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Il a été réalisé pendant la période
de formation et constitue avant-tout un travail de compilation
bibliographique, d'initiation et d'analyse sur des thématiques
associées aux technologies biomédicales. Nous ne faisons aucun usage commercial et la
duplication est libre. Si vous avez des raisons de contester ce droit
d'usage, merci de nous en faire part .
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lecture...
|
Processus d'achat
et perspectives de gestion de la fonction biomédicale
|
Mikaël ERAUD
|
|
RESUME
La fonction
achat de dispositifs
médicaux dans un établissement de santé à
but lucratif n'est pas forcément
entrée dans une démarche d'amélioration continue.
L'investissement
dans des lave
endoscopes m'a permis de mettre en place une procédure d'achat
qui sera
utilisée pour les futurs investissements.
La
GMAO achetée lors de mon stage est un outil indispensable
maintenant
pour permettre la gestion et la mise en place de la fonction
biomédicale dans
une clinique.
Mots clés : GMAO,
biomédical, réglementation, maintenance,
processus achat, lave endoscope, gestion
|
ABSTRACT
Purchasing
medical devices in a profit making health organization does not
necessarily
include steps for continuous improvement.
Investing
in a 'washes endoscope' gave me the opportunity to set up
a purchasing procedure
for future investments.
The CMMS, which
was bought during my internship, has proven itself an essential
tool to facilitate the management and setting up of biomedical
functions in a
private nursing home.
Key words : CMMS,
biomedical, Rules and regulations,
maintenance, purchase process
, washes endoscope, management
|
Remerciements
Je remercie
chaleureusement
l’ensemble des personnes que j’ai pu rencontrer lors de ce stage pour
les
connaissances qu’elles m’ont données et pour leurs sympathies.
J’ai une
pensée particulière
pour l’intégralité du Comité de Direction qui m’a
permis de m’épanouir pendant
ces 5 mois.
Un grand merci
à tous mes
anciens collègues, Dany, Michel, Dédé,
Mickaël, Philippe, Claude, Paul, Jean
Charles, Arnaud, Loïc, Albert qui se reconnaîtront pour
m’avoir soutenu durant
toute cette année si spéciale.
Je tiens
bien évidemment à remercier Monsieur
Georges Chevallier, responsable du Master Management des Technologies
en
Santé pour cette année universitaire et les moyens
mis à notre
disposition ainsi que Monsieur Gilbert Farges pour le temps qu’il m’a
consacré
et ces explications pertinentes.
Sommaire
retour sommaire
Introduction
Les cliniques SAL, JA
et SJ ont
un projet commun depuis déjà quelques
années : se regrouper en un
établissement de soins qui s’appellera Hôpital
Privé M. Pour des raisons de
confidentialité, je ne peux pas nommer les établissements
de santé dans lesquels
j’ai effectué ce stage.
Ce regroupement
aurait déjà du
avoir lieu en 2001 mais des problèmes au niveau immobilier ont
contraint les
dirigeants de la Générale de Santé à faire
le choix de tout reprendre à zéro.
Au cours de
l’année 2008,
l’Hôpital Privé M verra le jour.
Depuis 2001, ces 3
cliniques
continuent tout de même de fonctionner malgré le passif
qu’à engendré la non
mise en service de la première version de M.
Cette
problématique est
importante car les investissements en dispositifs médicaux qui
vont être
réalisés d’ici 2008 doivent être repris. Il faut
donc faire très attention aux
contraintes d’implantations des dispositifs médicaux à la
fois dans les
structures actuelles mais aussi pour le futur.
En effet, les plans
de M1 doivent
être repris à l’identique pour M2 (un procès est en
cours, c’est une obligation
de reprendre ce qui devait être réalisé pour 2001).
Les
réglementations ont évolué et
les obligations ne sont plus forcément les mêmes…
J’ai du lors de mon stage travailler sur le
processus
achat en participant à l’acquisition de lave endoscope.
L’endoscopie représente
une activité (33%) très importante pour ces 3
établissements. Cette activité
correspond à environ 1,5M€ de chiffre d’affaire.
Le second sujet que j’ai abordé lors de
mon stage est les
perspectives de gestion de la fonction de la gestion
biomédicale. Tout cela est
appliqué à la mise en place d’un logiciel de GMAO
(Gestion de la Maintenance
par Ordinateur)
I.Présentation
de la structure
Tableau
N°1 : Organigramme du regroupement M
Sur
l’organigramme ci-dessus dans le tableau N°1, nous
remarquons qu’il existe un service biomédical commun aux trois
établissements.
Un ingénieur biomédical est en cours de recrutement
(prévu pour le 2ème
semestre 2006) et un technicien biomédical est arrivé
depuis le début janvier
2006. La maintenance courante (respirateurs, monitorage, perfusion… )
était
réalisée auparavant par une société de
tierce maintenance. L’arrivée du
technicien biomédical correspond à une volonté de
la direction
« d’internaliser » ces maintenances, d’avoir en
même tant des
professionnels vers qui s’appuyer et une meilleure
réactivité pour les délais
d’interventions.
Le projet M est issu
de
l’autorisation ministérielle accordée le 1er
juillet 1997 (décision
00374) pour le regroupement ces trois cliniques de la
Générale de Santé, ainsi
que du transfert des équipements lourds sur un site sis, avenue
de l’Europe.Le changement de site
a été
approuvé par l’autorisation ministérielle accordée
le 14 janvier 1999 (décision
00012) pour un regroupement sur un site sis, 36-55 avenue M.Cette
première autorisation a
servi de point de départ au commencement de l’exécution
des travaux dans un
délai de trois ans et une mise en œuvre de l’autorisation de
regroupement dans
un délai de quatre ans.Toutes les
autorisations dont
disposent ces établissements ont été
confirmées : radiothérapie,
angiothérapie numérisée, lithotritie, scanner,
IRM.Le
commencement de
l’exécution
des travaux concernant cette opération avait pu être
constaté au 16 juin 2000,
mais l’achèvement de l’opération n’a pas
été réalisé dans les délais
légaux.En effet, suite
à la faillite qui
avait touché l’entreprise de maçonnerie ainsi que les
malfaçons constatées lors
des expertises, il en avait résulté que le chantier avait
été interrompu depuis
le mois de juin 2002 puis, après la réalisation de
différentes expertises, il
avait été démoli intégralement en septembre
2004.Compte tenu de ces
évènements
ayant empêché l’ouverture effective de l’hôpital
privé M dans les délais légaux
qui courraient à compter de l’autorisation ministérielle
accordée le 1er et que
les autorisations initiales
d’installations, d’activités
et d’équipements de chacune des 3 cliniques concernées
soient prorogées
d’autant ».Cependant,
après ces échanges
dictés par l’urgence de la situation quant à d’une part
la confirmation de
cession des autorisations détenues par les 3 cliniques du groupe
Générale de
santé, et d’autre part la création et le regroupement des
capacités et des
équipements lourds sur le site de l’hôpital privé
M, la direction des 3
cliniques a souhaité redonner une nouvelle dynamique au projet
M.Dès
2008, le
pôle hospitalier privé M a pour ambition d’être au
cœur de l’offre de soins
hospitaliers pour la ville et plus largement pour toute la
région.Cet
établissement s’inscrit dans
la politique du groupe Générale de Santé, à
savoir la concentration des moyens
techniques et humains au sein d’une même structure (juridique et
immobilière)
afin de répondre de façon efficace et efficiente aux
besoins des patients.L’hôpital
privé M, né de la
fusion de 3 cliniques réputées (SJ, SAL, JA), devient
l’un des établissements
privés les plus importants de
France en
termes de capacité d’accueil et de prise en charge des
patients.Il
disposera,
après regroupement
et validation des demandes d’autorisations supplémentaires en
cours de
programmation dans le cadre du SROS 3, d’une capacité d’accueil
de 290 lits et
places autorisés (pour un total de 365 lits et places
installés).
juillet 1997 (décision 00374), une nouvelle demande
d’autorisation avait été
déposée le 31 octobre 2003 « afin que le
regroupement puisse bénéficier de
nouveaux délais de mise en œuvre , que les modalités
techniques de cette vaste
opération soient adaptées aux exigences actuelles.
L’hôpital
privé M disposera ainsi
de :
- 155
lits de chirurgie
autorisés
- 30
lits de
médecine polyvalente
- 33
lits de
médecine oncologique
- 61 postes de chirurgie
ambulatoire
- 6
postes de
médecine pour l’hospitalisation
à Temps Partiel
- 23 postes de
chimiothérapie
- 8
postes de dialyse en centre lourd
Le
bloc opératoire de l’hôpital
privé M sera le plus important de sa région, avec 21
salles d’opération et 2
salles de réveil composées de 37 places installées.
I.C.Les
activités : continuité et renouveau
Les activité
« généralistes » qui seront
réalisées par l’hôpital privé M (à
compter de l’année 2008, date programmée pour la
livraison et l’ouverture des
nouveaux bâtiments) confortent les « domaines
d’excellence » qui
seront propres à cet établissement.
En ce sens, l’hôpital privé M
s’articulera autour de pôles d’excellence qui font
déjà la renommée des 3
cliniques mais aussi autour de nouvelles disciplines destinées
à répondre aux
besoins de santé des patients de la ville, l’ensemble
étant associé à un
plateau technique et diagnostic de très haut niveau.
Il
s’intéressera plus
spécialement à développer deux pôles
d’excellence, à savoir d’une part la prise
en charge complète et pluridisciplinaire (y compris
chirurgicale) des patients
atteints de cancer (cancérologie, radiologie diagnostique et
interventionnelle,
radiothérapie, curiethérapie, chirurgie digestive et
viscérale,
gastroentérologie dont endoscopie conventionnelle et
écho-endoscopie,
gynécologie) et d’autre part la chirurgie orthopédique.
Il s’agira
également de maintenir
et développer une offre de soins de qualité dans les
domaines suivants :
chirurgie vasculaire, stomatologie et chirurgie maxillo-faciale,
ophtalmologie,
urologie, chirurgie réparatrice et esthétique, chirurgie
de la thyroîde.
Enfin, de nouvelles
activités
répondront aux enjeux de santé publique de
proximité, à savoir :
- un
service d’urgences (UPATOU)
- une unité de 30 lits de médecine
polyvalente
- une
unité de dialyse en centre lourd (8
postes)
- un service de médecine
nucléaire : PET-SCAN et
scintigraphie
La prise en charge en
ambulatoire
sera, dans la mesure du possible et toujours dans le respect de
l’intérêt du
patient, développée.
De plus, la prise en
charge des
personnes âgées fera l’objet d’un effort particulier en
termes de globalité et
de qualité de soins et des services.
retour
sommaire
I.D.Un
plateau technique unique et complet
En
plus d’un
département
d’anesthésie-réanimation constitué de près
de 20 praticiens, l’hôpital privé M
disposera d’un plateau technique de référence afin de
permettre la réalisation
des activités de soins et de mettre en œuvre la majorité
des diagnostics dans
les meilleurs délais.En ce sens, toutes
les techniques
d’imagerie et de diagnostic, regroupées et
intégrées sur le même lieu, seront
représentées :
- un service de radiologie conventionnelle
- un service de sénologie (sein) :
échographie,
mammographie, mammotome
- une angiographie numérisée
- une IRM
- un scanner
- un PET-SCAN
- une scintigraphie (Gamma Caméra)
- un laboratoire de biologie médicale
- le centre de radiothérapie privée,
IRIDIS , filiale du groupe
Général de Santé, doté de 4
accélérateurs de particules sur place
- les moyens disponibles en matière de
télésanté
retour
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I.E.Des
perspectives de croissance importantes
L’ensemble de ces
éléments
permette à l’hôpital privé M d’accroître de
25% les capacités actuelles des 3
cliniques lyonnaises, au niveau des blocs opératoires, des
salles de réveil, de
stérilisation, et de lavage endoscopique.
A l’horizon 2010, les
patients
accueillis au sein de l’hôpital privé M se
répartiront chaque année, selon les
projections, de la manière suivante :
- 14000
patients pris en
charge en chirurgie avec
hospitalisation
- 16000 patients pris en
charge en chirurgie
ambulatoire
- 12500 patients
reçus aux urgences
- 2000 patients pris en
charge en médecine
- 10000 séances de chimiothérapie
- 900
séjours en soins palliatifs
Ainsi, 15% de
l’activité relevant
de l’hospitalisation privée du département sera
traitée au sein de l’hôpital
privé M.
retour
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I.F.Des
3 cliniques regroupées à l’hôpital privé M
Actuellement,
les trois cliniques regroupées au
sein de l’hôpital privé M exercent leurs activités
sur trois sites différents.
Plusieurs
activités ont été regroupées sur une seule
clinique, mais certaines d’entre
elles sont encore réalisées sur le site des cliniques JA
et SAL.
De plus,
plusieurs membres du personnel soignant et non soignant exercent sur
deux voire
trois sites, et les services administratifs sont basés sur un
quatrième site
proche des trois cliniques.
Nous
rapporterons ici les différents éléments relatifs
à ces trois cliniques.
Capacité
et équipement lourd
Actuellement
les 3 cliniques composant M disposent des capacités et des
équipements
suivants :
Tableau
N°2 : lits et places dans les 3 cliniques
Les
objectifs de M
Tableau
N°3 : les objectifs de M
Spécialités
médicales exercées
Actuellement, la
répartition de l’activité dans les établissements
se répartit de la manière
suivante :
Clinique
JA
|
Clinique
SAL
|
Clinique
SJ
|
Chirurgie
:
|
Chirurgie
:
|
Médecine
:
|
Générale
|
Générale
|
Interne
|
Digestive
|
Digestive
|
Pneumologique
|
Centre de traitement des hernies
|
Thoracique
|
Gastro-entérologique
|
Vasculaire
|
Coeliscopique
|
Neurologie
|
Coelioscopique
|
Orthopédique
|
Radiologie
|
Gynécologique
|
Centre de la colonne
|
|
Orthopédique
|
Urologique
|
|
Traumatologique (mains et
pieds)
|
Plastique et réparatrice
|
|
Urologique
|
Ophtalmologique
|
|
Plastique et réparatrice
|
Stomatologique
|
|
Stomatologique
|
Endoscopique
|
|
Endoscopique
|
ORL
|
|
Oncologie
:
|
Oncologie
:
|
Oncologie
:
|
Radiothérapie
|
Chimiothérapie
|
Chimiothérapie
|
Médecine
:
|
Médecine
:
|
Radiothérapie
|
Radiologie
|
Radiologie
|
Soins palliatifs
|
Tableau
N°4 : les spécialités médicales
exercées
Graphique
N°1 : Activités des 3 cliniques
Graphique N°2 : Groupes d'activités
réalisés au
sein des 3 cliniques
Nous
pouvons remarquer sur les graphiques N°1 et N°2 les
activités qui prédominent au sein des 3 cliniques, c’est
à dire l’endoscopie,
la cancérologie et l’orthopédie. On remarque
également que la chirurgie tient
une place prépondérante
(35%). Le futur
bloc opératoire sera composé de 21 salles
d’opérations ce qui est vraiment très
conséquent.
Le
tableau N°4 nous permet de présenter les activités
qui
sont réalisées actuellement sur ces cliniques :
elles seront, pour la
grande majorité, toujours réalisées sur
l’hôpital privé M.
retour
sommaire
II.Processus
d'achat : exemple, le changement
de laveur désinfecteur d'endoscope
Le service biomédical du
regroupement de
ces 3 structures
est, comme nous avons pu le voir plus haut, en pleine restructuration.
Dans le but d’entrer rapidement dans une
démarche qualité
et ainsi structurer le service biomédical, nous allons nous
appuyer sur ce que
l’on peut appeler la référence, c’est à dire le
guide des bonnes pratiques
biomédicales (1).
Le processus achat est décrit dans le
guide des bonnes
pratiques dans le chapitre BPO-06 : processus de gestion et de
suivi des
dispositifs médicaux.
Ce chapitre sert à décrire
la vie
du dispositif médical,
de son achat jusqu’à sa réforme. Le graphique N°3
nous permet de différencier
les différentes phases de la vie d’un dispositif
médical :
Graphique
N°3 : les différentes phases de la vie d’un dispositif
médical selon le
guide des bonnes pratiques biomédicales (1)
Nous allons nous intéresser
plus
particulièrement au
processus achat BPO-06-01 en rouge ci-dessus.
Le processus achat permet de décrire les
différentes
étapes menant à l’investissement de nouveaux
équipements biomédicaux pour
participer au renouvellement du matériel mais aussi poursuivre
l’évolution
technologique et participer aux missions de soins de
l’établissement.
Le service biomédical budgétise
à partir de septembre de
l’année N-1 les besoins en équipements des services de
soins. Pour cela, il
conserve une trace écrite des entretiens concourant à
l’élaboration de ces
besoins.
D’après le guide des bonnes pratiques
biomédicales en
établissement de santé (1), le dossier d’achat d’un
nouveau dispositif médical
doit comprendre :
- La
définition du
besoin
- Le
cahier des charges
- Les
pièces administratives (dont les
preuves de
conformité avec la réglementation)
- Les
rapports d’essais ou de visites
- L’argumentaire
de proposition de choix
- Le
choix final ainsi que tous les comptes
rendus de
réunions entre le service biomédical et les services de
soins
Un
investissement ne s’arrête pas
lorsqu’on formule le
bon de commande et qu’on met en service le matériel, il faut
réaliser
l’évaluation et en sortir les améliorations que l’on peut
entreprendre.
En effet, l’évaluation de la
satisfaction des clients des
parties prenantes sur le moyen terme est le principal indicateur pour
le
processus achat.
J’ai essayé d’appliquer ce qui est
indiqué dans le guide des
bonnes pratiques biomédicales lors de l’achat de lave endoscopes.
Le changement de laveur
désinfecteur
d’endoscope est un
sujet qui préoccupe les établissements de JA et de SAL
depuis déjà longtemps
maintenant.
Chaque entité dispose de son
propre
service d’endoscopie
et possède un local spécifique à la
désinfection des endoscopes. Une machine
est utilisée dans chacun des sites.
Image
N°1 : la salle de nettoyage de la clinique SAL
Image N°2 : la salle de nettoyage de la clinique JA
Les images N°1 et 2 permettent de
constater
les locaux
exigus qui sont utilisés pour effectuer ces désinfections.
Image N°3 : la
machine en service à la
clinique JA
La circulaire DGS/5
C/DHOS/E 2 n° 2001-138 du 14 mars 2001 (2) est relative aux précautions à observer
lors de soins en vue de réduire les risques de transmission d'agents transmissibles
non conventionnels : elle recommande le changement de désinfectant
et le remplacement du Glutharaldéhyde par l’Acide Peracétique.
Pour appliquer
ce texte, la direction a pris la décision de changer de lave
endoscope et de
produit désinfectant.
retour
sommaire
II.A.Cadrage
du problème
L’utilisation de l’outil QQOQCP se
justifie
pour
appréhender du mieux possible la problématique du
changement de lave
endoscope :
Qui ?Cette
problématique concerne les
patients et les personnels des cliniques JA et SAL
Quoi ?Les laveurs
désinfecteurs
d’endoscopes actuellement en service sont obsolètes.
Où ?Le
problème se passe aux
Cliniques SAL et JA
Quand ?Le changement
de
laveur
désinfecteur d’endoscopes doit se dérouler courant mars
2006.
Comment ?La
Générale de Santé
souhaite changer et /ou augmenter le référencement
national des laveurs
désinfecteurs d’endoscopes pour l’année 2006. En effet,
de part son activité
importante en endoscopie et plus particulièrement en
échoendoscopie (8
échoendoscopes dont 2 ponctions) les cliniques SAL et JA ont
été choisies comme
site pilote par la centrale d’achat p@ss pour le choix de ce de type de
dispositif.
Pourquoi ? Dans le cadre de l'accréditation, les deux
cliniques JA et SAL ont décidé de changer de lave-endoscopes, profitant
de ce changement pour passer à l'acide peracétique.
Graphique
N°3 : Processus du nettoyage endoscopique avec ses
donnée d’entrée et de
sortie
Les services d’endoscopie des
cliniques JA et
SAL
fonctionnent avec le matériel, c’est à dire des pompes
pour le nettoyage semi
automatique avec des paillasses spécifiques et des lave
endoscopes.
Tableau
N°5 : Définition du plan d’action des divers
interlocuteurs
retour
sommaire
II.B.Etude
Technico-économique
Après avoir
ciblé notre
problématique, il faut écrire un cahier des charges
susceptible de nous
permettre de faire le meilleur choix possible par rapport aux besoins
des 2
cliniques.
Les besoins ne sont pas les mêmes
dans les 2 services d’endoscopie de JA et de SAL. Le futur regroupement
des 3
cliniques permettra d’avoir une activité de lavage endoscopique
centralisée à
proximité des salles d’examens.
Voici les principaux points du
cahier des charges pour le changement de lave endoscope :
- Utilisation de
l’acide peracétique
- Nettoyage interne
et externe de l’endoscope
- Reconnaissance de
l’endoscope (code barre, pastille…)
- Contrôle du
passage des fluides à travers tous les canaux de tous les
endoscopes
- Compatibilité
avec le parc d’endoscopes souples actuel des 2 cliniques JA et
SAL : voir annexes N°1 et 2
- Contrôle de
l’étanchéité de l’endoscope (test en pression)
- 1 endoscope par
cuve : le Dr X, médecin Hygiéniste, a demandé
que ce soit un point essentiel de notre choix pour qu’il n’y ait pas de
contamination d’un endoscope à l’autre lors d’un cycle de
nettoyage
- Système de
disconnexion en amont de la machine pour protéger le
réseau d’eau
- Système de
disconnexion en aval de la machine afin de protéger la machine
du refoulement des égouts
- Contrôle des
doses de produits désinfectants et détergents
- Cycle d’auto
désinfection de la machine
- Validation des
cycles par l’automate
- Présentation
du contrôle de la fiabilité des résultats par un
organisme tierce (type Biotech Germande…)
- Système
permettant de prélever l’eau de rinçage
Image
N°4 : le plan de la salle de nettoyage des endoscopes et des
salles
d’endoscopies du futur Hôpital Privé M
Il faut prendre en
compte cette
donnée afin d’uniformiser le futur parc machine et
prévoir également les
contraintes d’implantations de ces machines pour l’aménagement
de la salle de
nettoyage du projet HP MII.
Une fois le choix de
lave
endoscope réalisé, j’ai transmis au chef de projet
Hôpital Privé M II ces
contraintes d’implantations pour que tout soit prévu lors de
l’ouverture de
l’Hôpital Privé MII.
Pour cela, il faut
choisir le
même type de machine aux cliniques JA et SAL.
5 fournisseurs ont
été consultés,
pour des raisons de confidentialité, nous allons les appeler
comme suit :
A,
B, C, D, E
Après une
première sélection, 3
fournisseurs ont été retenus : A, B et C. En effet,
la machine
commercialisée par D n’a que trop peu été
diffusée à l’heure actuelle en France
pour que le groupe Générale de Santé prenne le
risque d’un référencement.
La machine E ne
correspond pas
aux cahiers des charges que nous nous sommes fixés et cette
société est
« jugée » trop peu réactive.
II.C.Etudes
des offres
Nous avons reçu de la part de tous les
fournisseurs les
documents justifiants du marquage CE médical de leurs lave
endoscopes, des
essais réalisés par un labo extérieur pour démontrer la fiabilité de leur process de
désinfection…
Afin d’étudier les différentes
offres des fournisseurs
retenus et connaître le nombre de cuves nécessaires,
l’activité maximale a été
demandé aux 2 services concernés.
|
|
Désinfection
unique
|
Après
utilisation
|
Bloc
JA
|
Lundi
|
14
|
21
|
Mardi
|
13
|
22
|
Mercredi
|
14
|
25
|
Jeudi
|
9
|
11
|
Vendredi
|
9
|
9
|
|
|
Désinfection
unique
|
Après
utilisation
|
Bloc
SAL
|
Lundi
|
28
|
55
|
Mardi
|
25
|
47
|
Mercredi
|
23
|
43
|
Jeudi
|
22
|
44
|
Vendredi
|
21
|
39
|
Tableau
N°6 : une semaine type d’activité de lavage
d’endoscopes aux 2 blocs
Maximum
|
JA
|
SAL
|
Désinfection
unique
|
15
|
30
|
Après
utilisation
|
30
|
60
|
Tableau
N°7 : Activité maximale dans les 2 cliniques
Sur le tableau
n°6 j’ai recensé, sur
une semaine type, le
nombre de lavage d’endoscopes en désinfection unique et en
double nettoyage
(après utilisation sur patient).
Le tableau n°7
nous permet de
calculer l’activité maximale des 2 salles de nettoyages.
Grâce à ce tableau,
nous pouvons maintenant déterminer le nombre de cuves qui est
nécessaire pour
supporter l’activité très importante des 2 cliniques.
Le calcul du nombre
de cuves
dépend du temps de cycle de chaque machine. En effet, chaque
fabricant
développe son process avec ses propres temps de cycle. Pour
effectuer ce
calcul, j’ai rajouté un temps de connexion /déconnexion
de 7mn. Ce temps
est justifié
pour optimiser ce
calcul.
|
A
|
B
|
C
|
Désinfection
unique
|
22
|
27
|
43
|
Double
nettoyage
|
32
|
51
|
43
|
Tableau
N°8 : temps de cycle annoncés par les
constructeurs (auxquels nous avons rajouté 7mn) des lave
endoscopes retenus
|
A
|
B
|
C
|
Total
JA (mn)
|
1290
|
1935
|
1975
|
Total
SAL (mn)
|
2580
|
3870
|
3870
|
Tableau
N°9 : Récapitulatif des
temps de cycles
multipliés par le nombre de cycles calculés
préalablement par machine
Les horaires
d’ouvertures de la
salle de nettoyage de la
Clinique JA sont de 7H30 à 17H
soit
570mn.
Les horaires
d’ouvertures de la
salle de nettoyage de la
Clinique SAL sont de 6H à 20H
soit
840mn.
Nombre
de cuves
|
A
|
B
|
C
|
JA
|
2,26
|
3,39
|
3,39
|
SAL
|
3,07
|
4,61
|
4,61
|
Tableau
N°10 : Calcul du nombre de cuves
nécessaires
pour absorber l’activité
Nous ressortons de ce calcul
qu’il faut un nombre de cuves différent selon les marques. Il
est important de
rappeler le conditionnement des machines :
- A : 1 machine
= 1 cuve
- B : 1 machine
= 2 cuves synchrones
- C : 1 machine
= 2 cuves asynchrones
Maintenant que nous connaissons
le nombre de cuves, il est plus facile d’appréhender le calcul
suite aux offres
commerciales que nous avons reçues.Le Dr X,
Médecin Hygiéniste,
souhaite que les cliniques JA et SAL acquièrent des machines
avec 1 endoscope
par cuve. Cette donnée est très importante car elle
élimine de ce fait la
machine commercialisée par la société C.
Il reste 2 machines
en course
pour le référencement 2006 des lave endoscopes au sein du
groupe Générale de
Santé.
En annexes
N° 3 et 4, nous
trouvons un récapitulatif des offres économiques que nous
avons reçues. Il faut
prendre en compte le coût des produits détergents et
désinfectants sur un laps
de temps donné (7 ans par exemple) pour effectuer un calcul
réel. En effet, si
on ne tient compte que du prix des machines, il peut s’avérer
que le prix de
revient de l’ensemble dépende beaucoup plus des consommables que
de la machine.
En réunissant
tous ces critères,
nous avons choisi en collaboration avec la cellule p@ss (centrale
d’achat du
groupe Générale de Santé), d’acquérir les
lave endoscopes commercialisés par la
marque B.
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II.D.Les contraintes
d'implantations
Une
fois que le choix des lave endoscopes
a été réalisé, nous avons pu
appréhender le problème de l’exiguïté des
pièces
de lavage des endoscopes.
Il a fallu optimiser
l’emplacement de ces machines afin que le personnel puisse
fonctionner du mieux possible, que les fluides et connexion
électrique soient à
proximité… le tout au moindre coût en un laps de temps le
plus court possible.
Pour répondre à toutes ces
contraintes, les personnels
soignants de ces services ont été associés. Le
personnel a été beaucoup
sollicité à la clinique SAL car la machine existante a
été remplacée par 2
machines de marque B.
Nous pouvons
remarquer sur
l’image N°5 les changements qui ont
été
réalisés à la clinique SAL pour pouvoir accueillir
les 2 machines de marque B
et remplacer l’ancienne machine.
Image
N°5 : Mise en service de 2 lave endoscopes de marque B
à la clinique SAL
La pièce est
vraiment très
petite, il a fallu changer la porte et mettre une porte coulissante
pour gagner
de la place. Cette place servira notamment à avoir accès
à l’informatique que
nous avons installée afin de sauvegarder les données
provenant des machines et
bientôt les incorporer au dossier patient informatisé
(voir l’image N°6).
J’ai également
du acheter 2
armoires de stockage des endoscopes supplémentaires. Chaque
armoire comprend 10
plateaux. Il est prévu de stocker 1 endoscope par plateau. Les
endoscopes sont
stockés de façon horizontale. La clinique SAL
possédait déjà 2 armoires
commercialisées par la société P. Le choix des
armoires a été simple car nous
avons souhaité uniformiser notre parc d’armoire et nous avons
choisi de
commander les mêmes armoires qui donnaient entière
satisfaction.
Nous avons
été obligés de changer
de stockage car les armoires métalliques (inox) qui
étaient en service
prenaient trop de place. De plus, nous devions installer à SAL
un deuxième lave
endoscope et donc il a fallu trouver de la place.
Image
N°6 : Mise
en place de l’informatique dans les salles de nettoyages des endoscopes
Le
but de mettre l’informatique au niveau des équipes soignantes
est de plusieurs
ordres :
Le personnel peut
consulter à tout moment l’intranet de la structure, avoir
accès à toutes les procédures validées,
consulter sa boîte aux lettres électronique, lire des
est
vraiment considérable.
Le dernier point
est de pouvoir se laisser la possibilité dans un future
très proche, c’est à dire avant l’entrée à
M qui est pour l’instant prévdocuments word ou excel...
Le stockage des
données est effectué sur le réseau de
l’établissement et sauvegardé tous les soirs. En effet,
cette solution permet via un logiciel spécifique de pouvoir
effectuer des recherches sur le nettoyage des endoscopes, à
quelle heure, quel médecin a utilisé l’endoscope, qui l’a mis dans
la machine. Elle permet également de savoir et de prouver si le
cycle s’est déroulé correctement. Il est toujours
obligatoire de garder la trace papier mais la recherche peut prendre un
temps considérable. Avec cette solution, le gain de temps u pour
l’été 2008,
d’inclure ces données dans un dossier patient
informatisé. Un groupe de travail est actuellement en place pour
choisir un logiciel pour le dossier patient.
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II.E.Les
problèmes résolus depuis la mise en service de ces
machines
Le but de ce chapitre est de montrer
que
tout ne
se passe
pas toujours pour le mieux lorsqu’on effectue une installation de
machine.
- Le principal problème que nous
avons rencontré est la température de l’arrivée
d’eau chaude à la clinique SAL.
En effet, les lave
endoscopes que
nous avons choisis nécessitent des installations
spécifiques avec principalement :
- Un système
de disconnexion en sortie de machine pour l’évacuation des
fluides
- Une pression sur
les arrivées d’eau de 2,5 bar en dynamique
- Une
température d’au moins 45° pour l’eau chaude
La Clinique
SAL est
une structure
assez âgée. Ces infrastructures ne sont donc pas de
dernières générations. La
salle de nettoyage des endoscopes se trouve au 4ème et dernier
étage. L’eau chaude arrive du sous sol et traverse tout la
colonne montante.
Le problème
que l’on connaît est
la température de l’eau chaude qui arrive trop basse et la
machine se met en
alarme. Cela arrive le matin seulement.
Le reste de la
journée, ce
problème n’apparaît plus car les services se trouvant aux
étages inférieurs
utilisent également de l’eau.
Durant toute la nuit,
personne ne
prend d’eau et le circuit en entier se refroidit.
Pour résoudre
ce problème, nous
avons tenté plusieurs solutions :
- Mise en place d’un
chauffe eau au plus près des machines (- de 5 mètres des
machines).
- Mise en place
d’une vanne qui se déclenche tous les matins à 5H pendant
10mn sur le circuit d’eau chaude en amont des machines, l’eau est
directement rejetée à l’égout et aucun contact
n’existe entre le circuit d’arrivée d’eau et l’égout car
nous avons réalisé une disconnexion : c’est fait
pour que l’eau circule à travers la colonne avant le
début du cycle d’auto désinfection de la machine.
Nous avons
résolu ce problème
grâce à cette dernière solution. Le service
était vraiment pénalisé par ces
problèmes de température d’eau.
- Les machines
contrôlent l’étanchéité des endoscopes ainsi
que la circulation des fluides à travers les canaux. Il a fallu
que les services utilisateurs s’habituent à ces
« alarmes » ou les endoscopes étaient
bouchés ou bien alors percés. Ces alarmes proviennent
aussi de déconnexion des connectiques ou d’oublis de
câblages.
Bref, tout cela pour
expliquer
que ces machines contrôlent plus de choses, quelles sont
évidemment plus
sécuritaires mais qu’il faut un certain temps d’adaptation aux
utilisateurs
pour bien les maîtriser.
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II.F.L’évaluation
et l’amélioration
Le service
biomédical des 3
structures a décidé que 6 mois après
l’installation des dispositifs médicaux,
il faut :
- Faire parvenir aux
divers interlocuteurs une enquête de satisfaction
- Recenser les
divers réclamations des services de soins (voir chapitre
précédent)
Le but de
l’enquête de
satisfaction sera de mesurer et de contrôler la satisfaction des
interlocuteurs
du service biomédical.
C’est une
étape primordiale à la
vérification, à l’évaluation des résultats
et des progrès obtenus.La mise en service
des lave
endoscopes a eu lieu aux environs de la mi-mars 2006. Une enquête
de
satisfaction sera rédigée en septembre 2006 et leur sera
envoyée dans la
foulée.
Le résultat de
cette enquête de
satisfaction permettra de mettre en place un plan d’action qui sera
inscrit
dans un tableau tel que :
Problème
constaté
|
Solutions
mises en place
|
Résultats
attendus
|
1
|
|
|
2
|
|
|
3
|
|
|
Tableau
N°11 : Plan d’action suite
à l’enquête de
satisfaction
Les actions seront
classées par
ordre prioritaire. Tout cela dans le but d’une amélioration
continue des
prestations du service biomédical.
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III.Perspectives
de gestion de la fonction biomédicale : l’acquisition d’un
logiciel de
GMAO : Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur
Le guide des bonnes
pratiques de
la maintenance des dispositifs médicaux (3), édité
par IHS Ingénieur Hôpital
Suisse, explique dans son chapitre B, Comment mettre en place ou
vérifier un
système de gestion de la maintenance biomédicale.
Ce document est fort intéressant
et j’ai
essayé de m’en
inspirer, tout comme du guide des bonnes pratiques biomédicales
en
établissement de santé (1), pour mettre en place un
système qualité au sein du
service biomédical de l’Hôpital Privé M.
Graphique
N°4 : Récapitulatif des actions à
mener pour la mise en place du service biomédical d’après
Le guide des bonnes
pratiques de la maintenance des dispositifs médicaux (3),
édité par IHS
Ingénieur Hôpital Suisse
Sur le graphique N°4, nous
pouvons nous apercevoir des étapes à franchir pour mettre
en place un service
biomédical.
Il faut tout d’abord commencer
par un état des lieux ponctué par un inventaire. Ensuite
on passe à la phase
d’évaluation. Cette phase est suivie de la définition de
l’organisation du
service puis pour terminer on met en place cette application.
Pour cela, il faut équiper le
service biomédical d’un outil performant susceptible de soutenir
les actions du
service, je pense à un logiciel de GMAO : Gestion de la
Maintenance
Assistée par Ordinateur.
Le service biomédical des Cliniques SAL, JA & SJ se
restructure. Un
technicien biomédical a été recruté au 1
er
Janvier 2006. La
maintenance était auparavant confiée à une
société extérieure. Un
ingénieur biomédical était présent
jusqu’à fin Juin 2005. Depuis, ces 3
cliniques fonctionnaient sans service biomédical. Le recrutement
d’un Ingénieur
Biomédical est prévu pour le 2
ème
semestre 2006.
Graphique
N°5 : le cycle d'amélioration continue de la qualité
appliqué au processus Perspectives de gestion de la fonction
biomédicale
A l’identique d’un
système
qualité, il faut mettre en place un outil d’amélioration
continue.
L’amélioration continue de ce processus va se baser sur des
indicateurs qui
doivent être mesurés et quantifiés.
Le plan
qualité se base sur des
indicateurs et sera réalisé selon le schéma
planifier, faire, contrôler -
mesurer, améliorer.
Pour
obtenir le maximum d’indicateurs, une GMAO est un outil qui est
devenu indispensable pour un service biomédical.
Une GMAO est actuellement en
fonctionnement. Cependant, les 3 cliniques ne possèdent qu’une
licence et pas
de licence serveur.
De plus, n’ayant plus d’acteur
biomédical, le regroupement Hôpital Privé M ne
pouvait tenir à jour, de façon
exhaustive, un inventaire des dispositifs médicaux.
Tous ces arguments ont donc amené
la direction du regroupement administratif des 3 structures à
investir dans une
nouvelle GMAO. Ce nouvel outil permettra de réactualiser
l’inventaire, de
structurer la gestion des contrats de maintenance et également
d’améliorer la
gestion des services techniques et informatiques.
Pour des raisons de confidentialité, les 3 marques qui
ont sollicitées pour répondre à notre besoin
seront appelées :
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III.A.Cadrage
du problème
L’outil QQOQCP se justifie afin
d’appréhender cette
problématique et ainsi d’expliquer les raisons qui ont
amené les 3 cliniques
lyonnaises à effectuer un tel investissement.
Qui ?Cette problématique concerne les
patients et les personnels des cliniques JA, SJ et SAL.
Quoi ?Le changement de GMAO se
justifie car les besoins ne sont plus les mêmes que lors de
l’achat de la
licence de l’ancienne GMAO.
Où ?Cela se passe au regroupement du
futur Hôpital Privé M.
Quand ?Le besoin ayant évolué, il est
maintenant urgent d’acheter et de mettre en service ce nouvel outil.
Comment ?2 GMAO sont référencées au
niveau de la cellule p@ss : X et Y. Nous avons décidé de
consulter une
troisième marque Z, avec son module Santé. Des 3 GMAO
retenues et consultées, X
et Y sont reconnus dans le domaine biomédical depuis de longues
années et
également au sein du groupe générale de
santé. Z propose une version beaucoup
plus complète que ses concurrents.
Pourquoi ?
Ce logiciel permettra à
tous les utilisateurs de dispositifs médicaux de consulter, via
un module Web,
l’historique du matériel, les
demandes
d’intervention (les rédiger et savoir où elles en sont)…
III.B.Etude
Technico-économique
L’étude technique
dépend beaucoup
du cahier des charges qui sera défini. Pour cela, j’ai
effectué des recherches
sur Internet afin de trouver des cahiers des charges déjà
conçus pour d’autres
établissements. Vous trouverez en bibliographie les
références des sites
Internet avec les liens pour pouvoir ainsi aisément les
consulter. ((7) le site
« Biomed Café »). J’ai
procédé de la sorte car il faut capitaliser ce
que les autres ont bien fait et l’appliquer dans les
établissements de santé.
Ensuite, afin de mener au mieux
ce dossier, il a fallu définir les besoins du regroupement M.
Une fois ce travail réalisé, j’ai
pu rédiger le cahier des charges suivant :
L’objectif de la mise en place
d’un système de GMAO est une meilleure organisation de la
maintenance et des
petits travaux pris en charge en interne, ou confiés à
des entreprises en vue
d’obtenir :
- une amélioration de la
disponibilité et de la fiabilité des équipements
- une réduction des coûts de
maintenance
- la
traçabilité de l’activité, en lien avec la
démarche qualité.
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III.B.1
Le cahier des charges
J’ai
rédigé ce cahier des charges
en m’inspirant des travaux que j’ai pu trouver sur internet (4), (5) et
sur le
CTTP du CHU R lors de son choix de GMAO en 2003 (6).
Pour atteindre ce
but, la GMAO
doit répondre ou participer à 12 besoins essentiels. Je
les ai répertoriés dans
le cahier des charges suivants :
- Le suivi du
parc immobilier, du parc des dispositifs médicaux et du parc des
équipements et réseaux techniques
But : tenir à
jour un inventaire fiable des locaux et des équipements.
L'inventaire comporte la description de plusieurs types
d'équipements hétérogènes :
- Equipements biomédicaux
- Equipements
techniques
- Equipements
hôteliers
….
- La gestion
et l’optimisation des demandes d’interventions (maintenance,
fabrication,…)
But :
saisir les demandes d’interventions(DI) depuis les
services médicaux, médico-techniques et administratifs
avec un interfaçage
Intranet.
- L’optimisation
de la gestion des interventions par les ateliers et par les entreprises
(maintenance corrective, maintenance préventive, ordonnancement
et suivi des travaux)
But :
tracer toutes
les interventions sur les dispositifs
- La gestion
des achats et des stocks
But :
récupérer dans la GMAO les informations
détaillées sur
les consommations en « stock » et sur les achats
directement
imputables à une intervention
La
gestion des achats
But :
le progiciel permet la création de demandes d’achats de
services ou produits, la saisie des bons de réception.
La
gestion des stocks
But :
le progiciel permet toutes les fonctions comptables de
la gestion de stock, sur plusieurs magasins, notamment l’imputation
budgétaire
des articles en entrée et en sortie de magasin, ainsi que le
transfert de
produits entre magasins.
- La gestion
des contrats de maintenance
But :
suivre et gérer les contrats de maintenance
- La
génération de requêtes et l’analyse de
l’activité
But :
apprécier l’activité des différents ateliers et
disposer
d’une traçabilité des interventions internes ou externes
sur l’ensemble des
équipements
- La gestion
des risques, des vérifications réglementaires et des
inspections
But :
gérer les procédures spécifiques à la
gestion des
risques, identifier les risques incontournables et des mesures de
précaution
associées.
- La
récupération des données de la GMAO existante
But : le
logiciel
devra pouvoir accueillir les données résidant sur la base
actuelle
- La gestion
des vérifications réglementaires
But : le
logiciel doit
être capable d’identifier les dispositifs sur lesquels une
réglementation
spécifique s’applique (ex : les installations
classées pour la protection
de l’environnement, les fluides médicaux, sur les appareils
à pression, sur les
rayonnements ionisants…)
But :
Le fournisseur indiquera les dispositifs mis en œuvre dans la solution
applicative qu’il propose afin d’assurer la continuité de
fonctionnement du
système.
Il
peut également suggérer la mise en œuvre de dispositifs
matériels et logiciels
sur le serveur.
But :
La sécurité, la cohérence et
l'intégrité des données devront être
garanties en
cas de coupure inopinée du poste de travail ou du serveur. Les
dispositifs mis
en œuvre seront détaillés par le fournisseur.
La
solution proposée devra intégrer une
possibilité de journalisation, garantissant la
récupération de toutes les
opérations effectuées depuis la dernière
sauvegarde jusqu’au moment de
l’incident.
But :
Les cliniques sont particulièrement attachées au maintien
de la continuité de
fonctionnement des applications informatiques et souhaitent disposer
d'une
solution apportant un très haut niveau de disponibilité.
Cet aspect concerne
tout autant la phase de mise en oeuvre de la solution visée que
la phase
d'exploitation.
III.B.2
Les essais effectués
Nous
(j’entends par
nous, le
groupe de travail) avons reçus les 3 sociétés pour
des présentations de leur
produit.
Suite à ses
présentations, j’ai
consulté la centrale d’achat de la générale de
santé pour avoir son opinion et
connaître les sites qui disposent de tel logiciel.
Enfin, je me suis
renseigné
auprès des sites équipés des logiciels
cités ci dessus, pour avoir un retour
d’expérience au niveau sur l’utilisation de ces GMAO.
III.C.
Etudes des offres
Vous trouverez en Annexes
N°5 et
N°6 les tableaux récapitulatifs des offres
économiques que nous avons reçus à
propos de ce projet d’investissement.
J’ai recensé
les
offres que nous avons reçues des sociétés X, Y et
Z à propos du projet d’achat
d’une GMAO.
Le tableau en
annexe N°5 nous permet de visualiser les offres reçues pour
le service
biomédical, le service logistique, le service technique et le
service
informatique.
Le tableau en
annexe N°6 recense les offres reçues pour le service
biomédical et le service
logistique.
Ces 2 tableaux
sont séparés dans 3 parties bien distinctes :
Investissement, Formation et
Maintenance. En effet, c’est une volonté bien affirmée de
les séparer car les
impacts budgétaires ne sont pas les mêmes.
La centrale
d’achat p@ss nous recommande de choisir la GMAO commercialisée
par Y.
Au départ,
nous
ne savions pas réellement si seul le service biomédical
et logistique allaient
s’équiper de cet outil informatique ou bien si l’investissement
allait être
porté également aux services technique et informatique.
Les trois
sociétés sont venues rencontrer le groupe de travail
composé de : Responsable
Informatique Régional, Responsable
Informatique, Responsable
Service Technique, Technicien
Biomédical, Mikaël
ERAUD - stagiaire -
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III.D.Calendrier
de mise en place de la GMAO
Actions
Entreprises
|
Dates
|
Commentaires
|
Envoi du bon
de commande
|
06 Avril 2006
|
|
Installation
|
11 et 12 Mai
2006
|
Réalisée par la
société retenue en lien avec le service informatique
|
Gestion de projet
|
19 Mai 2006
|
Matin : Groupe Informatique
& Service Technique
|
19 Mai 2006
|
Après Midi : Groupe
Biomédical & Logistique
|
Formation
clients
|
22 et 23 Mai
2006
|
2 groupes : 1 par jour
|
Formation web
|
?????
|
Attente de le bonne
maitrîse du progiciel |
Tableau
N°12 : Calendrier de mise en place
de la GMAO
Ce calendrier
nous permet de constater que l’installation n’est pas
complètement terminée. Le
service biomédical a préféré
procédé en plusieurs étapes pour réussir
à bien
maîtriser ce progiciel avant de mettre le module web en
fonctionnement. En
effet, la mise en route de ce module web est très important pour
le service
biomédical car toutes les demandes des services se feront via ce
module.
Le service
biomédical a donc préféré patienter,
apprendre à bien manipuler ce logiciel
avant de pouvoir répondre aux problèmes d’utilisation des
services de soins.
retour
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CONCLUSION
Le service
biomédical des cliniques SAL, JA et SJ est en train de se
structurer. Pour
cela, il a été décidé de se baser sur le
guide des bonnes pratiques
biomédicales en établissement de santé.
Ce stage a
permis au service de mettre en place le processus achat de ce guide
(BPO-06-01). Ce processus sera dorénavant utilisé pour
chaque futur
investissement et sera actualisé en cas de besoin.
La mise en
service d’une GMAO va permettre au service biomédical
d’optimiser sa
traçabilité, de sortir des indicateurs importants pour
améliorer de façon
continue le service rendu, le tout afin d’assurer une
sécurité optimale aux
patients et aux utilisateurs.
J’ai appris lors
de ces 5 mois les rouages d’un grand groupe, le fonctionnement d’un
établissement de santé privé avec ses
dépendances (T2A), ses objectifs, ses
besoins…
Même si ce
stage
n’est pas ma 1
ère expérience dans un service
biomédical, il m’a été
très bénéfique. Il m’a permis d’aborder le
rôle de l’ingénieur biomédical au
quotidien tout en essayant d’avoir une vision plus globale pour
prévoir les
investissements. Je me suis rendu compte à cette occasion que la
moitié du
travail de l’ingénieur biomédical dépend de sa
capacité à bien communiquer
(oral et écrit) avec ses divers interlocuteurs (services de
soins, Médecins,
Fournisseurs…).
Pour conclure,
il reste à la fin de ce stage, beaucoup de travail à
fournir au service
biomédical pour aller vers une démarche de bonnes
pratiques. Le plus dur est
fait, le premier pas, mais il ne faut pas relâcher l’effort
entrepris.
retour
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Bonnes
pratiques :
Les décrets et arrêtés sont
opposables : ils s'imposent aux établissements de santé, publics
et privés.
Les Circulaires , qui précisent
l'interprétation correcte de ces textes ou explicitent les procédures
administratives utiles à leur application, n'apportent pas d'obligations
supplémentaires et n'ont pas de fait de valeur juridique en tant que
telle.
Les "recommandations" ou "guide
de bonne pratique" : n'ont pas de force obligatoire, sauf
quand ils font l'objet d'un arrêté ; cependant elles lient
les agents publics chargés du contrôle et de l'inspection
qui doivent s'y référer pour apprécier les situations
qu'ils sont amenés à constater.
retour
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