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Université de Technologie de Compiègne

Master "Management des Technologies de la Santé"

Liste des Projets et Stages

 
Référence à rappeler : 
Les explorations fonctionnelles au CHU de Toulouse, V. Pauchard, Master 2 MTS, UTC, 2004-2005,
URL : https://www.utc.fr/~farge/
Les Explorations Fonctionnelles au C.H.U. de Toulouse :
Elaboration d'une startégie d'acquisition des dispositifs médicaux

Pauchard Vanessa
 
Résumé

La problématique traitée dans ce rapport de stage est : comment élaborer la stratégie d’acquisition des dispositifs médicaux d’explorations fonctionnelles ?

Face à l'absence de définition des explorations fonctionnelles, le Professeur Ivan TACK propose la définition inédite suivante : « L’exploration fonctionnelle est une activité médico-technique qui a pour objet d’étudier les variations d’un ou plusieurs paramètres physiologiques provoquées par l’application d’un stimulus ou par une variation de situation."
          Notre travail a permis de faire un certain nombre de propositions. Néanmoins l'état d'avancement du projet ne permet pas de résoudre la problématique. Le travail réalisé s'élève approximativement à 70% Il reste donc environ 30% des tâches à réaliser pour pouvoir atteindre pleinement notre objectif et finaliser ainsi l'élaboration de la stratégie. C’est pourquoi nous proposons des axes de travail.

 

Mots clés : explorations fonctionnelles, dispositifs médicaux.



Abstract

The problematic in this training course is: how to elaborate the purchase strategy of function testing medical devices?

In front of the lack of definition, Professor Ivan TACK is proposing the unpublished following definition: "Function testing is a medical and technical activity which has the aim of studying the variations of one or more physiological parameters caused by the application of a stimulus or a variation of situation."

Afterwards, our work we have made some proposals. Nevertheless the progress report project does not solve the problematic. Work carried out roughly rises 70%. It remains approximately 30% the tasks to realize to be able to fully achieve our goal and finalize the strategy development. This is why we are proposing work axis.

Key Words: function testing, medical devices.

Remerciements

Nous remercions chaleureusement toute l’équipe des ingénieurs et des techniciens biomédicaux, ainsi que les médecins et les cadres infirmiers du C.H.U. de Toulouse pour leur accueil, leur écoute et leur aide si précieuse dans ce travail.

Et tout particulièrement,

Le Professeur Ivan TACK pour nous avoir guidé dans cette mission et initié aux explorations fonctionnelles,

Monsieur Jean ANDRE pour nous avoir accueillies dans son service,

Monsieur Eric SALGUES pour sa confiance qu'il nous a témoignée et pour nous avoir communiqué sa passion du métier,

            Monsieur Philippe DI PIETRO pour ses précieux conseils en matière d’élaboration de questionnaires.


SOMMAIRE

 

Introduction   1

Partie I - L’environnement du stage : le Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse   3

I-1        Un peu d’histoire…   3

I-2        Organisation du CHU : les conséquences de la nouvelle gouvernance  3

I-2-1 Localisation des sites  4

I-2-2 L'activité du C.H.U. 5

I-3        Des choix stratégiques  5

I-4        L’Hôtel Dieu Saint-Jacques, siège des Hôpitaux de Toulouse  6

I-4-1 La Direction du Patrimoine, de la Maîtrise d’Ouvrage et des Services Techniques (DPMOST) 6

I-4-2 La filière Biomédicale  6

I-4-3 Budgets d’investissement et d’exploitation  6

Partie II Définition du contexte   8

II-1       Les acteurs de ce projet : leur rôle et leurs missions  8

II-1-1 La Commission Médicale d’Etablissement 8

II-1-1-a      Son rôle et ses missions  8

II-1-1-b      La sous-commission d’explorations fonctionnelles  8

II-1-1-c      Qu'est ce qu'un plan d’équipement?  9

II-1-2 L’Agence Régionale d’Hospitalisation  9

II-1-2-a      Son rôle et ses missions  9

II-1-2-b      Qu'est ce qu'un SROS ?  9

II-1-3 Groupe de travail piloté par l' A.R.H. 10

II-1-3-a      Sa Mission  10

II-1-3-b      La contribution de l'ingénieur biomédical 10

II-1-4 La filière Biomédicale  10

II-1-4-a      Son rôle et ses missions dans le projet 10

II-2       Que sont les explorations fonctionnelles ?  12

II-2-1 A la recherche d’une définition... 12

II-2-2 Qu'est ce qu'un plateau technique?  13

II-2-2-a      Définition des plateaux techniques  13

II-2-2-b      Les plateaux techniques d'explorations fonctionnelles  13

Partie III Résolution de la problématique   15

III-1      Quels sont les services concernés par cette définition ?  15

III-2      Réalisation de l’état des lieux  17

III-2-1 Etat des lieux des services d’explorations fonctionnelles  17

III-2-1-a      Méthodologie et outils  17

III-2-1-b      Dépouillement des questionnaires - Recueil de l’existant 18

III-2-1-c      Synthèse  18

III-2-2 Etats des lieux des services de médecines spécialisées  18

III-2-2-a      Méthodologie et outils  18

III-2-2-b      Dépouillement et exploitation des questionnaires  19

III-2-2-c      Synthèse  23

Partie IV Autres CHU, Autres stratégies?   26

IV-1      Méthodologie  26

IV-2      Synthèse  26

IV-2-1 Le C.H.U de Lille  26

IV-2-2 Le C.H.U de Nice  27

IV-2-3 Le C.H.U de Nîmes  27

IV-2-4 Discussions  27

Partie V Bilan et perspectives   28

V-1       Bilan  28

V-2       Plan d’action futur 29

V-3       Suggestions  29

Conclusions   30

Lexique et abréviations   32

Références bibliographiques   35

Sommaire des Annexes   39

 

Introduction

 

            Le C.H.U. de Toulouse, hissé au « tableau d’honneur » du palmarès des hôpitaux de France est considéré comme l’un, voire le « meilleur laboratoire de l’avenir des hôpitaux » selon le magazine Le Point [1].

            Cependant pour des raisons historiques, les services ont été divisés sur chacun des deux sites qui le composent : Purpan et Rangueil. Or, à l’horizon du plan Hôpital 2007, la tendance s’inverse. En effet, «il impose de créer des pôles où les moyens sont rassemblés », commente Daniel Moinard, le Directeur Général du C.H.U.

            Dans ce contexte et en collaboration avec l’Agence Régionale d’Hospitalisation de Midi-Pyrénées, les différents acteurs du C.H.U. s’interrogent sur la stratégie à déployer pour l'acquisition de dispositifs médicaux dédiés aux explorations fonctionnelles.

 

L’objectif du stage est d’élaborer la méthodologie du prochain plan d’équipement. A cette fin, nous définissons la problématique suivante : comment élaborer la stratégie d’acquisition des dispositifs médicaux d’explorations fonctionnelles ?

 

Nos motivations sont d’apporter une réflexion sur un domaine d’activité complexe car diversifié et transversal. De plus, nous avons choisi, dans le cadre de ce stage, de saisir l’opportunité de réfléchir sur une problématique profitable à l’ensemble de la communauté biomédicale.

Partie I - L’environnement du stage : le Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse

hôtel dieu

Au cœur d’une agglomération en pleineexpansion, les Hôpitaux de Toulouse représentent un pôle de référence pour le secteur sanitaire en Midi-Pyrénées. Ils se situent au quatrième rang des hôpitaux français en terme d’activité.

            Sous la tutelle de l’Agence Régionale de l’Hospitalisation (A.R.H.) de Midi-Pyrénées, cet établissement public de santé est dirigé par un directeur général, Monsieur Daniel MOINARD, nommé par le ministre de la Santé. Le C.H.U. est administré par un Conseil d’Administration dont la présidence est assurée par le représentant du Maire de la Ville, Madame Françoise de VEYRINAS.

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I-1            Un peu d’histoire…

Riches d’une histoire de huit siècles, les Hôpitaux de Toulouse représentent l’un des patrimoines historiques les plus prestigieux de la ville rose. Ils sont les témoins des valeurs humaines et professionnelles qui ont fondé la tradition et la culture de l’Hôpital.

            La longue histoire des Hôpitaux de Toulouse commence vers 1080 avec la fondation de l’hôpital Saint-Raymond destinée à accueillir les pèlerins en quête de Saint-Jacques-de-Compostelle. Puis, dans les années 1130, des legs de Bertrand de Saint-Geniès, prieur de la Daurade, permettent de construire sur les bords de la Garonne, l’Hôpital La Grave et l’Hôtel Dieu Saint-Jacques.

 

En 1348, lors de l’arrivée de la première épidémie de « peste noire » en France, La Grave devient l’hôpital de la peste ;

 

Pendant le XVIIe siècle, une augmentation considérable de la délinquance met en danger l’ordre public. L’hôpital La Grave est alors transformé en hôpital général, pour y « enfermer » mendiants, voleurs, et filles publiques,…

Du Moyen Âge à la Révolution, l’Hôtel-Dieu est un lieu de soins charitables.

L’année 1906 est marquée par une insuffisance des capacités d’hospitalisation de l’Hôtel-Dieu et de La Grave. Un projet de construction d’un hôpital suburbain à Purpan est déposé.

 

Enfin, dans un contexte national de création de Centres Hospitaliers Universitaires, l’hôpital de Rangueil est construit en 1975 à proximité de la nouvelle faculté de médecine. Il symbolise la nouvelle synergie hospitalo-universitaire.

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I-2            Organisation du CHU : les conséquences de la nouvelle gouvernance

            Depuis 2003, les directions du C.H.U. de Toulouse s’organisent en 26 pôles de gestion répartis en 14 pôles cliniques et 12 pôles prestataires de service (dont 7 pôles logistico-administratifs et 5 pôles médico-techniques).

organisation CHU

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I-2-1 Localisation des sites

Le C.H.U. regroupe 7 établissements de soins implantés dans Toulouse  et son agglomération :

- Purpan,

- Rangueil-Larrey,

- L’Hôpital des enfants,

- L’Hôpital Paule de Viguier,

- la Grave-Casselardit,

- la Fontaine Salée à Salies-du-Salat.
plan

I-2-2 L'activité du C.H.U.

Avec une capacité d’accueil de 2.818 lits, le C.H.U. de Toulouse compte au total plus de 2.000 médecins, 10.000 personnels hospitaliers, pour accueillir tous les ans environ, 170 000 patients hospitalisés (en augmentation de 4,5% en 2004), et 680.000 consultants.

- Source : Analyse de Gestion au 31 décembre 2004 -

activité C.H.U

I-3            Des choix stratégiques

            Pour répondre à la fois à la nouvelle gouvernance, à la tarification à l’activité, au plan cancer et à la politique régionale inscrite dans le SROS [Lexique] (Cf. Partie II 1-3-b) et aux évolutions démographiques et épidémiologiques, les Hôpitaux de Toulouse ont orienté leurs stratégies autour des principaux axes suivants [2] :

-          Faire disparaître les « hôpitaux miroirs » : chaque pôle clinique ne doit exister qu’en un seul exemplaire,

-          Promouvoir les sites complémentaires pour optimiser les offres de soin ;

-          Favoriser l’activité ambulatoire,

-          Mutualiser les plateaux techniques pour mieux rationaliser la fonctionnalité des équipements sur chaque site,

-          Développer un projet oncologique s’intégrant dans le projet du Cancéropôle Grand Sud-Ouest à Langlade.

 

            Ces différents projets concernent les activités de soins, l’accueil, la qualité, le management, mais aussi la politique financière, les aspects logistiques et patrimoniaux. Ils sont gérés en partie à l’Hôtel Dieu Saint-Jacques.

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I-4            L’Hôtel Dieu Saint-Jacques, siège des Hôpitaux de Toulouse

            L’Hôtel-Dieu Saint-Jacques abrite l’administration des Hôpitaux de Toulouse. (Cf. Annexe I). Celle-ci a comme objectif d’assurer un développement maîtrisé de l’Hôpital Public adapté aux évolutions de la société et aux besoins sanitaires de la population.

            Le siège assure quatre fonctions majeures : Politico-stratégique, financière, économique et sociale.

I-4-1 La Direction du Patrimoine, de la Maîtrise d’Ouvrage et des Services Techniques (DPMOST)

            Cette direction, dirigée par Madame France-Lyse FRENET-LECOMTE, est chargée de la conception et de la mise en œuvre de la politique patrimoniale en collaboration avec les Ingénieurs responsables des 4 filières des services techniques (Construction, Energie Fluides Réseaux, Multiservices et Biomédicale).

I-4-2 La filière Biomédicale

            Sous la direction de Monsieur ANDRE, Ingénieur Responsable, la filière Biomédicale s’organise en deux pôles :

-          Le pôle investissement basé sur l’Hôtel Dieu Saint-Jacques,

-          Le pôle de proximité présent dans chaque établissement des Hôpitaux de Toulouse.

 

            Ses fonctions principales sont :

-          L’investissement : élaboration du plan d’équipement, gestion des procédures d’achats, vieille technologique, expertise technique et matériovigilance,

-          La gestion du parc : maintenance préventive et curative des DM, suivi de l’inventaire, formation et conseil technique des utilisateurs et suivi de la réglementation.

L’organigramme de la filière est présenté en Annexe II.

I-4-3 Budgets d’investissement et d’exploitation

            L’ensemble de la filière biomédicale gère un budget d’exploitation pour 2004 de 6,4 M€ (soit 0,87% du coût d’exploitation global du C.H.U.) et un budget d’investissement (plan d’équipement sur 2 ans + activités nouvelles) de 6,02 M€ (soit 6,32% du coût d’investissement global du C.H.U.).

budget
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Partie II Définition du contexte 

      L’activité des explorations fonctionnelles connaît aujourd’hui des lacunes de politique organisationnelle. Identifiées confusément, elles constituent une activité « marginale».

La Commission Médicale d’Etablissement (C.M.E.) entame une réflexion approfondie afin d'offrir aux explorations fonctionnelles une identité propre.

II-1           Les acteurs de ce projet : leur rôle et leurs missions

Nous avons identifié les acteurs qui ont joué un rôle important au cours de ce projet. Afin de mieux comprendre l’enchaînement des actions menées, nous prenons soin de définir le rôle et les missions de la C.M.E., de la filière Biomédicale et de l’A.R.H.

II-1-1     La Commission Médicale d’Etablissement

II-1-1-a        Son rôle et ses missions

La C.M.E. représente les personnels médicaux, odontologistes et pharmaceutiques de l’Institution. Ses compétences sont définies principalement par l’ordonnance n° 2000-548 du 15 Juin 2000 (article L 614 4-1 du Code de la Santé Publique). Elles portent sur l’organisation et le fonctionnement de l’établissement. [3]

La C.M.E. a plusieurs missions :

-  Préparer :

- le projet médical d’établissement,

- les mesures d’organisations des activités médicales, odontologistes et pharmaceutiques de l’établissement,

- la définition des orientations et les mesures relatives à l’amélioration continue de la qualité,

-  Organiser la formation continue des praticiens et son évaluation,

-  Emettre un avis sur :

- le projet d’établissement, les programmes des travaux et d’équipement,

- le projet de budget et les comptes de l’établissement [3].

            Elle  s’organise depuis le début des années 90 en sous commission (Cf. Annexe III) [4].

II-1-1-b        La sous-commission d’explorations fonctionnelles

Au C.H.U. de Toulouse, elle est sous la direction du Professeur Ivan TACK, responsable de l’unité d’exploration fonctionnelle physiologique. Son organisation est présentée en Annexe IV.

Les budgets alloués aux dispositifs médicaux d’explorations fonctionnelles sont regroupés dans le diagramme suivant.

 

II-1-1-c        Qu'est ce qu'un plan d’équipement?

            Le plan d’équipement permet de répondre à la fois aux besoins de l’offre de soins et aux évolutions technologiques.

            Pour son élaboration à l'occasion de la campagne de recensement, les chefs de service complètent un formulaire avec toutes les justifications nécessaires. Ces demandes sont par la suite analysées par les sous-commissions des dispositifs médicaux et pondérées en fonction de certains critères comme par exemple l’obsolescence ou bien des obligations réglementaires.

Enfin, et en fonction du budget alloué, un certain nombre des demandes sont sélectionnées et constituent alors le plan d’équipement à suivre pour les 2 années à venir.

Les ingénieurs biomédicaux de la filière Biomédicale ont la responsabilité des investissements relatifs au plan d'équipement (Appels d’Offres [Lexique], procédures adaptées [Lexique]...)

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II-1-2 L’Agence Régionale d’Hospitalisation

II-1-2-a        Son rôle et ses missions

L’Agence Régionale d’Hospitalisation (A.R.H.) est l’autorité de décision unique, compétente tant pour l’hospitalisation publique que privée. Elle a été créée à la suite de l’Ordonnance du 24 avril 1996 portant sur la réforme hospitalière [5].

            L’A.R.H. de Midi-Pyrénées est un groupement d’intérêt public (GIP) [Lexique], réunissant l’Etat et les caisses de l’Assurance Maladie. Ce GIP est placé sous tutelle du Ministre de l’emploi et de la solidarité et du Ministre délégué à la Santé.

           

            Elle a pour missions :

-          d’analyser et de coordonner l’activité des établissements de santé publics et privés grâce aux contrats d'objectifs et de moyens [Lexique],

-          de déterminer l’allocation de ressources à travers la campagne budgétaire,

-          de promouvoir la qualité des soins dans les établissements,

-          de définir et de mettre en œuvre la politique régionale de l'offre de soins hospitaliers à travers le SROS et les différentes autorisations.

II-1-2-b        Qu'est ce qu'un SROS ?

Le Schéma Régional d'Organisation Sanitaire (Cf. Annexe VI) a pour objet de prévoir et susciter les évolutions nécessaires de l'offre de soins, en vue de satisfaire de manière optimale la demande de santé.

           

            Le SROS poursuit trois objectifs :

-          améliorer la prise en compte des besoins de santé,

-          promouvoir la coordination des soins, en développant la complémentarité entre les différents segments de l'offre : médecine hospitalière, médecine de ville, prise en charge médico-sociale,

-          accélérer la recomposition du tissu hospitalier.

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II-1-3 Groupe de travail piloté par l' A.R.H.

Dans le cadre d’un travail de groupe piloté par l’A.R.H., nous avons été missionnées pour y participer en qualité d’ingénieur biomédical. Ce groupe de travail réunit, au plan régional, des membres de CME des établissements publics et privés, des représentants des professionnels libéraux et du secteur médico-social, … (Cf. Annexe V)).

II-1-3-a        Sa Mission

Lors de la première réunion du 7 juin 2005, une réflexion sur les explorations fonctionnelles a été proposée : Comment organiser ces dernières en fonction de la population, de la demande, de la démographie professionnelle, de la qualité de soins ? La réflexion porte également sur les plateaux techniques, les critères d'excellences et les aspects socio-économiques.

 

A la suite de cette réunion, le Professeur Ivan TACK propose de réunir les textes réglementaires qui régissent les DM d’explorations fonctionnelles et d’identifier :

 

- les praticiens pour qui les explorations fonctionnelle représentent une part sensible de leur activité et d’identifier les personnels paramédicaux et techniques rattachés,

- les structures qui exercent une activité de prestataire,

- les critères d’excellences : centre de référence pour des examens rares, DM onéreux de haute technologie.

II-1-3-b        La contribution de l'ingénieur biomédical

Nous sommes missionnées pour exécuter une recherche approfondie des référentiels médico-réglementaires qui régissent les actes d’explorations fonctionnelles, définis par l’A.R.H. le 1er Juillet 2005 (cf. Annexe VI). Ces actes sont expliqués dans les Annexes VII et VIII.

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II-1-4 La filière Biomédicale

II-1-4-a        Son rôle et ses missions dans le projet

            La filière Biomédicale (ou Service Génie Biomédical -G.B.M.-) participe activement au développement et à la maintenance des plateaux techniques d’explorations fonctionnelles. Nous nous sommes fixées les objectifs suivants :

- Réaliser un état des lieux et établir une liste exhaustive des dispositifs médicaux dédiés aux explorations fonctionnelles,

- Réunir les textes réglementaires correspondant à ces DM,

- Réaliser la veille technologique,

- Évaluer la vitesse de renouvellement des DM,

- Formaliser une définition des explorations fonctionnelles,

- Appliquer les critères de définition des explorations fonctionnelles aux différentes structures qui déclarent exercer une activité d’explorations fonctionnelles au sein du C.H.U.,

- Se renseigner sur les stratégies des autres C.H.U.,

- Prendre connaissance des projets des services en terme d’acquisition de dispositifs médicaux.

            Avec l’objectif final, au terme du stage, de d’élaborer une stratégie d'achat des dispositifs médicaux d’explorations fonctionnelles pour le prochain plan d’équipement.

 

Afin de résoudre la problématique, nous avons mis en place un plan d'action sous la forme d’un diagramme d'Ichikawa :

ischikawa

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II-2          Que sont les explorations fonctionnelles ?

A chaque campagne de recensement, il est constaté un certain nombre d'anomalies. Il apparaît dans le plan d'équipement de la sous-commission d'explorations fonctionnelles des DM qui n'en font pas partie. Cela met en évidence la confusion qui règne autour des explorations fonctionnelles.

II-2-1 A la recherche d’une définition...

Les explorations fonctionnelles bénéficient d’un statut légal et administratif puisqu’elles sont désignées par le Journal Officiel comme étant des services spécialisés. En revanche, après de multiples recherches sans aboutissement, nous déduisons qu’il n’existe pas à ce jour de définition officielle. Pourtant, la plupart de ces actes sont inscrits dans le catalogue de la Classification Commune des Actes Médicaux (CCAM) [Lexique] [6]. Face à l'absence de définition des explorations fonctionnelles, le Professeur Ivan TACK propose la définition inédite suivante :

 

 « L’exploration fonctionnelle est une activité médico-technique qui a pour objet d’étudier les variations d’un ou plusieurs paramètres physiologiques provoquées par l’application d’un stimulus ou par une variation de situation."

 

            A la suite d’une réunion de travail en rapport avec la définition précédente, nous concluons que ce type d’investigations requiert un plateau technique spécifique et des compétences médicales "ultra spécialisées". En effet, ces compétences doivent associer aussi bien une maîtrise technique que physiopathologique. Les plateaux techniques ont un mode de fonctionnement spécifique que l’on pourrait assimiler à une "une chaîne exploratoire sous le contrôle d’un explorateur " (Cf. Schéma ci-dessous).
explorateur 

En outre, et c’est un point qui la différencie particulièrement de la biologie, les explorations fonctionnelles imposent la présence du patient sur le site pendant la durée de l’investigation.

Il est important de bien distinguer les activités médico-techniques qui mettent en œuvre un dispositif médical de celles qui permettent une activité de diagnostique. En effet, ces activités regroupent deux sous-ensembles : l’endoscopie qui est un acte d’investigation et l’exploration fonctionnelle, acte dédié à un diagnostic.

II-2-2 Qu'est ce qu'un plateau technique?

II-2-2-a        Définition des plateaux techniques

            La définition officielle (circulaire n° 101/DHOS/O/2004 du 5 mars 2004 -Cf. Annexe IX -) est la suivante :

« Le plateau technique inclut la chirurgie, l’obstétrique, la pédiatrie, l’anesthésie réanimation , les explorations fonctionnelles et les disciplines interventionnelles , l’imagerie et la biologie , dans une perspective d’accès à des soins de qualité 24H/24 pour la population du territoire qu’il dessert ».

            Par ailleurs, la circulaire définit des principes généraux d'implantation des plateaux techniques :

-          Les plateaux techniques doivent privilégier les sites réellement utiles à l'organisation des soins,

-          L'implantation des plateaux techniques devra garantir à la population du territoire l'accès à des équipes compétentes, disponibles 24 heures sur 24 et réactives aux situations d'urgence.

II-2-2-b        Les plateaux techniques d'explorations fonctionnelles

            Selon l’A.R.H., les plateaux techniques d’explorations fonctionnelles sont « des lieux identifiés et affectés aux mesures d’explorations fonctionnelles avec du personnel rattaché ».

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Partie III Résolution de la problématique

III-1        Quels sont les services concernés par cette définition ?

            L’analyse de cette définition, selon le Professeur Ivan TACK, permet de répartir les services en trois catégories :

 

 

j Les services dédiés uniquement à l’activité d’explorations fonctionnelles

Au-delà de la définition de leur activité, la particularité de ces structures est d’agir comme prestataire de service dans le cadre d’une activité médicale transversale. De fait, elles sont indépendantes des médecines d’organe et assument de façon autonome la gestion de leur plateau médico-technique.

 

Au C.H.U. de Toulouse, quatre services répondent à ces critères :

-          Les Explorations Fonctionnelles Physiologiques : Pr J.L. ADER et Pr I. TACK

-          Les Explorations de la Fonction Respiratoire et la Médecine du sport : Pr D. RIVIERE

-          Les Explorations Fonctionnelles du Système Nerveux : Pr M. CLANET

-          Les Explorations Fonctionnelles Neurologiques : Pr G. GERAUD.

 

 

k Les Unités Administratives d’Explorations Fonctionnelles intégrées dans des Services de médecine spécialisée

 

Ces structures, présentes dans de nombreux services du C.H.U., répondent bien à la définition de l’exploration fonctionnelle mais leurs modalités de fonctionnement sont différentes des précédentes. En effet, elles ne comportent pas de médecins exclusivement dédiés à l’exploration et, surtout, les praticiens sont à la fois prescripteurs et exécutants des actes ce qui pose bien sûr un problème de gestion sanitaire. Il existe des unités de ce type au C.H.U. (explorations fonctionnelles cardiologiques, ophtalmologiques, ORL, urologiques, digestive, l’homéostasie des métabolismes, les fonctions cardio-respiratoires -qui incluent les Explorations Fonctionnelles cardiaques et vasculaires-) et certainement bien d’autres dans les structures hospitalières publiques ou libérales de la région. Leur recensement et leur qualification n’ont jamais été effectués.

 

 

l Les activités de consultation et de surveillance, clinique et biologique

 

Ces activités sont souvent confondues à tort avec l’exploration fonctionnelle parce qu’elles mettent en oeuvre des outils d’investigation spécialisés. Pourtant, elles ne reposent pas sur des « épreuves fonctionnelles ». Les examens réalisés font alors partie intégrante d’une activité médicale d’organe, souvent couplée à une consultation et ne relèvent pas de l’activité d’exploration fonctionnelle (ex : examen du fond d’œil ou de la vision en ophtalmologie, ECG ou échographie en cardiologie, endoscopie digestive…). Il en résulte une confusion dans la gestion des plateaux techniques et des attributions budgétaires. Pire encore, cette confusion est à la base de la démarche de dispersion des véritables activités d’explorations fonctionnelles au sein des pôles d’activité médico-chirurgicale qui ne sont pourtant que leurs clients.

            Apres l'analyse de ces définitions, nous vous proposons la synthèse sous forme de schéma appliqué au C.H.U. de Toulouse :

 diag exf

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III-2        Réalisation de l’état des lieux

            L’état des lieux des services définis dans la partie précédente poursuit le plan d’action (Cf. II-1-4-a p.11)

III-2-1 Etat des lieux des services d’explorations fonctionnelles

            Au cours du déroulement de l’état des lieux, nous avons fait appel aux techniques de résolution de problème et notamment au concept VVV [7]. Ce modèle de résolution, apparu au début des années 1930 aux USA, repose sur des étapes indiquées dans le diagramme ci-dessous :
vvv

III-2-1-a      Méthodologie et outils

Nous cherchons à comprendre le fonctionnement de ces services concernant les dispositifs médicaux et leurs utilisations. Nous souhaitons également connaître ce qui les caractérise de façon à concevoir des propositions adaptées.

Pour cela, nous rencontrons des chefs de service, des cadres infirmiers et du personnel paramédical avec un questionnaire.

 

Le questionnaire est choisi comme outil de travail car cela permet de donner une structure identique aux entretiens. Il est envoyé via courriel avant notre visite.

Le questionnaire est élaboré (Cf. Annexe XI) de façon à répondre aux objectifs suivants:

-         recenser l’ensemble du parc de dispositifs médicaux du service,

-         comparer cet inventaire avec celui de la GMAO,

-         localiser l’ensemble de ces dispositifs sur un plan du service,

-         comprendre leurs utilisations.

III-2-1-b      Dépouillement des questionnaires - Recueil de l’existant

            Le bilan est détaillé en Annexe XII.

III-2-1-c      Synthèse 

En préambule, nous tenons à souligner que les visites ont mis en évidence la haute technicité et la qualité de soins offerte aux patients. En revanche, l'état des lieux révèle un certain nombre de points à améliorer.

            Systématiquement, les interlocuteurs que nous rencontrons nous confient le manque de moyens financier et humain :

            Par ailleurs, nous recensons les aspects sensibles suivants :

-          une quantité non négligeable des DM qui sont identifiés comme étant des «  DM d’explorations fonctionnelles » par le logiciel de Maintenance Assistée par Ordinateur (GMAO) alors qu'ils ne le sont pas et inversement,

-          certains DM ont un taux d’utilisation faible,

-          d’autres sont mal utilisés,

-          et enfin, un petit nombre de DM d’explorations fonctionnelles sont obsolètes.

 

Ce recueil de données met en évidence :

-    Une gestion du parc à optimiser,

-    Une structure pour les DM d’explorations fonctionnelles à créer,

-    Des achats de dispositifs adaptés aux besoins des utilisateurs,

-    Une formation spécialisée du personnel à proposer.

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III-2-2 Etats des lieux des services de médecines spécialisées

III-2-2-a      Méthodologie et outils

            L’ensemble des services de médecines spécialisées qui possèdent des DM d'explorations fonctionnelles est recensé à l’aide de l’outil GMAO. Au total, 51 services ont été sélectionnés (Cf. Annexe X).

            Nous choisissons de nouveau l'outil questionnaire pour réaliser l'état des lieux car celui présente l'avantage d'être interactif et plus rapide à analyser. (Nous ne visitons pas ces services).

Les points sensibles qui émergent du premier questionnaire permettent de suggérer des solutions (Cf. concept VVV au chapitre 2-1). Celles-ci sont intégrées au questionnaire afin de les valider [8]. La construction de ce questionnaire est le fruit d’un travail de groupe auquel Monsieur DI PIETRO, consultant qualité au C.H.U. de Toulouse et le Professeur TACK ont participé.

 

            Ce questionnaire (Cf. Annexe XIII) vise à :

-    Apprécier l’activité des explorations fonctionnelles dans ces services,

-    Lister les actes qui répondent à la définition des explorations fonctionnelles pour les comparer avec le tableau proposé par l’A.R.H.,

-    Recueillir les besoins de ces services en DM d’explorations fonctionnelles dans l’objectif de proposer une ébauche de plan d’équipement,

-    Identifier les services de médecines spécialisées qui pourraient être reconnus comme plateau technique d’explorations fonctionnelles,

-    Recenser les réactions et les propositions des chefs de services face à une mutualisation du parc des DM d’explorations fonctionnelles.

 

Après validation du président de la CME et de la Direction des Affaires Médicales, ce questionnaire a été envoyé, via courriel, aux chefs de service et aux cadres infirmiers.

III-2-2-b      Dépouillement et exploitation des questionnaires

Au 16 Août 2005, nous avons réceptionné 11 réponses : ce qui représente un pourcentage de 21,6%. Ce résultat, prenant en compte le fait que les questionnaires n’ont pu être envoyés qu'à partir du 18 juillet 2005, nous semble convenable.

Les réponses aux questionnaires sont accessibles en Annexe XIV.

 

Exploitation des résultats :

 

Question 1 : Quelles sont les principales activités de votre service (au plan diagnostique et thérapeutique) ?

Question 2 : Dans quelles indications réalisez-vous des explorations fonctionnelles (cf. définition du Professeur Tack) ?

Question 3 : Quels sont les dispositifs médicaux à votre disposition pour réaliser ces explorations fonctionnelles ?

 

            Ces trois questions permettent de recenser les actes et les DM considérés comme EF par les services de médecines spécialisées. L’ensemble de ces DM sont classés par services dans l’Annexe XV.

 

Question 4 : Pouvez-vous estimer un ordre de grandeur du nombre d'actes d'explorations fonctionnelles que vous réalisez par an et par type ?

 

            Les réponses obtenues mettent spécifiquement en évidence l’activité de chaque service en ce qui concerne les actes d’explorations fonctionnelles. Les chiffres obtenus nous permettent d’évaluer l’importance de ces activités dans les services de médecines spécialisées.

 

Question 5 : Du point de vue des dispositifs médicaux d'exploration fonctionnelle et de leur utilisation, listez les caractéristiques satisfaites et lister ce qui n'est pas optimal dans le fonctionnement des DM et qui pourrait être amélioré.

 

Les personnes interrogées jugent satisfaisants :

-   la quantité et la qualité de la maintenance sur les appareils usés,

-   la formation du personnel,

-   le dynamisme du personnel pour se former,

-   globalement, la performance et la qualité des DM d’EF.

 

Les points qu’ils souhaiteraient voir améliorer sont :

-   l’ancienneté des appareillages (pannes multiples, lenteurs des procédures),

-   les formations, jugées insuffisantes (manque de temps),

-   la maintenance des appareils faits « maison »,

-   la quantité insuffisante des DM,

-   l’étalonnage qualifié d’irrégulier,

-   l’absence d’un parc de matériel de prêt en cas de maintenance,

-   le délai de dépannage de DM en faible nombre,

-   la quantité et le renouvellement des DM,

-   le manque d’acquisition de DM innovants.

 

 

Question 6 : Par rapport aux développements de votre secteur d’exploration, quelles sont les évolutions que vous souhaitez pour vos dispositifs médicaux ? 

Quels types de dispositifs ?

Quels nombres ?

 

            Les réponses mettent en évidence les besoins de ces services en matière de DM identifiés « EF ». Les résultats sont présentés sous la forme d’un plan d’équipement en Annexe XVI.

 graph 1

Question 7 : Si l’on vous proposait une mutualisation du parc des DM d’explorations fonctionnelles, quelles seraient pour vous  les 3 conditions les plus importantes :

      D’après l’histogramme en barre ci-dessus, les trois conditions les plus importantes pour une mutualisation du parc des DM d’EF sont :

 

- à 45,5 %, de fournir des DM plus performants et un renouvellement des DM plus adaptés aux besoins des services mutualisés,

- à 36,4%, de mettre à disposition un parc de DM sur une plage horaire corrélée à la demande.

Question 8 : Avez-vous déjà eu recours aux plateaux  d’exploration fonctionnelle (EF neurologiques, EF physiologiques, EF du système nerveux, Exploration de la fonction respiratoire, Médecine du sport) ?

graph 2

Nous remarquons que 55 % des services de médecines spécialisées utilisent les plateaux techniques d’explorations fonctionnelles.

Question 9 : Le fonctionnement de ces structures de type « plateau technique » vous a-t-il semblé un avantage ? Pourquoi ?

 graph 3

Afin de faciliter le dépouillement et la compréhension des réponses, nous ne retenons que les idées générales.

Oui :

- « puisque chacun de ces services répond à une spécificité d’organe ou de fonction dont la qualité est fondée d’abord sur la spécialisation des personnes. »

-  « car la qualité de la maintenance est améliorée. »

-  « pour les examens complexes de la fonction respiratoire (patients le plus souvent hospitalisés)

Non :

-  « car ces structures ne permettent pas d’analyser les enfants (et inversement). De plus, il faut trouver quelqu’un qui soit intéressé par cette pathologie sinon le résultat donné est sans intérêt. »

Sans avis :

-  « car  Inadapté à la ‘routine’ et d’une manière générale à l’activité ambulatoire en raison de la nécessité de déplacer le malade et de la longueur des explorations et de l’interprétation. »

 

-  « car la complémentarité de la rythmologie cardiaque, comme par exemple la neurologie, ne gagnerait rien à une mutualisation car les parties non communes sont très dominantes. »


Question 10 : Quelles seraient vos recommandations pour le développement d’autres secteurs mutualisés ?

     Les réactions et les propositions des personnes « interviewées », sont énoncées ci-dessous :

 

Réaction 1 :

                  « Le débat n’est pas clos entre plateau mutualisé ou intégré à un service. Par contre l’individualisation des activités d’explorations fonctionnelles au sein des services est un impératif de gestion, qualité, formation etc… Les spécialités ne savent pas toutes individualiser et valoriser ces unités. Il faut éviter que la mutualisation ne soit que gestionnaire ou territoriale ; la meilleure mutualisation est celle des compétences ; une simple promiscuité sans objectif ambitieux peut être source de non qualité et de surcoûts ; une sous-traitance simple peut être source de démotivation.

                    " La mutualisation ne doit pas être un concept qui masque la sous évaluation chronique des explorations fonctionnelles dans les planifications budgétaires. »
 

Réaction 2 :

                     « Un secteur mutualisé n’a d’intérêt que s’il offre les mêmes avantages qu’un laboratoire dédié à une activité précise : proximité pour les patients et pour les médecins, personnel médical et paramédical intéressé par le sujet. »

 

Réaction 3 :

« Dans le cadre de disciplines de pathologie cardiovasculaire. »      

 

Réaction 4 :

« Il serait indispensable d’augmenter le nombre d’examens réalisables par plages horaires et de raccourcir les délais de rendez-vous. »

Réaction 5 :

                     « La mutualisation des plateaux techniques n’est pas envisageable en dehors de la structure pédiatrique. Les plateaux techniques au sein de la pédiatrie sont déjà mutualisés comme en témoigne le secteur des endoscopies. »

 

Réaction 6 :

« Il n’est pas possible de regrouper certain DM puisqu’ils ont l’obligation de rester à proximité du service pour des raisons techniques (par exemple, les DM EF du service de médecine nucléaire doivent rester à proximité de la gamma caméra et être en zone chaude). Par contre, ces salles peuvent être utilisée par d’autres intervenants. »

 

Réaction 7 :

« Trop grande spécificité de l’activité explorations fonctionnelles en obstétrique. »

 

Réaction 8 :

« Sans objet en ophtalmologie. »

 

Réaction 9 et 10 :

« Il faudrait une plus grande flexibilité et souplesse des plages d’utilisation : 8H-20H, avec un accès possible les week-end et jours fériés ».

III-2-2-c      Synthèse 

Les résultats ne concernant que 21,6% de la population interrogée, leur interprétation est à prendre avec précaution.

 

La liste des actes d’explorations fonctionnelles réalisés par les services de médecines spécialisées, met en évidence des points similaires et des points qui diffèrent avec celle de l’ARH. En effet, certains DM ne remplissent pas la définition des explorations fonctionnelles.

 

L’activité des services de médecines spécialisées permet de pondérer leur importance vis-à-vis des services prestataires d’explorations fonctionnelles. Il semble que certains services puissent exister de manière autonome comme par exemple les explorations fonctionnelles pédiatriques. Cet argument pourrait être conforté par le fait que seul 55% de ces services font appel à des services prestataires.

 

Pour ce qui concerne l’étude de satisfaction, d’une manière générale les DM d’explorations fonctionnelles sont qualifiés de performants par les services utilisateurs. Cela tend à démontrer que les investissements sont adaptés aux besoins. Pourtant il faut de toute évidence nuancer cette affirmation car :

 

- Des pannes multiples pour certains DM obsolètes sont recensées

ex : versions de soft et hardware plus fréquentes que le renouvellement des DM

- La quantité de DM n’est parfois pas adaptée à l’activité

ex : Insuffisance du nombre de postes de lecture permettant la lecture des enregistrements nocturnes avec pour conséquences un retard au départ des patients

 

- Les délais de maintenance sont parfois trop importants pour certains DM

Mais la plupart des services estiment que la prestation de service du GBM est d'excellente qualité et correspond à leurs besoins.

 

- La formation du personnel est parfois considérée comme insuffisante et les formations institutionnelles proposées sont parfois inadaptées

 

Pour ce qui concerne la mutualisation du parc, un renouvellement de DM plus performants et plus adaptés aux besoins ainsi qu’une plage horaire de parc disponible plus étendue sont des conditions essentielles.

Cependant, des services demeurent littéralement opposés à la mutualisation du parc. Les raisons invoquées sont que les DM ne peuvent pas être mis en commun.

Les questionnaires et les étapes du projet exécutées mettent en valeur une partie des missions déjà connues du service biomédical :

-          Renouveler les DM en relation avec les nouvelles technologies disponibles sur le marché français,

-          Renouveler les DM en adéquation entre quantité et qualité pour adapter l’offre à activité des services,

-          Créer un parc de matériel de prêt spécifique pour réduire le délai de maintenance

-          Prévoir un étalonnage régulier des DM d’EF

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Partie IV Autres CHU, Autres stratégies?

Nous avons réalisé une étude prospective sur l’organisation des explorations fonctionnelles auprès de certains C.H.U. Cette investigation a pour objectif de confronter la stratégie adoptée par nos confrères avec celle du C.H.U de Toulouse.

IV-1       Méthodologie

Par le biais de notre réseau relationnel, nous avons sollicité trois ingénieurs biomédicaux : Katia Höllander du C.H.U de Nice, Jean-Pierre Haumont du C.H.U de Lille et François Chaussende du C.H.U de Nîmes.

Pourquoi choisir ces C.H.U ?

- Le C.H.U de Lille dispose d’une capacité d’accueil similaire à celle du C.H.U de Toulouse (2677 lits contre 2818 C.H.U de Toulouse [9]),

- Le C.H.U de Nice offre une structure organisationnelle similaire au C.H.U de Toulouse (l’hôpital est divisé en plusieurs sites) [10],

- Le C.H.U de Nîmes, dont la création du nouvel hôpital date de Juin 2003 a-t-il des idées nouvelles sur l’organisation des explorations fonctionnelles ?

Afin d’apprécier l’état des explorations fonctionnelles dans ces centres, les questions suivantes ont été posées :  

-         Disposez-vous d’une sous-commission d'équipement dédiée aux explorations fonctionnelles ?

-         Si oui, quel est son budget ?

-         Combien de DM sont identifiés comme dédiés aux explorations fonctionnelles?

-         Les explorations fonctionnelles sont-elles organisées en plateaux techniques?

-         Si oui, quels sont ils?

-         Avez-vous mené une réflexion au sujet des explorations fonctionnelles ? 

IV-2       Synthèse

IV-2-1   Le C.H.U de Lille

         Une commission d’équipement gère l’ensemble des demandes en matière de DM. Contrairement au C.H.U de Toulouse, cette commission ne s’organise pas en sous commission.

         En revanche, il existe des services identifiés comme « plateaux techniques d’explorations fonctionnelles » :

-         explorations fonctionnelles de la vision,

-         explorations fonctionnelles respiratoires,

-         explorations fonctionnelles digestives,

-         explorations fonctionnelles cardio-vasculaires,

-         explorations fonctionnelles neurophysiologie.

  La raison de cette organisation est historique. C’est l’apparition de nouvelles techniques d’explorations qui a entraîné la création de ces services prestataires.

IV-2-2 Le C.H.U de Nice 

          Le C.H.U de Nice ne dispose pas de sous-commission d’explorations fonctionnelles, c’est une commission technique qui gère le budget alloué à l’ensemble des DM du C.H.U.

        L’organisation des explorations fonctionnelles est similaire en de nombreux points à celle du C.H.U de Toulouse. En effet, les services d’explorations fonctionnelles se distinguent, ceux exclusivement prestataires d’actes dédiés à un diagnostic et ceux de médecines spécialisés utilisant des DM d’explorations fonctionnelles (Cf. III-1-Schéma 5 en arbre).

IV-2-3  Le C.H.U de Nîmes

            Il existe à Nîmes une sous-commission biomédicale émanant de la CME qui répertorie et priorise les équipements mais cette sous-commission n'est pas sectorisée par service. Le budget est géré en fonction de la priorité des demandes (non défini à priori pour tel ou tel service). Les achats sont réalisés en fonction d'une enveloppe budgétaire globale allouée aux fournitures de DM.

            Seuls les services d’explorations du système nerveux périphérique et du système central sont considérés comme services prestataires d’actes dédiés à un diagnostic. En revanche, ces services sont en pleine restructuration puisqu’ils se regroupent normalement à partir du 1er Septembre. On ne peut pas parler de réel plateau technique mais il y existe une volonté de mutualisation. Par exemple, les EEG, tous services confondus, sont réalisés par les explorations fonctionnelles et interprétés par la neurologie (pas de poste EEG en neurologie).

IV-2-4   Discussions

Chaque CHU est une entité particulière qui s’organise en fonction de son historique, de ses besoins en matière se santé publique et de ses spécialités. Il est donc difficile de pouvoir comparer ou de s’inspirer de l’organisation des autres C.H.U.

                En revanche, il serait intéressant de former des groupes de travail sur le thème des explorations fonctionnelles. L’ensemble des acteurs concernés par ce thème (« présidents de CME de établissements privés et publics, des représentants techniques, des représentants du secteur médico-social, des sociétés savantes, des représentants des professionnels libéraux » : (Cf. Annexe VI) se regrouperait pour élaborer, à partir d’un diagnostic partagé, une même stratégie en terme d’organisation des plateaux techniques d’explorations fonctionnelles.

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Partie V Bilan et perspectives

V-1         Bilan

Les questionnaires et les étapes du projet exécutées permettent de faire un certain nombre de propositions énumérées dans les deux synthèses précédentes.

Néanmoins l'état d'avancement du projet ne permet pas de résoudre la problématique. A ce jour, le travail réalisé s'élève approximativement à 70% comme le détaille le diagramme ci-dessous :

V-2         Plan d’action futur

Il reste donc environ 30% des tâches à réaliser pour pouvoir atteindre pleinement notre objectif et finaliser ainsi l'élaboration de la stratégie. C’est pourquoi nous proposons les axes de travail suivants :

-          Créer un groupe de travail constitué de soignants, d'ingénieurs et de techniciens, pour établir la liste des actes/DM propres au CHU de Toulouse. Cela        suppose la communication de la définition aux services concernés,  

-          Etudier la faisabilité d'une mutualisation à partir de la liste d'actes/DM,

-          Trouver des arguments supplémentaires pour convaincre les services opposés à une mise en commun du parc de DM. Les valider à l'aide de l'outil "conception à l'écoute d'un client" et du diagramme de Kano [8],

-          Compléter l'offre industrielle et la recherche de textes réglementaires.

V-3         Suggestions

La réalisation d'une étude multicentrique sur les explorations fonctionnelles en concertation avec toutes les A.R.H. favoriserait-elle l'homogénéisation de cette activité? (Cf. V-3)

D'autre part, ce type de réflexion ne doit-il pas être mené dans l'ensemble des sous commissions pour placer correctement les DM exclus des explorations fonctionnelles?

De plus, dans un contexte de mutualisation, comment réfléchir à une mutualisation des ressources humaines ?

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Conclusions

Ce projet a eu pour ambition d'impulser une réflexion offrant une identité propre aux explorations fonctionnelles. Même si la mise en place de la stratégie n'est pas finalisée, le plan d'action établi devrait permettre de réaliser pleinement les objectifs fixés.

Trop souvent le temps est insuffisant pour mener des sujets de réflexion comme celui-ci qui donne pourtant, on le sait bien, une vision à long terme.

A l'instar de notre expérience des explorations fonctionnelles, nous avons pu vérifier que le rôle de l'ingénieur biomédical est bien transversal et joue l'interface entre l'administration et les équipes de soins.

Au plan personnel, nous avons beaucoup appris sur les relations humaines au sein de cette prestigieuse maison. Cela a sans aucun doute enrichi notre réflexion dans notre travail de groupe.

Enfin, soulignons que ce projet a été mené parmi d'autres missions passionnantes et grâce à cela nous avons pu goûté à de nombreuses facettes du métier.
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Lexique et abréviations

Appel d’Offre [Art. 26 et 33 du Code des Marchés Publics]:

L'appel d'offres est la procédure de droit commun de passation des marchés         publics. C'est la procédure par laquelle la personne publique choisit l'offre économiquement la plus avantageuse, sans négociation, sur la base de critères objectifs préalablement portés à la connaissance des candidats.

 

La transparence de la procédure et le respect de l'égalité des candidats sont garantis par un formalisme strict :

-  Rédaction d'un Règlement de Consultation,

-  Publication d'un avis d'appel public à la concurrence,

-  Respect des délais minima de mise en concurrence,

-  Intervention de la Commission d'Appel d'Offres,

-  Exclusion du recours à la négociation,

-  Seuils de recours obligatoire

           - Pour les travaux > ou = à 5 900 000 €

                                                           - Pour les fournitures et les services > ou = à 2 300 000 €

            Le recours à l'Appel d'Offres reste possible en dessous de ces seuils.     

ARH : Agence régionale d’Hospitalisation

 

DM : Dispositifs Médicaux

 

EF : Exploration Fonctionnelle

 

GMAO : Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur

 

CME : Commission Médicale d’Etablissement

 

CCAM : Classification Commune des Actes Médicaux [5].

La CCAM est le nouveau référentiel qui remplace les deux nomenclatures actuelles : la Nomenclature Générale des Actes Professionnels (NGAP) en secteur libéral et le Catalogue des Actes Médicaux (CdAM) en secteur hospitalier.

COM : Contrats d’objectifs et de moyens [6].

Les ARH concluent avec les établissements de santé publics ou privés des contrats pluriannuels d'objectifs et de moyens. Le contrat est construit à partir des orientations stratégiques de l'établissement et s'inscrit dans une politique d'adaptation du dispositif de l'offre hospitalière, au travers des opérations de restructuration et de correction des inégalités de ressources entre les établissements

 

GIP : Groupement d’Intérêt Généraux [11]

Le Groupement d'Intérêt Public " Carte de Professionnel de Santé " (GIP "CPS"), créé en 1993, a pour mission de promouvoir la sécurité des échanges électroniques du secteur de Santé.

Il est né de la volonté commune des partenaires du secteur santé de répondre aux exigences d'identification et de sécurité posées dans le domaine sanitaire et social par le développement des technologies de l'information.

Les membres qui le composent représentent l'ensemble du secteur de la santé.
Ils participent aux décisions du GIP " CPS " via les différentes instances prévues par la convention constitutive du Groupement.

Procédures adaptées : Définition : « Marchés passés selon des modalités de publicité et de mise en concurrence déterminées par la personne responsable du marché en fonction de leur objet et de leurs caractéristiques » : Art 28, Décret N°2004-1298 du 26 Novembre 2004 « relatif à diverses dispositions concernant les marchés de l’Etat et ses collectivités locales ».

 

Seuils : Fournitures et Services < 230 000 € H.T.

                                                        Travaux                          < 230 000 € H.T.

 

SROS : Schéma Régional d’Organisation Sanitaire

 

TAA : Tarification A l’Activité

 

UF: Unité Fonctionnelle 

Références bibliographiques

 

Articles

 

[1] : Philippe Houdart, François Malye, Jérôme Vincent ; Hôpitaux -le palmarès 2004 ; Magazine Le Point n°1652 ;2004 -page 61

 

European Respiratory Society ; Standardized lung function testing, Rev Mal Respir, 2001, 18 : 6S7-6S119

http://www.splf.org/bbo/revues-articles/RMR/accesLibre/RecoEFRvf_ed2002.pdf


Revue  interne

 

[2] : Marie-Claude Sudre, rédactrice en chef ; Spécial projet d’établissement du CHU de Toulouse 2005-2009 ; Trait d’Union n° 104 ; Avril 2005

 

Sites web

 

[3] : http://cme.aphp.fr/

[4] : http://www.chu-toulouse.fr/

[5] : http://www.arhmip.fr/

[6] : http://www.ameli.fr/

 

[9] : http://www.chru-lille.fr/

[10] : http://www.chu-nice.fr/

[11] : http://www.gip-cps.fr/

[12] : http://www.e-sante.fr/

[13] : http://www.ent-orl.com/

[14] : http://www.med.univ-montp1.fr/

[15] : http://www.saintluc.be/hospitalisation/

[16] : http://www.besancon-cardio.net/

[17] : http://www.chu-rouen.fr/

[18] : http://spiral.univ-lyon1.fr/

[19] : http://www.chu-limoges.fr/

[20] : http://www.collegeahuntsic.qc.ca/

[21] : http://www.collegeahuntsic.qc.ca/

[22] : http://www.anmsr.asso.fr/

[23] : http://dlaigre.free.fr/personnel/

[24] : http://www.ulb.ac.be

[25] : http://www.e-sante.fr/

[26] : http://www.world-medical-clinic.com

http://afnor.fr

 

 

Cours

 

[7] : « Résolution de problème » par Mr Gilbert Farges, Septembre 2004, Master MTS

 

[8] : « Démarche qualité à l’hôpital, Principes & Méthodes » par Bernard Saint Sevin (direction qualité C.H.U) et Philippe Di Pietro (direction qualité C.H.U), Master TMM

 

 

- « L’organisation sanitaire, le marquage CE et les vigilances » par Stéphane Geyssens, membre du bureau de l’ingénierie et des techniques hospitalières et de la Direction de l’Hospitalisation et de l’Organisation des Soins (DHOS), Novembre 2004

 

- Notice d’utilisation « Project 2000 », par Manproject

 

Mémoire

 

Mr Eric Salgues, Acquisition d’équipements en partenariat public/privé. Mémoire pour le mastère « équipements biomédicaux », Université technologique de Compiègne, Ecole Nationale de la Santé Publique de Rennes, Hôpitaux de Toulouse, 1998.

 

Réglementation

 

Ordonnance n° 2000-548 du 15 Juin 2000 relative à la partie législative du code de la santé publique, prise en application de la loi n° 99-1071 du 16 décembre 1999

           

Ordonnance du 24 avril 1996 portant sur la réforme hospitalière.

 

Circulaire N° 101/DHOS/O/2004 du 5 mars 2004 relative à l’élaboration des SROS de troisième génération

 

Décret N°2004-1298 du 26 Novembre 2004 « relatif à diverses dispositions concernant les marchés de l’Etat et ses collectivités locales ».



Sommaire des Annexes

 

 

Annexe I : Organigramme de direction

 

Annexe II : Organisation de la filière Génie Biomédical

 

Annexe III : Organisation de la CME au C.H.U de Toulouse

 

Annexe IV : Commission d’équipement des explorations fonctionnelles

 

Annexe V : Composition du groupe de travail piloté par l’ARH

 

Annexe VI : Liste des actes d’explorations fonctionnelles définie par l’A.R.H.

 

Annexe VII : Nature des actes d’explorations fonctionnelles 

 

Annexe VIII : Informations sur les actes d’explorations fonctionnelles

 

Annexe IX : Circulaire n°101/DHOS/O/2004 du 5 mars 2004

 

Annexe X : Listes des services considérés comme « services de médecine spécialisée »

 

Annexe XI : Questionnaire N°1, dédié aux services d’explorations fonctionnelles

 

Annexe XII: Etat des lieux des services d’explorations fonctionnelles

 

Annexe XIII : Questionnaire N°2, dédiés aux services de médecine spécialisée

 

Annexe XIV : Réponses au questionnaires N°2

 

Annexe XV : Liste de DM d'explorations fonctionnelles issue des services de médecine spécialisée

 

Annexe XVI : Ebauche d’un plan d’équipement


 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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