiens, il apparaît principalement que
:
L'approche de la cible est plus directe |
62.5% |
La craniotomie est améliorée |
56.2% |
La ligne d'incision est améliorée |
46.8% |
Le temps d'intervention est diminué |
24.1% |
La résection est meilleure |
21.8% |
Il y a moins de complications |
17.2% |
Les structures (vaisseaux, nerfs, ventricules, etc) sont évitées. |
13.8% |
Le cadre stéréotaxique est remplacé |
13.8% |
Le repérage RX est remplacé |
3.4% |
L'ouverture de la dure-mère est facilitée |
3.4% |
Les résultats exprimés ont été obtenus en comptabilisant les réponses les plus fréquentes données, ceci dépendant évidemment du type d'application effectué.
Remarque : Cette évaluation clinique fera l'objet d'une
présentation aux Journées Françaises de
Radiologie lors de la journée dédiée à la
réalité virtuelle.
5.3.4.2. Résultats de l'appareil
Sur 38 opérations, les données du
système sont les suivantes.
Après les fiches d'évaluation de l'appareil remplies
par les neurochirurgiens, il apparaît principalement
que:
L'EasyGuide Neuro est, sans conteste, un système unique pour les interventions en Neurochirurgie. Il propose, à partir d'une utilisation simple, une planification complète de l'acte chirurgical et confirme le neurochirurgien dans l'ensemble de ses gestes pendant l'opération (48.3%°). Proposant une qualité d'images de haut niveau (31%), il permet ainsi de réaliser des interventions en conservant une importante précision (31%), élément primordial en Neurochirurgie.
Cependant, il reste un problème persistant, l'utilisation simultanée du système et du microscope. En effet, le champ de la caméra reste fréquemment obstrué par le microscope bloquant ainsi la visualisation des images sur l'écran de l'EasyGuide Neuro. De plus, le mouvement de structures molles, comme le cerveau n'est pas encore résolu. Mais cette remarque demeure valable pour l'ensemble des systèmes de Neuronavigation du marché.
Les problèmes
rencontrés
Sur 38 opérations
programmées, 34 ont été
réalisées dont 32 sans aucun problème. Le
problème du positionnement de la caméra a interrompu,
par 2 fois, l'utilisation de l'EasyGuide Neuro pendant l'intervention
mais n'a pas empêché le bon déroulement de
l'opération.
Opérations sans pb |
32 |
Interventions sans inconvénients |
|
Pb rencontrés |
liés à l'EGN |
3 |
1 Problème technique de la caméra 2 mauvais positionnement de la caméra |
non liés à l'EGN |
3 |
2 patients ont arraché leurs marqueurs |
Les principaux problèmes que peuvent poser le système sont dus au positionnement de la caméra par rapport à son environnement (microscope, table d'instruments, champ stérile, etc).
Les neurochirurgiens semblent demandeurs de
plus de fonctionnalités au niveau des instruments
(biopsie, pince bipolaire, endoscope, microscope, etc) et de
possibilité de fusion et d'enregistrement pour
l'Imagerie.
En conclusion, le système a prouvé son
utilité pour les petites lésions type
cavernome.
Il demeure également intéressant pour les lésions de taille moyenne. L'aide pour l'abord cutané et osseux est excellente. Elle reste moyenne pour le repérage en profondeur dû au mouvement des structures, qui reste le principal problème irrésolu de tous les constructeurs de système de Neuronavigation [11].
Enfin, il apporte en plus une
notoriété au service face au monde neurochirurgical
extérieur.
Le partenariat est actuellement terminé. Une mise au point sur
celui-ci sera faite dans le courant du mois de septembre avec les
neurochirurgiens, le service de radiologie, le service
biomédical et l'administration (DG, DES, etc) en vue de
l'Appel d'Offres 1998 (AO) pour un système de Neuronavigation.
Il faudra compter aussi sur les sociétés concurrentes
qui planifient déjà leur collaboration avec
l'hôpital.
En plus d'une fonction de support d'application, une fonction de
support marketing m'a été demandée pour
l'EasyGuide Neuro.
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5.4. ETUDE DE MARCHE
Disposant de peu d'informations sur le
marché de la Neuronavigation en France, une étude de
marché a semblé souhaitable.
Ciblant l'étude sur la Neurochirurgie, un questionnaire a été élaboré (cf. annexe 4). Il s'agissait de recenser le nombre et les coordonnées des centres de neurochirurgie, la présence ou non d'un système de Neuronavigation, la satisfaction de l'utilisation d'un tel système ou les projets sous-jacents.
Tous ces éléments ont permis d'établir le parc des systèmes vendus en 1997, les prospects pour 1998 voire 1999 .L'analyse a été également utile pour évaluer les différentes parts de marché de la concurrence, les segments de marché existants ou potentiels et la croissance du marché.
Enfin, une politique de marketing se met en
oeuvre fonction des résultats obtenus.
Il est bien entendu que
pour des raisons de confidentialité, certaines informations
ont volontairement été omises dans ce
mémoire.
5.4.1. Parc 1997- Prospects
1998 (document confidentiel)
Le parc 1997
SOCIETES |
SYSTEMES |
Nb Vendus |
Lieux et date de vente |
Elekta |
Surgiscope Logiciel-cadre |
1 1 1 En cours d'achat 1 |
Hôp. Necker (95) CHU Grenoble 2 dpts(fin 95) CHU H. Mondor (96) CHU Brest CHU Clermont-F 2 dpts (94) |
Zeiss |
MKM SMN |
1 1 |
Hôp. Val de Grâce (95) CHU Rennes (96) |
Sofamor Danek |
Stealth |
En cours d'achat |
CHU Limoges |
Les prospects
CENTRES |
APPLICATIONS |
STES REMARQUES |
CHU Poitiers, 2 dpts |
Crâne(C) |
Brainlab,Sofamor,PSM |
CHU Angers |
C |
Aesculap,Codeman,Radionics, Zeppelin, Sofamor |
CHU Bordeaux, 2 dpts |
C, Rachis(R), ORL |
Sofamor, Zeiss |
CHU Lille, 2 dpts |
||
CHU Amiens, 2 dpts |
C, R, ORL |
Brainlab+,Zeiss,Sofamor |
CHU Dijon |
C, R, ORL |
PSM, Zeiss, Sofamor, Aesculap |
Hôp. Neuro HCL, 4 dpts |
C |
PSM, Zeiss, Sofamor, Radionics,Brainlab |
CHU Beaujon |
C, R, ORL |
Elekta, Zeiss, Sofamor |
CHU Bicêtre |
C, R, ORL |
Elekta, Zeiss, Brainlab (prêt de 10j) |
CHU Montpellier, 2 dpts |
C, R, ORL |
Zeiss, Sofamor, Elekta |
CHU Marseille, 5 dpts |
C, R, ORL |
Sofamor, Zeiss |
CHU Nice |
C, R, ORL |
Elekta, Radionics,Brainlab, Recherche autres |
CHU Tours, 3 dpts |
C |
Sofamor,Elekta,Brainlab |
CHU Rouen |
C, R, ORL |
Zeiss, Sofamor |
CHU Toulouse, 2 dpts |
C |
Sofamor,Brainlab, Connaît peu PSM |
CHU Lille |
C, R, ORL |
Brainlab, Sofamor (essai), Elekta, Aesculap |
CHU St Etienne |
C, R |
Radionics (essai prévu), PSM |
Hôp. St Anne |
C, R, ORL |
Radionics,Zeiss, Elekta, Brainlab,Sofamor essai juill. |
5.4.2. Concurrence
L'ensemble des informations connu avant l'étude de
marché concernait surtout les sociétés
concurrentes. Le parc 1997 a réévalué les parts
de marché de chacun.
La concurrence pour les systèmes de Neuronavigation se
différencie de celle classique, que rencontre PHILIPS SYSTEMES
MEDICAUX pour l'imagerie médicale (GEMS, Siemens, Picker,
Toshiba, etc). Cette différenciation provient de la
variété et du nombre de sociétés. On
dénombre 3 types de compagnies :
Les sociétés d'instrumentation chirurgicale (le plus fréquent)
Les sociétés de logiciel
Les sociétés d'imagerie médicale.
Les sociétés d'instrumentation chirurgicale sont les
plus performantes car elles disposent de forces de vente et de
spécialistes application dédiés en Chirurgie
Sans énumérer exhaustivement l'ensemble des
constructeurs, analysons les principaux présents en
France.
Elekta : 60 % de
systèmes installés
Cette société suédoise se divise en 3
départements : la radiothérapie, l'instrumentation
neurochirurgicale, la Chirurgie guidée par l'image. Elle est
très présente en France pour la Neuronavigation
profitant de la notoriété de ces cadres
stéréotaxiques (Leksell, Talairach, etc). De plus,
l'association avec plusieurs entreprises (Deemed, ISG Technologies) a
fait d'elle un concurrent redoutable.
Elle commercialise 3 appareils de
Neuronavigation dont le plus connu est le Surgiscope
[12]. Le système proposé est couplé avec
un microscope, qui permet de planifier les trajectoires
automatiquement. Ses fonctionnalités restent très
intéressantes malgré son prix onéreux.
Zeiss : 20 % systèmes
installés
La société allemande est connue
comme l'un des leaders mondiaux du microscope per-opératoire.
De nombreux microscopes per-opératoires étant
déjà utilisés, il apparaît plus facile de
créer un lien direct avec les neurochirurgiens en vue de
l'achat d'un système de Neuronavigation.
Deux appareils sont proposés sur le
marché, tous 2 couplés avec un microscope : l'un
onéreux, lourd et difficile d'utilisation, le
MKM, l'autre plus récent et plus facile à
manipuler, le SMN.
Sofamor Danek :
20 % systèmes installés
Cette société française est leader mondial du
rachis. Sa notoriété lui permet donc d'étendre
ses développements à la Neuronavigation. Bien que ce
soit juste les premiers balbutiements et que les systèmes
vendus ne focalisent pas de grands CHU mais des centres
privés, c'est une compagnie à ne pas
négliger.
Son système
StealthStation est également couplé
à un microscope, plus petit donc plus mobile et plus facile
d'utilisation. Sofamor Danek proposait cette année au
Congrès Mondial de Neurochirurgie à Amsterdam, l'usage
d'un " casque virtuel " pour le neurochirurgien [13] en
remplacement du maniement du microscope. Ce qui prouve bien que cette
entreprise reste dans le cercle de l'innovation et de la
compétition.
Brainlab (représenté par
Cormédica)
Cette société allemande, bien que, selon nos
informations, n'ayant pas encore de part de marché
français, est à compter parmi les concurrents les plus
actifs. Son approche des neurochirurgiens semble très
incisive.
Elle propose un système,
VectorVision, à un coût très
honorable avec de nombreuses fonctionnalités au niveau
instrumentation et imagerie.
Radionics
Autre société qui se profile à
l'horizon de la concurrence. Bien que son système
OTS semble jeune d'existence, il répond aussi
bien aux applications crâniennes que du rachis. L'entreprise,
connue comme l'un des leaders mondiaux de la Chirurgie
stéréotaxique, progresse rapidement.
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5.4.3. Segments de marché
Pour effectuer une bonne analyse de marché, il
convient de déterminer correctement les segments qui la
constituent.
Le marché de la Neuronavigation concerne uniquement, pour
l'instant, la Neurochirurgie. Il reste de petite taille, bien
qu'il soit susceptible de s'étendre à la Chirurgie
orthopédique. De plus, les centres hospitaliers demeurent
soucieux du coût et de la rentabilité, et les
neurochirurgiens de l'utilisation du système
(fréquence, cas cliniques, etc). Ce qui réduit d'autant
plus les établissements susceptibles d'utiliser la
Neuronavigation.
Cependant, de nombreuses techniques
nouvelles ont débuté par la Neurochirurgie et se sont
ensuite étendues à d'autres applications. C'est
pourquoi ce petit marché ne doit pas être
déconsidéré.
Pour l'instant, seuls les services de neurochirurgie de grands
établissements publics CHU, CHR ou de regroupements
privés constituent les segments de marché. Par la
suite, afin d'agrandir ce marché, les grands centres de
Chirurgie orthopédique seront à inclure, voire les
services d'ORL.
5.4.4. Croissance du marché
Toujours aidé par le questionnaire
élaboré, la croissance du marché a pu être
analysée.
Fonction du parc 1997, les systèmes vendus restent
encore faibles mais la demande se fait progressivement sentir
dans les services de neurochirurgie des CHU surtout. Les centres
privés demeurent plus modérés pour plusieurs
raisons. Ils restent prudents devant une nouvelle technologie et
trouvent le niveau de l'investissement relativement important sans
garantie de rentabilité. De plus, un certain "
phénomène de mode " de la Neuronavigation peut
également infléchir le marché.
La demande va donc s'accentuer dans les 3 ou 4 prochaines
années. Ce qui définit une croissance du
marché assez rapide mais à court terme.
5.4.5. Politique de Marketing
L'étude de marché de la Neuronavigation en
France et les différents congrès de neurochirurgie
auxquels PHILIPS MEDICAL SYSTEMS a participé, nous ont permis
de déterminer la position de l'EasyGuide Neuro au sein du
marché et la politique d'action à mener.
En regard des systèmes proposés par les
sociétés concurrentes, l'EasyGuide Neuro s'avère
jeune. Il manque de maturité pour être
compétitif et intéresser les neurochirurgiens
français. Il est donc nécessaire d'intégrer
certaines évolutions afin de répondre aux besoins
actuels du marché. Il doit être doté de plus
de fonctionnalités au niveau des instruments de
repérage. L'utilisation de l'image sur le logiciel doit
être plus performante (nécessité
d'intégrer la fusion d'images Angio-Scanner, Angio-IRM),
d'autant plus que le système provient d'une
société d'imagerie médicale reconnue.
Par contre, le système est simple
d'utilisation, facile à transporter et d'un coût
raisonnable.
Fort de cela et des segments de marché obtenus, les prospects
à cibler plus particulièrement sont les centres de
neurochirurgie des CHU, qui auront le financement, les
différentes applications et la fréquence des cas
cliniques nécessaires pour la Neuronavigation.
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Sommaire)
5.5. MISE EN FORME D'UNE
PRESENTATION COMMERCIALE
Les Ingénieurs Commerciaux sont responsables de
leur zone géographique et de leurs comptes clients.
L'organisation Marketing mise en place depuis peu comporte un Chef de
Produit responsable de plusieurs modalités dont l'EasyGuide
Neuro.
Pour vendre un produit tel que l'EasyGuide Neuro, où la
concurrence est omniprésente et où le marché est
encore petit, il faut que les forces de vente connaissent
particulièrement le produit ainsi que les besoins de leurs
clients, les neurochirurgiens.
La Neuronavigation étant un nouveau domaine d'activité chez PHILIPS SYSTEMES MEDICAUX, un outil de vente adapté à ce nouveau marché demeure nécessaire, d'autant plus que les Ingénieurs Commerciaux interviennent essentiellement en Radiologie.
Les moyens mis en place sont la
réalisation d'une présentation destinée
aux différents interlocuteurs (Radiologie, Neurochirurgie,
Administration et Service Biomédical) utilisable aussi bien
par la force de vente et le Marketing, ceci sans oublier
l'implication du Chef de Produit dans le suivi commercial des
différents projets.
La
Présentation (figure 19)
Le message est simple et
répond aux besoins des neurochirurgiens.
Cette présentation a l'avantage de
pouvoir être vue par l'équipe du service de
Neurochirurgie aussi bien que le service de Radiologie, le service
Biomédical ou l'Administration. Il ne reste qu'à
l'appliquer à de nouveaux prospects.
(Retour
Sommaire)
Remarque :
Le travail demandé aux Ingénieurs
commerciaux pour vendre l'EasyGuide Neuro est un long et difficile
processus.
Long car les personnes à convaincre pour l'utilisation de ce système sont nombreuses : radiologues, administratifs, ingénieurs biomédicaux et neurochirurgiens. Ces derniers sont particulièrement pointilleux sur les fonctionnalités et la technique qu'ils doivent être à même de maîtriser.Difficile car le bloc opératoire de Neurochirurgie reste peu connu de la force de vente. Les motivations des neurochirurgiens demeurent complètement différentes de celles des radiologues.
De plus, le secteur
géographique des Ingénieurs commerciaux
s'agrandissant, le volume des affaires à traiter devient plus
important. La vente d'un système de Neuronavigation, processus
long et difficile, n'est pas facilitée.
Ces deux points viennent confirmer les interrogations de
l'équipe de vente face à l'EasyGuide Neuro. Il serait
donc peut-être intéressant de reconsidérer
l'approche de l'EasyGuide Neuro devant l'évolution naissante
du marché de la Neuronavigation.
Plusieurs solutions peuvent alors se présenter pour résoudre cette problématique :
- Créer une force de vente spécifique dédiée à la Chirurgie.
Séparer le domaine de la Chirurgie de la Radiologie et lui donner une organisation propre comprenant une force de vente gérant l'ensemble des produits de Chirurgie (EasyGuide Neuro, Amplis per-opératoires), un service Marketing distinct et une équipe technique. Cette possibilité n'est pas pour l'instant envisagée par PHILIPS SYSTEMES MEDICAUX.
- Former un Chef de Produit EasyGuide Neuro.
Vu l'étroitesse du marché de la Neuronavigation, cette possibilité ne peut être retenue. L'alternative serait que ce Chef de Produit intègre en plus des fonctions commerciale et application.
- Nommer un responsable national, à la fois Marketing, Commercial et Application serait certainement une bonne opportunité pour conquérir de nouvelles parts de marché en Neurochirurgie
En effet, pour entrer dans ce marché, il convient de maîtriser totalement les aspects techniques et applicatifs du produit pour répondre aux besoins des clients. Dans le cas d'une proposition de partenariat, celui-ci doit être absolument suivi par un responsable application, mettant ainsi en avant le Savoir-Faire PHILIPS SYSTEMES MEDICAUX et assistant le bloc opératoire pour la Neuronavigation, domaine encore peu familier.
|
La mission et les objectifs qui
m'avaient été donnés au début de ce stage
n'ont pas été atteints mais dépassés.
En plus d'une expérience dans le monde biomédical en tant que support d'application pour une société d'Imagerie Médicale, PHILIPS SYSTEMES MEDICAUX, j'ai intégré des composantes marketing, commerciale et de spécialiste produit ainsi que des connaissances sur le fonctionnement d'une société de notoriété internationale.
J'ai reçu une formation complète sur l'EasyGuide Neuro, système de Neuronavigation et ai acquis une expérience d'application en milieu hospitalier très importante,
Le partenariat entre l'Hôpital Neurologique et Neurochirurgical P. Werteimer et PHILIPS SYSTEMES MEDICAUX a été mené à bien pour une quarantaine d'opérations en 3 mois avec la satisfaction de l'ensemble des neurochirurgiens, du service de Radiologie et de l'hôpital pour le bon déroulement de cette collaboration. Les résultats sur les patients ont également semblé très satisfaisants,
L'étude de marché sur la Neuronavigation en France permet maintenant de mieux percevoir les évolutions et tendances du marché et de déterminer la politique d'action à tenir,
Un message adapté concernant
l'EasyGuide Neuro a été mis sur réseau interne
de l'entreprise et est devenu complètement disponible et
utilisable pour les Ingénieurs Commerciaux ou autres personnes
susceptibles de vendre ce système de Neuronavigation.
De nombreuses technologies (CT/MR), maintenant très
utilisées, ont commencé par la Neurologie, puis se sont
étendues à d'autres domaines. Un développement
identique est attendu pour la Neuronavigation.
Bien qu'actuellement la Chirurgie assistée par ordinateur ne soit qu'à ses balbutiements, les indications suggèrent un impact important lorsque cette technique sera mature.
La 1ère étape sera indubitablement le changement comportemental " Cut and See " pour " See and Cut ". Le rôle de la planification pré-opératoire en deviendra d'autant plus essentiel.La 2ème étape sera, une fois les problèmes actuels résolus, l'expansion à d'autres domaines chirurgicaux ou non ; la valeur ajoutée apportée par la réduction du coût étant importante face à la réforme et à la diminution des budgets hospitaliers.
Ainsi la technologie de la Navigation peut être vue comme l'une
des réponses possibles à la demande du marché
pour la prise en charge globale du patient. Car les phases de
diagnostic et de traitement sont intégrées.
Pour conclure, je tenais à exprimer mon souhait
qu'ultérieurement, de nouvelles collaborations puissent
être effectives entre l'Université de Technologie de
Compiègne et PHILIPS SYSTEMES MEDICAUX pour que d'autres
stagiaires puissent à leur tour bénéficier de la
richesse d'une telle expérience.
(Retour
Sommaire)
|
[1] Mesures Dosimétriques en salle de Neuro-Radiologie Interventionnelle, O. MABAET, Stage de fin d'études EUDIL, 1995.
[2]. Rapport Annuel de PHILIPS
1996.
Manuel d'Assurance Qualité PHILIPS Systèmes
Médicaux.
Corporate Environmental Review PHILIPS Medical Systems.
[3]. Image Guided Surgery : Digital Imaging as a support to
patient treatement, P.GIELES, MedicaMundi, Vol 40/2, 1995.
Interactive Image Guided Neurosurgery, J. MACIUNAS, Neurosurgical
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[4].
Magnetic Resonance Imaging therapy, T.M. MORIARTY, 323-330, Vascular Malformations of the brain, L. ZAMORANO, 201-214, Skull base tumors, J.R. ROBINSON, 297-311, A technique for interactive image-guided neurosurgical intervention in primary brain tumors, R. MACIUNAS, 245-266, Image Guided Surgery for skull base neoplasms using the ISG Viewing Wand, M. Mc DERMOTT, 285-295, Neurosurgery clinics of North America, Vol 7, n°2, April 1996.
Chirurgie des meningiomes de la partie postérieure de la base du crâne, M. DESGEORGES, Neurochirurgie, Vol 41, n°4, 265-294, 1995.
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The impact of interactive Image Guided Surgery : The Bristol Experience with the ISG/Elekta Viewing Wand, D. SANDEMAN, Acta Neurochirurgica Supplementum, Vol 64, 54-58, 1995.
Optically-Navigable Operating Microscope for Image Guided Surgery, B. WESTERMANN, Minimally invasive neurosurgery, Vol 38, 112-116, 1995.
Functionnal Image Guided neurosurgical simulation system using computerized three- dimensional graphics and dipole tracing, N. HAYASHI, Neurosurgery, Vol 37, n°4, Oct 1995.
3ème dimension et Chirurgie plastique cranio-faciale, B. DEVAUCHELLE, Annales de Chirurgie plastique et esthétique, Vol 40, n°6, 666-675, Dec 1995.
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[8]. Navigational microneurosurgery : Experience with the
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Mar 1997.
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[9]. EasyGuide Neuro & Mobile CT, Clinical Research
Project AKH Wien, Clinicum, 68- 69, Oct 1996.
[10]. Rapport Annuel de l'Hôpital Neurologique et
Neurochirurgical P. Wertheimer 1996.
[11]. Early Clinical Experience with the EasyGuide Neuro
Navigation System and Measurement of Intra-operative Brain
Distortion, N.L. DORWARD et al., Acta Neurochirurgica Wien.
[12]. Place de la Neurochirurgie guidée par l'image en
neuro-oncologie, A.L. BENABID, Bulletin du Cancer, Vol 82 suppl 5,
573-580, Déc 1995.
[13]. Résumé des lectures
présentées au World Neurosurgical Congress, Amsterdam,
1997.
(Retour
Sommaire)
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