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!supportEmptyParas]> <![endif]>
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Détraz J. La G.M.A.O., un outil pour la qualité de la maintenance biomédicale hospitalière. Rapport de stage DESS "TBH", UTC, 98-99, pp 45 URL :
https://www.utc.fr/~farges/dess_tbh/98-99/Stages/Detraz/Detraz.htm |
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<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]> Le déploiement dun logiciel de Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur (G.M.A.O.) est loccasion de comprendre son rôle au sein dun service biomédical. En effet, confrontée à la tendance hospitalière de réduction des coûts mais surtout damélioration de la qualité des soins, la profession répond notamment par une Démarche dAssurance Qualité et lutilisation généralisée de la G.M.A.O. La problématique autour de ce thème développe la question de la place quoccupe aujourdhui cet outil dans la maintenance biomédicale hospitalière, notamment au niveau de la qualité de ses prestations. <![if
!supportEmptyParas]> <![endif]> Dans une première partie théorique, les contextes réglementaire, normatif et hospitalier sont rappelés dans ces grandes lignes puis le rôle de la G.M.A.O. pour la qualité de ses prestations, notamment en se référant à la norme ISO 9002 est montré. <![if
!supportEmptyParas]> <![endif]> Dans une seconde partie plus pratique, les méthodologies dinstallation dune G.M.A.O. dans un hôpital puis au service biomédical sont détaillées avec la définition des besoins et le détail des étapes dimplantation. Pour le cas du service biomédical, il sagit de réaliser linventaire nécessaire à la constitution de la base de données de la G.M.A.O., puis datteindre la maîtrise de cet outil. Enfin, ses différentes implications dans lactivité du service biomédical et son suivi sont abordés avec des références à lAssurance Qualité et à lutilisation de linformatique selon la norme de maintenance NF X 60000. La G.M.A.O. offre aussi une aide à lorganisation des contrôles réglementaires, notamment pour les instruments de pesage, les autoclaves, les manodétendeurs, les dispositifs médicaux utilisés en Anesthésie et les laboratoires. Pour ces différents cas, le contexte réglementaire et les exigences en matière de contrôle, le respect des Normes et des référentiels, ainsi que la maîtrise de la maintenance sont évoqués. Une enquête a été réalisée pour connaître la tendance actuelle en ce qui concerne la mise en application des contrôles réglementaires. Dans la continuité de ce sujet, limportance de la Loi du 1er juillet 1998 permet de sinterroger sur les équipements qui seront concernés et sur quelques critères de choix dune société externe pour la maintenance préventive et les contrôles réglementaires. Les besoins des services médicaux clients du biomédical sont également pris en compte à laide de la G.M.A.O. Les objectifs dutilisation, les problèmes rencontrés lors de linstallation et leurs solutions sont finalement évoqués. <![if
!supportEmptyParas]> <![endif]> Dans une dernière partie, une réflexion est menée sur les critères de choix dun logiciel de G.M.A.O. et sur son rôle attendu dans un établissement de santé. <![if
!supportEmptyParas]> <![endif]> Ainsi, pour répondre à la problématique de départ, le rôle de la G.M.A.O. comme outil pour la qualité de la maintenance et des activités assurées par le service biomédical est clairement défini. La conclusion évoque la nécessité dune réflexion nationale pour définir la place de loutil de G.M.A.O. dans la Démarche Qualité, notamment au travers des procédures dorganisation et indicateurs, et pour permettre la maîtrise des prestations du service biomédical. La définition dun référentiel pour la maintenance et sa gestion informatisée au service biomédical serait une solution <![if
!supportEmptyParas]> <![endif]> Mots-clefs : Service biomédical / G.M.A.O. / maintenance / assurance qualité Summary : The implementation of a Computerised Maintenance Management
System software is the opportunity to realize this part in
the bosom of the clinical engineering department, especially
in the maintenance organisation and the quality management. <![if
!supportEmptyParas]> <![endif]> In the theoretic first part, the regular, normalised and
healthcare centers contexts are recalled and the C.M.M.S.
importance for the contribution to the maintenance
prestations is shown in particular referring to ISO 9002. In a more practical second part, the methods to set a
C.M.M.S. in a hospital and biomedical engineering structure
are enumerated. Finally, its different implications
in the biomedical activity are approached with references to
quality insurance and the maintenance norms NF X 60000. The C.M.M.C. offers also a assistance for the organization
of the prescribed periodical checks and planned maintenance
which must be mastered. It permits to respond to the needs
of client healthcare services. The using objectives, the
problems during the implantation and their solutions are lastly
called to mind. <![if
!supportEmptyParas]> <![endif]> The last part treats of the C.M.M.S. choice and is impact in
a healthcare center. <![if
!supportEmptyParas]> <![endif]> So, the C.M.M.C. utility like tool for quality of biomedical
activities is now clearly defined. The necessity of national
reflection appears more particularly in order to
define the C.M.M.S. position on the quality management through
organizing procedures and indicators. <![if
!supportEmptyParas]> <![endif]> Keywords : biomedical service / C.M.M.S. / maintenance / quality
insurance
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]> |
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Mes remerciements vont à tout le personnel du Service Biomédical : Christian Vedovini partenaire privilégié chargé de mon suivi, Philippe Henriot dont les qualités humaines mont aidé, Philippe Royère pour sa rigueur professionnelle, Patrice Ménager, Patrick Cousin, Roland Avrillon pour leurs présences respectives, et enfin à leur responsable Philippe Baudhuin qui a assuré la fonction de maître de stage. La part belle faite à linitiative personnelle voulue par ce dernier a été loccasion pour moi daborder le milieu du travail à travers ses relations professionnelle et la réalisation de mon activité.
Que tous reçoivent lassurance de ma reconnaissance pour leurs professionnalisme dans nos relations, pour leurs conseils personnalisés, pour leurs comportements respectifs et pour les enseignements quils mont permis de tirer de leurs activités.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Les conditions de stage furent particulièrement bonnes notamment dans les relations humaines, cest pourquoi tout en pensant toujours au service Biomédical, quil me soit également permis dexprimer ma gratitude pour les autres collègues que jai côtoyés :
<![if !supportLists]>- <![endif]>au service des Marchés Publics, domicilié dans le même local que le service biomédical
<![if !supportLists]>- <![endif]>au secrétariat commun, au magasin, au secrétariat de la Direction juste en face de celui-ci
<![if !supportLists]>- <![endif]>au Service Techniques et Informatique
Ils mont eux aussi apporté une ouverture sur le monde hospitalier.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Je noublierai pas mon homologue stagiaire, Arnaud Viollet, étudiant en maintenance biomédicale et diplômé en Analyses de laboratoires et les autres résidents de lhôpital, comme les élèves infirmières de linternat où je logeais, qui mont permis de pallier labsence de contact avec le milieu médical et médico-technique du fait de mon sujet de stage.
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!supportEmptyParas]> <![endif]>
I. Présentation
du Centre Hospitalier de la Région Annecienne, de son Service
Biomédical
II.
Contexte actuel de la Maintenance biomédicale
hospitalière
1.
Le contexte réglementaire et normatif
3.
Les nouvelles activités du service biomédical et
la G.M.A.O.
III. La G.M.A.O., outil
indispensable à la maintenance biomédicale et à
sa Qualité ?
1.
Rôle dans la maîtrise de lactivité
2.
Rôle dans la maîtrise du système
Qualité
3.
Engagement de la direction, maîtrise de la fonction
Qualité et G.M.A.O.
IV.
Une G.M.A.O. à lhôpital : pour
qui et pour quels besoins ?
1.
Installation dune application de Gestion des Equipements
a. Cahier des charges :
b. Grandes
étapes dinstallation dune G.M.A.O. :
2.
Cahier des charges et choix du logiciel de Gestion des
Equipements
2.2 Besoins du Service Biomédical
2.3 Choix dune G.M.A.O. « industrielle »
V. Méthodologie
dimplantation au service biomédical
1.
Inventaire et Mise en place de la base de données
a. Linventaire : pourquoi, pour qui, comment le réaliser ?
b. Des données fournies par linventaire à la base de données de la G.M.A.O. :
c. Les autres données à fournir à la base de données pour le démarrage de la G.M.A.O. :
d. Le cas du
service biomédical du C.H.R.A. :
2.
Phase de rodage du logiciel
a. Formation de lutilisateur :
b. Mise en place des procédures dorganisation liées à lutilisation de la G.M.A.O. :
c. Utilisation des
fonctionnalités :
3.
Maîtrise de lactivité liée à
la mise en place de la G.M.A.O.
4.
Maîtrise du système de G.M.A.O.
VI. Différentes
utilisations de la G.M.A.O. au service biomédical
1.
Organisation du service biomédical
a. Organisation et procédures :
b. Organisation et
outils pour lassurance qualité :
2.
Place du logiciel de G.M.A.O. dans la maintenance selon la
norme NF X 60000
a. Lédition et la mise à jour ou la consultation de la nomenclature du matériel (chapitre. 5.1.2) :
b. La documentation générale, technique (chap. 5.1.3.1) et historique du matériel (chap. 5.1.3.2) :
c. Le suivi et lanalyse technique des coûts (chap. 5.1.2), le budget de maintenance, réalisation et écarts :
d. La gestion du stock de maintenance (chap. 6) :
e. La préparation des travaux (chap. 7.1), lordonnancement et le suivi des ordres de travaux (chap. 7.2), le plan de maintenance préventive et son suivi (chap. 7.2) :
f. Lanalyse
de la charge prévisionnelle (chap. 8.1),
lélaboration et le suivi de lanalyse global
(chap. 8.2) de la fonction maintenance :
3.
Aide à lorganisation de la maintenance
3.1 Les contrôles réglementaires
a. Les instruments de pesage :
b. Les autoclaves (stérilisateurs à vapeur) :
c. Les manodétendeurs :
d. Les dispositifs médicaux utilisés en Anesthésie :
e. Les laboratoires :
3.3 Le
choix dune société externe pour la maintenance
préventive et les contrôles réglementaires
3.4 Implications pour
lingénieur biomédical
4.
Les clients du service biomédical et la G.M.A.O.
5.
Les différentes utilisations et objectifs internes au
service biomédical
6.
Les problèmes rencontrés lors de
linstallation dune G.M.A.O. et leurs solutions
VII. Réflexion
sur le choix et le rôle de la G.M.A.O. à
lHôpital :
1.
Quelle G.M.A.O. pour le service biomédical ?
2.
Quelle G.M.A.O. pour lhôpital ?
l'hospitalisation en 1998 au chra
Organigrammes de la Direction de la
Logistique et des Achats
Organigramme du service logistique
biomedical
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<![if
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Ce stage a eu pour sujet le déploiement dun logiciel de Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur (G.M.A.O.) au service Biomédical, du Centre Hospitalier de la Région Annécienne (C.H.R.A.) (chapitre I). Les différentes activités de stagiaire ont été loccasion de comprendre le rôle de celui-ci au sein du service biomédical à lheure actuelle. En effet, la profession est aujourdhui confrontée à la tendance hospitalière de réduction des coûts mais surtout damélioration de la qualité des soins auquel elle répond notamment par une Démarche dAssurance Qualité et lutilisation généralisée de la G.M.A.O.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
La problématique autour de ce thème développe la question de la place occupée aujourdhui par la G.M.A.O. dans la maintenance biomédicale hospitalière, notamment en temps quoutil pour la qualité de celle-ci.
Dans une première partie théorique (chap. II et III), les contextes réglementaire, normatif et hospitalier pour le service biomédical sont rappelés dans ces grandes lignes puis on tente de montrer le rôle de la G.M.A.O. pour des prestations de qualité, notamment en se référant à la norme ISO 9002.
Dans une seconde partie plus pratique (chap. IV, V et VI), les méthodologies dinstallation dune G.M.A.O. dans un hôpital et au service biomédical sont détaillées, notamment avec la définition des besoins et le détail des étapes dimplantation. Puis, ses différentes implications dans lactivité du service biomédical et son suivi sont abordés avec des références à lAssurance Qualité et à lutilisation de linformatique selon la norme de maintenance NF X 60000. La G.M.A.O. offre aussi une aide à lorganisation des contrôles réglementaires et reste au service des clients du biomédical. Enfin, les problèmes rencontrés lors de linstallation et leurs solutions sont évoqués.
Dans une dernière partie (chap. VII), une réflexion est menée sur les critères de choix dun logiciel de G.M.A.O. et sur son rôle attendu dans un établissement de santé.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Dans une optique de synthèse, ce rapport est construit volontairement en ne citant que rarement le cas du C.H.R.A., ceci afin de le rendre plus pertinent et utile pour la profession.
|
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Le Centre Hospitalier de le
Région Annécienne (C.H.R.A.) fait partie du
secteur sanitaire 11 qui regroupe le département de la
Hte-Savoie et le Pays de Gex, soit 700 000 habitants.
Cest un établissement
public de santé intercommunal
<![if
!supportLists]>-
<![endif]>Régi par le Code de la Santé
Publique (CSP)
<![if
!supportLists]>-
<![endif]>Personne morale de droit public dotée
de lautonomie administrative et financière
<![if
!supportLists]>-
<![endif]>Rattaché territorialement aux dix
communes composant le district de lagglomération
annécienne : Annecy, Annecy-le-Vieux, Argonay, Cran-Gevrier,
Epagny, Metz-Tessy, Meythet, Poisy, Pringy et Seynod
En tant quhôpital de
proximité, il dessert les 250 000 habitants du bassin
annécien.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Le C.H.R.A. a pour missions et obligations :
<![if !supportLists]>- <![endif]>Comme établissement de santé, il assure (art. L 711.1 CSP) :
<![if
!supportLists]>-
<![endif]>les examens de diagnostic
<![if
!supportLists]>-
<![endif]>la surveillance et le traitement des malades,
blessés et femmes enceintes
<![if
!supportLists]>-
<![endif]>la participation à des actions de
santé publique (médico-sociales, éducation
sanitaire et prévention)
<![if
!supportLists]>-
<![endif]>Comme établissement public de
santé, il concourt (art. L 711.3 CSP) :
<![if
!supportLists]>-
<![endif]>à la formation initiale et / ou
continue des personnels médicaux, sages-femmes,
paramédicaux et autres
<![if
!supportLists]>-
<![endif]>aux actions de médecine
préventive et déducation pour la santé
<![if
!supportLists]>-
<![endif]>à laide médicale urgente
<![if
!supportLists]>-
<![endif]>à la lutte contre lexclusion
sociale
Il garantit :
<![if
!supportLists]>-
<![endif]>Légal accès de tous aux
soins dispensés
<![if
!supportLists]>-
<![endif]>Laccueil des malades 24h/24, 365 jours
/an
<![if
!supportLists]>-
<![endif]>Légalité des soins entre
les malades (aucune discrimination ne peut être établie)
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Au début des années 1990, une démarche de projet détablissement est entreprise, qui prévoit la construction dun nouvel hôpital sur un site nouveau. En effet, le site des Trésums réaménagé en 1958 et 1964 jouit dune situation privilégiée au bord du lac, mais cet atout devient un inconvénient quand il sagit de stationnement et de conditions daccès. De plus, la vétusté de certains locaux et installations techniques, lampleur des sommes investies chaque année dans leur réhabilitation, les dysfonctionnements graves dus aux liaisons difficiles entre les différentes unités et léclatement du plateau médico-technique, sont autant dentraves à une utilisation satisfaisante des moyens humains et matériels de létablissement.
Le site choisi est celui de la Bouvarde, sur la commune de Metz-Tessy.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Le C.H.R.A. a une capacité totale de 1103 lits et a eu une activité de plus de 300.000 journées dhospitalisation en 1998. (voir Annexes)
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Il est complet. Pour en connaître le détail, prière de se référer à lannuaire nationale de lingénierie hospitalière et biomédicale diffusé par lA.N.I.H.E.B.
Il est à noter le remplacement dun équipement dI.R.M et lacquisition dun deuxième.
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!vml]>
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<![if
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Il a été approuvé par
le Préfet de la Haute-Savoie le 29/01/96
Il définit pour 5 ans les objectifs généraux de létablissement et les moyens pour les réaliser. Il doit être compatible avec les objectifs et priorités du Schéma Régional dOrganisation Sanitaire 1990-2003
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Répartition des dépenses du budget :
<![if !vml]>
<![endif]><![if
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<![if
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<![if
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Compte administratif annuel 1998 :
<![if !supportLists]>- <![endif]>Hébergements 13 543 621 F.
<![if !supportLists]>- <![endif]>Budget général 625 850 910 F.
<![if !supportLists]>- <![endif]>Soins de longue durée 16 801 019 F
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Présentation du service Logistique Biomédicale
(anciennement service Génie biomédical) :
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Le service Biomédical dépend de la Direction de lExploitation Technique rattachée à la Direction de la Logistique et des Achats. (Annexes). Il vient dêtre intégré à une sous-direction créée en août 1999, dénommée Logistique Médicale.
Il existe depuis 1990. Lingénieur biomédical actuel est arrivé en septembre 1998. Auparavant, le service dépendait de deux ingénieurs départementaux qui soccupait des 9 centres hospitaliers de Haute-Savoie. Il ne reste plus à lheure actuelle quun I.B.M.H. au niveau du département.
Léquipe est composée (Annexes : Organigramme du Service Biomédical) :
<![if !supportLists]>- <![endif]>dun ingénieur biomédical
<![if !supportLists]>- <![endif]>de trois adjoints techniques à temps pleins basés à latelier biomédical central
<![if !supportLists]>- <![endif]>de trois techniciens basés à latelier de Dialyse mais qui dépendent et travaillent aussi (en particulier pour le contrôle Qualité) à tour de rôle à latelier central
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Les adjoints techniques ont un travail et une organisation plutôt autonomes vis à vis de lingénieur puisquen plus dassurer la maintenance interne, ils soccupent des appels doffre et des contrats de maintenance dune partie des dispositifs médicaux.
<![if
!supportLists]>II.
<![endif]>Contexte actuel de la
Maintenance biomédicale hospitalière
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]> |
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
La maintenance biomédicale hospitalière a évolué pour tous ses intervenants internes ou externes, notamment grâce aux apports des normes et aux renforcements réglementaires.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
La loi n° 98-535 du 1er juillet 1998 relative au renforcement de la veille sanitaire et du contrôle de la sécurité sanitaire des produits destinés à lhomme oblige lexploitant à « sassurer du maintien de ces performances et de la maintenance du dispositif médical » (article 14).
Pour lingénieur biomédical, cela signifie quil sera responsable de la mise en place des opérations de maintenance préventive (en plus du curatif) et contrôles qualités destinés à sassurer du maintien des performances. Il aura selon les ressources et les moyens de lhôpital le choix de leffectuer en interne ou en externe sous contrat par une société de maintenance.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Larrêté du 3 octobre 1995<![if !supportFootnotes]>[1]<![endif]> relatif aux modalités dutilisation et de contrôle des matériels et dispositifs médicaux en anesthésie et lapplication du GBEA<![if !supportFootnotes]>[2]<![endif]>, Guide dExécution des Bonnes Pratiques, dans les laboratoires concernent les responsables de maintenance<![if !supportFootnotes]>[3]<![endif]>. Lévolution pour eux se fait entre autres vers un meilleur suivi documentaire et une systématisation des maintenances préventives<![if !supportFootnotes]>[4]<![endif]>. Dautres arrêtés sont en préparation et se répercuteront également sur les services biomédicaux en développant la mise en place de systèmes qualité.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Les performances de léquipement médicaux garanties à lachat par le marquage CE<![if !supportFootnotes]>[5]<![endif]> doivent donc être maintenues durant toute son utilisation. Le service biomédical doit alors être capable de prouver que sa maintenance na pas altéré les caractéristiques de léquipement<![if !supportFootnotes]>[6]<![endif]>.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
De plus, un ensemble de normes<![if !supportFootnotes]>[7]<![endif]> fournit des documents de référence comportant des solutions à des problèmes techniques concernant les dispositifs médicaux.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Enfin, la matériovigilance oblige un suivi administratif et également technique complet des équipements lors de leur utilisation, cest pourquoi lingénieur biomédical est encore concerné.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Ainsi, la responsabilité des mainteneurs hospitaliers est plus que jamais engagée, et le contexte réglementaire est maintenant clairement défini, et continu à se renforcer. Ces principaux aspects sont la sécurité des patients et des utilisateurs, la qualité comme réponse aux besoins et garantie des performances, et enfin la traçabilité.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
A travers la réforme hospitalière de 1991 et laccréditation introduit par lordonnance davril 1996, ainsi que les autres textes réglementaires, la démarche Qualité a été instaurée dans tout lhôpital. Elle pousse le service biomédical à mettre en place un système dassurance Qualité<![if !supportFootnotes]>[8]<![endif]>, une des seules manières dassurer sa crédibilité.
En effet, lexigence des utilisateurs des services médico-techniques, qui dans le langage de la Qualité sont qualifiés de « clients », devient de plus en plus forte vis à vis du « fournisseur » : le service biomédical. Il doit pouvoir prouver sa capacité à maintenir et à maîtriser la traçabilité de lensemble des dispositifs médicaux.
De même, face à la concurrence des intervenants extérieurs, il doit également pouvoir établir que les exigences de maintenance du constructeur des dispositifs médicaux et des normes sont bien suivies.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
La politique nationale actuelle des hôpitaux va vers plus de qualité des soins dans un contexte déconomie de santé. Le service biomédical doit lui aussi maîtriser et justifier précisément ses coûts de fonctionnement, et cela dans un contexte dexternalisation des services autres que médico-techniques.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Ainsi, face à ces exigences de qualité et de réduction des coûts, il doit rendre compte de son activité en fournissant, entre autre, un bilan de toutes ces interventions de maintenance.
Il peut ainsi justifier ces dépenses mais aussi la « valeur ajoutée » quil procure à lhôpital. De cette manière, le service biomédical public qui évolue à linterface du monde industriel et hospitalier peut obtenir une reconnaissance de son activité, dont la maintenance et sa gestion font parties, et résister à la concurrence externe.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Lévolution des équipements médicaux en nombre et en complexité a poussé les hôpitaux à se doter déquipes internes de maintenance puis dun coordinateur en la personne dun ingénieur. Ainsi, le service biomédical a trouvé sa place dans la plupart des établissements comme le confirme les derniers documents officiels.
Son activité est appelée à tenir une place importante dans lhôpital, compte tenu de lévolution du marché et des pressions sécuritaires actuelles. Elle évolue vers plus de gestion menée en parallèle avec une politique de développement de la qualité.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Ainsi, le contexte actuel fait ressortir un besoin de mettre en place une organisation maîtrisée au sein du service biomédical. Son activité tourne autour de 2 composantes : technique (prévention, diagnostic, dépannage et remise en route) et de gestion (de linformation, des ressources humaines, du parc et du stock, des interventions, des budgetsE) . Et à lheure actuelle, de lavis de tous, elle se recentre vers la gestion.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
La mesure de lactivité du service biomédical dun point de vue qualitatif mais aussi quantitatif devient donc obligatoire. Cela suppose de pouvoir disposer de données mais aussi de pouvoir les exploiter, et pour cela seule la puissance de traitement de linformatique permet de le faire. A lheure actuelle, il semble de plus en plus accepté dans la profession de mainteneur « biomédical » que la gestion de la maintenance ne peut être aujourdhui possible sans un logiciel dédié à cet effet, ce qui est déjà le cas depuis de nombreuses années dans le milieu industriel : une Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur ou G.M.A.O.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Cette gestion implique la connaissance de nombreux paramètres tels :
<![if !supportLists]>- <![endif]>la nature et la performance de léquipement
<![if !supportLists]>- <![endif]>les conditions de maintenance
<![if !supportLists]>- <![endif]>lactivité dutilisation en milieu hospitalier à rapprocher de lactivité de production pour le milieu industriel
<![if !supportLists]>- <![endif]>la disponibilité opérationnelle
<![if !supportLists]>- <![endif]>les coûts
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
De plus, laide dune G.M.A.O. permet de passer
plus facilement de létat dentretien à la
maintenance<![if
!supportFootnotes]>[9]<![endif]> et facilite
grandement la mise en
<![if !supportLists]>- <![endif]>Gestion des équipements
<![if !supportLists]>- <![endif]>Maintenance de premier niveau
<![if !supportLists]>- <![endif]>Gestion du stock
<![if !supportLists]>- <![endif]>Gestion des travaux
<![if !supportLists]>- <![endif]>Analyses Fiabilité, Maintenabilité, Disponibilité et Sécurité des défaillances et des interventions
<![if !supportLists]>- <![endif]>Gestion des coûts de maintenance et de défaillance
<![if !supportLists]>- <![endif]>Constitution et compilation dune base de données
<![if !supportLists]>- <![endif]>Prévention, planification, développement du préventif
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Enfin, comme le service biomédical va être obligé de mettre en place un système dassurance qualité, il faut sinterroger sur la place quune G.M.A.O. peut occuper dans un tel système.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
|
Différents chapitres des normes de la série ISO 9000 concernant lassurance qualité évoquent la fonction maintenance nominativement ou implicitement<![if !supportFootnotes]>[11]<![endif]>.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Quant à la norme ISO 9002, elle peut être découpée en trois thèmes principaux<![if !supportFootnotes]>[12]<![endif]> :
<![if !supportLists]>- <![endif]>la maîtrise des activités de production
<![if !supportLists]>- <![endif]>la maîtrise du système Qualité
<![if !supportLists]>- <![endif]>engagement de la direction et maîtrise de la fonction Qualité
Il nest donc pas inutile de voir lapport de la G.M.A.O. pour la qualité de la maintenance par rapport à ces trois thèmes.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Mais avant tout, il apparaît que la démarche dassurance qualité étant un outil dorganisation et de gestion pour le service biomédical, la G.M.A.O. en sintégrant dans le système dassurance qualité et dans ses procédures aide à répondre à un grand nombre des exigences de la norme.
Et il est dors et déjà possible de dire que, par rapport à la norme et à son application au milieu biomédical, elle offre principalement :
<![if
!supportLists]>-
<![endif]>une aide pour
la maîtrise des activités
<![if !supportLists]>- <![endif]>un outil de gestion de la maintenance et de communication qui permet de répondre aux exigences du chapitre n°4.8 portant sur la maîtrise du produit fourni au client
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Lidentification et la traçabilité (chap. n°4.8), la maîtrise du produit fourni au client (chap. n° 4.7) nécessite pour le service biomédical de pouvoir enregistrer tout ce qui se rapporte à son activité (le produit):
<![if !supportLists]>- <![endif]>les dispositifs médicaux et les Equipements de Contrôle, Mesure et Essai
<![if !supportLists]>- <![endif]>les prestations de maintenance sur les dispositifs médicaux
<![if !supportLists]>- <![endif]>les documents techniques et administratifs
<![if !supportLists]>- <![endif]>les données propres à la maintenance
Linventaire des équipements, un grand nombre de documents et formulaires (bons dinterventions, fiche de mise en service, fiche de contrôle qualitéE) sont utilisés et sont liés à des procédures essentielles pour lorganisation de la maintenance. La gestion sur papier est encore utilisable et, informatisés ou non, ces documents sont à la base du système de traçabilité.
Mais, un logiciel de G.M.A.O. peut faciliter leur émission, leur utilisation et leur diffusion. Et pour gérer un grand nombre denregistrements relatifs à la maintenance (traçabilité), seule une G.M.A.O. assure une saisie et un traitement efficace, en particulier afin de pouvoir faire ressortir par une analyse des données recueillies les équipements sensibles (analyse de criticité, selon méthode PIEU<![if !supportFootnotes]>[13]<![endif]>) et/ou mobilisateurs dactivités et de coûts.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
La maîtrise des activités de production étant mises en place, il faut sassurer de la maîtrise totale dans le temps du système qualité. Cela concerne :
<![if !supportLists]>- <![endif]>la sûreté de fonctionnement apportée aux dispositifs médicaux (chap. n° 4.13, 4.10, 4.12, 4.15, 4.9)
<![if !supportLists]>- <![endif]>la capacité à maîtriser les ressources (chap. n° 4.6, 4.16)
<![if !supportLists]>- <![endif]>la maîtrise des enregistrements relatifs à la traçabilité (chap. 4.16)
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Ces 3 points nécessitent encore des systèmes de mesures et des outils de gestion qui peuvent être en partie assurés par une G.M.A.O., en particulier en ce qui concerne le suivi et la gestion les ressources humaines et matériels (Achats pièces détachées, maintenance sous traitée ).
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
En premier lieu, la Direction doit sengager (chap. n° 4.1) à travers le choix dune politique qualité et définir pour le service biomédical ses objectifs « qualité » . En général, il sagit de définir les critères de qualité des prestations qui concerne :
<![if !supportLists]>- <![endif]>la sûreté de fonctionnement apportée aux dispositifs médicaux
<![if !supportLists]>- <![endif]>la rapidité dintervention
<![if !supportLists]>- <![endif]>la compétence, le professionnalisme et lengagement du personnel
<![if !supportLists]>- <![endif]>la capacité à maîtriser les dépenses de fonctionnement
<![if !supportLists]>- <![endif]>le mode de communication
<![if !supportLists]>- <![endif]>les moyens de répondre aux besoins des utilisateurs
Il apparaît que nombreux sont les critères pour lesquels laide apporté par une G.M.A.O. est visible.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
De plus, au niveau du service biomédical, un responsable qualité chargé de vérifier de façon systématique le respect du système dans les activités réalisées existe. Cela peut être fait à laide doutils comme les enquêtes, les indicateurs et la G.M.A.O.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
En second lieu, lusage de la G.M.A.O. est concerné par dautres chapitres de la norme concernant la maîtrise de la fonction qualité comme :
<![if !supportLists]>- <![endif]>le chap. n° 4.2 Système Qualité avec la planification de la qualité réalisée grâce aux informations issue du système qualité telles que les indicateurs, lanalyse des commentaires clients, les revues annuelles dobjectifs, les données du système de G.M.A.O.
<![if !supportLists]>- <![endif]>le chap. n° 4.14 Actions correctives et préventives. Lorsquune non-conformité est détectée, une action est lancée. Beaucoup de facteurs (coût, durée des dépannages, nombre dinterventionsE) peuvent déclencher une action et sont contrôlés à laide dune G.M.A.O.
<![if !supportLists]>- <![endif]>le chap. n° 4.20 Techniques statistiques. Beaucoup dindicateurs (Taux de conformité, Taux de sécuritéE) sont calculés à partir des données qui en sont issues.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Il apparaît
donc que la G.M.A.O. ne peut que faire partie intégrante du
système qualité et devient même indispensable
à celui-ci pour lactivité du service
biomédical.
|
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
<![if !supportLists]>a. <![endif]>Cahier des charges :
Différents services de lhôpital peuvent exprimer le besoin dutiliser une G.M.A.O.
Cest le cas pour le Centre Hospitalier de la Région Annécienne (C.H.R.A.) qui a acquis un logiciel de G.M.A.O. mais dénommé ici « Application de Gestion des Equipements » .
La mise en place du projet fin 1997 a permis de répondre à la demande des Directions de lépoque :
<![if !supportLists]>- <![endif]>Direction des services Economiques
<![if !supportLists]>- <![endif]>Direction des services Techniques
<![if !supportLists]>- <![endif]>Direction des services dinformation et de la Communication
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Depuis le 1er décembre 1998, la Direction de la Logistique et des Achats (D.L.A.) regroupe les exploitations techniques (Equipement, Travaux et Biomédical qui devient en août 1999 Logistique biomédicale) et logistique (Annexes : Organigramme DLA en Annexes) .
Ainsi, il est intéressant de
remarquer que cest initialement pour les Services Techniques
que le projet a démarré, le service biomédical
ayant été rallié au projet par la volonté
de la direction car il faisait partie des Services Techniques. Le
besoin était moins pressant pour le service biomédical
car il possédait déjà sa propre G.M.A.O. PGBM
74 i développée
en interne sur le progiciel 4D par Maurice Page<![if
!supportNestedAnchors]><![endif]>,
Ingénieur Biomédical Départemental de la
Haute-Savoie
et dédiée au biomédical.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Une étude concernant la mise en place dune application de Gestion des Equipements au C.H.R.A. a été faite par la Direction des services dinformation et de la Communication, à laide de la réalisation dun cahier des charges complété par chaque service concerné.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
<![if !supportLists]>b. <![endif]>Grandes étapes dinstallation dune G.M.A.O. :
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Linstallation dun logiciel de G.M.A.O. peut être décomposée en grandes étapes comme le montre le synoptique des grandes étapes dinstallation dune G.M.A.O.<![if !supportNestedAnchors]><![endif]> La durée dans le temps de ces étapes peut varier selon la taille du site concerné et selon la manière dont est mené le projet dimplantation.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Le choix dun logiciel à laide du cahier des charges est fait après lanalyse du marché. Une fois linstallation sur site du logiciel et de postes informatiques (et éventuellement du réseau) réalisée, des référents dans chaque service utilisateur suivent une formation. Elle leurs permet à la fois de maîtriser le logiciel mais aussi de pouvoir le mettre en place dans leurs services respectifs. Ils doivent aussi pouvoir décider ensemble dun calendrier dinstallation car des données peuvent être échangées entre services (par exemple, biomédical et technique).
Il est tout à fait indispensable que ces référents soient volontaires, sensibilisés et intéressés par linformatique, quils restent intégrés à leur équipe et à leur poste de travail et quils soient des utilisateurs habituels du système.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Ils doivent être capables :
<![if !supportLists]>- <![endif]>deffectuer laide et lassistance de premier niveau auprès de leurs collègues
<![if !supportLists]>- <![endif]>de servir dinterlocuteur pour décrire un problème auprès du service informatique (si celui participe à la mise en place de la G.M.A.O.) ou du service dassistance téléphonique (hot line) du fournisseur du logiciel
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
La dernière étape de mise en place dans les services sera développée pour le cas du service biomédical .
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Enfin, lexpérience montre quun système intégré<![if !supportFootnotes]>[14]<![endif]> de gestion permet un gain significatif de rentabilité générale et defficacité lorsquil est implanté dans de bonnes conditions, cest à dire :
<![if !supportLists]>- <![endif]>à la demande des différentes directions
<![if !supportLists]>- <![endif]>avec une formation
<![if !supportLists]>- <![endif]>avec un système daccompagnement de lutilisateur
<![if !supportLists]>- <![endif]>en standardisant la nomenclature et sa codification
<![if !supportLists]>- <![endif]>en concertation avec les différents services de lhôpital.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Ces différentes exigences furent remplies en partie pour la réalisation de ce projet hospitalier.
Pour la Direction, la gestion informatisée a surtout pour but :
<![if !supportLists]>- <![endif]>de réduire les coûts et daugmenter la qualité de service en rationalisant les interventions, les moyens, une meilleure gestion des stocks
<![if !supportLists]>- <![endif]>de définir et de justifier une politique de maintenance préventive adaptée
<![if !supportLists]>- <![endif]>de réduire la charge des travaux administratives et daméliorer la communication des services
<![if !supportLists]>- <![endif]>de disposer en permanence dun outil complet de synthèse sur lensemble des données financières et techniques des différents services utilisateurs sous forme de tableaux de bord.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Dans le cadre dun déménagement dun site ancien hospitalier vers un nouveau, comme cest le cas à Annecy avec le projet Nouvel Hôpital, ou de léquipement dun site neuf, elle va permettre deffectuer un certain nombre dactions :
<![if !supportLists]>- <![endif]>Etablissement dun inventaire dynamique (mise à jour permanente)
<![if !supportLists]>· <![endif]>Matériel transposable en 2002 (date du déménagement)
<![if !supportLists]>· <![endif]>Intégration de nouveaux matériels en fonction de lactivité ou des nouveautés sur le marché
<![if !supportLists]>· <![endif]>Création dune bibliothèque de produits
<![if !supportLists]>- <![endif]>Implantation géographique
<![if !supportLists]>· <![endif]>Nécessaire à linstallation de lenvironnement (temps 0)
<![if !supportLists]>· <![endif]>Nécessaire au déménagement (6 mois avant louverture)
<![if !supportLists]>· <![endif]>En relation avec un système de Dessin Assisté par Ordinateur
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
<![if !supportLists]>- <![endif]>Etat des besoins nécessaires aux appels doffres
<![if !supportLists]>- <![endif]>Définition des équipements en fonction de lorganisation du travail et son influence sur lenvironnement technique et architecturale
<![if !supportLists]>- <![endif]>Evaluer le montant des équipements
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Pour le service biomédical, les besoins pour une G.M.A.O. tels quils ont été exprimés en 1997 par lingénieur biomédical ont porté sur les points suivants :
<![if !supportLists]>- <![endif]>linventaire : utilisation de la nomenclature CNEH ou ECRI, de numéros dinventaire à 9 chiffres (voir 11 pour une utilisation multi-sites) et une orientation complète vers lutilisateurs des équipements (services infirmiers ou médico-technique) notamment lédition de formulaires spécialisés et la saisie de lévaluation des équipements
<![if
!supportLists]>-
<![endif]>la maintenance :
curative, préventive, essais de performance, contrôle
qualité, contrôles réglementaires et des
connaissances des utilisateurs ; intervention
décomposable en plusieurs étapes ; suivi des
coûts de maintenance et dexploitation selon divers
critères
La traçabilité doit être possible, la saisie de fiches de matériovigilance aussi.
<![if !supportLists]>- <![endif]>la communication avec les utilisateurs : demandes dinterventions et suivi par le service utilisateur effectués depuis un poste informatique de celui-ci
<![if !supportLists]>- <![endif]>le patrimoine de lhôpital : suivi et traçabilité des instruments chirurgicaux indépendants des équipements biomédicaux. Inventaire utilisable en temps réel pour la constitution des boîtes dinstruments.
<![if !supportLists]>- <![endif]>liaison avec les services économiques pour éviter tout système de double saisie
<![if !supportLists]>- <![endif]>liaison avec les prestataires extérieurs : étude de possibilités de transfert des données concernant les réparations effectuées par les sociétés externes
<![if !supportLists]>- <![endif]>reprise de données : récupération de données provenant dune ancienne G.M.A.O.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
On retrouve ici les différents besoins du service biomédical tels quils ont émergés avec le nouveau contexte hospitalier. Ils rejoignent sur de nombreux points ceux émis par la Direction.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Le choix des différentes directions sest porté vers le logiciel Coswin de la Société SIVECO<![if !supportNestedAnchors]><![endif]>. En plus du logiciel, elle fournit des prestations annexes afin de minimiser les risques dune mauvaise mise en place et accompagner le client dans l'utilisation de sa G.M.A.O. ( installation, formation, assistance au projet, développements informatiques, support technique).
Ce logiciel est plus particulièrement destiné au milieu industriel mais 7 centres hospitaliers français lutilisent actuellement : Centre Hospitalier de Montereau, Centre Hospitalier de Redon, Centre Hospitalier de Troyes, Centre Hospitalier de Melun, Centre Médico-chirurgical Foch, CHU de Caen, Centre Hospitalier dArgenteuil.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Pour le service biomédical, cela implique des contraintes supplémentaires du fait quil ne lui soit pas dédié spécifiquement mais en contrepartie des avantages existent. Cet aspect sera développé dans le chapitre intitulé « Quelle G.M.A.O. pour le service biomédical ? »
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
|
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Elle est résumée par un synoptique montrant limplantation de la G.M.A.O. au service biomédical<![if !supportNestedAnchors]><![endif]>.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
<![if !supportLists]>a. <![endif]>Linventaire : pourquoi, pour qui, comment le réaliser ?
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Linventaire est la base incontournable dune G.M.A.O. efficace, qui est elle-même lutilisation la plus connue de linventaire. Cest pourquoi, il est important de développer les raisons qui en font la base dune bonne gestion de la maintenance biomédicale hospitalière.
En effet, les 2 étant intimement liés, tout comme la G.M.A.O. semble être devenue indispensable, linventaire a été rendu quasi obligatoire du fait de lévolution des responsabilités et des fonctions du service biomédical, 2 sujets récents obligent les centres hospitaliers à disposer dun inventaire de qualité, accessible et exploitable à tout moment : la matériovigilance et le bug de lan 2000.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Linventaire utilisé par le service biomédical (et lusage qui en est fait) diffère de celui réalisé par les Services Economiques qui saisissent toutes entrées de matériel dans lhôpital aux fins de suivi damortissement.
Aussi, il doit être réalisé initialement et mise à jour par les techniciens ou ingénieurs biomédicaux mais il a tout de même vocation à servir à différents utilisateurs :
<![if !supportLists]>- <![endif]>le service biomédical, utilisateur le plus évident
<![if !supportLists]>- <![endif]>les responsables locaux de matériovigilance qui doivent pouvoir localiser les dispositifs médicaux faisant lobjet de mesures sanitaires et les responsables locaux du passage à lan 2000
<![if !supportLists]>- <![endif]>les directions hospitalières qui doivent fournir régulièrement des listes diverses à leur autorité de tutelle
<![if !supportLists]>- <![endif]>les surveillantes des services médicaux et médico-techniques qui doivent disposer dun inventaire et gérer lutilisation des dispositifs médicaux de leur service
Il est important de travailler en collaboration avec les surveillantes lors de linventaire « sur le terrain ».
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Le projet de réalisation dun inventaire du patrimoine biomédical nécessite la rédaction dun cahier des charges avec le contenu et les moyens dont on dispose pour le mener à bien. Cest ici loccasion de rappeler quil doit être réaliser par le service biomédical et quil nécessite un support informatique convivial, rigoureux et évolutif, cest à dire le support dune base de donnée qui est mise en place au moment où il est réalisé physiquement.
<![if !supportLists]>b. <![endif]>Des données fournies par linventaire à la base de données de la G.M.A.O. :
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Les informations contenues dans la base de données sont fournies par linventaire. Il sagit, en premier lieu, de la liste des dispositifs médicaux avec leurs caractéristiques.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Pour chaque dispositif médical, les données indispensables à recueillir lors de linventaire sont :
<![if !supportLists]>- <![endif]>Son numéro dinventaire reçu lors de linventaire
<![if !supportLists]>- <![endif]>Sa description en reprenant celle du code CNEH et son nom commercial qui est visible par les utilisateurs
<![if !supportLists]>- <![endif]>Son fabricant et son fournisseur
<![if !supportLists]>- <![endif]>Son code CNEH qui permet de connaître sa fonction
<![if !supportLists]>- <![endif]>Son numéro de série
<![if !supportLists]>- <![endif]>Le service médical utilisateur et le lieu géographique
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Lors de linventaire, le dispositif médical inventorié reçoit un numéro dinventaire unique, utilisant pour lidentifier sans risque derreur un système détiquetage, sur lequel peut se greffer un système de code barre. Ce numéro dinventaire est bien sûr utilisé comme identifiant principal du dispositif médical dans le logiciel de la G.M.A.O.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Les Equipements de Contrôle, Mesure et Essais qui ne sont pas des dispositifs médicaux peuvent être aussi identifier par linventaire de la même manière que les dispositifs médicaux.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Lors de la mise en place de la base de données liées à linventaire, les tables de données à préparer pour les informations qui sont communes à plusieurs dispositifs médicaux sont:
<![if !supportLists]>- <![endif]>les codes du CNEH et leurs descriptions
<![if !supportLists]>- <![endif]>les fournisseurs*
<![if !supportLists]>- <![endif]>les fabricants*
<![if !supportLists]>- <![endif]>les Unités Fonctionnelles* (U.F.), autrement dit les services médicaux et médicaux-techniques
<![if !supportLists]>- <![endif]>les lieux géographiques* permettant didentifier lemplacement du dispositif médical
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
*avec des
codes correspondants à une nomenclature propre à
létablissement, comme par exemple des codes fournisseurs
utilisés par les services économiques ou des codes des
U.F. par ladministration.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Ces données peuvent être regroupées selon 3 axes principaux : Technique, Financier et Géographique qui pourront après interfaçage avec les autres logiciels hospitaliers renseigner utilement les gestionnaires de létablissement.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
<![if !supportLists]>c. <![endif]>Les autres données à fournir à la base de données pour le démarrage de la G.M.A.O. :
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Les données concernant le dispositif médical qui ne sont pas obtenues lors de linventaire mais rentrées postérieurement peuvent être :
<![if !supportLists]>- <![endif]>les documents tels que manuels techniques, procédures, normes et leur emplacement
<![if !supportLists]>- <![endif]>la liste des pièces détachées, kits qui sont nécessaires à la maintenance
Ces pièces détachées peuvent être :
<![if !supportLists]>- <![endif]>des pièces du stock et leur emplacement éventuel dans le stock (Magasins, Bacs) doit être aussi mis dans la base de données
<![if !supportLists]>- <![endif]>des pièces qui ne sont pas dans le stock mais qui sont à commander ponctuellement
La mise en place du stock dans la G.M.A.O. est une étape obligée mais elle nécessite dorganiser le magasin avant de pouvoir le gérer.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Dautres informations peuvent aussi se rajouter et enrichirent les informations disponibles sur léquipement. Ce sont celles concernant les interventions possibles et les actions à entreprendre, les ressources internes (personnel du service biomédical) ou externes (contrats, personnel de maintenance externe) qui interviennent.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Ordre
de rentrée des données pour le démarrage de
la G.M.A.O. :
<![if !supportLists]>1. <![endif]>les fichiers de base que linventaire utilise
<![if !supportLists]>2. <![endif]>la liste des dispositifs médicaux
<![if !supportLists]>3. <![endif]>les fichiers de base complémentaires (stock, ressources, contrats)
<![if !supportLists]>4. <![endif]>les données complémentaires aux dispositifs médicaux utilisant les fichiers de base complémentaires
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Toutes les données qui sont rentrées doivent lêtre en connaissance de cause car il est évident que seules doivent être injectées les données utilisables plus tard.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Il est important que lors de la base de données soit testée avant dêtre utilisée et modifiée par les utilisateurs de la G.M.A.O. Pour cela, une base de test sert à faire « tourner » lapplication pendant un temps suffisamment long. De même, lors de modifications (changement de version du logiciel ou de configuration, utilisations de nouvelles fonctionnalités) elle sert à vérifier que la G.M.A.O. est exploitable.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
<![if !supportLists]>d. <![endif]>Le cas du service biomédical du C.H.R.A. :
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
<![if !supportLists]>· <![endif]>Collaboration avec les Services Techniques :
Nécessaire pour la mise en place des lieux géographiques et de leurs codes. Les plans du centre hospitalier ont été utilisés et chaque local a été identifié par une description détaillée et un code unique. Ils vont être également intégrer sous forme de graphique dans la G.M.A.O.
La configuration du logiciel Coswin et la mise en forme de linterface ont également été pensées ensemble.
Puis les 2 services ont importé séparément leurs données sur la base de données commune et les utilisent également de manière distincte au quotidien.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
<![if !supportLists]>· <![endif]>Récupération des données dune précédente G.M.A.O. :
Les données concernant les dispositifs médicaux ont été importées depuis lancienne G.M.A.O. PGBM74 développée par lingénieur biomédical départemental de Haute-Savoie Maurice Page. Elles furent facilement exportées vers un tableur car PGBM74 tournant sous 4D permet la génération de fichiers au format standard, (ce que Coswin permet également), puis exportées à laide dune interface de transfert de données vers lautre base de données de Coswin.
Un bon logiciel de G.M.A.O. doit donc avoir cette fonctionnalité : pouvoir générer des données dans un format standard exploitable par dautres exploitations (tableurs, autres logiciels hospitaliers).
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Le récupération des données entre 2 logiciels de G.M.A.O. a été aussi loccasion de réactualiser les données anciennes et corrigeant déventuelles erreurs. Cette phase mobilise les techniciens de maintenance responsables des dispositifs médicaux qui effectuent les corrections en allant si nécessaire dans les services. Cest loccasion de découvrir les données qui nont pas été saisies correctement et danalyser les faiblesses de la saisie pour en tirer un enseignement pour une nouvelle G.M.A.O.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
<![if !supportLists]>a. <![endif]>Formation de lutilisateur :
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Une fois la base installée, les utilisateurs du service biomédical sont formés par le référent :
<![if !supportLists]>- <![endif]>lors de séances communes, ce qui permet dexpliquer les bases et les fonctionnalités du logiciel
<![if !supportLists]>- <![endif]>lors de séances individuelles à la demande
On voit ainsi que le rôle du référent est important et que sa charge de travail ne doit pas être sous estimée mais au contraire planifiée.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
La progression de lutilisateur dans son niveau de maîtrise de la G.M.A.O. est représentée par le synoptique dutilisation de la G.M.A.O.<![if !supportNestedAnchors]><![endif]> :
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Dans un premier temps, lutilisateur doit pouvoir maîtriser lutilisation de base de la G.M.A.O. :
<![if !supportLists]>- <![endif]>trouver un dispositif médical et ces caractéristiques
<![if !supportLists]>- <![endif]>réaliser les entrées et les sorties des pièces du stock
<![if !supportLists]>- <![endif]>créer des ordres de travaux (O.T.) sur un équipement
et ces fonctionnalités comme lédition de documents de suivi (fiches O.T., mise en service, mise hors service, inventaire dun serviceE).
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Enfin, il peut passer à la gestion de la maintenance :
<![if !supportLists]>- <![endif]>suivi du parc dont il est responsable (gestion des O.T., gestion des stocks, des ressources internes ou externes)
<![if !supportLists]>- <![endif]>création de planning de maintenance (maintenance préventive, contrôles réglementairesE)
<![if !supportLists]>- <![endif]>analyses diverses
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Chaque utilisateur, selon ses fonctions dans le service, peut navoir à maîtriser que certaines fonctionnalités.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
b. Mise en place des procédures dorganisation liées à lutilisation de la G.M.A.O. :
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Lutilisation de la G.M.A.O. implique :
<![if !supportLists]>- <![endif]>la modification de procédures liées à lactivité de maintenance
<![if !supportLists]>- <![endif]>la mise en place de nouvelles procédures liées à lemploi du logiciel de G.M.A.O.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Si un système dassurance qualité na pas encore été mise en place que possible avoir une forme proche des normes en ce domaine. Dans le cas où un tel système existerait, elles doivent bien évidemment être intégrer à celui-ci.
c. Utilisation des fonctionnalités :
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Au niveau de la phase de rodage de la G.M.A.O., les utilisateurs doivent maîtriser petit à petit les fonctionnalités de base. Mais, des erreurs dutilisation peuvent subsister malgré la mise en place progressive de procédures liées à la G.M.A.O. qui vont donc être mise à jour elles aussi.
Aussi, les données concernant les équipements et les opérations de maintenance sinformatisent progressivement.
Cette phase est plus
ou moins variable selon la manière dont le projet
dinstallation dans le service
biomédical est mené et les
moyens qui ont été mis en
Elle permet aussi datteindre un niveau suffisant dinformatisation des données afin de passer à la maîtrise de lactivité.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Les données qui ont été rentrées lors de la phase précédente peuvent bien sûr être utilisées mais elles doivent lêtre en connaissance de cause car il faut bien garder à lesprit que le système nest pas encore stable et loutil de G.M.A.O. partiellement maîtrisé. Les données exploitables peuvent être insuffisantes en quantité et en qualité.
Cest donc bien au bout dun certain temps et après de nombreux ajustements et correction dans les procédures liées à la G.M.A.O. que loutil est exploitable à son plein potentiel et que des résultats sont visibles.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
La mise en place dun système de mesure reposant sur les données de la G.M.A.O. <![if !supportFootnotes]>[15]<![endif]> est la seule manière de connaître ce niveau de maîtrise de lactivité à laide :
<![if !supportLists]>- <![endif]>Du nombre dheures de travail informatisées par chaque utilisateur
<![if !supportLists]>- <![endif]>De la qualité des informations saisies, par exemple pour les O.T. : les heures de travail saisies afin de rendre possible le calcul lindisponibilité des équipements
<![if !supportLists]>- <![endif]>Dindicateurs de maîtrise des différentes gestions intégrées (Achats, stocksE)
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Un ou des indicateurs de suivi couplés à des seuils renseignent sur le niveau de maîtrise de la G.M.A.O. Un seuil permet de savoir si lon est arrivé à un niveau suffisant. Dans ce cas, la G.M.A.O. peut être considérée comme rentrer dans une phase dutilisation de routine. Les seuils utilisés précédemment servent alors à savoir si lon sy maintient et peuvent même être réévalués en fonction des objectifs que lingénieur biomédical peut définir.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Une fois que les données qui permettent la gestion de la maintenance sont considérées comme sûres, que le fonctionnement de lorganisation du service biomédical a bien intégré le nouvel outil, le système de G.M.A.O. est considéré comme maîtriser.
La maintenance et les prestations du service biomédical peuvent rentrer dans une phase damélioration continue de la qualité.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Lexploitation des données recueillies peut concerner tous les acteurs du service biomédical :
<![if !supportLists]>- <![endif]>le technicien qui, pour un dispositif médical, peut avoir lhistorique des interventions sur un équipement et lutiliser pour son diagnostic
<![if !supportLists]>- <![endif]>ladjoint technique qui en plus peut gérer son parc, son renouvellement et les ressources quil va consacrer à chaque maintenance
<![if !supportLists]>- <![endif]>lingénieur biomédical qui va pouvoir gérer les coûts, les équipements à risque et agir sur la politique de maintenance
Loptimisation de la politique de maintenance suppose également lutilisation dindicateurs et de ratios de lactivité du service biomédical qui sont calculés et mise en forme directement ou indirectement à partir des données rentrées dans le logiciel de G.M.A.O.
On en peut citer quelques-uns :
<![if !supportLists]>- <![endif]>mesure de la qualité
<![if !supportLists]>- <![endif]>indicateurs économiques
<![if !supportLists]>- <![endif]>incidence de la maintenance
<![if !supportLists]>- <![endif]>gestion des personnels et des matériels
<![if !supportLists]>- <![endif]>gestion et suivi des équipements
<![if !supportLists]>- <![endif]>efficacité de la maintenance
<![if !supportLists]>- <![endif]>politique et stratégie de maintenance
Ces indicateurs doivent permettre de produire des tableaux de bord utilisables pour la gestion de la maintenance, mais aussi pour rendre compte de lactivité du biomédical.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
|
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
<![if !supportLists]>a. <![endif]>Organisation et procédures :
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Lorganisation du service est tributaire de procédures qui peuvent être liées à lutilisation de la G.M.A.O. pour :
<![if !supportLists]>- <![endif]>la Gestion des interventions et des O.T.
<![if !supportLists]>- <![endif]>la Gestion des stocks
<![if !supportLists]>- <![endif]>la Gestion des ressources
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Ces procédures doivent intégrer lutilisation du logiciel, en particulier celles qui nécessitent une saisie informatique ou la sortie de documents informatisés comme :
<![if !supportLists]>- <![endif]>la procédure dinstallation et de réception du matériel neuf (avec impression de fiche de mise en service, saisie du nouveau dispositif médical dans la G.M.A.O., création dun O.T.)
<![if !supportLists]>- <![endif]>la procédure de transfert dun dispositif médical dun service vers un autre
<![if !supportLists]>- <![endif]>la procédure de réforme (fiche de mise hors service)
<![if !supportLists]>- <![endif]>les procédures de maîtrise des documents et des données de maintenance (listing dinventaire, listing des O.T.)
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Toutes ces procédures sont intégrées dans un système qualité qui doit ainsi garantir la maîtrise des documents, lidentification et la traçabilité des interventions de maintenance. (chap.4.8 de la Norme ISO 9002).
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
<![if !supportLists]>b. <![endif]>Organisation et outils pour lassurance qualité :
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Lutilisation de groupes doutils de description graphique, comme les organigrammes et les réseaux techniques et humains en maintenance<![if !supportFootnotes]>[16]<![endif]> (RTHM) permet de rendre les procédures dorganisation plus lisible en répondant à cinq questions principales<![if !supportFootnotes]>[17]<![endif]> :
<![if !supportLists]>- <![endif]>Quelles sont les activités de la maintenance (définition et classification) ?
<![if !supportLists]>- <![endif]>Quels sont les acteurs, services ou/et personnes concernés par ces activités ?
<![if !supportLists]>- <![endif]>Quelles sont les données de la fonction maintenance et quel est leur mode de transfert (quelles informations, quels transferts, quels découplages, quels stockages et pour quelles finalités) ?
<![if !supportLists]>- <![endif]>Que peut-on apporter comme modification dans le réseau technique et humain pour servir au mieux la fonction maintenance (modification et rationalisation des activités, des acteurs et/ou des fluxs dinformations) ?
<![if !supportLists]>- <![endif]>Pour améliorer les transferts dinformations, possède ton un formalisme de description simple, utilisable en groupe et servant de support affichable et compréhensible par tous après une formation minimale ?
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Les données et leurs modes de transfert sont particulièrement concernés par la G.M.A.O.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Les différentes utilisations faites de loutil informatique pour la gestion de la maintenance telles que les définissent certains chapitres de la norme NF X 60000 peuvent être appliquées et détaillées pour le cas du service biomédical.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
<![if !supportLists]>a. <![endif]>Lédition et la mise à jour ou la consultation de la nomenclature du matériel (chapitre. 5.1.2) :
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Linventaire utilise la nomenclature établie par le CNEH composée de 5 chiffres et qui permet de distinguer les différentes technologies biomédicales employées à lhôpital : Petit matériel de soins, Imagerie médicale, Exploration fonctionnelle, Surveillance, Laboratoires, Anesthésie-Réanimation, Techniques opératoires, Suppléance fonctionnelle ,Thérapie et rééducation fonctionnelle, Désinfection-Stérilisation-Traitements des déchets, Pharmacie-Animalerie, Mobilier (hébergement-médico-chir)E
Par exemple, 324 01 désigne les pousses-seringues et 151 01 les électrocardiographes.
Une telle nomenclature permet de suivre des équipements ayant la même fonction ou étant du même type et de les regrouper par famille.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Elle est aussi utilisée pour dautres équipements (mobiliers, informatique, E) qui ne sont pas des dispositifs médicaux et commence à montrer ces limites notamment avec le développement de nouvelles gammes déquipements qui font appel à différentes technologies, notamment linformatique. De même, la place des ECME nest pas clairement définie.
Cest pourquoi celle de lE.C.R.I., organisme américain non gouvernemental est envisagée pour lui succéder. LA.F.I.B. est chargée sous la tutelle du Ministère de la Santé de traduire cette nomenclature qui sera ensuite adoptée au niveau européen. Il faut donc dès à présent intégrer cette évolution possible dans les futurs logiciels de G.M.A.O.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Linventaire utilise également une numérotation appropriée de type (A)AA XXXXX :
<![if !supportLists]>- <![endif]>lannée dachat est spécifiée par les deux premiers chiffres AA quil faut transformer en un ensemble à 3 chiffres pour que lan 2000 ne pose plus problème
<![if !supportLists]>- <![endif]>les 5 chiffres XXXXX sont utilisés pour numéroter lordre darrivée de léquipement au service biomédical (à lhôpital)
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Pour distinguer les diverses composantes dun même équipement, lutilisation dun suffixe de deux caractères est possible mais au C.H.R.A. lidentification est faite par la mise en place de structures ( équipement parent et ces composantes) avec la G.M.A.O. Un équipement est ainsi constitué dune ou de plusieurs composantes fonctionnant ensemble pour assurer un même résultat mais elles peuvent être remplacées indépendamment les unes des autres. Par exemple, un cardiotocographe qui a 2 capteurs comme composantes.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Cette division du dispositif médical permet davoir une vue densemble de la structure du dispositif médical qui a tendance à devenir de plus en plus complexe, notamment avec la multiplication des systèmes modulaires et des interfaces informatiques, et de pouvoir différencier les opérations de maintenance des composantes de celles effectuées sur léquipement parent.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Une dernière façon de distinguer les dispositifs médicaux est la mise en place de groupe de dispositifs médicaux appartenant soit à une même unité de soins (salle dopération, salle de radiologie) ou ayant encore la même fonction (pousse-seringues, défibrillateurs), ou enfin associant les 2 (pousses-seringues du service de réanimation). Ces regroupements peuvent être utiles notamment pour la mise en place de la maintenance préventive ou pour le suivi des opérations de maintenance.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
<![if !supportLists]>b. <![endif]>La documentation générale, technique (chap. 5.1.3.1) et historique du matériel (chap. 5.1.3.2) :
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
La documentation générale du service biomédical doit contenir :
<![if !supportLists]>- <![endif]>les normes concernant son activité (sur les dispositifs médicaux, la maintenance, lassurance qualité)
<![if !supportLists]>- <![endif]>les catalogues des fournisseurs
<![if !supportLists]>- <![endif]>les revues et notes techniques, articles de référenceE
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
La norme X 60000 transposée et interprétée pour le cas de la maintenance biomédicale exige que le matériel ait une documentation :
<![if !supportLists]>- <![endif]>technique, qui peut être constituée dun dossier pour chaque dispositif médical ou groupe de dispositifs médicaux par lagent du biomédical responsable. Il contient les éléments didentification suivant : notices du constructeur, comptes-rendus de société, protocoles de maintenance, fréquence des maintenances préventives, liste des pièces utilisées, consignes de sécuritéE
<![if !supportLists]>- <![endif]>historique qui contient « tous les renseignements et documents concernant la vie » du dispositif médical et en particulier « les O.T. et les rapports dexpertises ou daccidents », comme par exemple les fiches de matériovigilance qui pourrait être émis sur cet équipement. Les mouvements (changement de service, prêt) sont aussi gérer.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Cette documentation doit être centralisée et la G.M.A.O. peut assurer leur repérage géographique (salle de documentation et étiquetage des armoire, étagères) la traçabilité des documents et des interventions comme les O.T. qui doivent contenir tous les renseignements concernant les interventions de maintenance.
Ces O.T. sont informatisés et apportent les informations exploitables par la G.M.A.O. :
<![if !supportLists]>- <![endif]>numéro dordre de travail et date dexécution
<![if !supportLists]>- <![endif]>nature et désignation du travail
<![if !supportLists]>- <![endif]>temps passé, ressources utilisées (internes ou externes), pièces utilisées
<![if !supportLists]>- <![endif]>coût de lintervention
<![if !supportLists]>- <![endif]>durée de larrêt due à lintervention à rapprocher de la durée dindisponibilité pour les services utilisateurs
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Cest en premier lieu au personnel du service biomédical de passer du temps (temps dont il faut tenir compte dans leurs activités) pour la saisie de ces informations sur le logiciel de G.M.A.O. Les maintenances réalisées en externe doivent bien sûr être informatisées notamment par la saisie des contrats de maintenance et des ressources (techniciens extérieurs) dans le logiciel.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Mais, dune manière générale, la saisie sur la G.M.A.O. doit être réalisée le plus en aval possible, par exemple :
<![if !supportLists]>- <![endif]>les services utilisateurs peuvent faire des demandes dinterventions, à partir de postes informatiques, qui renseignent sur léquipement, le lieu, la nature du problème rencontréE
<![if !supportLists]>- <![endif]>le service Economique qui peut transmettre les données financiers par exemple le prix dachats, les coûts des commandes de maintenance
<![if !supportLists]>- <![endif]>les sociétés extérieures de maintenance qui saisissent leurs interventions et peuvent suivre le parc dont elles ont la charge à partir de la G.M.A.O. du service biomédical
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
<![if !supportLists]>c. <![endif]>Le suivi et lanalyse technique des coûts (chap. 5.1.2), le budget de maintenance, réalisation et écarts :
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Le suivi des coûts est une des principales activités de lingénieur biomédical soumis aux contraintes budgétaires. Il doit donc avoir une vue quasi instantanée de leurs évolutions, principalement par rapport aux services utilisateurs et aux prestataires externes, afin de repérer les dérives et adapter la politique de maintenance et le budget de maintenance.
Les O.T. ici encore, les commandes si elles sont informatisées dans la G.M.A.O., apportent les données nécessaires.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
<![if !supportLists]>d. <![endif]>La gestion du stock de maintenance (chap. 6) :
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Des pièces ou consommables utilisés pour la maintenance interne sont en stock au service biomédical. Mais contrairement au milieu industriel qui dispose dune entité distincte « le magasin » dédiée à cette fonction, il gère lui-même son rangement, son approvisionnement, son utilisation (gestion physique et économique). Pour cela, les articles stockés doivent être identifiés et rangés dans un lieu identifié également (Magasin numéroté, Bac numéroté). Les pièces commandées ponctuellement font partie du « Or-stock ou Non-Stock ».
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Toutes les pièces doivent être identifiées physiquement (code) et rentrées dans la G.M.A.O. De cette manière, lors des interventions planifiées ou non, les consommables utilisées sont connues et leurs réapprovisionnement programmées automatiquement.
Linformatisation des stocks ainsi quun interfaçage G.M.A.O. / logiciel de commandes du service économique permet une meilleure gestion des demandes dachats, des stocks, des réceptions (avec un outil du type lecteurs de code barre connecté au logiciel). Elle entre dans le cadre de la mise en place dun nouveau pôle dactivité pour la réorganisation du C.H.R.A.: la Logistique Médicale
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
<![if !supportLists]>e. <![endif]>La préparation des travaux (chap. 7.1), lordonnancement et le suivi des ordres de travaux (chap. 7.2), le plan de maintenance préventive et son suivi (chap. 7.2) :
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Lors dune prestation de maintenance sur un dispositif médical, suite à une défaillance (correctif) ou pour une maintenance préventive, il sagit de définir ou de préciser lors de la création des O.T. :
<![if !supportLists]>- <![endif]>les procédures de sécurité et de lintervention utilisées (protocoles de maintenance)
<![if !supportLists]>- <![endif]>les outillages spéciaux et la fourniture des pièces utilisées
<![if !supportLists]>- <![endif]>lintervenant (ressources interne, externe ou les 2) et le temps prévu (heures planifiées)
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Louverture dun O.T. lors de larrivée
pour réparation ou réception (sil est neuf)
dun dispositif médical au service biomédical et
sa mise à jour par la mise par lintervenant ou son
responsable est systématique. Ainsi, les O.T. peuvent
être ordonnés et suivis en précisant leurs
états « à commencer, en cours, en attente
de pièce, en attente de main d
<![if !supportLists]>- <![endif]>classer les opérations de maintenance par ordre de priorité
<![if !supportLists]>- <![endif]>pour commander les pièces ou pour faire intervenir une société extérieure.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Les O.T. doivent contenir toutes les informations rentrées au fur et à mesure, concernant lintervention (préparation de lintervention, diagnostic, rapport de dépannage).
Chaque responsable doit donc tenir à jour en temps réel la liste des O.T. dont il est le superviseur, analyser les priorités pour suivre la maintenance dont il est responsable.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Pour prendre en compte lactivité propre de la maintenance biomédicale, la G.M.A.O. est donc utilisable pour créer des O.T. mais aussi pour dautres tâches non spécifiées dans la norme X 60000 comme celles évoquées dans la norme ISO 9002.
Il sagit par exemple de :
<![if !supportLists]>- <![endif]>la formation des techniciens et surtout du personnel utilisateur évoqué au chapitre 4.18
<![if !supportLists]>- <![endif]>la maîtrise des ECME (inventaire, étalonnage et maintien en état) (chap. 4.11)
<![if !supportLists]>- <![endif]>les contrôles et essais à la réception dun dispositif médical et après une intervention de maintenance (chap. 4.10)
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
<![if !supportLists]>f. <![endif]>Lanalyse de la charge prévisionnelle (chap. 8.1), lélaboration et le suivi de lanalyse global (chap. 8.2) de la fonction maintenance :
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
La G.M.A.O. doit permettre doptimiser leffectif de maintenance et de définir la meilleure adéquation entre besoins et moyens, afin notamment de faire appel à la co-traitance et de suivre lavancement du programme de maintenance. Dans la cadre dune démarche qualité, elle permet daméliorer la capacité à maîtriser les ressources internes ou externes et les achats (chap. 4.6 de la norme ISO 9002).
Pour lanalyse, le logiciel en fournissant les données saisies (base de données, historiques) et en les traitant efficacement permet à lutilisateur de faire ressortir les informations nécessaire aux différentes analyses. Il permet de sortir des tableaux de bord de maintenance, construits à partir dindicateurs, de ratios et de seuils.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Les principales fonctionnalités attendues lors de la mise en route dune G.M.A.O. dans un service biomédical sont le traitement des demandes de travail, laide à lorganisation du correctif et du préventif, la gestion de la cotraitance.
Mais, cest souvent au niveau de lorganisation des plans de maintenance que leffort est porté une fois que la gestion de la maintenance corrective est suffisamment maîtrisée. En effet, la G.M.A.O. doit permettre en pratique de préparer les O.T. pour les plannings de maintenance, comme spécifié dans le chapitre précédent. Le but final est « dautomatiser » la génération des O.T. et de prévoir la disponibilité des ressources matérielles et humaines pour chaque plan. Chaque responsable (ce peut être un ingénieur biomédical ou un adjoint technique) se charge de la gestion de ses plans sur le logiciel (mise en place, suivi).
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Comme il a été rappelé lors de la présentation du contexte de la maintenance hospitalière, le service biomédical se voit dans lobligation de mettre en place des plans de maintenance pour :
<![if !supportLists]>- <![endif]>les contrôles réglementaires obligatoires dont la fréquence est définie par la législation
<![if !supportLists]>- <![endif]>les maintenances préventives telles que les définissent les constructeurs afin de garantir des conditions dutilisation optimale
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
La G.M.A.O. sert donc dans ce cas à planifier ces contrôles et maintenance préventive en identifiant :
<![if !supportLists]>- <![endif]>le parc de dispositifs médicaux concernés
<![if !supportLists]>- <![endif]>les opérations de maintenance effectuées (contrôles réglementaires et maintenances constructeur) avec leurs fréquences, leurs contenues et les acteurs de ces contrôles (interne ou externe)
<![if !supportLists]>- <![endif]>les dossiers et documents liés à celles-ci (contrats, certificatsE)
et permet un suivi des coûts de ceux-ci.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Enfin, laide à la planification de la maintenance préventive, en plus de lamélioration de lorganisation du service, permet de formaliser vis à vis des utilisateurs et de la direction les actions entreprises dans le but daméliorer la prestation fournie en allant vers plus de fiabilité et plus de disponibilité. Cette démarche rentre parfaitement dans le cadre de lAssurance Qualité et correspond au chapitre 4.14 Actions correctives et préventives de la norme ISO 9002.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Ils ont tendance à se multiplier avec le renforcement de la législation servant à pallier soit un manque de normes, soit une dérive des pratiques allant à lencontre de la sécurité du patient. Et comme il sagit ici dobligations légales, lingénieur na quune liberté réduite de choix pour les réaliser car les fréquences des contrôles sont fixes et il faut souvent faire appel à des organismes agréés.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Quelques exemples dactualités ou dignes dintérêts sur lesquels le service biomédical doit se pencher vont être abordés.
<![if !supportLists]>a. <![endif]>Les instruments de pesage :
La réglementation relative aux instruments de pesage à fonctionnement non automatique est basée sur le Décret n°91-330 du 27 mars 1991 (paru au Journal Officiel du 3 avril 1991), et transposant en droit français la Directive 90/384/CEE (parue au J.O. des Communautés Européennes le 20 juillet 1990).
Ainsi, en service les instruments de pesage à fonctionnement non automatique sont soumis aux dispositions de lArrêté du 22 mars 1993 (paru au Journal Officiel du 28 mars 1993) qui définit les obligations des détenteurs (article 15) comme suit :
<![if !supportLists]>- <![endif]>veiller au bon entretien des instruments en demandant la vérification périodique aux Organismes et Réparateurs agréés qui doivent remplir un Carnet de Métrologie (obligatoire pour chaque instrument)
<![if !supportLists]>- <![endif]>sassurer du bon état réglementaire de leurs instruments (intégrité des scellements et des marques de vérification primitive ou du marquage CE de conformité)
<![if !supportLists]>- <![endif]>mettre hors service les instruments réglementairement non conformes
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Les équipements
concernés :
Les instruments de pesage concernés sont ceux utilisés pour la détermination de la masse dans la pratique médicale, cest à dire pour :
<![if !supportLists]>- <![endif]>le pesage des patients pour des raisons de surveillance, de diagnostic ou de traitements médicaux
<![if !supportLists]>- <![endif]>la fabrication de médicaments et détermination des masses lors des analyses réalisées dans les laboratoires médicaux et pharmaceutiques.
Les instruments utilisés par les établissements de soins qui appartiennent à cette catégorie sont non seulement les pèses-personnes et pèses-bébé mais aussi les lits avec pesage, les soulèves-malade peseur, les pèses-fauteuil et enfin toutes les balances de précision utilisées à lhôpital.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Les
exigences en matière de contrôle :
La réglementation sur ces équipements exige quils soient entretenus et vérifiés périodiquement (fréquence annuelle) par un réparateur agréé. Il appartient au détenteur de demander la vérification périodique auprès dun organisme agréé de façon à ce que la périodicité réglementaire soit respectée. La DRIRE (Direction Régionale de lIndustrie, de la Recherche et de lEnvironnement, http://www.drire.org/) donne son agrément aux organismes de contrôle et est chargé de vérifier la conformité des instruments de pesage notamment par des visites au sein des établissements de santé.
Le contrôle consiste à des essais de justesse et de fidélité à laide de poids reliés aux étalons nationaux.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
La
maîtrise de linventaire et de la maintenance :
Le parc doit être conforme et parfaitement connu, afin dorganiser les contrôles périodiques dans les meilleurs conditions (temps dimmobilisation réduit au minimum, pas dinstrument non contrôlé). Les carnets métrologiques obligatoires peuvent être regroupés dans un dossier qui, en plus de la G.M.A.O., identifie tous les instruments de pesage de lhôpital.
Dans le cadre dune panne, cest également un réparateur agréé qui doit intervenir.
Un contrat de maintenance auprès dune ou de plusieurs sociétés agréées est donc envisageable pour tout le parc, par exemple une société agréé pour tous les instruments de classe III et IIII et une autre (en général le constructeur) pour la classe II ou I.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Documents à posséder :
<![if !supportLists]>- <![endif]>Certificat de conformité CE pour instruments de pesage ou pour dispositif médical
<![if !supportLists]>- <![endif]>Carnet de métrologie pour chaque instrument de pesage rempli à chaque contrôle par un réparateur agréé
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Le respect des Normes et des référentiels :
<![if
!supportLists]>·
<![endif]>EN 45501
(1992, AC1993) Aspects métrologiques des instruments de
pesage à fonctionnement non automatique
<![if
!supportLists]>·
<![endif]>Norme NF X
07-017 Métrologie
Procédures détalonnage et de vérification
des Instruments de Pesage à Fonctionnement Non Automatique
<![if !supportLists]>· <![endif]>Norme NF X 07-011 Métrologie Essais Métrologie dans lentreprise Constat de vérification des moyens de mesure
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Coûts
moyens des contrôles en 1999 :
500 Francs (F.) ou 76 Euros (E.) hors taxe (ht) par instruments de pesage + taxe de la DRIRE variable selon la classe de lappareil : 74 F. ou 11 E. ht pour une classe III (classe de la majorité des pèses-personnes) ; 230 F. ou 35 E. ht pour une classe II (balance de précision).
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
*******
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Alors quune réglementation existe depuis 1991, il semble que la plupart des établissements de soins ne laient pas encore intégrée<![if !supportFootnotes]>[18]<![endif]>.
Une enquête réalisée auprès dune cinquantaine dIBMH a permis de faire le point sur le niveau de maîtrise des instruments de pesage dans les hôpitaux. Elle fut réalisée sous la forme dun questionnaire court de 4 questions envoyé par courrier électronique durant les deux mois dété 1999. Bien que le taux de retour soit faible (moins dune quinzaine), les réponses et remarques permettent tout de même de faire ressortir la tendance ainsi que la position actuelle de la profession.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Questionnaire envoyé :
A propos des instruments de pesage (pèse-personne mécanique, pèse-personne électronique (balances), chaise pèse-personne, lit avec pesage, lève malade avec pesée) dans votre centre hospitalier :
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
<![if !supportLists]>1. <![endif]>Sont-ils tous inventoriés ? Préciser (taille du parc / nombre de lit)
<![if !supportLists]>2. <![endif]>Sont-ils contrôlés annuellement ? Par qui ?
3. Etes-vous en conformité avec la DRIRE (Direction Régionale de lIndustrie, de la Recherche et de lEnvironnement) ? Si oui, depuis quand ? Si non, est-ce prévu (date) ?
4. Quelle importance attachez-vous à leur contrôle ?
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
La question 1. permet de connaître le niveau de maîtrise de linventaire : faible si le parc est peu connu, moyenne si quelques équipements sont suivis (en général les balances de précision de pharmacie et laboratoire et les équipements de dialyse), grande si le parc est parfaitement connu (en général suivi à laide dune G.M.A.O.)
La question 2. permet de connaître le niveau de maîtrise des contrôles : faible si presque aucun contrôle nest effectué, moyenne si quelques équipements sont suivis et contrôlés par le constructeur ou une société agréée par lui ou la DRIRE, grande si les contrôles réglementaires sont assurés.
La question 3. permet de savoir si létablissement est en conformité avec la DRIRE ou sil a lattention de se mettre en conformité.
La question 4. permet de connaître la position de lingénieur biomédical par rapport à ces contrôles.
*******
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<![if !vml]><![endif]><![if
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<![if
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Il est difficile de faire ressortir des tendances en fonction de la taille des établissements car des disparités existe pour des centres hospitaliers de même type. En fait, la mise en application des contrôles sur les instruments de pesage semble plus dépendre du niveau de priorité que lingénieur biomédical leur accorde.
A ce propos, les idées qui reviennent sont que:
<![if !supportLists]>- <![endif]>ces contrôles sont une priorité du fait de leur obligation légale
<![if !supportLists]>- <![endif]>la priorité est mise sur les équipements à risque ayant une réelle importance pour le diagnostic ou : laboratoires, dialyse, néonatalogie - pédiatrie, réanimation.
<![if !supportLists]>- <![endif]>seul des balances à usage réglementé sont maintenant acheter
<![if !supportLists]>- <![endif]>les balances de précision utilisées dans les laboratoires et la pharmacie sont bien suivies car les contrôles sont en général assurés par le constructeur.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Cependant, très peu détablissements pratiquent un contrôle sur tous les instruments de mesure et sont donc en conformité vis à vis de la DRIRE.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
La justification de labsence de contrôles est souvent une limitation financière. Mais une tendance apparaît dans le fait que les circuits dinvestissement est maintenant presque partout assuré par le service biomédical et non plus par les services économiques. Cest le seul moyen davoir un inventaire complet et de pouvoir faire des choix lors de la mise en place de contrôles. Celle-ci saccompagne souvent de la mise hors service dune partie du parc non conforme et de nouvelles acquisitions. Lingénieur peut alors essayer doptimiser son parc pour une sécurité accrue mais aussi un meilleur confort du patient.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
<![if !supportLists]>b. <![endif]>Les autoclaves (stérilisateurs à vapeur) :
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Dans sa forme actuelle, la réglementation sur les appareils à pression découle des textes suivants :
<![if
!supportLists]>-
<![endif]>la loi du 28
octobre 1943
<![if !supportLists]>- <![endif]>le décret du 2 avril 1926 réglementant les appareils à pression de vapeur
<![if !supportLists]>- <![endif]>le décret du 18 janvier 1943 réglementant les appareil à pression de gaz
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
A ces textes vient sajouter un corps de directives du Conseil de lUnion Européenne comme la Directive 97/23/EC. Cette réglementation déjà ancienne a pour but de protéger les personnes et, dans une certaine mesure, les biens matériels, en imposant un « certain niveau de sécurité ».
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Les équipements
concernés :
La réglementation est strictement appliquée dans les hôpitaux en ce qui concerne lutilisation et la surveillance des autoclaves, dits encore stérilisateur à vapeur.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Les exigences en matière de
contrôle :
En application de la Loi du 28 octobre 1943, la D.R.I.R.E. assure le suivi des appareils soumis à une pression de vapeur ou de gaz interne. Les contrôles périodiques sont exercés sous sa surveillance par lintermédiaire dorganismes intervenant dans le suivi des appareils de pression et dont elle contrôle laction.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Les appareils à vapeur doivent, en règle générale, subir une visite complète (une maintenance préventive : démontage, changement de pièces, essais de cycle et de charges) au moins tous les 18 mois. Une épreuve (qui en pratique correspond à une montée en pression) doit être effectuée à la mise en service (qualification initiale) puis au moins tous les 10 ans. Lépreuve est toujours accompagnée dune visite complète préalable. Une nouvelle épreuve est exigible en cas de changement de lieu dinstallation.
Il est à noter que la D.A.S.S. peut exiger une requalification pour sassurer de la conformité de lautoclave.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
La
maîtrise de la maintenance :
Il est bien sûr obligatoire de respecter les exigences minimums de périodicité des vérifications obligatoires faites par une société agréée. Cependant, il est possible de les rendre plus stricte dans une optique de sécurité.
En effet, une maintenance préventive semestrielle recommandée par le constructeur se rajoutent aux visites et épreuves comme cest le cas au CHRA.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Documents
à posséder :
<![if !supportLists]>- <![endif]>Certificats DRIRE pour les épreuves
<![if !supportLists]>- <![endif]>Rapports de visites
Il faut constituer un dossier de suivi pour chaque autoclave. Chaque visite fait lobjet dun compte rendu détaillé à conserver et mentionnant les constatations faites et les défauts relevés.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Le respect des Normes et des référentiels :
<![if !supportLists]>· <![endif]>NFEN 554 Validation et contrôle de routine pour la stérilisation à vapeur deau
<![if
!supportLists]>·
<![endif]>NFEN 556
Stérilisation de dispositifs médicaux
Exigences pour les dispositifs médicaux
étiquetés stériles
<![if
!supportLists]>·
<![endif]>NFEN 285
Stérilisation à la vapeur deau
<![if
!supportLists]>·
<![endif]>NFX 15-016
Enceintes et conditions dessai à régulateur
automatique Pression et température
<![if !supportLists]>· <![endif]>Recommandation 5708 du GPEM Bonnes pratiques de la stérilisation
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Coûts
moyens des contrôles :
De 1500 à 2000 F. ou 230 à 305 E. ht pour les visites complètes et les épreuves.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
<![if !supportLists]>c. <![endif]>Les manodétendeurs :
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
La distribution des gaz médicaux est un domaine bien stabilisé<![if !supportFootnotes]>[19]<![endif]> car délimité par un arsenal normatif complet et connu. De plus, au sein des établissements de soins la Commission locale de surveillance de la distribution des gaz à usage médical a été instaurée par la Circulaire du 10 octobre 1985.
La mise en conformité des manodétendeurs est un dossier dactualité concernant ce domaine, notamment suite à plusieurs circulaires et fiches de matériovigilance. Elles mettent laccent sur les risques importants concernant ces équipements désormais classés comme dispositifs médicaux sils équipent des bouteilles contenant des gaz médicaux sous haute pression.
Dans ce cadre, des contrôles ont été rendus obligatoires.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Les
équipements concernés :
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Les exigences en matière de
contrôle :
Le contrôle sécuritaire obligatoire consiste en une révision au minimum tous les 5 ans.
Il faut respecter les consignes de mise en service et dutilisation des fabricants, notamment les consignes dentretien (le contrôle périodique est une révision recommandée tous les 3 ans en cas dusage intensif) et lobligation de maintenance par du personnel formé par le constructeur.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
La
maîtrise de la maintenance :
La législation recommande de prendre en permanence les précautions suivantes :
<![if !supportLists]>- <![endif]>Linventaire doit être effectué de façon à pouvoir sassurer que les entretiens nécessaires sont réalisés en tenant compte des dates de mise en service et des conditions réelles dutilisation
<![if !supportLists]>- <![endif]>Les révisions sont à effectuer conformément aux préconisations du fabricant et à défaut au moins tous les cinq ans, voire tous les trois ans en cas dutilisation intensive. Cependant, si une défaillance apparaît ou en cas de choc, une révision doit être faite dans les meilleurs délais. Elles sont effectuées par des mainteneurs externes agréés par les constructeurs.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Documents à
posséder :
Inventaire avec dates de mise en service et conditions réelles dutilisations (Lettre circulaire DH/EM 1 n° 96-327 du 30 janvier 1996 paru au Bulletin Officiel N°8 du 23 mars 1996) du Ministère des Affaires Sociales, de la Ville et de lIntégration.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Le
respect des Normes et des référentiels :
<![if
!supportLists]>·
<![endif]>NF EN 738
Détendeurs pour l'utilisation avec les gaz médicaux
<![if !supportLists]>· <![endif]>Distribution des gaz médicaux :
<![if
!supportLists]>·
<![endif]>NFS 90-155
dont le projet de norme européenne EN 737-3
Réseaux de distribution de gaz médicaux inflammables
<![if
!supportLists]>·
<![endif]>NFS 90-116
Matériel médicochirurgical - Prises murales et
fiches correspondantes pour fluides médicaux
<![if
!supportLists]>·
<![endif]>NFS 90-140
Matériel médicochirurgical - Air à usage
médical
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Coûts moyens des
contrôles :
300 à 650 F. ou 46 à 99 E. ht selon le type de manodétendeurs.
<![if !supportLists]>d. <![endif]>Les dispositifs médicaux utilisés en Anesthésie :
Le
contexte réglementaire :
Au bloc opératoire, il est clair que tous les matériels et les dispositifs médicaux participant à lanesthésie sont concernés par larrêté du 3 octobre 1995.
En salle de surveillance postinterventionnelle (SPPI), les matériels et les dispositifs médicaux sont listés par le décret du 5 décembre. Néanmoins, il semble logique de penser que les autres types de dispositifs médicaux utilisés en SPPI, voire au bloc opératoire (circulation extracorporelle par exemple) sont concernés.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Les
équipements concernés :
La liste des dispositifs médicaux concernés est importante puisquil sagit en théorie de tous ceux utilisés au Bloc Opératoire et en salle de réveil<![if !supportFootnotes]>[20]<![endif]>. Les autres matériels sont cités car il concerne aussi indirectement le biomédical.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
concernés par larrêté du 3 octobre.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Matériels :
<![if !supportLists]>- <![endif]>distribution en énergie électrique
<![if !supportLists]>- <![endif]>système dalerte
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Dispositifs médicaux :
<![if !supportLists]>- <![endif]>distribution des fluides médicaux (air, O2, N2O) et de vide (aspiration, système dévacuation des gaz anesthésiques)
<![if !supportLists]>- <![endif]>prises normalisées de fluides médicaux
<![if !supportLists]>- <![endif]>dispositif de contrôle des pressions dalimentation des fluides médicaux
<![if !supportLists]>- <![endif]>mélangeur de gaz
<![if !supportLists]>- <![endif]>évaporateur danesthésie
<![if !supportLists]>- <![endif]>ventilateur
<![if !supportLists]>- <![endif]>monitorage (ECG, pression artérielle, SpO2, ETCO2 et le cas échéant gaz anesthésique et curare)
<![if !supportLists]>- <![endif]>appareil de réchauffement des patients
<![if !supportLists]>- <![endif]>défibrillateur
<![if !supportLists]>- <![endif]>appareil de perfusion : pompes et pousse-seringues, accélérateur de perfusion
<![if !supportLists]>- <![endif]>DM dabord des voies aériennes : intubation, masque laryngé, autres
<![if !supportLists]>- <![endif]>DM dabord veineux
<![if !supportLists]>- <![endif]>DM daspiration
<![if !supportLists]>- <![endif]>DM déconomie de sang : récupérateur de sang de lavage
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Liste
non limitative
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
concernés par larrêté du 3 octobre.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Matériel :
<![if !supportLists]>- <![endif]>distribution en énergie électrique
<![if !supportLists]>- <![endif]>système dalerte
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Dispositifs médicaux :
<![if !supportLists]>- <![endif]>distribution des fluides médicaux
<![if !supportLists]>- <![endif]>prises normalisées de fluides médicaux
<![if !supportLists]>- <![endif]>dispositif de contrôle des pressions dalimentation des fluides médicaux
<![if !supportLists]>- <![endif]>ventilateur
<![if !supportLists]>- <![endif]>monitorage (ECG, pression artérielle, SpO2, et curare)
<![if !supportLists]>- <![endif]>appareil de réchauffement des patients
<![if !supportLists]>- <![endif]>défibrillateur
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Les
exigences en matière de contrôle :
Larticle 5 de larrêté du 3 octobre 1995 traite plus particulièrement de la maintenance et exige quelle soit organisée selon des modalités qui détermine :
<![if !supportLists]>- <![endif]>la nature et périodicité des opérations de maintenance y compris létalonnage, en tenant compte des notices dutilisation
<![if !supportLists]>- <![endif]>la qualification et la formation du personnel
<![if !supportLists]>- <![endif]>la réalisation des prestations, leur enregistrement et leur archivage
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
La
maîtrise de la maintenance :
Les équipements danesthésie font lobjet de contrôles périodiques assurés soit en interne, soit par la cotraitance, faisant référence aux consignes des constructeurs, cest à dire :
<![if !supportLists]>- <![endif]>pour les systèmes de ventilation et de monitorage danesthésie un contrôle deux fois par an
<![if !supportLists]>- <![endif]>une périodicité identique (biannuelle) ou non pour les autres dispositifs médicaux danesthésie
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Documents à
posséder :
Les rapports dinterventions doivent être conservés et archivés.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Le respect des
Normes et des référentiels :
<![if !supportLists]>·
<![endif]>NF EN 794 Ventilateurs pulmonaires
<![if !supportLists]>· <![endif]>NF EN ISO 11196 Dispositifs de contrôle de gaz d'anesthésie
<![if !supportLists]>· <![endif]>PROJET S 95-144 Moniteurs doxygène pour les mélanges gazeux respiratoires
<![if !supportLists]>· <![endif]>ISO 8835/3 Système danesthésie par inhalation
<![if !supportLists]>· <![endif]>NF EN 1282-1 Matériel respiratoire et d'anesthésie - Tubes de trachéotomie
<![if !supportLists]>· <![endif]>NF EN 740 Systèmes d'anesthésie et leurs modules - Règles particulières
<![if !supportLists]>· <![endif]>NF S 90-155 Réseaux de distribution de gaz médicaux non inflammables
<![if !supportLists]>·
<![endif]>NF ISO 7767 Analyseurs d'oxygène pour le contrôle des
mélanges gazeux respirés par un malade
<![if !supportLists]>· <![endif]>NF EN ISO 9703 Signaux d'alarme pour l'anesthésie et les soins respiratoires
<![if !supportLists]>· <![endif]>NF EN ISO 4135 Anesthésie - Vocabulaire
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Coûts moyens des
contrôles :
Les coûts dépendent de chaque constructeur, souvent la maintenance préventive est incluse dans des contrats. Ils se décomposent en coût de maintenance interne et externe et varient selon la taille du parc à entretenir.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Il est à noter que ces contrôles peuvent être faits dans le cadre dune maintenance complète des blocs opératoires, comme cest le cas au CHRA deux fois par an, et qui concerne non seulement lensemble danesthésie mais aussi :
<![if !supportLists]>- <![endif]>les bistouris électrique
<![if !supportLists]>- <![endif]>les scialytiques
<![if !supportLists]>- <![endif]>les tables dopérations
<![if !supportLists]>- <![endif]>les alimentations électriques et en fluides
<![if !supportLists]>- <![endif]>les éléments annexes : colonne vidéo, amplificateur de luminance
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Lors de ces maintenances préventives, le service biomédical travaille en coordination avec les services techniques (pour la distribution électriques, des fluides et de ventilation des salles dopération) et des intervenants extérieurs prenant en charge certains dispositifs médicaux.
Les avantages qui ont pu être dégagés de cette démarche sont nombreux :
<![if !supportLists]>- <![endif]>coordination des intervenants internes, celle avec la cotraitance étant plus difficile (demande de mise à disposition ou impossibilité de déplacement)
<![if !supportLists]>- <![endif]>prise en charge de la quasi-totalité des problèmes rencontrés
<![if !supportLists]>- <![endif]>souplesse dintervention pour tous les secteurs concernés
<![if !supportLists]>- <![endif]>réduction des interventions hors préventif
<![if !supportLists]>- <![endif]>fixation dun calendrier
Le plan complet de maintenance des blocs opératoires est rentrer dans la G.M.A.O. et lon peut voir ici lintérêt dun logiciel utilisé à la fois par les services techniques et biomédical.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
<![if !supportLists]>e. <![endif]>Les laboratoires
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
LArrêté du 2 novembre 1994 relative à la bonne exécution des analyses de biologie (G.B.E.A.) précise quil faut « sassurer que les installations, les équipements et linstrumentation du laboratoire sont fonctionnels ». Aussi les exigences de contrôles sont encore laissées à la libre appréciation des utilisateurs. Cependant, il apparaît évident que la maintenance préventive préconisée par les constructeurs est un minimum.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Les contrôles préventifs pour de nombreux dispositifs médicaux sont depuis longtemps réalisés en interne ou en externe et sont normalement tels que le recommandent les constructeurs pour garantir leurs performances et assurer ainsi la qualité des soins.
Cependant, lévolution récente de la législation renforce encore ces contrôles à travers la loi n°98-535 du 1er juillet 98 relative au renforcement de la veille sanitaire et du contrôle de la sécurité sanitaire des produits destinés à lhomme.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Cette loi, qui comporte la création de lAgence française de sécurité sanitaire de lenvironnement (outre lInstitut de Veille Sanitaire et les Agences de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé et celle des Aliments) introduit dans le Code de Santé Publique larticle L. 665-5 :
« Pour les dispositifs médicaux dont la liste est fixée par le ministère chargée de la santé après avis de lAgence française de Sécurité des Produits de Santé, lexploitant est tenu de sassurer du maintien de ces performances et de la maintenance du dispositif médical. E Cette obligation donne lieu, le cas échéant, à un contrôle de qualité dont les modalités sont définies par décret et donc le coût est pris en charge par les exploitants des dispositifsE »
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Celle loi concerne un certain nombre déquipements qui seront progressivement fixés mais il est probable que seront concernés :
<![if !supportLists]>- <![endif]>tous les équipements biomédicaux danesthésie
<![if !supportLists]>- <![endif]>tous les équipements des laboratoires
<![if !supportLists]>- <![endif]>tous les équipements biomédicaux utilisés dans les services de soins intensifs, de réanimation
<![if !supportLists]>- <![endif]>tous les équipements de radiologie
<![if !supportLists]>- <![endif]>tous les équipements dexplorations fonctionnelles (cardiaque, neurologiques, ORL,E)
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Ces dispositifs médicaux représentent près de 90 % du parc habituel des hôpitaux.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
En plus des opérations de maintenance préventive qui ne peuvent être assurer en interne, le fort développement des contrôles réglementaires nécessitent de faire intervenir la cotraitance. Si souvent les sociétés prestatrices qui interviennent doivent être agréées par des laboratoires ou organismes (eux-mêmes accrédités par le COFRAC) ou par les constructeurs eux-mêmes, il peut être intéressant de définir les normes que devrait respecter une société intervenant sur les dispositifs médicaux.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Dans cette optique, les prestations proposées devraient être exécutées conformément aux normes :
<![if
!supportLists]>·
<![endif]>ISO 9002
Modèle pour lassurance de la Qualité en
production et installation et processus associé
<![if !supportLists]>· <![endif]>ISO 8402 Qualité Vocabulaire
<![if
!supportLists]>·
<![endif]>NFEN 46001
Prestations spécifiques relatives à
lapplication de lEN46001 dans les industries
productrices de dispositifs médicaux
<![if !supportLists]>· <![endif]>NFX 07-010 Métrologie la fonction métrologique dans lentreprise
<![if !supportLists]>· <![endif]>NFX 07-015 Essais Métrologie dans lentreprise raccordements des résultats de mesures aux étalons
<![if !supportLists]>· <![endif]>X 07-011 Constat de vérification des moyens de mesures
<![if !supportLists]>· <![endif]>NFX 60-010 Vocabulaire de Maintenance et de gestion des biens durables
<![if !supportLists]>· <![endif]>Norme NF X 07-011 Métrologie Essais Métrologie dans lentreprise Constat de vérification des moyens de mesure
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Elles doivent également se conformer aux Normes et Règles de lart propre à chaque technologie et respecter les textes réglementaires.
En effet, il est primordial de baser son choix sur ces critères qui sont garants de la qualité des prestations et non plus uniquement sur les prix des prestations.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Dailleurs, le service biomédical est également concerné et devrait sy référer.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
La mise en application des contrôles réglementaires, des programmes dassurance qualité (GBEA et Arrêté sur lAnesthésie) et des maintenances préventives préconisées par les constructeurs constitue pour lingénieur biomédical et linstitution hospitalière quil représente, une priorité auquel il ne peut se soustraire. En effet, lapplication de la réglementation, et en particulier de la Loi du 1er juillet 1998 sera essentielle pour permettre laccréditation des établissements de santé dans les années à venir.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Cependant cette mise en place et ce suivi augmentent de manière conséquente le travail de gestion de la maintenance qui incombe à lingénieur biomédical. De plus, laugmentation des coûts va conduire à orienter la politique de maintenance afin de déterminer les parts respectives de maintenance interne et externe.
Ici encore la G.M.A.O. est utile pour lingénieur et laide à faire des choix.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Tout dabord, linventaire comme il a été rappelé précédemment peut être utile à dautres utilisateurs que le service biomédical. Ainsi, il en est de même pour la G.M.A.O. qui doit servir en particulier aux services soignants notamment en permettant lédition de documents pour les surveillantes (fiche de mise en service, fiche de mise hors service, fiche précisant le contenu des contratsE) mais surtout dinventaires et de fiche équipement individuelle dont elles ont besoin pour lexploitation optimum de leurs équipements.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
La G.M.A.O. doit pouvoir prendre en compte les besoins des utilisateurs, via par exemple un réseau intranet. Par exemple, les utilisateurs des services de soins peuvent avoir accès à la base de données à laide de postes informatiques pour :
<![if !supportLists]>- <![endif]>suivre leurs parcs
<![if !supportLists]>- <![endif]>pour faire des demandes dinterventions, de formations
<![if !supportLists]>- <![endif]>pour savoir :
<![if !supportLists]>- <![endif]>létat des O.T. et le nombre dinterventions (disponibilité des équipements)
<![if !supportLists]>- <![endif]>les maintenances programmées
<![if !supportLists]>- <![endif]>les formations possibles
<![if !supportLists]>- <![endif]>les coûts en consommablesE
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
De plus, pour les administrateurs et équipe de directions, elle doit permettre dobtenir des listes déquipements avec une évaluation fonctionnelle et des indications financières, des résultats de recherche sur des critères très variés. Il est donc nécessaire de pouvoir facilement réaliser un tri multi-critères sur les équipements.
Le logiciel de commande du service économique peut aussi avoir avec interfaçage avec le logiciel de G.M.A.O., ce qui éviterait toute double saisie.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Ainsi, en pensant dabord à ses clients, le service biomédical doit sobliger à mieux gérer les données dont il dispose à laide de la G.M.A.O. et peut espérer avoir une mise à jour de ces derniers plus efficace.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
De même, la mise en place de la G.M.A.O. puis son utilisation rentrant dans le cadre dune démarche visant à améliorer la qualité des prestations de maintenance, limpact immédiate sur la satisfaction client puis son suivi doivent être quantifiés.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Pour cela, lutilisation doutils tel un questionnaire peut être retenu. Une enquête de satisfaction est réalisée avant la mise en place de la G.M.A.O. et des procédures liées puis après, une fois que celle-ci semble suffisamment intégrée. Cette enquête aborde différents sujets comme :
<![if !supportLists]>- <![endif]>les modes de communication (apport et recherche de matériel, maintenance préventive)
<![if !supportLists]>- <![endif]>les taux, les délais et la qualité dinterventions
<![if !supportLists]>- <![endif]>le retour dinformation et la communication
<![if !supportLists]>- <![endif]>la formation
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Sa réalisation au Centre Hospitalier dAnnecy lors de la prise en main du logiciel de G.M.A.O. a fait ressortir de nombreux besoins des « clients » ou plutôt « partenaires », les services cliniques, qui vont être pris en compte par la suite.
Les besoins sont une meilleure connaissance de lorganisation du service biomédical et des formations « utilisateurs ». Pour y répondre, la présentation du service biomédical et de ses missions, le processus de demande déquipement et dintervention, la prise en compte de linsatisfaction des utilisateurs sont envisagés.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Cet outil associé à dautres, comme un questionnaire « flash » intégré à la G.M.A.O. et les indicateurs de satisfaction, permettra de mesurer les apports dans la relation « partenaire-fournisseur » due à la G.M.A.O. et à la nouvelle organisation au service biomédical. Le but de cette démarche est daboutir à une contractualisation de cette relation qui sera suivi informatiquement.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Comme il a été montré précédemment, la G.M.A.O. permet de satisfaire un certain nombre de besoins des services clients du service biomédical. Mais il est bon de rappeler ou de préciser quels sont les apports de la G.M.A.O. pour les besoins propres au service biomédical ainsi que les objectifs dutilisation envisageables.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
En premier lieu, lhistorique des interventions à travers les O.T. permet de faire des choix au niveau de la maintenance « de base » :
<![if !supportLists]>- <![endif]>pour les diagnostics de maintenance faits par le technicien
<![if !supportLists]>- <![endif]>pour la priorisation sur les équipements sensibles faite par lingénieur biomédical qui oriente ainsi la politique de maintenance en choisissant par exemple de développer la maintenance préventive ou de faire appel à la cotraitance.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Mais son utilisation pour la maintenance biomédicale hospitalière est plus large puisque lhistorique apporte bien dautres informations : coûts, délais dintervention, durée totale dindisponibilité, fiabilité des dispositifs médicaux (nombre et /ou fréquence des pannes sur les dispositifs médicaux). Leur exploitation au moyen de tableaux de bords, quil doit être possible de sortir directement ou presque au moyen du logiciel de G.M.A.O., est une véritable aide à la décision.
En effet, il est possible pour lingénieur davoir des informations sous cette forme sur :
<![if !supportLists]>- <![endif]>les coûts détaillés par unité fonctionnelle ou service, par activité, par matériel
<![if !supportLists]>- <![endif]>la cotraitance
<![if !supportLists]>- <![endif]>la gestion du service : Répartition des charges et des ressources
<![if !supportLists]>- <![endif]>la qualité des prestations du service biomédical : Délais dans les interventions, fiabilité, indisponibilité, respect des délais annoncés
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Les tableaux de bords permettent de suivre à laide dindicateurs<![if !supportFootnotes]>[21]<![endif]> les tendances résultants des stratégies et de la politique de maintenance mise en place par le service biomédical.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Au niveau des techniciens, un indicateur simple comme le nombre ou la date douverture des O.T. permet de déclencher une alerte pour rectifier immédiatement lactivité de maintenance. Par exemple, si le nombre dO.T. ouverts pour un technicien est supérieur à une limite fixée au préalable laction à envisager est de recourir aux ressources externes afin de ne pas allonger lindisponibilité des dispositifs médicaux. Si lO.T. est ouvert depuis un certain temps, une décision doit être envisagée en changeant la priorité de maintenance sur cet équipement.
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
De même, les indicateurs et ratios définis par lingénieur biomédical et construits à laide de la G.M.A.O. sont de différentes sortes<![if !supportFootnotes]>[22]<![endif]> :
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
<![if
!supportLists]>·
<![endif]>Indicateur
dactivité :
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Þ IQ = Nombre de pannes par mois
Objectifs : Maîtriser le nombre des interventions réalisées en fiabilisant les équipements, en améliorant la maintenance préventive ou en réalisant des actions de formation à lutilisation.
Moyens : Identifier les équipements en panne.
G.M.A.O. : Tri par code CNEH ou par groupe de dispositifs médicaux
Þ IMP = S heures de maintenance préventive / S heures de maintenance
Objectifs : Maîtriser la maintenance préventive pour diminuer les pannes et les interventions correctives urgentes
Moyens : Réaliser le
ratio des heures de maintenance préventive par la somme des
heures de maintenance corrective et préventif, de mise en
service et de formation
G.M.A.O. : Extraction des données par type dintervention
Þ IMCU = S heures de maintenance corrective urgente / S heures de maintenance
Objectifs : Réduire la maintenance corrective réalisée en urgence par un renforcement de la maintenance préventive et de la formation
Moyens : Faire tendre lindicateur vers un seuil à définir, accepté par léquipe
G.M.A.O. : Extraction des données par type dintervention
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Þ IREAC = (1 - S temps dintervention ) / S temps entre demande du service et fin de réparation
Objectifs : Permettre daugmenter la réactivité à la demande dintervention urgente et de diminuer le temps dintervention et donc lindisponibilité de léquipement
Moyens : Diminuer le temps entre la demande dintervention et la réalisation de celle-ci, en diminuant la saturation de léquipe par analyse des causes de retard et Amélioration des fluxs dinformation. Lindicateur doit tendre vers zéro
G.M.A.O. : Tri sur les dates : demande dO.T., de début de travail, fin de travail
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Indicateur
de compétence
Þ IMTTR = S temps dintervention / Nombre de pannes
Objectifs : Diminuer le temps dindisponibilité de léquipement pour cause de maintenance
Moyens : Meilleure connaissance par les opérateurs des équipements et des pannes. Formation des mainteneurs. Amélioration des moyens techniques
G.M.A.O. : Tri sur les dates de début de travail et de fin de travail et par code CNEH
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
<![if
!supportLists]>·
<![endif]>Indicateurs
de dépense
<![if
!supportEmptyParas]> <![endif]>
Indicateur
de coût de maintenance par équipement
Þ ICM = S coûts de maintenance sur un équipement
Objectifs : Comparer les coûts de maintenance entre différents équipements pour porter les actions damélioration sur les équipements les plus pénalisants. Connaître les coûts de maintenance par groupe déquipements ou U.F.. Voir limpact de la politique de maintenance
Moyens : Faire diminuer les coûts. Négociations de contrats, gestion des stocks, fiabiliser les équipements, aide au choix à lachat
G.M.A.O. : Extraction des données concernant les coûts par équipement
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Indicateur
de cotraitance
Þ ICO = Coûts de cotraitance / Coût total de maintenance
Objectifs : Juger de limportance de la maintenance externalisée et estimer un volume daffaire pour négocier les contrats. Voir limpact de la politique de maintenance
Moyens : Faire diminuer les coûts. Négociations de contrats (coûts / service rendu)
G.M.A.O. : Tri par équipement avec rapport des interventions en interne / interventions externes
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A ces indicateurs de maintenance sajoutent bien sûr des indicateurs plus liés à la démarche qualité<![if !supportFootnotes]>[23]<![endif]> et qui permettent de connaître la satisfaction des « clients ».
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Tous ces indicateurs présentés à laide de tableaux de bords permettent de faire :
<![if !supportLists]>- <![endif]>une gestion des stocks et des achats en tenant compte du parc et des prévisions de maintenance et non plus seulement en fonction des historiques de consommation
<![if !supportLists]>- <![endif]>une gestion de la maintenance en faisant ressortir les équipements ou les services qui mobilisent le plus de ressources financières, humaines et qui ont le plus de besoins, en analysant les raisons, en ajustant la maintenance afin de répondre à ces besoins
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Le rôle de lingénieur biomédical est doptimiser la politique de maintenance en tenant compte des différentes moyens dont il dispose afin de garantir les performances des dispositifs médicaux et par la même la qualité des soins.
Avec laide de la G.M.A.O., il dispose ainsi de loutil pour suivre les objectifs de maintenance, analyser les écarts et de les réduire.
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Face aux différentes utilisations possibles de la G.M.A.O., les objectifs envisageables sont les suivants :
<![if !supportLists]>- <![endif]>un taux dinformatisation des activités ( cest à dire saisie à laide du logiciel) qui doit atteindre un pourcentage suffisant. Au C.H.R.A., il est fixer à 50% la première année dutilisation et devrait pouvoir monter à 80 % la deuxième, en sachant bien quil nest pas crédible denvisager plus.
<![if !supportLists]>- <![endif]>faire monter le taux de maintenance préventive à 70 %, dans ce cas la G.M.A.O. facilitera la gestion de celle-ci en permettant doptimiser les ressources humaines et matériels (stock)
<![if !supportLists]>- <![endif]>améliorer la réactivité du service biomédical et la satisfaction des services hospitaliers
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Lélaboration dun cahier des charges précis ne peut empêcher lapparition de difficultés, en particulier une maîtrise du temps difficile dans la mise en place du logiciel dans chaque service utilisateur. Elles sont liées aux aspects de linstallation qui ne sont véritablement quantifiables quà posteriori mais pour lesquelles il existe des solutions pour y remédier.
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On peut principalement citer :
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!supportLists]>·
<![endif]>Les Aspects
techniques et organisationnels :
<![if !supportLists]>- <![endif]>Réorganisation du service biomédical pour la suppression ou ladaptation des tâches liées à linformatisation
<![if !supportLists]>- <![endif]>Délais de mise en place variables malgré une volonté de planification de celle-ci. Des retards peuvent ainsi apparaître car la charge de travail a été sous évaluée.
<![if !supportLists]>- <![endif]>Collaboration avec dautres services utilisateurs de la G.M.A.O.. Celle-ci peut être la source de retard si la synchronisation pour lavancé du projet est perturbé.
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!supportLists]>·
<![endif]>Les Aspects
sociaux et humains :
<![if !supportLists]>- <![endif]>Adaptation au logiciel de G.M.A.O. et à la nouvelle organisation variable selon lutilisateur
<![if !supportLists]>- <![endif]>Acceptation plus ou moins bonne de cet outil qui peut être mal compris.
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Pour le premier point, les utilisateurs peuvent avoir un niveau de maîtrise de loutil informatique (environnement et utilisation des logiciels) différent avant de commencer lutilisation du logiciel. Aussi, il est important den tenir compte pour fixer des objectifs dutilisation et dapprécier les résultats. Au service biomédical du CHRA, celle-ci sest révélé assez homogène puisquune G.M.A.O. était déjà utilisée depuis plus de 5 ans.
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Pour le second point, une information du personnel sur lutilisation de la G.M.A.O. et une concertation sur son utilisation semblent indispensables. En effet, les données enregistrées par les techniciens peuvent facilement être utilisées pour les surveiller (total des heures enregistrées, nombre dinterventions réalisées par semaine ou par mois, délai, durée et coût des interventions), cest pourquoi il ne faut pas les inciter à « saboter » la qualité des informations fournies.
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Les solutions pour remédier à ce genre de problème peuvent être que :
<![if !supportLists]>- <![endif]>les listes ne doivent pas identifier les techniciens sans leur accord
<![if !supportLists]>- <![endif]>la non-comptabilisation dun certain pourcentage du temps de travail dans la G.M.A.O. est acceptable et doit être définie dun commun accord.
<![if !supportLists]>- <![endif]>la possibilité de comptabiliser le temps consacré à dautres activités quaux interventions de maintenance comme : les études de dossier dachat ou essais, les rendez-vous avec les commerciaux déquipement, la formation personnelle, les réunions et la gestion généraleE
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Cette question qui est abordée est un point sensible qui a été la cause de plusieurs échecs ou retards dans la mise en place de G.M.A.O. en centre hospitalier pour le service technique en particulier car en général, le changement est mieux accepté au service biomédical.
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Pour conclure, lintégration dune G.M.A.O. dans un service biomédical ne peut se faire que de façon progressive en respectant des étapes. Le personnel utilisateur doit être sensibilisé, informé et formé sur la G.M.A.O. La durée et le coût de la mise en place nétant pas quantifiable de manière précise, une rectification des objectifs doit rester possible.
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A titre indicatif, une répartition des coûts peut raisonnablement se décomposer ainsi :
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Les différentes utilisations qui peuvent être faites dune G.M.A.O. ont été évoquées en se référant au milieu industriel mais en tentant de les transférer à celui du biomédical. Aussi, bien que les deux mondes semblent différents, les expériences commencées depuis plus dune dizaine dannée au sein des services biomédicaux montrent que les outils proposés par les industriels sont parfaitement transposables mais surtout indispensables.
Bien sûr, les objectifs peuvent paraître divergents puisque la maintenance industrielle a pour but la production et la maintenance biomédicale la sécurité dutilisation. Mais ils se rejoignent entre autre sur la notion commune de disponibilité, qui « est une combinaison de fiabilité et de maintenabilité » (Chap. 10 Fiabilité et maintenabilité : Objectif disponibilité).
Aussi est-il légitime de sinterroger sur le choix dun logiciel de G.M.A.O. à lhôpital : Logiciel interne ou externe, spécifique au biomédical ou industrielle ?
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Tout dabord, les critères de choix dune G.M.A.O. outre les fonctionnalités propres à la gestion de la maintenance doivent être les suivants :
<![if !supportLists]>- <![endif]>Stabilité du logiciel et facilité dadministration, : surtout si celui si est utilisé en multipostes et sur un réseau, la technologie client-serveur est intéressante.
<![if !supportLists]>- <![endif]>Facilité dapprentissage : plus le logiciel a une interface simple, plus la formation est courte et lutilisation aisée.
<![if !supportLists]>- <![endif]>Paramétrage et ergonomie : le logiciel doit être adaptable à différents types dutilisateurs. Le service biomédical et le service technique peuvent avoir le même logiciel et des besoins distincts, donc une interface et des fonctions différentes. Les services médico-techniques peuvent également utiliser le logiciel pour faire des demandes dinterventions et suivre létat de leurs dispositifs médicaux et nont pas besoin daccéder à toutes les fonctions du logiciel. Les entreprises extérieures sont amenées à transférer les données de leurs interventions sur la G.M.A.O.
Pour chacun dentre eux, laccès aux données, linterface et les fonctionnalités utilisées, sont différents et les profils utilisateurs doivent être modifiables et ajustables aux besoins.
<![if !supportLists]>- <![endif]>Evolutivité : Il est important de savoir les fonctionnalités qui seront disponibles dans le futur et la possibilité détablir une communication avec dautres applications, comme une compatibilité avec le SIH ou logiciel du service économique.
<![if !supportLists]>- <![endif]>Pérennité : Le respect des standards permet de pouvoir accéder aux données et dêtre sûr de pouvoir récupérer les données en cas de problèmes informatiques ou de changements de logiciel.
<![if !supportLists]>- <![endif]>Viabilité économique : Le logiciel doit être assuré de pouvoir être développer et améliorer au cours du temps et des besoins des utilisateurs. Cest pourquoi son fournisseur doit avoir une place importante sur le marché, et si possible être spécialisé dans le domaine du développement, de la distribution et du supports de solutions progiciels. Ainsi, il peut prétendre fournir dautres services complémentaires comme linstallation, la formation, lassistance projet, le développement informatique (interfaces, patches, modules, ajout de fonctions intégrées) et le support technique (maintenance du progiciel, hot line, support informatique)E
<![if !supportLists]>- <![endif]>Expérimentation : Il est préférable que le logiciel ait déjà été utilisé avec succès par dautres utilisateurs et quun Club utilisateurs consulté pour les développements du logiciel existe.
<![if !supportLists]>- <![endif]>Sécurité : Il est nécessaire de gérer précisément les profils dutilisateurs et les droits daccès à linformation. Une modification des données de lhistorique ne doit pas être possible afin den garantir lauthenticité.
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Un logiciel développé en interne, par le service informatique de lhôpital semble peu répondre à ces différents critères même sil offre dautres avantages comme celui dêtre normalement totalement adapter aux besoins. Il semble donc préférable de préférer un logiciel développé en externe qui est plus apte à répondre aux derniers standards et technologies du marché et qui a plus de chance dêtre modulaire, évolutif et puissant.
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De plus, à tous ces critères dont on doit tenir compte pour tous logiciels utilisés à lhôpital, (G.M.A.O., Système dInformation Hospitalier<![if !supportFootnotes]>[24]<![endif]>), il faut sinterroger sur ceux propres à un logiciel de G.M.A.O., cest à dire apporte-til une réponse à tous les besoins de la maintenance biomédicale hospitalière ?
En effet, il nest plus possible de dire aujourdhui que cette dernière est différente du milieu industriel à lorigine des normes dans ce domaine. La fonction est en effet la même puisque les différents niveaux de maintenance sont couverts par le service biomédical. Aussi, un logiciel de G.M.A.O. doit pouvoir être capable de les couvrir tous tels que le définit la norme X 60000 sur la fonction maintenance. De cette façon, il est possible pour chaque service utilisateur de maîtriser loutil au niveau quil désire avoir ou atteindre.
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Pour cela, une G.M.A.O. développée dans le respect de la fonction maintenance apparaît comme plus intéressante, ce qui est le cas dune G.M.A.O. dite « industrielle ». Cependant, les inconvénients de ce type de produit sont les avantages que lon trouve dans les logiciels de G.M.A.O. dits « dédiés » au biomédical qui existent sur le marché français.
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Une G.M.A.O. « biomédicale » a pour avantage dêtre à première vue plus adaptée au fonctionnement et aux attentes dun service biomédical et peut paraître plus simple dinstallation et dutilisation. Ainsi, les différents documents annexes à lactivité du service peuvent être déjà en place dans le logiciel. Cest donc plus par rapport à lactivité propre au service biomédical que lon peut préférer ce type de produit. Mais, il apparaît vite les limites surtout au niveau de lévolutivité.
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Pour conclure, il est évident que le choix dune G.M.A.O. doit être fait en connaissance de cause en sachant bien que lidéal nexiste pas quelque soit le type de logiciel choisi. Un cahier des charges complet doit permettre dadopter le logiciel le plus adapté aux besoins et aux moyens du service biomédical. Cependant, pour le cas du C.H.R.A., la solution la mieux adaptée était un logiciel « industriel » du fait de lutilisation simultanée des services techniques et biomédical, et ce malgré un coût important dachat.
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Il faut tenir compte des besoins propres à la maintenance mais aussi à la fonction tout entière du service biomédical dans lhôpital et à son contexte. Aussi, faut-il que le logiciel réponde aux besoins des services « clients/partenaires » du service biomédical, et en particulier améliore la communication avec les services médicaux, réduise la charge de travail de ladministration.
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De plus, pour lingénieur biomédical, elle offre le moyen de gérer simplement les aspects techniques, économiques et réglementaires du suivi des équipements et de leur maintenance, ce qui lui permettra de faire un bilan dactivité à la direction et de justifier un choix de politique de maintenance. Une G.M.A.O. est pour lui et lhôpital lassurance de disposer en temps réel de bonnes informations et de pouvoir les distribuer à un ensemble dutilisateurs ainsi quaux instances et organismes internes (Directions économique et générale, C.T.E., C.M.E.) et externes (D.A.S.S., A.R.H., A.N.A.E.S.).
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La G.M.A.O. est donc pour lui et la direction quil représente un outil indispensable :
<![if !supportLists]>- <![endif]>remède aux difficultés liées à une insuffisance de prévision
<![if !supportLists]>- <![endif]>permettant de suivre les coûts dexploitation
<![if !supportLists]>- <![endif]>offrant un gain de temps considérable (suivis et synthèses) et une meilleure connaissance des problèmes et des besoins
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!supportEmptyParas]> <![endif]>
Pour le service biomédical, il sintègre à la démarche qualité en rejoignant les quatre raisons de celle-ci<![if !supportFootnotes]>[25]<![endif]> :
<![if !supportLists]>- <![endif]>elle participe à la qualité des soins en permettant lamélioration de la disponibilité des dispositifs médicaux
<![if !supportLists]>- <![endif]>elle renforce lorganisation du service biomédical en accélérant la mise en place de procédures
<![if !supportLists]>- <![endif]>elle permet dassurer sa crédibilité interne, vis à vis de la Direction générale et des services cliniques et médico-techniques, et externe puisque le service biomédical utilise ainsi les mêmes outils que les constructeurs, fournisseurs de maintenance
<![if !supportLists]>- <![endif]>économiquement, elle est rentable puisquelle permet de réduire les frais directs de maintenance, daméliorer lefficacité.
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Ainsi, la question dacquérir ou non une G.M.A.O. pour le service biomédical et lhôpital est désormais obsolète puisquil apparaît évident que cet outil est indispensable pour maintenir son activité au sein de létablissement de santé. Le vrai problème à lheure actuelle est de choisir son logiciel car loffre est large et de qualité inégale.
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En 1999, le choix des services biomédicaux français semble sêtre porté en majorité sur des logiciels dédiés à leurs activités. Le cas du C.H.R.A. apparaît donc isolé mais non unique puisque le Centre Hospitalier de Melun utilise également une G.M.A.O. « industrielle » avec succès depuis dix ans. Même sil est encore trop tôt pour connaître les résultats obtenus au service biomédical du C.H.R.A., le bilan de lutilisation du logiciel Coswin dici une ou deux années permettra déclairer encore la profession sur la position à adopter quant au choix dun logiciel de G.M.A.O.
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La durée de ce stage aura permis davoir une bonne appréciation de la mise en place dune G.M.A.O. au sein dun service biomédical. Un bilan peut dors et déjà être fait sur le travail accompli.
Linventaire étant complet, lutilisation de la G.M.A.O. est encore dans sa période de rodage mais le suivi de la maintenance (O.T.), du stock et bientôt des achats sont en phase dêtre maîtrisés. La faisabilité du suivi des plans de maintenance (existants et à venir) à laide du logiciel est également établie et leurs mises en place sont inscrites comme objectifs pour chacun des responsables de maintenance du service.
Cependant, la gestion dun tel projet est difficile puisque celui-ci a pris du retard pour diverses raisons : une collaboration difficile avec les autres services concernés, un niveau de priorité faible au départ, un manque de moyens et de formation complémentaire sur le logiciel.
Mais les bons résultats commençant déjà à être visibles, la maîtrise de loutil est en passe dêtre réalisée dici encore un à deux semestres. Au total, il faudra bien une à deux années pour intégrer la G.M.A.O. au niveau souhaité par lingénieur biomédical, ce qui ne semble pas excessif au regard des autres expériences dans ce domaine.
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Ainsi, pour répondre à la problématique de départ, le rôle de la G.M.A.O. dans la qualité de la maintenance et les activités assurées par le service biomédical a été maintenant clairement défini.
Au niveau national, devant le début de la prise de conscience de lassurance qualité et la multitude des choix de logiciels de G.M.A.O. adoptés, il est urgent de définir la place quil faut réserver à loutil de G.M.A.O. En effet, lenjeu actuel est de bien savoir lintégrer dans une Démarche Qualité, notamment au travers des procédures dorganisation et indicateurs, et pour permettre la maîtrise des prestations du service biomédical.
Loutil semble encore sous utilisé en dessous de ses potentialités et malgré le fait que les contraintes de nature interne (projet détablissement, satisfaction des clients, reconnaissance du service biomédical) et externe (réglementaires, budgétaires, organisationnelles avec laccréditation, concurrentielles) doit pousser à son utilisation. La définition dun référentiel pour la maintenance et sa gestion informatisée au service biomédical serait une solution.
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!supportEmptyParas]> <![endif]>
<![if !supportFootnotes]>[1]<![endif]> Ministère des Affaires sociales, de la Santé et de la Ville. Arrêté du 3 octobre 1995, paru au JO du 13 octobre 1995, relatif aux modalités dutilisation et de contrôle des matériels et dispositifs médicaux assurant les fonctions et actes cités aux articles D.712-43 et D.712-47 du Code de la santé publique
2 Ministère des Affaires sociales, de la Santé et de la Ville. Arrêté du 2 novembre 1994 relatif à la bonne exécution des analyses de biologie médicale. JO du 4 décembre 1994 : 17193-201
3 Hardin V. Arrêté du 3 octobre 1995 Modalités dutilisation et de contrôle des matériels et dispositifs médicaux dans le domaine de lanesthésie. RBM 1997 ; 19, 1, 50-53
4 Poirrier L, Lepage B, Dubourg Y. Les répercussions du GBEA sur les services biomédicaux des établissements publics de santé. RBM 1997 ; 19, 1, 46-49
5 Directive du conseil relative aux dispositifs médicaux (93 / 42 / CEE du 14 juin 1993). JOCE L.183 du 12 juillet 1993
6 Potier P, Cutté P, Quenton D. Marquage CE, limplication sur le personnel de maintenance biomédicale. RBM 1998 ; 20 : 90-3
7 Toussaint G, Jullian E. Le marquage CE au titre des dispositifs médicaux. Gestions hospitalières 1998 ; 142 : 44-58
8 Pommier M. Pourquoi et comment se faire certifier ISO 9002 ? Application à un service biomédical. RBM 1999 ; 21 : 48-53
9 Thibault F. La démarche entretien / maintenance. UV Maintenance et Qualité. 1998 DESS « TBH »
10 Norme X 60-000 Février 1985 MAINTENANCE « FONCTION MAINTENANCE » - Chapitre 9 Loutil informatique adapté à la fonction maintenance
11 Thibault F. La maintenance et la qualité en milieu hospitalier des outils pour appliquer la qualité. UV Maintenance et Qualité. 1998 DESS « TBH »
12 Pommier M. La gestion du patrimoine biomédical hospitalier, formation CNEH octobre 1998
13 EAQF ISO 9000 dans le domaine de la maintenance éd. : Les éditions dorganisation, ISBN :2-7081-2087-5
14 Maître F. Bâtir un système dinformation : préfabriqué, entreprise générale ou architecte. Technologie Santé 1996 ; 27, 5-13
15 Bourgeois L, Dubourg Y, Langevin F, Thibault F. Indicateurs de suivi de dispositifs de lindustrie au biomédical. RBM 1998 ; 20(2) : 42-49
16 Thibault F. Diagramme RTHM : un outil pour lassurance qualité. RBM News 1998 ; 20 (6)
17 Thibault F. Les diagrammes de réseau technique et humain. UV Maintenance et Qualité. 1998 DESS « TBH »
18 Petit A, Pommier . Les instruments de pesage utilisés à lhôpital. RBM News 1999 ; 21 (1)
19 Ancellin J. Quels risques liés à la distribution des gaz médicaux. RBM News 1999 ; 21 (3)
20 Cazalaà R. Définition de la matériovigilance et des bonnes pratiques dutilisation des dispositifs médicaux. XXIième Réunion de Perfectionnement des Infirmières et Infirmiers Anesthésistes 1999.
21 Cerutti O, Gattino B. Indicateurs et tableaux de bord. Paris : AFNOR Gestion ; 1992
22 Norme NFX 60 020 : « Ratio de maintenance, gestion des biens durables »
23 Perry C, Bergery A, Thibault F. Outils pour lassurance qualité en maintenance biomédicale. RBM 1999 ; 21 : 40-47
24 Dr Alloy G. Un logiciel unique pour le plateau technique et les unités de soins : est-ce bien raisonnable ?. Technologie santé 1996 ; 26 : 57-62
25 Dubourg Y, Rochais Y. La démarche qualité en maintenance biomédicale Enjeux et perspectives. Technologie santé novembre 1997, 31 : 23-29
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!supportEmptyParas]> <![endif]>
<![if !supportFootnotes]>[1]<![endif]> Ministère des Affaires sociales, de la Santé et de la Ville. Arrêté du 3 octobre 1995, paru au JO du 13 octobre 1995, relatif aux modalités dutilisation et de contrôle des matériels et dispositifs médicaux assurant les fonctions et actes cités aux articles D.712-43 et D.712-47 du Code de la santé publique
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<![if !supportFootnotes]>[5]<![endif]> Directive du conseil relative aux dispositifs médicaux (93 / 42 / CEE du 14 juin 1993). JOCE L.183 du 12 juillet 1993
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i développée par Maurice Page (pgbm74.mp@wanadoo.fr) Ingénieur Biomédical Départemental de la Haute-Savoie
<![if !supportFootnotes]>[14]<![endif]> Maître F. Bâtir un système dinformation : préfabriqué, entreprise générale ou architecte. Technologie Santé 1996 ; 27, 5-13
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<![if !supportFootnotes]>[17]<![endif]> Thibault F. Les diagrammes de réseau technique et humain. UV Maintenance et Qualité. 1998 DESS « TBH »
<![if !supportFootnotes]>[18]<![endif]> Petit A, Pommier . Les instruments de pesage utilisés à lhôpital. RBM News 1999 ; 21 (1)
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