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Si vous arrivez directement sur cette page, sachez que ce travail est un rapport d'étudiants et doit être pris comme tel. Il peut donc comporter des imperfections ou des imprécisions que le lecteur doit admettre et donc supporter. Il a été réalisé pendant la période de formation et constitue avant-tout un travail de compilation bibliographique, d'initiation et d'analyse sur des thématiques associées aux technologies biomédicales. Nous ne faisons aucun usage commercial et la duplication est libre. Si vous avez des raisons de contester ce droit d'usage, merci de nous en faire part . L'objectif de la présentation sur le Web est de permettre l'accès à l'information et d'augmenter ainsi les échanges professionnels. En cas d'usage du document, n'oubliez pas de le citer comme source bibliographique. Bonne lecture... | |
Référence à rappeler
: Mise
en situation dans l'Ingénierie
Biomédicale, Y.Evrard, Stage MASTER "MTS", UTC, 04-05 URL : https://www.utc.fr/~farges/ |
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Mise en situation dans l'Ingénierie Biomédicale Organisation - Missions - Méthodes |
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RESUME
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ABSTRACT This report of training
course enclosing the year of Master "Sciences et Technologies" speciality "Management
des Technologies en Santé", aims at bringing back the principal
missions of the biomedical engineer within the hospital. Analysis of the needs to the reception for the material,
the advance of purchase is supported through various stages clarified
in this report and relating to the “Nouveau Code des Marches
Publics”. In the same way, you
will find the approaches of the other missions of the biomedical
engineer, such as the installation of the step quality, the accreditation,
the follow-up of the regulation and technology, the “matériovigilance” and
maintenance. |
REMERCIEMENTS
Centre Hospitalier Universitaire de
Nice :
Je remercie Mademoiselle Katia HOLLANDER pour son aide, ses conseils, ainsi que pour la confiance qu’elle a su me témoigner en me laissant une responsabilité et une autonomie dans les différents dossiers que j’ai eu à traiter.
Je
remercie également l’équipe du Service Biomédical,
ingénieurs, secrétaires et
techniciens, ainsi que le personnel de la Direction des Services
Economiques
pour leur aide, leur gentillesse, et leur disponibilité.
Université
de Technologie de Compiègne – Master Sciences et
Technologies spécialité
« Management des Technologies en Santé » :
Je tiens à remercier Monsieur FARGES et Monsieur CHEVALLIER pour leur gentillesse et leur patience ainsi que pour l’intérêt et la qualité de cette formation qui m’a permis de découvrir un métier passionnant.
Merci également à tous les enseignants et intervenants qui m’ont fait découvrir toutes les facettes de ce métier.
A. PRESENTATION DU
C.H.U.
DE NICE :
3. Des pôles d’activité cohérents
III. MON INTEGRATION AU SERVICE
BIOMEDICAL
2. L’ingénieur biomédical responsable de la maintenance / l’adjoint technique d’encadrement
J’ai effectué
mon stage de Master Sciences et Technologies spécialité
« Management des
Technologies en Santé » au Centre Hospitalier
Universitaire de Nice, plus
précisément à l’hôpital de Cimiez où
sont regroupées la Direction Générale du
C.H.U. ainsi que les directions administratives. L’Unité
Biomédicale, qui fait
partie de la Direction des Services Economiques, est
gérée par Mademoiselle
HOLLANDER – Ingénieur en Chef Biomédical – qui
m’accompagna tout au long de ce
stage, qui se déroula du 01 février 2005 au 30 juin 2005.
Dès mon
arrivée, j’ai pu me faire
une première idée de la place du Service
Biomédical au sein de la Direction des
Services Economiques et de l’organisation intrinsèque de ce
service. Puis, j’ai
eu un rappel succinct de mon sujet de stage, et des services de soins
qui
dépendaient de sa mise en application. Enfin, j’ai
commencé à percevoir les
étapes successives d’une procédure d’achat au travers
de la première partie de
mon stage, qui consistait à l’acquisition de matériels
vidéo pour le Service
d’endoscopies digestives à l’hôpital Archet 2.
De jour en jour, j’ai pu découvrir
les nombreuses disciplines propres à ce métier où
l’on combine des
connaissances administratives, techniques, et médicales. Ces
connaissances ont
pu être acquises et être mises en application au travers de
réunions, de consultations
et de rédactions de documents, d’échanges avec le
personnel, et de rendez-vous
avec les sociétés. J’ai pu également me rendre
compte de la difficulté que
représente la gestion de la maintenance d’un plateau technique
aussi vaste que
celui du C.H.U. de Nice.
Le Centre Hospitalier
Universitaire de Nice est un établissement public de
santé.
Il déploie son activité sur cinq sites :
· l’hôpital Archet
· l’hôpital Cimiez
· l’hôpital Pasteur
· l’hôpital Saint-Roch
· les soins de suite et de réadaptation, et la maison de retraite de Tende.
6 000 professionnels dont 1 000 médecins se mobilisent pour assurer des soins de qualité.
Les activités sont regroupées par sites et pôles médicaux et chirurgicaux complémentaires.
L’organisation
des plateaux techniques, alliée au savoir-faire des hommes,
utilise et intègre
l’ensemble des innovations telles que l’imagerie interventionnelle,
l’imagerie
par résonance, le scanner, la vidéo chirurgie.
Le
CHU a des missions de formation et d’enseignement auprès des
futurs médecins
généralistes et spécialistes. A ce titre, les
patients bénéficient de
l’expertise de médecins universitaires impliqués dans la
recherche.
· un service public 24 heures sur 24, 7 jours sur 7
· le diagnostic, les soins, les urgences
· l’enseignement et la formation
· la prévention et l’éducation
· la veille sanitaire
· la recherche
· un accueil personnalisé
· une qualité de soins à laquelle le personnel médical et infirmier sont très attachés
· une sécurité permanente – le CHU dispose d’un SAMU, d’un service d’accueil des urgences, de services de réanimation, de services spécialisés et de services méningo-encéphalites (blocs imagerie – laboratoires) prêts à répondre aux besoins des patients à tout moment.
Adresse
4, avenue Reine Victoria
BP 1179 - 06003 Nice cedex 1
La constitution de ce
pôle s'est effectuée
dans le cadre du premier projet d'établissement. Elle s'est
imposée comme une
évidence au regard d'une forte demande dans le
département. Aujourd'hui, la
prise en charge des sujets âgés bénéficie de
toutes les structures de pointe et
d'équipements neufs. Il regroupe 266 lits de court séjour
gériatrique, de moyen
séjour et de long séjour, ainsi que des consultations
pluridisciplinaires
tournées vers ces pathologies.
La Direction Générale du Centre Hospitalier Universitaire
ainsi que les
directions administratives sont installées au grand Hôtel
sur le site de
Cimiez.
Le pôle de
gérontologie accueille une unité de médecine
gériatrique,
des unités de soins de suite et de réadaptation, des
unités de soins de longue
durée, …
Adresse
151, route Saint-Antoine de Ginestière
06200 Nice
Il a ouvert ses portes au
mois de juin 1996. Cette construction d'envergure du premier projet
d'établissement (PE) a marqué un tournant dans la vie de
l'institution. Il est
en quelque sorte le premier pas vers la modernité et la
restructuration globale
du CHU.
Surplombant la colline de Saint -Antoine, les hôpitaux Archet 1
et Archet 2
regroupent les activités médicales par pôles
médicaux homogènes et
complémentaires. Quatre pôles accueillent les patients
avec une capacité de 838
lits. Le bloc opératoire est centralisé, il comprend onze
salles d'intervention.
Dix de ces salles sont équipées
de flux
turbulents et une d’un flux laminaire horizontal et d'appareils de
monitorage.
Les appareils chirurgicaux et optiques permettent de pratiquer la
vidéo
chirurgie. Un service de soins intensifs chirurgicaux d'une
capacité de 12 lits
est réservé aux prises en charges lourdes.
Le plateau technique de radiologie comprend 10 salles intégrant
un IRM, une
salle vasculaire interventionnelle et deux salles d'échographie
avec un écho
doppler, ainsi que la mise en place récente d’un PET Scan.
L'ensemble Archet 1 et 2 accueille le pôle de
spécialités médicales
(réanimation médicale, dermatologie,
vénérologie, médecine interne,…), le
pôle locomoteur (orthopédie, rhumatologie,
médecine physique et
réadaptation), le pôle femme-mère-enfant
(gynécologie-obstétrique et
médecine de la reproduction, pédiatrie médicale,
chirurgie infantile, biologie
de la reproduction et médecine fœtale), le pôle
digestif (maladies de
l'appareil digestif, hépato-gastro-entérologie, chirurgie
générale et chirurgie
digestive, transplantation hépathique), ainsi qu’un plateau
technique (laboratoires,
blocs opératoires, imagerie par résonance
magnétique, scanner, centre de
radiodiagnostic…)
Adresse
30 avenue de la Voie Romaine
06000 Nice
Etablissement
pavillonnaire, pierre
angulaire du Nouveau projet d'Etablissement (PE). Actuellement les
services
sont répartis sur neuf pavillons. La capacité d'accueil
en terme de lits est de
630.
Le futur PE prévoit la construction d'un nouvel hôpital
pasteur 2 sur plus 90
000 m2, regroupant certaines spécialités, il permettrait
de lutter contre
l'éclatement des sites et faciliterait par là même
le transport des usagers.
L'hôpital Pasteur
accueille l'urologie, la néphrologie, le pôle des
pathologies des voies aériennes (la pneumologie, la
chirurgie thoracique,
l'ORL, les explorations fonctionnelles respiratoires), les maladies du
cœur et
des vaisseaux, les explorations fonctionnelles cardio-vasculaires, la
neurologie, la neurochirurgie, les explorations fonctionnelles du
système
nerveux, la diabétologie, endocrinologie et maladies
métaboliques, l'évaluation
et le traitement de la douleur, la médecine légale,
sociale et pénitentiaire,
la psychiatrie, des plateaux techniques rattachés à
différentes spécialités,
les blocs opératoires, l'IRM, le scanner, le caisson hyperbare,
le
lithotriteur, les laboratoires.
Adresse
5, rue Pierre Dévoluy
BP 1319 - 06006 Nice Cedex 1
L'établissement est
situé au coeur de la
ville. Plus ancien établissement de soins du CHU, il a
été fondé en 1854. Sa
vocation est centrée sur l'accueil des urgences
médicales, chirurgicales et
traumatologiques adultes. Dans ses murs, sont installés 221 lits
d'hospitalisation, des ensembles des salles d'interventions
chirurgicales, un
service d'imagerie médicale, des laboratoires ainsi que des
consultations
médicales et chirurgicales. Le service des urgences a
été récemment restructuré
pour améliorer la qualité de ses soins aux usagers. Sa
vocation est centrée
sur l'accueil des urgences adultes (le SAMU et le Centre 15).
Imagerie médicale et
exploration fonctionnelle
·
IRM :
2
·
Scanner
: 3
·
Angiographie
numérisée : 2
·
Tomographie
à cohérence optique : 1
·
Visualisation
des tumeurs bronchiques par
auto fluorescence : 1
Equipement de
thérapie et de chirurgie
·
Lithotriteur
extra corporel : 1
·
Système
de neuro-navigation : 1
·
Système
de navigation Orthopédique et
Traumatologique : 1
·
Caisson
hyperbare : 1
Plateau technique de
biologie médicale
·
Séquenceur
pour la biologie moléculaire : 4
·
Spectromètre
de masse : 4
La radiologie
interventionnelle
Elle se pratique sur les
fractures du bassin et les accidents
vasculaires cérébraux.
Elle permet de traiter les lésions graves et de diminuer la
durée d'hospitalisation.
On peut citer à titre d'exemple quelques applications de cette
technique : pour
les AVC et les embolisations.
Le CHU vient de se voir
attribuer l'autorisation d'exploitation d'un Pet
Scan.
Sous la responsabilité hiérarchique de la Direction des Services Economiques (D.S.E.), le service biomédical a pour mission :
Il s'organise de la façon suivante :
Les Ingénieurs Biomédicaux et le Cadre Médico-Technique effectuent la plupart de leurs fonctions dans des locaux situés dans la Direction des Services Economiques dans le bâtiment administratif « Grand Hôtel » situé à l’hôpital de Cimiez.
Les techniciens, quand à eux, sont répartis sur deux ateliers biomédicaux (un à l’hôpital Pasteur pour les sites de Pasteur, Cimiez, Saint Roch et Tende et un à l’hôpital l’Archet pour le site de l’Archet).
Enfin, chaque technicien est situé dans un groupe de suivi, c’est-à-dire un groupe responsable d’une certaine catégorie d’équipement que ce soit en maintenance préventive ou curative.
Cf.
annexe I :
(uniquement accessible sur le rapport de stage version papier)
Organigramme de l’Equipe de direction au 1er février 2005.
Organigramme des Services Economiques.
Service
Biomédical – Ateliers Biomédicaux.
Les catégories des équipements traités par le Service Biomédical sont
- Anesthésie/Réanimation
- Hémodialyse
- Perfusion
- Chirurgie
- Thérapie
- Imagerie
- Laboratoire
- Explorations Fonctionnelles
- Endoscopies
- Rééducation
- Stérilisation
-
Petit matériel
Le C.H.U.
de Nice compte environ 13 000 dispositifs médicaux d’une valeur
marchande
estimée à 70 000 000€ approximativement.
Le sujet de stage était le suivant :
«
Etude des besoins en stockage et traitement d’images et films
vidéos en bloc
opératoire. Comparatif entre systèmes individuels et
centralisés (intérêt, coût
en matériels, en personnel, etc.…). L’étude comprendra un
relevé des besoins en
bloc opératoire et une étude technique et
financière des solutions
possibles. »
Concrètement, mon sujet de stage s’est divisé en deux étapes. L’une s’est déroulée au Service d’Endoscopies Digestives et l’autre au Bloc Commun de l’hôpital l’Archet. Mademoiselle HOLLANDER m’a orienté tout d’abord sur le Service d’Endoscopies Digestives pour deux raisons essentielles, la facilité d’accès dans les salles d’examens et d’intégration du matériel à acquérir, ainsi qu’une étude des besoins plus aisée car mes interlocuteurs dépendaient tous du même service et surtout de la même spécialité. Vous verrez par la suite les problèmes que j’ai pu rencontrer lors de la deuxième étape de mon stage, et pourquoi je n’ai pas pu finaliser la publication de la consultation, notamment par la lourdeur de la procédure.
Finalement, il s’est avéré que le sujet de stage ne représentait qu’une infime partie des dossiers que j’ai eu à traiter ou des réunions auxquelles j’ai pu assister. Je vais vous montrer au travers d’ encadrés, et d’un symbole (en haut à droite), la part d’initiative que j’ai pris dans les multiples missions que doit remplir un Ingénieur Biomédical, ainsi que les problèmes que j’ai pu rencontrer, et la méthodologie que j’ai employée pour les résoudre.
Je vous invite à consulter le déroulement de mon stage au jour le jour, où vous retrouverez les multiples dossiers que j’ai eu à gérer, ainsi que les réunions et rendez-vous avec des technico-commerciaux auxquelles j’ai participé, en vous reportant à l’annexe II :
Concrètement, je n’ai pas pu assister à cette préparation des plans d’investissement des dispositifs médicaux. En effet, la mise en place du Programme d’équipement 2004/2006 a eu lieu dans le courant de l’année 2003. Des membres de l’équipe biomédicale et l’analyse d’un document de Melle HOLLANDER m’ont permis de comprendre, dans les grandes lignes, le processus d’élaboration du Programme d’équipement 2004/2006 :
· Envoi d’un courrier par le Directeur des Services Economiques à chaque chef de service, à une date déterminée, pour le recensement des besoins.
· Les demandes sont exprimées sur des fiches standardisées et sont réparties en matériel en nouvel investissement ou en remplacement .Pour un nouvel investissement, le service doit préciser l’activité prévisionnelle liée à cet équipement, ainsi que les consommables liés à son utilisation, le cas échéant.
· Quand les demandes sont retournées au Service Biomédical, elles sont saisies et priorisées, par catégorie et chef de service, avec attribution du prix moyen de chaque équipement, et édition d’un récapitulatif.
· La D.S.E. transmet à la Direction des Affaires Financières (D.A.F.) et à la Direction d’Evaluation et du Système d’Information (D.E.S.I.) les innovations coûteuses afin d’obtenir un avis sur les dossiers à fort impact financier, après examen de la Commission des Innovations Coûteuses.
·
La Commission
Technique définit
alors les priorités en accord avec les axes de la politique
médicale et le
projet d’établissement. Le classement des demandes est
arrêté par cette
commission.
·
La
Commission des Equipements Médicaux du C.H.U., sous la
présidence du Directeur
Général (D.G.), élabore un Programme d’Equipement
finalisé dans le respect des
crédits alloués. Les membres de cette commission sont le
Président de la
C.M.E., le D.G.A, les représentants de la C.M.E. par
établissement, les
Directeurs d’établissement, la Coordinatrice
Générale des Soins, le D.S.E, le
Service Biomédical.
· Présentation du Programme d’équipement à la Commission Médicale d’Etablissement (C.M.E.) et transmission à la D.A.F. pour l’élaboration budgétaire.
·
Enfin,
le Programme d’équipement médical 2004/2006 propre
à chaque service, lui est
envoyé.
Ainsi, tout au long de mon stage, j’ai utilisé ce Programme et les fiches de demande de nouvel investissement, pour pouvoir définir dans mon cahier des charges, la désignation du matériel, la quantité, le prix approximatif, l’exploitation, la destination et enfin, des observations sur les conditions de nouvel investissement ou de remplacement.
Observations :
La durée du programme d’équipement médical étant trop longue, il apparaît souvent que le matériel à acquérir ne soit plus adapté aux crédits prévus pour son achat, aux contraintes réglementaires, aux attentes des utilisateurs, ou aux évolutions technologiques.
Le Service Biomédical pense qu’il serait nécessaire d’élaborer le prochain Programme d’équipement sur deux ans.
En attendant le nouveau Programme d’équipement, il a été mis en place un Comité de Suivi des Equipements Médicaux qui sert à prendre en compte les demandes d’anticipation sur programme suivant, les demandes sur recettes subsidiaires, les demandes à transmettre pour avis à la commission des Innovations ; Ce qui n’est pas une solution car le budget utilisé n’étant pas prévu, il est prélevé sur les budgets prévisionnels de l’année suivante.
Afin de rester en adéquation avec l’aspect réglementaire et technique, il apparaît nécessaire de réactualiser le type de matériel à acquérir, ainsi que l’activité prévisionnelle en fonction des nouvelles contraintes, en effectuant une nouvelle évaluation.
Cf. annexe III :
Fiche de demande de nouvel investissement
Programme d’équipement médical 2004/2006 (confidentiel)
Evaluation
des besoins en matériel
d’acquisition et de
stockage numérique
Cf. annexe IV :
Procédure de fonctionnement du Comité de Suivi des Equipements Médicaux
Une fois que le besoin des utilisateurs et le montant approximatif du matériel sont connus, nous pouvons passer à la rédaction du Cahier des Clauses Particulières (C.C.P.). Le Nouveau Code des Marchés Publics précise que c’est la valeur de l’ensemble des fournitures homogènes qui doit être pris en compte pour le calcul du seuil, et par conséquent du type de marché public qui doit être utilisé.
On
différencie deux types de marchés: ceux qui sont
passés dans un cadre de
contrôle de légalité et soumis aux dispositions
concernant les documents
constitutifs (appel d'offres, marché négocié…), et
les marchés passés selon une
procédure adaptée :
·
Les
Marchés formalisés
Un avis
d'appel public à concurrence est effectué dans un ou
plusieurs journaux
d'annonces légales, et des délais, des seuils doivent
être respectés.
Si la Personne Responsable des Marchés procède à
l'ouverture des plis contenant
les candidatures, la Commission d'appel d'offres ouvre, quant à
elle, les
propositions financières. Elle est composée de membres
à voix délibérative (le
Président et deux Administrateurs) et à voix consultative
(la direction de la
Concurrence Consommation et de la Répression des Fraudes, le
trésorier de
l'établissement et un représentant de la Direction des
affaires sanitaires et
sociales).
Au CHU de
Nice ce sont plus de 1000 marchés formalisés qui sont
ainsi passés. Plus de
5000 fournisseurs sont recensés.
Parmi les services acheteurs, la Direction de la Stratégie et
des Travaux, et
la Direction des Services Economiques gèrent les budgets les
plus importants de
l'hôpital. En 2003, le budget de fonctionnement (achats
uniquement) était de
121 millions d'euros et de 16 millions d'euros pour les investissements
(achats).
L'évolution perpétuelle du code des marchés
publics et le nombre croissant
d'appels à concurrence passés par le CHU ont rendu
indispensable la création
d'une cellule des marchés
·
Les
marchés passés selon une procédure
adaptée
Cette procédure est possible
pour les marchés de fournitures, de services et de travaux
inférieurs à 230 000
euros HT (article 8 du code des marchés publics). Au CHU de
Nice, cette
procédure sera réservée plus spécifiquement
aux marchés inférieurs à 90 000
euros HT.
Selon les estimations financières, la mise en concurrence
revêtira plusieurs
aspects :
- trois devis sollicités auprès de fournisseurs connus,
- un avis d'appel public à concurrence dans un ou plusieurs
journaux d'annonces
légales,
- dans une revue professionnelle,
- et sur le site Internet du CHU.
Cependant, afin de faciliter les procédures administratives, une note de service précise le mode de computation des seuils qui doit être utilisé en référence à l’arrêté du 13 décembre 2001 , paru au Journal Officiel du 26 décembre 2001.
Ainsi, la plupart des marchés que j’ai eu à diffuser se faisaient sous la forme de simple demande de devis pour du matériel spécifique, ou de consultation pour une meilleure diffusion (si les sociétés n’étaient pas connues), avec des montants inférieurs à 10000 €, et sous forme de marché public à procédure adaptée pour du matériel ayant un montant global supérieur à 50000 €( ex : matériel d’acquisition et de stockage numérique destiné au Bloc Commun de l’Archet) avec publication dans le BOAMP, et la presse locale ou spécialisée (JAL), ainsi que sous forme dématérialisée sur le site www.achats-chu.com conformément au décret du 30 avril 2002 numéro 2002-697 relatif à la dématérialisation des marchés publics.
Observations :
Un problème réside sur la rigueur de la rédaction du cahier des charges technique. En effet, il faut savoir jauger les caractéristiques techniques, et les critères de choix pour ne pas être ni trop généraliste, ni trop orienté sur un modèle de matériel. Une « mauvaise » rédaction peut provoquer un retour de réponses qui sera soit non conformes à nos attentes ou bien orientées sur un nombre très limité de sociétés.
L’autre
problème est dû à un faible nombre de
réponses par les sociétés, qui ont
tendance à négliger le retour d’une réponse
à une simple demande de devis, ou
bien d’oublier des publications de consultations sur le BOAMP, les JAL,
ou le
site internet.
Cf.
annexe V :
Note
de Service relative au Code des Marchés Publics (uniquement
accessible sur le rapport de stage version papier)
Elle se fait sous forme de tableaux récapitulatifs, avec comme indications :
· la société, la marque, le type, le marquage CE.
· les caractéristiques techniques.
· le montant de l’offre.
· les accessoires, les consommables (vérifier le coût sur la période d’amortissement du matériel et le marquage CE)
· la garantie, et le type de service après-vente proposé.
Observations :
Une
bonne analyse des propositions réside dans la
présentation des tableaux
récapitulatifs. Il ne faut pas oublier que ces tableaux doivent
être compris et
assimilés par un grand nombre de personnes (administratif,
technique, corps
médical), qui devront partager et valider le choix qui sera fait.
Cf. annexe VI :
Souvent, vous verrez pour les établissements importants, que l’achat d’un dispositif médical est soumis à la collaboration de plusieurs unités d’approvisionnement. En effet, vous verrez que certains types de consommables ou accessoires du matériel proposé, sont déjà en marché avec le Centre Hospitalier, ou bien qu’ils sont amenés à le devenir.
Par exemple, pour le matériel de stockage numérique, l’unité des fournitures hôtelières avaient déjà un marché pour des DVD-R et des CD-R, ce qui devenait une caractéristique technique pour le type d’enregistreur souhaité.
L’exemple le plus concret vient d’une consultation pour des aspirations portables destinées au SMUR Terrestre. Les consommables associés à ce type de matériel sont des bocaux contenant des poches à usage unique. Je m’étais basé sur les consommables de la Société X (en marché avec le C.H.U.) comme contrainte technique. Or, j’ai eu connaissance, 1 mois après, que la Commission d’Appels d’Offres, s’était orientée sur la Société Y comme nouveau fournisseur.
Ce changement m’a fait prendre un retard non négligeable sur le choix du matériel, qui n’a pas encore été effectué à l’heure actuelle.
Observations :
Un Centre Hospitalier, tel que le C.H.U. de Nice, qui est situé sur plusieurs sites avec une capacité d’accueil très importante, possède une logistique très compartimentée avec des unités dédiées à une catégorie d’équipement, de fournitures ou de services. Un manque de communication interservices provoquera automatiquement une redondance d’erreurs, et un manque de réactivité.
Lors du processus d’achat, il est important de présenter aux utilisateurs les offres que l’on a reçues pour connaître leur avis et surtout pour ne pas avoir de mauvaises surprises lors de l’achat définitif d’un type de matériel. Il existe deux possibilités d’évaluation de matériel :
· Le matériel est trop encombrant ou demande un environnement spécifique (ex : automates de laboratoire, imagerie médicale, exploration fonctionnelle, équipement de thérapie et de chirurgie, …).Une visite d’un site où se trouve le matériel en fonctionnement pourra être envisagée avec les principaux intéressés.
· La société peut nous fournir le matériel, une période de mise à l’essai du matériel pourra être convenue entre le Service Biomédical, le service de soins, et la société.
Observations :
Il faut toujours privilégier l’idée que le matériel est destiné aux utilisateurs (corps médical et paramédical) et implicitement à un usage sur des patients. Un avis ou un essai deviennent une nécessité pour vérifier que le matériel proposé correspond aux réelles attentes des utilisateurs. Une mise à disposition doit être coordonnée et validée, dans la perspective d’une bonne utilisation pendant les essais.
Cf. annexe VII :
Madame BIAGIOLI, Madame
PASTORINO, Madame MASSIERA, Madame RULLAN de l’Unité
d’Equipement Médical
m’ont expliqué les fonctions
qu’elles
occupaient :
· Madame BIAGIOLI m’a expliqué la procédure d’achat dans le cas d’une simple consultation et de la suite à donner après le choix technique et financier du matériel. Le processus suivant a été effectué pour les lecteurs – enregistreurs de DVD destinés au Service d’Endoscopies Digestives :
Elle reçoit par le service biomédical une fiche de transmission, les devis fournisseur, les contrats de maintenance le cas échéant et le transmet à la cellule des marchés pour établir un numéro EUL correspondant à un numéro des besoins, c’est en quelque sorte l’étiquette qui permet de suivre l’évolution du dossier. Elle établit alors un bon de commande, puis transmet le dossier au directeur des services économiques pour signature. En parallèle, elle met en place un dossier informatique dans le logiciel ASSET+ pour l’inventaire, les principales caractéristiques, la maintenance associée, et la mise en service.
Au retour du dossier et après approbation de celui-ci, elle complète le dossier informatique MAGH 2 pour finaliser l’achat, et transmet les documents adéquats aux services et le fournisseur concernés :
Fournisseur : Bon de commande et devis actualisé pour établir une facture qui sera transmise à la trésorerie pour la liquidation.
Ateliers biomédicaux de l’Archet et Pasteur : Bon de commande, devis, fiche de renseignements généraux pour la mise en service, et fiche de transmission.
Economat : fiche de transmission, devis, bon de commande.
Service de soins concerné par l’achat : fiche de transmission et fiche de suivi formation des utilisateurs.
Attention : Les procédures utilisées dans le cadre d’Appels d’offre et de Marché à Procédures Adaptées sont différentes.
· Madame RULLAN s’occupe des commandes de pièces détachées pour les ateliers biomédicaux dans le cadre de la maintenance interne.
· Madame MASSIERA s’occupe des contrats et commandes de maintenance externe et interne.
· Madame PASTORINO gère la location de matelas spéciaux pour les lits des services de soins, et elle assiste Madame BIAGIOLI pour des procédures d’achat plus lourdes administrativement telles que les appels d’offres.
Accréditation
: procédure
d’évaluation externe à un établissement de
santé, effectuée
par des professionnels, indépendante de l’établissement
de santé et de ses
organismes de tutelle, concernant l’ensemble de son fonctionnement et
de ses
pratiques.
Elle vise à s’assurer que les
conditions de sécurité et de qualité des soins et
de prise en charge du patient
sont prises en compte par
l’établissement de santé.
Engagé depuis janvier 2005 dans la
deuxième procédure d’accréditation, le Centre
Hospitalier Universitaire de Nice
sera visité du 26 au 30 septembre, les 3 et 4 octobre, et du 10
au 14 octobre
2005. Ces visites permettront aux experts visiteurs de l’H.A.S., de
porter une
appréciation sur la dynamique d’amélioration continue de
la qualité de l’établissement,
à partir des autoévaluations réalisées, de
l’analyse des documents, des
circuits et des parcours patients incluant des interviews des
personnels, des
patients, et des visites des locaux. Les réunions auxquelles
j’ai participé, étaient
orientées sur l’autoévaluation en Gestion des Risques.
La réalisation de l’autoévaluation
par
le groupe de travail auquel le service biomédical participait, a
été réalisée
en trois réunions. Durant ma période de stage, j’ai pu
assister aux deux
dernières. De plus, des réunions informelles,
étaient organisées avec les
services logistiques pour la mise au point de la gestion documentaire.
·
Réunion pour la gestion
documentaire relative à la référence 14 :
Le 07 février 2005, j’ai
assisté à une réunion, avec un groupe de
travail, qui réunissait tous les services logistiques concernant
l’organisation
et la coordination de la gestion des risques. La
référence étudiée était la
référence 14, elle contient 6 critères. La trame
principale de cette réunion
concernait la rédaction d’un document unique pour la gestion des
risques
professionnel, mais globalement ce concept d’organisation de Gestion
des Risques
est acquis depuis 1999, au vu de la référence 17 du
manuel d’accréditation
version 1.
·
Groupe de travail autoévaluation
pour les références abordant la Gestion des Risques :
Réunion 1 :
19 janvier 2005.
Absent.
Réunion 2 :
16 février 2005.
Une réunion du groupe
d’autoévaluation
Gestion des Risques, dont l’ordre du jour portait sur la
« Rédaction des
références ». Notamment, ont été
développés les points suivants:
Présentation par chaque responsable des
propositions relatives aux commentaires par critère
correspondant aux
références qui lui ont été
attribuées.
Intégration des remarques et
commentaires argumentés par l’ensemble du groupe.
d’appréciation des
références.
Réunion 3 :
09 mars 2005
Présentation par chaque responsable des
propositions pour la rédaction de la synthèse des
références et intégration des
commentaires de l’ensemble du groupe.
Proposition d’actions d’amélioration
(indicateurs, échéancier).
Collecte
des documents preuve et transmission.
N.B. :
Vous trouverez ci annexés, tous les documents nécessaires
à la rédaction définitives
des références du groupe (c’est-à-dire les
références 14, 15, 16, 17, 38, 45) pour
un manuel d’accréditation version 2 qui
en contient 53 avec 214 critères.
Observations :
Au niveau des interactions entre les organismes (CHSCT, Médecine de la santé et du travail, Cellule de prévention des lombalgies, CVSGDR, CLIN) et le personnel (technique, administratif, médical, paramédical), un problème de communication était apparent. Les protocoles de Gestion des Risques ont été bien formalisés mais sous une approche non globalisée.
Il a été mis en place des indicateurs (cartographie des risques, information des risques en interne,…) montrant en toute transparence et de façon globalisée l’ensemble des risques dans un établissement de santé, aussi nombreux, dispersés et interdépendants soient-ils. Ce point négatif a été résolu par la publication de numéros spéciaux « Risques » destinés aux personnels, ainsi que par l’affichage de procédures en cas d’accidents dans les services.
De plus, afin d’étendre la dynamique de contrôle et de gestion des risques, un planning de réunions du même groupe de travail au travers du CVSGDR, a été prévu bien à posteriori de l’accréditation. Ces réunions permettront d’analyser les points négatifs et de déterminer les actions à envisager dans une perspective d’amélioration continue.
La certification marquage CE médical.
Généralement, lors de la réception des offres et de l’analyse de celles-ci, l’ingénieur biomédical vérifie le marquage CE, condition sine quoi non pour rendre conforme une offre. Ainsi, la majeure partie des sociétés tient compte de ce point, en joignant le justificatif d’un organisme certificateur, ce qui a pour intérêt de facilité l’analyse des dossiers.
Le suivi de la réglementation est rendu possible par la consultation régulière du Journal Officiel sur le site « legifrance » ou des normes sur le site de « l’afnor ». De plus, des organismes tels que le Ministère de la Santé et des Solidarités, l’AFSSAPS, l’A.R.H., ou la FHF mettent à jour leurs bases de données sur la réglementation.
La réglementation en vigueur est prévue par le décret du 03 mars 2003, et applicable le 01 janvier 2005 fixant les listes des dispositifs médicaux soumis à obligation de maintenance et de contrôle qualité. C’est l’AFSSAPS qui fixe les applications de ce décret.
Observations :
Il apparaît souvent que les sociétés, au travers des organismes certificateurs n’interprètent pas la réglementation de manière identique. Ainsi, la classification d’un dispositif médical, qui n’est pas explicitement mentionnée, aussi bien sur la plaque signalétique de l’appareil que sur la documentation technique, devient le facteur essentiel de l’application ou pas du décret du 03 mars 2003 à ce DM. La seule façon de connaître le classement des DM soumis à obligation de maintenance, est de faire une demande auprès des fournisseurs. Et parfois, ceux-ci n’adoptent pas la même classification pour un DM identique.
Un programme d’équipement sur 3 ans, ne peut prévoir au le budget N+1 les aléas de la réglementation. Par exemple, le rachat de 16 générateurs d’hémodialyse pour un montant de 490000 euros, en remplacement de générateurs encore fonctionnel, mais dépassant la limite d’utilisation de 7 ans. Le montant sera imputé au budget prévisionnel de 2006 en « non prévu ».
Cf. annexe VIII :
Le projet d'établissement
·
CHU de NICE : 2ème
Projet d'Etablissement (2002-2006)
Qu'est ce
qu'un projet d'établissement dans un hôpital
?
Une
obligation légale depuis la loi de 1991 qui exige
que "tout établissement de santé définisse ses
orientations dans un projet
d'établissement, pour une durée maximale de 5 ans".
C'est une
réponse au Schéma d'Organisation Sanitaire
et Social. Le projet d'établissement est soumis à
l'approbation de l'A.R.H. et
donne lieu à la signature d'un contrat d'objectifs et de moyens.
C'est une
volonté et un engagement de l'ensemble de la
communauté hospitalière du CHU de Nice de s'inscrire dans
une dynamique de
progrès.
La
structure du projet d'établissement
Il comporte plusieurs projets, dont le projet médical.
·
Le projet médical du CHU de Nice
Le projet
médical s'articule autour de 7 orientations
stratégiques en termes d'activités médicales.
Le plan
directeur est bâti sur ces orientations pour
des raisons d'économie, il regroupe toutes les activités
médicales sur deux
sites : un pôle 'Ouest' Archet 1 et Archet 2 , un pôle Est
regroupant Pasteur
et Saint-Roch dans un nouvel ensemble à construire : Pasteur 2.
On y retrouve
les pôles "Urgences Neurosciences tête et cou", 'Cardio
vasculaire
thoracique et métabolique', ainsi que la 'Médecine
interne' en rapprochement
avec le centre anti-cancer. Saint-Roch pourrait alors être
reconverti en
hôpital de Santé publique. Un certain nombre
d'opérations de travaux sont
préalables à cette construction, et en particulier la
création d'un pôle
logistique (avec stérilisation) et le regroupement des
laboratoires.
·
Les programmes de
construction
/ modernisation
Visite avec Melle HOLLANDER du Service de Consultation en Ophtalmologie de l’hôpital St Roch concernant l’opération tiroir qui sera effectuée fin avril. La réunion avec le Chef du service Mr. Le Pr. GASTAUD et les Cadres de Santé, nous ont permis de faire le point sur les deux phases du déménagement :
1ère phase (29 – 30 mars
2005) :
Déplacement du bureau de Mr. le Pr.
GASTAUD. La Société responsable de
l’unité de consultation doit s’occuper de son
déménagement avec l’assistance
d’un technicien biomédical.
2eme phase (11 – 16 avril
2005) :
Déplacement de quelques dispositifs et
unités de consultation du
Service Consultation Ophtalmologie vers les salles situées
autour de la salle
d’attente de Mr. le Pr. GASTAUD.
Inventaire à faire pour les
matériels à stocker, à transférer et
à
réformer.
3eme phase (courant septembre
2005) :
Installations du matériel
stocké ou transféré en avril, et du nouveau
matériel acquis pendant la période de transition (voir
Consultation matériels consultations
ophtalmologie).
Une des obligations de
l’ingénieur biomédical est d’essayer de se
tenir informé des nouvelles technologies et notamment de celles
ayant trait au
médical.
Pour ce faire il peut utiliser
les médias (télévision, journaux,
revues spécialisées,…), Internet et les
sociétés lorsqu’elles viennent
présenter leurs nouveaux et futurs produits.
Observations :
La multitude de
sociétés rend difficile une « veille
technologique ». En effet, soit les sociétés
ne diffusent pas des
informations futures, soit la diffusion est uniquement faite sur le
site
officiel des sociétés à l’étranger mais pas
par les distributeurs en France.
La matériovigilance repose sur l’information des
incidents ou risques d’incidents de dispositifs médicaux,
ceux-ci peuvent être
rapportés par le personnel médical, le service
biomédical, une entreprise ou
même par un patient.
La mise en réseau de ces informations doit permettre de prévenir tout incident semblable dans un autre établissement hospitalier. En effet, une fois prévenus, les établissements de soins se doivent de remplacer le matériel incriminé ou éventuellement, procéder à une action de maintenance préventive ou curative sur le matériel en question.
C’est l’AFSSAPS (Agence Française de Sécurité SAnitaire des Produits de Santé) qui est chargée de regrouper et d’analyser les déclarations d’incidents.
Chaque hôpital désigne un correspondant de matériovigilance, son rôle consiste à recevoir les directives de l’AFSSAPS, les faires appliquer dans son établissement, mais aussi de signaler les incidents ou risque d’incidents à l’AFSSAPS.
Déroulement
d’une déclaration d’incident :
Un incident ou risque d’incident est rapporté par le personnel médical, le service biomédical ou même par un patient au correspondant de matériovigilance.
Le correspondant analyse les faits et s’assure que l’incident est bien dû à une défaillance du matériel et non à une erreur de manipulation, puis, il met en œuvre les moyens nécessaires afin que ce type de problème ne réapparaisse pas au niveau local (dans l’établissement) et selon la gravité et le risque potentiel de l’incident décide de remplir une déclaration d’incident.
Si le correspondant décide de relater l’incident, il remplit une fiche de matériovigilance et constitue un dossier contenant toutes les informations nécessaires à la compréhension exacte des faits et l’envoie à l’AFSSAPS qui, après étude du dossier, décidera des mesures à prendre.
La matériovigilance est en fait un réseau d’information à double sens des incidents liés aux dispositifs médicaux.
Quelle est la place de
l’ingénieur biomédical dans le processus de
matériovigilance ?
En cas de signalement d'un incident par un service ("déclaration ascendante") :
En cas de déclaration par l'AFSSAPS ("déclaration descendante") :
Cf. annexe IX :
Fiche de signalement
matériovigilance
Matériovigilance
– courriers société (confidentiel)
La maintenance du parc des dispositifs médicaux est le seul moyen d’assurer un fonctionnement optimal du matériel et donc de permettre la sécurité des patients ainsi que celles des utilisateurs et des visiteurs.
Au C.H.U. de Nice, les contrats sont passés pour les équipements d’imagerie de haute technologie, pour les automates de laboratoires et dans le cas de certains dispositifs lorsque le contrat est plus avantageux financièrement que l’entretien par les techniciens biomédicaux.
Tous les dispositifs médicaux et les interventions de maintenance sont répertoriés sur une base de données propre au C.H.U. (Asset Plus de Ceneral Electric). Il est ainsi possible d’avoir accès au nombre de pannes d’un matériel, au coût des réparations, à la durée des réparations. Ces données sont accessibles par type de matériel, par service, par date d’intervention …
Chaque technicien est formé pour la maintenance curative et préventive à divers niveaux de deux ou trois catégories d’équipements dans un secteur spécifique. Cette diversification permet la rotation du personnel dans chaque secteur permettant une liberté de mouvement en cas d’absence volontaire ou non, et une complémentarité dans les équipes.
La maintenance préventive s’effectue au regard des indications données par le constructeur dans la documentation technique du dispositif en question. Ce type de maintenance permet d’éviter les pannes les plus courantes en effectuant des contrôles réguliers de bon fonctionnement et en remplaçant régulièrement des pièces qui sont soumises à une usure prévisible.
La maintenance curative intervient lors d’une panne d’un appareil. Les techniciens sont appelés par le service dans lequel l’appareil est en panne, puis, selon le type de panne et de dispositif médical, réparent sur place, ou à l’atelier biomédical, ou bien appellent la société s’occupant de la maintenance de cet appareil.
Procédure
d’intervention lors d’une maintenance curative : Régulation.
Un des services de l’hôpital a un dispositif médical en panne ou qui rencontre des problèmes de fonctionnement.
Le service relève le numéro d’inventaire de l’appareil et appelle la régulation de l’atelier biomédical dont il dépend.
Le technicien de régulation note le numéro d’inventaire, le problème et attribue un numéro d’appel à l’incident qui servira à l’archivage dans la base de données du C.H.U.
Un technicien spécialisé dans ce type d’appareil va ensuite voir dans le service pour se donner une idée plus précise du type de panne à laquelle il a à faire :
· Si la panne n’en est pas réellement une (mauvaise manipulation, débranchement d’un câble …) il répare directement sur place.
· Si le technicien a repéré la pièce défectueuse et qu’il est apte à réparer le dispositif médical, il envoie une demande de devis (prix de la pièce) à la société.
· Si le technicien ne peut réparer la panne ou ne sait pas d’où elle provient, le matériel est envoyé au SAV (pour une demande de devis) ou la société se déplace (selon la taille du matériel) sur site.
Lorsqu’un devis est demandé, on laisse au technicien la décision d’accepter ou non le devis (gain de temps), s’il juge que l’appareil ne doit pas être réparé (devis trop élevé par rapport au prix du neuf ou à l’âge de l’appareil) ou qu’il hésite sur la décision à prendre, il doit en informer l’ingénieur qui s’occupe des achats de ce type de matériel pour prendre une décision commune.
C’est le technicien qui remplit le rapport d’intervention (lié au numéro d’appel) dans la base de données du C.H.U., il y note le numéro d’inventaire du dispositif en panne, la date de l’appel et la date de son intervention (celles-ci peuvent être différentes), les heures de travail effectuées, la nature de la panne, puis selon le déroulement des évènements, le tarif proposé par la société. Toutes ses informations, ainsi rattachées au dispositif médical en cause, permettent d’avoir un suivi de la maintenance sur chaque dispositif médical du C.H.U.
Tout ce travail de gestion de la maintenance est obligatoire (loi du 1er Juillet 1998 relative à la veille sanitaire et au contrôle de la sécurité des produits destinés à l’homme), il permet d’assurer le bon fonctionnement des dispositifs médicaux et de leurs assurer des performances constantes dans le temps.
Ce stage m’a
permis d’atteindre les deux objectifs que je m’étais
fixés, intégrer un
établissement de santé afin de découvrir le
maximum de dispositifs médicaux, et
mettre en application les connaissances acquises lors de la formation
théorique.
Si mes connaissances
techniques, notamment dans le cadre de l’électronique et de
l’informatique,
mais également mes connaissances relatives à
l’organisation du C.H.U. de Nice
(contrats étudiants d’A.S.H.), ont facilité la
découverte de ce métier, j’ai pu
mesurer les nombreux autres aspects de ce métier :
relationnels,
organisationnels, et institutionnels au sein d’un établissement
aussi vaste que
le C.H.U de Nice.
Le rôle de
l’Ingénieur Biomédical est étendu : il doit
satisfaire aux attentes des
multiples acteurs d’un établissement de santé, le
personnel médical, technique,
ainsi que la hiérarchie et les sociétés. Sans
omettre l’objectif principal d’un
établissement de santé, à savoir, la santé
du patient et la qualité des soins
qui lui sont fournis, ce stage, sous la tutelle de Mademoiselle
HOLLANDER, est
une première expérience du métier, qui a su me
donner le goût de l’innovation
et l’envie de m’impliquer davantage dans le milieu Biomédical.
Directives Européennes
·
Directive
97/43/Euratom du Conseil
du 30 juin 1997 relative à la protection sanitaire des personnes
contre les
dangers des rayonnements ionisants lors d'expositions à des fins
médicales,
remplaçant la directive 84/466/Euratom
·
Directive 93/42/CEE
du Conseil, du
14 juin 1993, relative aux dispositifs médicaux
Les textes réglementaires
français
·
Décret du 3
mars 2003 fixant les
listes des dispositifs médicaux soumis à l'obligation de
maintenance et au
contrôle de qualité mentionnés aux articles L.
5212-1 et D. 665-5-3 du code de
la santé publique
·
Arrêté
du 03 juin 2002 relatif à
la stérilisation des dispositifs médicaux
·
Décret no
2002-587 du 23 avril
2002 : relatif au système permettant d'assurer la qualité
de la stérilisation
des dispositifs médicaux dans les établissements de
santé
·
Décret no
2002-466 du 05 avril
2002 relatif aux conditions techniques de fonctionnement auxquelles
doivent
satisfaire les établissements de santé pour pratiquer les
activités de
réanimation, de soins intensifs et de surveillance continue et
modifiant le
code de la santé publique (troisième partie :
Décrets simples)
·
Décret
2001-1154 du 05 décembre
2001 : obligation de maintenance et de contrôle qualité
des dispositifs
médicaux
·
Décision du 4
octobre 2002 portant
création à l'Agence française de
sécurité sanitaire des produits de santé d'un
groupe d'experts sur les recherches biomédicales portant sur les
dispositifs médicaux
Code
& Journal Officiel
·
Le Code de la
Santé Publique
·
Le Nouveau Code des
Marchés Publics
Accréditation des Hôpitaux
·
Manuels
d'accréditation : version
2 (expérimentale, nov. 2003) ; version
1
(fév. 1999)
· Rapport d’accréditation du CHU de Nice du 24 au 28 mai 2004
·
Principes
méthodologiques pour la
gestion des risques en établissement de santé (janvier
2003)
Guides
·
Recommandations pour
la gestion des risques en établissement de santé
·
Guide des bonnes
pratiques
biomédicales en établissement de santé +
autoévaluation
·
Guide de bonnes
pratiques de
désinfection des dispositifs médicaux
·
Guide technique sur
la maintenance
des dispositifs médicaux (DRASS Midi-Pyrénées)
Vigilances
·
Guide de la
matériovigilance
·
FICHE DE SIGNALEMENT
MATERIOVIGILANCE cerf a 10246*02
- formulaire type de déclaration d'un CORRESPONDANT local de
matériovigilance
Autres
·
Journaux internes du
C.H.U. de
Nice : Chantiers et Travaux, Risques, et HOPISCOPE.
·
Rapport
d’activité 2003 du C.H.U.
de Nice.
· Documents techniques et commerciaux des sociétés et du Service Biomédical.
·
Portail
biomédical : https://www.utc.fr/~farges/
·
UTC :
https://www.utc.fr/
·
CHU de
Nice : http://www.chu-nice.fr
·
AFIB
(Association Française des Ingénieurs
Biomédicaux) : http://www.afib.asso.fr/
·
HOSMAT : http://www.hosmat.com/sommaire.htm
·
SNITEM
(Syndicat National de l’Industrie des Technologies
Médicales) : http://www.snitem.fr/
·
SYNERBIOMED :
http://synerbiomed.free.fr/
·
AFNOR
(Association Française de Normalisation) : http://www.afnor.fr/portail.asp
·
AFSSAPS
(Agence Française de Sécurité Sanitaire des
Produits de Santé)
·
ARH
(Agence Régionale Hospitalière) : http://www.parhtage.sante.fr
·
ANAES
(Agence Nationale d'Accréditation et d'Evaluation en
Santé) ou HAS (Haute
Autorité de Santé) : http://www.anaes.fr/HAS/has.nsf/HomePage?ReadForm
·
Legifrance : http://www.legifrance.gouv.fr/
·
Pages
jaunes : http://www.pages-jaunes.fr