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Université de Technologie de Compiègne

DESS "Technologies Biomédicales Hospitalières"

Liste des Projets et Stages

 

Réference à rappeler : Etude d 'une plate formE analytique commune au sein du CHIC. Suivi de l'i,génierie biomedicale au sein de slaboratoires. N.Aupetit, Projet DESS, UTC, 1999, pp ,
URL : https://www.utc.fr/~farges/dess/1999/Projets/HTBM/HTBM.htm

ETUDE D'UNE PLATE FORME ANALYTIQUE COMMUNE
AU SEIN DU C.H.I.C..

SUIVI DE L'INGENIERIE BIOMEDICALE
AU SEIN DES LABORATOIRES.



Nathalie AUPETIT

RESUME

 

L'ingénierie biomédicale joue un rôle essentiel au sein d'un Centre Hospitalier. Le service biomédical s'occupe d'un parc important de dispositifs médicaux, du jour d'acquisition au jour de mise à la réforme. Les laboratoires d'analyses occupent également une place importante au sein d'un hôpital de part leur diversité de matériels et de part leurs enjeux économiques (réactifs, effectif, investissementÖ). Il est donc important de regrouper leurs ressources afin de faire face aux réductions budgétaires actuelles. Seul l'implication de tous les acteurs permettra ce regroupement. Cette démarche débute au Centre hospitalier Intercommunal de Créteil, mais le chemin est encore long avant la création d'une plate forme analytique commune.

 

L'ingénieur biomédical a pour mission également de s'occuper de l'acquisition de nouveau matériel afin de répondre aux besoins des services tout en respectant la réglementation des marchés publics. De plus, afin de faire face au "Bug de l'An 2000", il est important de prévoir dès maintenant des procédures pour assurer la sécurité des patients en cette fin de millénaire. 

 
SOMMAIRE

 

 INTRODUCTION

 

PARTIE 1 : Présentation générale

  • I. Le Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil
  • I.1. Présentation

    I.2. Ses missions

    I.3. Activité

  • II. Le service Biomédical

  • II.1. Historique

    II.2. Présentation

    II.3. Budget

    II.4. Procédures mises en place au service

  • II.4.1. Procédure d'achat et de mise en service des équipements biomédicaux

    II.4.2. Organisation de la maintenance biomédicale

     

  • PARTIE 2 : Les Laboratoires

  • I. Les Laboratoires
  • I.1. Présentation et historique

    I.2. Leurs missions

  • II.2.1. Secteurs d'activité en Anatomie Pathologique

    II.2.2. Secteurs d'activité en Biochimie

    II.2.3. Secteurs d'activité en Hématologie, Immunologie, Cytogénétique et Transfusion sanguine

     

    II.2.4. Secteurs d'activité en Microbiologie

    II.2.5. Secteurs d'activité en Pharmacologie

    II.2.6. Missions de la Réception Centrale

  • I.3. Activité

    I.4. Informatisation des laboratoires

     

  • II. La plate forme analytique commune

  • II.1. Enjeux
  • II.1.1. Réactifs et consommables (vu par le service économique)

    II.1.2. Maintenance et exploitation (vu par le service biomédical)

    II.1.3. Investissement (vu par le service biomédical)

    II.1.4. Effectif (vu par la Direction des Ressources Humaines)

    II.1.5. Observations

  • II.2. Proposition d'une Plate Forme Analytique Commune

  • II.2.1. Préambule

    II.2.2. Plan actuel

    II.2.3. Proposition d'aménagement

    II.2.4. La biologie déportée au chevet du patient

    II.2.5. Conclusion

     

  • PARTIE 3 : Autres missions

  •  

    I. Acquisition d'un automate de Numération Formule Sanguine

  • I.1. Rappel sur les Marchés Publics
  • I.1.1. Règles fondamentales du code des marchés publics

    I.1.2. Les différentes procédures de passation des marchés

    1. appel d'offres
    2. les marchés négociés
    3. appel d'offres sur performances

    I.2. Déroulement de l'appel d'offres

    I.3. Description du matériel requis

  • I.3.1. Lot 1 - Automate Numération Formule Sanguine de routine

    I.3.2. Lot 2 - Automate Numération Formule Sanguine de garde

    I.3.3. Demandes particulières

    I.3.4. Présentation des réponses

    I.3.5. Analyse des offres

    I.3.6. Choix

  •  

    II. Les laboratoires face à l'an 2000

  • II.1. Préambule

    II.2. Déroulement

  • II.2.1. Laboratoires de Biochimie

    II.2.2. Laboratoires d'Immunologie - Hématologie - Centre de Transfusion Sanguine et laboratoire de garde

    II.2.3. Laboratoires de Microbiologie

    II.2.4 Laboratoires de Pharmacologie

    II.2.5 Autres matériels

  • II.3. Plan d'action

  • CONCLUSION

      

    INTRODUCTION

      Dans le cadre de ma formation de DESS Technologies Biomédicales Hospitalières à l'Université Technologie de Compiègne, j'ai effectué mon stage au Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil.

    Au cours de ce stage, ma mission principale fut de m'occuper de l'ingénierie biomédicale au sein des laboratoires. Ce travail regroupant le suivi des interventions de maintenance effectuées en interne ou en externe, l'acquisition de nouveaux automates, la résolution des différents problèmes et la préparation au passage à l'an 2000.

     

    Après une présentation générale de l'hôpital et plus particulièrement du service biomédical, une seconde partie est consacrée aux laboratoires d'analyses. Leurs budgets de fonctionnement (réactifs, investissement, maintenance, effectifs...) représentent une part importante du budget de l'hôpital.

    Après une entrevue avec la directrice de le "Stratégie, Plan, Travaux et Equipements", elle m'a confié de travailler sur la fédération des activités d'analyses biologiques des laboratoires par la mise en commun des moyens afin de répondre à la lettre de cadrage pour le projet médical 1999-2003. La politique générale actuelle est à l'heure des regroupements, regroupement de sociétés, de groupes de distribution, de banques par exemple. Cette solution est peut être également applicable aux laboratoires du centre hospitalier. Je vais donc vous soumettre une solution pour regrouper les différentes ressources des laboratoires afin de faire face aux réductions budgétaires et de créer une plate forme analytique commune.

    La dernière partie reprend la démarche suivie pour l'acquisition de deux nouveaux automates d'hématologie et les procédures mises en place pour le passage à l'An 2000.

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    I. PRESENTATION GENERALE 
    1. Le Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil

    I.1. Présentation

    Le Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil ou plus communément appelé " l'Interco " ou " le CHIC " est un établissement pavillonnaire public de santé crée en 1937 à l'initiative de quatre communes : Bonneuil-sur-Marne, Créteil, Joinville-le-Pont et Saint-Maur-des-Fossés.

    Le CHIC occupe une place importante dans le dispositif sanitaire public du Val-de-Marne. Il assure les activités médicales et chirurgicales répondant aux besoins de la population des communes environnantes.

    Avec un total d'environ 2000 employés, l'hôpital est un des premiers employeurs de Créteil. La répartition du personnel concourant à la prise en charge globale du patient se fait de la façon suivante :

    • - 340 médecins.
    • - 1 000 personnels soignants.
    • - 460 administratifs.
    • - 150 techniques et médico - techniques.

    Avec un budget annuel d'environ 630 millions de francs (pour 1998), le CHIC, établissement public de santé, joue un rôle important dans l'activité économique locale.

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    I.2. Ses missions

    Les disciplines présentes au CHIC sont les suivantes (1):

  •  
    • ð Pôle chirurgical, regroupant l'ensemble des activités de chirurgie générale, digestive, traumatologique et urologie, la gynécologie l'oto-rhino-laryngologie (ORL), l'ophtalmologie (OPH) et la stomatologie.
    • ð Pôle mère-enfant, il couvre l'ensemble des disciplines de la mère et de l'enfant : obstétrique, néonatalogie et réanimation néonatale, chirurgie pédiatrique, pédiatrie et pédopsychiatrie.
    • ð Pôle médecine, il est composé des services d'hépato-gastroentérologie, neurologie, médecine interne et pneumologie, pathologie professionnelle, oncologie médicale, soins de suite et réadaptation.
    • ð Anesthésie - réanimation et soins intensifs adultes.

    Certains services sont hospitalo-universitaires, tels que l'ophtalmologie, l'ORL, la pneumologie, la pharmacologie, la Gynécologie - obstétrique et la pédiatrie.

    Le nombre de postes des principaux services sont répartis de la façon suivante :

    • - Bloc polyvalent : 8 salles d'opération et 12 lits de réveil.
    • - Bloc obstétrique : 2 salles d'obstétrique, 5 salles de naissance et 3 lits de réveil.
    • - Blocs spécialisés : 6 salles d'opérations (ORL - OPH - Stomatologie), 4 lits de réveil.
    • - Endoscopies digestives : 2 salles.
    • - Radiologie : scanner et salle vasculaire.
    • - Réanimation adultes : 8 postes.
    • - Réanimation pédiatrique : 14 postes.
    • - Unité de soins intensifs : 8 postes.

    Ces sites sont tous reliés entre eux grâce une communication architecturale aisée.

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  • I.3. Activité
  • Avec une capacité de 563 lits et places installés en 1998, et une moyenne de 493,76 lits et places ouverts sur l'année, l'établissement a réalisé 36 073 entrées en hospitalisation complète et 142 037 journées. La durée moyenne de séjour (DMS) était de 3,94 jours.

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    II. Le service Biomédical

  • II.1. historique
  • En juin 1986, création du service biomédical commun à deux hôpitaux, le CHIC et le Centre Hospitalier Intercommunal de Villeneuve Saint Georges (CHIV). A ce moment, le service est composé d'un ingénieur biomédical, et deux techniciens biomédicaux.

    De plus à Créteil un poste temps plein de techniciens biomédicaux de laboratoire était occupé par deux techniciennes, qui occupaient à la fois le poste de technicienne de laboratoire et technicienne biomédicale. Ceci met en évidence l'importance que porte la direction de l'établissement pour les laboratoires. Elles étaient sous la responsabilité administrative du cadre supérieur des laboratoires et sous celle de l'ingénieur biomédical pour la partie technique.

    En 1988, l'équipe connaît des changements par l'arrivée du nouvel ingénieur biomédical.

    Depuis 1992, il y a réorganisation du service biomédical. Une équipe est affectée à chaque établissement ayant chacune à sa tête un ingénieur biomédical secondé par un adjoint technique et deux techniciens biomédicaux.

    A la suite d'évolution de carrière, les techniciennes de laboratoire ont quitté le service biomédical en 1992 et en 1998 pour se consacrer pleinement à leur poste de cadre de laboratoire. J'ai donc pu faire le lien entre les laboratoires et le service biomédical durant ces 6 mois de stage afin de régler le plus rapidement possible les différents problèmes. Ceci m'a permis également d'alléger la charge de travail supplémentaire des techniciens biomédicaux.

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    II.2. présentation

    Ce service est rattaché à la direction "Stratégie, Plan, Travaux et Equipements" (cf. Annexe 1 : organigrammes de l'établissement). Il est dirigé par l'Ingénieur en chef Biomédical, responsable des achats et de la maintenance des équipements biomédicaux. L'atelier biomédical assure la maintenance du matériel sous la responsabilité de l'adjoint technique et de deux techniciens biomédicaux (cf. figure 1).  

    L'équipe biomédicale travaille également en collaboration avec un chef de bureau, pour tout ce qui concerne l'administration des marchés publics.

    La mission de l'ingénieur biomédical, est de gérer les achats et la maintenance du matériel biomédical. En pratique, ceci consiste à :

    Les missions du personnel de l'atelier biomédical, sous la direction de l'ingénieur en chef, consistent à :

    • ð la réception et la mise en service des nouveaux appareils, conformèment aux marchés établis.
    • ð assurer la maintenance curative et préventive sur certains matériels biomédicaux afin d'en assurer le bon fonctionnement et la sécurité du patient.
    • ð conseiller les utilisateurs sur le bon emploi du matériel.
    • ð suivre l'inventaire du matériel, le nombre et le coût des interventions internes et externes, la commande des pièces détachées et les budgets qui lui sont alloués.

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    II.3. budget

    L'activité biomédicale couvre les 2 domaines suivants, l'investissement et la maintenance. Il faut savoir que les ratios généralement admis pour la maintenance biomédicale se situent entre 1 et 2% du budget total de fonctionnement d'un hôpital.

    Le budget de maintenance est réparti en cinq comptes, comme suit :

     

     

    Compte

     

    1997

     

    1998

     

    1999

     

    Pièces détachées
    602712
    400 000 F
    450 000 F
    400 000 F

     

    Réparations biomédicales
    615512
    780 000 F
    1 000 000 F
    700 000 F

     

    Réparations laboratoires
    615513
    180 000 F
    180 000 F
    180 000 F

     

    Contrats biomédicaux
    615622
    1 680 000 F
    1 900 000 F
    1 775 000 F

     

    Contrats laboratoires
    615623
    320 000 F
    300 000 F
    300 000 F

     

    Total

     

     

    3 330 000 F

     

    3 830 000 F

     

    3 475 000 F

    Tableau 1 : Budget biomédical des 3 dernières années

     

    Le budget de 1998 a augmenté de 8 % par rapport à l'année précédente. Ceci peut s'expliquer, d'une part, par l'augmentation du parc de matériel avec le nouveau plateau technique et la maternité, installés en 1997, qui était sous garantie. En 98, le matériel a fonctionné six mois hors garantie d'où des surcoûts de maintenance. D'autre part, il a fallu compenser le départ de la technicienne de laboratoire, par des appels plus fréquents aux sociétés de maintenance externes le temps que les techniciens biomédicaux puissent prendre le relais, moyennant la formation adaptée.

    Malgré la demande d'un budget plus important pour cette année, celui ci a été diminué. Ceci s'expliquait par le fait que les équipements fonctionnaient en année pleine, hors garantie.

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  •  

    II.4. Procédure de fonctionnement du service biomedical

  • Différentes procédures ont été mises en place par le service biomédical afin d'assurer un fonctionnement optimal, permettre une bonne coordination entre les différents services de soins et le service biomédical. Ces procédures concernent l'achat, la mise en service de nouveaux matériels et la maintenance des dispositifs médicaux.

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  • II.4.1. Procédure d'achat et de mise en service des équipements biomédicaux
  • 1°) le choix des équipements biomédicaux est fait systématiquement en concertation entre le service utilisateur, le service biomédical et les services économiques.

    2°) Les demandes de devis, les mises en concurrence ou les appels d'offres comportent toujours les exigences de conformité aux normes et réglementations en vigueur, les homologations, les manuels d'utilisation, les schémas et notices techniques, les conditions de garantie et de service après-vente, les conditions de formation des utilisateurs et des techniciens de maintenance, les contraintes d'installation, les conditions de désinfection et de stérilisation, les coûts d'exploitation et les références d'installations similaires.

    3°) Des démonstrations sur place ou des visites d'installations similaires sont organisées afin que les utilisateurs et les responsables de la maintenance puissent avoir tous les éléments nécessaires au choix final.

    4°) Des comparatifs techniques et financiers sont réalisés. L'évaluation des performances et des sécurités disponibles sur les équipements est réalisé à l'atelier biomédical avec passage sur banc d'essai, si nécessaire, sous la responsabilité de l'Ingénieur Biomédical.

    5°) Les commandes de consommables sont effectuées par la parapharmacie, celles d'accessoires et d'équipements par les services économiques et celles de pièces détachées par le service plan et travaux en collaboration avec le service biomédical. Un double du bon de commande des équipements est conservé au service biomédical, qui procédera à la vérification de la conformité de la livraison par rapport au bon de commande.

    6°) L'installation et la mise en service des équipements se fait toujours en présence des personnes compétentes représentant respectivement :

  • ð Le service utilisateur,

    ð Le service biomédical,

    ð Le fournisseur.

  • 7°) La procédure de réception comporte, en plus de la conformité de la livraison par rapport à la commande, les points suivants :

    ð Vérification du bon fonctionnement général des équipements et de leurs accessoires conformément aux indications du manuel d'emploi préconisé par le constructeur, avec passage sur banc d'essai si nécessaire pour le contrôle des performances et des étalonnages divers.

    ð Formation immédiate et suffisante des utilisateurs par une personne spécialiste habilitée par le constructeur.

    ð Fourniture des manuels d'utilisation, des notices techniques détaillées, des listes de pièces détachées et des coordonnées du service après-vente.

    ð Engagement sur les dates et lieux de formation d'un technicien biomédical pour la maintenance selon les accords et les formules de maintenance choisies lors de la commande. La formation du technicien biomédical se fait généralement vers la fin de la période de garantie de manière à assurer une bonne transition.

    ð Le formulaire de réception (cf. annexe 2 : fiches du service biomédical) est daté et signé par les trois parties : service utilisateur, service biomédical, fournisseur.

    La période de garantie démarre à partir de la date de réception.

    La facture, correspondante à l'équipement biomédical réceptionné, est visée par l'ingénieur biomédical et adressée avec le formulaire de réception aux services économiques pour paiement.

     

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  •  

    II.4.2. Organisation de la maintenance biomédicale

  •  

    Dès la signature du bordereau de réception du dispositif médical par le chef de service, ce dispositif passe sous la responsabilité du service utilisateur qui veillera à en faire bon usage en respectant les recommandations du manuel d'utilisation du constructeur.

    Le service utilisateur procédera aux vérifications systématiques d'usage conformément aux protocoles établis par le chef de service, notamment avant branchement sur le patient. On veillera à s'assurer du bon fonctionnement des dispositifs de secours destinés à remplacer l'équipement principal en cas de défaillance inopinée. On vérifiera aussi, la disponibilité de l'alimentation électrique et des fluides médicaux. On vérifiera le bon déclenchement des alarmes visuelles et sonores des différents équipements.

    Ce n'est qu'après la vérification complète et systématique du bon fonctionnement de l'ensemble des équipements qu'on procédera à la mise en service.

    Aucun appareil, mis en défaut partiellement ou totalement, ne pourra être utilisé sur le patient avant sa remise en état complète par le service compétent.

    L'appareil sera adressé au service biomédical pour dépannage selon la procédure habituelle décrite ci-dessous.

    Dans l'attente, on utilisera un appareil de remplacement qui sera vérifié de la même manière avant utilisation sur le patient.

    Après dépannage par l'atelier biomédical ou par le fournisseur, l'appareil sera remis en service après signature du bulletin d'intervention ou du bon de livraison par le service dépanneur et par une personne compétente du service utilisateur qui attestera ainsi du bon fonctionnement de l'appareil dépanné.

    Les mêmes procédures de vérification devront être faites par l'utilisateur avant le branchement sur le patient.

    Deux types de maintenance sont prévus :

  • - Préventive programmée,

    - Curative.

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    a) Maintenance préventive programmée :

    Le service biomédical tient à jour un inventaire complet des équipements biomédicaux avec leur historique de maintenance depuis leur mise en service jusqu'à leur réforme.

    Tout dispositif médical fait l'objet d'une visite systématique de maintenance préventive conformément aux recommandations des constructeurs.

    Ces visites préventives sont programmées d'un commun accord entre le service biomédical et le service utilisateur.

    La fréquence de ces visites préventives de maintenance, ainsi que la nature des opérations, dépendent du type de matériel et des recommandations des constructeurs.

    Tout dispositif sera révisé au moins une fois par an.

    Un dossier des équipements et les fiches de maintenance sont systématiquement tenus à jour à l'atelier biomédical.

    De même, toutes les notices d'utilisation et les notices techniques de maintenance par type de matériel, sont classées à l'atelier biomédical, et servent de guide à toute opération de maintenance.

    Au terme de chaque visite préventive, un bon d'intervention ou un bon de réception est co-signé par le service biomédical et le service utilisateur qui reprend alors la responsabilité d'utilisation du matériel.

    La maintenance préventive sera effectuée, soit par l'atelier biomédical, soit par le fournisseur sous la supervision du service biomédical, en fonction des formules de maintenance prévues pour chaque type d'équipement.

     

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    b) Maintenance curative :

    L'appel de dépannage est déclenché par le service utilisateur. Il prévient immédiatement l'atelier biomédical et convient avec celui-ci d'un rendez-vous pour le dépannage.

    Si l'équipement est déplaçable, il sera amené à l'atelier biomédical. Dans le cas contraire, il sera dépanné sur place.

    Le dépannage sera effectué conformément aux notices techniques et aux recommandations du constructeur. Il peut être assuré, soit par un technicien de l'atelier biomédical, soit par le service après-vente du constructeur, mais toujours sous la supervision et le contrôle du service biomédical. Chaque dépannage fait l'objet d'un bon d'intervention indiquant la nature de l'intervention et les recommandations de bonne utilisation. Il sera daté et co-signé par le service biomédical et le service utilisateur.

    Aucun dispositif médical ne pourra être remis en service sans avoir été contrôlé par le service biomédical et par une personne compétente du service utilisateur. Avant utilisation sur le patient, l'équipement devra passer les protocoles de tests préalables conformément aux procédures recommandées par le constructeur dans le manuel d'utilisation.

    Toutes les fiches d'intervention (cf. annexe 2 : fiches du service biomédical), qu'elles soient internes au service biomédical ou externes (service après-vente du constructeur), sont consignées à l'atelier biomédical.

    L'historique des maintenances est classé dans un fichier de base de données qui permet un suivi précis de toutes les interventions.

    L'adjoint technique biomédical en charge de l'atelier de maintenance, tient à jour son fichier d'inventaire, de maintenance préventive et curative, ses documentations techniques et les manuels d'utilisation de tous les équipements biomédicaux relevant de sa compétence.

    Il s'assure du bon déroulement des maintenances préventives et curatives qu'elles soient faites en interne ou externe. Il programme en coordination avec les services utilisateurs, les révisions préventives selon un calendrier préétabli.

    Il tient à jour son fichier de maintenance comprenant les bons d'intervention de chaque appareil de manière à permettre une traçabilité systématique et permanente de tout événement pendant toute la durée de la vie de l'équipement.

    Il est capable, à tout moment, de justifier de toute opération effectuée, soit par l'atelier biomédical, soit par le service après-vente du constructeur et de démontrer le bon déroulement de cette opération.

    Les factures correspondantes aux interventions des fournisseurs sont visées par l'ingénieur biomédical et adressées avec le bon d'intervention aux services économiques pour paiement.

     

    Il existe également des fiches de (cf. annexe 2 : fiches du service biomédical) :

  • ð déclaration de prêt d'équipement mobilier à compléter, lors du prêt d'un appareil par un fournisseur, dans le cadre des essais, avant l'achat de matériels. Ce formulaire signé par le fournisseur et le chef de service (ou cadre infirmier par délégation) est transmis au service biomédical.

    ð demande de réforme et de mutation d'équipement mobilier à remplir obligatoirement lors de la réforme d'un dispositif ou son affectation dans un autre service. La signature par le cadre supérieur du service prouve qu'il accepte ce changement. Il ne faut pas oublier de préciser s'il est nécessaire ou non de prévoir un rachat de matériel pour remplacement et bien vérifier que ceci est prévu dans le cadre de la programmation pluriannuelle.

  •  

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    II. LES LABORATOIRES

     

    I. Les laboratoires

     

    I.1. Présentation et Historique

     

    Les laboratoires du CHIC sont au nombre de cinq et regroupent toutes les spécialités (cf. figure 2):

    • - Anatomie - pathologique.
    • - Biochimie.
    • - Hématologie - Immunologie - Cytogénétique et Transfusion sanguine.
    • - Microbiologie - Virologie - Hygiène hospitalière - Parasitologie.
    • - Pharmacologie.

    La réception centrale et le laboratoire de garde commun ont leur propre organisation.

    Tous ces services occupent les 3° et 4° étages du plateau technique (cf. annexe 3 : plans des laboratoires).

     

    Depuis 1980, les laboratoires ont évolué :

  • - quatre des cinq services (sauf celui d'anatomie pathologique) prennent possession du plateau technique, mieux adaptés aux besoins.

    - Le service d'anatomopathologie a rejoint les services de biologie au sein du plateau technique dans les années 1989 - 1990.

    - Un cadre supérieur, nommé en 1983, a organisé la mise en place d'une réception centrale, qui accueille, traite tous les prélèvements de quatre laboratoires (sauf anatomopathologie) et supervise un système informatique d'ensemble, mis en place en 1988. Avant, chaque service avait sa propre réception et accueil des prélèvements, son organisation et son personnel.

    - L'organisation d'une garde polyvalente opérationnelle est mise en place depuis 1996.

    - La transfusion sanguine a ouvert ses portes depuis mai 1997.

    - Une technicienn, chargée de la maintenance du matériel des cinq laboratoires a permis un meilleur suivi des réparations avec le service biomédical et le service économique. Ce poste a été supprimé depuis 1998 à la suite d'une évolution de carrière (école des cadres) et n'a pas été remplacé. Elle occupe maintenant le poste de cadre de l'unité réception centrale.

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  • I.2. Leurs missions

  • I.2.1. Secteurs d'activité en anatomie pathologique
  • L'anatomie - pathologique étudie les altérations matérielles des organismes déterminées par l'état de maladie. Elle étudie plus particulièrement :

  • - Les techniques et interprétation de tous les prélèvements cytologiques, biopsiques, et chirurgicaux de l'établissement.
  • - Les examens extemporanés pour les blocs opératoires, le scanner et l'échographie.

    - Les autopsies et activités s'y rapportant.

  • - Les foetopathologies.

    - Les autopsies en cas de mort subite du nourrisson (décès hors de l'hôpital).

  • - L'immunohistochimie.

    - La microscopie électronique.

    Et participe aux :

  • - Registre nationaux des mésothéliomes.
  • - Staffs et réunions cancérologiques de la plupart des services.

     

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  • I.2.2. Secteurs d'activité en Biochimie
  • Le service de biochimie a pour mission de réaliser des examens et des explorations fonctionnelles qui concourent à l'aide au diagnostic et au suivi thérapeutique. Pour ce faire, le laboratoire effectue :

  • - l'étude de la composition des substances formant les cellules, tissus, organes, humeurs,

    - l'étude des réactions qui se produisent dans les organismes depuis l'apport extérieur (aliments) jusqu'à l'élimination des déchets, avec tous les mécanismes intermédiaires, dont l'ensemble constitue le métabolisme général dont les éléments relatifs à chaque groupe de corps constituent le métabolisme spécial (métabolisme des glucides, lipides, protides...).

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  • I.2.3. Secteurs d'activité en Hématologie, Immunologie, Cytogénétique et Transfusion Sanguine

     

  • Les différentes activités de ce laboratoire regroupe :

  • - L'hématologie - cytologie, étudie le sang sous tous ses aspects morphologiques, physiologiques, chimiques et génétiques.
  • - L'hémostase, étude des mécanismes permettant de stopper l'écoulement du sang.

  • - L'immunologie (humorale, cellulaire, dosages immunoenzymatiques), étudie les phénomènes d'immunité et leurs conséquences prophylactiques ou thérapeutiques.
  • - La transfusion sanguine (depuis le 05/05/97)

    - L'allergologie

     

    Ø Historique de la Transfusion sanguine :

    En juin 1984, l'activité du poste de Transfusion Sanguine du CHIC a été séparée en deux, l'activité de laboratoire (examens immuno-hématologiques) intégrant le laboratoire d'hématologie, tandis que le prélèvement et la distribution des produits sanguins sont restés sous la responsabilité d'un médecin. A son départ en retraite, janvier 1986, l'ensemble des activités de Transfusion Sanguine a été rattaché au GIP (groupement d'intérêt Public) transfusion du Sud - Est francilien qui a mis en place, dans un cadre conventionnel, un poste de Transfusion Sanguine au sein de l'établissement. Suite à des difficultés financières, le GIP a dénoncé cette convention et une nouvelle organisation a été mise en place. Le Comité de Sécurité Transfusionnelle et d'Hémovigilance, réuni dans les mois précédant la mise en place de cette nouvelle structure, a souhaité dans un souci de sécurité maximum, la conservation d'une structure complète assurant les examens immuno - hématologiques, la distribution de PSL (Produit Sanguin Labile) et le conseil transfusionnel.

    Ainsi, un dépôt a été crée, structure hospitalière rattachée au laboratoire d'hématologie et sous la responsabilité d'un médecin temps plein. Cette création a fait l'objet d'une convention avec le GIP.

    Le dépôt est ouvert de 8h à 18 h tous les jours du lundi au vendredi et de 8h à 13h le samedi, tandis que l'activité immuno - hématologique et transfusionnelle en période de garde est désormais assurée par la garde du GIP (CHU Henri Mondor, Créteil).

    Un stock de sang présélectionné destiné à l'urgence vitale (adulte et pédiatrique) est cependant disponible au poste du CHIC 24h/24. Son utilisation est précisée dans la convention.

    Cette organisation fonctionne depuis le 5 mai 1997.

    L'informatisation de ce secteur a été réalisée le 1er octobre 1997 et concerne l'activité immuno - hématologique, la distribution des produits sanguins labiles, la gestion du stock, le dossier transfusionnel et la traçabilité.

     

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  •  

    I.2.4. Secteurs d'activité en Microbiologie

  • La microbiologie regroupe l'ensemble des disciplines biologiques qui s'occupent de tous les organismes microscopiques et ultramicroscopiques. Elle s'intéresse aux domaines suivants :

  • - Parasitologie, diagnostique et étudie les parasites de l'homme.

    - Mycologie, étude scientifique des champignons et des maladies dermatologiques, gynécologiques qui en découlent.

    - Virologie, étude et isolement de virus.

    - Hygiène (analyse des aliments, eau, air, surface..).

    - Bactériologie

    - Parasitologie.

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  •  

    I.2.5. Secteurs d'activité en Pharmacologie

  • La pharmacologie étudie l'incidence des médicaments sur l'organisme. Elle vérifie qu'il n'y a pas d'altération des fonctions organiques et anatomiques suite à la prise et à la posologie du médicament.

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  •  

    I.2.6. Missions de la réception centrale.

  • L'activité de ce service consiste à prendre en charge 600 à 1000 demandes par jour, à les traiter sur le plan informatique et technique et à les distribuer aux laboratoires afin qu'ils puissent être analysés.

    Leurs missions consistent plus exactement :

  • - Au ramassage des prélèvements non urgents dans les services de soins.

    - A la réception des prélèvements au point d'accueil.

    - A leur traitement.

    - A leur distribution dans les laboratoires concernés.

    - A leur conservation.

    - A la gestion des envois extérieurs.

    - A être le relais informatique avec les services de soins et les laboratoires.

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    I.3. Activité

  • L'activité de la biologie hospitalière s'exprime actuellement, non pas en actes ou analyses, mais se traduit en nombre de lettre clés B. Cet indicateur n'est pas totalement satisfaisant, mais reste le seul facteur disponible. Il est intéressant de donner une approche en équivalents B de l'activité fournie par les techniciens de laboratoire. Cette approche, en plus de sa spécificité à chacune des disciplines de la biologie, doit être pondérée en fonction de l'importance de la structure du ou des laboratoires, de l'organisation du travail, de la prise en compte des examens, de l'urgence, du degré d'automatisation des appareils et de la performance des équipements, de la mise en commun de certaines machines, ...

    Dans le tableau suivant, nous pouvons voir l'évolution du nombre d'analyses. Actuellement la valeur du B est de 1,80 Frs.

     

    Laboratoire / Année

     

    1996

     

    1997

     

    1998

     

    Biochimie

    10 393 642 B
    10 611 405 B
    11 135 875 B

     

    Hématologie - Transfusion Sanguine (TS)

    6 445 271 B
    7 048 800 B

    (dont 790 400 B pour la TS en 8 mois)

    8 892 548 B

    (dont 1 362 800 B pour la TS)

     

    Microbiologie-Virologie

    7 100 000 B
    7 900 000 B
    7 976 663 B

     

    Anatomopathologie

    3 902 840 B
    3 606 956 B
    3 681 925 B

     

    Pharmacologie

    2 152 220 B
    3 173 440 B
  • 1 465 340 B
  •  

    TOTAL

     

    29 993 973 B

     

    32 340 601 B
  •  

    33 152 351 B

  • Tableau 2 : Activité de chaque laboratoire.

     

    L'activité des laboratoires augmente toujours. Ils ont réalisé 33 152 351 B en 1998, ce qui représente une augmentation de 2,51 % par rapport aux chiffres de 1997.

    La raison principale de l'augmentation du nombre de B peut s'expliquer par l'ouverture du secteur de transfusion sanguine depuis mai 1997. Par contre on peut remarquer une diminution très importante du nombre de B en pharmacologie. La convention de ce service hospitalo - universitaire va être résiliée d'ici 2003, lors du départ en retraite du chef de service. Les analyses qui reposaient essentiellement sur le dosage de médicaments et d'alcoolémie vont être effectuées sur l'Axsym (société Abbott), appareil situé en hématologie. Les dosages des médicaments ont débuté cette année sur cet automate. Seul le dosage de l'Amikacine doit effectué sur un autre automate car il n'existe pas, actuellement, de kits de réactifs adaptables sur l'Axsym. Ce dosage est donc réalisé sur l'automate Opus de la société Behring.

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    I.4. Informatisation des laboratoires

     

    Les laboratoires du CHIC sont informatisés depuis plus de 10 ans et c'est actuellement le deuxième système :

  • - LAMX de Technicon, 1988-1995.

    - Système SARIC depuis 1995.

  • Ce dernier est fonctionnel depuis la réception centrale en passant par les quatre laboratoires jusqu'à la transmission directe des résultats dans les services, notamment les blocs opératoires, les services de réanimation, les urgences... Les laboratoires d'anatomie pathologique et de transfusion sanguine ont leur propre système informatique.

    Le personnel de la réception centrale va chercher dans certains services (réanimation néonatale, maternité, pavillon central, pneumologie et UCMJ (Unité de Consultation Médico - Judiciaire) les prélèvements non urgents, accompagnés des fiches de demande d'examens (fiche de couleur différente selon le laboratoire).

    Pour les autres unités et les examens en urgence, les prélèvements sont amenés par un ASH du service concerné. Les demandes d'examens sont enregistrés sur informatique afin de créer une liste de travail, c'est à dire une suite de demandes d'examens à traiter par un analyseur (cf. figure 3). Sur un tube résultant d'un prélèvement, une ou plusieurs étiquettes sont collées afin de rendre possible son identification. Ces étiquettes contiennent les informations telles que :

  • - le nom du patient.

    - le type d'échantillon.

    - un identificateur univoque du tube.

    •  
    • le numéro de demande.

     

    Sur les étiquettes est imprimé souvent un code à barre qui représente un numéro identifiant le tube. Celui ci est reconnu par les automates pourvus d'un lecteur de code à barre. Cette reconnaissance appelée identification positive, apporte de nombreux avantages par exemple,

  • - les tubes peuvent être introduits dans l'analyseur quelque soit la position, sans risque d'erreur d'identification.

    - le travail est plus rapide, puisque le numéro de demande n'est plus introduit au clavier, ce qui assure un maximum de sécurité.

  • Le numéro de code à barre peut être également utilisé pour l'élaboration manuelle des listes de travail ou pour l'accueil des tubes dans le laboratoire.

    Suivant l'examen demandé les tubes d'échantillons sont préparés (centrifugés, aliquotés,...) puis dirigés vers le laboratoire concerné. Des contrôles qualité sont fait automatiquement par certains automates selon des critères pré - définis. Les résultats validés techniquement sont, pour certains services envoyés sur des imprimantes déportées (réanimation néonatale, unité de soins intensifs, urgence et maternité). Il est bien spécifié sur la feuille de résultats " sous réserve de validation biologique ". Les résultats sont ensuite validés par le biologiste, avant d'être renvoyés dans le service demandeur. Les résultats sont consultables en interne sur minitel.

    En ce qui concerne les analyses d'anatomie pathologique, les échantillons sont amenés directement par le service demandeur.

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     II. La Plate Forme Analytique Commune

  • II.1. Enjeux
  • Le laboratoire, un organe central de la décision médicale, remplit une mission essentielle, il permet que la démarche diagnostique et la décision thérapeutique soient toujours plus spécifiques, plus sensibles, plus rapides. Les exigences quantitatives et qualitatives, quant aux analyses des laboratoires hospitaliers se sont accrues de façon spectaculaire au cours des dernières années (en 30 ans, les types de paramètres analysés, ont vu leur nombre multiplié par 80) (2). Aussi les services de biologie se sont ils adaptés, chacun dans sa discipline, aux nouveaux besoins par de nouvelles technologies, de nouvelles procédures, de nouvelles architectures afin de mieux répondre aux demandes des prescripteurs.

    Nous allons voir que les laboratoires occupent une part importante dans le budget d'un hôpital.

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  • II.1.1. Réactifs et consommables (vu par le service économique)

     

  • L'achat des réactifs utilisés sur les automates sont gérés par le service économique. Le détail des dépenses pour chaque laboratoire se trouve en annexe 4.

     

    Laboratoire / Année

     

    1996

     

    1997

     

    1998

     

    1999 (prévision)

     

    Anatomopathologie

     

     

    36 110 Frs
    65 000 Frs

     

    Biochimie

    652 658 Frs
    820 385 Frs
    1 069 751 Frs
    1 188 284 Frs

     

    Hématologie - Transfusion sanguine

    1 729 505 Frs
    1 757 600 Frs
    1 897 039 Frs
    2 171 500 Frs

     

    Microbiologie

    1 059 606 Frs
    1 419 192 Frs
    1 413 892 Frs
    2 033 000 Frs

     

    Pharmacologie

    495 124 Frs
    406 026 Frs
    383 014 Frs
    496 492 Frs

     

    TOTAL

     

     

    3 936 893 Frs

     

    4 403 203 Frs

     

    4 799 806 Frs

     

    5 954 276 Frs

     

    Tableau 3 : Dépense en réactifs pour chaque laboratoire.

     

    On peut voir que le montant des dépenses ne cessent d'augmenter au cours des trois dernières années. Ceci peut s'expliquer, en partie, par l'augmentation du nombre d'analyses pour chaque laboratoire (cf. tableau 2 : Activité de chaque laboratoire) et par la reprise d'examens coûteux faits à l'extérieur.

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  •  

    II.1.2. Maintenance et exploitation (vu par le service biomédical)

  • Le budget biomédical réalisé pour l'année 1998 met en évidence la part des laboratoires, aussi bien pour les contrats de maintenance que pour les réparations.

     

    Réparations sur factures réalisées en 98

    288 390 Frs TTC

    Contrats de maintenance forfaitaires 98

    294 170 Frs TTC

    Location de matériels de laboratoires (maintenance comprise)

    501 170 Frs TTC

     

    Total

     

    1 083 730 Frs TTC

    Tableau 4 : Maintenance et location du matériel de laboratoires

     

    Ces chiffres sont à rapprocher d'un budget total de maintenance et de location géré par le service biomédical qui se montait à 5 046 000 Frs pour l'année 1998. Le budget de maintenance et de location des laboratoires représente donc plus de 20 % du budget de maintenance et location global.

    Il faut savoir qu'en nombre d'interventions effectuées par l'atelier biomédical, les laboratoires se situent en cinquième position (8%), après la réanimation néonatale (13%), l'anesthésie (11%), la réanimation adulte (10%) et les blocs opératoires polyvalents et spécialisés (9%).

    Le budget alloué pour les réparations du matériel de laboratoires, hors contrat de maintenance a augmenté pour ces deux dernières années, à la suite du départ de la technicienne qui s'occupait de la maintenance biomédicale du matériel de laboratoire. Son départ entraîne des appels plus nombreux aux sociétés de maintenance externe. Dans les mois qui vont suivre les techniciens biomédicaux vont suivre des formations spécifiques afin de pouvoir intervenir sur certains appareils. De plus, dès qu'un nouvel automate est installé, il est prévu, dès la rédaction du cahier des charges, une formation des membres biomédicaux sur la maintenance des nouveaux dispositifs, afin qu'ils puissent intervenir sur les petites pannes.

    Le budget alloué pour les contrats de maintenance est resté le même pour les deux dernières années. Le détail des contrats de maintenance pris pour cette année pour le matériel de laboratoire se trouve en annexe 5.

    Des appareils sont également loués auprès des sociétés. Souvent en cas de signature d'un tel contrat de location, le CHIC s'engage à consommer une certaine quantité de réactifs au cours de l'année. Cette quantité est prédéfinie au cours de la signature du contrat. Lorsque des dispositifs médicaux sont loués, la société s'engage à assurer la maintenance de l'appareil en question.

    Pour l'année 1998, les automates en location dans les laboratoires sont :

    • Analyseur, Coulter XL3C - MCL Coultronics (Hématologie) 191 363 Frs
    • Appareil immunologie, Axsym Abbott (Hématologie) 126 219 Frs
    • Automate à inclusion, TP 1050 Leica (Anatomopathologie) 66 000 Frs
    • Appareil à immunologie, Sonata Sanofi Pasteur (Microbiologie) 117 585 Frs

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  • II.1.3. Investissement (vu par le service biomédical)

     

  • Le tableau suivant reprend les investissement réalisés au cours de ces cinq dernières années, les chiffres sont plus ou moins significatifs car la durée d'amortissement et d'utilisation d'un automate est généralement de 10 ans.

      

    Laboratoire / Année

     

     

    1994

     

     

    1995

     

     

    1996

     

     

    1997

     

     

    1998

     

     

    1999

     

     

    Total

     

     

    Anatomopathologie

     

    52 999

     

    100 000

     

    100 839

     

    299 985

     

    210 000

     

     

     

    763 796 Frs TTC

     

     

    Biochimie

     

    33 208

     

     

    1 177 465

     

    299 900

     

    199 529

     

     

     

    1 710 102 Frs TTC

     

    Hématologie - Transfusion sanguine

     

    361 137

     

     

     

    91 087

     

    381 364

     

    1 035 900

     

     

    1 869 488 Frs TTC

     

     

    Microbiologie

     

    166 856

     

    199 061

     

    364 799

     

    410 894

     

    159 400

     

     

     

    1 301 010 Frs TTC

     

     

    Pharmacologie

     

    495 549

     

    102 363

     

     

     

     

     

     

    597 912 Frs TTC

     

     

    TOTAL

     

     

    1 108 749 Frs TTC

     

     

    401 424 Frs TTC

     

     

    1 643 103

    Frs TTC

     

     

    1 101 866

    Frs TTC

     

     

    950 293 Frs TTC

     

     

    1 035 900 Frs TTC

     

    Tableau 5 : Investissement dans les laboratoires.

    Le budget est à peu près identique pour les trois laboratoires qui ont un nombre dëexamens les plus importants, cëest à dire la biochimie, l'hématologie et la microbiologie (cf. tableau 2 : Activité de chaque laboratoire).

    Le budget pour le laboratoire d'anatomie pathologique est plus faible car il n'a pas de gros automates.

    On peut voir qu'aucun achat de nouveaux matériels en pharmacologie n'a été effectué depuis plus de 4 ans. Ceci peut s'expliquer par la dénonciation de la convention de ce service d'ici 2003 et la réduction de son activité.

    Le prochain plan d'équipement pluriannuel prévoit un achat groupé entre les laboratoires de biochimie et d'hématologie d'un néphélèmètre (budget prévu de 500 000 Frs). Sont également prévus l'acquisition d'automate de transfusion sanguine pour 500 000 Frs, un appareil antibiogramme automatisé en vue du remplacement de l'appareil actuellement en service en microbiologie pour un montant de 400 000 Frs.

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  • II.1.4. Effectif (vu par la Direction des Ressources Humaines)
  • Pour cette année, l'effectif médical des laboratoires se compose de 14 Praticiens Hospitaliers, 2 Praticiens Hospitalo-universitaires secondés de 73 vacataires ou internes. L'effectif non médical se compose de 106 personnes, toutes catégories d'agents confondues (techniciens, agents de service, aide laboratoire...). La répartition du personnel dans chaque laboratoire se trouve en annexe 7.

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  • II.1.5. Observations
  •  

    On peut voir que le budget consacré aux laboratoires représente un montant important. En moyenne, pour une année, la part

  • - des réactifs et consommables est de 4 051 140 Frs,

    - de la maintenance et location est de 1 083 720 Frs,

    - des investissements est de 1 040 220 Frs.

  • Ces chiffres ne tiennent pas compte des dépenses en effectif. Il faut savoir que les salaires et charges du personnel représente 80% du budget total d'un hôpital.

    Compte tenu des enjeux, il serait donc important d'envisager, dans les années à venir, le regroupement des ressources.

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     II.2. Proposition d'une Plate Forme Analytique Commune

  • II.2.1. Préambule
  • Dans le contexte de réduction budgétaire actuel, tout le monde prend conscience que l'économie est au centre des préoccupations. Une des pistes pour y parvenir pourrait être le regroupement des laboratoires sur une plate Forme Analytique Commune.

    Une structure de biologie est une structure vivante et évolutive capable d'absorber des mutations internes, mais également des exigences externes.

    Les deux caractéristiques de base de la conception du plateau de biologie sont l'espace ouvert et l'adaptabilité. Pour y répondre, l'aménagement interne doit respecter la trame distributive du bâtiment. En effet, le mobilier de laboratoire doit pouvoir être déplacé et disposé rapidement pour répondre aux modifications des exigences de nouvelles techniques, procédures ou matériels.

    Il faudrait donc prévoir, pour les années futures, la réorganisation des laboratoires en fédération ou département afin d'envisager une gestion commune des ressources. Les activités d'une telle organisation sont placées sous la responsabilité d'un coordonateur, Praticien Hospitalier temps plein ou chef de département (3).

    La direction souhaite un rapprochement plus important des laboratoires, mais elle a consciente qu'un regroupement en département ou fédération fait peur aux biologistes.

    L'élaboration d'une plate forme analytique commune passe également par la restructuration des locaux. Le but d'un plateau technique de biologie serait de regrouper dans un même espace, en l'occurrence ici, sur un même étage les cinq laboratoires.

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  • II.2.2. Plan actuel
  • Au 3ème étage, on peut trouver les laboratoires de :

  • - Pharmacologie, qui occupe une surface approximative de 415 m2.

    - Biochimie, qui occupe une surface approximative de 540 m2.

    - Transfusion sanguine, qui occupe une surface approximative de 100 m2.

    - Garde, qui occupe une surface approximative de 24 m2.

    - Anatomie pathologique, qui occupe une surface approximative de 60 m2.

  • On trouve également à cette étage des locaux de la réception centrale sur une surface de 60m2, des pièces réservées à la pharmacovigilance sur plus de 55 m2.

    Alors que l'étage supérieur est partagé entre les laboratoires de :

  • - Hématologie - Immunologie, qui occupe une surface de 425 m2.

    - Microbiologie - Virologie, qui occupe une surface de 525 m2.

    - Anatomie pathologique, qui occupe une surface de 190 m2.

    - La réception centrale, qui occupe une surface de 135 m2.

  • On trouve également à chaque étage des vestiaires, des sanitaires, des réserves et des salles de repos.

    Il faut savoir que la surface totale d'un étage est d'environ 1900 m2 et que l'espace occupé par les ascenseurs, monte malades et escaliers et d'environ 110 m2.

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  • II.2.3. Proposition d'aménagement
  • Afin de pouvoir mettre en place une plate forme analytique commune, il faudrait regrouper sur un même étage les espaces de travail et de réserver une partie de l'étage supérieur aux réserves de réactifs et accessoires, au magasin des laboratoires, aux salles de repos et de réunions et aux vestiaires.

    La réception des prélèvements est une des composantes importantes des laboratoires de biologie. Ceux-ci sont reçus, enregistrés et distribués vers les secteurs d'analyses spécifiques. Un tel système demande de la surface, un environnement technique adapté et un personnel qualifié.

    Dans un premier temps, il semble judicieux de revoir les locaux de la réception centrale, qui occupe une surface d'environ 200 m2 répartie sur les 2 étages. La surface permettant de préparer les prélèvements est d'environ 92 m2, alors que le reste est d'occuper par des bureaux ou des réserves. Il faudrait donc prévoir d'augmenter cette surface. De plus, cette pièce n'a qu'une seule porte d'accès et ne présente pas de local pour installer une hotte. Il faudrait dons prévoir un autre accès afin que les prélèvements qui arrivent pour être enregistrés et préparés ne passent pas par le même chemin pour être redistribués dans les laboratoires afin d'y être analysés. Actuellement, cette pièce placée près des ascenseurs et des montes charge favorise l'accès pour l'arrivée des prélèvements.

    Je proposerai de réserver environ 150 m2 pour la réception afin d'améliorer les conditions de travail du personnel et de placer le bureau de la surveillante à proximité.

    Puis il faudrait redistribuer les locaux, afin que tous les laboratoires gravitent autour de la réception centrale. Ceci favoriserait la distribution des prélèvements et le travail des techniciens.

     

    L'anatomie pathologique a ses locaux partagé entre les deux étages sur une surface d'environ 250 m2. La surface lui étant désigné semble suffisante, mais il faudrait regrouper les locaux. Actuellement, le laboratoire "extempo" est accessible à tout le monde. Il faudrait prévoir une pièce isolée et fermée afin que toute personne étrangère au service ne puisse y avoir accès.

    Bien qu'il soit envisagé que le laboratoire de pharmacologie, qui occupe une surface de plus de 410 m2, soit supprimé d'ici 2003, suite au départ en retraite du chef de service, il faudra peut être prévoir une pièce pour mettre du matériel.

    Les dosages de médicaments effectués sur les appareils de pharmacologie vont être faits, au cours du temps, sur les 2 Axsym (hématologie et microbiologie). Les activités de recherche effectuées sur certains appareils de pharmacologie vont être arrêtées. Par contre, le dosage de l'Amikacine ne peut se faire que sur l'Opus. D'ici la fermeture totale de ce service, il faudrait peut être envisagé une étude économique afin de savoir si le coût de revient de l'analyse est moins élève en continuant à le faire sur l'automate ou si en envoyant l'échantillon à doser à l'extérieur (Centre hospitalier Universitaire Henri MONDOR par exemple). Je propose donc de réserver 50 m2 pour ce service si l'activité de pharmacologie n'est pas totalement arrêté.

    Des essais vont être faits dans les mois à venir afin de voir si il est possible de remplacer les dosages faits actuellement avec des radio-isotopes par des techniques froides. Cela permettrait de diminuer les dépenses en réactifs, car les techniques utilisant des radio-isotopes sont très onéreuses.

    Les laboratoires d'hématologie - Immunologie et transfusion sanguine sont partagés entre les 2 étages, avec une surface de plus de 425 m2 pour l'hématologie - immunologie et de 100 m2 pour la transfusion. Le regroupement sur un seul étage favoriserait le travail de toute l'équipe de ce service. En revoyant l'aménagement des différents secteurs il est possible de regrouper ce laboratoire sur une surface de 500 m2.

    Un des problèmes actuels est la laboratoire de garde qui a un espace restreint de 24 m2 pour l'espace hématologie - microbiologie. Il communique avec les automates de biochimie (analyseurs CX7 et appareils pour gaz du sang). Il devient donc urgent de prévoir un espace plus grand pour cette pièce. D'autant plus que l'arrivée de nouveaux automates pour la garde pose de nombreux problèmes de locaux et d'espace. Une salle destinée auparavant à la chromatographie en biochimie a vu son activité se réduire au cours des dernières années. C'est une pièce de plus de 90 m2 placé au même étage que le laboratoire de garde actuel. Le matériel restant dans cette pièce pourrait être déplacé dans d'autres pièces.

    En ce qui concerne la plate forme analytique, il faudra prévoir une pièce d'une surface comprise entre 50 et 100 m2 afin d'aménager un espace de travail et un de repos pour les techniciens de nuit. Elle devrait se trouver à proximité des automates de biochimie (CX7 et gaz du sang) et proche du laboratoire de transfusion sanguine pour ne pas alourdir le travail des techniciens durant la garde.

    Les laboratoires de microbiologie - virologie et de biochimie ont plus de 520 m2 de surface. Les salles de microbiologie sont nombreuses et petites, ce qui fait perdre beaucoup de place par le nombre de recoins et de portes. En redistribuant cette espace, et en mettant les réserves de produits à un autre étage, il doit être possible d'aménager ce laboratoire sur une surface d'environ 400 m2.

    La même chose doit être applicable pour la biochimie.

    Au cours des dernières années de nombreuses techniques ont évolué et se sont automatisés, ce qui demande un nombre de paillasses moins important, donc un gain de place.

    En faisant une étude plus poussée des locaux il est possible de loger les 5 laboratoires sur un espace d'environ 1850 m2.

    Le choix d'une plate forme analytique commune permettrait d'améliorer les conditions de travail des techniciens. De plus, les biologistes ont conscience qu'un regroupement des laboratoires sous une plate forme analytique commune serait un bonne démarche pour faire des économies.

    La démarche de faire des achats de matériels groupés a débuté. En effet, dans le plan d'équipement pluriannuel, il est prévu des achats groupés de matériels entre laboratoire. Dans un premier temps, il est prévu que la biochimie et l'hématologie fassent un achat groupé d'un néphélémètre, en vue du remplacement de deux appareils en hématologie et en biochimie. Deux sociétés sont venues présenter leur appareil, Beckman - Coulter pour l'Immage et la société Dade Behring pour le BN II afin que des essais comparatifs puissent avoir lieu (cf. annexe 8 ).

    L'achat de matériel groupé permettrait donc de gagner un peu de place.

    L'avantage de faire l'acquisition d'un seul appareil multiparamétrique pour plusieurs laboratoires permet de faire des économies sur les contrats de maintenance et sur l'utilisation des réactifs.

    Le regroupement des laboratoires de biochimie et d'hématologie sur un seul étage permettrait ainsi une facilité d'accès pour les techniciens de chaque laboratoire sur le nouvel automate.

    La société Abbott développe également un automate multiparamétrique d'immunoanalyse. L'acquisition d'un tel appareil dans les années à venir permettrait de faire un maximum d'analyses sur un seul appareil.

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  •  

    II.2.4. La biologie déportée au chevet du patient

  • Il devient probable que dans les années à venir la biologie déportée au chevet du patient se développe (4). Ceci permettrait la réalisation d'une liaison en temps réel avec le système informatique des laboratoires permettant la surveillance biologique, la validation et l'incorporation dans le dossier biologique du patient.

    Dans le contexte d'une démarche qualité, il est indispensable que le développement d'un tel système réponde aux règles définies dans le Guide de Bonnes Exécutions des Analyses (GBEA).

    Ce type de liaison existe déjà avec le pavillon de pneumologie et permet de gérer à distance les résultats des gaz du sang effectués sur place.

    Malgré la présence de nombreux inconvénients, personnel spécialisé détaché sur place par le laboratoire, nécessité d'entretien rigoureux, absence de validation par le biologiste, pas de traçabilité..., de nouveaux concepts d'analyseurs de chevet sont arrivés sur le marché.

    De petits lecteurs de poche utilisant des cartouches miniatures jetables permettent de réaliser plus d'une dizaine de paramètres au chevet du patient. Ils peuvent communiquer par liaison infrarouge avec un micro-ordinateur relié au système informatique du laboratoire (SIL) pour permettre la traçabilité, le contrôle qualité et la validation à distance par le biologiste par l'intermédiaire du réseau hospitalier.

    Des essais sont actuellement faits, sous la responsabilité du chef de service de biochimie sur le système I-STAT de la société Hewlett Packard.

    Ce petit système de la taille d'un téléphone portable permet l'analyse des gaz du sang complète, sodium ; potassium, calcium ionisé, hématocrite, hémoglobine. En utilisant un tel système, le patient et l'utilisateur sont obligatoirement identifiés avant de pouvoir effectuer la détermination. Des essais effectués dans le service de pneumologie ont pu mettre en évidence que les données ne sont pas accessibles lorsqu'une anomalie se produit au cours du prélèvement (quantité insuffisante, bulles..). Chaque appareil garde en mémoire les résultats des 50 dernières analyses, ainsi que les messages d'alarme. Afin d'envisager une implantation plus importante au sein de l'établissement, il est nécessaire qu'il y ait une liaison en temps réel avec le système informatique des laboratoires permettant ainsi la surveillance biologique, la validation et l'incorporation dans le dossier biologique du patient.

    Actuellement, la réalisation d'analyses par l'intermédiaire d'un tel système est beaucoup plus onéreuse que l'analyse sur un automate de routine. De plus, ce système induit un transfert de charge du laboratoire vers les unités de soin (réalisation de l'acte analytique, enregistrement de la demande, envoi de résultats provisoires...). Mais le mode de fonctionnement futur des laboratoires semblerait à démontrer une délocalisation des examens au chevet du patient et que la biologie aura tendance à sortir des murs du laboratoire. Les résultats observés ont montré une bonne corrélation avec les méthodes classiques, une économie en sang (important pour des prématurés), une économie en ponction artérielle, un délai de réponse plus court pour les prélèvements urgents.

    L'évolution technologique de l'analyse biologique au chevet du patient est irréversible grâce aux progrès effectués en micro-électronique, dans le développement des biocapteurs et les systèmes de communication de données permettront aux personnels de soins de pratiquer des tests simples et habituels au chevet du patient. Cela diminuera considérablement le temps et les coûts liés aux services de test traditionnels qui font appel à des laboratoires éloignés. Il est nécessaire que l'évolution se fasse en respectant les règles du GBEA.

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  • II.2.5. Conclusion
  • Etant donné le contexte actuel de réduction budgétaire, il semble important de ne pas négliger pour les années à venir, l'aménagement d'une plate forme analytique commune pour les laboratoires. On a pu voir que les laboratoires occupent une part importante du budget de l'établissement. Une telle restructuration offrira des conditions de travail plus favorables, des réductions de coût en réactifs, en maintenance et en effectif. En effet l'achat de matériels communs à plusieurs laboratoires entraînera des réductions de coût de fonctionnement.

     

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    III. AUTRES MISSIONS

     

    I. Acquisition d'un automate de Numération Formule Sanguine

    Une de mes missions, durant ce stage, fut de m'occuper de l'acquisition de deux automates de Numération de Formule Sanguine (NFS) en vue du remplacement de deux automates, un automate de routine et un pour le laboratoire de garde, de plus de 10 ans, dans le service d'hématologie d'hématologie. L'enveloppe prévue pour cette acquisition était de 1,2 million de francs.

    Le prix des deux automates étant supérieur à 300 000 francs, il était obligatoire de lancer un appel d'offre, afin de répondre aux exigences du code des marchés Publics.

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  • I.1. Rappel sur les marchés publics
  • Lorsqu'une collectivité passe un CONTRAT, en vue de répondre à un BESOIN, écrit mais d'une FORME particulière, elle est soumise à une réglementation, le CODE DES MARCHES PUBLICS. Il est OBLIGATOIRE qu'il y ait eu mise en concurrence afin d'ELIMINER les entreprises ne présentant pas les qualités requises. Suivant le montant du marché, la concurrence n'est pas la même (5 & 6).

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  • I.1.1 Règles fondamentales du code des marchés publics
  • Le non-respect de ces règles entraîne la nullité du marché et les actions administratives, contentieuses et pénales :

     

     

    Les cahiers des charges déterminent les conditions dans lesquelles les marchés sont exécutés. Ils comprennent des documents généraux et des documents particuliers.

    Les documents généraux sont :

    Les documents particuliers sont :

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  •  I.1.2. Les différentes procedures de passation de marches
  • A chaque catégorie de marché, correspond des modalités d'exécutions différentes.

    ð Pour toutes commandes inférieures à 300 000 Frs TTC, commandes hors marché, non soumis au code. Les marchés à bons de commandes qui s'exécutent par émission de bons de commandes au fur et à mesure des besoins de l'administration. Ces marchés dont l'exécution est très souple, peuvent fixer contractuellement un minimum et un maximum de commandes, ils peuvent même ne comporter qu'un simple montant indicatif sans valeur contractuelle lorsque l'administration ne peut pas déterminer en début de gestion le niveau de ses besoins.

     

    ð Pour toutes commandes supérieures à 300 000 Frs TTC, il existe 4 modes de passation du marché.

    Pour un achat compris entre 300 000 et 700 000 Frs TTC :

    •  
    • Marché négocié - avec mise en concurrence et publicité.
    • - avec mise en concurrence sans publicité.

      - sans mise en concurrence.

    Pour un achat d'un montant supérieur à 700 000 Frs TTC :

    •  
    • Appel d'offres - ouvert.- restreint.
    • Appel d'offres sur performances.
    • Appel d'offres avec concours.

    Le type de marché fixe également le type de publicité qui peut être nationale ou européenne. Si elle est nationale, elle s'effectue par l'intermédiaire du Journal des Annonces Légales (JAL) ou le Bulletin Officiel d'Annonces des Marchés Publics (BOAMP). Si elle est européenne, la publicité se fera par le JAL, le BOAMP ou le Journal Officiel des Communautés Européennes (JOCE). Le délais de retour des offres, qui varie de 15 à 40 jours, dépend du type de publicité.

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  • a) Appel d'Offres
  • L'appel d'offres est la procédure normale de passation des marchés publics. Son formalisme permet de garantir la transparence de la procédure et le respect de l'égalité des entreprises. Il peut être soit ouvert, soit restreint. L'administration choisit la procédure en fonction de la nature de son projet.

     

    Ø Appel d'offres ouvert est une procédure où toutes les entreprises, sans distinction, peuvent déposer une offre. Cela permet donc à un maximum d'entreprises de répondre en déposant une offre. L'accès à la concurrence est libre mais l'attribution du marché est liée à la discrétion de la personne publique en fonction des critères de sélection énoncés.

    Ce type de marché présente une seule phase : Appel d'offres, qui consiste à,

    - Ouverture de la première enveloppe et examen des garanties professionnelles et financières.

  • - Ouverture de la seconde enveloppe si l'entreprise présente les garanties nécessaires. Choix des entreprises en fonction des critères réglementaires, complémentaires et additionnels annoncés.
  •  

    Ø Appel d'offres restreint est une procédure de consultation en deux temps. Cela permet à la collectivité de présélectionner dans un premier temps des candidats et de ne consulter ultérieurement que les entreprises ainsi retenues.

    L'appel d'offres restreint est utilisé lorsque :

    - les prestations à réaliser requièrent un savoir-faire particulier,

    - trop de candidats devraient procéder à des études importantes pour élaborer leurs offres,

    - des variantes sont à proposer par les candidats.

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  • b) Les marchés négociés
  • Les marchés négociés permettent à l'administration d'engager librement des discussions avec les entreprises de son choix, mais cette procédure doit rester exceptionnelle. Ils peuvent, selon les cas déterminés par la réglementation, être passés avec ou sans mise en concurrence.

     

    Ø Marché négocié avec mise en concurrence, mise en concurrence écrite obligatoire :

    - Avec publicité : obligation de faire paraître un avis de publicité et de respecter un délai minimum de 15 jours avant d'entreprendre les négociations.

    - Sans publicité : pas de publicité et de délai imposés.

     

    Ø Marché négocié sans mise en concurrence, les négociations se font librement sans aucun formalisme ni publicité si la prestation ou le prestataire rentrent dans l'un des cas expressément prévus par le code des marchés publics.

    Pour les collectivités locales, les marchés négociés ne peuvent être lancés qu'après avis préalable et favorable de la commission d'appel d'offres.

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  • c) Appel d'Offres sur performances
  • L'appel d'offres sur performance est utilisé lorsque la collectivité a une connaissance précise de ses besoins, mais ne sait pas comment les satisfaire.

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  •  

    I.2. deroulement de l'appel d'offres

  • Mon travail fut, dans un premier temps, de rédiger le Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) et le questionnaire technique, ceci en collaboration avec le chef de service d'hématologie, et selon les conseils de l'ingénieur biomédical.

    Les principales dates furent :

    • - Appel d'offres lancé le : 28 avril 99.
    • - Retour de l'appel d'offres le : 26 mai 1999.
    • - Ouverture des plis le : 27 mai 1999.
    • - Commission de choix le : 23 juin 1999.

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  • I.3. Description du matériel requis
  • Le marché était composé de deux lots, un lot décrivant l'automate de numération de formule sanguine de routine, un lot pour l'automate de garde. Ceci afin de favoriser la concurrence si une entreprise ne pouvait répondre qu'à un seul lot.

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  • I.3.1. Lot 1 - Automate Numération Formule Sanguine de routine
  • L'analyseur recherché est un automate d'hématologie capable d'effectuer, de manière la plus automatisée possible, la numération des cellules sanguines (lignées érythrocytaire, leucocytaire et plaquettaire) ainsi que la formule sanguine vraie avec différenciation des cinq populations leucocytaires (polynucléaires neutrophiles, éosinophiles, basophiles, lymphocytes, monocytes).

    Cet automate doit permettre la réalisation, en série toute la journée (7h-18h), 365 jours par an, d'environ 130 hémogrammes par jour.

    Il doit être équipé d'un système passeur automatique d'échantillons avec lecteur code barre, assurant aussi l'agitation des prélèvements, permettant un chargement continu et capable d'accepter des tubes de dimensions différentes. Ce passeur doit permettre de traiter un prélèvement en urgence.

    Il doit être possible de réaliser toutes sortes d'analyses NFS pédiatriques et adultes. Il doit travailler en priorité sur tube bouché et assurer un maximum d'hygiène et de sécurité vis à vis du personnel.

    Il doit présenter une interface, homme / machine, conviviale, simple à mettre en úuvre, permettant l'utilisation par l'ensemble du personnel.

    L'automate doit disposer d'une informatique capable de répondre aux exigences du GBEA en terme de traçabilité : gestion du contrôle qualité, gestion des stocks de réactifs, journal de maintenance, journal des erreurs,...

    Cette informatique doit permettre l'affichage et l'impression des résultats chiffrés accompagnés de présentations graphiques indépendamment de la tâche momentanée de l'analyseur (architecture multitâche).

    La validation des résultats doit être sécurisée par des alarmes d'ordre technique et analytique tant qualitatives que quantitatives.

    La maintenance effectuée par l'utilisateur sur l'automate doit être la plus aisée et la plus limitée possible.

    L'analyseur doit produire un volume de déchets le plus réduit possible et proposer un mode d'élimination des effluents compatible avec la réglementation en vigueur.

    L'automate doit obligatoirement être connecté en bidirectionnel avec l'informatique centrale du laboratoire, à savoir système SARIC.

    Deux options ont été demandées pour cette automate :

     

    Option 1 : Numération des réticulocytes : La numération des réticulocytes sur sang total sera proposée, soit intégrée à l'automate, soit sur un module indépendant.

    Option 2 : Préparateur de frottis (étaleur de lames) : Un préparateur de frottis devra être proposé, soit intégré à l'automate, soit sur un module indépendant.

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  • I.3.2. Lot 2-Automate Numération Formule Sanguine de garde
  • L'analyseur recherché doit présenter les mêmes caractéristiques que l'automate de routine, sans les options.

    Les critères recherchés est qu'il soit simple d'utilisation, donc muni d'un passeur d'échantillons, qu'il ait une maintenance limitée et une présentation des résultats sous forme claire.

    Cet automate doit permettre la réalisation, au coup par coup, toute la nuit (18h - 7h), 365 jours par an, d'environ 30 hémogrammes par nuit, et pouvoir servir d'appoint ou de remplacement ponctuel, en cas d'arrêt provisoire de l'automate principal.

     

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  • I.3.3. demandes particulieres
  • Il a été demandé à la société de faire une reprise des automates installés actuellement dans le laboratoire soit un Coulter STKS et un Coulter T660 de la société Coultronics avec une estimation chiffrée de la remise.

    Le soumissionnaire devait proposer dans son offre un contrat de maintenance tous risques comprenant la maintenance préventive et curative (pièces, main d'úuvre et déplacements). Elle prendra effet après les deux années de garantie initiale. La garantie de 2 ans comprendra, sans surcoût, la maintenance préventive et curative (pièces, main d'úuvre et déplacements). Ce contrat de maintenance sera de 3 ou 5 ans reconductible.

    Il a été également demandé une estimation du coût de fonctionnement annuel lié aux réactifs et consommables nécessaires. Elle sera réalisée en tenant compte des spécificités de l'utilisateur et des caractéristiques des automates, qui sont :

  • - Fonctionnement de l'automate 365 jours/an.

    - utilisation en série toute la journée (7h / 18h) et au coup par coup en cas d'urgence pour l'automate de routine et principalement, au coup par coup pour l'automate de garde (18h / 7h).

    - Le nombre annuel de numérations complètes, sur l'automate de routine est de 41260 avec un taux de repassage fixé à 15% soit au total 47450 numérations par an. Le nombre annuel de numérations complètes, sur l'automate de garde est de 6350 avec un taux de repassage fixé à 15% soit au total 7300 numérations par an

  • Le résultat de l'étude économique est un critère important pour le choix du fournisseur.

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  • I.3.4. presentation des reponses
  •  

    Ø Nombre de dossiers retirés : 10 (les sociétés J2L Elitech, Biochem Immunosystemes, Hycel Diagnostics, Dade Behring, Olympus France, ABX Diagnostics, Beckman-Coulter, Roche Diagnostics, Abbott Diagnostic et Bayer Diagnostics).

     

     

    Ø Nombre de réponses : Quatre sociétés ont répondu à l'appel d'offre, soit :

  • - ABBOTT Diagnostic, division des laboratoires Abbott basé à Rungis (94).

    - ABX Diagnostics, société française installée à Montpellier.

    - Bayer Diagnostics, société implantée à Puteaux (92).

  • - Beckman-Coulter, société qui résulte d'une fusion récente des compagnies Coultronics et Beckman, basée près de Roissy Charles De Gaulle (95).

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  •  

    I.3.5. Analyse des offres

  • Ces quatre sociétés ont fait des offres pour répondre aux deux lots. Les automates pour le laboratoire de routine ont été testé au sein du laboratoire d'hématologie pendant plus d'une semaine afin que les utilisateurs et les biologistes puissent apprécier les performances techniques et se familiariser avec la machine. J'ai pu assister à ces démonstrations. En ce qui concerne l'automate de garde, seul la société Beckman-Coulter a mis à disposition son automate.

    On peut trouver en annexes les différents tableaux récapitulant les différentes propositions de prix (annexe 9), les principales différences techniques (annexe 10) et l'analyse médicale du chef de service (annexe 11).

    On peut trouver dans les tableaux suivants les principales différences des propositions.

     

    Sociétés

     

    ABX Diagnostics

     

    ABBOTT Diagnostics

     

    Bayer Diagnostics

     

    Beckman - Coulter

     

    Appareil
    PENTRA 120 Retic
    CELL DYN 4000
    ADVIA 120
    GEN'S

     

    Prix
    400 000 Frs
    663 300 Frs
    624 708 Frs
    620 000 Frs

     

    Caractéristiques biologiques

    Système d'apparence très pratique, mais décevant sur ses performances analytiques.

    L'appareil offre des technologies qui pourraient être intéressantes, mais qui ne sont pas encore mises en application. De plus, des comptages de certaines particules ont été totalement mises en défaut.

    Le système reprend les technologies sur l'analyse des globules rouges développées par la société BAYER TECHNICON. Lors des essais, de nombreux faux positifs sont apparus. De plus il existe une maintenance journalière, hebdomadaire et mensuelle est très lourde.

    L'automate proposé est la continuité de la méthodologie analytique utilisée actuellement au sein du laboratoire. Il n'est apparu aucune évolution technologique révolutionnaire depuis le STKS, mais c'est un automate simple d'utilisation et conviviale d'une grande fiabilité et reproductibilité des résultats.

     

    Principe de mesure

    - Impédance

    - Cytométrie de flux

    - Cytochimie

    - Absorbance lumineuse

    - Impédance

    - Cytométrie de flux

    -Cytofluorimétrie

    - Cytométrie de flux (optique)

    - Cytochimie

    - Peroxydase en flux (seuils mobiles) et cytométrie de flux (diffraction laser)

    - Impédance

    - Cytométrie laser

    - Opacité

    - Impédance Intellikinetic accugate.

    Tableau 6 : Caractéristiques de l'automate de routine.

     

    Sociétés

     

    ABX Diagnostics

     

    ABBOTT Diagnostics

     

    Bayer Diagnostics

     

    Beckman - Coulter

     

    Appareil
    PENTRA 120
    CELL DYN 3200
    H°3
    MAX'M

     

    Prix
    350 000 Frs
    301 500 Frs
    283 410 Frs
    280 000 Frs

     

    Caractéristiques

    biologiques

    Cet automate est identique à celui proposée en routine (sauf numération de réticulocytes)

    Les mêmes remarques peuvent être faites que pour l'automate de routine.

    .

    Appareil complexe du point de vu de sa technologie et de la présentation de ses résultats analytiques. De plus la maintenance est trop lourde pour un automate de garde.

    Seul automate mis à disposition par la société pour des essais dans le laboratoire. Son acceptation a été totale par les utilisateurs.

     

    Principe de mesure

    - Impédance

    - Cytométrie de flux

    - Cytochimie

    - Absorbance lumineuse

    - Cytométrie de flux

    - Diffraction laser

    - Cytométrie de flux (optique)

    - Cytochimie

    - Peroxydase en flux (seuils mobiles) et Cytométrie de flux (diffraction laser)

    - Impédance

    - Cytométrie laser

    - Conductivité

    Tableau 7 : Caractéristiques de l'automate de garde.

     

    Les options de connexion informatique ne sont pas à prendre en compte dans cet appel d'offres. C'est le service informatique qui s'en chargera. Les coûts sont tous aux environs de 50 000 Frs TTC par connexion.

    Avant de lancer l'appel d'offre, j'avais effectué une recherche sur les fournisseurs potentiels d'automate de NFS sur le marché. Les automates proposées par la société SYSMEX (produit distribué par Boehringer) répondaient aux exigences demandées dans le cahier des charges, or cette société n'a pas répondu. Pourtant il y a quelques années les principes techniques proposées par ces automates servaient de référence sur le marché. La plaquette de présentation de ces automates se trouvent en annexe 12.

     

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  • I.3.6. Choix
  • Les tableaux 6 (Caractéristiques de l'automate de routine) et 7 (Caractéristiques de l'automate de garde), ainsi que les annexes 10 et 11 permettent de comparer les différents automates entre eux.

    Afin d'assurer une continuité de résultats pour chaque patient, il est apparu nécessaire qu'il y ait une homogénéité sur le plan technologique entre l'appareil de garde et celui de routine. Les souhaits du service d'hématologie étaient que l'automate pour le laboratoire de garde ait un passeur d'échantillons automatiques afin d'alléger le travail des techniciens pendant la nuit, qu'il ait une maintenance limitée et une présentation des résultats clairs.

    L'automate de routine proposée par la sociétés ABX Diagnostics est un système d'apparence très pratique mais décevant du point de vue analytique. La société a proposé deux appareils pour le laboratoire de garde. Le Pentra 60 ne présentant pas ce passeur automatique et le Pentra 120, automate identique à celui proposé en routine, donc trop important pour un automate de garde. Cette offre a été écartée.

    Les automates de la société Abbott Diagnostic sembleraient proposer des innovations technologiques intéressantes mais la plupart ne sont pas encore développées. Les essais comparatifs faits par le laboratoire semblent montrer que le comptage de certaines particules ont totalement été mises en défaut. De plus l'évaluation du coût global sur cinq ans est le plus élevé par rapport aux trois autres sociétés.

    Les essais effectués sur l'automate de routine proposé par la société Bayer Diagnostics, ont laissé apparaître de nombreux faux positifs. De plus, il existe une maintenance journalière, hebdomadaire et mensuelle très lourde.

    La société a proposé deux appareils pour le laboratoire de garde. Le H°3 est un appareil complexe du point de vue de sa technologie et par la présentation de ses résultats analytiques. De plus, la maintenance est trop lourde pour un automate de garde. Le deuxième appareil, l'Advia 60 ne présente pas de passeur d'échantillons.

     

    Compte tenu des comparatifs techniques et analytiques, et après avoir consulté l'avis des utilisateurs, nous avons retenu la société BECKMAN - COULTER pour les équipements suivants :

    1.  
    2. GEN S, automate de routine à 620 000 Frs TTC

       

    3. MAX M, automate de garde à 280 000 Frs TTC
    4. Soit un total, après remise de 5 % de 855 000 Frs TTC.

      Ces appareils sont garantis trois ans, comprenant la maintenance préventive et curative tous risques.

      Ces automates proposés sont la continuité de la méthodologie analytique utilisée actuellement au sein du laboratoire. Il n'est apparu aucune évolution technologique révolutionnaire depuis l'automate actuellement au laboratoire (STKS), mais ce sont des automates simple d'utilisation et convivial, d'une grande fiabilité et reproductibilité des résultats.

      Un préparateur de frottis avait été demandé en option dans l'appel d'offres. On s'aperçoit que les étaleurs ne sont pas encore au point techniquement et que leur coût reste encore important. Le service d'hématologie n'a pas souhaité retenir cette option dans l'immédiat.

      A la suite de la commission de choix, le dossier est parti à la DDASS afin qu'elle puisse analyser le dossier complet et approuve notre choix. Les automates devraient être installés dans le service d'hématologie courant septembre ou octobre.

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    II. Les laboratoires face à l'an 2000

  •  

    II.1. Préambule

    Le passage à l'an 2000 est un événement majeur qui risque d'affecter la qualité et la continuité du fonctionnement des activités tant dans les entreprises, que dans les administrations et les organismes qui en dépendent. Ce risque tient à l'incapacité de certains programmes informatiques ou dispositifs électroniques de traiter les dates postérieures au 31 décembre 1999. Des dysfonctionnements pourraient en découler susceptibles de perturber le fonctionnement des établissements hospitaliers. A l'égard des risques encourus, il importe que l'ensemble des systèmes informatiques et techniques soient vérifiés et, si nécessaire, adaptés à l'échéance du 1er janvier 2000. Il est également indispensable que des mesures de sauvegarde soient anticipés pour parer à d'éventuels incidents (7).

    L'objectif majeur est d'écarter toute atteinte à la sécurité des personnes et à la qualité des soins lors du passage à l'an 2000. Les équipements biomédicaux sont susceptibles d'avoir un impact direct sur la qualité des soins et la sécurité des personnes.

    Des consignes ont été rappelées par le directeur concernant la réduction de l'activité dans la mesure du possible les dernières semaines de décembre 1999 et premières semaines de janvier 2000. Des référents ont été nommés dans chaque service afin de prévoir toutes les procédures à mettre en place d'ici l'an 2000 et de passer les informations aux membres de leur service.

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    II.2. Déroulement

  • Il est important, dans un premier temps, de finaliser tous les contrats de maintenance comprenant la vérification an 2000. Ceci est un gage de sécurité indispensable pour passer l'an 2000 sans difficulté et pour que les fournisseurs donnent la priorité d'intervention au CHIC en cas d'imprévu.

    Mon travail fut de relancer les sociétés qui n'avaient pas encore répondu au sujet de leurs confirmations sur leurs systèmes face au passage à l'an 2000.

    Les analyses effectuées au sein des laboratoires sont de plus en plus automatisées, il est donc important que toutes les précautions aient été prises avant la date fatidique du 31 décembre 1999. Des réunions avec chaque référent pour l'an 2000 de chaque laboratoire ont eu lieu durant les 5 derniers mois afin de faire un bilan sur le niveau de criticité de chaque appareil et de prévoir les plans d'action en situation de crise.

    En effet, les dispositifs médicaux sont classés suivant trois niveaux de criticité. Le tableau 8 reprend la définition des trois niveaux de criticité.

  •  
  • Niveau de criticité

     

    Définition
    1
    Vital

    Le dysfonctionnement met en péril immédiatement la sécurité des patients ou du personnel ou affecte gravement la qualité des soins.

    2
    Critique

    La défaillance présente un risque pour la qualité des soins. Pas de mise en péril, mais demande une interprétation ou une correction humaine pour maintenir la qualité des soins.

    3
    Non critique

    La défaillance peut désorganiser le fonctionnement de l'établissement, sans mettre en péril la sécurité des patients, du personnel ou la qualité des soins.

    Tableau 8 : Niveau de criticité des dispositifs médicaux
  •  
  • A chaque niveau de criticité correspond un plan d'action à mettre en úuvre. Les tableaux suivants reprennent les différents automates de chaque laboratoire, leur degré de criticité et l'action à mettre en place s'il y a un dysfonctionnement pour le passage à l'an 2000.

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  • II.2.1. Laboratoire de Biochimie
  •  

    Le référents de biochimie sont un cadre technique, un médecin biologiste et une technicienne.

      
    Appareils

     

    Société

     

    Criticité

     

    Observations

     

    Analyseurs de gaz du sang ABL

    Radiometer
    1

    Conforme An 2000.

  • Si difficulté imprévue, possibilité de passage sur les cartouches I-STAT d'Hewlett-Packard qui assurent 8 à 10 paramètres (ionogrammes + gaz du sang).
  •  

    · Analyseurs CX 7 Delta

    Beckman
    1

    Conforme An 2000.

  • Appareils sous contrat de maintenance.

    Si problème de connexion informatique, possibilité de fonctionner en mode " indépendant autonome ".

  • Tableau 9 : Dispositifs médicaux aux laboratoires de Biochimie.

     

    Malgré le niveau vital de chaque appareil, des solutions de recours ont été prévues. Ces solutions sont spécifiées dans le tableau 9. Il a même été prévu, en dernier recours, l'envoi des échantillons urgents à l'extérieur.

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  •  

    II.2.2. Laboratoires Immunologie - Hématologie - Centre de Transfusion Sanguine et laboratoire de garde.

  •  

    Le référent de ce laboratoire est le chef de service.

    Le tableau suivant reprend les dispositifs critiques dans les laboratoires d'Immunologie - Hématologie - Centre de Transfusion Sanguine et laboratoire de garde.

      

  • Appareils

     

    Société

     

    Criticité

     

    Observations

     

    Compteurs Numération Formule Sanguine

    - STKS (routine)

    - T660 (garde)

    Coultronics
    1

    Conforme An 2000.

  • Pas de problème car ils seront remplacés d'ici la fin de l'année.

     

  •  

    · Appareils d'hémostase STA et ST4

    Diagnostica Stago
    1

    Conforme An 2000.

  • Ces appareils sont sous contrat de maintenance.

    Si problème, utilisation de l'appareil de garde.

  •  

    ¸ Appareil d'hémostase ST 888

    Diagnostica Stago
    3

    Conforme An 2000.

  • Dosage des protéines S seulement en urgence les week-end.

    Si problème, dosage sur le STA.

  •  

    ¹ Analyseur TURBITIMER

    Dade Behring
    1

    Appareil prêté pour la CRP de garde.

  • Conforme An 2000.
  •  

    º Appareil coagulation CHROMOTIMER

    Dade Behring
    1

    Appareil en prêt.

     

    ª Néphélémètre BNA

    Dade Behring
    2

    Si problème imprévu, possibilité d'utiliser d'autres appareils (Biochimie ou CHU H. Mondor).

     

    º Appareil immunologie AXSYM

    Abbott
    1

    Appareil en prêt.

  • Conforme An 2000.
  •  

    ½ Appareil immunologie IMX

    Abbott
    3

    Conforme An 2000.

     

    æ Cytofluorimètre EPICS XL

    Beckman - Coulter
    3

    Conforme An 2000.

  • Sous contrat de maintenance - location.
  •  

    ø Appareil pour vitesse de sédimentation VS MATIC 20

    Menarini Diagnostics
    3

    Possibilité de passage en mode manuel.

     

    11.Analyseur CAP PHARMACIA

    Pharmacia
    3

    Appareil en prêt.

     

    12.Automates de transfusion

    Diamed

     

    Matériels prêtés.

  • Conforme An 2000.
  • Tableau 10 : Dispositifs médicaux aux laboratoires Immunologie - Hématologie - CTS et de garde.
  •  
  • Ce service ne semble pas poser de nombreux problèmes car des solutions ont été prévues en cas de dysfonctionnement. De plus de nouveaux appareils vont être installés d'ici la fin de l'année. Les automates de numération de Formule Sanguine par la société Beckman - coulter et l'appareil d'hémostase par la société Diagnostica Stago dans le laboratoire de garde. Ces appareils sont certifiés compatibles An 2000, donc ils présentent une solution de recours s'il y a une anomalie sur d'autres dispositifs.

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    II.2.3. Laboratoire de Microbiologie

     

  • Ce laboratoire a nommé trois référents, le cadre technique et deux, techniciens.

  •  
  • Appareils

     

    Société

     

    Criticité

     

    Observations

     

    Appareil d'hémoculture BIO ARGOS

    Sanofi Pasteur
    1

    Conforme An 2000 depuis l'installation d'une nouvelle version du logiciel. Appareil sous contrat de maintenance.

  • Si problème, possibilité de passage en mode manuel.

    De plus, par anticipation de nouveaux échantillons ne seront pas introduits dans le système à l'approche de l'An 2000 ce qui implique de s'approvisionner en consommables spéciaux (seringues, milieux de culture..).

  •  

    · Appareil immunologie AXSYM

    Abbott
    1

    Conforme An 2000.

  • Matériel sous contrat de maintenance.

    En cas de difficulté imprévue, utilisation de coffrets manuels pour les sérologies type HIV, hépatites, toxoplasmoses...

  •  

    ¸ Densitomètre antibiogrammes ATB - API

    Biomérieux
    2

    Sera conforme An 2000 dès l'installation d'une nouvelle version de logiciel (prévu pour fin août).

  • Si difficulté imprévue, passage en mode manuel.
  •  

    ¹ Appareils immunologie SCIPION - SONATA

    Sanofi Pasteur
    2

    Appareil sous contrat de maintenance.

  • Si difficulté imprévue, passage en mode manuel.
  •  

    º Les autres appareils du service ne posent pas de problème particulier car possibilité de passage en mode manuel.

    Tableau 11 : Dispositifs médicaux au laboratoire de Microbiologie.
  •  
  • Malgré le niveau de criticité des automates présent dans le service, le cadre du service et son équipe ont confirmé que le service est bien sensibilisé et qu'ils ont déjà anticipé les mesures conservatoires en cas de difficulté.

  •  (retour sommaire)

     

     

    II.2.4. Laboratoire de Pharmacologie

    Le cadre technique et une technicienne sont référents de ce laboratoire.

     

  • Appareils

     

    Société

     

    Criticité

     

    Observations

     

    Ê Compteur radioactivité a

    Packard
    3

    Appareil, sous contrat de maintenance, qui comporte un suivi de contrôle qualité avec dates.

  • Si problème, dosage sur l'AXSYM (passer en immunologie-enzymologie).
  •  

    Ë Compteur radioactivité b

    Packard
    3

    Appareil, sous contrat de maintenance, qui ne fait que compteur. Pas de calculs informatiques.

     

    Ì COBAS MIRA

    Biomérieux
    3

    Appareil qui dose seulement l'Amykacine. Appareil sous contrat de maintenance.

     

    ' Chromatographes CPG

    Perkin Elmer
    3

    Dosage de l'alcoolémie.

     

    Î Spectrophotomètres LAMBDA et SCHIMADZU

    Perkin Elmer
    3

    Seulement utilisé en lecture, aucun problème de passage.

    Tableau 12 : Dispositifs médicaux au laboratoire de Pharmacologie.
  •  

    D'une manière générale, la plupart des appareils ne sont pas critiques. Il a été prévue une réduction de l'activité, surtout la première quinzaine de l'an 2000. De plus un maximum de dosages nécessaires seront passés avant le 31 décembre 1999.

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    II.2.5. Autres matériels

    Les autres sociétés :

    • - Biorad (biochimie)
    • - AES (microbiologie - préparateur de milieux de culture)
    • - Sebia (biochimie - électrophorèses)
    • - Jouan (centrifugeuses)

    confirment la conformité pour le passage à l'An 2000 de leurs appareils.

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    II.3. Plan d'action

    La direction de l'établissement va former une cellule de crise. Cette cellule élaborera un plan d'organisation générale précisant l'événement déclenchant et le seuil, les personnes concernées, les actions à mener, les procédures et les moyens en désignant, les responsables et les priorités. L'équipe biomédicale au complet sera mobilisée du 31 décembre 1999 au 15 janvier 2000. L'atelier biomédical sera disponible 24H/24 dès le 31 décembre 1999 à 21 heures jusqu'au lundi 3 janvier 2000 à 20 heures. Une procédure a été mise en place au sein du service afin de planifier les actions prioritaires

    Pendant le dernier trimestre 1999, il est nécessaire de faire une dernière vérification pour s'assurer qu'il n'y a pas de changements quant aux assurances données par les fournisseurs.

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  • CONCLUSION
  •  
  • Au cours de ces six mois de stage, j'ai pu me rendre compte concrètement des fonctions et des responsabilités d'un ingénieur biomédical au sein d'un hôpital.

    Ma mission principale fut d'appliquer l'ingénierie biomédicale au sein des laboratoires. J'ai donc pris, dans un premier temps, contact avec les différents membres des laboratoires (chef de service, cadres, surveillants, techniciensÖ) afin de ma familiariser avec ce milieu. J'ai suivi les interventions de maintenance effectuées par le service biomédical et par les sociétés externes. J'ai pu participer au choix et au renouvellement des contrats de maintenance, aux démonstrations de matériels en vue d'acquisition future

    J'ai participé activement à l'acquisition de deux automates de Numération de Formule Sanguine pour le laboratoire d'hématologie. Afin de répondre aux exigences du code des marchés publics, l'acquisition s'est faite par un appel d'offres ouvert. Ma participation fut de rédiger le CCTP et le questionnaire technique, puis d'analyser les différentes offres pour faire le choix final du matériel.

    De plus, en cette fin de millénaire, il est important de se préparer au passage à l'An 2000. Des réunions ont été organisés avec les référents de chaque service afin d'évaluer la criticité du matériel de chaque laboratoire. Mon travail a consisté à prendre contact avec les fournisseurs. Bien que la plupart garantissent leurs dispositifs compatibles pour le passage à l'An 2000, des procédures ont été élaborées afin de faire face à tout dysfonctionnement pour ne pas perturber le rendu des résultats d'analyses.

    Afin de répondre à la demande de la directrice du service " Stratégie, plan, travaux et équipements ", je propose une solution permettant de regrouper les cinq laboratoires sur une plate forme analytique commune. Ceci dans le but d'améliorer les conditions de travail du personnel et de favoriser l'achat de matériels communs à plusieurs laboratoires. Cette démarche est déjà engagée entre les laboratoires d'hématologie et de biochimie et risque de s'étendre à d'autres car les sociétés commencent à proposer des automates multiparamétriques. Ceci serait donc possible en revoyant le partage de la surface des locaux et en réaménageant différemment. Ces solutions permettraient d'entraîner des diminutions de coûts de réactifs, d'effectif et de maintenance.

    Ce stage m'a donc permis, en participant, en parallèle de mon travail, aux dossiers d'autres services de voir l'intérêt et la diversité de la fonction d'ingénieur biomédical. Avec des interlocuteurs différents (personnel médical, non médical, représentants de sociétésÖ) et en évoquant des sujets différents, ceci permet de diversifier le travail, ce qui en fait un travail d'autant plus enrichissant.

    Pour conclure, je voudrais revenir sur tout ce que m'a apporté ce stage. Je remercie tous les membres du service biomédical de m'avoir fait confiance et d'être disponible à tout moment. J'ai tiré des leçons et me suis rendu compte de la difficulté parfois de répondre aux exigences de chaque service, car leurs demandes sont souvent supérieures au budget accordé pour chaque service. Cela est d'autant plus difficile que tout le monde travaille avec le même but, la sécurité et l'état de santé du patient, mais beaucoup se limite à son service sans voir que les autres services sont également très importants. L'ingénieur doit donc être équitable avec tout le monde.

    J'ai donc tiré un grand intérêt de ce stage et acquis une bonne expérience pour débuter dans le monde professionnel. Je compte appliquer tous les conseils de l'ingénieur biomédical et de toute son équipe afin de faire fonctionner correctement le service biomédical et satisfaire au mieux les demandes des services après le départ de l'ingénieur biomédical. J'ai conscience qu'une importante mission m'est confiée, mais je vais tout faire pour réussir au mieux.

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  •  

     

     

  • ABREVIATIONS
  •  
  • BIBLIOGRAPHIE

    (1)Livret d'accueil " Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil.

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    (2) " Plateau technique de biologie. Une expérience innovante et un modèle potentiel "  M.C. Bailloux.

    (retour paragraphe)

    (3) " Le regroupement des services de biologie au Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil. Mythe ou Réalité ?", Mémoire pour le diplôme de cadre de santé, Mm F. Servant.

    (retour paragraphe)

    (4) " La biologie déportée au chevet du patient ", A.F.I.B info n°43, Avril 1997, page 12-13.

    (retour paragraphe)

    (5) "  Les marchés Publics ", Mr Duval, directeur adjoint du centre hospitalier de Compiègne, cours de DESS T.B.H., année 1998 - 1999.

    (retour paragraphe)

    (6) " Initiation à la réglementation des marchés publics ", P. Kramarz, O. Berthe, association pour le développement des connaissances et des études économiques d'entreprises.

    (retour paragraphe)

    (7)Guide méthodologique pour la préparation du passage à l'An 2000 en milieu hospitalier " Ministère de l'emploi et de la solidarité - Direction des hôpitaux. Novembre 1998.

    (retour paragraphe)

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