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Référence
à rappeler : Réception
d'une modalité IRM 1.5 Tesla et analyse des offres des équipements
associés : Monitorage et respirateur amagnétique & Remise à jour
de la maintenance préventive au service d'anesthésie,
par Achraf FDILI, Stage de Master 2 MTS, UTC, 2004-2005, URL : https://www.utc.fr/~farges |
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Nom : Achraf FDILI E-mail : achxp@hotmail.com |
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Résumé Ce rapport aborde principalement les missions qui concernent directement l’ingénieur biomédical : les fonctions achat, réception, maintenance et mise en service des dispositifs médicaux. En effet, la maintenance des dispositifs médicaux, prend une place de plus en plus importante dans les préoccupations des dirigeants des établissements de santé. Son double impact, économique et sécuritaire, fait aujourd’hui de la fonction achat un enjeu majeur. L’ingénieur biomédical doit mettre en place au sein de sa structure un système qualité de la fonction achat afin de répondre au mieux aux besoins des utilisateurs et à la réglementation. Mots clés : IRM, Achat, Maintenance. |
Remerciements
Je tiens à remercier vivement Mme Caroline FERLAT Ingénieur en chef responsable du service biomédical , pour l’accueil qu’elle ma réservé au sein de son service , Je la remercie également pour tous les conseils et les connaissances qu’elle a pu m’apporter durant ces six mois de stage.
Je remercie Mr SOUK ingénieur responsable de la maintenance pour son aide et sa collaboration.
Je tiens aussi à remercier, Monsieur. DARIANE, Directeur des Services Techniques et Biomédical pour son accueil et son soutien permanent.
Je n’oublierai pas l’équipe formidable des techniciens biomédicaux : Mr DEDENYS : Responsable de l’Unité de Proximité, Mr HERLAUT, Mr PETIT GAS, et Mr DEON d’avoir étendu mes connaissances en matière de maintenance biomédicale.
Enfin, que tous ceux que j’ai côtoyés durant ce stage, trouvent ici l’expression de ma gratitude et de mon amitié.
Je tiens aussi à exprimer mes remerciements à M. CHEVALLIER et à M. FARGES de l’Université de Technologie de Compiègne pour l’attention et le suivi qu’ils nous ont accordés tout au long de l’année universitaire.
II- Présentation du service biomédical
1- Position du service biomédical
2- Répartition des taches du service biomédical
3- Organigramme du service biomédical
Première partie : implantation, installation et réception d’une IRM et équipements associés
I- Contraintes architecturales et matériels d’implantation
4- Attenuations des vibrations extérieurs
5- Homogénéité des lignes de champs
7- Inventaire des principaux capteurs dans la salle d’examen
II- Procédure d’installation, de réglage et de calibration de l’IRM
1- Introduction de l’aiment dans l’hôpital
2-1- Montée en champ de l’aiment
2-2- Réglage de l’homogénéité du champ magnétique
2-3- Vérification de paramètres géométriques et du signal [3]
III- Procédures de réception de l’IRM
2- Procédures générales d’achat
Deuxième partie : Remise à jour de la maintenance préventive au service d’anesthésie
4- Actualisation de la base de donnée O.P.T.I.M.
5- Remis à jour de la maintenance
Troisième partie : Perspectives et états des lieux de la maintenance hospitalière au Maroc
Annexes (Voir vesion papier du rapport)
Les activités de l’ingénieur biomédical dans le milieu hospitalier ont évolué aux cours des années. Sa fonction tend à se scinder en deux : l'ingénieur achat et l'ingénieur maintenance, désormais une parfaite gestion d’un parc de dispositifs médicaux assurée par le deuxième dépend directement de la qualité des achats s assurée par le premier.
Au CH de SIMONE VEIL j’étais chargé dans un premier temps de suivre le projet : implantation, installation, mise en service d’une IRM 1.5 T. Et pour faciliter l’opinion de l’ingénieur biomédical lorsqu’il sera confronté à l’installation d’une salle d’IRM j’ai donné un aperçue sur les contraintes architecturales et matérielles de l’implantation d’un tel équipement.
Ensuite j’étais chargé de la réception, l’analyse des offres et la mise en service des lots : monitorage & respirateur amagnétique.
Dans un deuxième temps ma mission a été le suivie et l’organisation de la maintenance préventive du parc du matériel d’anesthésie tout en répondant aux différentes exigences réglementaires.
Et enfin une présentation des états des lieux de la maintenance hospitalière au Maroc (cas de l’hôpital souissi ) m’a paru indispensable a fin de proposer un plan stratégique d’amélioration de la fonction maintenance , et pourquoi pas une application du guide des bonnes pratiques biomédicales au Maroc ?
1- Bref historique
Les premières discussions sur la fusion entre les hôpitaux d’Eaubonne et de Montmorency remontent à 1992, c'est à dire presque un siècle après le refus de création d'un " service hospitalier cantonal " à Ermont. L'un des fondements du rapprochement est, au niveau de la communauté médicale, la prise de conscience d'un risque lié aux perspectives de pénurie médicale dans certaines disciplines. La discussion sur la fusion s'est déroulée entre les hôpitaux et les municipalités entre 1993 et 1995. Sous l'égide de la tutelle, plusieurs groupe de travail associant les deux communautés médicales ont été réunis pour essayer de définir un projet médical commun. Cette concertation a abouti à une proposition de répartition des activités médicales et médico-techniques entre les deux sites acceptée par les communautés hospitalières et municipales et actée par le préfet du département dans une lettre aux présidents des conseils d'administration fin 1995.
C'est sur cette base que les instances hospitalières et les conseils municipaux ont voté en 1996 la fusion des deux hôpitaux et qu'a été pris début 1997, juste avant la mise en place des agences régionales de l'hospitalisation, un arrêté du préfet de région créant le centre hospitalier intercommunal d'Eaubonne-Montmorency et en fixant la date d'effet au 1er janvier 1998.
2- Activité du site de montmorency
Orientée vers les spécialités « Mère et Enfant » le site de Montmorency compte de nombreux services dont :
-La maternité
-Le bloc gynéco-obstétrique
-La néonatologie et pédiatrie
-L’anesthésiologie
-Le bloc opératoire
-Les laboratoires
-Les consultations
-Les spécialités chirurgicales
-Le service de médecine et les urgences.
3- Activité du site d’Eaubonne
Le site d’Eaubonne plus diversifié regroupe comme service:
-L’anesthésiologie
-La cardiologie
-Le bloc opératoire
-Les consultations
-La chirurgie
-L’endoscopie
-La stérilisation
-La coronographie
-L’imagerie médicale
-L’unité de soins intensifs cardiologique
4- Capacité d’Accueil global
Cardiologie |
66 |
43 |
66 |
43 |
||
Médecine 2 |
34 |
34 |
6 |
6 |
40 |
40 |
Médecine 3 |
40 |
36 |
4 |
4 |
44 |
40 |
Médecine Polyvalente |
58 |
50 |
58 |
50 |
||
Pneumologie |
38 |
38 |
4 |
4 |
42 |
42 |
Médecine gériatrique et endocrino. |
17 |
33 |
17 |
33 |
||
Réanimation |
17 |
17 |
17 |
17 |
||
Pédiatrie et néonatologie |
36 |
36 |
2 |
2 |
38 |
38 |
Médecine et spécialités |
306 |
287 |
16 |
16 |
322 |
303 |
Chirurgie orthopédique |
59 |
46 |
59 |
46 |
||
Chirurgie générale ,digestive thoracique et vasculaire |
61 |
56 |
61 |
56 |
||
Spécialités chirurgicales |
31 |
21 |
31 |
21 |
||
Anesthésie et chir. Ambulatoire |
2 |
2 |
2 |
2 |
||
Chirurgie et spécialités |
151 |
123 |
2 |
2 |
153 |
125 |
Gynécologie-Obstétrique |
35 |
35 |
35 |
35 |
||
MCO |
492 |
445 |
18 |
18 |
510 |
463 |
RRF |
71 |
71 |
10 |
10 |
81 |
81 |
Autres moyen séjours |
80 |
78 |
80 |
78 |
||
Psychiatrie |
94 |
94 |
53 |
53 |
147 |
147 |
HOPITAL |
737 |
688 |
81 |
81 |
818 |
769 |
Maison de retraite |
239 |
239 |
239 |
239 |
||
ETABLISSEMENT |
976 |
927 |
81 |
81 |
1057 |
1008 |
II- Présentation du service biomédical
1- position du service biomédical
L’HOPITAL SIMONE VEIL compte 10 directions parmi lesquelles la Direction des Services Techniques et Biomédical (DSTB) à laquelle est rattaché le service biomédical. L’organigramme ci-après donne la position du service biomédical au sein de sa direction de tutelle :
Figure 1 : position du service biomédical
Les principales missions du service biomédical sont les suivantes :
Le service biomédical de l’hôpital Eaubonne – Montmorency compte six agents dont deux ingénieurs biomédicaux et quatre techniciens ,Les tâches assumées par les uns et les autres sont définies ci-dessous.
2-1 Chef du service biomédical :
Le responsable du service biomédical est chargé de :
· La planification des plans des équipements biomédicaux pluriannuels
· La réalisation des investissements prévus dans le plan d’équipement biomédical
· L’élaboration et suivi des marchés de contrats de maintenance
· Le suivi des comptes de maintenance (contrats, pièces détachées, interventions externes hors contrat).
· La réception et mise en service des acquisitions d’équipements neufs.
· L’encadrement de l’atelier biomédical.
2-2- L’ingénieur maintenance :
L’ingénieur maintenance est chargé de :
· La Gestion de la maintenance biomédicale.
· Gestion des bons de commande et de réceptions relatifs à la maintenance.
· Actions pour favoriser l'utilisation optimale des dispositifs médicaux (formation des utilisateurs).
· Aide à la décision ( conseiller technique ) en matière d’achat de matériel neuf.
· Traçabilité par Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur (G.M.A.O.)
· Encadrement des techniciens biomédicaux.
2-3- Le responsable de l’unité de proximité :
Il est chargé de :
· L’achat.
· L’approvisionnement et la gestion de maintenance de petit matériel divers de soins infirmiers et de l’instrumentation (manomètres , débitmètres, tensiomètres….)
· Etablir une liaison avec la DAL (Direction des achats et de la logistique), la DSTB et la pharmacie pour les équipements non suivi par le service biomédical
2-4- Techniciens biomédicaux :
Ils sont chargé d’assurer les travaux de maintenance biomédicale : corrective, préventive, ils gèrent aussi les interventions externes sous contrat.
Ils sont chargés de La commande des pièces détachées et les réparations du matériel hors contrat en accord avec le responsable du service.
Suite à la carence en personnel, le service biomédical a fait appel aux services de deux prestataires externes : techniciens TBS France , ils exécutent tous les travaux de maintenance hors service de proximité et donnent leurs point de vue en tout ce qui concerne la maintenance.
3- Organigramme du service biomédical : Voir annexe 1
4- Procedure de fonctionnement du service biomédical
Chaque demande d’intervention passe par un appel à la régulation. Et dans le cas d’indisponibilité de la régulation, le service concerné appelle directement le service biomédical.
Une information doit être ultérieurement faite à la régulation pour enregistrement de la demande d’intervention. et Ceci selon le cycle suivant :
5- Algorithme de déroulement d’une maintenance curative
Figure 2 : schéma de la procédure de fonctionnement du service biomédical
Figure 3 : schéma pressentant l’algorithme de déroulement d’une intervention curative
Première partie : implantation, installation et réception d’une IRM et équipements associés
I- Contraintes architecturales et matérielles pour l’implantation d’une IRM
1- IntroductionCette partie présente les contraintes architecturales et matérielles dont il est nécessaire d’y tenir compte lors de l’installation d’une IRM , en effet , outre que le poids , les dimensions, le bruit, le fonctionnement de ce type de dispositif médical repose sur l’utilisation d’un champ magnétique intense qui représentent environ 30 000 fois celui de la terre .
2- Dimensions des salles nécessaires à l’implantationIl est nécessaire de disposer de 3 salles distinctes pour une bonne utilisation de l’IRM, alors un tel équipement requiert :
Longueur (m) |
largeur(m) |
Hauteur(m) |
superficie(m²) |
|
Salle d’examen |
||||
Salle de contrôle |
||||
Local technique |
Tableau 1 : Dimensions des salles cf [1]
L’IRM 1.5 tesla ECHOSPEED de GEMS présente une masse de 6 tonnes, cependant la salle d’examen doit être pourvue au sol d’une dalle de béton capable de supporter une telle masse .
4- Atténuation des vibrations extérieures
L’IRM ne doit en aucun cas être soumis à des vibrations extérieures, en effet l’aiment soumis à ces vibrations développerait un champ magnétique instable , affectant de ce fait la qualité des images et produisant ainsi des artefacts , alors pour pallier ce phénomène des patins anti-vibrations scellés à L’IRM sont rattachés à des fixations disposées au préalable sur la cage de faraday .
5- Maintien de l’homogénéité des lignes de champ
Un champ magnétique s’exerce en trois dimensions depuis le centre géométrique de l’aiment et forme des ligne de champ dont l’allure varie selon le type et la géométrie de l’aiment alors les perturbations peuvent engendrer des modifications spatiales dans l’orientation des lignes de champs , et leur allure passe d’un état ordonné à un état anarchique . ce phénomène aura des conséquences sur la qualité de l’image.
Ces perturbations sont dues à la présence des matériaux ferromagnétiques à l’intérieur du volume matérialisé par les lignes de champ, or il existe un lien entre le poids de l’objet ferromagnétique et la distance minimale à partir de laquelle les lignes de champs seront désorientées.
Le tableau ci dessous présent la distance minimale à laquelle des structures ferromagnétiques usuelles sont tenues de circuler.
Objets ferromagnétiques |
Distance minimal |
Chariot (100 Kg) |
4.2 m |
Ascenseur ( 1 tonne) |
7 m |
voiture ( 2 tonnes ) |
7.9 m |
camion (10 tonnes ) |
9.3 m |
câble d’alimentation 500 A |
5 m |
transformateur de 650 KV .A |
10 m |
tramway |
50 m |
Tableau 2 :distance à respecter en fonction de la masse cf [2]
6- Isolation de la salle d’examen vis à vis des ondes radiofréquences
Il est bien évident que les ondes radioélectriques circulant à l’extérieur( émises par les téléphones portables antennes radio…) peuvent altérer la qualité de l’image en venant perturber l’onde radiofréquence utile émise par les protons lorsqu’ils reviennent à leur position initiale.
Il existe deux structures isolant la salle d’examen de ces ondes électromagnétiques : la cage de faraday et la boite à filtres
· Cage de faraday :
Dans le cas d’une IRM 1.5 T il est imposé que la cage de faraday atténue de 100 DB les signaux RF extérieures à la salle d’examen dont la fréquence appartient à une plage allant de 10 à 140 MHz : la cage agit donc en tant que filtre électrique.
Le principe d'une cage de Faraday est simple : il s'agit de réaliser une enceinte métallique (donc conductrice de courant) qui permet d'isoler l'intérieur de la salle (et donc toute l'instrumentation) des perturbations électriques extérieures, en particulier les ondes de radiofréquence qui viendraient perturber les mesures réalisées dans la salle IRM, lesquelles utilisent pour leur part des mesures radio-fréquences particulièrement précises. Pour le cas de l’hôpital de Simone Veil , une large partie de la cage de Faraday de notre salle IRM est réalisée en cuivre.
· La boite à filtres :
C’est par cette boite que transitent tous les câbles électriques reliant l’IRM aux armoires de la salle technique , elle sert à filtrer les ondes radioélectriques susceptibles de générer des interférences avec l’onde RF émise par les protons .
Photographie 1 : boite à filtres
Il est alors important de filtrer ces signaux afin d'en éliminer des hautes composantes fréquentielles. On peut pour ce faire utiliser des filtres électroniques qui sont en fait des petits circuits RC qui vont se comporter comme des filtres passe-bas et ainsi éliminer les hautes-fréquences.
· Isolation phonique :
Pendant l’examen , une IRM 1.5 T génère un bruit pouvant atteindre jusqu’a 100 db il est donc impératif de protéger tout sujet côtoyant l’IRM pendant l’examen .
· Evacuation de l’hélium :
Dans certains cas l’hélium contenu dans le statif nécessite une évacuation d’urgence à l’extérieur du bâtiment , via une canalisation appelée évent d’hélium , et cet évacuation se produit suite à un effet quench qui traduit une perte de supraconductivité de l’aiment.
· Effet quench :
L’effet quench est une augmentation locale de la résistance à un endroit donné du solénoïde suite à une élévation de la température dans cette même zone , alors le courrant circulant en permanence dans la bobine va générer un effet échauffement par effet joule , ce qui va engendrer la propagation tout au long du solénoïde et va entraîner la vaporisation de l’hélium liquide contenu dans le cryostat , et l’évacuation de l’hélium peut être déclenchée soit automatiquement ou manuellement .
7- Inventaire des principaux capteurs dans la salle d’examen
l’IRM 1.5 t de GEMS nécessite la surveillance permanente des paramètres environnants : l’étanchéité radioélectrique de la porte de la salle d’examen ; le taux d’oxygène .
· Capteur d’étanchéité radioélectrique de la salle
la cage de faraday ne peut être efficace que lorsque elle forme un circuit fermé , or lorsque le contact entre la bordure de la porte et la cloison est mal assuré , la cage ne remplit pas ses fonctions , et devient dangereuse pour ces deux raisons , un capteur mesure en permanence l’étanchéité radioélectrique .
lorsque la porte est ouverte , il est impossible de lancer une acquisition , de même , si la porte venait à être ouverte durant un examen , celui-ci serait stoppé immédiatement .
· Capteur de taux d’oxygène
Il mesure en permanence le taux d’oxygène dans la pièce , car il peut arriver que le statif présente une fuite d’hélium , or ce gaz a tendance à se substituer à l’oxygène : l’atmosphère dans un tel environnement n’est pas viable , alors pour ne pas mètre en danger les patients ou le personnel , l’alarme se déclenche lorsque le taux d’oxygène à l’intérieur de la pièce est inférieur à un certain seuil . ce capteur est placé au dessus de l ‘aiment , dans le plafond .
Sur le plan électrique , il est indispensable de disposer d’un réseau bien adapté pour permettre le bon fonctionnement de l’IRM , en effet , le réseau doit à la fois fournir une énergie suffisante à l’imageur tout en répondant aux normes de sécurité propres aux établissements de santé .
Ces normes concernent le régime de neutre qui doit être de type IT , cette configuration permettent une coupure de l’alimentation au deuxième défaut , alors l’utilisation d’un tel régime implique la présence d’un transformateur d’isolement qui permet de convertir le 220 v en 380 v
l’IRM est alimenté avec une tension composé de 380 v ( 3 phases, un neutre , la terre ), et cette tension d’alimentation va être coupée par un disjoncteur situé dans le locale technique si il y a un problème .
II- Procédure d’installation, de réglage et de calibration de l’IRM
Une fois la salle destinée à recevoir l’IRM 1.5 T est pratiquement montée , il est possible d’installer le dispositif et effectuer le réglage et le calibrage.
1- Introduction de l’aiment dans l’hôpital
La livraison de l’aiment est sous la responsabilité d’une société de livraison indépendante du fournisseur de l’IRM.
la procédure consiste à faire pénétrer l’aiment en façade : dans le même étage ou il va être définitivement implanté , le cas de l’hôpital de Simone Veil n’ a pas été favorable puisque il a été nécessaire de démolir la façade pour pouvoir introduire l’aiment.
Photographie 2 : Introduction de l’IRM
L’IRM une fois installé, il faut finir la construction de la cage de faraday ainsi que le blindage magnétique.
Une fois les liaisons sont établies entre l’imageur , et les armoires du locale technique, le remplissage de l’aiment en hélium est effectué, il est possible de procéder aux réglages de l’IRM afin qu’il soit définitivement opérationnel.
2-1- Montée en champ de l’aiment
Avant cette phase, l’aiment ne génère pas encore de champ magnétique car il n’y a pas de courant électrique qui circule dans le solénoïde , alors pour y injecter ce courant , les techniciens connectent des câbles électriques à l’intérieur de l’aiment via des fiches accessibles depuis le carénage du statif .
Dans le cas de l’IRM 1.5 T , la bobine supraconductrice développera un champ magnétique lorsque le courant qui circule dedans aura une valeur de 740 A , et cette quantité devra être injecté dans une durée de 4 h , pour ne pas augmenter la température du solénoïde .
Du fait que le courant soit injecté progressivement, le champ magnétique augmente lui aussi progressivement étant donné qu’il est proportionnel à l’intensité du courant injecté.
Des tests permettant de vérifier la qualité des images et la stabilité du système sont effectuées sur des fantômes.
Ces tests se divisent en trois études :
- Homogénéisation du champ magnétique
- Vérification de paramètres géométriques et du signal (fantôme de qualité)
- Qualité des images anatomiques.
Le réglage et le calibrage de l’IRM ont été pratiqués par Logiciel " Functool de GEMS
2-2- Réglage de l’homogénéité du champ magnétique
Une fois la montée en champ est réalisée , le champ magnétique circulant à l’intérieur du tunnel n’est pas suffisamment homogène , alors pour améliorer l’homogénéité du champ, les techniciens effectuent une opération de réglage nommée ‘ shimming’ , cela consiste à insérer des pièces ferromagnétiques sur des rails à l’intérieur du statif de manière à corriger la géométrie des lignes de champs , un spectromètre suit l’évolution de l’homogénéité de ces champs lors de chaque ajout d’une pièce métallique , et par la suite mesurer en ppm la valeur du champ magnétique en plusieurs points et lorsque l’écart entre chaque mesure est inférieur au seuil fixé par le constructeur de L’IRM , l’homogénéité du champ est correcte .
2-3- Vérification de paramètres géométriques et du signal [3]
2-3-1- Mesure de la linéarité spéciale
C’est La vérification des distances entre deux cibles sélectionnées
- Méthode
Le contrôle de la linéarité spatiale consiste à vérifier la précision des mesures de distances verticales et horizontales. Il s'agit de comparer la valeur mesurée entre deux cibles avec la distance réelle qui les séparent.
- Procédure
- Mise en route des gradients
- Self test
- Enregistrement d’un nouvel examen
- Installation du fantôme( objet test )
- Réglage de l’antenne
- Positionner les cibles s au centre de l'image
- Mesurer la distance entre 2 cibles
- Exemple de test :
Linéarité spatiale 1 : Mesure des distances entre les points
Points |
Distance |
A-6 |
|
A-11 |
|
B-10 |
|
B-15 |
|
C-3 |
|
C-14 |
|
D-2 |
|
D-7 |
Tableau 3 : mesure de linéarité spatiale
Les déviations de la valeur théoriques ne doivent pas dépasser ± 3 mm
Linéarité spatiale 2 : Mesure des distances entre les points
Points |
Distance |
1-9 |
|
8-16 |
|
4-12 |
|
5-13 |
Tableau 4 : mesure de linéarité spatiale
Les déviations de la valeur théoriques ne doivent pas dépasser ± 3mm
Remarque : Si nécessaire, il faut utiliser les distances moyennes pour réajuster l’intensité des gradients.
2-3-2 Uniformité de signal et rapport signal sur bruit
Objet test utilisé
Photographie 3 : objet de Test
Méthode
Le Signal/Bruit (S/B) représente le facteur qui conditionne le plus la qualité de l'image. Il exerce une influence sur le contraste et la résolution spatiale, donc pour l’évaluer sur une image il faut mesurer la déviation standard ( fluctuation du signal ) , ainsi que la valeur du signal dans plusieurs zone d’intérêt (ROI).
Procédure
- Mise en route des gradients.
- Self test.
- enregistrement d’un nouvel examen.
- Installation du fantôme( objet test ).
- Réglage de l’antenne.
- Mesure de la valeur de la déviation standard.
- Mesure de la valeur moyenne du signale.
- Calcul de la valeur moyenne de la déviation standard.
Mesure du Signal
on mesure dans 9 régions d’intérêt la valeur du signal et on calcul la déviation standard :
ROI |
MEAN |
SD % |
1 |
||
2 |
||
3 |
||
4 |
||
5 |
||
6 |
||
7 |
||
8 |
||
9 |
Tableau 5 : mesure du signal
selon le constructeur il y a une valeur moyenne du signal ,ainsi qu’une déviation standard à ne pas dépasser.
Mesure du Bruit
on mesure la déviation standard dans ROI 10 , 11 , 12 , 13 , et on calcul la moyenne
ROI |
10 |
11 |
12 |
13 |
moyenne |
std . dev |
Tableau 6 : Mesure du bruit
2-4- Test de qualité sur antennes de surface
Les images ont été acquises sur un fantôme (cylindre de 20 cm de diamètre). Deux séquences ont été utilisées :
Une séquence d'Echo de Spin : (TE=17,8msec -TR=1000msec - Tacq=3min 12sec - BW=50kHz - FOV=256x192.
Une séquence FLASH (TE=4,5msec -TR=223msec - Tacq=29sec - BW=100kHz - FOV=256x192.
Exemple de tableau résumant les tests de performances des antennes :
Séquence |
gain (db) |
SNR |
|||
Transmit |
receiver |
left-right |
posterior |
center |
|
Spin echo |
|||||
Flash ax | |||||
Flash sag |
|||||
Flash cor |
III- Procédure de réception d’une IRM 1.5 Tesla de GEMS
Dans le cadre de l’accès aux nouvelles technologies , le groupement hospitalier- Eaubonne montmorency s’est doté d’un appareil d’imagerie par résonance magnétique (IRM) , qui représente aujourd’hui l’outil privilégié dans la recherche des tumeurs , ainsi que l’exploitation fonctionnelles des organes dans des domaines tels que la cancérologie, la neurologie , et le vasculaire.
Alors la fourniture d'un tel équipement comporte un caractère administratif par détermination de la loi (article 12 du nouveau code des marchés publics ou on trouve notamment " les conditions de réception, de livraison ou d'admission des prestations ". )
Cela exige donc la présence sur le terrain d’une personne physique pour établir un véritable constat ou procès- verbale de réception afin d’établir une vérification de l’état des équipements et de leurs fonctionnement.
Alors j’étais chargé du suivie de l’installation de l’IRM et de la constitution du dossier de réception l’équipement.
Dans le cas du service d’imagerie de l’hôpital de SIMONE VEIL L’absence d’un bon de commande détaillé ne permet pas de parler de concordance entre ce qui est reçu et ce qui était attendu. j’ai commencé par vérifier que les accessoires de base, à priori attendus sur toute installation pour le bon déroulement de l’utilisation clinique, sont livrés :
- Fourniture et pose de consoles informatiques de programmation, d’acquisition, de reconstruction et de stockage des images avec les éléments constitutifs (logiciels , câblages, raccordements ..)
- Le nombre et le type des antennes fournies dans l’offre de base
- Accessoires de contention, de confort du patient et de travail du personnel.
- Fantômes et objets de calibration et contrôle qualité.
Ce pendant une fois l’installation est achevé, il a été nécessaire de relever les informations d’identification du matériel :
- Numéro de série des éléments, modèle, type date de fabrication et dénomination exacte
- Etiquetage CE.
- Plaques signalétiques.
L’ensemble de ces informations sera listé sur un document joint au dossier administratif de l’appareil
Les contrôles techniques de conformité aux normes en vigueur feront l’objet de rapports qui seront remis dans le dossier de réception.
Les principaux documents qui sont demandé aux fournisseurs sont :
· Les plans d’implantations, les contraintes et les spécifications techniques.
· Les notices techniques et les manuels d’utilisation en français.
· Les certificats de marquage CE et de normes en vigueur.
· les certificats d’assurances qui devront être valables aux moments de la livraison et du montage et qui garantissent les responsabilités civiles et pénales pour tous dommages de toutes natures.
· le rapport de la visite de contrôle de la cage de faraday Par LCIE.
· Le rapport de la visite de contrôle de conformité par la D.D.A.S.S.
Toutes les formations nécessaires à la bonne utilisation des matériels seront incluses en nombre suffisant pour permettre aux médecins et aux manipulateurs et utilisateurs de prendre totalement en main l’usage des équipements et des périphériques, accessoires et options objet du marché.
Il appartient au fournisseur de définir les modalités pratiques de ces formations avec le chef du service d’imagerie (lieu, périodicité, durée, etc.…).
La réception définitive du matériel est conditionnée par la signature du chef de service d’imagerie qui attestera que tout les personnels médicaux et manipulateurs affectés à ces modalités ont bénéficiée d’une formation complète lui permettant l’utilisation optimale de l’Equipement.
Il sera aussi prévu une formation technique de l’ingénieur biomédical ou de son adjoint pour assurer des opérations de maintenance et de contrôle qualité de premier niveau.
3- Procès verbal de réception de l’IRM (voir annexe 2)
IV- Analyse des offres, réception et mise en service des lots : Monitorage et respirateur amagnétique
La fonction de l’ingénieur biomédical tend à se scinder sur deux partis : l’achat et la maintenance. Et personne ne peut nier que la gestion du parc du matériel (suivie, maintenance….) dépend directement de la qualité des achats d’ou il est nécessaire que l’ingénieur biomédical intègre les subtilités du code des marchés public afin de mener à bien sa mission.
L’objectif de cette partie est de décrire le déroulement d’un appel d’offres de la définition des besoins à la mise en service de l’équipement. Une recherche d'informations sur le processus d'achat que doit intégrer l'ingénieur biomédical m’a paru indispensable afin de pouvoir transposer cette étude à tous marché.
Le marché en monitorage et respirateur amagnétique que j’ai traité sert comme cas pratique.
2- Procédures générales d’achat
L’objectif d’achat d’un dispositif médical est de répondre aux critères suivants :
- Le dispositif acheté doit être parfaitement adapté à l’utilisation, et doit satisfaire les besoins des services de soins, ces besoins sont exprimés lors des réunions du plan d’équipements.
- Le parc du matériel doit être homogène afin de réduire les risques d’une mauvaise utilisation et de simplifier les actions de formations du personnel médical.
- La maintenance du matériel doit être prise en considération, le service biomédical s’assure que la maintenance sera réalisée dans de bonnes conditions (connaissance du SAV, analyse du coût des pièces détachées et des préconisations de maintenance, évaluation technique du matériel, prise de contacts avec des sites déjà équipés…)
- Respect de L’enveloppe financière allouée à l’opération d’achat
b- Code des marchés public cf[4]
Le nouveau code des marchés publics distingue deux types de procédures en fonction du montant de l’achat :
• Montant < 230 000 € HT : procédure « adaptée »
• Montant > 230 000 € HT : procédure d’appel d’offres
Figure 4 : Organigramme désignant les seuils et les types d’achat
Le matériel sera alors acheté de différentes manières :
- En achat direct pour les sommes inférieures à 4000 EUROS HT
- Par marché négocié pour les sommes comprises entre 4000 et 50 000 EUROS HT
- Par appel d'offre national pour les sommes comprises entre 50 000 et 90 000 EUROS HT.
- Par appel d'offre européen pour les sommes supérieures à 230 000 EUROS
On demande des devis à différentes sociétés, ces devis seront examinés et négociés par l'Ingénieur Biomédical en collaboration avec le responsable des achats ( Direction des Achats et de Logistique ) . Lorsque la décision est prise, la DAL émet le bon de commande et en envoie un exemplaire au Service Biomédical et un autre exemplaire à la société à qui on passe la commande. Lorsque la réception du matériel est effectuée, le dossier est classé à la direction des achats et de la Logistique. Le dossier d'achat pour chaque matériel acheté par achat direct sera donc constitué par :
- Un exemplaire du bon de commande initial,
- Le devis
- Le bon de livraison
- L'exemplaire du bon de commande visé par le service biomédical
Pour chaque marché négocié, trois cahiers sont élaboré en accord avec la réglementation des marchés publics :
- Un cahier des clauses administratives générales (CCAG) et le cahier des clauses administratives particulières (CCAP) élaboré par la cellule des marchés (la Direction des achats et de la Logistique).
- Un cahier des clauses techniques particulières (CCTP) élaboré par le service biomédical avec l'aide éventuelle des services de soins concernés.
-Une publicité au Journal Officiel, CNEH, AVISPUBLIC.COM est ensuite passée qui avertit les différentes sociétés du besoin de matériels.
Les sociétés intéressées font alors une demande de dossier que le Service Logistique leur enverra ce dossier qui sera constitué :
- d'un CCAP,
- d'un CCTP,
-d’un CCAG,
- d'un acte d'engagement.
Un délai de réponse ayant été imposé, passé ce délai le Service biomédical conjointement avec la DAL établit un tableau comparatif de prix. Une décision sera prise conjointement entre les médecins concernés et le service biomédical et la cellule des marchés.
Lorsque la décision est prise, Une lettre d'information est envoyée aux sociétés non retenues et une lettre de notification est envoyée à la société retenue. Le dossier d'achat pour chaque matériel acheté par marché négocié sera donc constitué de :
- Un double de la publicité au journal officiel,
- Un double du CCAP,CCAG,
- Les offres des différentes sociétés,
- le tableau comparatif de prix,
- un double de l'acte d'engagement de la société retenue,
- un exemplaire du bon de commande initial,
- le bon de livraison,
- l'exemplaire du bon de commande visé par le service biomédical,
- le PV de réception et de mise en service.
Lorsque l'achat se fait par appel d'offre national, la démarche est identique à celle utilisée pour les marchés négociés avec la présence d’une commission pour ouvrir les plis. Cette commission est composée du Directeur d'établissement ou de son représentant, du trésorier, des administrateurs du centre hospitalier et éventuellement d'un représentant du Service de la Concurrence et des Prix.
Pour un montant supérieur à 230 000 euros, la diffusion de l'appel d'offres se fait dans des journaux européens et le délai accordé pour répondre est beaucoup plus long. Mais la façon de procéder est la même que pour un appel d'offre national.
a- Les différents types d’achats
On distingue deux types d'achats : les achats de dispositifs médicaux et les achats des prestations de maintenance, formation des utilisateurs, des techniciens biomédicaux.
Les achats des prestations de maintenance permettent le maintien des performances et la sécurité des dispositifs à savoir :
Pour simplifier le processus d’achat, il est nécessaire d’identifier quelles sont les étapes et les rôles de chacun dans ce processus qui implique de nombreux acteurs (services de soins, administratifs, CME…).
Le partage des tâches amène le service biomédical à une entière autonomie sur la gestion de ses achats. Le service administratif est le maître d’œuvre de tous les aspects réglementaires liés aux achats publics
· Prise en compte du besoin :
L’expression du besoin se doit d'être énoncée clairement. Le service utilisateur est le seul à pouvoir l'exprimer. Plusieurs informations sont importantes en vue du choix entre tous les besoins de l'établissement.
Le rôle du service biomédical est celui de conseil. Il peut reformuler les besoins mais surtout il apporte des compléments d'information quant à la dégradation des performances d'un équipement, de sa sécurité et aussi de sa maintenabilité.
Le traitement du besoin se heurte systématiquement à un coût des demandes supérieur au budget d'investissement de l’établissement, ce qui nécessite l’intervention de la CME qui joue le rôle du régulateur dans la plus part du temps et donne son avis sur le programme d’investissement.
4- Analyse des offres : Moniteur de surveillance et respirateur Amagnétiques
Il est parfois nécessaire d’effectuer des examens d'IRM sous anesthésie générale. Et étant donné qu’un tel examen peut demander une immobilité du patient pendant 30 à 45 minutes, au sein d'un tunnel étroit et dans un environnement bruyant. Ces contraintes peuvent être mal tolérées par certains patients physiologiquement instables ou critiques qui nécessitent une surveillance de leurs fonctions vitales.
Ces opérations nécessitent alors des équipements adaptés (monitorage, ventilation) :
Cependant, l'environnement électromagnétique que constitue une salle d'IRM interdit l'installation d'équipements biomédicaux ferromagnétiques Un champ magnétique intense est présent, ce qui peut altérer la qualité des images ,et aussi attirer le matériel par les pôles de l’aiment.
4-2- Définition des lots cf.[ 5]
Il s’agit de deux lots : la Fourniture, installation, mise en service et maintenance d’un respirateur et d’un moniteur de surveillance amagnétique compatible IRM
- lot respirateur amagnétique :
Ce lot Implique la fourniture, la mise en service et la maintenance, ainsi que les accessoires et consommables associés d'un respirateur.
Cet appareil est conçu pour fonctionner sous les contraintes de l’environnement magnétique. Il est équipé d’un ventilateur d’anesthésie permettant :
Il est équipé de deux évaporateurs de gaz halogénés.
Associé à ce lot, il a été demandé au soumissionnaire de fournir également l'ensemble des accessoires nécessaires ainsi que tous les consommables, pour une durée minimum d'un an, permettant d'assurer le bon fonctionnement de l'appareil. Les prix unitaires proposés pour chaque accessoire et consommables, seront valables au moins pour une année à partir de la mise en service de l'appareil. S'agissant d'un nouveau besoin, le fournisseur proposera lui-même, une estimation des consommations selon son expérience, en indiquant les quantités et les coûts annuels de consommables.
- Moniteur de surveillance :
Ce lot concerne la fourniture, la mise en service et la maintenance, ainsi que les accessoires et consommables associés d'un moniteur de surveillance multiparamétrique.
C’est un moniteur conçu pour fonctionner sous les contraintes de l’environnement magnétique. Il doit permettre la surveillance en continu les paramètres suivants du patient :
Associé à ce lot, il a été demandé au soumissionnaire de fournir également l'ensemble des accessoires nécessaires ainsi que tous les consommables, pour une durée minimum d'un an, permettant d'assurer le bon fonctionnement de l'appareil. Les prix unitaires proposés pour chaque accessoire et consommables, seront valables au moins pour une année à partir de la mise en service de l'appareil. S'agissant d'un nouveau besoin, le fournisseur proposera lui-même, une estimation des consommations selon son expérience, en indiquant les quantités et les coûts annuels de consommables.
Ø Dépouillement des offres
§ Moniteurs de surveillance
Trois fournisseurs ont répondu à l’appel d’offre lancé :
GEMS , HEMOSYSTEMS, MEDRAD.
G.E.M.S |
HEMOSYSTEMS |
MEDRAD |
||
Marque proposée |
DATEX OHMEDA |
SCHILLER |
INVIVO RESERCH |
MEDRAD |
Modèle Proposée |
COMPACT S/5 |
MAGLIFE |
MAGNITUDE |
MULTIGAZ 9500 |
§ Respirateur amagnétique :
Deux fournisseurs ont répondu à l’appel d’offre lancé :
G.E.M.S , HEMOSYSTEMS.
G.E.M.S |
HEMOSYSTEMS |
||
Marque proposée |
DATEX OHMEDA |
PENLON/ALPA |
PENLON/ALPA |
Modèle proposé |
AESTIVA IRM |
PRIMA RMI |
PRIMA RMI |
Ø Analyse administrative :
Le service biomédical a reçu les offres au fur et à mesure de leur arrivée, j’ai vérifié que toutes les pièces exigées ont été bien remises : fiches d'engagement, questionnaire technique…..
Et par la suite j’ai contacté les fournisseurs pour qu’ils complètent leurs dossiers et pour avoir des compléments d’informations.
Ø Analyse technique :
Dans un premier temps un tableau rassemblant toutes les informations envoyées par chaque fournisseur a été réalisé. J’ai extrait de ce tableau brut les principales informations susceptibles de départager les différents soumissionnaires (voir annexe 3). L'analyse de ce tableau fait apparaître plusieurs caractéristiques intéressantes concernant :
- Paramètres mesurés
- Les tendances disponibles
- Les capteurs
- Les fonctionnalités complémentaires (: connexion réseau, Batteries)
- Caractéristiques ergonomiques : Facilité d’apprentissage ; Facilité de nettoyage ; Visibilité des affichages ; Simplicité d’utilisation (réglages des alarmes)
Ø Démonstration et visite sur sites
Nous avons assisté aux essais du matériel sur site. Ces essais ont permis aux soumissionnaires de présenter les performances des équipements proposés et aux utilisateurs de vérifier la fonctionnalité du produit.
Bilan :
En l'état actuel des connaissances, il paraît difficile de prendre position pour l'un ou l'autre des soumissionnaires :
-Pour le respirateur , puise que il y a le même produit qui est présenté par G.E.M.S et HEMOSYSTEMS , la seul différence c’est au niveau des des options proposées et la réputation du SAV ( DATEX : connue , ALPA : inconnue)
-Pour le moniteur : les paramètres mesurés sont les mêmes, mais il y a une différence non négligeable au niveau de la valeur maximale du champ électromagnétique que peut supporter le moniteur.
La société MEDRAD n’a pas présenté son produit ce qui a affaibli sa chance d’être retenue.
Ø Analyse financière
Cette partie consiste à déchiffrer les devis et mettre sur un même tableau le détail des offres et les prix correspondants pour faire une comparaison entre les différentes propositions.
Elle permet aussi :
- De connaître les prix et l'incidence financière des options demandées ou proposées.
- Prix des consommables par Pendant 7 ans ( 2ans de garantie + 5 ans durée d’amortissement du matériel ).
Ø Analyse garantie maintenance
Cette partie nous permet d’étudier les garanties, les prestations de maintenance proposées par chaque fournisseur et de comparer leurs offres :
- les coûts et les conditions de formation du personnel utilisateur et biomédical.
- la valeur du service après - vente, sa disponibilité, le délai de livraison des pièces détachées, ainsi que les coûts correspondants.(main d’œuvre , déplacement (au cour de la semaine , week-end) .
-Les propositions financières d'un éventuel contrat de maintenance tout risque sur une durée déterminée.
Ø Choix de l’équipement
Nous avons présenté le rapport de choix à la Commission d'Appel d'Offres qui est constitué du
· Personne responsable des marchés;
· Représentant cellules des marchés ;
· Représentant des utilisateurs (médecin, surveillant) ;
· les administratifs ;
· Représentant de la DGCCRF ;
· Trésorier payeur ou son représentant ;
Nous avons fait un rappel du projet, sociétés ayant répondu, la synthèse financière la synthèse technique, tout en comparant les différentes offres ,.
Ces présentations sont faites sous forme d’un un tableau comparant :
* Prix de l'équipement,
* Performances de l'équipement,
* caractéristiques de l'équipement,
* Durée de garantie,
* Contrat de maintenance,
La commission a choisi pour les deux lots le fournisseur G.E.M.S qui s’est présenté avec DATEX OHMEDA.
Le choix définitif de l'équipement et du fournisseur est fait par la Direction de l'établissement en tenant compte de l'avis de la commission d’appel d’offre.
Ø Commande du matériel
L’achat se clôture toujours par l'émission d'un bon de commande par l'agent administratif de la direction des services techniques et biomédicale.
Une copie du bon de commande est envoyée après au service biomédical en vue de la réception du matériel et l'original est envoyé à la société.
Ø Réception du matériel
La réception du matériel est la procédure qui permettra la clôture du dossier d’achat.
A ce niveau j’étais chargé de la vérification de la livraison du matériel en comparant le devis et le bon de livraison et après le Procès verbale de réception est signé par l’ingénieur biomédical, le chef du service , et la société.
Ø Mise en service du matériel
Elle est faite par la société sous ma présence en tant que représentant du service biomédical et le responsable du service d’imagerie.
Ø Formation du personnel
La société DATEX OHMEDA s’est engagé selon la spécification des cahiers des charges à donner des formations nécessaires à la bonne utilisation des matériels et en nombre suffisantes pour permettre aux médecins et aux manipulateurs et utilisateurs de prendre totalement en main l’usage des équipements et des périphériques, accessoires et options objet du marché.
Le service utilisateur a définit les modalités pratiques de ces formations avec la société DATEX OHMEDA (lieu, périodicité, durée, etc…). La réception définitive du matériel est conditionnée par la signature du chef de service d’imagerie qui attestera que tout le personnel médical et manipulateur affectés à ces modalités ont bénéficiée d’une formation complète lui permettant l’utilisation optimale de l’Equipement.
Les exigences réglementaires relatives aux dispositifs médicaux sont de plus en plus strictes. Elles imposent au service biomédical d'effectuer une planification de la maintenance à fin d’assurer le bon fonctionnement des équipements médicaux et continuité des soins .
Ma mission a été la remise à jour de la maintenance préventive du parc d’anesthésie.
2- Rappel réglementaire voir (annexe 4)
2-1- Arrêté du 3 octobre 1995 cf [6]
Le texte est composé de neuf articles dans lesquels il est demandé :
Le contrôle lors de la mise ou remise en service du dispositif médical.
La vérification de l'état et du bon fonctionnement avant l'utilisation du dispositif médical.
L'organisation de la maintenance en tenant compte des recommandations du constructeur.
La mise en œuvre des moyens techniques permettant de poursuivre les soins en cas de défaillance.
Le but étant de s'assurer :
- De la conformité des installations par rapport aux spécifications prévues par le constructeur et par l'établissement.
- Du bon fonctionnement de l'équipement et qu'il reçoit des maintenances adaptées
- De poursuivre les soins aux patients en cas de défaillances des systémes d'alimentation en énergie électrique ou en fluides médicaux.
2-2- Décret n°2001-1154 du 5 décembre 2001
Ce décret est relatif à l'obligation de maintenance et au contrôle qualité des dispositifs médicaux.
L'exploitant veille à la mise en œuvre de la maintenance et des contrôles qualité prévus pour les dispositifs médicaux.
L'exploitant est tenu de :
· De disposer d'un inventaire, à jour, de ses coordonnées, nom, localisation.
· De définir et mettre en œuvre une organisation destinée à s'assurer de l'exécution de la maintenance et du contrôle qualité interne ou externe.
· De disposer d'information permettant d'apprécier les dispositions adoptées.
· De mettre en œuvre les contrôles de qualité interne ou externe.
· De tenir à jour pour chaque dispositif médical, un registre dans lequel sont consignées toutes les opérations de maintenance et de contrôle qualité, l'identité des acteurs et les résultats).
· De permettre l'accès aux dispositifs médicaux et aux informations.
Cet arrêté fixe la liste des dispositifs médicaux soumis à l'obligation de maintenance et au contrôle qualité (interne et externe) du code de la santé publique (déjà mentionné dans le décret du 05/12/2001).
Pour la mise en application du décret n°2001-1154 du 5/12/2001, le service biomédical est tenu de disposer d'un inventaire à jour du parc de son matériel.
Cette mission m’a été confié pour vérifier la concordance entre l’inventaire physique au service d’anesthésie (salles d’opérations, salles d’induction, salle de réveil) et la base de données « Access » sur progiciel O.P.T.M en se basant sur les moyens mis à ma disposition.
· L’encadrement de l’ingénieur biomédical
· Les techniciens biomédicaux.
· le personnel médical du service d’anesthésie.
· L’outil informatique (base de donnée OPTIM)
Pour atteindre les objectifs de l’inventaire je me suis posé quelques questions :
1-Question : Qui est concerné par le problème ?
1- Réponse : Le matériel médical du service d’anesthésie.
2-Question : Quel est le problème ?
2- Réponse : L‘inventaire et remise à jour de la maintenance préventive des dispositifs médicaux du service d’anesthésie
3-Question : À quel moment le problème apparaît-il ?
3-Réponse : Lorsque le parc du matériel n’a pas été révisé ou quand la maintenance préventive est nécessaire sur un dispositif médical.
4-Question : Quel sont les conséquences du problème ?
4-Réponse : Perte de temps, pas de traçabilité , risques liés aux patients.
Le déroulement du processus est fait selon le schéma général suivant :
Cf[7]
· Extraction de la base de donnée OPTIM : L’impression de la liste informatique ma permis d’avoir une idée générale sur la le matériel utilisé en anesthésie, sa date de mise en service, et son historique de maintenance préventive (détail des équipements).
· Mise au point avec le responsable du service : Consultation des fiches papiers en sa possession.
· Inventaire physique : En possession de la liste de matériels répertoriés informatiquement, ainsi que les fiches papiers, la recherche concrète des différents dispositifs médicaux a pu être effectuée.
Pendant cette opération plusieurs difficultés ont apparue :
-Le matériel a été déplacé
-l’identification du matériel n’a pas été toujours claire : N°inventaire, N°série…..
-Etiquette d’inventaire n’est pas collée.
-Des équipements non révisés (maintenance préventive)
-Des équipements révisés mais le service biomédical n’a pas une copie de la fiche d’intervention (dans le cas d’une maintenance externe)
Lors de la vérification de la concordance entre la liste informatique et les dispositifs médicaux présents au service, j ‘ai constaté qu’il y a quelques problèmes :
- Des équipements présents dans les services mais non répertoriés informatiquement.
- Des équipements répertoriés informatiquement mais non présents (déplacés de leurs lieux)
- Des équipements déclassés : ont été réformé, ou non utilisés au service.
Cet inventaire mon permis de vérifier l’état du matériel du service d’anesthésie, ainsi que la concordance entre les fichiers informatique, et les fichiers papiers et par la suite remettre à jour la maintenance préventive.
Voici un exemple de situations rencontrées lors de cette mission :
Désignation |
Marque |
Modèle |
Problème |
||
Déplacé |
non répertorié |
non révisé |
|||
Ventilateurs anesthésie |
DATEX OHMEDA |
AESTIVA3000 |
2 |
||
ventilateurs de transport |
TAEMA |
Osiris |
3 |
3 |
|
réchauffeurs patients |
bair Hugger |
500 |
4 |
2 |
2 |
réchauffeurs patients |
MALLINCKRODT |
WARM TOUCH |
1 |
2 |
Tableau 4 : Situations rencontrées lors de l’inventaire
4- Actualisation de la base de donnée
Les champs de la base à mettre à jour sur la G.M.A.O
Cette mise à jour a nécessité la suppression des fiches des équipements réformés, et la création de nouvelles fiches pour les équipements présents mais non répertoriés.
5- Remise à jour de la Maintenance
Le service biomédical gère l’organisation de la maintenance du parc d’anesthésie, une partie de la maintenance et effectuée en interne, externe, contrat.
Avec l’arrivée des deux techniciens TBS fr, une remise à jour de la maintenance préventive à été mise en place
Ce tableau résume la périodicité de la maintenance préventive au service d’anesthésie d’Eaubonne :
Désignation |
Nombre |
marque |
périodicité |
Maintenance |
ventilateur anesthésie |
4 6 |
DATEX DRAGER |
2 Visites/an |
externe |
ventilateur d’anesthésie |
3 |
TAEMA |
1 Visite/an |
interne |
ventilateur de transport |
8 5 |
TAEMA DRAGER |
2 Visites/an |
interne externe |
Défibrillateurs |
3 1 |
HP PHYSIO CONTROL |
1 Visite/an |
Interne |
Moniteurs de gaz |
7 10 |
Datex HP |
1 visite /an |
Interne |
réchauffeurs patient |
18 |
BAIR HUGGER |
1 Visite/an |
Interne |
Tableau 5 : tableau présentant la périodicité de la maintenance préventive
6- Déroulement de la maintenance
Première phase : Mise à disposition du matériel.
On a contacté la surveillante du service pour qu'elle puisse prendre ses dispositions afin de libérer l'appareil une journée. Le service possède un chariot d'anesthésie qui sert comme remplacement lors des maintenances préventives.
Deuxième phase : La Maintenance Préventive.
Les constructeurs proposent des kits de pièces détachées en fonction du nombre d'heures de fonctionnement des appareils. Avec l'aide de la GMAO l'approvisionnement en kit de maintenance et en pièces détachées se fait environ deux fois par an.
Pour Le changement des pièces, nous étions méthodique, nous avons bien suivi les recommandations fournies dans la documentation technique. La compétence et l'expérience des techniciens nous ont permis d’anticiper les pannes en :
Troisième phase : contrôle de performance
C'est une phase importante. Elle nous a permis de vérifier si il n’y a pas d'erreurs dans le montage des pièces détachées
Quatrième phase : Le retour de l’équipement dans le service
Il est assuré par le technicien qui vérifie que le poste comporte l'étiquette précisant la date de la prochaine maintenance préventive.
Figue 6 : Etiquette désignant la prochaine maintenance préventive
Pour respecter la réglementation :
· Il est important de se rapprocher des exigences du constructeur : suivre les protocoles proposés par ce dernier
· Planifier une visite de contrôle qualité et performances qui pourra être éventuellement accompagnée d'une action corrective en cas de constat de dérive d’une des caractéristiques des dis positives médicaux.
· L'archivage papier et informatique pour assurer la traçabilité.
· Renforcement des ressources humaines.
· Une l'implication plus importante du service d'anesthésie.
· Rétablir la communication entre les prestataires externes et le service biomédical.
Troisième partie : Perspective et états des lieux de la Maintenance hospitalière au Maroc
La Maintenance Hospitalière au Maroc devrait figurer parmi les premiers plans de la politique de santé pour pouvoir assurer la continuité des soins et répondre aux attentes des différents services de l’hôpital
Dés lors, ma formation en France , ainsi que mon séjour dans un hôpital français , m’ont permis d’avoir une idée général sur l’organisation et la gestion des établissements de santé en matière d’ achat et de maintenance du matériel médical , il s’agira alors dans cette partie de présenter les états des lieux de la maintenance dans un hôpital Marocain( Cas de l’hôpital SOUISSI ) a fin d’essayer dans l’avenir de rechercher les solutions susceptibles d’aider la maintenance à réussir sa mission.
2- Etat des lieux : Diagnostic de la maintenance
· Les Moyens Humains : l’équipe de la Maintenance est composée de cinq techniciens diplômés ( BTS, D T S) spécialisés en électronique, électromécanique, maintenance industrielle dont un est le chef du service biomédical , et trois ouvriers polyvalents.
· Les Moyens Financiers : Le budget de la Maintenance est normalement égal à 10% de la valeur des investissements. Ce montant ne lui a jamais été réellement alloué et les sommes qui lui sont accordées sont insuffisantes par rapport à l’importance de sa mission.
· Les locaux : le local qui abrite le service biomédical n’est pas bien équipée mais Cela n’a pas réduit le volume de ses activités qui touchent toutes les spécialités techniques : Biomédical, Froid industriel, Electrotechnique, Electronique, Electromécanique, Plomberie et sanitaires, Maçonnerie, Menuiserie ...
· Les moyens matériels et techniques : Manque du matériel technique susceptible de faciliter les interventions, L’outillage est insuffisant et de mauvaise qualité, absence des équipements de contrôle et de mesure.
Le manque de politique de formation continue et l’insuffisance de la documentation font que les techniciens sont en retard par rapport à l’avancée technologique.
· Les appareils biomédicaux : Ils sont divers et variés touchant toutes les spécialités. Les équipements reçus récemment du Ministère de la Santé sont les seuls appareils qui n’ont pas plus de dix ans à l’hôpital. La majorité des équipements vient de dons d’associations ou autres organismes et ne sont accompagnés ni de documents techniques ni de pièces de rechange. Ils posent ainsi d’énormes problèmes de maintenance. Ce sont des appareils déjà amortis.
En matière de priorité, toutes les Orientations susceptibles de mettre les techniciens dans les conditions optimales de travail sont à favoriser. En effet, la valorisation de l’action de la maintenance passe par la mise en place d’une politique adéquate qui donne aux techniciens toute la latitude d’agir rapidement et efficacement.
Dés lors, il faut :
- Former régulièrement les techniciens afin qu’ils soient en phase avec l’avancée technologique. A l’instar des entreprises privées, il faut avoir le réflexe d’envoyer en formation les techniciens à l’acquisition de chaque nouvel équipement d’autant que la documentation n’est pas à point.
- Assurer la disponibilité de moyens suffisants (outillage, pièces de rechange, consommables et sous-traitance entre autres.)
- Mettre la Maintenance en aval comme en amont de toutes les opérations liées à ses activités
- Tenir compte des grands travaux qui tardent à voir le jour( mise en place des banc de test pour matériel médical, G.M.A.O..)
- Mettre à la réforme tous les appareils de plus de 10 ans (matériel dépassé ,problème de pièce de rechange ) et les remplacer par de plus modernes
- Renforcer le personnel et mettre tous les ateliers en état de fonctionnement
- Développer une bonne politique de Maintenance
- Disposer de moyens humains, financiers et matériels en qualité et en nombre suffisant
- Augmenter la durée de vie des équipements et des infrastructures
- Assurer la maintenance curative et préventive des équipements et infrastructures
- Maîtriser les coûts
Ce stage de six mois effectué au centre hospitalier de SIMONE VEIL m’a permis d’acquérir une nouvelle expérience dans le domaine biomédical qui m'a été enrichissante aussi bien de point de vue relationnel que fonctionnel.
Premièrement cela m'a permis de connaître un autre établissement, un autre fonctionnement et une autre organisation de travail que celle d’un hôpital publique marocain.
Ensuite, les différentes tâches qui m'ont été attribuées m'ont permis de m'impliquer dans la fonction d’ingénieur biomédical (réception d’un équipement lourd, procédure d’achat, organisation de la maintenance,…)
Par rapport à mes objectifs personnels, cette formation à l’UTC de Compiègne ainsi que ce stage ont contribué à renforcer mon projet professionnel. Qui sera néanmoins joindre l’équipe des ingénieurs biomédicaux hospitaliers marocains.
[1] : Document tiré du dossier technique : IRM 1.5 T SIGNA ECHOSPEED.
[2] : Document mis à ma disposition par les techniciens GEMS.
[3] : http://www.lucas-baloup.com/scanner.htm#hau
[4] : Rapport de projet dess TBH 2002-2003 : Vade-Mecum pour l'achat de petits dispositifs médicaux, R. Cerdan, J. Fourcade.
[5] : Cahier des clauses Techniques Particulier :appel d’offre fourniture,installation mise en service , maintenance d’une IRM et équipements associés (GHEM).
[6] : Journal officiel : lois et décrets : www.hosmat.fr
[7] : rapport de stage SPIBH :2003-2004 : OPTIMISATION DE LA GESTION ET DE LA MAINTENANCE, Emmanuel Lebrun NGUEMA.
[8] : Document fourni par M. L. Gilbert ingénieur d’application GEMS
G.H.E.M : Groupement hospitalier Eaubonne Montmorency.
DSTB : Direction des Services Techniques et Biomédicales
CCTP : Cahier des Clauses Techniques particulières.
CCAG : Cahier des Clauses Administratives Générales
G.E.M.S : General Electric Medical Systems.
I.T: Neutre isolé , masse à la Terre .
PPM : Partie Par Million.
ROI : Région Of Intérêt .
SD : Déviation standard.
TE : Temps d’Echo.
TR : Temps de Répétition.
Tacq : Temps d’Acquisition.
LCIE : Laboratoire Central des Industries Electriques.
SNR : Rapport S/B