CONCLUSION

 

 

 

              Les établissements de santé après l'industrie et le secteur des services entrent  dans la démarche d'assurance qualité.

 

              Les motivations sont multiples. On peut citer la réglementation, l'accréditation, et d'autres phénomènes comme la montée du consumérisme.

 

              Les services biomédicaux en tant que service d'appui pour les secteurs de soins et médico-techniques  ne peuvent échapper à ce phénomène.

La relation de client-fournisseur qui caractérise leur mode de fonctionnement permet l'utilisation de la norme ISO 9000 comme référentiel pour la démarche qualité de ces derniers.

Ce référentiel permet :

-         de répondre à une grande partie des exigences réglementaires,

-         une reconnaissance extérieure de la démarche,

-         un discours simplifié avec les prestataires extérieurs généralement déjà certifiés ISO 9000.

 

 

Le domaine d'activité retenu est le suivant :"la maintenance des dispositifs médicaux non stériles, à risque vital, tenu en inventaire au service biomédical; vérification de sécurité et formation des usagers".

 

              La démarche en est à son début, elle a déjà eu un effet structurant sur le service. La mentalité de l'équipe technique ainsi que les motivations ne sont pas à négliger. La démarche qualité est collective.  Elle concerne l'ensemble des intervenants sans barrière hiérarchique. L'expérience montre que la qualité est une affaire humaine et de mentalité.

Croire que la simple organisation de procédures techniques et l'écriture d'un manuel sont suffisantes  conduit à coup sûr aux échecs les plus cuisants.

 

La qualité est avant-tout un état d'esprit à instaurer graduellement dans la pratique quotidienne de l'activité professionnelle.

 

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