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Université de Technologie de Compiègne

DESS "Technologies Biomédicales Hospitalières"

Liste des Travaux


Réference à rappeler : Définition des éléments essentiels de l'outil GMAO face au contexte réglementaire et à l'attente des services biomédicaux, D. DUGOR, L. FORCADELL, S. GEYSSENS,
Projet DESS "TBH", UTC, 99-00, pp 90
, URL : https://www.utc.fr/~farges/DESS_TBH/99-00/Projets/IQ/rapport.htm


Définition des éléments essentiels de l'outil GMAO 
face au contexte réglementaire et à l'attente des services biomédicaux.
 
 
David DUGOR
Laurent FORCADELL
Stéphane GEYSSENS


 
RESUME

Afin d'assurer le suivi des dispositifs médicaux dans le cadre de l'amélioration de la sécurité sanitaire, les services biomédicaux hospitaliers, se dotent de Logiciel de Gestion de Maintenance Assisté par Ordinateur (GMAO). Cepandant, cet "outil" correspond-il à l'évolution de la réglementation et aux attentes réelles des utilisateurs?
Cette étude tente de répondre à cette question et cherche à définir quelles sont les fonctionnalités nécessaires pour répondre à la réglementation et aux besoins des utilisateurs.
Ce travail s'appui donc principalement sur une étude des exigences réglementaires, sur une enquête menée auprès de plusieurs services biomédicaux et sur une évaluation des principaux logiciels de GMAO disponibles sur le marché.
 
Mots clefs: GMAO, biomédical, réglementation, maintenance, accréditation, SIH, système d'information de la maintenance hospitalière.
 

ABSTRACT

In order to insure the tracking of médical devices, to improve medical safety, biomedical hospital services endow with Computerized Maintenance Management System (CMMS). However, does CMMS "tools" still correspond with the regulation improvement and with biomedical services expectations?
This is the question, this study tries to answer by defining what capabilities are really necessary to comply to the regulations and the users expectations.
That for, this work is based on a regulation texts investigation and a survey set into several biomedical services, and an estimation of the main CMMS software available on the market.

Keywords: CMMS, biomedical, regulation, maintenance, accreditation, Hospital Information System, hospital computerized maintenance and information system.
 

REMERCIEMENTS

Nous tenons à remercier Monsieur G. FARGES pour nous avoir encadré et guidé tout au long de ce projet. Nous remercions également Monsieur E. JULLIAN pour ses conseils et sa disponibilité. Enfin, nous remercions l'ensemble des services biomédicaux qui ont eu l'amabilité de répondre à notre enquête, ainsi que l'ensemble des acteurs qui ont participé à cette étude.

SOMMAIRE

INTRODUCTION

I. LE CONTEXTE REGLEMENTAIRE

I.1. Etude de la réglementation en vigueur
I.1.1 ) Le GBEA
I.1.2 ) L'arrêté du 03 octobre 1995
I.1.3 ) Le marquage CE
I.1.4 ) La matériovigilance (décret 96/32 du 15 janvier 1996)
I.1.5 ) L'accréditation
I.1.6 ) La loi du 1er juillet 1998 (n° 98-535)
I.1.7) Lettres circulaires diverses émanant de la direction des hôpitaux
I.1.8) La réglementation émanant du ministère de l'industrie
I.1.9 ) Le code du travail
I.1.10 ) Les normes obligatoires

I.2. Synthèse des besoins liés au contexte réglementaire

II. LES BESOINS DES SERVICES BIOMEDICAUX

II.1 Enquête auprès d'un échantillon de services biomédicaux
II.1.1) Présentation de l'enquête
II.1.2) Analyse et interprétation des résultats de l'enquête

II.2) Synthèse des besoins définis par les services biomédicaux

III. ETUDE DES PRINCIPAUX LOGICIELS DE GMAO DISPONIBLES

III.1. Introduction

III.2 Les logiciels rencontrés dans l'industrie

III.2.1) Présentation
III.2.2) Tableau des logiciels rencontrés dans l'industrie

III.3 Les logiciels dédiés aux services biomédicaux

III.3.1) Présentation
III.3.2) Tableau des logiciels dédiés aux services biomédicaux

III.4 Analyse comparée entre les besoins et les outils proposés

IV. VERS UNE NORMALISATION DE LA G.M.A.O

IV.1. Présentation et intérêt de la normalisation
IV.1.1. Définition de la normalisation
IV.1.2. Intérêt d'un norme

IV.2. Différents axes d'études

IV.2.1 Définition des fonctions minimales
IV.2.2. Définition d'aptitude et fonctionnalités complémentaires
IV.2.3. Définition de spécifications techniques importantes.
IV.2.4.Définition d'un environnement commun.
CONCLUSION
 
GLOSSAIRE            BIBLIOGRAPHIE                  ANNEXES
INTRODUCTION

La préoccupation grandissante et légitime de la population et de nos gouvernants à l'égard de la sécurité des patients, a entraîné ces cinq dernières années une augmentation significative des textes réglementaires sur le sujet. Ces textes imposent notamment aux établissements de soins, de mettre en place " une organisation " leur permettant d'assurer la sécurité et la qualité des soins.

Les services biomédicaux sont directement concernés par ces évolutions. Aussi, ils doivent se doter " d'outils ", leurs permettant d'améliorer leurs performances en terme de gestion de la fonction maintenance biomédicale.

Parmi ces outils, les logiciels de GMAO (Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur) sont aujourd'hui couramment rencontrés.

Par conséquent, dans sa première partie, ce projet se propose de définir les principales fonctionnalités que doivent intégrer les différents logiciels de GMAO en vertu de la réglementation.

La deuxième partie s'intéresse, par le biais d'une enquête, à recueillir les attentes, relatives à la GMAO, de services biomédicaux.

Ensuite, une analyse comparée des principaux logiciels disponibles avec les critères définis dans les deux parties précédentes permet d'évaluer l'offre disponible.

Enfin, la dernière partie de cette étude évoque la mise en place d'une norme d'objectif afin de définir les spécifications minimales des logiciels de GMAO.
 

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I. LE CONTEXTE REGLEMENTAIRE
 

Ce chapitre à pour but d'extraire les principales fonctionnalités d'un logiciel de Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur (GMAO), à partir de l'analyse des exigences liées aux principaux textes réglementaires rencontrés dans le secteur de la santé, et plus particulièrement, au niveau des dispositifs médicaux1 et de leur environnement.

Chaque sous paragraphe présente un texte ou une famille de textes réglementaires et suit, en général, le schéma suivant :

Un tableau de synthèse, en partie deux de ce chapitre, reprend les différentes fonctionnalités à prendre en compte, pour une application de GMAO, dans le cadre du contexte réglementaire.
 

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I.1. Etude de la réglementation en vigueur
 

I.1.1 ) Le GBEA

a) Présentation

Le GBEA pour Guide de Bonne Exécution des Analyses de Biologie Médicale est un arrêté du 02 novembre 1994 applicable à l'ensemble des laboratoires d'analyses médicales (structures publiques et privées) depuis le 01 janvier 1995.

Le GBEA instaure le début d'un système qualité dans les laboratoires d'analyses médicales. Il s'articule autour de cinq grands chapitres :
 
Chapitre
Objet

Les règles de fonctionnement

Porte sur l'organisation, l'installation et sur l'instrumentation du laboratoire.

L'exécution des analyses

Porte sur la rédaction des procédures, la gestion des spécimens ainsi que le traitement des résultats.

L'assurance Qualité

Définit le responsable de l'assurance qualité au laboratoire (Le biologiste responsable du service).

Le stockage et conservation des archives

Porte sur les conditions de stockage et de conservation des archives (résultats d'analyses, procédures, Contrôle Qualité, documents relatifs à l'enlèvement des déchets ou encore relatifs aux équipements et à leur maintenance)

Examens de laboratoire destinés à la recherche

Traite du cas particulier des examens de laboratoire réalisés dans le cadre de la recherche biomédicale.

Le GBEA concerne bien plus que le principal intéressé qui est le laboratoire. Il incite, au sein de structures telles que les hôpitaux, à l'implication des services de soins, administratifs, logistiques et techniques.

Nota : Une version remaniée est paru fin décembre 1999 (GBEA 2).
 
 

b) Conséquences

Les conséquences, en terme de maintenance, sur les services biomédicaux des établissements de santé sont nombreuses. Les appareils doivent, notamment, être périodiquement et efficacement inspectés, entretenus et vérifiés selon des procédures opératoires établies d'après les recommandations des fabricants.

Le tableau de l'annexe 1, reprend les principaux éléments de l'arrêté, du 2 novembre 94, dont il faut tenir compte pour définir les principales fonctionnalités et aptitudes d'un logiciel de " GMAO ". Celles-ci peuvent être résumées par :

L'amélioration de la sécurité de l'anesthésie et de ses suites constitue, depuis de nombreuses années, une des préoccupations des responsables de la Santé Publique et du Corps Médical .

Avant l'arrivée de cet arrêté, de nombreuses recommandations ont été publiées par la Société Française d'Anesthésie Réanimation (SFAR) d'une part et d'autre part, des dispositions législatives ont été prises avec notamment le décret n° 94-150, du 5 décembre 1994, relatif aux conditions techniques de fonctionnement des établissements de santé en ce qui concerne la pratique de l'anesthésie.

L'arrêté du 03 octobre 1995 porte sur les modalités d'utilisation et de contrôle des matériels et dispositifs médicaux assurant les fonctions et actes cités aux articles D.712-43 et D.712-47 du code de la santé publique (CSP), soit les matériels de monitoring, de ventilation, d'arrivée de fluides médicaux, de défibrillation cardiaque, de réchauffement patient...etc.

En fait, ce texte n'est rien d'autre que la description d'un système d'assurance de la qualité en anesthésie et en maintenance biomédicale des équipements d'anesthésie, même si le mot n'apparaît pas explicitement !

On retrouve ainsi les termes d'organisation, documents, procédures, mises à jour, propres au domaine de la qualité. Il est ainsi aisé de rapprocher les chapitres de la norme ISO 9002 :production, installation et prestations associées aux différents articles du présent arrêté. Ceux-ci détaillent les étapes du suivi des dispositifs et matériels depuis la réception jusqu'à la maintenance en passant par les contrôles quotidiens avant utilisation.
 

b) Conséquences

Les conséquences sur les services biomédicaux des établissements de santé ne sont bien évidemment pas négligeables ! Là encore, la fonction maintenance est fortement impliquée.

Le tableau de l'annexe 2, reprend les principaux éléments de l'arrêté, du 3 octobre 95, dont il faut tenir compte pour définir les principales fonctionnalités et aptitudes d'un logiciel de " GMAO ". Celles-ci peuvent être résumées par :

Le marquage CE, au titre des dispositifs médicaux1, découle des directives européennes 90/385/CEE du 20 juin 1990 (relative aux dispositifs médicaux implantables actifs) et 93/42/CEE du 14 juin 1993 (relative à l'ensemble des dispositifs médicaux), qui pour être appliquées sur le territoire français, ont été transposées en droit français par les lois n° 94-43 du 18 janvier 1994 et n° 95-116 du 4 février 1995 et le décret n° 95-292 du 16 mars 1995. Ces lois et ce décret constituant le livre V bis du code de la santé publique décrivant les dispositions relatives aux dispositifs médicaux.

Le marquage CE a pour objectif d'indiquer la conformité d'un dispositif médical à des " exigences essentielles " traduites en spécifications techniques dans un ensemble de normes harmonisées conçues par le Comité Européen de Normalisation (CEN) et le Comité Européen de Normalisation ELECtrotechnique (CENELEC).

La conformité des dispositifs médicaux à ces normes vaut présomption de conformité aux " exigences essentielles " des deux directives européennes, précitées, qui posent les principes suivants :

En outre, la directive 93/42 groupe les dispositifs médicaux en quatre classes (I, IIa, IIb, III) en fonction de leur niveau de risque (respectivement du risque le plus faible au plus élevé).

D'un point de vue pratique, pour vendre un produit en Europe les fabricants doivent au préalable attester leur conformité aux " exigences essentielles ". A ce niveau, les normes européennes EN, bien que non obligatoires, peuvent utilement servir de référence. Selon la classe de leurs produits, les fabricants disposent de plusieurs possibilités pour apporter la " preuve " de leur conformité.
 
 
Classe du DM
Type de procédure ˆ Référence à la directive 93/42/CEE

Classe I

- Déclaration de conformité (auto-certification par le fabricant) - Annexe VII
- Système complet d 'assurance qualité (AQ) sauf examen de la conception - Annexe II 

Classe IIa

Vérification CE - annexe IV
ou 
- Déclaration de conformité - Annexe VII -                  et           AQ de la production - Annexe V 
 ou
AQ du produit - Annexe VI

Classe IIb

- Système complet d'AQ sauf examen de la conception - Annexe II
Vérification CE - Annexe IV
ou 
- Déclaration de conformité - Annexe VII -               et             AQ de la production - Annexe V
ou
AQ du produit - Annexe VI

Classe III

- Système complet d'AQ avec examen de la conception ˆ Annexe II
Vérification CE ˆ Annexe IV
- Examen CE de type ˆ Annexe III -                            et             ou
AQ de la production ˆ Annexe V

Les dispositifs des classes IIa, IIb et III sont également soumis au contrôle des organismes " notifiés" (en France l'organisme notifié par les autorités est le G-MED2) qui effectuent la validation technique des produits. La validation par un seul organisme notifié suffit au fabricant pour que son produit dispose d'une reconnaissance mutuelle sur tout le territoire européen.

Par ailleurs, les deux directives européennes précitées, prévoient respectivement dans leur article 8 et 10, que les états membres recensent et évaluent de manière centralisée, les incidents mettant en cause les dispositifs médicaux mis sur le marché ; elles stipulent également l'obligation pour ces états d'en informer la commission des communautés (CCE) ainsi que les autres états membres. Ces directives imposent au fabricant de disposer d'un système de surveillance après-vente et en outre d'informer les autorités compétentes des incidents survenus.

Ces dispositions, ont donc amené les états membres à instaurer leur propre système de vigilance, en intégrant les principes généraux émanant des lignes directrices rédigées par un groupe de travail de la CEE, afin d'assurer une certaine homogénéité entre ces différents systèmes de vigilance.
 

b) Conséquences

Concernant la maintenance, il est important de souligner la présence du paragraphe n° 13.6.d de l'annexe I (définition des " exigences essentielles ") de la directive 93/42/CEE qui indique : " Le fabricant détermine les informations nécessaires pour vérifier si le dispositif en cause est bien installé et peut fonctionner correctement et en toute sécurité, ainsi que les indications concernant la nature et la fréquence des opérations d'entretien et d'étalonnage pour assurer en permanence le bon fonctionnement et la sécurité des dispositifs ".

L'exploitant de dispositifs médicaux doit donc se conformer aux indications communiquées par les fabricants concernant la maintenance des équipements dont il dispose. Il doit donc :

Il est intéressant de noter que dans la définition du dispositif médical (voir le glossaire), il y a prise en compte du logiciel nécessaire au bon fonctionnement de celui-ci. Il est donc important de pouvoir inventorier la version logicielle de chaque dispositif médical (si logiciel il y a !).

Une, des conséquences importantes du marquage CE, est également la mise en place de la matériovigilance, décrite ci-après.
 

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I.1.4 ) La matériovigilance (décret 96/32 du 15 janvier 1996)

a) Présentation

La matériovigilance trouve son origine dans les directives européennes 90/385/CEE et 92/42/CEE, relatives à la mise sur le marché des dispositifs médicaux. En effet ces directives imposent aux Etats membres de l'Union européenne de recenser et d'évaluer de façon centralisée les incidents graves mettant en cause des dispositifs médicaux. Ce système de matériovigilance est mis en place en remplacement du dispositif d'alerte qui existait déjà antérieurement en France dans le cadre de l'homologation des produits et appareils à usage préventif, diagnostique et thérapeutique.

Pour cela, le système s'appuie sur un " réseau national de matériovigilance " comportant deux niveaux :

Un " échelon local " de recueil et de transmission des informations,

Un " échelon central " d'analyse et de décision.

A l'échelon local, tout établissement de santé public ou privé doit désigner un " correspondant matériovigilance ". Le rôle du correspondant est notamment de coordonner les actions, veiller à la mise en place des mesures, conduire les enquêtes et travaux, collecter et transmettre les informations, sensibiliser les personnels utilisateurs de dispositifs médicaux.

A l'échelon central, le ministre chargé de la santé, par le biais de l'Agence Française de Sécurité SAnitaire des Produits de Santé (AFSSAPS), assure la mise en place et le fonctionnement du système national de matériovigilance, coordonne les actions, recueille et diffuse les informations, prends les décisions à l'encontre des dispositifs médicaux défaillants. Il s'appuie sur une " commission nationale de matériovigilance " qui évalue les informations recueillies sur les incidents ou risques d'incidents du fait des dispositifs médicaux, donne des avis sur les mesures à prendre, propose des enquêtes et travaux...

Obligatoire et sans délai, lorsqu'il met en cause un dispositif ayant entraîné ou susceptible d'entraîner la mort ou la dégradation grave de l'état de santé d'un individu (patient, utilisateur ou tiers), facultatif dans les autres cas, le signalement des incidents ou de risque d'incidents sont effectués par toute personne (fabricant, utilisateur ou tiers) qui en fait la constatation ou qui en a connaissance. Le signalement est fait auprès du correspondant local, qui ensuite rediffuse l'information à l'échelon central.
 

b) Conséquences

Le tableau de l'annexe 3, reprend les principaux éléments, de la matériovigilance, dont il faut tenir compte pour définir les principales fonctionnalités et aptitudes d'un logiciel de " GMAO ". Celles-ci peuvent être résumées par :

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I.1.5 ) L'accréditation

a) Présentation

Introduite au sein du système de santé Français par l'ordonnance n° 96-346 du 24 avril 1996 portant réforme hospitalière et précisée par le décret n° 97-311 du 7 avril 1997, la procédure d'accréditation a pour objectif de s'assurer que les établissements de santé développent une démarche d'amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins délivrés aux patients.

L'accréditation est une procédure d'évaluation externe à un établissement de santé, effectuée par des professionnels des établissements de santé, indépendante de l'établissement et de ses organismes de tutelle, évaluant l'ensemble de son fonctionnement et de ses pratiques.

L'Agence Nationale d'Accréditation et d'Evaluation en Santé (ANAES) est chargée de la mise en uvre de l'accréditation.

L'accréditation a six objectifs principaux :

La procédure d'accréditation concerne tous les établissements de santé publics et privés civils et potentiellement les établissements militaires. Elle s'étend également aux réseaux de soins. Par contre les activités d'enseignement et de recherche n'entrent pas dans le champ de la procédure d'accréditation.

Il est important de noter que la procédure d'accréditation s'applique aux activités des établissements de santé qui participent directement et indirectement à la prise en charge du patient. Les services logistiques et techniques tel que le service biomédical, sont donc pleinement concernés.

Pour mener à bien cette démarche d'accréditation, l'ANAES s'appuie sur un manuel d'accréditation. Le manuel d'accréditation dans sa version de février 99 c'est :

3 chapitres, 10 domaines, 82 références et 296 questions ==> Combien de références et quelles questions concernent la fonction maintenance ?
 

b) Conséquences

Le " décodage " du manuel n'est pas chose évidente. A première vue, il existe deux domaines qui concerne directement le service biomédical (Gestion des fonctions logistiques et vigilances sanitaires, sécurité transfusionnelle). Mais en y regardant de plus près, d'autres domaines et donc d'autres références concernent les services biomédicaux.

Vous trouverez en annexe 4, les principaux éléments, du manuel d'accréditation, dont il faut tenir compte pour définir les principales fonctionnalités et aptitudes d'un logiciel de " GMAO ". Celles-ci peuvent être résumées par :

Cette loi a pour but de renforcer la sécurité sanitaire sur le territoire Français. Elle met en place:

Par ailleurs, le point III de l'article 14 de la présente loi, modifie l'article L.665-5 du code de la santé. En voici un extrait :

" Pour les dispositifs médicaux dont la liste est fixée par le ministre chargé de la santé après avis de l'agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, l'exploitant est tenu de s'assurer du maintien de ces performances et de la maintenance du dispositif.

Cette obligation donne lieu, le cas échéant, à un contrôle de qualité dont les modalités sont définies par décret, et dont le coût est pris en charge par les exploitants des dispositifs. "

A ce jour, aucun décret d'application, imposant un contrôle de qualité sur un type de dispositif médical, n'est paru.
 

b) Conséquences

La mise en application de cet article de la loi du 1er juillet nécessitera, de la part des exploitants, de disposer de :


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I.1.7 ) Lettres circulaires diverses émanant de la direction des hôpitaux

a) Présentation

Régulièrement, la direction des hôpitaux par le biais de sa " Division des Equipements, des Matériels Médicaux et des innovations technologiques " rédige et transmet aux établissements de santé des lettres circulaires relatives à la sécurité d'utilisation des dispositifs médicaux.

Ces lettres circulaires font généralement suite à un ou plusieurs incidents graves ou risque d'incidents graves survenus sur les dispositifs médicaux incriminés. (Les déclarations d'incidents intervenant aujourd'hui, dans les deux sens, au titre de la matériovigilance).

Elles demandent la mise en uvre de mesures diverses, qui sont principalement:

Ainsi, à ce jour, pour les dispositifs suivants, une maintenance et ou des vérifications régulières sont obligatoires : (Par ordre chronologique jusqu'au 31/08/1999)
 

Type du dispositif médical

Référence de la lettre circulaire correspondante
Date d'émission

Réseau de distribution de fluides médicaux6

DGS/3A/667 bis
10/10/1985

Manodétendeurs

DH/EM1/940327

DH/EM1/960327

22/03/1994

30/01/1996

Appareils de SpO2

DH/EM1/14
29/03/1994

Microscopes opératoires et autres dispositifs illuminants (utilisés en ophtalmologie)

DH/EM1/962926
11/06/1996

Ventilateurs et mélangeurs de gaz employés pour l'anesthésie, la réanimation et la néonatologie.

DH/EM1/963059
17/06/1996

Flexibles de gaz médicaux

DH/EM1/963921
22/07/1996

Tables d'opérations

DH/EM1/964459
12/08/1996

Phacoémulsificateurs7

DH/EM1/971770
01/03/1997

La périodicité des opérations de maintenance ou de vérifications, est soit clairement définie par la lettre circulaire, soit laissée à l'appréciation du fabricant.

Pour la nature et le contenu des opérations de maintenance ou de vérifications, il en va de même.

Pour la réalisation de ces opérations, 3 possibilités se présentes :

Enfin, il est indispensable de signaler la circulaire ministérielle DH/EM1/EO1/97672 du 20/10/1997, relative à la stérilisation des dispositifs médicaux dans les établissements de santé qui demande la mise en place d'un système d'assurance qualité en stérilisation des dispositifs médicaux. Le traitement des dispositifs médicaux doit donc être mis en uvre dans des conditions rigoureuses. Nous retiendrons les points suivants, qui concernent directement le service biomédical :

La stérilisation doit, entre autre, faire appel à des procédés validés selon les normes harmonisées européennes en vigueur et qui pour la stérilisation par la vapeur d'eau saturée sous pression est la norme NF EN 554 (Validation et contrôle de routine pour la stérilisation à la vapeur). Il est ainsi préconisé de réaliser une qualification opérationnelle14 à la mise en service d'un appareil ou lors de modifications importantes, puis une fois par an.
 

b) Conséquences

Pour la majeure partie des lettres circulaires, le service biomédical doit donc :

Vous trouverez en annexe 5, les principaux éléments, de la circulaire DH/EM1/EO1/97672, dont il faut tenir compte pour définir les principales fonctionnalités et aptitudes d'un logiciel de " GMAO ". Celles-ci peuvent être résumées par :

Certains dispositifs, issus du monde de l'industrie, équipent les établissements de santé. Ceux-ci sont bien souvent régis par des textes réglementaires émanent du ministère de l'industrie.
 

a) Les appareils à pression de vapeur à couvercle amovible10
a.a) Présentation

Utilisé depuis bien longtemps par les industriels, ce type d'équipement, potentiellement très dangereux, est soumis depuis de nombreuses années à des règles précises.

Le principal texte qui régit les contrôles sur ce type d'équipement date de 1926 (décret du 02/04/26). Des décrets et arrêtés sont depuis venus le compléter. Les plus importants sont :

Les exploitants d'appareils à pression de vapeur à couvercle amovible (plus souvent appelés " autoclaves "), sont notamment soumis à :

Le tableau de l'annexe 6, reprend les principaux éléments des arrêtes pré-cités, dont il faut tenir compte pour définir les principales fonctionnalités et aptitudes d'un logiciel de " GMAO ". Celles-ci peuvent être résumées par :

Les instruments de pesage sont soumis à différents textes réglementaires selon qu'ils sont à fonctionnement automatique ou pas. Dans les établissements de soins, la très grande majorité des instruments de pesage sont à fonctionnement non automatique.

Ces derniers sont définis par la directive européenne n° 90/384/CEE modifié par la directive n° 93/68/CEE. La transposition en droit français a été réalisée par le décret n° 91-330 du 27 mars 1991 et modifié par les décrets n° 93-973 du 27 juillet 1993 et n° 96-442 du 22 mai 1996.

Le contrôle des instruments de pesage à fonctionnement non automatique3, est régis par l'arrêté du 22 mars 1993, modifié par l'arrêté du 6 mai 1997.

Nota : Ces équipements sont utilisés dans le cadre de nombreuses applications au sein des établissements de soins. Ils sont, à tord, bien souvent considérés comme des équipements anodins. Le risque est cependant présent non seulement du fait d'une réglementation particulièrement stricte mais aussi parce qu'un résultat erroné délivré par un instrument déréglé peut avoir de lourdes conséquences...
 

b.b) Conséquences

Le tableau de l'annexe 7, reprend les principaux éléments des arrêtes pré-cités, dont il faut tenir compte pour définir les principales fonctionnalités et aptitudes d'un logiciel de " GMAO ". Celles-ci peuvent être résumées par :

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I.1.9 ) Le code du travail

Le ministère du travail contribue depuis de très nombreuses années à réduire les accidents graves liés à certains équipements, ou à leur environnement, utilisés par les travailleurs. Ainsi les équipements, réputés dangereux, sont soumis à une réglementation stricte prévoyant des vérifications périodiques, des formations pour les utilisateurs...
 

a) Les appareils produisant des rayonnements ionisants
a.a) Présentation

Les sources produisant des rayonnements ionisants sont classés comme suit :

Les appareils générateurs électriques,

Les sources scellées,

Les sources non scellées.

Ils sont régis principalement par deux textes qui sont le décret n° 86-1103 du 02/10/1986 et l'arrêté du 02/10/1990.

Concernant les sources de radiothérapie externe, l'article L.44-4 (inséré par la loi n° 95-116) du code de la santé publique sera également applicable lorsqu'un décret d'application sera publié.

Ces textes prévoient principalement (pour l'aspect maintenance) :

Nota : La directive européenne n° 97/43/Euratom du 30 juin 1997 relative à la radioprotection, prévoie notamment outre les contrôles déjà mis en place par les textes prés-cités, des programmes appropriés d'assurance de qualité, comprenant des mesures de contrôle de qualité et des évaluations de la dose du patient ou de l'activité administrée sur l'ensemble des équipements radiologiques.
 

a.b) Conséquences

Le tableau de l'annexe 8, reprend les principaux éléments du décret et arrêté pré-cités, dont il faut tenir compte pour définir les principales fonctionnalités et aptitudes d'un logiciel de " GMAO ". Celles-ci peuvent être résumées par :

Faute de temps et dans la mesure ou les décrets d'applications ne sont pas publiés à ce jour, les répercutions de la directive EURATOM ne sont pas évaluées dans le présent rapport.

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b) Les centrifugeuses
b.a) Présentation

Un certain nombre d'équipements de travail doivent faire l'objet de vérifications générales périodiques afin que soit décelé en temps utile toute détérioration susceptible de créer des dangers.

Le décret n° 93-41 du 11/01/93 défini les mesures d'organisation et d'utilisation, générales et particulières, des équipements de travail.

Les arrêtés du 5/03/1993 et du 4/06/1993 donnent la liste des équipements de travail pour lesquels des vérifications générales périodiques sont obligatoires. Ils définissent également la nature et le contenu des vérifications.

Cette liste d'équipement est assez vaste. Elle va des presses en tous genres aux compacteurs d'ordures... A ce jour, un seul équipement concerne les services biomédicaux. Ce sont les centrifugeuses.
 

b.b) Conséquences

Le chef d'établissement doit tenir à jour un registre de sécurité conforme à l'article L.620-6 du code du travail et dans les conditions des articles L.620-7 et D.620-1 du même code.

L'article L.620-7 est très intéressant puisqu'il précise que les entreprises peuvent avoir recours à des moyens autres que le support papier (informatiques notamment), pour la tenue de certains registres. Bien entendu, le support utilisé doit permettre une conservation dans les mêmes conditions de sécurité et de durée que celui auquel il se substitue.

Le tableau de l'annexe 9, reprend les principaux éléments du décret et des arrêtes pré-cités, dont il faut tenir compte pour définir les principales fonctionnalités et aptitudes d'un logiciel de " GMAO ". Celles-ci peuvent être résumées par :

Le décret n° 88-1056 du 14/11/1988 contient les principes de prévention des différents dangers ayant pour origine d'une part l'utilisation des appareils et installations électriques, d'autre part les travaux de maintenance et d'entretien de ces installations.

L'expression "  installation électrique " regroupe l'ensemble des matériels électriques utilisés dans les établissements jusque et y compris l'équipement électrique d'un dispositif alimenté par une batterie d'accumulateurs.

Treize arrêtés d'application du décret n° 88-1056 ont également été publiés. Ils définissent l'alimentation des matériels portatifs à main ou encore, la périodicité et l'étendue des vérifications des installations ainsi que le contenu des rapports de vérifications...

Le tableau de la page suivante reprend les arrêtés d'application dont ils faut avoir connaissance dans le cadre de notre activité biomédicale :
 
Intitulé de l'arrêté
Date de l'arrêté

Installation des matériels électriques sur les emplacements présentant des risques d'explosion.

19/12/1988.

Périodicité, objet et étendue des vérifications des installations électriques et contenu des rapports de vérification.

20/12/1988.

Modifié par l'arrêté du 10/01/1992.

Conditions et modalités d'agrément des personnes ou organismes pour la vérification des installations électriques.

21/12/1988.

Modifié et complété par l'arrêté du 23/12/1992.

c.b) Conséquences

Les mesures à mettre en uvre par l'établissement sont essentiellement :

  • Des actions de formation visant à assurer la sécurité des personnels, qu'il s'agisse des personnels utilisateurs ou des personnels spécialisés des services d'entretien chargés des travaux sous tension ou non, ou au voisinage de parties actives nues sous tension,
  • Surveillance des installations et vérifications périodiques des installations.

Le tableau de l'annexe 10, reprend les principaux éléments du décret et des arrêtes pré-cités, dont il faut tenir compte pour définir les principales fonctionnalités et aptitudes d'un logiciel de " GMAO ". Celles-ci peuvent être résumées par :
 

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I.1.10 ) Les normes obligatoires

a) Présentation

Dans le domaine biomédical, il existe quatre normes rendues obligatoires. Toutes concernes la distribution de gaz médicaux. Le tableau ci-dessous précise leur champ d'application :
 
Référence de la norme
Intitulé
NF S 90-116

Prises murales et embouts correspondants pour fluides médicaux

NF S 90-140

Air à usage médical: Taux d'impuretés admissibles et méthodes d'essais.

NF S 90-141

Flexibles de raccordements pour fluides médicaux

NF S 90-155

Réseaux de distribution de gaz médicaux6

Dans l'attente d'une norme européenne sur le sujet, ce sont ces normes françaises qui sont applicables sur le territoire Français. Les réseaux de distribution de gaz médicaux doivent également être en conformité avec l'article U41-PU5 du règlement de sécurité.

En effet, il est dans les réseaux de distribution de gaz médicaux vital que des normes, de haute sécurité, soient respectées afin d'éviter toute erreur de branchement, de panne d'approvisionnement ou tout incendie.

Les deux premières fixent les spécifications sur la construction des prises et des flexibles de gaz médicaux, la troisième fixe les taux maximums d'impureté concernant l'air à usage médical et donne les méthodes d'essais. Ces trois normes ne donnent pas d'indications particulières sur la maintenance de ces systèmes.

Par contre la norme NF S 90-155 fixe les spécifications minimales portant sur la construction, le fonctionnement, la documentation, les essais et la maintenance des réseaux de distribution de gaz médicaux pour assurer la sécurité du patient. Ces spécifications portent sur la centrale, le réseau de canalisations et les systèmes d'alarmes.

A noter l'existence de la circulaire DGS/3A/667bis du 10/10/1985, émanant de la direction des hôpitaux, relative à la distribution des gaz à usage médical et à la création d'une commission locale de surveillance de cette distribution qui demande de mettre en place des contrôles périodiques des installations. D'autres circulaires portant sur les manodétendeurs et sur les flexibles de gaz médicaux existent (Voir le sous chapitre I .1.7 portant sur les lettres circulaires diverses).
 

b) Conséquences

Le tableau de l'annexe 11, reprend les principaux éléments de la norme NF S 90-155 et des circulaires pré-cités, dont il faut tenir compte pour définir les principales fonctionnalités et aptitudes d'un logiciel de " GMAO ". Celles-ci peuvent être résumées par :
 

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I.2. Synthèse des besoins liés au contexte réglementaire
 

Comme nous avons pu le constater au paragraphe précèdent, un nombre important de fonctionnalités souhaitables pour l'application informatique sont communes à différents textes. Par conséquent, nous avons souhaité les reprendre dans le tableau de synthèse ci-dessous :
 
Fonctionnalités et aptitudes de l'application informatique
Textes réglementaires concernés directement par cette fonction
Observations
Fonctionnalités

Inventaire des dispositifs biomédicaux.

Tous.

Doit intégrer un code et une dénomination " normalisée ".(Le code CNEH11 tendrait à disparaître au profit du code développé par l'ECRI12).

Enregistrement des différentes actions de maintenance :

- Maintenance utilisateur, (niveau 1 et 2 de maintenance)
- Maintenance préventive (SBM*),
- Maintenance corrective (SBM),

- GBEA,
- Arrêté du 3 octobre 95,
- Marquage CE,
- Accréditation,
- Loi du 1er juillet 98,
- Lettres circulaires (certaines),
- Réglementation du ministère 
  de l'industrie,
- Code du travail,
- Norme NF S 90-155 (réseaux
  de gaz médicaux).

Pour chaque dispositif médical inventorié, il doit être possible d'enregistrer les différentes actions réalisées durant sa vie. Il est utile de pouvoir distinguer s' il s'agit d'une action de maintenance, de contrôle qualité ou de sécurité. Ainsi, il est possible de visualiser l'ensemble des opérations ou uniquement un type d'action bien particulier (pour éviter toute surcharge dans la présentation de l'historique dans le cas ou seul un type d'action nous intéresse).

Les actions de maintenance ou de contrôle qualité " utilisateurs ", doivent être enregistrées. Par conséquent les utilisateurs chargés de ces opérations doivent disposer d'un accès contrôlé à l'application informatique afin de les enregistrer. Cette possibilité s'inscrit dans le cadre de la démarche Total Productive Maintenance (TPM4) visant à améliorer fortement le niveau de disponibilité des équipements.

Enregistrement des actions de contrôle qualité.

- GBEA,
- Arrêté du 3 octobre 95,
- Marquage CE,
- Accréditation,
- Loi du 1er juillet 98,
- Lettres circulaires (certaines),
- Réglementation du ministère 
  de l'industrie,
- Norme NF S 90-155.

Enregistrement des actions de contrôle sécurité.

- Accréditation,
- Réglementation du ministère 
  de l'industrie,
- Code du travail,
- Norme NF S 90-155.

Gestion des demandes d'intervention.

- Arrêté du 3 octobre 95,
- Accréditation,
- Code du travail.

Possibilité donnée aux utilisateurs d'émettre des demandes d'intervention, de leurs services, à partir d'un poste informatique. Cette possibilité doit permettre par extension de communiquer d'autres informations du service biomédical vers les divers services de soins et médico-techniques de l'hôpital : inventaire du service considéré, état d'avancement des demandes d'intervention par exemple. Cette fonctionnalité nécessite que l'application est un fonctionnement en mode client serveur ou mieux encore via l'Intranet de l'établissement. (voir la partie aptitude)

Gestion et suivi de la matériovigilance.

- La matériovigilance.
- Accréditation.

Enregistrer les différentes actions menées dans le cadre de la matériovigilance (ex : la correspondance, les commandes de pièces détachées ou de nouveaux équipements...).

Disposer d'un outil d'aide quantitatif permettant d'évaluer, par un score, si un incident doit être déclaré avec ou sans délai.

Planification de la maintenance préventive et des contrôles qualité et sécurité.

Tous (à la matériovigilance prés).

Vu le nombre important d'actions différentes à effectuer sur une quantité élevée de dispositifs, il est intéressant de disposer d'un outil de planification avec une présentation des tâches à effectuer et effectuées (avec un rappel automatique de celles ci).

Gestion des contrats de maintenance et de services.

Tous par extension (à la matériovigilance prés).

Toutes les opérations de maintenance, de contrôle qualité et sécurité ne peuvent être réalisés en interne par manque de moyens humains, matériels ou de compétence. Par conséquent il doit être possible de gérer les contrats souscrits avec des prestataires externes et de les associer aux équipements concernés pour permettre, entre autre, la gestion des travaux sous contrat. L'aspect financier et " juridique " est également important.

Gestion des compétences et habilitations du personnel affecté au service biomédical.

Tous.

Création d'un dossier individuel ou sont spécifiées les qualifications des agents et enregistrées les diverses formations suivies. Lien possible entre répartition des tâches et qualification des agents.

Gestion des actions de formation sur les dispositifs médicaux aux utilisateurs.

- GBEA,
- Arrêté du 3 octobre 95,
- Accréditation,
- Fiches circulaires diverses,
- Réglementation du
  ministère de l'industrie,
- Code du travail,
- Norme NF S 90-155.

Les textes réglementaires, marqués en gras, obligent clairement la mise en place de formation pour les personnels utilisateurs ou " responsables "...
Le suivi de ces formations peut être attaché par type d'équipement.

Gestion des pièces détachées.

Tous (à la matériovigilance prés).

Cette fonctionnalité doit permettre de prendre en compte les pièces détachées ou certains consommables fournis par le SBM, indispensables, pour assurer la continuité de fonctionnement d'une sélection de dispositifs médicaux considérés comme vitaux.

Plan d'équipement (biomédical)

Accréditation

Suivi, pour chaque dispositif médical des différentes phases d'achat des dispositifs médicaux.

Gestion de planning 

Accréditation

Suivi des plannings des différents personnels répondant aux objectifs fixés par le service pour permettre la continuité des soins.

Tableaux de bords/Indicateurs

Accréditation

Extraction d'indicateurs paramétrables afin de suivre les objectifs fixés et d'optimiser la gestion du parc d'équipement biomédical...

Intégration de  " fonctions " qualité

Accréditation

Permettre la gestion des analyses de risque, de la satisfaction des "clients" et la gestion des non conformités.

Aptitudes

Gestion Electronique de Documents (GED).ù et communication aisée avec d'autres éléments d'un système d'information.

Tous.

Il est primordial de disposer d'un " outil " apte à assurer l'archivage et la gestion des divers enregistrements produits dans le cadre des activités de la maintenance (procédures, rapports de tests et procès verbaux, documentations techniques...). Cette aptitude devra être " épaulée " par une communication aisée de l'application avec d'autres logiciels existants dans l'entreprise ! (Bureautique, comptabilité, CAO/DAO, multimédia...) 

Fonctionnement en multipostes (et en mode client/Serveur avancé)

- GBEA,
- Arrêté du 3 octobre 95,
- Matériovigilance,
- Accréditation,
- Code du travail.

Pour permettre un échange d'information rapide, fiable et générateur de gains de temps entre le service biomédical et l'ensemble de l'établissement.

Gestion de l'accès des différents utilisateurs (par mot de passe).

- GBEA,
- Arrêté du 3 octobre,
- Code du travail.

Le fait même d'être en réseau.

L'accès de l'application ne doit être possible que par une identification de l'utilisateur et un mot de passe valide. 

Un profil doit être configurable de sorte que les utilisateurs ne puissent afficher et manipuler que les données autorisées.

Interfaçages d'équipements de Contrôle, de Mesures et d'essai (ECME).

Tous (à la matériovigilance prêt).

Permet un transfert automatisé des résultats de test de performance, de sécurité et ou de contrôle qualité vers l'application. Il y a un gain de temps considérable, une diminution des risques d'erreurs et de l'archivage papier...

* : SBM = Service Biomédical.

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II. LES BESOINS DES SERVICES BIOMEDICAUX
 

II.1 Enquête auprès d'un échantillon de services biomédicaux

II.1.1) Présentation de l'enquête

A partir de notre étude sur les exigences à respecter vis à vis du contexte réglementaire pour l'activité biomédicale, nous avons établit un questionnaire afin de connaître les attentes des services biomédicaux vis à vis des logiciels de GMAO. Composé de 16 questions, ce questionnaire est constitué de la manière suivante:

Ce questionnaire à été envoyé à 44 services biomédicaux (voir ci après la représentation géographique de l'enquête menée). Cette enquête à été transmise par messagerie Internet, sous format HTML, et conçue de sorte qu'il soit facile et rapide d'y répondre (case à cocher, ...).

Représentation géographique de l'enquête menée:

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II.1.2) Analyse et interprétation des résultats de l'enquête

Sur 44 services biomédicaux sollicités, 14 ont répondu à l'enquête, soit un taux de réponse de 32%.

L'interprétation des résultats est basée sur le nombre de réponses.

Les résultats :

Sur la quantité des logiciels mis en place, les logiciels spécifiquement développés pour le biomédical, " Sophie " et " Optim ", sont assez logiquement les plus implantés.
 

Cette courbe met en évidence que le nombre d'installation de GMAO au sein des services biomédicaux (AUDITES) est en sans cesse évolution avec une forte progression en 1998. Le besoin d'un outil informatique se fait donc ressentir pour pouvoir assurer la fonction "maintenance biomédicale" et ceci en grande partie du fait des différentes exigences réglementaires.
 

Il ressort de cet histogramme que les fonctionnalités concernant la communication (avec d'autres applications, interface SIH et au ECME), mais aussi tout ce qui regroupe la gestion des informations, des habilitations et l'intégration d'outils d'analyse de risques, sont très peu présentes.
 

Aucune fonctionnalité possède, pour les audités, un intérêt inférieur à 60%. Les fonctionnalités classées en fin de liste (Intérêt compris entre 63 et 75%) sont celles qui globalement n'existent pas sur les logiciels en place chez les audités.
 

Fonctionnalités/Aptitudes
Nombre d'audités évoquant la fonctionnalité
Gestion des documents qualité
1
Suivi des investissements (classe 2)
2
Technologie Intranet/Internet
2

Classés par ordre croissant de participation, les indicateurs techniques sont les plus utilisés, vient ensuite les indicateurs économiques puis qualité.
 

Voici un tableau, détaillant le degré de satisfaction en fonction des différentes GMAO:
 

Pas satisfait
Peu satisfait
Satisfait
Très satisfait
GMAO développée en interne
x
(ancienne)

 

 

 

GMAO dédiée "industrielle"

 

x
x

 

GMAO dédiée "biomédical"

 

 

x
x
GMAO conçue "sur mesure"

 

 

 

x

Il ressort de ce tableau que les audités possédant des GMAO dédiées"biomédical" (logiciels " Optim " et " Sophie ") sont les plus satisfait.
 

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II.2) Synthèse des besoins définis par les services biomédicaux

Les services biomédicaux souhaitent donc des produits assurant les fonctions suivantes :

(Classement par ordre de priorité)

Les fonctionnalités et aptitudes liées à la communication, l'échange de l'information et la qualité prennent de l'importance dans l'esprit des audités, puisque ces fonctionnalités, pour la plupart, absentes ou non installées sur leurs GMAO, ont un intérêt supérieur à 60 %.

L'accréditation, et les démarches volontaires de certification de plus en plus nombreuses sont certainement à l'origine de cet intérêt grandissant.
 

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III. ETUDE DES PRINCIPAUX LOGICIELS DE GMAO DISPONIBLES
 

III.1. Introduction

Cette étude à pour objet de présenter les principaux logiciels disponibles, en France, et d'évaluer leur adéquation avec les critères minimaux définis précédemment (fonctionnalités et aptitudes).

Pour cela, à partir d'une recherche réalisée principalement sur Internet et par le biais de revues spécialisées telles que Fonction maintenance et Maintenance et entreprise, treize éditeurs de solutions informatiques ont été identifiés.

Sur ces treize éditeurs, seuls six ont répondu à nos courriers de demande de renseignements postés courant novembre 1999. Des informations sur quatre des sept sociétés, n'ayant pas répondues, ont put être obtenues lors de la treizième édition du salon de la maintenance qui s'est tenu les 24-25-26 novembre 1999 à Paris (porte de Versailles) ou par le biais de contacts divers.

Cette étude porte donc sur dix fournisseurs de GMAO, et a été réalisée à partir des données récupérée sur les brochures commerciales, techniques et ou CD-rom de présentation (avec en général une version de démonstration du logiciel proposé).

Ces dix fabricants représentent plus de 80% de la base installée, de logiciels de GMAO, dans le secteur hospitalier.

En annexe 14, une liste complémentaire de logiciels disponibles sur le marché français, reprenant les coordonnées postales et/ou téléphoniques et informatiques des sociétés les commercialisant est proposée.

Il est possible de trouver sur le marché des logiciels dédiés au secteur biomédical. Par conséquent, nous avons délibérément présentés ces derniers logiciels et ceux rencontrés dans le secteur industriel sur deux tableaux séparés.

Ces tableaux s'attachent à présenter les différents points suivants :

L'environnement informatique du système :

Permet de connaître le langage de développement, le ou les systèmes d'exploitation compatibles et les bases de données supportées. A ce titre, pour être le plus ouvert possible, le logiciel doit intégrer une base de donnée " standard " travaillant donc sous SQL (Structured Query Language) et " puissante " afin de gérer les très grosses quantités d'information traitées par un logiciel de GMAO, sans avoir à attendre plus de quelques secondes lors d'une requête par exemple.

L'expérience montre que dans le domaine hospitalier, les deux bases de données les plus couramment rencontrées, toutes applications confondues, sont ORACLE© et SQL SERVER©. (Ces deux bases de données offrant par ailleurs, des garanties suffisantes quant à leur capacité à traiter de gros volumes d'informations et à communiquer sur l'extérieur).

Autres critères importants : le type d'architecture et l'ouverture du système à la technologie Intranet/Internet. Pour ce qui est de l'architecture, il faut s'orienter vers une solution " client/serveur évoluée ". En effet, tous les systèmes client/serveur ne sont pas construits de la même façon. Il faut en effet privilégier un système construit autour d'une véritable architecture à partie client allégée. Ainsi le serveur doit stocker et traiter la majeure partie des procédures afin de réduire le travail effectué sur les postes clients. Cette solution permet de diminuer les besoins en modernisation des processeurs coté client, et soulage l'administrateur du système en fournissant des mises à jour automatiques aux postes clients.

La technologie Intranet/Internet, permet de simplifier encore la configuration précédente, puisque dans ce cas, il n'est plus nécessaire d'installer l'application sur tous les postes clients mais uniquement coté serveur Intranet. Dans ce cas, l'application GMAO s'intègre totalement à l'Intranet de l'hôpital et les utilisateurs peuvent y accéder à partir du navigateur Intranet habituel installé dans l'hôpital. Cette solution est donc, pour les utilisateurs, gage de simplicité dans l'utilisation (réduisant par la même, le temps d'appropriation du logiciel). Coté administrateur système, les problèmes de mise à jour sont également grandement simplifiés et on peut espérer une diminution des coûts liés à la réduction du nombre de licences logicielles...

Les principales fonctions et aptitudes :

Nous avons repris les fonctions souhaitables dans le cadre de la réglementation et suite à l'enquête auprès des services biomédicaux hospitaliers.

Autres points :

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III.2 Les logiciels rencontrés dans l'industrie

III.2.1) Présentation

Ces logiciels, comme l'indique l'enquête présentée au chapitre II, sont implantés à hauteur de 36% dans les services biomédicaux hospitaliers. Ce pourcentage semble se stabiliser, à cette valeur, depuis plusieurs années.

Il faut distinguer dans ces logiciels, deux grandes gammes de produits. La première, concerne des logiciels, relativement basiques, dont le prix oscille autour de vingt mille francs et la deuxième des produits plus " évolués " dont le prix dépasse généralement la centaine de milliers de francs et pouvant même atteindre plusieurs centaines de milliers de francs, dans des configurations étendues. Assez logiquement, les performances globales sont supérieures avec les produits de la deuxième gamme.

Enfin, les logiciels à " vocation " industrielle privilégient une gestion par arborescence du parc d'équipements. Cette méthode, n'est pas de, prime abord, simple à appréhender. De plus dans le cas des équipements biomédicaux, cette méthode n'est pas forcément gage de simplicité.
 

III.2.2) Tableau des logiciels rencontrés dans l'industrie :
Tableau comparatif GMAO industrielles (Page 1/2)

Société

BCS
Carl International
Datastream
ITM
PSDI
Siveco groupe

Nom du produit

AQ manager
Carl Master
MP2 enterprise
Mister Maint
Maximo
Coswin

Environnement informatique

 
 
 
 
 
 

Langage de développement de l'application 

??
L4G** SQL windows deCentura corps
??
??
Visual basic
??

Système d'exploitation (interfaçage graphique)

Windows 98, NT

 

Windows 98,NT
OS/2, UNIX... (pour serveur)
Windows 98, NT

 

Windows 98, NT

 

Windows 95, NT

 

Windows 98, NT

 

Supporte/utilise les bases de données:

Access
Oracle
SQL server, Oracle
Windev, Oracle, SQL server...
Oracle, SQL server, Sybase...
Oracle

Type architecture

Client/serveur
Client/serveur
Client/serveur évolué
Client/serveur
Client/serveur
Client/serveur évolué

Intégration de la technologie intranet/Internet

non
oui
oui
non
oui
oui

Principales fonctions

 
 
 
 
 
 

Type de gestion inventaire
(Numéro ou arborescence)

arborescence et N°

 

arborescence
(3 types fonctionnelle, locale, famille)
arborescence et N°

 

arborescence et N°

 

N° et arborescence

 

arborescence et N°

 

Intégration d'un code inventaire "normalisé"

non
non
non
non
non
non

Enregistrement par type d' intervention 
Préventif
Correctif
Contrôle qualité
Sécurité

oui
oui
?
?
oui
oui
?
?
oui
oui
oui
oui
oui
oui
?
oui
oui
oui
?
?
oui
oui
?
?

Intègre un module de demande d'intervention utilisable par les services utilisateurs

oui
oui
oui
oui
oui
oui

messagerie électronique
 

 

 
à partir de tous poste client 

 

à partir de tous poste client disposant d'une messagerie 
électronique
 
à partir de tous poste client disposant d'une messagerie 
électronique
à partir de tous poste client disposant d'une messagerie lectronique

Planification de la maintenance 
préventive et des contrôles

oui
oui
oui
oui
oui
oui

Gestion des alertes 
( opérations non réalisées...)

oui
oui
oui
oui
oui
oui

Gestion des stocks de pièces détachées

oui
oui
oui
oui
oui
oui

Gestion des alertes (Seuils mini. atteints ...)

oui
oui
oui
oui
oui
oui

Gestion des contrats de maintenance et de services associés

non
oui
oui
non
oui
oui

Gestion des alertes 
(Échéances, visites non réalisées)

non
oui 
 oui
non
 
oui

Gestion de la matériovigilance 
(Intègre la tracabilité des actions menées pour chaque dossier)

non

 

non

 

non

 

non

 

non

 

non

 


 

Société

BCS
Carl International
Datastream
ITM
PSDI
Siveco groupe

Nom du produit

AQ manager
Carl Master
MP2
Mister Maint
Maximo
Coswin

Gestion des compétences et habilitations 
du personnel biomédical

non
oui
limité
très limité (non)
Très limité
limité

Gestion des actions de formation 
des équipes soignantes 
aux Dispositifs Médicaux (DM)

non

 

non

 

non

 

non

 

non

 

non

 

Intégration d'outils d'aide dans l'analyse 
de risques (AMDEC, ...)

oui
AMDEC

 

non

 

non

 

non

 

oui 
(type non précisé)

 

non

 

Gestion statistiques 
(Calcul et édition de statistiques)

oui
oui
oui
oui
oui
oui

Lien documentaire 
(Lien à des documents scannerisés...)

oui
oui
oui
oui
oui
?

Gestion des investissements (classe 2)

non
 non 
non
 non
non 

Aptitude du produit à communiquer

 
 
 
 
 
 

Gestion de l'accès des différents utilisateurs

oui
oui
oui
oui (limité)
oui
oui

Export/Import de données vers/venant de tableurs...

oui
oui
oui
??
oui
oui

Interfaçage à des logiciels de l'établissement: achat, comptable, ERP...

sur étude
oui
ERP, multimédia
oui

Tous logiciels financiers

oui
par table d'interface
(API)
oui
par table d'interface
(API)
oui
par table d'interface
(API)

Liste des produits interfacés

(AutoCAD, word, MS-project...)
Gros progiciels intégrés RP17
NC
compatible avec
les ERP
compatible avec
les ERP

Interfaçage, avéré, avec des ECME pour le 

non
oui
non
non
non
non

Personnalisation logiciel possible

oui
oui
oui
oui
oui
oui

Nombre de systèmes installés en France:

 
 
 
 
 
 

- Toutes applications confondues:

120
> 700
??
??
??
> 80

- Applications biomédicales

0
15 (serv. Tech & bio?)
?? (au mini 1)*
??
??
3

Gamme de prix (en francs Français TTC)
Configuration en réseau multipostes...

< 30 KF
> 80 KF
> 80 KF
Entre 30 et 80 KF
> 80 KF
> 80 KF

 Observation(s)

 Prix attractif
adaptation à prévoir
Fonctionnalités qualités "originales"
Aide en ligne
Analyse de défaillance
Gestion par arborescence
assez complexe
Un des leaders aux USA
Plus de 30 000 sites
dont plus de 1000 dans les hôpitaux américains
 
Personnalisation avancée du logiciel à l'entreprise
 Paraît assez ouvert
Analyse de défaillance

Coordonnées des fabricants

 

Bureau Conseils et Services 
84, bd du Gal Leclerc
59 100 ROUBAIX
Carl International
283, rue de l'étang
69 760 LIMONEST
Datastream systems S.A.
Z.A.C. des deux gares
34, av. F. Roosevelt
92 150 SURESNE
Informatique Technique
Maintenance
81, rue de la gare
59 170 CROIX
PSDI France
Immeuble ATRIA
2, rue du centre
93 885 NOISY LE GRAND
Siveco group
6, rue Godefroy
92 821 PUTEAUX cedex

Site Internet ou Email

www.aqmanager.com
www.carl-intl.fr
www.dstm.com
www.itm@nornet.com
www.maximo.com
www.siveco.com

* Voir l'enquête (Chap. II). ** L4G: Langage de 4éme génération.

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III.3 Les logiciels dédiés aux services biomédicaux
 

III.3.1) Présentation

Quatre sociétés proposent des produits dédiés principalement à la maintenance en milieu hospitalier et plus précisément au génie biomédical.

Deux logiciels sont aujourd'hui particulièrement bien implantés. Ce sont les logiciels " Sophie " commercialisé par la société CGEM et " Optim " par la société AGILENT (ex Hewlett Packard).
 
 

III.3.2) Tableau des logiciels dédiés aux services biomédicaux

Tableau comparatif GMAO a dominante biomedical

Société

Agilent (H-P)
CGEM
Systémis SA
AROL informatique

Nom du produit

Optim GMAO
Sophie 9000
Systémis
Gesbio

Environnement informatique

 
 
 
 

Langage de développement de l'application 

?
?
Post 4GL**, MAGIC II
?

Système d'exploitation (interfaçage graphique)

Windows 98, NT
Windows 98, NT
OS/2, Unix... (pour serveur)
Windows 98, NT
Windows 98, NT

Supporte/utilise les bases de données:

Access, ?
Oracle, SQL server, Sybase...
Oracle, Sybase...
Oracle, SQL server

Type architecture

Client/serveur
Client/serveur
Client/serveur
Client/serveur

Intégration de la technologie Intranet/Internet

?
oui
non
oui

Principales fonctions

 
 
 
 

Type de gestion inventaire (Numéro ou arborescence)

N° et arborescence

Intégration d'un code inventaire "normalisé"

oui (CNEH)
oui (CNEH)
oui (CNEH)
?

Enregistrement par type d' intervention possible
Préventif
Correctif
Contrôle qualité
Sécurité

oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
?
?
oui
oui

 

Intègre un module de demande d'intervention utilisable par les services utilisateurs

oui
oui
par Intranet
oui
?

Planification de la maintenance 
préventive et des contrôles

oui
oui
oui
oui

Gestion des alertes (opérations non réalisées...)

oui
oui
oui
oui

Gestion des stocks de pièces détachées

oui
oui
oui
oui

Gestion des alertes (Seuils mini. atteints ...)

oui
oui
oui
oui

Gestion des contrats de maintenance 
et de services associés

oui
oui
oui
oui

Gestion des alertes (Échéances, visites non réalisées)

oui
oui
oui
oui

Gestion de la matériovigilance (Intègre la tracabilité des actions menées pour chaque dossier)

limité
oui
limité
Très limité

 

Société

Agilent (H-P)
CGEM
Systémis SA
AROL informatique

Nom du produit

Optim GMAO
Sophie 9000
Systémis
Gesbio

Gestion des compétences et habilitations 
du personnel biomédical

limité
 non
non
non

Gestion des actions de formation des équipes
soignantes aux Dispositifs Médicaux (DM)

non
 non
non
non

Intégration d'outils d'aide dans l'analyse de risques (AMDEC, ...)

non
non
non
non

Gestion statistiques 
(Calcul et édition de statistiques)

oui
oui
oui
oui

Lien documentaire (Lien à des documents scannés...)

oui
oui 
oui
oui

Gestion des investissements (classe 2)

non
non 
non
non

Aptitude du produit à communiquer

 
 
 
 

Gestion de l'accès des différents utilisateurs

oui
oui
oui
?

Export/Import de données vers/venant de tableurs...

oui
oui
oui
oui

Interfaçage à des logiciels de l'établissement: achat,comptable, ERP...

 sur étude
oui
 oui
 oui

Liste des produits interfacés

NC
 par table d'interface (API)...
Différents progiciels hospitaliers
(Ophélie...)
si base SQL

Interfaçage, avéré, avec des ECME pour le transfert automatique des données

?
oui 
?
?

Personnalisation logiciel possible

oui
oui
?

Nombre de systèmes installés en France:

 
 
 
 

- Toutes applications confondues:

 

- Applications biomédicales

env. 200
env. 150 
? (au mini 2)*
?

Gamme de prix (en francs Français TTC)
Configuration en réseau multipostes...

> 80 KF TTC
> 80 KF TTC
> 80 KF TTC
?

Observation(s)
 

 

La société H-P n'ayant pas répondue à notre demande d'information les éléments sont
ceux obtenus d'une doc. de
1998.
 
La société Systémis n'ayant pas
répondue à notre demande d'information les éléments sont
ceux obtenus d'une doc. de 1997.
La société AROL n'ayant pas répondue à notre demande d'information les éléments sont
ceux obtenus d'une doc. de 1998.

Coordonnées des fabricants

Agilent Technologies
1 av. du Canada
Z.I. de courtaboeuf
91 947 LES ULIS cedex
CGEM 
32, 36 av. de l'Epi d'or
94 807 VILLEJUIF Cedex 
Systémis
7, rue Aspasie & Jules Caron
94117 ARCEUIL cedex
AROL informatique
Résidence de l'Europe
5, rue du Tertre
44070 CARQUEFOU

Site Internet ou Email

www.agilent.com
www.cgem.com 
www.systemis@compuserve.com
www.agence@nantes.arol.fr 

* Voir l'enquête (Chap. II). ** L4G: Langage de 4éme génération.

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III.4 Analyse comparée entre les besoins et les outils proposés

Les tableaux comparatifs, des pages précédentes, mettent en évidence qu'aucun logiciel de GMAO n'intègre la totalité des fonctionnalités définies dans le cadre du contexte réglementaire (chapitre I) ou souhaitées par les services biomédicaux (chapitre II).

Cette constatation est vrai pour les deux grandes catégories de logiciels étudiés (Industriel et biomédical).

En effet, les fonctionnalités suivantes ne sont pas présentes (ou leurs capacités sont insuffisantes) :

D'autres fonctionnalités, non évoquées dans les tableaux comparatifs précédents, comme la gestion de la satisfaction des " clients ", la gestion des non conformités, la gestion de la documentation qualité.... n'existent pas.

A noter que ce type de fonctionnalités peuvent être obtenues par le biais de logiciels spécifiquement dédiés à la qualité. A titre d'exemple le logiciel qualité  " INQA 9000 santé " de la société INQA basée à Tours (37). Ce logiciel permet de gérer la majeure partie des opérations liées à la mise en place d'un système d'assurance de la qualité au sein d'un établissement de santé comme la gestion documentaire (logigrammes, processus, protocoles,...), suivi des compétences et des formations, suivi des vigilances, gestion de non conformités, auto-évaluation...

Il est donc possible d'imaginer l'utilisation couplée d'un logiciel de GMAO et qualité afin de satisfaire pleinement aux critères prédéfinis. Dans ce cas, il faudra pouvoir interfacer les deux logiciels afin de permettre un échange, en routine et de façon automatisé, de certaines informations. Cet interfaçage sera d'autant plus facile à mettre en uvre et efficace si les deux logiciels utilises une base de données " standard " travaillant sous SQL (voir le paragraphe " environnement informatique " présent dans l'introduction du présent chapitre).
 

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IV. VERS UNE NORMALISATION DE LA G.M.A.O

La multiplication des G.M.A.O utilisées dans les établissements de santé se traduit par une diversité des logiciels implantés. Cette diversité est une preuve de créativité et donne aux utilisateurs la possibilité de faire un choix plus vaste. Mais comme le montre les chapitres précédents, certains logiciels n'assurent pas forcément certaines fonctions devenues, par l'évolution des réglementations et des mentalités, indispensables. Des interrogations subsistes également quant à leurs réelles capacités à s'intégrer au système d'information de l'hôpital ...

Par conséquent, il est intéressant d'envisager la normalisation de certaines fonctionnalités de l'outil GMAO et de définir des garanties minimales en terme de capacités à communiquer et sur des aspects de sécurité et d'archivage des données.

Enfin, des paramètres externes aux logiciels de GMAO, mais qui conditionnent beaucoup leur cohérence et donc le partage d'informations entre ces mêmes logiciels, sont abordés dans le présent chapitre (Nomenclature des dispositifs médicaux, nomenclature des services, ...).
 

IV.1. Présentation et intérêt de la normalisation

IV.1.1. Définition de la normalisation

D'après le Décret n° 84-74 du 26 janvier 1984:

" La normalisation à pour objet de fournir des documents de référence comportant des solutions à des problèmes techniques et commerciaux concernant les produits biens et services, qui se posent de façon répétée dans les relations entre partenaires économiques, scientifiques, techniques ou sociaux "

Une norme relative aux équipements biomédicaux permet la présomption de conformité aux exigences essentielles de sécurité et de santé.

Bien qu'elles n'aient pas un caractère obligatoire, elles constituent des outils privilégiés car issue d'un consensus entre les différents acteurs d'une profession.

Cependant pour que le consensus à l'origine d'une norme soit le plus représentatif des professionnels, ils leur est conseillé d'assister et de participer à l'élaboration de ces normes. Cette participation pouvant être coordonnée par les syndicats de professionnels de santé et des sociétés savantes.

L'articulation entre normalisation et réglementation est principalement définie dans l'article R.665-13 du Code de la Santé Publique . C'est L'AFNOR (Association Française de NORmalisation ) qui est chargée d'élaborer et gérer les normes.

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IV.1.2. Intérêt d'un norme


L'intérêt des normes réside dans le fait qu'elles apportent une clarification des solutions techniques pour assurer la sécurité et la qualité des dispositifs médicaux, elles sont par conséquent régulièrement révisables.

Bien que la G.M.A.O ne soit pas d'après la définition de la directive CE, un dispositif médical, elle intervient en tant qu'outil de la maîtrise de la fonction maintenance qui est d'assurer la disponibilité des DM dans de bonnes conditions de fonctionnement et en toute sécurité pour le patient et les utilisateurs.

Dans la mesure où des données relatives à la sécurité et à la qualité y sont enregistrées, elles pourraient dans des conditions de sécurité qui restent à définir, assurer les fonctions des registres qualité et sécurité obligatoires et précisés par la réglementation.
 
 

IV.2. Différents axes d'études

IV.2.1 Définition des fonctions minimales

Après recoupement des différentes exigences de la réglementation, il se dégage 9 grandes fonctionnalités :

Elles sont développées ci-dessous, sous forme de tableaux qui proposent lorsque cela est possible certains champs ou liens (en bleu ) afin d'apporter quelques complément d'information.
 
 

Inventaire

La G.M.A.O doit permettre la gestion de l'inventaire pour les équipements ci-dessous :

  • sources et générateurs électriques de rayonnements ionisants.
  • ensemble des équipements de travail (centrifugeuses).
  • précis de l'ensemble des " installations électrique ", soit la majeur partie des dispositifs médicaux 
  • de l'installation de distribution de gaz médicaux
  • ensemble des appareils équipant le laboratoire
  • ensemble des appareils assurant les fonctions et actes cités aux articles D712-43 et D 712-47 du code de la santé publique
  • ensemble des dispositifs avec une localisation précise pour permettre de suivre convenablement les enquêtes et travaux relatifs à la sécurité d'utilisation des dispositifs médicaux.
  • l'ensemble des appareils concourant à la stérilisation (du lavage à la stérilisation proprement dite) 
  • ensemble des instruments de pesage.
  • Ensemble des appareils à pression de vapeur à couvercle amovible
  • des ECME utilisés dans le cas de contrôle par le service biomédical

Avec la Matériovigilance et l'Accréditation, tous les équipements biomédicaux sont concernés

 

Exemple de champs
obligatoires

Equipement

Fonctions
Nomenclatures

Numéro inventaire

Contrat

Produit

Modèle

Maintenance

Numéro

Version logiciel

Tableau de bord

Désignation

Marque

Gestion des pièces détachées

Catégorie

N° de série

Groupe générique de DM

Fournisseur

Type du DM

Etat 
(actif, reformé, alertes,...)

Service

Localisation

U.A. unité administrative

Libellé du service

U.F unité fonctionnelle

Date d'achat

C.R. centre de responsabilité

Date de mise en service

 


 

Enregistrement et suivi des différentes actions de maintenance

La G.M.A.O. doit permettre l'enregistrement des différentes actions de maintenance (internes ou externes):

  • Préventives
  • Correctives
  • Contrôles sécurité et qualité

Les opérations de maintenance touchent des personnels divers (utilisateurs, techniciens biomédicaux internes et/ou externes...) il paraît judicieux de disposer d'une application accessible, par les différents acteurs, à la fois des services utilisateurs et du service biomédical, donc en réseau.
Des codes d'accès permettant l'identification du demandeur, l'oriente, vers les différentes fonctionnalités auxquelles il est autorisé à accéder.
Différentes classes d'opérations doivent également être définies (voir colonne type de maintenance).
 

Exemple de champs obligatoires

Intervenant
Qualité
Type de maintenance
Actions

N° identifiant
(Code d'accès)

Utilisateurs
(1er niveau)

Inspection,
Nettoyage,
Désinfection,
Remplacement de capteurs,
Etalonnage,
Contrôle qualité...

N° inventaire équipement,
Date de l'intervention,
Etat de l'intervention
(A faire, en cours, clôturée, ...),
Nature de l'intervention,
Gestion des stocks,
Connexion à un ECME,
Planification de la maintenance.

Service biomédical

Maintenance corrective
Maintenance préventive
Contrôle sécurité
Contrôle qualité, ...

 

Services externes
Organismes de contrôles


 

Planification de la maintenance

La G.M.A.O doit intégrer :

  • un outil de planification de la maintenance pour les DM 
  • la gestion des alarmes
  • répartition par numéro d'inventaire/nomenclature.

Exemple de champs

Identification
Planification

N° inventaire des équipements

Services (UA, UF)

N° identifiant

Dates prévisionnelles des visites

N° de dossier

Gestion des alarmes

Contacts

Délai d'avertissement avant déclenchement de l'alarme (rappel) 

 

 

Seuil du compteur horaire du DM


 

Suivi des contrats de maintenance.

La G.M.A.O doit permettre le suivi des contrats :

  • Internes
  • Externes
  • souscrits pour les contrôles

Exemple de champs 

Table des contrats
Table des contacts

N°inventaire des équipements concernés 

Contact (nom prénom)

N° de contrat

Société/organisme

Libellé du contrat

Type de contrat

Adresse

Date de début du contrat

Déplacement inclut 

Moyens de communication

Date de fin du contrat

Sur site 

Téléphone

Délai de résiliation

En atelier 

Fax

Contact (nom prénom)

MO incluse 

E-mail

Montant du contrat

Kit de maintenance 

URL

Formule de réactualisation

 

  

Champ des clauses particulières

 

Planification des visites (périodicité)

 

Matériovigilance

La G.M.A.O doit permettre :

  • L'enregistrement de toutes les fiches d'alerte émanant du Ministère,
  • L'historique des actions réalisées dans ce cadre, 
  • Le suivi des fiches de déclaration.

Exemple de champs

Intervenant
Qualité
Historiques 
Messagerie

G.E.D

N° identifiant

(code d'accès)

Utilisateurs

Des actions de maintenances réalisées

Déclaration d'incident

Service biomédical

Correspondant Matériovigilance

Des fiches de déclaration

Envoie des fiches CERFA

Enregistrement des fiches d'alertes

Gestion des pièces détachées

Cette fonctionnalité doit permettre de prendre en compte les pièces détachées ou certains consommables fournis par le SBM indispensables pour assurer la continuité de fonctionnement d'une sélection de dispositifs médicaux considérés comme vitaux.

Exemple de champs

Identification
Gestion des stocks
Fournisseurs

N° inventaire de la pièce

Seuil mini

Référence des pièces

N° inventaire du DM

Alarmes

Prix (facultatif)

N° nomenclature

Services concernés

Contact

  

Contacts

  

Suivi des qualifications et des formations des personnels
 
 

Gestion des plannings

 

Suivi des qualifications et des formations des personnels biomédicaux internes.

Toutes les personnes amenées à intervenir sur les installations et les dispositifs médicaux doivent être formées !

Suivi des formations aux utilisateurs réalisées sous la responsabilité du service biomédical.

Suivi prévisionnel de la présence des personnels biomédicaux en fonction de leur qualification afin d'assurer la continuité de la maintenance, donc des soins.

Exemple de champs obligatoires

Personnel
Historique des Formation suivis
Nature de la Formation
Planification

N° identification

Date formation

Interne 

Des formations

Nom

Nature de la formation

Externe

Date de la prochaine formation

Prénom

Lieux

Formation

Formateur

Qualité

Coût

Habilitation

  

  

N° nomenclature des équipements concernés

Qualification

Des congés et repos

  

Localisation des certificats.

  

  


 

Indicateurs et tableau de bord

Extraction d'indicateurs paramétrables afin de suivre les objectifs fixés et d'optimiser la gestion du parc d'équipement biomédical...

L'obtention des données doit se réaliser rapidement de façon fiable et simplement. 

La norme NFX 60-020 version 95 définit des indicateurs de maintenance.

Exemple de champs

Identification
Paramétrage des indicateurs
Tableau de bord

N° identifiant

techniques

Construction

N° inventaire des DM

économiques

Ou liens vers d'autres applications

N° nomenclature

qualités

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IV.2.2. Définition d'aptitude et fonctionnalités complémentaires

Les autres fonctionnalité ci-dessous ne sont pas obligatoires, mais permettent de satisfaire aux exigences réglementaires avec plus de facilité pour les utilisateurs, et les intervenants de la maintenance.

Mise en réseau 

La mise en réseau de la GMAO permet une meilleure diffusion de l'information assurant une amélioration de la communication entre les différents services de l'établissement. Une traçabilité sans discontinuité est assurée. Les applications définies ci-dessous sont directement concernées par cette aptitude.

Exemple de champs

Identification
Applications disponibles

N° identifiant

Visualisation de l'inventaire

Demandes d'interventions

Demandes d'approvisionnement en accessoires & consommables

Messagerie

Suivi du plan d'équipement..

Maintenance 

Matériovigilance,...


 
 

Matériovigilance

(suite)
 
 
 
 
 

 

L'analyse des incidents devrait faire l'objet d'enregistrements. Un outil d'aide " quantitatif " permettant de définir si l'incident doit être déclaré avec ou sans délai serait fort utile ù Un outil " normalisé " devrait être développé dans cet esprit par les autorités et intégré aux logiciels de " G.M.A.O. ". A ce sujet voir l'article paru dans la revue RBM news n°21 (1999), p17-18

L'application doit permettre de réaliser et transmettre les déclarations internes de matériovigilance (du service x de l'établissement au correspondant ou ses suppléants) via le réseau informatique de l'établissement. 

Intérêt de réaliser des études statistiques sur les répercutions de la matériovigilance dans l'établissement. (Coûts, temps passé, délai de mise en uvre des opérations menées...)
 


 

Suivi du plan d'équipement

La G.M.A.O. doit permettre le suivi, pour chaque dispositif médical des différentes phases d'achat des dispositifs médicaux :

  • suivi des investissements (classe 2)
  • intégration des fiches d'évaluation des DM par les utilisateurs et les services concernés (services économiques , pharmacie, CLIN...)

L'intérêt du suivi du plan d'équipement en réseau réside dans le fait que la traçabilité des différentes phases d'achat est renforcée et cela permet d'éviter la perte des fiches d'évaluation par les utilisateurs...

Exemple de champs

Identification
Plan d'équipement

N° identification

N° nomenclature des DM

N° de dossier

Nom des service (U.A., U.F.)

 

Fiche d'évaluation type

 

Contacts


 

Aptitudes à la Gestion Electronique de Documents (GED)

L'aptitude à gérer des documents électroniques rendrait plusieurs services :

  • Gestion plus simple des diverses documentations liées aux DM
  • Visualisation des différentes instructions de travail et procédures
  • Permet l'archivage, la mise à jour et la recherche par DM.

Au minimum, la G.M.A.O disposera d'un " champ " permettant d'indiquer, pour chaque appareil, la localisation et la version des documentations papier et/ou un lien possible avec une autre application accès sur ce type de prestations :

  • logiciels qualité 
  • AutoCAD (pour permettre un suivi physique des réseaux de gaz médicaux...)

 

Intégration de fonctions qualité

Différents outils devraient être intégrés pour permettre :

  • la gestion des audits
  • le suivi des satisfactions et plaintes des services clients
  • analyse de risque
  • la gestion des non-conformités

Ces outils relatifs à la qualité doivent ils être intégrés à la G.M.A.O ?

Ne serait il pas plus intéressant d'utiliser un logiciel dédié à l'assurance qualité en relation avec la G.M.A.O ?

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IV.2.3. Définition de spécifications techniques importantes.

Le logiciel de GMAO doit donner des garanties suffisantes en terme de sécurité, de communication avec d'autres applications et de pérennité. Ces trois grands points sont développés ci-après :

a) Sécurisation du système

D'après le Guide de bonne utilisation de l'informatique (G.B.U.I20), document réalisé par la Société Française d'Informatique de Laboratoires en complément du G.B.E.A. :

" la sécurité des données, est la qualité d'un système informatique qui garantit que les informations qu'il contient sont identiques à celles qui ont été introduites dans les systèmes, qu'elles n'ont pas subies d'altérations, ou de modifications, au cours des divers traitements et qu'il n'y a pas eu perte ou altération d'information. "

On distingue généralement 3 niveaux de sécurités :

Elle définit le fait que l'information est, ou n'est pas directement consultable par des personnes extérieures au service concerné.

Cette accessibilité est généralement régie par mot de passe. Chaque personne susceptible d'accéder à l'information doit entrer son propre mot de passe. Il permet une identification de l'utilisateur et évite une éventuelle pollution de la base de données par une personne non habilité.

Différents niveaux d'accès doivent pouvoir être définis, les trois principaux étant :
 

3

Administrateur du système
C'est lui qui a la responsabilité d'autoriser les accès aux différents utilisateur.
Il est chargé de veillez à ce que les procédures de sauvegarde et d'archivage des données soient correctement réalisées. 

2

Intervenant
Toute personne habilitée à entrer des données dans la base. 

1

Utilisateur
Personne autorisée à consulter la base de données de son service. Elle peut avoir accès à des fonctionnalités comme la communication par messagerie électronique, la demande d'intervention,...

 

a.b) La protection de l'intégrité des données :

L'intégrité des données traduit le fait que toutes les données sont conformes à leur entrée.

Cela implique que le système informatique soit conçu de façon à éviter les erreurs de saisie, de traitement, de stockage, de transmission et d'archivage. Mais aussi qu'il existe des procédures permettant de restaurer les données à leur valeur d'origine en cas de constatation d'erreur de celles-ci.

Un indicateur simple pour savoir si la procédure d'archivage s'est déroulée correctement est la taille du fichier de sauvegarde de la base de données. Elle est en général supérieure à la taille du fichier de sauvegarde précédente.

Un " journal " enregistrant les différentes opérations effectuées sur la base de données doit exister et être accessible uniquement aux personnes autorisées (en général, l'administrateur du système).

L'archive constituée par les différents volume de sauvegarde (constitué du journal, de la taille et de la date d'enregistrement de la base de données) doit être conservée dans un endroit sécurisé. En d'autres termes, sous une forme qui ne puisse pas être altérée.
 
 

a.c) La confidentialité :

Le G.B.U.I dans sa partie II-1 (page 12), donne ici la définition suivante :

" Le devoir de confidentialité s'étend à toute personne ayant accès aux données dans l'exercice normal de ses fonctions sous la responsabilité de l'administrateur du système.

Cela implique que l'ensemble des utilisateurs est soumis au secret professionnel et que les personnels des sociétés de service chargés de la maintenance du système informatique sont soumis au secret professionnel et au devoir de confidentialité. "

Etant donnée la nature des données stockées dans le cadre de la maintenance, il n'est peut être pas justifié de recourir à cette définition. Il faut rappeler que le guide de bonne utilisation de l'informatique est un document qui apporte un certain nombre de réponses aux exigences du Guide des Bonnes Exécution des Analyses qui s'applique aux Laboratoires de Biologie Médicale, donc en relation avec le dossier médicale des patients.
 
 

b) Communicabilité et interfaçage

La nécessité de faire communiquer plusieurs systèmes informatique ensembles, afin de réunir les différentes données (économiques logistiques et techniques ) pour la construction des indicateurs et des tableaux de bords, ainsi que l'opportunité d'échanger des données entre les Equipements de Contrôle de Mesures et Essais (E.C.M.E.) et les G.M.A.O nécessite l'usage d'un environnement informatique possédant des protocoles de communication " standards ".

Il existe plusieurs niveaux de communicabilité et d'interfaçage :

De la même manière qu'il existe des grands réseaux comme Internet, il existe des réseaux locaux (Local .Area .Network.) comme l' Intranet. Ces réseaux qui composent certains système Informatique Hospitalier (S.I.H.) permettent des activités telles que :

L'Intranet se présente de la même façon que Internet à la différence près que l'on accède aux données internes de l'établissement de santé et non à des données externes. Cette communication par Intranet apporte plusieurs opportunités.

Ainsi les services de soins peuvent avoir accès à différentes informations relatives à la maintenance pratiquée dans leur service telles que :
 
 

La visualisation de l'inventaire

Les personnes autorisées peuvent avoir accès à leur inventaire d'équipement biomédicaux.

Les demandes d'intervention

L'utilisateur rédige son bon d'intervention informatique et il est directement transmis au service biomédical, 

Les demandes de consommables et accessoires

L'utilisateur remplis le formulaire informatisé de demande d'approvisionnement en consommables et accessoires. (gestion des stock)

Le suivi des intervention en cours

Permet de connaître l'état d'avancement d'une réparation

Le suivi des investissements

Pour connaître l'avancement du plan d'équipement pour son service. 

A terme, on peut aussi envisager que les co-traitants ainsi que les organismes de contrôles puissent transmettre leurs rapports d'interventions et leurs rapports de contrôles directement aux services biomédicaux via Internet.

Le ministère de la santé, par le biais de l'AFSSAPS, pourrait également envoyer les fiches d'alertes relatives à la matériovigilance par messagerie électronique (via Internet) et recevoir les fiches de déclaration d'incidents émanent des correspondants locaux de matériovigilance.

La mise en réseau des différents partenaires de la maintenance permet de définir un nouveau concept : le S.I.M.H. pour système d'Information de la Maintenance Hospitalière, dont une représentation schématique est donnée page suivante:
 

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REPRESENTATION schematique DU SYSTEME D'INFORMATION DE LA MAINTENANCE HOSPITALIERE (S.I.M.H.)

b.b) Echange de données entre E.C.M.E et G.M.A.O

Le renforcement de la veille sanitaire institué par la loi du 1er juillet 1998 obligera l'accroissement des contrôles de sécurité et de qualité. La mise en place de ces programmes accrus de contrôles qualité sur les dispositifs médicaux engendrera une augmentation de l'activité qui devra être compensée par une diminution du temps passé au traitement et à l'archivage des résultats de tests.

Ainsi la GMAO doit pouvoir collecter et classer automatiquement les résultats des tests effectués par les ECME (après une validation du technicien responsable du contrôle).
 

Représentation des liaisons entre ECME et la G.M.A.O.


 

b.c) Echange de données entre G.M.A.O et les autres applications informatiques de l'hôpital

Pour permettre un échange des données donc un partage de l'information, il est important de pouvoir s'interfacer avec les autres progiciels (ERP) présents à l'hôpital comme :

Cette capacité évite notamment les doubles saisies sources d'erreurs et de perte de temps.
 
 

c) Pérennité

Pour assurer des sauvegardes qui puissent être réutilisées par une autre G.M.A.O, garantissant ainsi la pérennité des données archivées il est important que cette sauvegarde réponde à certaines caractéristiques :

Il est d'autant plus important de pouvoir garantir la pérennité des données enregistrées que le logiciel de GMAO est utilisé pour gérer des données légales comme celles contenues dans les registres de sécurité et de qualité.
 

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IV.2.4.Définition d'un environnement commun.

Pour permettre l'échange d'informations d'un établissement à un autre il est nécessaire de " parler " le même langage. Ainsi, des éléments comme la nomenclature des dispositifs médicaux ou la dénomination des différents services doivent être les mêmes.

Ces deux nomenclatures, utilisées dans les établissements de santé, permettent de suivre un équipement sur le plan technique, logistique et économique.
 

a) La nomenclature produit

C'est à partir de la nomenclature produit que les équipements biomédicaux sont répertoriés à l'hôpital. Selon le projet de norme ISO 15 225 la nouvelle nomenclature produit se présente sous la forme suivante :

Cette représentation à l'avantage d'offrir plusieurs filtres de recherche afin de faire des recoupements d'équipements.

Pour le moment, de nombreux établissements de santé utilisent la nomenclature du C.N.E.H.11 (datant de 1992 et à ce jour jamais réactualisée). Une version remaniée est en cours de parution. Toutefois, le projet de norme en cours, s'appui sur la nomenclature développée par l'ECRI12 donc l'avenir de la nomenclature " CNEH " est probablement compromis...
 

b) La nomenclature service

Il existe une nomenclature service qui répertorie les différents services de soins, médico-techniques, administratifs, techniques et logistiques. Elle permet une gestion analytique des comptes et permet le suivi financier des équipements. On distingue les unités administratives (U.A), les unités fonctionnelles (U.F.), et les centres de responsabilités (C.R.).

Ces nomenclatures pouvant évoluer, la G.M.A.O doit donc pouvoir disposer de tables de données évolutives et/ou transposables lorsque des changements sont à effectuer.
 

c) Définition d'un catalogue commun d'indicateurs

L'intérêt d'un catalogue commun d'indicateurs, serait la mise en place d'une base de données nationale capable d'offrir une aide à la décision d'achat (optimisation des investissements en comparant des dispositifs déjà en place), au choix ou à l'optimisation de sa politique de maintenance en vérifiant ses propres résultats par rapport à des moyennes et indirectement une aide à la gestion de la sécurité et de la fiabilité des équipements.

En effet, le suivi des dispositifs médicaux sur un site hospitalier à l'aide d'une G.M.A.O. même s'il permet une bonne gestion de son parc, n'offre pas un échantillon représentatif en terme statistique, pour certains équipements.

Dans sa thèse*, Laurent Bourgeois à décrit l'intérêt d'une telle base de données. Son travail a consisté à étudier la possibilité de transférer, au secteur biomédical, différents concepts appliquées dans l'industrie. On y retrouve notamment les indicateurs et tableaux de bords, comment les construire et l'intérêt de la comparaison inter-site (benchmarking22 ).

L'objectif de la comparaison inter-site, méthode importée des Etats-Unis, est de permettre à chaque adhérent d'étalonner ses performances en les comparants à celles de ses confrères et d'identifier de meilleures pratiques.

D'après Laurent Bourgeois  " La communication d'ordre technique voire organisationnelle, s'inscrit complètement dans cette démarche d'amélioration de l'efficacité d'un service biomédical et vient de ce fait, renforcer la démarche Qualité. Pour la profession des Ingénieurs biomédicaux, cette base nationale serait un outil d'aide : à la maintenance, à la décision d'achat, et indirectement, à la gestion de la sécurité et de la fiabilité.

Pour que ces indicateurs soient pertinents, il est nécessaire que les données qui ont servis à leurs élaborations soient cohérentes, et standardisées pour l'ensemble des G.M.A.O des adhérents. En effet les indicateurs de maintenance sont construis à partir de données économiques, techniques et logistiques qui doivent être issues d'un même référentiel pour être pertinents et représentatifs.

REPRESENTATION DE LA BASE DE DONNEES NATIONALE

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CONCLUSION

Les logiciels de GMAO, dans le contexte réglementaire actuel, deviennent inéluctables. Ils sont une aide indispensable dans la gestion quotidienne de l'activité du service biomédical. Ils peuvent permettre, par la somme des données recueillies, de " voir plus large " et donc de mieux gérer et planifier ses actions en toute connaissance de cause. De même, leur utilisation comme registre qualité/sécurité (sous réserve d'une évolution de la réglementation sur la validité des enregistrements informatiques) est un atout supplémentaire.

Toutefois, l'enquête menée auprès des différents services biomédicaux et l'étude des logiciels existants, montrent que les logiciels n'assurent pas toutes les fonctions souhaitables dans le cadre de la réglementation.

La définition d'une norme d'objectifs permettant de fixer des spécifications minimales est une démarche à approfondir.

Ces spécifications devraient notamment porter sur les fonctions jugées minimales, la sauvegarde et les conditions d'accès aux données, et la capacité des logiciels à partager leurs données (ouverture).

La définition d'un environnement commun (nomenclature des dispositifs médicaux, nom et code des services...) commun à l'ensemble des logiciels est également important pour permettre, dans l'avenir, une mutualisation des informations relatives au dispositifs médicaux.

Dans tous les cas, des solutions " standards " sont à privilégier, que se soit au niveau hardware ou logiciel (type de serveur, postes clients, base de données...).

Enfin, aux vues des profondes mutations en cours et à venir de cet outil, il serait plus opportun de parler de système d'information de la maintenance hospitalière.
 
 

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GLOSSAIRE

 

1 : Dispositif médical : Tous instrument, appareil, équipement, matière ou autre article, utilisé seul ou en association, y compris le logiciel nécessaire pour le bon fonctionnement de celui-ci, destiné par le fabricant à être utilisé chez l'homme à des fins :
  • de diagnostic, de prévention, de contrôle, de traitement ou d'atténuation d'une maladie,
  • de diagnostic, de contrôle, de traitement, d'atténuation ou de compensation d'une blessure ou d'un handicap,
  • d'étude ou de remplacement ou modification de l'anatomie ou d'un processus physiologique,
  • de maîtrise de la conception,

et donc l'action principale voulue dans ou sur le corps humain n'est pas obtenue par des moyens pharmacologiques ou immunologiques ni par métabolisme, mais donc la fonction peut être assistée par de tels moyens.

2 : G-MED : Groupement pour l'évaluation des dispositifs MEDicaux. Le G-MED est un GIE (Groupement d'Intérêt Economique) qui associe les moyens de deux laboratoires : le LCIE (Laboratoire Central des Industries Electriques) et le LNE (Laboratoire National d'Essais).

3 : Instrument de pesage à fonctionnement non automatique : Instrument de pesage nécessitant l'intervention d'un opérateur au cours de la pesée.

4 : TPM pour Total Productive Maintenance : Démarche qui réside dans l'élargissement de la fonction maintenance à la totalité du personnel. Ce n'est plus seulement le service biomédical qui est concerné, mais l'ensemble de l'établissement et en particulier les utilisateurs direct des équipements. Il s'agit ainsi d'un véritable décloisonnement de structures rigides afin d'agir le plus efficacement possible sur la totalité des paramètres dont dépend la performance des équipements. L'un des concepteurs de cette démarche est le Japonais Kunio SHIROSE (Voir bibliographie).

5 : Professionnel : Personne exerçant une activité, salariée ou non, dans un établissement de soins.

6 : Réseau de distribution de gaz médicaux : Réseau entier comprenant une centrale d'approvisionnement avec son tableau de commande, un réseau de canalisations et des prises murales fournissant les gaz médicaux avec son tableau de commande, un réseau de canalisations et des prises murales fournissant les gaz médicaux.

7 : Phacoémulsificateur : Dispositif médical utilisé lors d'opérations de la cataracte pour réaliser des phacoémulsifications. La phacoémulsification étant une technique récente d'extraction extracapsullaire du cristallin associant l'émulsification du contenu du cristallin par une sonde produisant des ultrasons, et son aspiration.

8 : Gestion Electronique de Documents : La GED permet de classer, gérer et stocker des documents préalablement numérisés, et de faciliter leur accès, leur mise à jour et leur diffusion. La GED permet donc de remplacer une grande partie des documentations papiers par un support électronique.

9 : Champ : Dans un enregistrement, emplacement réservé à une catégorie particulière de données.

10 : Appareils à pression de vapeur à couvercle amovible : Est amovible, au sens des textes tout couvercle assujetti sur l'appareil au moyen d'un ou plusieurs organes conçus pour permettre des fermetures et ouvertures plus rapides qu'avec des éléments de boulonnerie de conception courante.

11 : CNEH : Centre National d'Etudes Hospitalières. Organisme professionnel à statut associatif et à but non lucratif. Les principales missions du CNEH sont : le conseil, l'expertise, la formation, l'information dans les domaines de la santé.

12 : ECRI : Emergency Care Research Institute. L'ECRI est un institut américain privé, à but non lucratif. Il a été fondé il y a 20 ans pour évaluer en toute indépendance les performances des matériels médicaux.

13 : Enregistrement : Document qui fournit des preuves tangibles des activités effectuées ou des résultats obtenus.

14 : Qualification opérationnelle : Obtention et documentation de preuves selon lesquelles l'équipement fournira un produit acceptable dans la mesure ou il sera utilisé conformément aux spécifications du procédé.

15 : COFRAC : Comité Français d'Accréditation. Le COFRAC à pour principale mission de procéder à l'accréditation de tous les organismes de contrôle intervenant pour évaluer la conformité à un référentiel.

16 : CLIN : Comité de Lutte Contre les Infections Nosocomiales.

17 : ERP : Enterprise Ressource Planning, qui peut être traduit en français par gestion des ressources de l'entreprise. Celles-ci peuvent être classées en 3 catégories : humaines (paye et gestion du personnel), financières (comptabilité, analyse de gestion) et logistique (gestion des achats, de la maintenance, de la qualité, de la production...). Le terme français est Progiciel Intégré de Gestion (PIG).

18 : API : Application Programming Interface. C'est un " outil " fourni à un développeur pour réaliser des échanges de données entre deux applications.

19 : ODBC : Open Data Base Connectivity. API standard de Microsoft qui permet l'accès d'un programme client Windows à un très grand nombre de systèmes de gestion de base de données.

20 : GBUI: Guide de Bonne Utilisation de l'Informatique. A partir des textes réglementaires et sur la base d'une réflexion globale sur les modes de fonctionnement des laboratoires et sur l'utilisation des systèmes informatiques, la Société Française d'Informatique de Laboratoire (SFIL) à émis des recommandations qui s'articulent autour d'un certains nombre d'idées forces comme le respect du cadre juridique et réglementaire, la protection des personnes et du secret médical, l'assurance qualité des systèmes informatiques de laboratoire, traçabilité des actions et interventions... Pour en savoir plus, la SFIL dispose d'un site Internet : www.chez.com/sfil

21 : ULHIN : Unité de Lutte Contre le Infections Nosocomiales.

22 : Benchmarking : Démarche continue et méthodique d'évaluation des performances opérationnelles des méthodes et processus de gestion comparé à ceux d'autres entreprises performantes afin d'accroître sa position stratégique et de mieux satisfaire ses clients. Le benchmarking repose sur la découverte et le partage d'informations entre partenaires.
 

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BIBLIOGRAPHIE

 

TEXTES REGLEMENTAIRES

Directives européennes :

Lois :

Décrets :

Arrêtés :

Code de la santé publique (CSP) :

Lettres circulaires émanant de la Direction des Hôpitaux :

NORMES

ARTICLES

MEMOIRES ou THESES D'ETUDIANTS

OUVRAGES

SITES INTERNET

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Annexe 1 : GBEA (Arrêté du 2 novembre 1994)


Ligne

Article n°
Type ou classe d'équipement concerné
Action à mener
Périodicité
Par qui ?
Type d'enregistrement
A disposition de qui ?
a
Annexe
Chap. II.3
et
Chap. V-1
et
Chap. VI-1.2

Tous les appareils équipant le laboratoire

Inspection, nettoyage, entretien et vérification périodique et efficace des appareils selon une procédure opératoire .

Selon les recommandations du fabricant ou du vendeur

Personnel qualifié, compétent, formé et expérimenté. 
 
 

 

Un registre de maintenance propre à chaque instrument. (Sous la responsabilité du biologiste responsable de l'assurance qualité)

Conservation pendant la durée d'utilisation des appareils.

Personnel utilisateur, de maintenance et autorités sanitaires.

b
Annexe
Chap. II-3

Tous les appareils équipant le laboratoire

Mise à disposition des notices d'utilisation et de maintenance 

Permanente

Fabricant sous contrôle chef de service labo. et service biomédical.

/

Personnel utilisateur, de maintenance et autorités sanitaires.

c
Annexe
Chap. III-1.2
et
Chap. V-1

L'appareillage et les matériels

Rédaction et disponibilité des procédures opératoires (utilisation, entretien, étalonnage, vérification)

Evolution selon les connaissances et données techniques

Personnel qualifié, compétent, formé et expérimenté.

Non défini. Conservation dans un fichier chronologique.

Personnel utilisateur, de maintenance et autorités sanitaires.

Nota : Il est spécifié dans l'annexe, au chapitre VI-2, qu'en cas d'archivage informatique des documents, une procédure de stockage doit être établie pour éviter toute perte accidentelle des informations. Les informations archivées doivent être dupliquées sur deux supports distincts : le premier servant à la consultation habituelle et le second étant gardé en réserve. Enfin la lecture des informations archivées doit pouvoir être accessible et consultée pendant toute la durée de leur conservation. (soit la durée d'utilisation des appareils).
 
 
 
Ligne N° , du tableau ci-dessus
Fonctionnalités/aptitudes souhaitées de la GMAO  (Annexe 1)
a
  • Inventaire exhaustif de l'ensemble des appareils équipant le laboratoire.
a
  • Enregistrement des différentes actions de maintenance sur les équipements. Les opérations de maintenance touchent des personnels divers (utilisateurs, techniciens biomédicaux internes et ou externes...) il paraît judicieux de disposer d'une application accessible, par les différents acteurs, à la fois du laboratoire et du service biomédical, donc en réseau. Des codes d'identifications permettant un contrôle des actions et des accès, sur l'application, doit exister. Différentes classes d'opérations doivent également être définies (Utilisateurs : inspection, nettoyage, remplacement de capteurs et étalonnage = maintenance utilisateur. Technique : maintenance préventive et corrective). 
a
  • Suivi des qualifications et des formations des personnels biomédicaux internes. Il en est de même avec les formations aux utilisateurs réalisées sous la responsabilité du service biomédical.
a
  • Suivi des contrats de maintenance. Contrats externes.
b & c
  • Aptitudes à la Gestion Electronique de Documents8 (GED) afin de permettre une gestion plus simple des diverses documentations liées aux appareils de laboratoires et aux procédures opératoires (Archivage, diffusion, mise à jour, recherche et liens simplifiés...). Au minimum, il disposera d'un " champ9 " permettant d'indiquer la localisation et la version des documentations papier pour chaque équipement et un lien possible avec une autre application accès sur ce type de prestations (logiciel " qualité " par exemple).

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Annexe 2 : Arrêté du 03 octobre 1995


 


Ligne

Article n°
Type ou classe d'équipement concerné
Action à mener
Périodicité
Par qui ?
Type d'enregistrement
A disposition de qui ?
a
1 (§ 1)

Définit par les articles D.712-43 et D712-47 du code de la santé publique. 

Contrôle afin de s'assurer que leur installation est faite selon les spécifications prévues par le fabricant et l'établissement de santé.

1ére mise en service, après dépannage ou interruption prolongée de fonctionnement.

Personnel définit d'après l'organisation fixée, conformément à l'article 3 du présent arrêté, par l'établissement.

L'établissement définit ses propres procédures d'enregistrement et les conditions d'archivages.

Inspecteur de santé (contrôles à la diligence du préfet),

Personnels utilisateurs et de maintenance.

b
1(§ 3)

Maintenance organisée, adaptée à leurs conditions d'utilisation.

En fonction des notices d'instructions des fabricants.

Personnel définit d'après l'organisation fixée, conformément à l'article 5 du présent arrêté, par l'établissement.

L'établissement définit ses propres procédures d'enregistrement et les conditions d'archivages.

(Nota : un document doit préciser les modalités d'organisation mise en place)

c
1

Mise en place de procédures ou systèmes destinés à pallier les défaillances de leur alimentation normale en gaz à usage médical et en énergie.

/

Directeur de l'établissement ou son délégué (ingénieur biomédical par exemple)

Description transcrite dans un document.

d
2

Mise à jour du document regroupant les différentes procédures mises en place et distribution aux différents personnels concernés.

Immédiate lors de toute modification

/
e
5 ( § 1)

Définition de la nature et de la périodicité des opérations de maintenance organisées ainsi que des étalonnages.

/

L'établissement définit ses propres procédures d'enregistrement et les conditions d'archivages.
 
 

 

f
5 (§ 2)

Définition de la qualité et de la formation des personnels éventuellement affectés à la maintenance.

/
g
5 (§ 3)

Définition des conditions de commande et de réalisation des interventions an cas de panne.

/
h
6

Définition des modalités de vérification périodique de la bonne application des diverses procédures et de leur adéquation aux nouveaux dispositifs ou nouvelles pratiques de soins.

Non précisé.

L'établissement définit ses propres procédures d'enregistrement et les conditions d'archivages

Nota : Concernant les contrôles à la première mise en service et après un dépannage ou une interruption prolongée de fonctionnement (Art. 1 : §1), selon l'organisation mise en place par l'établissement de santé, le service biomédical est plus ou moins, voir pas du tout concerné. Ces contrôles, comme ceux réalisés à l'ouverture des blocs opératoires ou avant chaque anesthésie, sont d'une manière générale et assez logiquement réalisés par le personnel utilisateur des équipements.
 
 
 
Ligne N° , du tableau ci-dessus
Fonctionnalités/aptitudes souhaitées de la GMAO  (Annexe 2)
Toutes
  • Aptitudes à la Gestion Electronique de Documents (GED) afin de permettre une gestion plus simple des diverses documentations liées aux appareils et aux procédures mises en place (Archivage, diffusion, mise à jour, recherche et liens simplifiés. Au minimum, il disposera d'un " champ " permettant d'indiquer la localisation et la version des documentations papier pour chaque équipement et un lien possible avec une autre application accès sur ce type de prestations (logiciel " qualité " par exemple).
a & b
  • Inventaire exhaustif de l'ensemble des appareils assurant les fonctions et actes cités aux articles D. 712-43 et D. 712-47.
a, b & c
  • Enregistrement des différentes actions de maintenance sur les équipements. Les opérations de maintenance touchent des personnels divers (utilisateurs, techniciens biomédicaux internes et ou externes...) il paraît judicieux de disposer d'une application accessible, par les différents acteurs, à la fois du bloc opératoire et du service biomédical, donc en réseau. Des codes d'identifications permettant une limitation des actions et des accès, sur la base de données, doit exister. Différentes classes d'opérations doivent également être définies (Utilisateurs : inspection, nettoyage, remplacement de capteurs et étalonnage = maintenance utilisateur. Technique : maintenance préventive et corrective).
b & e
  • Suivi des contrats de maintenance. Contrats externes. 
f
  • Suivi des qualifications et des formations des personnels biomédicaux internes. Il en est de même avec les formations aux utilisateurs réalisées sous la responsabilité du service biomédical.
g
  • Afin d'assurer une traçabilité optimum des demandes d'interventions par les utilisateurs, il est souhaitable que l'application informatique leur permette de déclarer toute anomalie et ou panne sur leurs dispositifs à partir d'un poste informatique présent dans leur service. Les demandes sont alors transmises immédiatement via le réseau au service biomédical.

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Annexe 3 : Décret n°96-32 relatif à la matériovigilance


Ligne

Article n°
Type ou classe d'équipement concerné
Action à mener
Périodicité
Par qui ?
Type d'enregistrement
A disposition de qui ?
a
1

Tous les DM*.

De transmettre au ministre chargé de la santé tout incident ou risque d'incident.

Sans délai ou trimestrielle (selon gravité).

Correspondant matériovigilance.

Feuille " cerfa " spécifique.

/
b

Enregistrer, d'analyser et de valider des incidents ou risques d'incidents.

Quand incident.

Correspondant matériovigilance.

Non défini.

Inspecteur ASFFAPS.

c

Conduire les enquêtes et travaux relatifs à la sécurité d'utilisation des DM demandés par le ministre chargé de la santé.

Quand besoin.

Correspondant matériovigilance.

Non défini.

Inspecteur ASFFAPS.

* : Dispositif Médical.
 
  
Ligne N° , du tableau ci-dessus
Fonctionnalités/aptitudes souhaitées de la GMAO  (Annexe 3)
Toutes
  • Aptitudes à la Gestion Electronique de Documents (GED) afin de permettre une gestion plus simple des diverses documentations liées aux " affaires " et aux actions et procédures mises en place (Archivage, diffusion, mise à jour, recherche et liens simplifiés).
Toutes
  • Inventaire exhaustif de l'ensemble des dispositifs avec une localisation précise pour permettre de suivre convenablement les enquêtes et travaux relatifs à la sécurité d'utilisation des dispositifs médicaux. 
b
  • Les actions de matériovigilance et l'analyse des incidents devrait faire l'objet d'enregistrements. Un outil d'aide " quantitatif " permettant de définir si l'incident doit être déclaré avec ou sans délai serait fort utile ù Un outil " normalisé " devrait être développé dans cet esprit par les autorités et intégré aux logiciels de " GMAO ". A ce sujet voir l'article paru dans la revue RBM news n°21 (1999), p17-18.
b
  • L'application doit permettre de réaliser et transmettre les déclarations internes de matériovigilance (du service x de l'établissement au correspondant ou ses suppléants) via le réseau informatique de l'établissement. 
Toutes
  • Intérêt de réaliser des études statistiques sur les répercutions de la matériovigilance dans l'établissement. (Coûts, temps passé, délai de mise en uvre des opérations menées...)

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Annexe 4 : Le manuel d'accréditation des établissements de santé (Version de Février 1999)

" L'habituel " tableau permettant le recueil des différentes exigences réglementaires, est pour le manuel d'accréditation aménagé :

Ligne

Question
Concerne quoi ou qui ?
Action à mener
Par qui ?
1
MEA 4 a

Politique financière et budgétaire.

Disposer d'une stratégie financière pluriannuelle.

L'établissement.

2
MEA 4 b

Politique budgétaire associant les personnels concernés.

Personnels concernés.

3
MEA 5

Gestion.

Disposer d'outils de pilotage.

L'établissement, les secteurs d'activités.

4
MEA 6 a

Prestations fournies.

Définir et suivre tous les ans les objectifs et les types de prestations en cohérence avec le projet d'établissement.

Chaque secteur d'activité.

5
MEA 6 b

Recherche de solutions aux problèmes posés.

Mise en place d'un mode de concertation entre les professionnels de chaque secteurs d'activité.

6
MEA 6 c

Prise en charge en continu des patients.

Mise en place d'un système de gardes et astreintes.

7
MEA 7 a

Structure organisationnelle des secteurs d'activité.

Définition et communication de la structure organisationnelle de chaque secteur d'activité à l'ensemble des professionnels de l'établissement.

8
MEA 7 b

Responsables et cadres des secteurs d'activités.

Définition des compétences et responsabilités.

9
MEA 7 c

Amélioration continue de la qualité.

Mesure, évaluation et amélioration continue des différentes activités. (en en particulier du bon déroulement des démarches d'amélioration continue de la qualité).

Le responsable du secteur d'activité.

10
MEA 8 a

Suivi et évaluation des ressources.

Connaissance des coûts de fonctionnement et de sa situation par rapport aux budgets alloués.

11
MEA 8 b

Connaissance des compétences de son personnel.

12
MEA 9 a, b

Objectifs quantifiables.

Définition et actualisation annuelle des objectifs, en regard avec le projet d'établissement et communication à l'établissement.

13
GRH 4 c

Fiches de fonction et profils de poste

Description, actualisation et communication des fiches.

Cadres du secteur concerné

14
GRH 6 a, b

Accueil et intégration des professionnels et stagiaires.

Une présentation de l'établissement et une information d'adaptation au poste est fournie concernant les exigences en matière de sécurité, le contrôle et la prévention du risque infectieux et les stratégies d'amélioration de la qualité.

Chaque secteur d'activité

15
GRH 7 a, b, c

Evaluation du personnel

Entretien annuel de chaque membre du personnel permettant de fixer des objectifs et d'identifier les besoins individuels en formation.

Cadre(s) de chaque secteur d'activité

  • MEA : Management de l'Etablissement et des secteurs d'Activité. GRH : Gestion des Ressources Humaines.
  • Annexe 4 : Le manuel d'accréditation des établissements de santé (2/4)

    Ligne

    Question
    Concerne quoi, qui ?
    Action à mener
    Par qui ?
    16
    GRH 8 a, b

    Maintien et amélioration du niveau de compétence des personnels.

    Identification des besoins et mise en place d'un programme adapté.

    Cadres du secteur concerné.

    17
    GFL 1 a

    Equipements et consommables.

    Evaluation qualitative et quantitative des besoins.

    L'établissement. à Services logistiques.

    18
    GFL 1 b

    Association des utilisateurs dans les procédures d'achat.

    19
    GFL 1 c

    Approvisionnement des secteurs d'activité à périodicité définie.

    20
    GFL 1 d

    Mettre en place une procédure d'approvisionnement en urgence.

    21
    GFL 2 a

    Equipements, installations (et bâtiments).

    Mise en uvre des recommandations issues des contrôles externes obligatoires.

    22
    GFL 2 b

    Mise en place d'une politique de maintenance.

    23
    GFL 2 c

    Assurer une maintenance préventive.

    24
    GFL 2 d

    Assurer une maintenance curative (lire corrective).

    25
    GFL 2 e

    Ecriture de protocoles d'alerte et d'intervention. Ceux-ci doivent être connus des personnels concernés.

    26
    GFL 5 a

    Equipements (et locaux).

    Le nettoyage fait l'objet de protocoles et d'évaluations.

    27
    GFL 5 b

    Le personnel chargé du nettoyage est formé.

    28
    GFL 6 b

    Equipements (et personnes).

    Le transport fait l'objet de protocoles intégrant les éléments relatifs à la sécurité, à la qualité et à l'hygiène.

    29
    GFL 6 c

    Le personnel chargé du transport est formé.

    30
    GFL 7 b

    Déchets.

    Le personnel chargé de l'élimination des déchets est formé.

    31
    GFL 9 c

    Sécurité incendie.

    Les professionnels bénéficient d'une formation incendie actualisée.

    32
    GFL 10

    Services logistiques donc le biomédical.

    Evaluation des prestations auprès des secteurs d'activité utilisateurs.

    33
    GSI 1 b

    Systèmes d'information.

    Le système d'information et l'informatisation de l'établissement permettent de couvrir l'ensemble des activités de l'établissement et favorisent une approche et une utilisation coordonnées de l'information.

    Les instances concernées.

    34
    QPR 1 b

    Qualité.

    La politique qualité comporte des objectifs précis, mesurables dans le temps...

    Chaque secteur d'activité concerné.

    35
    QPR 1 f

    Formation des professionnels de l'établissement et assistance méthodologique.

    L'établissement par sa structure qualité.

    36
    QPR 2 d

    Mise en place d'un système de gestion et d'analyse des réclamations " clients " et mise en uvre de mesures d'amélioration du service rendu.

    Chaque secteur d'activité concerné.

    37
    QPR 3 c

    Elaboration de protocoles qualités.

    Les secteurs d'activité.

    38
    QPR 3 d

    Evaluation des protocoles lors de leur utilisation.

    39
    QPR 3 e

    Elaboration d'indicateurs de résultats.

    40
    QPR 3 f

    Organisation de la gestion des documents internes (procédures, protocoles) et externes (textes réglementaires, recommandations, etc. ...)

    L'établissement, les secteurs d'activités (coordination indispensable...).

    GFL : Gestion des Fonctions Logistiques GSI : Gestion du Système d'Information. QPR : gestion de la Qualité et Prévention des Risques.
     
     

    Annexe 4 : Le manuel d'accréditation des établissements de santé (3/4)

    Ligne

    Question
    Concerne quoi, qui ?
    Action à mener
    Par qui ?
    41
    QPR 4 a

    Risques et événements indésirables.

    Ceux-ci doivent être rassemblés.

    Notamment par service bio. A partir des éléments transmis par les secteurs d'activités.

    42
    QPR 4 b

    Mise en place d'un système de signalement.

    43
    QPR 4 c

    Analyse des événements indésirables et mise en place de mesures d'amélioration.

    44
    QPR 4 d

    Secteurs, pratiques, actes ou processus à risque.

    Identification de ceux-ci et priorisation dans le programme de prévention des risques.

    45
    QPR 5 b

    Risques et événements indésirables.

    Evaluation de l'efficacité du programme de prévention des risques.

    46
    QPR 5 c

    Evaluation du fonctionnement du système de signalement des événements indésirables.

    47
    VST 2 b

    Vigilances sanitaires 

    Mise en place de procédures en cas d'incident. Ces procédures sont connues des professionnels.

    Les différents groupes de vigilance (Pharmacovigilance, hémovigilance, matériovigilance et biovigilance)

    48
    VST 2 c

    Traçabilité des dispositifs médicaux et des produits.

    49
    VST 2 e

    Le système de vigilance doit alimenter une réflexion permettant l'amélioration des pratiques professionnelles quant à l'usage des produits et dispositifs médicaux.

    50
    VST 3 b

    Formation des professionnels sur les conduites à tenir en cas d'incident.

    51
    VST 5 a

    Evaluation et amélioration de l'efficacité de chaque vigilance.

    52
    SPI 2 d

    Hygiène et risque infectieux

    Formation en hygiène est dispensée à tout professionnel temporaire ou permanent lors de son arrivée.

    UHLIN20, CLIN16à Infirmières hygiénistes.

    53
    SPI 2 e

    Les actions de formation continue en hygiène concernent l'ensemble des professionnels, notamment lors de la diffusion de nouvelles procédures.

    54
    SPI 3 d

    Consultation du CLIN pour tout projet d'acquisition d'équipement ou de matériel, d'aménagement de locaux... pouvant avoir des conséquences sur l'hygiène.

    Tous professionnel achetant ou réalisant des travaux dans l'établissement...

    55
    SPI 4 c

    Les conclusions de l'analyse des données de surveillance, ainsi que les recommandations qui en découlent, sont communiquées aux secteurs d'activités concernés et à la direction. Elles sont utilisées pour adapter les activités de prévention du risque infectieux.

    UHLIN, CLIN...

    56
    SPI 5 a

    Utilisation des protocoles visant à maîtriser le risque infectieux.

    Tous les professionnels.

    57
    SPI 8 a

    Mise en place d'un système d'assurance de la qualité en stérilisation

    Pharmacie, UHLIN..., biomédical.

    58
    SPI 8 b 

    Ecriture, validation et utilisation de procédures d'entretien (nettoyage, désinfection) des équipements et dispositifs médicaux. Leurs respect et pertinence sont évalués à périodicité définie.

     

    59
    SPI 9 a

    Ecriture, validation et évaluation régulière de procédures liées à l'environnement (eau, eau de dialyse, air au bloc opératoire....)

    Pharmacie, UHLIN..., service technique, biomédical

    60
    SPI 9 b

    Les procédures liées à l'environnement font l'objet d'une formation des professionnels

  • VST : Vigilances sanitaires et Sécurité Transfusionnelle. SPI : Surveillance, Prévention et contrôle du risque Infectieux.

  • Annexe 4 : Le manuel d'accréditation des établissements de santé (4/4)

    Ligne N° , du tableau ci-dessus
    Fonctionnalités/aptitudes souhaitées de la GMAO
    22, 23, 24, 25, 48
    • Inventaire exhaustif de l'ensemble des dispositifs médicaux.
    10, 21, 22, 23, 24, 48, 57, 59
    • Enregistrement des différentes actions de maintenance, de contrôle sécurité et qualité sur les équipements et installations. (Interne et externe).
    5, 17, 19, 20
    • Gestion des bons d'interventions et des demandes d'accessoires et de consommables.
    17, 19, 20, 30, 31
    • Gestion des stocks de pièces détachées, accessoires (capteurs spO2, câbles ECG...) et consommables (cellules O2, filtres,).
    21, 22, 23, 57
    • Planification de la maintenance préventive et des contrôles qualités & sécurité.
    6
    • Gestion de planning (ressources humaines).
    8, 11, 15, 27, 30, 31, 35, 50, 52, 53, 60
    • Suivi des qualifications et des formations des personnels biomédicaux internes.
    27, 29, 50, 60
    • Suivi des formations des personnels utilisateurs.
    22, 23, 24
    • Suivi des contrats de maintenance.
    3, 12, 17, 18, 54
    • Plan d'équipement biomédical (Suivi pour chaque dispositif des différentes phases d'achat (consultation services pour définir les besoins, marché public, essais en collaboration avec les services, consultation du clin....)).
    7, 12, 13, 20, 25, 26, 28, 37, 40, 47, 58, 59
    • Aptitudes à la Gestion Electronique de Documents (GED) afin de permettre une gestion plus simple des diverses procédures, protocoles, fiches liées aux dispositifs médicaux et à leurs environnements. Au minimum, il disposera d'un " champ " permettant d'indiquer la localisation et la version des documentations papier pour chaque équipement et un lien possible avec une autre application accès sur ce type de prestations (logiciel " qualité " par exemple).
    3, 10, 15, 16, 33, 34, 55, 56
    • Interfaçage aux différents progiciels intégrés de gestion17 (financière, humaines...) de l'établissement.
    3, 10, 12, 22, 34, 39
    • Tableaux de bord et outils statistique. A partir des données enregistrées possibilité d'obtenir des indicateurs financiers, techniques et qualités sur l'activité " biomédicale ".
    40, 42, 47, 49
    • Suivi et enregistrement des actions de matériovigilance (Pour plus de détail, se reporter à l'annexe 3, qui porte exclusivement sur ce point).
    34, 41
    • Gestion et analyse de risque.
    32, 34, 39, 51
    • Gestion de la satisfaction " client " et des plaintes.
    5, 21, 34, 36, 38, 42
    • Gestion des non conformités

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    Annexe 5 : Circulaire DH/EM1/EO1/97672 sur la stérilisation des Dispositifs Médicaux.


    Ligne

    Chapitre n°
    Type ou classe d'équipement concerné
    Action à mener
    Périodicité
    Par qui ?
    Type d'enregistrement
    A disposition de qui ?
    a
    II ( §2.2)

    Tous les dispositifs* concourant à la stérilisation des DM

    Ecriture, validation et application de procédures écrites (A toutes les étapes du processus, dont la maintenance)

    A chaque modification de procédure.

    Responsable Assurance Qualité (AQ).

    Procédures écrites...

    Différents acteurs de la stérilisation,

    Responsable AQ,

    Ingénieur biomédical,

    Inspecteurs DDASS.

    b
    II (§2.2.3)

    Contrôle de la qualité de l'air, de l'eau et des autres fluides.

    Non précisé.

    Selon les recommandations constructeurs ou normes !

    Personnel formé.

    Et pour les ECME les contrôles doivent être réalisés par un organisme accrédité par le COFRAC15.

    Non précisé.

    Le personnel ou les sociétés doivent être enregistrés et validés par le responsable assurance qualité donc le pharmacien.

    c

    Maintenance des équipements.

    d

    Maîtrise des équipements de contrôle de mesure et d'essai (ECME).

    e

    Formation du personnel (et donc du personnel de maintenance).

    Nouveaux agents (ou appareils).

    Non précisé.

    (Fabricants/distributeurs des équipements, organismes agrées...°

    Non précisé.

    f
    II (§2.2.5)

    La stérilisation doit faire appel à des procédés validés et des contrôles de routines doivent être réalisés suivant les normes existantes. Pour la stérilisation à la vapeur d'eau : NF EN 552.

    Concernant directement le biomédical : Réalisation d'une qualification opérationnelle à l'installation et d'une requalification périodique.

    12 mois

    (pour les requalifications)

    Personnel formé et structure disposant d'ECME conforment.

    Selon normes. (NF EN 554 si stérilisateur à la vapeur).

    Doivent en tout cas être validés et archivés.

    * : A titre d'exemple, citons : Stérilisateurs, soudeuses, sécheuses, machines à laver, adoucisseurs, osmoseurs...

    Remarques :

    Il est précisé au chapitre II, paragraphe 2.1.1 que le responsable de l'assurance qualité en stérilisation des dispositifs médicaux est le pharmacien. Il est précisé qu'il doit travailler en collaboration avec l'ensemble des services concernés par le sujet.

    La stérilisation à la vapeur d'eau doit être appliquée quant le dispositif à stériliser le supporte.
     
     
    Ligne N° , du tableau ci-dessus
    Fonctionnalités/aptitudes souhaitées de la GMAO  (Annexe 5)
    Toutes
    • Aptitudes à la Gestion Electronique de Documents (GED) afin de permettre une gestion plus simple des diverses documentations liées aux appareils et aux procédures mises en place (Archivage, diffusion, mise à jour, recherche et liens simplifiés. Au minimum, il disposera d'un " champ " permettant d'indiquer la localisation et la version des documentations papier pour chaque équipement et un lien possible avec une autre application axée sur ce type de prestations (logiciel " qualité " par exemple).
    b, c & d
    • Inventaire exhaustif de l'ensemble des appareils concourant à la stérilisation (du lavage à la stérilisation proprement dite) et des ECME utilisés dans le cas de contrôles par le service biomédical internes
    b
    • Enregistrer les différents contrôles sur la qualités de l'environnement des équipements (Eau...). Ces opérations touchent des personnels divers (infirmières du CLIN16, techniciens biomédicaux, utilisateurs...) il paraît judicieux de disposer d'une application accessible par ces différents acteurs, donc en réseau. Un code d'identification doit permettre un contrôle des actions et accès à l'application.
    c
    • Enregistrement des différentes actions de maintenance sur les équipements. Les opérations de maintenance touchent des personnels divers (agents de stérilisation ˆ utilisateurs ˆ , techniciens biomédicaux internes et ou externes...) il paraît judicieux de disposer d'une application accessible, par les différents acteurs, à la fois en stérilisation et au service biomédical, donc en réseau. Des codes d'identifications permettant une contrôle des actions et des accès, doit exister. Différentes classes d'opérations doivent également être définies (Utilisateurs : inspection, nettoyage...= maintenance utilisateur. Technique : maintenance préventive et corrective).
    d
    • Suivi métrologique des ECME. Enregistrement des étalonnages effectué sur les ECME par une structure accrédité par le COFRAC.
    c & f
    • Suivi des contrats de maintenance et de contrôle. Contrats externes
    e
    • Suivi des qualifications et des formations des personnels biomédicaux internes. Il en est de même avec les formations aux utilisateurs réalisées sous la responsabilité du service biomédical.

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    Annexe 6 : Exploitation & contrôles périodiques sur appareils à pression de vapeur à couvercle amovible (Arrêté du 16/02/1989)
    Ligne

    Article n°
    Type ou classe d'équipement concerné
    Action à mener
    Périodicité
    Par qui ?
    Type d'enregistrement
    A disposition de qui ?
    a
    3, 6 et 7

    Appareils à pression de vapeur à couvercle amovible 

    Entretien et vérification des dispositifs de sécurité et du système de fermeture, joints compris.

    18 mois maximum.

    Organisme de contrôle agréé.

    Attestation de conformité, annexée au registre d'entretien prévu par l'art. 40 du décret du 02/04/26.

    Inspecteur DRIRE*.

    b
    6 (§ 3)

    Etalonnage sonde de température.

    18 mois maximum.

    Technicien compétent

    Registre d'entretien.

    c
    5

    Formations des agents utilisateurs.

    Nouveaux agents (ou appareils).

    Non précisé.

    (Société commercialisant l'équipement ou organisme de formation spécialisé dans ce type d'opérations)/

    Non défini, mais justification doit pouvoir être apportée.

    * : DRIRE : Direction Régionale de l'Industrie de la Recherche et de l'Environnement.
     
     
    Ligne N° , du tableau ci-dessus
    Fonctionnalités/aptitudes souhaitées de la GMAO   (Annexe 6)
    a & b
    • Inventaire exhaustif de l'ensemble des appareils à pression de vapeur à couvercle amovible.
    a & b
    • Enregistrement des différentes actions de maintenance (internes et externes) et des actions de vérifications (contrôles sécurités) des dispositifs de sécurité et du système de fermeture...
    a & b
    • Suivi des contrats de maintenance et de contrôle. Contrats externes.
    Toutes
    • Aptitudes à la Gestion Electronique de Documents (GED) afin de permettre une gestion plus simple des diverses documentations liées aux appareils et aux procédures opératoires (Archivage, mise à jour, recherche et liens simplifiés...). Au minimum, il disposera d'un " champ " permettant d'indiquer, pour chaque appareil, la localisation et la version des documentations papier (registre d'entretien) et ou un lien possible avec une autre application accès sur ce type de prestations (logiciel " qualité " par exemple).
    c
    • Suivi des formations des personnels utilisateurs. Dans le même esprit, si des techniciens biomédicaux internes à l'établissement interviennent sur ces équipements, l'enregistrement de toute formation qualifiante dans le domaine doit être possible.

    Remarques :

    Annexe 7 : Contrôle des instruments de pesage à fonctionnement non automatique

    Arrêté du 22/03/1993 (modifié par l'arrêté du 06/05/1997)
    Ligne

    Article n°
    Type ou classe d'équipement concerné
    Action à mener
    Périodicité
    Par qui ?
    Type d'enregistrement
    A disposition de qui ?
    a
    2, 3 et 5

    Instruments de pesage à fonctionnement non automatique

    utilisés à l'occasion des opérations visées à l'article 1er , point 1, du décret n° 91-330 du 27/03/91*

    Réaliser une vérification périodique et effectuer la réparation par un réparateur agréé**.

    Tous les 12 mois pour la vérification périodique.

    Quant besoin pour une réparation !

    Personnel d'une structure agréée.

    Carnet de métrologie (propre à chaque instrument).

    Personnel réparateur,

    Agents de l'Etat chargés d'effectuer des contrôles.

    b
    7

    La vérification périodique comprend un examen administratif et des essais métrologiques précisés dans ce même article 7.

    /

    Toute absence ou détérioration du carnet métrologique entraîne le refus de l'instrument. 

    c
    8

    Apposition d'une vignette dont les caractéristiques sont définies par l'arrêté du 01/03/90.

    Lors des contrôles périodiques

    /
    d
    15

    Obligation de :

    - Veiller au bon entretien des instruments,
    - Demander la vérification périodique aux organismes 
      agréés,
    - S'assurer du bon état réglementaire (maintien de 
      l'intégrité des scellements et marques de vérification et 
      le cas échéant 
     du marquage CE de conformité),
    - Veiller à l'intégrité du carnet de métrologie,
    - Tenir le carnet métrologique à la disposition des
      agents de l'Etat chargés des contrôles,
    - Mettre hors service les instruments réglementairement 
      non conformes.

    En permanence 

    Les détenteurs d'instruments de pesage...

    /

    * : Les instruments de pesage à fonctionnement non automatique utilisés, en ce qui concerne les établissements de soins, à :

    ** : Le réparateur agréé doivent avoir mis en place un système d'assurance de la qualité conforme à la norme NF EN 45001. Les personnels chargés des vérifications doivent avoir suivi une formation minimale et être déclarés nominativement auprès de l'administration. (Art. 6). Nota : Une société assurant l'entretien et la réparation des instruments de pesage à fonctionnement non automatique peut être agréée pour en effectuer la vérification périodique si les fonctions d'entretien et de réparation sont distinctes des fonctions de vérifications. Il est toléré qu'une même personne assure les deux types de fonctions.

    Enfin, l'article 11 précise que l'agrément peut, notamment, ne pas être reconduit si l'organisme n'a pas vérifié au moins 500 instruments au cours d'une année civile, pour une région administrative donnée. Cette condition hypothèque sérieusement la prise en charge de ce type de contrôle par un service biomédical hospitalier, sauf si celui-ci se spécialise et réalise ce type de contrôle pour l'ensemble des établissements de soins de son secteur.
     
     
    Ligne n° , du tableau ci-dessus
    Fonctionnalités/aptitudes souhaitées de la GMAO  (Annexe 7)
    a & d
    • Inventaire exhaustif de l'ensemble des instruments de pesage.
    a & d
    • Enregistrement des actions de maintenance. Importance du carnet de métrologie. Il n'est pas précisé si celui-ci peut-être tenu de façon informatique. Il est donc nécessaire de conserver à l'heure actuelle un document papier (le carnet).
    a, b & d
    • Enregistrement des actions de vérifications périodiques par un " organisme " agrée.
    a
    • Suivi des contrats de maintenance et de contrôle. Contrats externes.
    a
    • Suivi des qualifications et des formations des personnels biomédicaux internes. (Dans le cas ou les vérifications sont réalisés par le service biomédical de l'établissement...).
    a, b & d
    • Aptitudes à la Gestion Electronique de Documents (GED) afin de permettre une gestion plus simple des diverses documentations liées aux instruments de pesage. Au minimum, il disposera d'un " champ " permettant d'indiquer la localisation et la version des documentations papier pour chaque équipement et un lien possible avec une autre application accès sur ce type de prestations (logiciel " qualité " par exemple).

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    Annexe 8 : Protection des travailleurs contre les risques liés aux rayonnements ionisants

    A : Décret n°86-1103 du 02/10/1986
    B : Arrêté du 02/10/1990

    Ligne

    Article n°
    Type ou classe d'équipement concerné
    Action à mener
    Périodicité
    Par qui ?
    Type d'enregistrement
    A disposition de qui ?
    a
    A :18, 47

    Sources scellées et générateurs électriques de rayonnements ionisants.

    Tenu et mise à jour constante d'un document contenant :

    - Caractéristiques de(s) la source(s) ou générateur(s)
      de rayonnements,
    - Toute modification apportées à l'appareillage ou aux 
      dispositifs de protection,
    - La nature et la durée moyenne des travaux exécutés,
    - Les dates des examens périodiques de contrôle prévus aux 
      articles 28, 29, 30, 31, 34 (alinéa 1) et 35.

    En plus si l'établissement dispose de sources scellées :
    - Le numéro d'immatriculation de la source, son année de
       fabrication, de réception, le nom du vendeur,
    - Le numéro de série de l'appareil dans lequel la source est 
      installé,
    - Les dispositions prévues pour assurer la sécurité d'utilisation
      et celles prévues en cas d'incendie.
     

    /

    Non précisé.

    Service Bio. et/ou personne compétente en radioprotection.

    " Un document " contenant les pièces évoquées dans la colonne " action à mener " du présent tableau.

    " Document " = registre, divers modèles existent, comme celui proposé par l'APAVE (mod. 111).

    L'inspecteur du travail,

    CHSCT* ou délégué du personnel,

    SCPRI**
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

     

    b
    A :19

    Formation à la radioprotection des travailleurs exposés et remise d'une notice écrite précisant les dangers présentés par les rayonnements ionisants et les solutions pour s'en prémunir... Par extension à la maintenance !

    Non précisé. Il est dit : " Périodiquement "

    L'employeur en liaison avec le CHSCT*

    Par la personne radiocompétente.

    Non précisé .

    c
    A :27

    Calcul et vérification de débit d'équivalent de dose auquel s'exposeront les travailleurs chargés de travaux sur les appareillages.

    Avant travaux.

    Non précisé. 

    Par la personne radiocompétente.

    Non précisé.

    d
    A :28, 29, 53

    et

    B :1

    Contrôle des sources scellées et générateurs :
    - Avant la première mise en service,
    - Périodiquement***
    - Après toute modification de l'équipement et ses dispositifs
      de sécurité et ou blindages,
    - Si dépassement des limites d'expositions...

    Périodiquement : 
    - 3 ans pour générateur
      dont date mise en 
      en service < 10 ans,
    - 2 ans sinon,
    - 1 an pour les sources 
      scellées.

    Organisme agréé, choisi par l'employeur, dans le cas de la 1ére mise en service, le contrôle périodique ou le dépassement des limites d'expo. Le contrôle après modification des matériels ou locaux est à réaliser par la personne radiocompétente.

    Réalisation de rapports archivés dans le document évoqué à l'article 18.

    e
    A :28, 30

    Sources scellées et générateurs électriques de rayonnements ionisants

    Si sources non scellées : contrôle avant mise en service et ultérieur des installations et locaux où seront utilisées les sources non scellées et moyens d'évacuation des effluents et déchets.

    /

    Organisme agréé, choisi par l'employeur, dans le cas de la 1ére mise en service, le contrôle périodique ou le dépassement des limites d'expo. Le contrôle après modification des matériels ou locaux est à réaliser par la personne radiocompétente

    Réalisation de rapports archivés dans le document évoqué à l'article 18.

    L'inspecteur du travail,

    CHSCT* ou délégué du personnel,

    SCPRI**.

    f
    A :31

    Si risque de contamination interne (cas des sources) :
    Réalisation de contrôles périodiques d'ambiance à compter du 31/12/1999.

    Tous les 6 mois
    (en zone contrôlé)

    Personne radiocompétente ou organisme agrée sous la responsabilité de l'employeur.

    g
    A : 40bis

    Les entreprises réalisant des travaux de maintenance, d'intervention ou de mise en uvre doivent s'être fait délivrer un certificat de qualification.

    /

    Organismes accrédités

    A ce jour l'arrêté fixant ces organismes ne serait pas publié

    Non précisé.

    Non précisé.

    h
    A :61

    Si détention d'un générateur électrique de rayonnement ionisants :
    - Déclaration en 3 exemplaires au DDASS.

    Si détention d'une substance radioactive naturelle :
    - Déclaration 3 exemplaires au DDASS.

    Si détention d'une substance radioactive artificielle (idem si modification ou si cessation d'utilisation) :
    - Autorisation auprès du ministre de la santé.

    /

    Employeur.

    Déclaration non précisée.

    L'inspecteur du travail,

    CHSCT* ou délégué du personnel,

    SCPRI**.

    * : Comité d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail.

    ** : Service Central de Protection contre les Rayonnements Ionisants (anciennement O.P.R.I. pour Office pour la Protection contre les Rayonnements Ionisants).

    *** : Une norme existe précisant la méthodologie dans la réalisation des contrôles périodiques. C'est la norme NF C 15-160 :installations pour la production et l'utilisation des rayons X,

    règles générales (version de 1984).

    Remarques :


     
    Ligne n° , du tableau ci-dessus
    Fonctionnalités/aptitudes souhaitées de la GMAO  (Annexe 8)
    a, d & h
    • Inventaire exhaustif de l'ensemble des sources et générateurs électriques de rayonnements ionisants.
    Toutes
    • Aptitudes à la Gestion Electronique de Documents (GED) afin de permettre une gestion plus simple des diverses documentations liées aux appareils (Archivage, mise à jour, recherche et liens simplifiés...). Au minimum, il disposera d'un " champ " permettant d'indiquer, pour chaque appareil, la localisation et la version des documentations papier (registre d'entretien) et un lien possible avec une autre application accès sur ce type de prestations (logiciel " qualité " par exemple).
    b & g
    • Suivi des formations des personnels biomédicaux. Toutes les personnes amenées à intervenir sur les installations doivent être formées !
    a, d, e & f
    • Enregistrement des différentes actions de maintenance (internes et externes) et des actions de vérifications (contrôles) 
    d, e & f
    • Suivi métrologique des ECME. Enregistrement des étalonnages effectué sur les ECME par une structure accrédité par le COFRAC15, si certains contrôles sont réalisés en internes !
    d, e, f & g
    • Suivi des contrats de maintenance. Contrats souscrits pour les contrôles et la maintenance.

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    Annexe 9 : Vérifications générales périodiques sur équipements de travail (=> centrifugeuses)

    A : Décret n° 93-41 du 11/01/1993
    B : Arrêté du 05/03/1993
    C : Arrêté du 04/06/1993

    Ligne

    Article n°
    Type ou classe d'équipement concerné
    Action à mener
    Périodicité
    Par qui ?
    Type d'enregistrement
    A disposition de qui ?
    a
    A : 1

    et

    B : 2

    et

    C : 2

    Equipement de travail

    (centrifugeuses)

    Vérifications générales périodiques (permettant de déceler en temps utile toute détérioration susceptible de créer des dangers).

    Le contenu est définit par l'arrêté du 04/06/93.

    12 mois ou après une opération de maintenance ayant nécessité le démontage des dispositifs de protection.

    Personnes qualifiées internes ou externes à l'établissement.

    Registre de sécurité conforment aux articles L.620-6, L.620-7 et D.620-1 du code du travail.

     

    Inspecteur du travail, contrôleur du travail et CHSCT de l'établissement.

    b
    A : 1

    Formation spécifique relative aux prescriptions à respecter, aux conditions d'exécution des travaux et aux matériels et outillages à utiliser.

    Avant la 1ére vérif.  et si évolution de l'équipement

    Non précisé. Logiquement par fabricant ou distributeur de l'équipement

    Non précisé.

    c
    A : 1

    Formation à la sécurité

    Mise en service et si évolution de l'équipement

    Non précisé. Logiquement par fabricant ou distributeur de l'équipement

    Non précisé.


     
     
    Ligne N° , du tableau ci-dessus
    Fonctionnalités/aptitudes souhaitées de la GMAO  (Annexe 9)
    a
    • Inventaire exhaustif de l'ensemble des équipements de travail (centrifugeuses).
    a
    • Enregistrement des différentes actions de vérifications (contrôles sécurités) . Par extension, L'enregistrement des opérations de maintenance doit être prévu.
    a
    • Suivi des contrats de maintenance. Contrats de contrôles externes.
    b
    • Suivi des formations des personnels internes (ou des sociétés) affectés aux contrôles. 
    c
    • Suivi des formations des personnels utilisateurs.
    Toutes
    • Aptitudes à la Gestion Electronique de Documents (GED) afin de permettre une gestion plus simple des diverses documentations liées aux appareils et aux procédures opératoires (Archivage, mise à jour, recherche et liens simplifiés...). Au minimum, il disposera d'un " champ " permettant d'indiquer, pour chaque appareil, la localisation et la version des documentations papier et un lien possible avec une autre application accès sur ce type de prestations (logiciel " qualité " par exemple).

    Remarques :


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    Annexe 10 : Sécurité électrique - Décret n° 88-1056 du 14/11/88 

    Ligne

    Article n°
    Type ou classe d'équipement concerné
    Action à mener
    Périodicité
    Par qui ?
    Type d'enregistrement
    A disposition de qui ?
    a
    46 (§I, II et III)

    Toutes les " installations électriques " = appareils électriques.

    S'assurer que les personnels utilisant ou réalisant des travaux sur les " installations électriques " possèdent une formation suffisante (Formation différente selon que l'on utilise ou que l'on réalise des travaux...).

    Organiser au bénéfice des travailleurs concernés la formation complémentaire en cas de connaissance insuffisante. Des rappels peuvent être effectués.

    En fonction des besoins.
     
     
     
     

     

    L'employeur.

    Les compétences minimums des personnes en charge des formations n'est pas précisé.

    Non précisé.

    /
    b
    46 (§ IV)

    Signaler le plus rapidement possible toute anomalie constatée dans l'état apparent des " installations électriques " ou dans leur fonctionnement au personnel chargé de la surveillance.

    /

    Les travailleurs (Personnels utilisateurs).

    Non précisé.

    c
    47

    Surveillance* et correction des défectuosités et anomalies sur les " installations électriques "

    Aussi fréquemment que de besoin.

    Personne compétente. Soit un électricien ou un technicien biomédical...

    Non précisé.

    d
    48 (§ I et II)

    Les travaux ou opérations sur des " installations électriques " ne peuvent être confiés qu'à des personnes qualifiés pour les effectuer et doit posséder une connaissance des règles de sécurité.

    /

    L'employeur.

    Non précisé.

    e
    50

    Les travaux sous tension ne doivent être confiés qu'à des travailleurs ayant reçu une formation spécifique sur les méthodes de travail.

    Un outillage spécifique doit être mis à disposition.

    Si intervention dans le domaine de tension " BTB " ou plus, il faut un ordre écrit et une surveillance constante par une personne avertie des risques électriques.

    /

    L'employeur.

    Les compétences minimums des personnes en charge des formations n'est pas précisé.
     
     

    L'employeur.

    Non précisé.

    f
    53

    Vérification périodique des " installations électriques " (et ou après avoir subi une modification de structure).

    12 mois 

    (fixée par arrêté)

    Par un organisme, une personne agrée (Liste fixée par un arrêté) ou par une personne** appartenant ou non à l'établissement dont le nom est communiqué par le chef d'établissement au directeur régional du travail et de l'emploi

    Rapport détaillé dont le contenu est fixé par arrêté).

    L'inspecteur du travail

    g
    55

    Tenir un dossier comportant notamment :

    • Un registre où sont consignés par ordre chronologique les dates et la nature des différentes vérifications ou contrôles ainsi que les noms et qualités des personnes qui les ont réalisées,
    • Les rapports des vérifications effectuées en application de l'article 53.
    /

    Le chef d'établissement

    Voir colonne action à mener

    * : Il faut entendre par surveillance : le maintien des dispositions mettant hors de portée des travailleurs les parties actives de l'installation ; le bon état des conducteurs souples aboutissant aux appareils amovibles ainsi qu'à leurs organes de raccordement ; le maintien des calibres des fusibles et du réglage des disjoncteurs...

    ** : Ces personnes doivent avoir des connaissances approfondies dans le domaine de la prévention des risques dus à l'électricité et des dispositions réglementaires qui y sont afférentes.
     
     
    Ligne N° , du tableau ci-dessus
    Fonctionnalités/aptitudes souhaitées de la GMAO  (Annexe 10)
    a, d, e & f
    • Suivi des qualifications et des formations des personnels biomédicaux internes. Il en est de même avec les formations aux utilisateurs réalisées sous la responsabilité du service biomédical.
    b
    • Afin de faciliter le signalement rapide, par les utilisateurs, de toute anomalie constatée dans l'état apparent des " installations électriques " ou dans leur fonctionnement, il est souhaitable que l'application informatique leur permette de les déclarer à partir d'un poste informatique présent dans leur service. Les demandes sont alors immédiatement transmises via le réseau au service biomédical.
    b, c, f & g
    • Inventaire précis de l'ensemble des " installations électriques ", soit la majeur partie des dispositifs médicaux.
    c & g
    • Enregistrement des différentes actions de maintenance (internes ou externes).
    e
    • Pour permettre un respect scrupuleux de l'article 50, toute intervention à réaliser sous une tension supérieure ou égale à la gamme de tension " BTB " (soit plus de 1000 volts en courant alternatif ou 1500 volts en courant continu), éditerait un bon spécifique validé " électroniquement " par le responsable du service biomédical. De plus le travail ne pourrait être attribué qu'aux personnels formés à ce type de travail.
    • Nota : ce type de tension se trouve couramment sur des équipements biomédicaux (défibrillateurs, bloc Haute Tension et tube en radiologie...)
    f & g
    • Enregistrement des différentes actions de vérifications périodiques de sécurité.
    c, d, e & f
    • Suivi des contrats de maintenance et de contrôle. Contrats externes .
    Toutes
    • Aptitudes à la Gestion Electronique de Documents (GED) afin de permettre une gestion plus simple et rapide des divers documents produits dans le cadre de ce décret. Au minimum, il disposera d'un " champ " permettant d'indiquer la localisation et la version des documentations papier pour chaque équipement et un lien possible avec une autre application accès sur ce type de prestations (logiciel " qualité " par exemple).

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    Annexe 11 : Norme NF S 90-155 (Réseaux de distribution de fluides médicaux

    Ligne

    Article n°
    Type ou classe d'équipement concerné
    Action à mener
    Périodicité
    Par qui ?
    Type d'enregistrement
    A disposition de qui ?
    a
    12 (§ 2 et 3) et annexe E

    Réseau de distribution de fluides médicaux6

    Conserver les schémas de l'installation globale de l'établissement et les tenir à jour.

    Révisé une fois par an.

    Le propriétaire.

    Schémas reproductibles du réseau de canalisations.

    Commission locale de surveillance des gaz médicaux

    Commission de sécurité (locale ou autre)

    b
    12 (§ 4)

    13 et 15 et annexe E

    Demander à l'installateur et conserver le dossier d'identité* du réseau de distribution.

    Documents du dossier d'identité.

    c
    14 (§14.2.4.2)

    et 

    annexe E

    Un procès-verbal est dressé lors de chaque opération de contrôle (lors de la réception d'une installation neuve ou modification d'une installation).

    /

    Les représentants de la commission locale de surveillance de fluides médicaux et l'installateur.

    Modèle libre.

    d
    15 et

    annexe E

    Entretien et surveillance de l'installation.

    Préventif, selon les recommandations constructeur(s)

    Personnel qualifié, habilité par le chef d'établissement.

    Les résultats des opérations d'entretien et les observations doivent être notés dans le système de documentation.

    e
    16

    Vérification périodique de l'installation.

    12 mois maximum.

    Personnel qualifié

    Rapport présentant les installations et les anomalies rencontrées.

    f
    Annexe D

    Mise au point de procédures d'urgences et de communication.

    Nomination de personnes responsables dans chaque zone de l'hôpital susceptibles d'être affectées.

    /

    La commission locale de surveillance de fluides médicaux.

    Procédures écrites

    Commission de sécurité (locale ou autre)

    Personnels responsables et personnel qualifié d'entretien.

    g
    Annexe D

    Formation des personnels responsables.

    Non spécifié.

    Non spécifié. Possible par personnel qualifié de l'hôpital.

    Non spécifié.

    Commission de sécurité (locale ou autre).

    * : Le dossier d'identité du réseau de distribution de fluides médicaux contient les caractéristiques essentielles (références aux textes réglementaires, fiches techniques des appareils ou composants, documentation technique relative à la maintenance, plan de l'installation avec indication des vannes de sectionnement, des détendeurs, des prises, etc., des notes de calculs, les fiches d'autocontrôle, les consignes d'utilisations, ...).
     
     
    Ligne n° , du tableau ci-dessus
    Fonctionnalités/aptitudes souhaitées de la GMAO  (annexe 11)
    a, b, c, d, e, & f
    • Inventaire de l'installation de distribution de gaz médicaux.
    a, b, c & f
    • Aptitudes à la Gestion Electronique de Documents (GED) afin de permettre une gestion plus simple des diverses documentations liées aux réseaux de distribution aux procédures opératoires (Archivage, diffusion, mise à jour, recherche et liens simplifiés...). ou un lien possible avec une autre application accès sur ce type de prestations. Possibilité d'interfaçage avec des logiciels tels que " AUTOCAD " pour permettre un suivi physique des réseaux de gaz médicaux...
    d
    • Enregistrement des différentes actions de maintenance (internes et externes) 
    e
    • Enregistrement des différentes actions de vérifications périodiques.
    d & e
    • Suivi des contrats de maintenance et de contrôle. Contrats externes .
    g
    • Suivi des formations des personnels responsables. Dans le même esprit, si des techniciens biomédicaux internes à l'établissement interviennent sur ces équipements pour la maintenance et/ou les vérifications périodiques, l'enregistrement de toute formation qualifiante dans le domaine doit être possible.

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    Annexe 12 : Enquête GMAO
     

    Non disponible
     
     
     

    Annexe 13 : Articles D712-43 & D712-47 du code de la santé publique
     
     Article D712-43

    L'anesthésie est réalisée sur la base d'un protocole établi et mis en uvre sous la responsabilité d'un médecin anesthésiste-réanimateur, en tenant compte des résultats de la consultation et de la visite pré-anesthésiques mentionnées à l'article D.712-41.

    Les moyens prévus au 2° de l'article D.712-40 doivent permettre de faire bénéficier le patient :

    - D'une surveillance clinique continue ;
    - D'un matériel d'anesthésie et de suppléance adapté au protocole anesthésique retenu.
    _______________________________________________
     

    Article D712-47

    La salle de surveillance post-interventionnelle est dotée de dispositifs médicaux permettant pour chaque poste installé :

    - L'arrivée de fluides médicaux et l'aspiration par le vide ;
    - Le contrôle continu du rythme cardiaque et l'affichage du tracé électrocardioscopique, par des appareils munis d'alarme, et le contrôle de la saturation du sang en oxygène (SpO2) ;
    - La surveillance périodique de la pression artérielle ;
    - Les moyens nécessaires au retour à un équilibre thermique normal pour le patient.

    La salle de surveillance post-interventionnelle est en outre équipée :

    1.  
      - D'un dispositif d'alerte permettant de faire appel aux personnes nécessaires an cas de survenance de complications dans l'état d'un patient ;
      - D'un dispositif d'assistance ventilatoire, muni d'alarmes de surpression et de débranchement ainsi que d'arrêt de fonctionnement.

    Les personnels exerçant dans cette salle doivent pouvoir accéder sans délai au matériel approprié permettant la défibrillation cardiaque des patients ainsi que l'appréciation du degré de leur éventuelle curarisation.
     
     

    _______________________________________________

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    Annexe 14 : Liste complémentaire de logiciels de GMAO


    Nom de la société
    Nom du logiciel
    Secteur

    D'origine

    Adresse
    Téléphone

    Email ou

    site Internet

    APAVE
    Mainta
    Industrie
    Apave alsacienne
    2, rue Thiers ˆ BP 1347
    68056 Mulhouse cedex
    03 89 46 43 11

    mainta@club-internet.fr

    BSM
    LHM-OMAO
    Industrie
    Groupe BSM
    5, rue des remorqueurs
    44000 Nantes
    02 40 20 14 60

    lhoist.maintenance@wanadoo.fr

    Ciris
    AXEL
    Industrie
    Ciris
    6, rue Bellecombe
    69006 Lyon
    04 37 24 27 27

    www.ciris.fr

    Corim solutions
    NEWMAINT
    Industrie
    Corim solutions
    9, rue Cure Bourse
    38320 Eybens
    04 76 24 84 50

    www.corim-solutions.com

    FACTORY systemes
    AVANTIS PRO
    Industrie
    FACTORY systemes
    22, rue Vladimir Jankélévitch
    Emerainville
    77437 Marne la vallée cdx 2
    01 64 61 68 68

    www.factory-syst.fr

    Indus International
    Indus International
    Industrie
    Indus International
    Immeuble Central Gare
    1, place Charles de Gaulle
    78180 Montigny le 
    Bretonneux
    01 39 30 17 17

    www.indusworld.com

    TOMAO
    OPTIMa
    Industrie
    TOMAO
    65, rue de la Cimaise
    59650 Villeneuve d'ascq
    03 20 91 15 17
    www.impulsor.fr/optima-tomao

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