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Université de Technologie de Compiègne

DESS "Technologies Biomédicales Hospitalières"

Liste des travaux

Référence à rappeler :
ISO 9000 en santé : bilan
Accréditation et certification au service biomédical
Projet DESS "TBH", UTC, 2000, pp 30
URL : https://www.utc.fr/~farges/DESS_TBH/99-00/Projets/bilan_ce/bilan_ce.htm
ISO 9000 en santé : bilan
Accréditation et certification au service biomédical
mignardot_herve
dion_herve
Hervé MIGNARDOT
Hervé DION
Remerciements


Nous tenons tout d'abord à remercier Monsieur Georges CHEVALLIER, responsable du DESS "Technologies Biomédicales Hospitalières" ainsi que Monsieur Gilbert FARGES, co-animateur du DESS pour les conseils qu'il a pu nous apporter pour mener à bien ce projet.
Nos remerciements vont aussi à Monsieur François THIBAULT, Université d'Angers, pour toutes les connaissances qu'il nous a fait partager tout au long de la formation.
Remerciements enfin à l'ensemble des services biomédicaux qui ont participé à l'enquête portant sur le bilan de la certification ISO 9002.
 

Introduction
Qualité, tracabilité, conformité, certification, · sont autant de termes qui sont de plus en plus employés dans le secteur hospitalier français.
La volonté de mettre en place une amélioration continue de la qualité des soins par l'introduction de l'ordonnance du 24 avril 1996 portant sur la réforme hospitalière, incite les établissements de soins à mettre en pace des actions "qualité" pour répondre aux exigences réglementaires.
L'objectif de ce rapport est d'effectuer un état des lieux de la qualité en santé.
Les normes ISO 9000, bien connues dans le monde industriel, sont-elles aussi répandues dans le secteur hospitalier ? Un bilan réalisé à la fin de l'année 1999 apportera la réponse.
En parallèle, le service biomédical prend conscience des nouveaux enjeux générés par le nombre croissant des textes réglementaires.
Sa mission de prestataire de service, le place dans une position stratégique entre le monde industriel et le secteur de la santé. Cette position l'incite à entamer une démarche qualité. Plusieurs d'entre eux sont déjà allés jusqu'à la certification.
Une enquête, réalisée en décembre 1999, permet à la communauté biomédicale de bénéficier de cette expérience.
Enfin, une réflexion a été menée pour évaluer l'apport de la certification ISO 9000 du service biomédical dans la démarche d'accréditation.
 
 

Sommaire

Chapitre I
La démarche qualité dans les établissements de santé


 


I.1. Pourquoi une démarche qualité ?
  I.1.1. La qualité dans un établissement de santé
  I.1.2. La réglementation dans un établissement de santé
I.2. La qualité dans le cadre réglementaire : l'accréditation hospitalière
  I.2.1. L'A.N.A.E.S.
  I.2.2. Définition de l'accréditation
  I.2.3. Les objectifs
  I.2.4. Description du référentiel d'accréditation
  I.2.5. La procédure d'accréditation
I.3. La qualité dans le cadre volontaire : la certification
  I.3.1. Définition de la certification
  I.3.2. Les normes de la série ISO 9000
      I.3.2.1. Présentation
      I.3.2.2. Application de la norme ISO 9000 dans un établissement de santé
  I.3.3. La certification
      I.3.3.1.  Le COFRAC
      I.3.3.2.  Les organismes certificateurs
      I.3.3.3.  La procédure de certification
I.4. Comparatif entre la certification et l'accréditation hospitalière
  I.4.1. Similitudes
  I.4.2. Différences
 


Chapitre II
Bilan de la certification ISO 9000 dans les établissements de santé


 


II.1. Bilan des structures de santé certifiées en Europe
II.2. Bilan des structures de santé certifiées en France
  II.2.1. Méthodologie
  II.2.2. Les organismes certificateurs
  II.2.3. Les structures certifiées
  II.2.4. Les activités certifiées
II.3. Bilan des services biomédicaux certifiés et en cours de certification
  II.3.1. Etat des lieux
  II.3.2. Enquête
  II.3.3. Résultat et interprétation
 


Chapitre III
Apport de la norme ISO 9000 pour le service biomédical dans la démarche d'accréditation


 


III.1. Pourquoi aller jusqu'à la certification ?
III.2. Comparatif entre l'accréditation et la certification
III.3. Quelle activité certifier ?
  III.3.1. Les missions du service biomédical
  III.3.2. L'activité à certifier

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIE
 

ANNEXE A : Organismes certificateurs de systèmes accrédités par le COFRAC pour la certification selon les normes ISO 9000 dans le secteur de la santé

ANNEXE B : Liste des établissements de santé français certifiés par la norme ISO 9000

ANNEXE C : Résultats du questionnaire des services biomédicaux certifiés ISO 9002 et ceux en cours

ANNEXE D : Tableau de comparaison entre les exigences de l'accréditation et la norme ISO 9000



I.1. Pourquoi une démarche qualité ? [2] [3]


I.1.1. La qualité dans un établissement de santé

Les établissements de santé ont pour objectifs de prendre en charge des malades pour les soigner. Ils se différencient d'une unité de production conventionnelle, comme une usine, par un certains nombres de points : Il n'y a pas une seule Direction, mais plusieurs qui sont plus ou moins bien formalisées et qui, selon le caractère privé ou public de l'établissement de santé, jouent des rôles d'importance différente.
Ces Directions peuvent être la Direction administrative, la Commission Médicale d'Equipement (C.M.E.), une Direction de soins infirmiers, un conseil d'administration, ·
Dans les établissements de santé, la prestation de soins, incluant un diagnostic et un traitement, est l'activité dominante. Cette prestation de soins est faite directement sur le malade, ce qui rend l'erreur difficilement admissible. Ce risque d'erreur doit donc être supprimé, car il peut parfois être irrémédiable. La prévention du risque revêt toute son importance.
La démarche qualité doit aider à fédérer tous les métiers exercés dans l'établissement dans un objectif commun qui est celui de satisfaire le patient au moindre coût.
Pour un service rendu directement à un malade, il existe de nombreux acteurs impliqués dans la structure d'accueil, de soins, de sortie et de suivi après la sortie. Mais, il existe aussi des acteurs impliqués dans les structures médico-techniques (laboratoire, imagerie médicale et bloc opératoire).
Une attention particulière doit être portée à la gestion efficace de ces interfaces.
I.1.2. La réglementation dans un établissement de santé De nombreuses contraintes réglementaires sont apparues ces dernières années dans le secteur de la santé.

D'une part l'ordonnance n° 96346 du 24 avril 1996 portant sur la réforme de l'hospitalisation publique et privée permettra aux établissements de comparer leurs performances en matière de coût des fonctionnements, mais aussi de qualité. La législation est venue structurer les initiatives qualité en créant un cadre juridique approprié ; c'est la raison pour laquelle, les pouvoirs publiques ont initié le lancement d'une démarche d'accréditation fondée sur l'assurance qualité en milieu hospitalier.

D'autre part, les textes portant sur la qualité des soins et la sécurité des patients se multiplient, parmi les plus importants :

· la matériovigilance : elle a pour objet la surveillance des incidents ou des risques d'incidents résultant de l'utilisation des dispositifs médicaux.
La matériovigilance comporte :
· l'hémovigilance : ensemble des procédures de surveillance organisées depuis la collecte du sang et de ses composants jusqu'au suivi des receveurs, en vue de recueillir et d'évaluer les informations sur les effets inattendus ou indésirables résultant de l'utilisation thérapeutique des produits sanguins labiles et d'en prévenir l'apparition.
· la pharmacovigilance : elle a pour objet la surveillance du risque d'effets indésirables résultant des médicaments, des produits à usage humain et des produits contraceptifs.
· la biovigilance : elle a pour but d'assurer une attention sur les éléments et produits du corps humain, sur les produits, autres que les médicaments qui en dérivent, ainsi que les dispositifs médicaux les incorporant, et en particulier en ceux concernant les informations sur ces produits.
· la toxiciovigilance : elle se définit comme la détection et l'étude des effets néfastes pour la santé, d'expositions chimiques non médicamenteuses.
· la sécurité alimentaire des repas qu'ils servent aux malades hospitalisés,           · la sécurité des systèmes d'information,
          · la sécurité incendie
          · ·

La description des ces réglementations parle de tracabilité, de contrôle, de client, termes de langage qualité. La mise en place d'un système qualité peut donc répondre d'une manière plus ou moins complète à leurs exigences.
Les professionnels de la santé, dans leur prise en compte de la qualité sont donc face à des contraintes de type réglementaire : l'accréditation. Ils peuvent s'ils le désirent, compléter par une démarche volontaire : la certification.

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I.2. La qualité dans le cadre réglementaire : l'accréditation hospitalière

I.2.1. L'A.N.A.E.S.[1](aller sur le site web de l'A.N.A.E.S.)

L'A.N.A.E.S. (Agence Nationale d'Accréditation et d'Evaluation en Santé) est la structure compétente pour gérer la procédure d'accréditation prévue par l'ordonnance du 24 avril 1996 (Cf. chapitre I.1.2.).
L'A.N.A.E.S. a un statut d'établissement public administratif de l'Etat. Le conseil d'administration est composé de 32 membres titulaires : personnels médicaux, paramédicaux, techniques et administratifs, des représentants de l'Etat et des organismes de maladie.
I.2.2. Définition de l'accréditation [2] [16] Il s'agit selon le manuel de l'A.N.A.E.S. "d'une procédure d'évaluation externe à un établissement de santé, effectuée par des professionnels, indépendante de l'établissement et de ses organismes de tutelle, évaluant l'ensemble de son fonctionnement et de ses pratiques. Elle vise à assurer la sécurité et la qualité des soins donnés au patient et à promouvoir une politique d'amélioration continue de la qualité au sein des établissements".
L'accréditation concerne tous les établissements de santé publics, privés ainsi que les établissements militaires de santé. Elle concerne également les groupements de coopération sanitaire entre établissements de santé et les réseaux de soins.
Elle ne s'applique pas actuellement aux activités médico-sociales même lorsque celles-ci s'exercent au sein d'un établissement de santé.
L'accréditation s'applique à l'établissement de santé au sens juridique du terme. Cela revient à dire que l'accréditation concerne simultanément l'ensemble des structures (services, départements...) et des activités, en raison des interrelations existantes entre elles.
Dans le cas d'un établissement de santé installé sur plusieurs sites, l'A.N.A.E.S. peut mettre en țuvre une procédure par site.
Près de 4 000 établissements sont concernés par l'accréditation hospitalière.
I.2.3. Les objectifs[16] L'accréditation s'inscrit dans une logique de progrès d'un établissement de santé. Elle accorde une place centrale au patient, à son parcours, à la coordination des soins qui lui sont apportés, à sa satisfaction.
L'accréditation a 6 objectifs principaux : - L'appréciation de la qualité et de la sécurité des soins, qui constituent une attente principale des patients vis-à-vis du système de santé,
- L'appréciation de la capacité de l'établissement à améliorer de façon continue la qualité des soins et la prise en charge globale du patient, grâce à la mise en țuvre d'un système reconnu de gestion de la qualité,
                    - La formulation de recommandations explicites, - L'implication des professionnels à tous les stades de la démarche qualité, afin qu'ils acceptent et s'approprient les changements,
- La reconnaissance externe de la qualité des soins dans les établissements de santé,
                    - L'amélioration continue de la confiance du public.
I.2.4. Description du référentiel d'accréditation [16] L'A.N.A.E.S. a bâti un référentiel qui s'inspire largement du modèle canadien. Il comprend trois chapitres, eux même déclinés en onze sous-chapitres : I - Le patient et sa prise en charge
  1. Droit et information du patient (DIP)
  2. Dossier du patient (DPA)
  3. Organisation de la prise en charge des patients (OST)
  4. La prise en charge hôtelière (PCH)
II - Management et gestion au service du patient
  1. Management de l'établissement et des secteurs d'activités (MEA)
  2. Gestion des ressources humaines (GRH)
  3. Gestion des fonctions logistiques (GFL)
  4. Gestion du système d'information (GSI)
III - Qualité et prévention
  1. Gestion de la qualité et prévention des risques (QPR)
  2. Vigilances sanitaires et sécurité transfusionnelle (VST)
  3. Surveillance, prévention et contrôle du risque infectieux (SPI)
I.2.5. La procédure d'accréditation [16]

La procédure d'accréditation s'effectue en huit étapes :
- 1. La procédure d'accréditation est engagée sur l'initiative du directeur de l'établissement. Il adresse une demande d'engagement à l'ANAES, accompagnée d'un dossier de présentation de l'établissement décrivant ses activités, son organisation générale et sa stratégie qualité. L'Agence peut ainsi déterminer le déroulement et le planning de la procédure.
- 2. L'A.N.A.E.S. propose un contrat d'accréditation rappelant les engagements à tenir puis envoie les documents d'analyse nécessaires à la phase d'auto-évaluation.
- 3. L'établissement effectue son auto-évaluation et en transmet les résultats à l'A.N.A.E.S.
- 4. Après réception des résultats de l'auto-évaluation, la visite d'accréditation est effectuée par une équipe d'experts-visiteurs, qui rédige le rapport des experts, lequel s'appuie sur les résultats de l'auto-évaluation.
- 5. Le rapport des experts est communiqué à l'établissement pour qu'il formule ses observations.
- 6. Le rapport des experts sur les observations de l'établissement est communiqué au Collège de l'accréditation de l'A.N.A.E.S., qui examine le déroulement de la procédure, valide le rapport d'accréditation qui comporte des recommandations, fixe les modalités de suivi et arrête le délai au bout duquel une nouvelle procédure devra être engagée.
Les appréciations du Collège de l'Accréditation seront formulées sous une forme graduée pouvant se résumer ainsi :
 
Appréciation
Modalités de suivi par
Délai d'engagement entre

deux procédures

Sans recommandations
Par l'établissement
5 ans
Avec recommandations
L'établissement de santé réalise un bilan de suivi des recommandations en perspective de la prochaine procédure
5 ans
Avec réserves
L'établissement de santé réalise un bilan de suivi et le transfert à l'A.N.A.E.S. à échéance déterminée
Moins de 5 ans
Avec réserves majeures
L'A.N.A.E.S. demande que l'établissement de santé apporte des solutions aux questions ayant fait l'objet de réserves majeures à échéance donnée
Moins de 5 ans et visite ciblée à échéance fixée sur les questions ayant fait l'objet de réserves majeures

- 7. Le rapport d'accréditation est transmis par l'Agence au directeur de l'établissement de santé, ainsi qu'au directeur de l'Agence Régionale de l'Hospitalisation (ARH) compétente.
- 8. Un compte-rendu de la procédure d'accréditation est transmis par l'A.N.A.E.S. à l'établissement. Il est consultable sur demande par le public et les professionnels de santé intéressés.

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I.3. La qualité dans le cadre volontaire : la certification

I.3.1. Définition de la certification [10]

La certification est le fruit d'un travail reconnu par un organisme officiel suivant un référentiel international. C'est la satisfaction de voir déclaré atteint, un objectif fixé par une entité compétente. Mais c'est aussi la garantie de la mise en țuvre d'une organisation adaptée qui formalise les relations internes du type "client/fournisseur".
La certification est la concrétisation d'une démarche qui prouve la qualité d'un service vis à vis de ses partenaires externes, qui, eux-mêmes, ont été validés sur le même référentiel. Les actions de partenariat, de ce fait, devraient se développer puisqu'elles reposent sur les mêmes préoccupations organisationnelles. Pour le service biomédical, la certification peut être aussi, et surtout, un outil de management et d'amélioration des pratiques.
I.3.2. Les normes de la série ISO 9000

I.3.2.1. Présentation

                    C'est en 1979 que l'ISO (International Organisation for Standardisation) met en place le Comité Technique (TC 176) qui prend en charge l'élaboration des normes sur le management et l'assurance qualité. L'objectif de ces normes était essentiellement de facilité les relations contractuelles client/fournisseur par l'élaboration d'un référentiel international.

La première publication de la série des normes ISO 9000 de base (ISO 8402, ISO 9000, ISO 9004 et ISO 9001/2/3) date de 1987. En 1994, elles connaissent leur première évolution et s'acheminent pour l'an 2000 vers leur deuxième révision.
La structure des normes ISO 9000 version 2000 évolue vers la simplification comme le montre le tableau suivant :
ISO 9000 version 1994
ISO 9000 version 2000
Concept, sélection et terminologie
ISO 9000-1; ISO 8402
Concept et vocabulaire
ISO 9000
Management de la qualité - lignes directrices
ISO 9004-1; ISO 9004-2
ISO 9004-3; ISO 9004-4
Conseils pour l'amélioration des performances

ISO 9004

Assurance de la qualité
ISO 9001; ISO 9002; ISO 9003
Système de management de la qualité - exigences
ISO 9001
Audit qualité - lignes directrices
ISO 10011-1; ISO 10011-2; ISO 10011-3
Audit du système de management de la qualité et de l'environnement
ISO 19011
Les trois normes ISO 9001/ 2 /3 ne feront plus qu'une, ainsi le service souhaitant entrer dans la démarche de certification ne répondra qu'aux chapitres qui concernent le champ d'activité qu'il souhaite certifier. Malgré tout, si une entreprise a un service de conception ou de recherche et développement, il devra obligatoirement le faire certifier. Par rapport à la norme ISO 9002 de 1994, quatre évolutions principales sont constatées :
- la responsabilité de la Direction (chapitre 5 du projet de norme),
- la prise en compte plus importante du client (tous les chapitres),
- une meilleure gestion des ressources (chapitre 6),
- une approche en processus de l'activité (principalement le chapitre 7).

I.3.2.2. Application de la norme ISO 9000 dans un établissement de santé

L'objectif est de "traduire" les chapitres de la norme ISO 9000 en l'appliquant, de façon très générale, à un établissement de santé. 4.1 Responsabilité de la direction
4.1.1 Politique qualité
La mise en place d'un système qualité ne peut se réaliser que si la direction en accepte le principe et met toute son autorité pour que la démarche réussisse.
      1. Organisation

      2. 4.1.2.1 Responsabilité et autorité
        La définition écrite des missions évite les conflits et les erreurs. Cette clarté facilite la réactivité face à des situations d'urgence.
        1. Moyens

        2. Outre le risque potentiel sur l'état de santé du patient, les moyens peu adaptés sont sclérosants et générateurs de difficultés qui compliquent le processus de traitement et augmentent les coûts de fourniture de services rendus.
        3. Représentant de la direction du système qualité

        4. Pour qu'un système puisse fonctionner efficacement et progresser, il est indispensable qu'une personne s'en occupe régulièrement, avec l'autorité et l'attribution des moyens nécessaires.
4.1.3 Revue de la direction
De telles réunions permettent au directeur du système qualité de vérifier que les objectifs fixés sont toujours d'actualité et qu'ils sont atteints. Elles permettent également d'ajuster les moyens et de définir les priorités.
4.2 Système qualité
4.2.2 Généralités
4.2.2 Procédures du système qualité
4.2.3 Planification de la qualité
Le système qualité formalisé sans excès est un outil particulièrement intéressant.
Pour maintenir une dynamique d'amélioration, il conviendra de s'appuyer sur des revues de direction, des revues de contrats - sans négliger  : 4.3 Revue de contrat
Une revue de contrat permet d'évaluer et de formaliser l'ensemble des besoins du patient, et mettre les moyens nécessaires pour satisfaire ses besoins. Elle permet également de déterminer si l'établissement de santé, ou le service concerné, a les moyens réels pour obtenir les résultats attendus par le patient.
4.5 Maîtrise des documents et des données
La maîtrise des documents et des données permet de formaliser le savoir-faire des acteurs hospitaliers, de faciliter l'adaptation au poste de travail et la polyvalence dans le respect des compétences réglementaires.
La bonne gestion de la documentation est le gage de l'assurance de la bonne maîtrise de l'information, en particulier concernant la transmission des données médicales lors des changements d'équipe. Elle constitue donc un des maillons de la chaîne de maîtrise du risque au sein de l'établissement de santé.
4.6 Achats
La maîtrise des achats en fonction de leur influence sur la qualité du produit de l'établissement de santé est une condition nécessaire pour obtenir la qualité au moindre coût et en toute sécurité.
4.7 Maîtrise du produit fourni par le client
Le dossier médical préalable à l'admission apporte des informations précieuses qui s'intègrent aux données qui permettront le bon diagnostic et assureront la fiabilité des informations fournies.
4.8 Identification et traçabilité du produit
Les établissements de santé sont tenus réglementairement d'assurer la traçabilité d'un certain nombre de produits, en particulier tous ceux qui sont concernés par la sécurité transfusionnelle, les dispositifs implantables, et les lots de certains médicaments.
4.9 Maîtrise des processus
Une bonne connaissance et un suivi permanent des processus et procédés utilisés pour réaliser directement ou indirectement les soins aux patients, sont nécessaires pour assurer une production de qualité constante, et conforme aux exigences fixées.
Tous les processus susceptibles d'avoir une influence sur le service fourni au patient doivent être pris en compte.
4.10 Contrôles et essais
A la réception, un meilleur suivi de la qualité des fournitures a pour conséquence une réduction des produits ou services non conformes permettant un gain de temps, une sécurité accrue, et un dialogue facilité et constructif avec les fournisseurs internes et externes.
La bonne exécution des contrôles et essais est une assurance de la qualité pour le malade dont la sécurité est l'une des composantes importantes.
4.11 Maîtrise des équipements de contrôle, mesure et d'essai
Cette maîtrise permet de connaître tous les appareils réellement utiles, et leurs véritables applications.
4.12 Etat des contrôles et des essais
Le but est de s'assurer que seul un produit ou un service rendu conforme aux exigences spécifiées a été distribué ou réalisé.
4.13 Maîtrise du produit non conforme
Les établissements de santé doivent tenir à jour des procédures écrites garantissant la maîtrise de ses produits ou services non conformes.
La non-conformité doit être signifiée au patient dans le respect de la déontologie médicale (infections nosocomiales par exemple).
4.14 Actions correctives et préventives
La notion de prévention revêt un caractère particulièrement important dans le domaine de la santé où les risques encourus sont importants pour beaucoup de partenaires, et où la maîtrise du risque est primordiale. L'action de prévention permet également de limiter les coûts de la non-qualité.
4.15 Manutention, stockage, conditionnement, préservation, livraison
Une bonne gestion des stocks, en particulier des produits à usage médical stérile, médicaments, dérivés du sang, etc. ·, supprime les risques encourus à l'utilisation et permet de diminuer les coûts financiers.
4.16 Maîtrise des enregistrements relatifs à la qualité
Outre qu'ils permettent de prouver que le produit ou le service est conforme aux exigences spécifiées et que le système qualité fonctionne comme prévu, les enregistrements permettent de tirer un certain nombre d'enseignements conduisant à des améliorations de la qualité.
4.17 Audits qualité internes
Ils sont de toute première importance pour assurer la progression permanente de la qualité de la prestation au sein des établissements de santé
4.18 Formation
L'intérêt est d'identifier les besoins de formation pour apporter au personnel les compétences nécessaires à l'activité de l'entité sous assurance qualité.
4.19 Prestations associées
La bonne organisation de ces prestations vient renforcer l'image de qualité globale donnée par l'établissement et accentue la sensation de confort du patient, de sa famille, fragilisés par la maladie.
4.20 Techniques statistiques
Il n'y a pas d'améliorations possibles de la qualité du service ou du procédé sans définition de critères quantitatifs par des mesures aussi exactes ou par des évaluations aussi objectives que possible.

I.3.3. La certification
I.3.3.1. Le COFRAC [17](aller sur le site web du COFRAC)

Mis en place en avril 1994 par les pouvoirs publics à l'initiative de l'ensemble des opérateurs économiques. Conçu en tous points conforme aux exigences européennes et internationales, le COFRAC (COmité FRançais d'ACcréditation) permet aux laboratoires et organismes qu'il accrédite, d'apporter la preuve de leur compétence et de leur impartialité. Il offre ainsi aux entreprises, aux consommateurs et aux pouvoirs publics, une réelle garantie de confiance dans les prestations effectuées par les entités accréditées. Le COFRAC est une association sans but lucratif déclarée selon la loi du 1er juillet 1901. Ses membres peuvent être toutes personnes intéressées par son activité. I.3.3.2. Les organismes certificateurs [1] A la date du 1er juin 1999, il existe dix organismes certificateurs de systèmes accrédités par le COFRAC pour la certification selon les normes ISO 9000 dans le secteur de la santé.
L'annexe A dresse la liste de ces dix organismes.


I.3.3.3. La procédure de certification [5]

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I.4. Comparatif entre la certification et l'accréditation hospitalière[5]

La certification et l'accréditation hospitalière sont deux démarches qualité présentent dans les établissements de santé. Il est donc intéressant de les comparer pour déterminer l'intérêt de mettre en place une démarche volontaire, pour répondre à une démarche réglementaire.

I.4.1. Simillitudes

Dans les deux cas, un organisme apporte la preuve que l'établissement satisfait à un certain nombre d'exigences préalablement établies
Chacune de ces procédures se base sur un référentiel écrit : manuel qualité pour l'accréditation et norme ISO 9002 pour la certification. Par ailleurs, la mise en place d'un système qualité est nécessaire pour répondre aux exigences du référentiel. Celles-ci ont été élaborées en consensus avec des professionnels, et sont rédigées sous forme de textes structurés en référentiels ou chapitres.
Chaque démarche qualité est centrée sur l'organisation et les pratiques, et non sur le produit fini.
Chaque procédure est mise en place pour satisfaire son client.
L'acte délivré est valable pour une durée limitée par l'organisme en question, il est renouvelable et peut être sujet à suspension ou retrait.
Le certificat est donné après audit d'évaluation réalisé par des experts de l'organisme.
I.4.2. Différences Les exigences du manuel d'accréditation sont beaucoup plus détaillées, spécifiques à l'hôpital et rigides, tandis que la nomme ISO 9002 est applicable à tout secteur d'activité. Par ailleurs la notion de client est différente : il s'agit du patient pour l'un, et des services cliniques, économiques et médico-techniques pour l'autre.
La certification est une démarche volontaire, non obligatoire et ne concernant qu'une partie de l'établissement, tandis que l'accréditation revêt l'aspect réglementaire et obligatoire (bien que dans un premier temps, elle reste encore volontaire jusqu'en avril 2001).
L'accréditation revêt l'aspect national, alors que la certification est internationale.
Il existe divers degrés d'accréditations tandis que la certification est accordée ou pas.
La norme ISO 9000 ne fixe aucune règle en ce qui concerne la gestion des risques alors que le manuel y consacre tout un chapitre : cela est dû au fait que l'approche ISO 9000 est plus souple. La gestion des risques existe tout de même à travers la réforme du matériel et la déclaration des incidents au ministère (programme de matériovigilance par exemple).
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II.1. Bilan des structures de santé certifiées en Europe

La réalisation d'un bilan des structures de santé certifiées ISO 9000 en Europe a été effectuée en contactant les bureaux accréditeurs (équivalent COFRAC) dans dix pays (Espagne, Allemagne, Suisse, Norvège, Belgique, Pays bas, Angleterre, Italie, Portugal et Suède).
Trois pays (Espagne, Allemagne, Suisse) ont fourni une liste complète des organismes certificateur de la norme ISO 9000 dans le secteur de la santé. Chaque organisme certificateur a alors été contacté. La moitié des organismes n'ont pas répondu, ce bilan donc est loin d'être exhaustif.
La recherche a été arrêtée le 15 décembre 1999.

Bilan en Espagne

Le bureau accréditeur s'appelle ENAC (Entitad Nacional de Accréditaction), il a accrédité quatre organismes certifiant la norme ISO 9000 dans le secteur de la santé.
Sur les quatre organismes contactés, un seul a répondu.
Il apparaît que cet organisme a certifié 28 structures de santé (12 structures privées et 16 structures publiques). Un certificat couvre souvent plusieurs activités et les services de soins représentent les activités les plus certifiées.
Par ailleurs, quatre services médicalisés d'urgence et de réanimation (l'équivalent français du SMUR) ont été certifiés ISO 9001.

Bilan en Allemagne

Le bureau accréditeur s'appelle TGA (Trägergermeinschaft für Akkreditierumg Gmgh), il a accrédité 29 organismes certificateurs. Seul l'organisme DEKRA s'est manifesté. Sur les 43 structures de santé qu'il a certifiées, aucun service biomédical n'est recensé.

Bilan en Suisse

Le bureau SAS (Suisse Accréditation Service) a accrédité 14 organismes certificateurs.
Ce bureau est le seul en Europe à tenir à jour la liste des structures certifiées par ses organismes (pourtant cette liste est obligatoire). D'après le bureau SAS, 109 structures de santé sont certifiées ISO 9000; aucune ne concerne les services biomédicaux.
Par ailleurs, un organisme certificateur a certifié 2 structures de santé Hongroise.

Bilan en Italie

Le bureau accréditeur SINCERT (Ente Nazionale Italiabo Di Unlfazione) n'a pas répondu. Cependant l'association des ingénieurs biomédicaux Italiens indique qu'il n'y a que le service des ingénieurs de l'hôpital de Bolzano qui serait certifié ISO 9002.
La Norvège, la Belgique, et les Pays Bas n'ont pas de structures de santé certifiées ISO 9000. Ces informations ont été fournies par chaque bureau accréditeur des trois pays.
Les recherches menées pour l'Angleterre, la Suède et le Portugal n'ont pas abouti.

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II.2. Bilan des structures de santé certifiées en France

II.2.1. Méthodologie

Pour recenser les bureaux certificateurs Français, le COFRAC a été contacté pour fournir la liste des organismes certificateurs français de la norme ISO 9000 dans le secteur de la santé.
Ces organismes ont fourni la liste des structures de santé qu'ils ont certifiées.
Cette recherche a été arrêtée le 1er décembre 1999.
L'annexe B dresse la liste de l'ensemble de ces structures certifiées ISO 9001/2/3
II.2.2. Les organismes certificateurs


 


Les organismes certificateurs ont délivrés 35 certificats ISO 9000 dans le secteur de la santé ; 4 pour la norme ISO 9001 et 31 pour la norme ISO 9002.
Ce graphique montre que le plus grand nombre de certificats a été délivré par l'A.F.A.Q. Ceci est certainement dû au fait qu'il a été le premier bureau certificateur Français.
Il a été délivré 14000 certificats ISO 9000 dont 12000 par l'AFAQ depuis l'adoption par la France des normes ISO 9000.
Aujourd'hui la concurrence s'est organisée et des bureaux, comme BVQI par exemple, sont de plus en plus sollicités.

II.2.3. Les structures certifiées


 


La répartition entre le secteur privé (18 établissements) et le secteur public (17 établissements) est équitable.
Parmis les 17 établisements publics certifiés ISO 9000, la taille de la structure n'a pas d'influence.
Par contre, 3 établissements de transfusion sanguine sont certifiés; ce nombre devrait augmenter dans les années à venir car le cadre réglementaire les y incite de plus en plus (Cf. chapitre II.2.4.).

II.2.4. Les activités certifiées

Le secteur privé regroupe souvent plusieurs activités dans un seul certificat alors que les établissements publics ne certifient qu'une seule activité. Cela explique que 40% des activités ont été certifiées dans le secteur public et 60% dans le secteur privé, alors qu'en fait, le nombre des certificats délivrés est quasiment le même.
 



Services certifiés dans les établissements privés


 


Le secteur privé a principalement certifié des activités d'hébergement, d'accueil des patients, et d'actes infirmiers. Cela montre qu'ils ont effectué leur démarche qualité sur la prise en charge des patients. Comme dans l'industrie, les établissements de santé privé, utilisent la certification ISO 9000 comme un argument commercial.
 



Services certifiés dans les établissements publics


 


En ce qui concerne le secteur public, ce sont les fonctions logistiques (biomédical; restauration; stérélisation; blanchisserie) qui ont été les plus certifiées avec 52% des certificats (les services Biomédicaux représentent 55% des certificats).
Ceci s'explique par le fait que les services logistiques, notamment les services biomédicaux sont soumis à la concurrence d'une part des sociétés de tierce maintenance et d'autre par les services après vente des fournisseurs, eux même certifiés ISO 9000. Ainsi, pour qu'un service biomédical réalise une maintenance sur un dispositif médical fabriqué par un fournisseur certifié ISO 9000, il s'avère important que le service biomédical soit lui aussi certifié pour ne pas casser la chaîne de la qualité.
De plus, les nombreuses contraintes réglementaires apparues ces dernières années, dans le secteur de la santé, accentuent la volonté des services biomédicaux à se faire certifier.
Par ailleurs, trois établissements de transfusion sanguine ont été certifiés. Cela vient du fait que le législateur impose au moyen d'une réglementation (loi du 4 janvier 1993), la mise en țuvre et la formalisation d'une démarche qualité au sein des établissements de transfusion sanguine. Ces textes sont largement inspirés des normes ISO 9000.

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II.3. Bilan des services Biomédicaux français certifiés et en cours de certification

II.3.1. Etat des lieux

Au 31 décembre 1999, il y avait six services biomédicaux certifiés ISO 9002.
 
Centre hospitalier
Activité certifiée ISO 9002
CHU d'Angers
Maintenance de dispositifs médicaux non stériles, tenus en inventaire au service 
Biomédical, vérifications de sécurité et formation des usagers.
CH de Bourg en bresse
Maintenance de dispositifs médicaux non stériles, tenus en inventaire au service Biomédical, vérifications de sécurité et formation des usagers.
CHU Robert Debré
(AP-HP) Paris
Maintenance de dispositifs médicaux non stériles, tenus en inventaire au service Biomédical, vérifications de sécurité et formation des usagers.
CHU de Poitiers
Maintenance de dispositifs médicaux non stériles, tenus en inventaire au service Biomédical, vérifications de sécurité et formation des usagers.
CHU de Rouen
Maintenance, formation, contrôles électriques et des générateurs de rayons X
CH de Versailles
L'unité Biomédicale pour ses activités de maintenance des équipements biomédicaux et la matériovigilance s'y référant.

Les services biomédicaux d'Angers, Bourg en Bresse, Robert Debré (Paris) et Poitiers se sont lancés la démarche de certification ISO 9002 dans le cadre d'un Programme Hospitalier de Recherche Clinique (PHRC) proposé par le ministère de la santé.
De plus, plusieurs services biomédicaux sont en cours de certification ISO 9002, ce sont:
- CHR de Metz-Thionville
- CH de Béziers
- CH du Havre
- CH de Pau
- CHU de Lariboisière, Paris (AP-HP)

II.3.2. Enquête
 
Objectifs de cette enquête
- faire le bilan quantitatif et qualitatif des services biomédicaux certifiés ISO 9002 et ceux en cours de certification
Echantillon
- les six services biomédicaux certifiés 
- les cinq services biomédicaux en cours de certification
Thèmes abordés
- Pourquoi une démarche qualité certifiée ?
- Pré-requis à la démarche
- Sensibilisation investissement
- Mise en place 
- Bilan sur la certification
- Point sur la norme ISO 9002
Type de questionnaire
- 1questionnaire rédigé sur feuille A4 pour les services certifiés
- 1 questionnaire rédigé sur feuille A4 pour les services en cours de certification
- pour chaque questionnaire : cases à cocher et/ou réflexion à apporter
Déroulement de l'enquête
- envoie des questionnaires le 15 novembre 1999
- date limite pour répondre : 15 décembre 1999
- relance jusqu'au 31 janvier 2000 en cas de non-réponse

Le résultat de l'enquête est située en annexe C

II.3.3. Résultat et interprétation

- Cinq services biomédicaux certifiés sur six ont répondu.
- Trois services biomédicaux en cours de certification sur cinq ont répondu.
Ä Le taux de réponse total est de 72 % Voici la synthèse de l'enquête située en annexe C
 
Thèmes abordés
Résultats de l'enquête

 
 

Pourquoi une
Démarche qualité
certifiée ?

La volonté de mettre en place un système d'assurance qualité certifié vient uniquement des services biomédicaux. Jamais elle n'est venue de la direction de l'hôpital. Cette situation est contraire au monde industriel, où la direction est souvent à la base de la mise en place d'une certification.

Par ailleurs, les deux principales motivations évoquées sont d'une part, l'amélioration de l'organisation du travail, et d'autre part, l'image de marque apportée par la certification ISO 9000.

Cette reconnaissance vise à la fois "les clients" du service biomédical (service clinique, plateau technique, Direction ...) et les fournisseurs. Ces derniers sont certifiés, cela permet donc, vis à vis d'eux, une reconnaissance des capacités du service biomédical (lors des maintenances en contrats partagés par exemple).

Enfin, les textes réglementaires n'ont pas été déterminants, mais ont plutôt favorisé la volonté d'engager une procédure de certification.

Pré-requis
à la
démarche
Aucun service Biomédical n'avait de système qualité avant de se lancer dans la démarche de certification. Pourtant la mise en place d'une démarche qualité devrait être un pré-requis pour démarrer une certification.

Malgré tout, sous la pression réglementaire et notamment l'arrêté du 03 octobre 1995 sur l'Anesthésie, les services biomédicaux ont du s'organiser pour mettre en place des procédures qualité.

Sensibilisation
Investissement
Les équipes biomédicales se sont investies car la démarche de certification est partie du service biomédical lui-même, et non de la direction. 

De plus, la culture des techniciens leur a permis de comprendre les intérêts d'une telle démarche. Il est intéressant de noter qu'une des raisons qui a fait s'intégrer la plupart des techniciens à la démarche, est que ceux ci auront plus de responsabilités dans leur travail quotidien.


 

Mise en place

Les services biomédicaux certifiés et en cours de certification ont répondu que la mise en place de la démarche qualité demande "moyennement" ou "beaucoup" de temps, mais seul un service biomédical l'a quantifié :

Un service biomédical a placé 0,75 équivalent temps plein (ETP) technicien pendant 4 mois et 0,5 ETP technicien sur 2 ans.

Dans le cadre du (PHRC) il y a eu 0,5 ETP de technicien pour coordonner et communiquer les idées des uns et des autres.


 
 

Bilan
sur la
Certification

Le retour d'expérience des services biomédicaux certifiés met en évidence que le suivi de la certification demande du temps. Mais comme ils en ont gagné par une meilleure organisation cela ne pénalise pas leur activité.

Pour les services certifiés la principale amélioration obtenue est l'organisation (reproductibilié des actes, gestion des documents, ·). Par contre les objectifs visés concernant la traçabilité et les indicateurs qualité sont difficiles à obtenir ou à atteindre.

Aucun service n'a rencontré les mêmes difficultés. Cela s'explique probablement par le fait que chacun a sa propre organisation liée à son histoire et à celle de l'établissement

Il est intéressant de remarquer qu'il n'y a pas de "décalage" entre les attentes des services en cours de certification, et les résultats obtenus par les structures déjà certifiées.

Le point
sur la
norme ISO 9000
Tous les services estiment que la norme ISO 9002 est la mieux adaptées et la plus applicable aux activités biomédicales.

Les points négatifs évoqués à la démarche ISO 9002 sont identiques à ceux qui sont cités dans le monde industriel (système rigide et un peu lourd, grand consommateur de temps, ·).

Le résultat complet de l'enquête est situé en annexe C

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III.1. Pourquoi aller jusqu'à la certification ?

La mise en place d'un système qualité au sein du service biomédical ne doit pas seulement être le résultat des obligations réglementaires (cf. chapitre I.1.). En effet, elle doit être motivée par l'ambition de mettre en place une organisation rigoureuse permettant la reproductibilité des services rendus aux clients, la traçabilité, ·.
L'assurance qualité permet donc d'assurer la crédibilité du service biomédical auprès de son établissement, mais aussi auprès des industriels car il reste une entité récente et mal définie dans la législation. Le service met donc en valeur ses activités, ses compétences et sa méthodologie de travail.
Le service biomédical, par son activité principale qui est la maintenance, peut être comparé à une société de prestation de services (comme celles de tierce maintenance), mais en même temps, elle joue un rôle dans l'amélioration de la qualité des soins, en s'assurant de la pérennisation de la conformité des dispositifs médicaux utilisés par les services cliniques.
Ainsi, La certification du service biomédical est une démarche pertinente pour l'accréditation de l'établissement, car son activité est située à l'intersection de ces deux domaines.
 
 



Figure III.1. Intersection entre les domaines d'accréditation et de certification


 


La certification est la garantie de la mise en țuvre d'une organisation adaptée qui formalise les relations internes du type client/fournisseur. C'est aussi la concrétisation d'une démarche qui prouve la qualité d'un service vis-à-vis de ses partenaires externes qui, eux-mêmes, ont été certifié sur le même référentiel. Les actions de partenariat, de ce fait, devraient se développer, puisqu'elles reposent sur les mêmes préoccupations organisationnelles.
Enfin, pour répondre à l'aspect juridique, la certification apporte une preuve extérieure de la mise en țuvre de moyens pour répondre à l'obligation de moyens dont sont soumis les centres hospitaliers.
La certification ISO 9000 semble la mieux adaptée aux activités biomédicales. Celle ci est applicable dans le domaine de la santé (cf. chapitre II) et plus particulièrement pour les services biomédicaux comme le démontre les acteurs qui se sont lancés dans cette démarche (Cf. chapitre III.3.).

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III.2. Comparatif entre l'accréditation et la certification  
L'objectif consiste à évaluer de façon quantitative et qualitative l'apport de la norme ISO 9000, pour le service biomédical, dans la démarche d'accréditation hospitalière.
Un premier travail aura permis de dresser la liste des exigences du manuel d'accréditation impliquant directement la maintenance biomédicale. Cette liste a été réalisée en s'appuyant sur les travaux[11] effectués par Monsieur François THIBAULT ESTHUA - Angers) et Monsieur Gilbert FARGES (Université de technologie de Compiègne).
Le manuel d'accréditation n'implique la fonction maintenance que de manière ponctuelle et parfois à mots cachés. ces approches ne prennent pas en compte la transversalité de la démarche d'accréditation qui vise une amélioration qualitative réelle et continue. Les exigences sur la continuité des soins ou sur l'organisation des présences ne citent pas la fonction maintenance, alors que cette activité est essentielle. Cependant, elle est concernée par de nombreuses de références (cf. annexe D, un quart implique la maintenance et le plus souvent, elle est l'acteur principal). L'ensemble des exigences obtenues a été classé selon quatre domaines relatifs à l'activité maintenance biomédicale.

Il s'agit :

Chapitres
Exigences
Organisation de la maintenance 
- Coordination de travaux
- Gestion de l'activité, planification, budget
- Maîtrise des achats
- sécurité, implication de la maintenance
Compétence et formation
- Description des compétences et des responsabilités
- Gestion des ressources 
- Formation
Analyse des risques
- Maîtrise du programme d'analyse des risques
- Analyse des pratiques et traitement
- Formation en analyse des risques
Système qualité
- Description des activités et des liens
- Système d'information et fonction maintenance
- Analyse de la satisfaction du clients et évaluation 
Le second travail a consisté à associer, lorsque cela était possible, chaque exigences de l'accréditation à un ou plusieurs chapitres de la norme ISO 9000 (version 1994 et 2000).
L'annexe D présente le tableau du comparatif réalisé

L'accréditation est plus directive et laisse moins de liberté d'action que la certification. De ce fait, la souplesse de la démarche de certification peut amener certains écarts par rapport aux exigences de l'accréditation. Les notions de matériovigilance, projet d'établissement, CLIN, ... n'apparaissent évidemment jamais dans la norme ISO 9000.
L'analyse des exigences de la norme ISO 9000 (version 1994) avec les exigences du manuel d'accréditation de l'A.N.A.E.S. montre que ces deux procédures sont en phases et complémentaires. En effet, peu d'exigences de l'accréditation n'ont pas trouvé d'équivalence avec la norme ISO 9000. De plus la révision des normes ISO 9000 prévue pour la fin de l'année 2000 réduit encore cet écart.
Voici un tableau des exigences où l'équivalence a été difficile à trouver :
 
Exigences de l'accréditation pour le service biomédical
Norme ISO 9000 
(version 1994)
Références MEA3 a et b: L'établissement a une politique de communication interne et externe. Les orientations du projet d'établissement sont portées à la connaissance du public et des professionnels  Aucun chapitre n'aborde cette question. Par contre la norme ISO 9000 version 2000 l'intègre.
Les exigences relatives à la matériovigilance:

Comment doivent-elles être prise en compte pour l'adaptation à la norme ISO 9000?

- L'incident sur le dispositif médical doit être traité par une procédure du chapitre 4.9 (maîtrise du processus)
 


ou


 


- L'incident est traité par une procédure du chapitre 4.13 (maîtrise du produit fourni par le client)

- Si l'incident consiste une erreur d'utilisation d'un dispositif médical, il faut le traiter par une procédure de non-conformité (chapitre 4.13). La formation à l'utilisation ou l'évaluation n'a pas été bien faite ou assimilée.

- Si l'incident est dû au dispositif médical lui même, c'est une procédure de déclaration d'incident (chapitre 4.9), qui doit être appliquée.

Si la matériovigilance fait partie du champ de certification, le responsable biomédical devra utiliser ces deux chapitres pour répondre aux exigences de l'accréditation.


 
 

La fonction maintenance n'est impliquée que de manière ponctuelle

C'est pourquoi les chapitres:

- 4.10 (Contrôle et Essais)

- 4.11 (Maîtrise des équipements de contrôle, de mesure et d'essai) 

n'apparaissent pas. Pourtant ces deux points sont des composantes essentielles du fonctionnement d'un service biomédical.


 

Pas d'équivalence

Le chapitre 4.7 (maîtrise du produit fourni par le client) et le chapitre 4.15 (manutention, stockage, conditionnement, prévention et livraison) sont, pour un service biomédical, très liés. Les seuls produits confiés par les clients, sont les dispositifs médicaux en panne dont la prise en charge est prévue par le chapitre 4.15.

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III.3. Quelle activité certifier ?
 

III.3.1. Les missions d'un services biomédical

Le rôle du service biomédical vis à vis des services médicaux est de répondre à trois principales demandes :
· La maintenance des dispositifs médicaux,
·achat, ou le conseil de lâachat, des dispositifs médicaux, dâaccessoires et de consommables,
· La formation sur lâutilisation des dispositifs médicaux,

Pour répondre aux besoins des services cliniques et du plateau technique, le service biomédical doit quotidiennement être en relation avec des fournisseurs. Cette relation doit permettre au service biomédical d'acheter :

Mais aussi, de bénéficier de prestations de maintenance. Afin de coordonner les relations avec les services de son établissement et les fournisseurs, le service biomédical doit sâorganiser autour de quatre activités :
· La maintenance :
La maintenance biomédicale des dispositifs médicaux fait généralement appel à deux types de maintenances :
Ces deux maintenances peuvent être : · Les achats :
Le rôle est ici de conseiller et dâeffectuer des achats de dispositifs médicaux, d'accessoires et de consommables.

· La formation :
Elle doit permettre aux utilisateurs de dispositifs médicaux d'assurer une bonne utilisation, mais aussi d'entretenir, les dispositifs.

· Le prêt :
L'activité prêt doit permettre au services médicaux de disposer temporairement d'un dispositif médical, soit pour remplacer un dispositif qui est immobilisé lors d'une maintenance, soit pour répondre à une augmentation d'activité.

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III.3.2. Activité à certifier

Les six services biomédicaux français ont été certifiés ISO 9000 pour trois champs d'application différents:
Ä Un domaine technique particulier qui est :
"Maintenance, formation, contrôles électriques et des générateurs de rayons X". Ä La fonction maintenance du service biomédical vu de deux façons : - " Maintenance de dispositifs médicaux non stériles, tenus en inventaire au service Biomédical, vérifications de sécurité et formation des usagers."

- "L'unité Biomédicale pour ses activités de maintenance des équipements biomédicaux et la matériovigilance s'y référant."
 

Pour répondre aux exigences de l'accréditation, le choix du domaine d'activité à certifier est important. Ainsi, elle doit au moins couvrir les deux activités les plus importantes à savoir la maintenance des dispositifs médicaux et la formation des utilisateurs.
L'idéal serait d'inclure toutes les activités c'est à dire l'achat, la formation, la maintenance, la gestion des prêts, et la matériovigilance.
Malgré tout, une monté en charge progressive est préconisée. En effet la certification bouscule les habitudes, de ce fait il faut laisser le temps aux équipes de s'approprier la démarche pour envisager une certification couvrant l'ensemble des activités du service biomédical.
Ainsi une première certification pourrait être : " Maintenance de dispositifs médicaux non stériles, tenus en inventaire au service Biomédical, vérifications de sécurité et formation des usagers"
Le rôle de la certification étant l'amélioration continue, il suffira aux services biomédicaux certifiés d'intégrer ces missions dans leurs champs d'application :
"achat des dispositifs médicaux non stériles, maintenance de ces dispositifs, vérification de sécurité, formation des usagers, matériovigilance et suivi des dispositifs médicaux en prêt."
Enfin, comme il a été vu au chapitre III.1., la certification répond à l'obligation de moyen dont est soumis le centre hospitalier. La description du domaine d'activité à certifier doit être suffisamment précise pour éviter toute approximation ou interprétation.

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CONCLUSION

Les établissements de santé se différencient du secteur industriel dans leur prise en compte de la qualité.
Les acteurs du domaine de la santé sont face à des contraintes réglementaires (l'accréditation et de nombreux textes réglementaires).
Cette démarche qualité peut être complétée par des démarches volontaires pouvant aboutir à la certification.
Le bilan réalisé en novembre 1999 portant sur la certification ISO 9000 en santé apporte la preuve que cette démarche est applicable aux établissements de santé quelque soit leur nature (public ou privé) et leur taille. En effet, 35 certificats ont été délivrés aussi bien dans le secteur public que privé.
Cependant, les établissements privés ont principalement orienté leur certification sur l'accueil et sur l'hébergement du patient. Comme dans l'industrie, les établissements de santé utilisent la certification comme un argument commercial.
Dans le secteur public, les fonctions logistiques (biomédicale -la plus représentée-, restauration, blanchisserie, ·) sont les plus certifiés. Celles-ci sont soumises à une forte concurrence externe, elle-même souvent certifiée.
A la différence du secteur industriel, la volonté d'engager une démarche de certification en santé, part le plus souvent des services eux-mêmes, et plus rarement de la Direction.
L'enquête menée en décembre 1999 sur la certification ISO 9000 dans les services biomédicaux a mis en évidence que six sont certifiés, et qu'au moins cinq sont lancés dans cette démarche.
Les résultats montrent que ce sont les services eux-mêmes qui ont voulu mettre en place la certification en vue d'améliorer leur organisation, et de gagner en crédibilité au sein de leur établissement et de leurs fournisseurs.
Les équipes biomédicales se sont bien investies malgré le travail supplémentaire demandé. La principale retombée est l'amélioration de l'organisation.
L'accréditation ainsi que les nombreux textes réglementaires incitent les services biomédicaux à démarrer une démarche qualité. La norme ISO 9000 semble être une réponse adaptée au service biomédical qui peut être considéré à l'intersection du domaine de l'accréditation et celui de la certification. Cependant, cette norme universelle ne peut répondre entièrement aux exigences très spécifiques de l'accréditation, de ce fait le service biomédical devra, par ailleurs, s'assurer de la pertinence du champ de certification.

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BIBLIOGRAPHIE
 

 

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Ouvrages

Mémento pratique de la qualité dans la santé
Quali thème Santé
Editions dpe

Qualité en mouvement
N° 42, novembre et décembre 1999
L'hôpital à l'heure du tournant (p 16 à 39)
E. BALLERY

Les droits du patient à l'hôpital
Que sais-je ?
F. PONCHON

L'assurance Qualité appliquée au domaine biomédical hospitalier
A.F.I.B. numéro 41
Septembre 1996

Apport d'une démarche qualité de type ISO 9002 au service biomédical dans le cadre de l'accréditation
DESS "T.B.H.", U.T.C. promotion 1999 - rapport de stage
S. NENNIG

Apport de la certification ISO 9000 d'un service biomédical, dans la démarche d'accréditation d'un établissement
Mastère "Equipements biomédicaux", U.T.C. promotion 1994 - thèse professionnelle
P. FINET

Manuel d'accréditation des établissements de santé
Version de février 1999
Editions de l'A.N.A.E.S.

Préparer et conduire votre démarche d'accréditation
Guide pratique
Version provisoire - juin 1999
Editions de l'A.N.A.E.S.
 
 


Articles "RBM"


 


Pourquoi et comment se faire certifier ISO 9002 ?
Application à un service biomédical
Première partie (avril 1999, p 48 à 53)
Deuxième partie (juillet 1999, p98 à 110)
M. POMMIER

Apport de la certification ISO 9002 d'un service biomédical, dans la démarche d'accréditation d'un établissement
Avril 1998, p 37 à 41
P. FINET, Y. DERENNE, C. GROSS, J. JEGU

Accréditation et maintenance biomédicale : outil de diagnostic
Novembre 1999, p 6 à 8
F. THIBAULT, G. FARGES
 
 


Normes


 


Normes ISO 9000 version 1994
Editions AFNOR
ISO 9001, ISO 9002 et ISO 9003

Normes ISO 9000 version 2000
Editions AFNOR
Avant projet n°2 : Commitee Draft 2
 
 


Sites Internet

AFNOR : Association Française de NORmalisation

Http://www.afnor.fr
AFAQ : Association Française d'Assurance Qualité

Http://www.afaq.org
A.N.A.E.S. : Agence Nationale d'Accréditation et d'Evaluation en Santé

Http://www.anaes.fr
COFRAC : COmité FRançais d'ACcréditation

Http://www.cofrac.fr
A.F.S.S.A.P.S. : Agence Française de Sécurité SAnitaire des Produits de Santé
Http://www.agmed.sante.gouv.fr

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ANNEXE A

Organismes certificateurs de systèmes accrédités par le COFRAC pour la certification selon les normes ISO 9000 dans le secteur de la santé


 









AFAQ - Association Française pour l'Assurance Qualité
116 avenue Aristide Briand
BP 40
92224 Bagneux Cedex
Tél. : 01 46 11 37 37
Fax : 01 46 11 37 77

AFAQ ASCERT INTERNATIONAL
BP 83
92225 Bagneux Cedex
Tél. : 01 46 15 70 60
Fax : 01 46 15 70 69

AOQC MOODY France
89, rue Damrémont
75018 Paris
Tél. : 01 42 54 01 21
Fax : 01 42 54 42 03

ASCII QUALITEM
Cap Vaise
14, rue Gorge de Loup
69009 Lyon
Tél. : 04 78 83 90 00
Fax : 04 78 64 66 30

BVQI FRANCE SA - VERITAS
Le Guillomet
94406 PARIS La Défense cedex
Tél. : 01 41 97 00 60
Fax : 01 41 97 00 65

DNV Certification France
79, rue Jean-Jacques Rousseau
92158 SURESNES cedex
Tél. : 01 42 04 31 31
Fax :01 42 04 07 47

EURO QUALITY SYSTEM France
4, rue de lâAbreuvoir
92415 COURBEVOIE
Tél. : 01 42 42 96 55
Fax :01 47 84 02 74

LCIE - Direction certification
33, avenue du général Leclerc - BP 8
92266 FONTENAY AUX ROSES Cedex
Tél : 01 40 95 60 60
Fax : 01 40 95 86 56

LRQA France SA
Le Danica - 17/19, avenue G. Pompidou
69486 LYON cedex 03
Tél : 04 72 13 31 41
Fax : 04 72 13 31 40

SCGS / ICS SA
6, square Lamartine
94234 CACHAN cedex
Tél. : 01 41 24 87 75
Fax : 01 41 24 86 63

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ANNEXE B

Liste des établissements de santé français certifiés par la norme ISO 9000
(à la date du 1er décembre 1999)


 











Organisme certificateur : A.F.A.Q.
 
Nom de lâétablissement de santé certifié
Type

dâétablissement

Norme
Service certifié
Description de lâactivité certifiée
Hôpital Edouard Herriot (LYON)
Public
9001
Laboratoire
Recherche sur les tissus cutanés, production de feuillet épidermique pour le traitement des plaies difficiles. Réalisation de tests sur des substituts cutanés
Le Marquisat (SAINT JEAN-31240)
Privé
9001
Soins infirmiers
Amélioration et optimisation des processus hospitaliers. Prestation de soins médicaux chirurgicaux, infirmiers et rééducation
Nouvelle clinique de lâUnion (SAINT JEAN-31240)
Privé
9001
Soins infirmiers
Amélioration et optimisation des processus hospitaliers. Prestation de soins médicaux chirurgicaux, infirmiers et rééducation
C.H.R. dâOrléans
Public
9002
Laboratoire
Réalisation dâanalyses de biologie médicale par techniques dâimmunologie, de radios immunologie et de biologie moléculaire (PCR), aide au diagnostic et à la thérapeutique avec à la disposition de résultats
E.T.S. de Berry Touraine (TOURS)
Public
9002
E.T.S.
Collecte, préparation qualification, contrôle et distribution de produits sanguins labiles. Réalisation dâanalyses biologiques, érythrocytaires, leucoplaquettaires et sérologies virales. Gestion dâune banque de tissus et dâune unité de thérapie cellulaire. Activité de centre de soins (prélèvements et transfusion de produits sanguins)
C.H.U. de Rouen
Public
9002
Restauration
Unité de production, distribution et suivi hôtelier de repas de liaison froide destiné aux services de soins du C.H.U. et aux hôpitaux de Rouen
C.H.U. Saint Antoine (PARIS)
Public
9002
Physiologie
Exécution dâE.F.R., spirographie, test breucomoteurs, analyse des gaz du sang, mécanique ventilatoire, capacité de diffusion du CO, test de marche
Hôpital Robert Debré (PARIS)
Public
9002
Biomédical
Maintenance des dispositifs médicaux non stériles tenus en inventaire au S.B.M. Vérification de sécurité et formation des usagers
C.H. de LENS
Public
9002
Stérilisation
Stérilisation et mise à disposition de linge à usage médical, collecte, stérilisation et mise à disposition dâinstrumentations réutilisables à usages médicaux chirurgicales
C.H.U. dâANGERS
Public
9002
Biomédical
Maintenance des dispositifs médicaux non stériles tenus en inventaire au S.B.M. Vérification de sécurité et formation des usagers
C.H.U. dâANGERS
Public
9002
Restauration
Elaboration session interne et livraison de repas à destination du secteur hospitalier. Prestation associée (Suivi hôtelier)
C.H.U. de POITIER
Public
9002
Biomédical
Maintenance des dispositifs médicaux non stériles tenus en inventaire au S.B.M. Vérification de sécurité et formation des usagers
C.H. de BOURG EN BRESSE
Public
9002
Biomédical
Maintenance des dispositifs médicaux non stériles tenus en inventaire au S.B.M. Vérification de sécurité et formation des usagers
E.T.S. (LE MANS)
Public
9002
E.T.S.
Collecte, préparation qualification, contrôle et distribution de produits sanguins labiles. Réalisation dâanalyses biologiques, érythrocytaires, leucoplaquettaires et sérologies virales. Gestion dâune banque de tissus et dâune unité de thérapie cellulaire. Activité de centre de soins (prélèvements et transfusion de produits sanguins)
C.H. de MAUX
Public
9002
Blanchisserie
Réalisation de prestation de service de la blanchisserie hospitalière
Polyclinique Jeanne dâArc (GIEN)
Privé
9002
Hébergement et soins
Réalisation de service de soins infirmiers dâaccueil et dâhotelerie
Clinique du Parc (CROIX-59000)
Privé
9002
Hébergement et soins
Réalisation de service de soins infirmiers dâaccueil et dâhotelerie
Centre de Convalescence du Val de Cygne (LABARTHE SUR LEZE-31860)
Privé
9002
Hébergement et soins
Réalisation de service de soins infirmiers dâaccueil et dâhotelerie
Le Centre dâHémodialyse Serena (FIGANIERES-83830)
Privé
9002
Hébergement et soins
Réalisation de service de soins infirmiers dâaccueil et dâhotelerie
Clinique de Sourdille (NANTES)
Privé
9002
Hébergement
Prestation de prise en charge de lâentrée à la sortie du patient le jour de lâintervention au laser Excimer
Hôpital Américain de PARIS
Privé
9002
Restauration
Fabrication, assemblage et vente de plateau de rampas pour la restauration hospitalière
Institut Calot (BERCK SUR MER ö 62608)
Privé
9002
Accueil et interprétation
Réalisation de prestation de services pour les actes dâimagerie médicale, diagnostic et interventionel pour les pathologies de lâappareil locomoteur : prise de rendez-vous, accueil des patients, réalisation et interprétation et diffusion
Etablissement Heliot-Marin (BERCK ö 62600)
Privé
9002
Accueil et interprétation
Réalisation de prestation de service pour les actes de scanner : prise de rendez-vous, accueil et réalisation et interprétation et diffusion des résultats
Centre médical, chirurgical de la Côte dâOpal (BOULOGNE 62222)
Privé
9002
Vigilance
Sécurité anesthésique, hémovigialnce, sécurité transfusionnel et gestion du dépôt de sang, pharmacovigilance et gestion de la pharmacie, matériovigilance, maintenance et mise à disposition de D.M. et techniques. Décontamination, nettoyage et stérilisation des matériels de soins et de bloc opératoire
Centre de réadaptation cardio vasculaire, W. Harvey (SAINT MARTIN DâAUBIGNY ö 50190)
Privé
9002
Globale
Réalisations de prestation : Animation, accueil, gestion des séjours, hôtellerie et restauration, maintenance des locaux, aménagement et entretient des espaces verts, pharmacie, consultation médicale, actes médicaux ; rééducation fonctionnelle, soins infirmiers, unité de nutrtion et diététique, service social
Clinique Saint Charles (LA ROCHE SUR YON ö 85016)
Privé
9002
Globale
Réalisations de prestation de : prise en charge globale du patient en services de soins (chirurgie, maternité, urgence et convalescence), service médical technique, hôtellerie et prestation associées
Clique Florimond Robertet (BLOIS ö 4100)
Privé
9002
Stérilisation
Stérilisation du matériel chirurgical

Organisme certificateur : B.V.Q.I.
 
Nom de lâétablissement de santé certifié
Type

dâétablissement

Norme
Service certifié
Description de lâactivité certifiée
Clinique des Cèdres (GRENOBLE ö38000)
Privé
9002
Soins et herbergement
Prestation de soins médicaux(chirurgie, médecine, obstétrique). Prestations de soins paramédicaux, prestations associées (pharmacie, restauration, entretien, hotelerie)
Clinique du Parc (LYON -69006
Privé
9002
Soins et herbergement
Prestation de soins médicaux(chirurgie, médecine, radiologie). Prestations de soins paramédicaux, prestations associées (pharmacie, restauration, entretien, hotelerie)
E.T.S. de BLOIS
Public
9002
E.T.S.
Examen de laboratoire immuno-hématologique et distribution de produits sanguins labiles, prélevement, préparation qualification des dons

Organisme certificateur : SGS Internationale certification
Nom de lâétablissement de santé certifié
Type

dâétablissement

Norme
Service certifié
Description de lâactivité certifiée
C.H.U. de RENNES
Public
9001
Radiologie
Conception et production dâacte dâimagerie, recherche appliquée et enseignement
Centre Chirurgical Saint Gérard (CARPENTRAS ö 84200)
Privé
9002
Hébergement et soins
Accueil, prise en charge du patient (consultation et admission), herbergement et soins infirmiers, coordinantion de soins en chirurgie, anesthésie et réanimation
Polyclinique du Plateau (BEZON ö 95870)
Privé
9002
Hébergement
Activité de prise en charge des patients traités au centre dâhémodialyse
C.H. V. Dupouy
Public
9002
Restauration
Elaboration et livraison de repas en liaison froide en C.H. et maison de retraite

Organisme certificateur : T.U.V.
Nom de lâétablissement de santé certifié
Type

dâétablissement

Norme
Service certifié
Description de lâactivité certifiée
C.H. VERSAILLE
Public
9002
Biomédical
Maintenance des équipements biomédicaux et la maintenance sây référent

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ANNEXE C
 
Résultats du questionnaire des services biomédicaux
certifiés ISO 9002 et ceux en cours
 
Pourquoi une démarche qualité certifiée ?








(Q1) Qui a eu l'initiative de la démarche ISO 9002 ?

(Q2) Quelles ont été les trois principales motivations pour mettre en place cette démarche ?

- Amélioration de la façon de travailler
- Meilleure image de marque
- Organisation optimisée

(Q3) La réglementation (accréditation, ...) a constitué un élément :

- [Très important : 0 réponse]
- Plutôt important : 5 réponses
- Peu important : 2 réponses
- Pas du tout important : 1 réponse
 
 


Pré-requis à la démarche


 


(Q4) Avant de décider la mise en route d'une démarche ISO 9002, aviez vous un système qualité ?

- [OUI : 0 réponse]
- NON : 8 réponses
 


Sensibilisation et investissement


 


(Q5) Comment l'équipe Biomédicale a-t-elle accueilli cette démarche ?

- Très bien : 2 réponses
- Plutôt bien : 6 réponses
- [Plutôt mal : 0 réponse]
- [Très mal : 0 réponse]

(Q6) A l'état actuel d'avancement, l'équipe s'est-elle investie en totalité ?

- OUI : 5 réponses
- NON : 3 réponses

Si non pensez-vous pouvoir faire s'investir toute l'équipe ? - OUI : 2 réponses
- NON : 1 réponse (il reste à convaincre 2 personnes sur 6)
 
 

Mise en place


 


(Q7) Le temps consacré à la mise en place de la démarche ISO 9002 pénalise-t-il l'activité Biomédicale ?

- beaucoup : 2 réponses
- Moyennement : 4 réponses
- Très peu : 2 réponses
- [Pas du tout : 0 réponse]

Quantifier le temps de mise en place : Un service biomédical a placé 0,75 équivalent temps plein (ETP) technicien pendant 4 mois et 0,5 ETP technicien sur 2 ans.
Dans le cadre du (PHRC) il y a eu 0,5 ETP de technicien pour coordonner et communiquer les idées des uns et des autres.
Estimez si possible le temps perdu ou gagné en routine ?
(seulement pour les services biomédicaux certifiés)
- Gagné : 1 réponse
- Pas de perte de temps : 5 réponses

(Q8) quels chapitres de l'adaptation ISO 9002 ont posé des problèmes ?
(seulement pour les services biomédicaux certifiés)

- Maîtrise du produit fourni par le client - Revue de contrat
- Action corrective et préventive - Contrôles et essais
- Audit qualité interne - Formation
- Responsabilité de la direction - Enregistrement des non-conformités
- Relation client/fournisseur
 
 


Bilan sur la certification


 


Questions posées seulement aux services biomédicaux en cours de certification :

(Q8) Quelles sont les trois principales améliorations souhaitées grâce à la certification ISO 9002 ?

- Meilleure organisation
- Traçabilité
- Maîtrise des coûts

(Q9) Pensez-vous que cette norme améliorera la qualité du travail ?

- OUI : 2 réponses
- NON : 1 réponse

(Q10) Pensez-vous que cette norme améliorera l'organisation du service biomédical ?

- OUI : 3 réponses
- [NON : 0 réponse]

Questions seulement pour les services biomédicaux certifiés :

(Q9) Quelles sont les trois principales améliorations obtenues grâce à la certification ?

- Meilleure traçabilité
- Meilleure image du service
- Amélioration de l'organisation

(Q10) La certification a-t-elle répondu à vos attentes ?

-Très bien : 2 réponses
- Plutôt bien : 3 réponses
- [Plutôt mal : 0 réponse]
- [Très mal : 0 réponse]

Citez trois améliorations attendues qui n'ont pas été atteintes - Les objectifs et les priorités restent très difficile à respecter
- La traçabilité est moyenne malgré la G.M.A.O.
- Les indicateurs d'amélioration de la satisfaction des clients sont difficiles à trouver

(Q11) Cette norme a-t-elle amélioré la qualité du travail ?

- OUI : 5 réponses
- [NON : 0 réponse]

(Q12) Cette norme a-t-elle amélioré l'organisation du service biomédical ?

- OUI : 5 réponses
- [NON : 0 réponse]
 
 


Point sur la norme ISO 9002


 


(Q11) L'ISO 9002 est elle la norme la mieux adaptée au service biomédical ?

OUI : 8 réponses
[NON : 0 réponse]

(Q12) connaissez-vous d'autres normes adaptées au service biomédical ?

[OUI : 0 réponse]
NON : 8réponses

(Q13) Avez-vous envisagé l'adaptation de la norme ISO 9000 version 2000 ?

OUI : 7 réponses
NON : 1 réponse

(Q14) Si vous deviez donner au moins trois points négatifs à la démarche ISO 9002 lesquels seraient-ils ?

- Le système mis en place est rigide et un peu lourd
- La certification ISO 9002 est un grand consommateur de temps ingénieur
- La notion de "toujours plus" n'est pas évidente à gérer avec les contraintes (réglementaires, économiques, ...) quotidiennes.

(Retour au sommaire)
 


ANNEXE D

Tableau de comparaison entre
les exigences de l'accréditation et la norme ISO 9000


 


Organisation de la maintenance
 
Référence
Manuel d'accréditation

(Version de février 1999)

Norme ISO 9000

(version de 1994)

Chapitre

OPC 7e
La continuité des soins est assurée entre secteurs dâactivité.
Le système d'information sera la colonne vertébrale de la continuité des soins
4.2

4.1.2

OPC 7b
Des règles de présence, de concertation et de délégation, ainsi quâun système de gardes et astreintes sont mis en place afin dâassurer la permanence 24 h/24 h.
Un système de garde par secteur d'activité est en place et tous les personnels concernés y participe
4.2
MEA 6a
Les objectifs et les types de prestations fournies par chaque secteur dâactivité sont clairement définis en cohérence avec le projet dâétablissement et font lâobjet dâun suivi et dâun bilan annuel
Définir les relations entre les différents services client / fournisseur
4.1.1

4.20

MEA 6b
Un mode de concertation entre les professionnels est en place dans chaque secteur dâactivité en vue de favoriser lâexpression et la recherche de solutions aux problèmes posés
La définition écrite des missions de chacun évite conflit, perte de temps, erreurs
4.17

4.1.2

MEA 6c
Chaque secteur dâactivité sâorganise pour assurer une prise en charge continue du patient. Des règles de présence de tous les professionnels, de concertation et de délégation, sont élaborées et un système de gardes et dâastreintes est mis en place
Des profils et fiches de poste doivent être rédigé et connu de tous les personnels
4.12
MEA 8a
Le responsable du secteur dâactivité connaît les coûts de fonctionnement de son secteur dâactivité et sa situation par rapport aux ressources allouées
Pas de correspondance
MEA 5
Lâétablissement a des outils de pilotage de sa gestion permettant lâimplication des secteurs dâactivité
Pas de correspondance
GFL 2b
Une politique de maintenance est définie
La politique sera en accord avec les objectifs défini dans la politique qualité
4.1.1
GFL 2c
Une maintenance préventive est assurée
Toutes les procédures ayant une influence sur la qualité finale du service doivent être identifiées, mise en țuvre dans des conditions maîtrisées et conformes à la réglementation en vigueur
4.9
GFL 2d
Une maintenance curative est assurée

(lire : maintenance corrective)

Toutes les procédures ayant une influence sur la qualité finale du service doivent être identifiées, mise en țuvre dans des conditions maîtrisées et conformes à la réglementation en vigueur
4.9
QPR 3c
Les secteurs dâactivité élaborent des protocoles dans les domaines où ils sont utiles
Procédures pour les pratiques qui sont susceptible d'entraîner une incidence néfaste pour la qualité du service
4.9
QPR 3f
La gestion des documents internes (procédures, protocoles) et externes (textes réglementaires, recommandations professionnelles, etc.) est organisée
Les documents seront répertoriés et gérés de manière cohérente selon des procédures appropriées
4.5
GFL 2e
Des protocoles dâalerte et dâintervention sont écrits et connus des personnels concernés
Une procédure de demande d'intervention est réalisée.

Elle est évaluée

4.9
GFL 1b
Les personnels utilisateurs sont associés aux procédures dâachat
Les achats doivent tenir compte des exigences des utilisateurs
4.6
GFL 1a
Les besoins (équipements, consommables..) sont évalués sur le plan quantitatif et sur le plan qualitatif
Le consommable, le matériel nécessaire, les logiciels, la maintenance sont étudiés sur tous les plans à l'achat
4.6
VST 2c
La traçabilité des produits et dispositifs médicaux est assurée
Une procédure est écrite pour la tracabilité de la réception à la réforme de l'équipement
4.16

4.8

4.15

GRH 10a
Les conditions de travail sont évaluées à périodicité définie
Les audits tiennent compte des moyens et des conditions de travail
4.1.2.2

4.17

GRH 10b
Un plan annuel dâamélioration des conditions de travail est mis en țuvre, suivi et évalué
Les actions correctives et leur suivi y répond
4.1.2.2

4.14

Compétence et formation
 
Référence
Manuel d'accréditation

(Version de février 1999)

Norme ISO 9000

(version de 1994)

Chapitre

MEA 2a
Lâorganigramme fonctionnel de la direction est défini et connu des professionnels.
L'organigramme existe et est communiqué

Le manuel d'assurance qualité l'intègre

4.1.2.1

4.2

MEA 7a
La structure organisationnelle des secteurs dâactivité est connue des professionnels
Elle existe et elle est communiquée

Le manuel d'assurance qualité l'intègre

4.1.2.1

4.2

MEA 7b
Les compétences et les domaines de responsabilité des responsables des secteurs dâactivité et de lâencadrement sont clairement définis et écrits
L'organigramme est complété par les profils et fiches de postes
4.1.2.1
GRH 4c
Une description actualisée des fiches de fonction et des profils de poste est effectuée. Les responsabilités et les exigences de tout poste font lâobjet dâun document écrit et communiqué
L'organigramme est complété par les profils et fiches de postes
4.1.2
GRH 4a
Lâétablissement met en țuvre une gestion prévisionnelle des ressources humaines
Les audits qualité intègrent l'adéquation de compétences
4.1.2.2

4.17

4.1.3

MEA 8b
Le responsable du secteur dâactivité connaît les compétences de son personnel et utilise ces informations pour une gestion prévisionnelle
Les audits qualité intègrent l'adéquation de compétences
4.1.2.2

4.17

4.1.3

GRH 4b
La gestion prévisionnelle des ressources humaines permet dâassurer les prestations de soins selon les exigences des postes, lâévaluation de la charge de travail, les nécessités de remplacement et les compétences du personnel
Les audits qualité intègrent l'adéquation de compétences
4.1.2.2

4.17

4.1.3

GRH 7b
Les besoins individuels en formation sont identifiés
L'identification des besoins individuels est faite
4.18
GRH 7c
Des objectifs sont fixés pour lâannée suivante (pour la gestion des ressources humaines)
Des actions correctives sont mises en évidences à la suite d'audit interne
4.1.2.2

4.1.3

4.17

GRH 5a
Le recrutement est effectué sur la base des profils de poste
Les fiches de postes existantes servent de base au recrutement
4.1.2
GRH 6a
La mission, le plan stratégique, les secteurs dâactivité, lâorganisation, le fonctionnement et la gestion de lâinformation de lâétablissement sont présentés à tout professionnel ou stagiaire
Une journée des nouveaux agents est organisée trimestriellement
4.2
GRH 6b
Dans chaque secteur, une information dâadaptation au poste est fournie à tout professionnel, concernant les exigences en matière de sécurité, le contrôle et la prévention du risque infectieux et les stratégies dâamélioration de la qualité des soins
Le service biomédical est formé au risque infectieux par le CLIN
4.18
GFL 7b
Le personnel chargé de lâélimination des déchets est formé
Le service biomédical est formé au risque infectieux par le CLIN
4.18
VST 3b
Les professionnels sont formés sur les conduites à tenir en cas dâincident (risques infectieux et transfusionnels)
Le personnel biomédical est formé et applique les procédures en cas d'incident
4.18

4.9

GRH 8a
Les besoins des personnels en matière de formation continue sont identifiés
Le responsable biomédical applique les procédures d'identification des besoins en formation
4.18
GRH 8b
Un programme de maintien et dâamélioration du niveau de compétence adapté aux besoins identifiés des personnels de lâétablissement est mis en place
La direction donne les moyens d'appliquer le plan de formation basé sur le chapitre 4.18
4.1.2.2

Analyse des risques
 
Référence
Manuel d'accréditation

(Version de février 1999)

Norme ISO 9000

(version de 1994)

Chapitre

SPI 2b
Les modalités de mise en țuvre du programme de lutte contre le risque infectieux permettent de garantir la coordination des actions menées par les professionnels ou secteurs dâactivité. Une définition des responsabilités, connue de tous, est élaborée
Le personnel biomédical connaît et applique les procédures contre les risques infectieux
4.9
VST 2b
Les procédures à mettre en țuvre en cas dâincident sont en place et connues des professionnels (pour le risque infectieux)
Le personnel biomédical connaît et applique les procédures contre les risques infectieux
4.9
SPI 5a
Des protocoles visant à maîtriser le risque infectieux sont utilisés
Le personnel biomédical connaît et applique les procédures contre les risques infectieux
4.9
VST 2d
Une organisation permettant de répondre à une alerte sanitaire concernant les produits et dispositifs médicaux à usage thérapeutique est en place.
Les procédures relatives à la matériovigilance sont appliquées
4.9
VST 2e
Le système de vigilance alimente une réflexion permettant lâamélioration des pratiques professionnelles quant à lâusage des produits et dispositifs médicaux.
Les procédures de matériovigilance intègrent l'expertise des incidents et la formation des utilisateurs
4.9

4.18

GFL 9d
Les protocoles dâalerte et les mesures à prendre en cas dâincendie sont écrits et connus de tous les professionnels
Le personnel biomédical est formé
4.18
GFL 7a
Chaque catégorie de déchet est traitée de façon adaptée
Le personnel biomédical connaît les procédures et les applique
4.9
GFL 7c
Lâélimination des déchets est évaluée à périodicité définie
Des audits qualité interne le vérifie
4.17
QPR 4d
Les secteurs, pratiques, actes ou processus à risque sont identifiés et font lâobjet dâactions prioritaires dans le programme de prévention des risques
Le service biomédical réalise des procédures d'analyse des risques sur les dispositifs médicaux
4.13

4.16

4.9

QPR 4a
Les informations disponibles relatives aux risques et aux événements indésirables sont rassemblées
Enregistrement de non conformité
4.16
QPR 4b
Un système de signalement des événements indésirables est en place
Procédure matériovigilance

Traitement des non conformités

4.9

4.13

SPI 8b
Des procédures dâentretien (nettoyage, désinfection) des équipements et dispositifs médicaux non stérilisables sont écrites, validées et mises en ț uvre par du personnel formé. Leurs respect et pertinence sont évalués à périodicité définie
Le personnel biomédical les appliquent et les audits internes les évalues
4.9

4.17

SPI 7c
Lâensemble des professionnels est immunisé contre certains risques spécifiques liés à lâexercice en établissement de santé
Pas de correspondance
SPI 7d
Des actions sont menées pour prévenir les risques de contamination liés à lâexercice professionnel
Le personnel biomédical applique les procédures
4.9
QPR 1f
La formation des professionnels de lâétablissement et lâassistance méthodologique sont assurées pour la prévention des risques
Le personnel biomédical est formé
4.18
SPI 2d
Une formation en hygiène est dispensée à tout professionnel temporaire ou permanent lors de son arrivée
Les stagiaires et intérimaires y participe
4.18
SPI 2e
Les actions de formation continue en hygiène concernent lâensemble des professionnels, notamment lors de la diffusion de nouvelles procédures
Le personnel y participe
4.18
SPI 9b
Les procédures font lâobjet dâune formation des professionnels (maîtrise du risque infectieux)
Le personnel y participe
4.18
GFL 5b
Le personnel chargé du nettoyage des locaux et des équipements est formé
Le personnel biomédical est formé et applique les procédures
4.18

4.9

GFL 9c
Les professionnels bénéficient dâune formation incendie actualisée
Le personnel biomédical est formé et applique les procédures
4.18

4.9

Système qualité
 
Référence
Manuel d'accréditation

(Version de février 1999)

Norme ISO 9000

(version de 1994)

Chapitre

QPR 1a
La politique qualité par la direction en concertation avec la CME, la DSSI ou le responsable du service de soins infirmiers, le CTE, ou structure équivalente, et le personnel
Le directeur est signataire de l'engagement et des objectifs de la qualité au service biomédical

Ils sont connus du personnel biomédical

4.1
QPR 1b
La politique qualité comporte des objectifs précis, mesurables dans le temps, traduits dans le programme de gestion de la qualité et de prévention des risques.
Le service biomédical connaît les objectifs et participe à la définition de ceux ci
4.1.1

4.20

QPR 1b
La politique qualité comporte des objectifs précis, mesurables dans le temps, traduits dans le programme de gestion de la qualité et de prévention des risques.
Le service biomédical connaît les objectifs et participe à la définition de ceux ci
4.1.1

4.20

QPR 1e
Les responsabilités concernant la gestion de la qualité et la prévention des risques sont identifiées
Les fiches de poste précisent tous ses éléments
4.1.2.3
QPR 3b
Des démarches qualités sont en cours sur des thèmes prioritaires
Pas de correspondance
QPR 3b
Les actions (qualité) sont conduites par les professionnels de manière multidisciplinaire
Chaque membre du service biomédical peut y être impliqué
4.2
QPR3d
Les secteurs dâactivité évaluent lâutilisation des protocoles de gestion des plaintes et des réclamations
Audit interne en liaison avec le traitement des non conformités
4.17

4.13

QPR 3e
Des indicateurs de résultats sâintégrant dans la démarche dâamélioration continue de la qualité sont élaborés
Le service biomédical suit les indicateurs en place
4.20
MEA 3a
Lâétablissement a une politique de communication interne et externe.
Pas de correspondance
MEA 3b
Les orientations du projet dâétablissement sont portées à la connaissance du public et des professionnels.
Pas de correspondance
GSI 1a
Le système d'information et l'informatisation de lâétablissement sont fondés sur un schéma directeur, cohérent avec le projet dâétablissement et élaboré de manière participative
Pas de correspondance
GSI 1b
Le système dâinformation couvre lâensemble des activités de lâétablissement et favorise une approche et une utilisation coordonnées et efficaces de lâinformation, notamment pour la politique dâévaluation
Pas de correspondance
GSI 1c
Les instances concernées sont impliquées dans le suivi du schéma directeur de lâinformation
Pas de correspondance
MEA 9a
Des objectifs quantifiables sont définis et font lâobjet dâune actualisation annuelle
La direction de la qualité définit et écrit sa politique qualité
4.1.1
MEA 9b
Le suivi des objectifs fait lâobjet dâune communication à lâétablissement et aux secteurs dâactivité concernés
La revue de direction est effectuée et la direction communique
4.1.3
QPR 2d
Un système de gestion des réclamations et/ou plaintes est en place et permet leur analyse et la mise en țuvre des mesures dâamélioration appropriées
Les procédures de traitement des non conformités sont mise en țuvre
4.13
DIP 8c
Toutes les plaintes des patients sont analysées et ont une réponse.
Des procédures de traitement de non conformité existent
4.13
DIP 8d
Les secteurs dâactivité concernés sont tenus informés de tout contentieux avec un patient.
Des procédures de traitement de non conformité existent
4.13
MEA 7c
Les responsables des secteurs dâactivité sâassurent de la mesure, de lâévaluation et de lâamélioration de lâensemble des activités, et en particulier du bon déroulement des démarches dâamélioration continue de la qualité
Le responsable du service biomédical est un animateur de la qualité pour le service
4.1.2.3.
GSI 4b
Les dysfonctionnements du système dâinformation sont recensés, analysés et traités
Pas de correspondance
GSI 4c
Un plan dâamélioration de la qualité du système dâinformation, aux priorités hiérarchisées et auquel participent les professionnels utilisateurs, est en place
Pas de correspondance
QPR 2c
Les informations recueillies sont exploitées et utilisées pour définir ou adapter le programme de gestion de la qualité dans lâobjectif dâune amélioration du service rendu
La revue de Direction les appliquera pour améliorer le service rendu
4.1.3
QPR 2b
Les informations recueillies sont diffusées aux professionnels (concernant la satisfaction clients)
Les résultats des revues de contrats sont communiqués à tous les professionnels
4.3
QPR 5a
Lâefficacité du programme de gestion de la qualité est évaluée
C'est le rôle de la revue de direction
4.1.3
QPR 5b
Lâefficacité du programme de prévention des risques est évaluée
C'est le rôle de la revue de direction
4.1.3
GFL 10
Une évaluation des prestations logistiques est réalisée auprès des secteurs dâactivité utilisateurs
Régulièrement, il faut vérifier que le service offert est toujours en adéquation avec les besoins du client
4.3
QPR 5c
Le fonctionnement du système de signalement des événements indésirables est évalué
Un audit interne est effectué pour évaluer les procédures de matériovigilance
4.17

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