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Processus d'achat et perspectives de gestion de la fonction biomédicale



Mikaël ERAUD
Référence à rappeler : Processus d'achat et perspectives de gestion de la fonction biomédicale, Mikaël ERAUD, Rapport de Stage, MASTER 2 Management des Technologies en Santé (MTS), UTC, 2005-2006- URL : https://www.utc.fr/formations/master/professionnelle/technologie_sante.html ; Université de Technologie de Compiègne
RESUME

La fonction achat de dispositifs médicaux dans un établissement de santé à but lucratif n'est pas forcément entrée dans une démarche d'amélioration continue.

L'investissement dans des lave endoscopes m'a permis de mettre en place une procédure d'achat qui sera utilisée pour les futurs investissements.

La GMAO achetée lors de mon stage est un outil indispensable maintenant pour permettre la gestion et la mise en place de la fonction biomédicale dans une clinique.

Mots clés : GMAO, biomédical, réglementation, maintenance, processus achat, lave endoscope, gestion

ABSTRACT

Purchasing medical devices in a profit making health organization does not necessarily include steps for continuous improvement.

Investing in a 'washes endoscope' gave me the opportunity to set up a purchasing procedure for future investments.

The CMMS, which was bought during my internship, has proven itself an essential tool to facilitate the management and setting up of biomedical functions in a private nursing home.

Key words : CMMS, biomedical, Rules and regulations, maintenance, purchase process , washes endoscope, management

Remerciements

Je remercie chaleureusement l’ensemble des personnes que j’ai pu rencontrer lors de ce stage pour les connaissances qu’elles m’ont données et pour leurs sympathies.
J’ai une pensée particulière pour l’intégralité du Comité de Direction qui m’a permis de m’épanouir pendant ces 5 mois.
Un grand merci à tous mes anciens collègues, Dany, Michel, Dédé, Mickaël, Philippe, Claude, Paul, Jean Charles, Arnaud, Loïc, Albert qui se reconnaîtront pour m’avoir soutenu durant toute cette année si spéciale.
Je tiens bien évidemment à remercier Monsieur Georges Chevallier, responsable du Master Management des Technologies en Santé  pour cette année universitaire et les moyens mis à notre disposition ainsi que Monsieur Gilbert Farges pour le temps qu’il m’a consacré et ces explications pertinentes.

Sommaire

Introduction
I.Présentation de la structure
I.A.Organigramme du regroupement M
I.B.La génèse du projet M
I.C.Les activités  : continuité et renouveau
I.D.Un plateau technique unique et complet
I.E.Des perspectives de croissance importantes
I.F.Des 3 cliniques regroupées à l’hôpital privé M
II.Processus d’achat : exemple, le changement de laveur désinfecteur d’endoscope
II.A.Cadrage du problème
II.B.Etude Technico-économique
II.C.Etudes des offres
II.D.Les contraintes d’implantations
II.E.Les problèmes résolus depuis la mise en service de ces machines
II.F.L’évaluation et l’amélioration
III.Perspectives de gestion de la fonction biomédicale : l’acquisition d’un logiciel de GMAO : Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur
III.A.Cadrage du problème
III.B.Etude Technico-économique
III.B.1 Le cahier des charges
III.B.2 Les essais effectués
III.C.Etudes des offres
III.D.Calendrier de mise en place de la GMAO
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
GLOSSAIRE

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Introduction

Les cliniques SAL, JA et SJ ont un projet commun depuis déjà quelques années : se regrouper en un établissement de soins qui s’appellera Hôpital Privé M. Pour des raisons de confidentialité, je ne peux pas nommer les établissements de santé dans lesquels j’ai effectué ce stage.
Ce regroupement aurait déjà du avoir lieu en 2001 mais des problèmes au niveau immobilier ont contraint les dirigeants de la Générale de Santé à faire le choix de tout reprendre à zéro.
Au cours de l’année 2008, l’Hôpital Privé M verra le jour.
Depuis 2001, ces 3 cliniques continuent tout de même de fonctionner malgré le passif qu’à engendré la non mise en service de la première version de M.
Cette problématique est importante car les investissements en dispositifs médicaux qui vont être réalisés d’ici 2008 doivent être repris. Il faut donc faire très attention aux contraintes d’implantations des dispositifs médicaux à la fois dans les structures actuelles mais aussi pour le futur.
En effet, les plans de M1 doivent être repris à l’identique pour M2 (un procès est en cours, c’est une obligation de reprendre ce qui devait être réalisé pour 2001).
Les réglementations ont évolué et les obligations ne sont plus forcément les mêmes…
J’ai du lors de mon stage travailler sur le processus achat en participant à l’acquisition de lave endoscope. L’endoscopie représente une activité (33%) très importante pour ces 3 établissements. Cette activité correspond à environ 1,5M€ de chiffre d’affaire.
Le second sujet que j’ai abordé lors de mon stage est les perspectives de gestion de la fonction de la gestion biomédicale. Tout cela est appliqué à la mise en place d’un logiciel de GMAO (Gestion de la Maintenance par Ordinateur)

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I.Présentation de la structure

I.A.Organigramme du regroupement M

Tableau N°1 : Organigramme du regroupement M

Sur l’organigramme ci-dessus dans le tableau N°1, nous remarquons qu’il existe un service biomédical commun aux trois établissements. Un ingénieur biomédical est en cours de recrutement (prévu pour le 2ème semestre 2006) et un technicien biomédical est arrivé depuis le début janvier 2006. La maintenance courante (respirateurs, monitorage, perfusion… ) était réalisée auparavant par une société de tierce maintenance. L’arrivée du technicien biomédical correspond à une volonté de la direction « d’internaliser » ces maintenances, d’avoir en même tant des professionnels vers qui s’appuyer et une meilleure réactivité pour les délais d’interventions.

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I.B.La génèse du projet M
Le projet M est issu de l’autorisation ministérielle accordée le 1er juillet 1997 (décision 00374) pour le regroupement ces trois cliniques de la Générale de Santé, ainsi que du transfert des équipements lourds sur un site sis, avenue de l’Europe.Le changement de site a été approuvé par l’autorisation ministérielle accordée le 14 janvier 1999 (décision 00012) pour un regroupement sur un site sis, 36-55 avenue M.Cette première autorisation a servi de point de départ au commencement de l’exécution des travaux dans un délai de trois ans et une mise en œuvre de l’autorisation de regroupement dans un délai de quatre ans.Toutes les autorisations dont disposent ces établissements ont été confirmées : radiothérapie, angiothérapie numérisée, lithotritie, scanner, IRM.Le commencement de l’exécution des travaux concernant cette opération avait pu être constaté au 16 juin 2000, mais l’achèvement de l’opération n’a pas été réalisé dans les délais légaux.En effet, suite à la faillite qui avait touché l’entreprise de maçonnerie ainsi que les malfaçons constatées lors des expertises, il en avait résulté que le chantier avait été interrompu depuis le mois de juin 2002 puis, après la réalisation de différentes expertises, il avait été démoli intégralement en septembre 2004.Compte tenu de ces évènements ayant empêché l’ouverture effective de l’hôpital privé M dans les délais légaux qui courraient à compter de l’autorisation ministérielle accordée le 1er  et que les autorisations initiales d’installations, d’activités et d’équipements de chacune des 3 cliniques concernées soient prorogées d’autant ».Cependant, après ces échanges dictés par l’urgence de la situation quant à d’une part la confirmation de cession des autorisations détenues par les 3 cliniques du groupe Générale de santé, et d’autre part la création et le regroupement des capacités et des équipements lourds sur le site de l’hôpital privé M, la direction des 3 cliniques a souhaité redonner une nouvelle dynamique au projet M.Dès 2008, le pôle hospitalier privé M a pour ambition d’être au cœur de l’offre de soins hospitaliers pour la ville et plus largement pour toute la région.Cet établissement s’inscrit dans la politique du groupe Générale de Santé, à savoir la concentration des moyens techniques et humains au sein d’une même structure (juridique et immobilière) afin de répondre de façon efficace et efficiente aux besoins des patients.L’hôpital privé M, né de la fusion de 3 cliniques réputées (SJ, SAL, JA), devient l’un des établissements privés les plus importants  de France en termes de capacité d’accueil et de prise en charge des patients.Il disposera, après regroupement et validation des demandes d’autorisations supplémentaires en cours de programmation dans le cadre du SROS 3, d’une capacité d’accueil de 290 lits et places autorisés (pour un total de 365 lits et places installés). juillet 1997 (décision 00374), une nouvelle demande d’autorisation avait été déposée le 31 octobre 2003 « afin que le regroupement puisse bénéficier de nouveaux délais de mise en œuvre , que les modalités techniques de cette vaste opération soient adaptées aux exigences actuelles.
L’hôpital privé M disposera ainsi de :
  • 155 lits de chirurgie autorisés
  • 30 lits de médecine polyvalente
  • 33 lits de médecine oncologique
  • 61 postes de chirurgie ambulatoire
  • 6 postes de médecine pour l’hospitalisation à Temps Partiel
  • 23 postes de chimiothérapie
  • 8 postes de dialyse en centre lourd
Le bloc opératoire de l’hôpital privé M sera le plus important de sa région, avec 21 salles d’opération et 2 salles de réveil composées de 37 places installées.
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I.C.Les activités : continuité et renouveau
Les activité « généralistes » qui seront réalisées par l’hôpital privé M (à compter de l’année 2008, date programmée pour la livraison et l’ouverture des nouveaux bâtiments) confortent les « domaines d’excellence » qui seront propres à cet établissement.
En ce sens, l’hôpital privé M s’articulera autour de pôles d’excellence qui font déjà la renommée des 3 cliniques mais aussi autour de nouvelles disciplines destinées à répondre aux besoins de santé des patients de la ville, l’ensemble étant associé à un plateau technique et diagnostic de très haut niveau.
Il s’intéressera plus spécialement à développer deux pôles d’excellence, à savoir d’une part la prise en charge complète et pluridisciplinaire (y compris chirurgicale) des patients atteints de cancer (cancérologie, radiologie diagnostique et interventionnelle, radiothérapie, curiethérapie, chirurgie digestive et viscérale, gastroentérologie dont endoscopie conventionnelle et écho-endoscopie, gynécologie) et d’autre part la chirurgie orthopédique.
Il s’agira également de maintenir et développer une offre de soins de qualité dans les domaines suivants : chirurgie vasculaire, stomatologie et chirurgie maxillo-faciale, ophtalmologie, urologie, chirurgie réparatrice et esthétique, chirurgie de la thyroîde.
Enfin, de nouvelles activités répondront aux enjeux de santé publique de proximité, à savoir :
  • un service d’urgences (UPATOU)
  • une unité de 30 lits de médecine polyvalente
  • une unité de dialyse en centre lourd (8 postes)
  • un service de médecine nucléaire : PET-SCAN et scintigraphie
La prise en charge en ambulatoire sera, dans la mesure du possible et toujours dans le respect de l’intérêt du patient, développée.
De plus, la prise en charge des personnes âgées fera l’objet d’un effort particulier en termes de globalité et de qualité de soins et des services.
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I.D.Un plateau technique unique et complet
En plus d’un département d’anesthésie-réanimation constitué de près de 20 praticiens, l’hôpital privé M disposera d’un plateau technique de référence afin de permettre la réalisation des activités de soins et de mettre en œuvre la majorité des diagnostics dans les meilleurs délais.En ce sens, toutes les techniques d’imagerie et de diagnostic, regroupées et intégrées sur le même lieu, seront représentées :
  • un service de radiologie conventionnelle
  • un service de sénologie (sein) : échographie, mammographie, mammotome
  • une angiographie numérisée
  • une IRM
  • un scanner
  • un PET-SCAN
  • une scintigraphie (Gamma Caméra)
  • un laboratoire de biologie médicale
  • le centre de radiothérapie privée, IRIDIS , filiale du groupe Général de Santé, doté de 4 accélérateurs de particules sur place
  • les moyens disponibles en matière de télésanté
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I.E.Des perspectives de croissance importantes
L’ensemble de ces éléments permette à l’hôpital privé M d’accroître de 25% les capacités actuelles des 3 cliniques lyonnaises, au niveau des blocs opératoires, des salles de réveil, de stérilisation, et de lavage endoscopique.
A l’horizon 2010, les patients accueillis au sein de l’hôpital privé M se répartiront chaque année, selon les projections, de la manière suivante :
  • 14000 patients pris en charge en chirurgie avec hospitalisation
  • 16000 patients pris en charge en chirurgie ambulatoire
  • 12500 patients reçus aux urgences
  • 2000 patients pris en charge en médecine
  • 10000 séances de chimiothérapie
  • 900 séjours en soins palliatifs
Ainsi, 15% de l’activité relevant de l’hospitalisation privée du département sera traitée au sein de l’hôpital privé M.
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I.F.Des 3 cliniques regroupées à l’hôpital privé M
Actuellement, les trois cliniques regroupées au sein de l’hôpital privé M exercent leurs activités sur trois sites différents.
Plus
ieurs activités ont été regroupées sur une seule clinique, mais certaines d’entre elles sont encore réalisées sur le site des cliniques JA et SAL.
De plus, plusieurs membres du personnel soignant et non soignant exercent sur deux voire trois sites, et les services administratifs sont basés sur un quatrième site proche des trois cliniques.
Nous rapporterons ici les différents éléments relatifs à ces trois cliniques.
Capacité et équipement lourd

Actuellement les 3 cliniques composant M disposent des capacités et des équipements suivants :

Tableau N°2 : lits et places dans les 3 cliniques

Les objectifs de M


Tableau N°3 : les objectifs de M
Spécialités médicales exercées
Actuellement,  la répartition de l’activité dans les établissements se répartit de la manière suivante :
Clinique JA
Clinique SAL
Clinique SJ
Chirurgie :
Chirurgie :
Médecine :
Générale
Générale
Interne
Digestive
Digestive
Pneumologique
Centre de traitement des hernies
Thoracique
Gastro-entérologique
Vasculaire
Coeliscopique
Neurologie
Coelioscopique
Orthopédique
Radiologie
Gynécologique
Centre de la colonne

Orthopédique
Urologique

Traumatologique  (mains et pieds)
Plastique et réparatrice

Urologique
Ophtalmologique

Plastique et réparatrice
Stomatologique

Stomatologique
Endoscopique

Endoscopique
ORL

Oncologie :
Oncologie :
Oncologie :
Radiothérapie
Chimiothérapie
Chimiothérapie
Médecine :
Médecine :
Radiothérapie
Radiologie
Radiologie
Soins palliatifs
Tableau N°4 : les spécialités médicales exercées
Graphique N°1 : Activités des 3 cliniques


Graphique N°2 : Groupes d'activités réalisés au sein des 3 cliniques

Nous pouvons remarquer sur les graphiques N°1 et N°2 les activités qui prédominent au sein des 3 cliniques, c’est à dire l’endoscopie, la cancérologie et l’orthopédie. On remarque également que la chirurgie tient une place  prépondérante (35%). Le futur bloc opératoire sera composé de 21 salles d’opérations ce qui est vraiment très conséquent.
Le tableau N°4 nous permet de présenter les activités qui sont réalisées actuellement sur ces cliniques : elles seront, pour la grande majorité, toujours réalisées sur l’hôpital privé M.
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II.Processus d'achat : exemple, le changement de laveur désinfecteur d'endoscope
Le service biomédical du regroupement de ces 3 structures est, comme nous avons pu le voir plus haut, en pleine restructuration.
Dans le but d’entrer rapidement dans une démarche qualité et ainsi structurer le service biomédical, nous allons nous appuyer sur ce que l’on peut appeler la référence, c’est à dire le guide des bonnes pratiques biomédicales (1).
Le processus achat est décrit dans le guide des bonnes pratiques dans le chapitre BPO-06 : processus de gestion et de suivi des dispositifs médicaux.
Ce chapitre sert à décrire la vie du dispositif médical, de son achat jusqu’à sa réforme. Le graphique N°3 nous permet de différencier les différentes phases de la vie d’un dispositif médical :

Graphique N°3 : les différentes phases de la vie d’un dispositif médical selon le guide des bonnes pratiques biomédicales (1)

Nous allons nous intéresser plus particulièrement au processus achat BPO-06-01 en rouge ci-dessus.
Le processus achat permet de décrire les différentes étapes menant à l’investissement de nouveaux équipements biomédicaux pour participer au renouvellement du matériel mais aussi poursuivre l’évolution technologique et participer aux missions de soins de l’établissement.
Le service biomédical budgétise à partir de septembre de l’année N-1 les besoins en équipements des services de soins. Pour cela, il conserve une trace écrite des entretiens concourant à l’élaboration de ces besoins.
D’après le guide des bonnes pratiques biomédicales en établissement de santé (1), le dossier d’achat d’un nouveau dispositif médical doit comprendre :
  • La définition du besoin
  • Le cahier des charges
  • Les pièces administratives (dont les preuves de conformité avec la réglementation)
  • Les rapports d’essais ou de visites
  • L’argumentaire de proposition de choix
  • Le choix final ainsi que tous les comptes rendus de réunions entre le service biomédical et les services de soins
Un investissement ne s’arrête pas lorsqu’on formule le bon de commande et qu’on met en service le matériel, il faut réaliser l’évaluation et en sortir les améliorations que l’on peut entreprendre.
En effet, l’évaluation de la satisfaction des clients des parties prenantes sur le moyen terme est le principal indicateur pour le processus achat.
J’ai essayé d’appliquer ce qui est indiqué dans le guide des bonnes pratiques biomédicales lors de l’achat de lave endoscopes.
Le changement de laveur désinfecteur d’endoscope est un sujet qui préoccupe les établissements de JA et de SAL depuis déjà longtemps maintenant.
Chaque entité dispose de son propre service d’endoscopie et possède un local spécifique à la désinfection des endoscopes. Une machine est utilisée dans chacun des sites.

Image N°1 : la salle de nettoyage de la clinique SAL

Image N°2 : la salle de nettoyage de la clinique JA

Les images N°1 et 2 permettent de constater les locaux exigus qui sont utilisés pour effectuer ces désinfections.

Image N°3 : la machine en service à la clinique JA
La circulaire DGS/5 C/DHOS/E 2 n° 2001-138 du 14 mars 2001 (2) est relative aux précautions à observer lors de soins en vue de réduire les risques de transmission d'agents transmissibles non conventionnels : elle recommande le changement de désinfectant et le remplacement du Glutharaldéhyde par l’Acide Peracétique. Pour appliquer ce texte, la direction a pris la décision de changer de lave endoscope et de produit désinfectant.
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II.A.Cadrage du problème
L’utilisation de l’outil QQOQCP se justifie pour appréhender du mieux possible la problématique du changement de lave endoscope :
Qui ?Cette problématique concerne les patients et les personnels des cliniques JA et SAL
Quoi ?Les laveurs désinfecteurs d’endoscopes actuellement en service sont obsolètes.
Où ?Le problème se passe aux Cliniques SAL et JA
Quand ?Le changement de laveur désinfecteur d’endoscopes doit se dérouler courant mars 2006.
Comment ?La Générale de Santé souhaite changer et /ou augmenter le référencement national des laveurs désinfecteurs d’endoscopes pour l’année 2006. En effet, de part son activité importante en endoscopie et plus particulièrement en échoendoscopie (8 échoendoscopes dont 2 ponctions) les cliniques SAL et JA ont été choisies comme site pilote par la centrale d’achat p@ss pour le choix de ce de type de dispositif.
Pourquoi ? Dans le cadre de l'accréditation, les deux cliniques JA et SAL ont décidé de changer de lave-endoscopes, profitant de ce changement pour passer à l'acide peracétique.

Graphique N°3 : Processus du nettoyage endoscopique avec ses donnée d’entrée et de sortie
Les services d’endoscopie des cliniques JA et SAL fonctionnent avec le matériel, c’est à dire des pompes pour le nettoyage semi automatique avec des paillasses spécifiques et des lave endoscopes.

Tableau N°5 : Définition du plan d’action des divers interlocuteurs
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II.B.Etude Technico-économique
Après avoir ciblé notre problématique, il faut écrire un cahier des charges susceptible de nous permettre de faire le meilleur choix possible par rapport aux besoins des 2 cliniques.
Les besoins ne sont pas les mêmes dans les 2 services d’endoscopie de JA et de SAL. Le futur regroupement des 3 cliniques permettra d’avoir une activité de lavage endoscopique centralisée à proximité des salles d’examens.
Voici les principaux points du cahier des charges pour le changement de lave endoscope :
  • Utilisation de l’acide peracétique
  • Nettoyage interne et externe de l’endoscope
  • Reconnaissance de l’endoscope (code barre, pastille…)
  • Contrôle du passage des fluides à travers tous les canaux de tous les endoscopes
  • Compatibilité avec le parc d’endoscopes souples actuel des 2 cliniques JA et SAL : voir annexes N°1 et 2
  • Contrôle de l’étanchéité de l’endoscope (test en pression)
  • 1 endoscope par cuve : le Dr X, médecin Hygiéniste, a demandé que ce soit un point essentiel de notre choix pour qu’il n’y ait pas de contamination d’un endoscope à l’autre lors d’un cycle de nettoyage
  • Système de disconnexion en amont de la machine pour protéger le réseau d’eau
  • Système de disconnexion en aval de la machine afin de protéger la machine du refoulement des égouts
  • Contrôle des doses de produits désinfectants et détergents
  • Cycle d’auto désinfection de la machine
  • Validation des cycles par l’automate
  • Présentation du contrôle de la fiabilité des résultats par un organisme tierce (type Biotech Germande…)
  • Système permettant de prélever l’eau de rinçage

Image N°4 : le plan de la salle de nettoyage des endoscopes et des salles d’endoscopies du futur Hôpital Privé M
Il faut prendre en compte cette donnée afin d’uniformiser le futur parc machine et prévoir également les contraintes d’implantations de ces machines pour l’aménagement de la salle de nettoyage du projet HP MII.
Une fois le choix de lave endoscope réalisé, j’ai transmis au chef de projet Hôpital Privé M II ces contraintes d’implantations pour que tout soit prévu lors de l’ouverture de l’Hôpital Privé MII.
Pour cela, il faut choisir le même type de machine aux cliniques JA et SAL.
5 fournisseurs ont été consultés, pour des raisons de confidentialité, nous allons les appeler comme suit :
A, B, C, D, E
Après une première sélection, 3 fournisseurs ont été retenus : A, B et C. En effet, la machine commercialisée par D n’a que trop peu été diffusée à l’heure actuelle en France pour que le groupe Générale de Santé prenne le risque d’un référencement.
La machine E ne correspond pas aux cahiers des charges que nous nous sommes fixés et cette société est « jugée » trop peu réactive.
II.C.Etudes des offres
Nous avons reçu de la part de tous les fournisseurs les documents justifiants du marquage CE médical de leurs lave endoscopes, des essais réalisés par un labo extérieur  pour démontrer la fiabilité de leur process de désinfection…
Afin d’étudier les différentes offres des fournisseurs retenus et connaître le nombre de cuves nécessaires, l’activité maximale a été demandé aux 2 services concernés.


Désinfection unique
Après utilisation
Bloc JA
Lundi
14
21
Mardi
13
22
Mercredi
14
25
Jeudi
9
11
Vendredi
9
9


Désinfection unique
Après utilisation
Bloc SAL
Lundi
28
55
Mardi
25
47
Mercredi
23
43
Jeudi
22
44
Vendredi
21
39
Tableau N°6 : une semaine type d’activité de lavage d’endoscopes aux 2 blocs
Maximum
JA
SAL
Désinfection unique
15
30
Après utilisation
30
60
Tableau N°7 : Activité maximale dans les 2 cliniques
Sur le tableau n°6 j’ai recensé, sur une semaine type, le nombre de lavage d’endoscopes en désinfection unique et en double nettoyage (après utilisation sur patient).
Le tableau n°7 nous permet de calculer l’activité maximale des 2 salles de nettoyages. Grâce à ce tableau, nous pouvons maintenant déterminer le nombre de cuves qui est nécessaire pour supporter l’activité très importante des 2 cliniques.
Le calcul du nombre de cuves dépend du temps de cycle de chaque machine. En effet, chaque fabricant développe son process avec ses propres temps de cycle. Pour effectuer ce calcul, j’ai rajouté un temps de connexion /déconnexion de 7mn. Ce temps est justifié pour optimiser ce calcul.

A
B
C
Désinfection unique
22
27
43
Double nettoyage
32
51
43
Tableau N°8 : temps de cycle annoncés par les constructeurs (auxquels nous avons rajouté 7mn) des lave endoscopes retenus

A
B
C
Total JA (mn)
1290
1935
1975
Total SAL (mn)
2580
3870
3870
Tableau N°9 : Récapitulatif des temps de cycles multipliés par le nombre de cycles calculés préalablement par machine
Les horaires d’ouvertures de la salle de nettoyage de la Clinique JA sont de 7H30 à 17H soit 570mn.
Les horaires d’ouvertures de la salle de nettoyage de la Clinique SAL sont de 6H à 20H soit 840mn.
Nombre de  cuves
A
B
C
JA
2,26
3,39
3,39
SAL
3,07
4,61
4,61
Tableau N°10 : Calcul du nombre de cuves nécessaires pour absorber l’activité
Nous ressortons de ce calcul qu’il faut un nombre de cuves différent selon les marques. Il est important de rappeler le conditionnement des machines :
  • A : 1 machine = 1 cuve
  • B : 1 machine = 2 cuves synchrones
  • C : 1 machine = 2 cuves asynchrones
Maintenant que nous connaissons le nombre de cuves, il est plus facile d’appréhender le calcul suite aux offres commerciales que nous avons reçues.Le Dr X, Médecin Hygiéniste, souhaite que les cliniques JA et SAL acquièrent des machines avec 1 endoscope par cuve. Cette donnée est très importante car elle élimine de ce fait la machine commercialisée par la société C.
Il reste 2 machines en course pour le référencement 2006 des lave endoscopes au sein du groupe Générale de Santé.
En annexes N° 3 et 4, nous trouvons un récapitulatif des offres économiques que nous avons reçues. Il faut prendre en compte le coût des produits détergents et désinfectants sur un laps de temps donné (7 ans par exemple) pour effectuer un calcul réel. En effet, si on ne tient compte que du prix des machines, il peut s’avérer que le prix de revient de l’ensemble dépende beaucoup plus des consommables que de la machine.
En réunissant tous ces critères, nous avons choisi en collaboration avec la cellule p@ss (centrale d’achat du groupe Générale de Santé), d’acquérir les lave endoscopes commercialisés par la marque B.
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II.D.Les contraintes d'implantations
Une fois que le choix des lave endoscopes a été réalisé, nous avons pu appréhender le problème de l’exiguïté des pièces de lavage des endoscopes.
Il a fallu optimiser l’emplacement de ces machines afin que le personnel puisse fonctionner du mieux possible, que les fluides et connexion électrique soient à proximité… le tout au moindre coût en un laps de temps le plus court possible.
Pour répondre à toutes ces contraintes, les personnels soignants de ces services ont été associés. Le personnel a été beaucoup sollicité à la clinique SAL car la machine existante a été remplacée par 2 machines de marque B.
Nous pouvons remarquer sur l’image  N°5 les changements qui ont été réalisés à la clinique SAL pour pouvoir accueillir les 2 machines de marque B et remplacer l’ancienne machine.

Image N°5 : Mise en service de 2 lave endoscopes de marque B à la clinique SAL
La pièce est vraiment très petite, il a fallu changer la porte et mettre une porte coulissante pour gagner de la place. Cette place servira notamment à avoir accès à l’informatique que nous avons installée afin de sauvegarder les données provenant des machines et bientôt les incorporer au dossier patient informatisé (voir l’image N°6).
J’ai également du acheter 2 armoires de stockage des endoscopes supplémentaires. Chaque armoire comprend 10 plateaux. Il est prévu de stocker 1 endoscope par plateau. Les endoscopes sont stockés de façon horizontale. La clinique SAL possédait déjà 2 armoires commercialisées par la société P. Le choix des armoires a été simple car nous avons souhaité uniformiser notre parc d’armoire et nous avons choisi de commander les mêmes armoires qui donnaient entière satisfaction.
Nous avons été obligés de changer de stockage car les armoires métalliques (inox) qui étaient en service prenaient trop de place. De plus, nous devions installer à SAL un deuxième lave endoscope et donc il a fallu trouver de la place.

Image N°6 : Mise en place de l’informatique dans les salles de nettoyages des endoscopes
Le but de mettre l’informatique au niveau des équipes soignantes est de plusieurs ordres :
Le personnel peut consulter à tout moment l’intranet de la structure, avoir accès à toutes les procédures validées, consulter sa boîte aux lettres électronique, lire des est vraiment considérable.
Le dernier point est de pouvoir se laisser la possibilité dans un future très proche, c’est à dire avant l’entrée à M qui est pour l’instant prévdocuments word ou excel...
Le stockage des données est effectué sur le réseau de l’établissement et sauvegardé tous les soirs. En effet, cette solution permet via un logiciel spécifique de pouvoir effectuer des recherches sur le nettoyage des endoscopes, à quelle heure, quel médecin  a  utilisé l’endoscope, qui l’a mis dans la machine. Elle permet également de savoir et de prouver si le cycle s’est déroulé correctement. Il est toujours obligatoire de garder la trace papier mais la recherche peut prendre un temps considérable. Avec cette solution, le gain de temps u pour l’été 2008, d’inclure ces données dans un dossier patient informatisé. Un groupe de travail est actuellement en place pour choisir un logiciel pour le dossier patient.
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II.E.Les problèmes résolus depuis la mise en service de ces machines
Le but de ce chapitre est de montrer que tout ne se passe pas toujours pour le mieux lorsqu’on effectue une installation de machine.
  1. Le principal problème que nous avons rencontré est la température de l’arrivée d’eau chaude à la clinique SAL.
En effet, les lave endoscopes que nous avons choisis nécessitent des installations spécifiques avec principalement :
  • Un système de disconnexion en sortie de machine pour l’évacuation des fluides
  • Une pression sur les arrivées d’eau de 2,5 bar en dynamique
  • Une température d’au moins 45° pour l’eau chaude
La Clinique SAL est une structure assez âgée. Ces infrastructures ne sont donc pas de dernières générations. La salle de nettoyage des endoscopes se trouve au 4ème et dernier étage. L’eau chaude arrive du sous sol et traverse tout la colonne montante.
Le problème que l’on connaît est la température de l’eau chaude qui arrive trop basse et la machine se met en alarme. Cela arrive le matin seulement.
Le reste de la journée, ce problème n’apparaît plus car les services se trouvant aux étages inférieurs utilisent également de l’eau.
Durant toute la nuit, personne ne prend d’eau et le circuit en entier se refroidit.
Pour résoudre ce problème, nous avons tenté plusieurs solutions :
  • Mise en place d’un chauffe eau au plus près des machines (- de 5 mètres des machines).
  • Mise en place d’une vanne qui se déclenche tous les matins à 5H pendant 10mn sur le circuit d’eau chaude en amont des machines, l’eau est directement rejetée à l’égout et aucun contact n’existe entre le circuit d’arrivée d’eau et l’égout car nous avons réalisé une disconnexion : c’est fait pour que l’eau circule à travers la colonne avant le début du cycle d’auto désinfection de la machine.
Nous avons résolu ce problème grâce à cette dernière solution. Le service était vraiment pénalisé par ces problèmes de température d’eau.
  1. Les machines contrôlent l’étanchéité des endoscopes ainsi que la circulation des fluides à travers les canaux. Il a fallu que les services utilisateurs s’habituent à ces « alarmes » ou les endoscopes étaient bouchés ou bien alors percés. Ces alarmes proviennent aussi de déconnexion des connectiques ou d’oublis de câblages.
Bref, tout cela pour expliquer que ces machines contrôlent plus de choses, quelles sont évidemment plus sécuritaires mais qu’il faut un certain temps d’adaptation aux utilisateurs pour bien les maîtriser.
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II.F.L’évaluation et l’amélioration
Le service biomédical des 3 structures a décidé que 6 mois après l’installation des dispositifs médicaux, il faut :
  • Faire parvenir aux divers interlocuteurs une enquête de satisfaction
  • Recenser les divers réclamations des services de soins (voir chapitre précédent)
Le but de l’enquête de satisfaction sera de mesurer et de contrôler la satisfaction des interlocuteurs du service biomédical.
C’est une étape primordiale à la vérification, à l’évaluation des résultats et des progrès obtenus.La mise en service des lave endoscopes a eu lieu aux environs de la mi-mars 2006. Une enquête de satisfaction sera rédigée en septembre 2006 et leur sera envoyée dans la foulée.
Le résultat de cette enquête de satisfaction permettra de mettre en place un plan d’action qui sera inscrit dans un tableau tel que :
Problème constaté
Solutions mises en place
Résultats attendus
1


2


3


Tableau N°11 : Plan d’action suite à l’enquête de satisfaction
Les actions seront classées par ordre prioritaire. Tout cela dans le but d’une amélioration continue des prestations du service biomédical.

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III.Perspectives de gestion de la fonction biomédicale : l’acquisition d’un logiciel de GMAO : Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur
Le guide des bonnes pratiques de la maintenance des dispositifs médicaux (3), édité par IHS Ingénieur Hôpital Suisse, explique dans son chapitre B, Comment mettre en place ou vérifier un système de gestion de la maintenance biomédicale.
Ce document est fort intéressant et j’ai essayé de m’en inspirer, tout comme du guide des bonnes pratiques biomédicales en établissement de santé (1), pour mettre en place un système qualité au sein du service biomédical de l’Hôpital Privé M.

Graphique N°4 : Récapitulatif des actions à mener pour la mise en place du service biomédical d’après Le guide des bonnes pratiques de la maintenance des dispositifs médicaux (3), édité par IHS Ingénieur Hôpital Suisse
Sur le graphique N°4, nous pouvons nous apercevoir des étapes à franchir pour mettre en place un service biomédical.
Il faut tout d’abord commencer par un état des lieux ponctué par un inventaire. Ensuite on passe à la phase d’évaluation. Cette phase est suivie de la définition de l’organisation du service puis pour terminer on met en place cette application.
Pour cela, il faut équiper le service biomédical d’un outil performant susceptible de soutenir les actions du service, je pense à un logiciel de GMAO : Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur.
Le service biomédical des Cliniques SAL, JA & SJ se restructure. Un technicien biomédical a été recruté au 1er Janvier 2006. La maintenance était auparavant confiée à une société extérieure. Un ingénieur biomédical était présent jusqu’à fin Juin 2005. Depuis, ces 3 cliniques fonctionnaient sans service biomédical. Le recrutement d’un Ingénieur Biomédical est prévu pour le 2ème semestre 2006.

Graphique N°5 : le cycle d'amélioration continue de la qualité appliqué au processus Perspectives de gestion de la fonction biomédicale
A l’identique d’un système qualité, il faut mettre en place un outil d’amélioration continue. L’amélioration continue de ce processus va se baser sur des indicateurs qui doivent être mesurés et quantifiés.

Le plan qualité se base sur des indicateurs et sera réalisé selon le schéma planifier, faire, contrôler - mesurer, améliorer.
Pour obtenir le maximum d’indicateurs, une GMAO est un outil qui est devenu indispensable pour un service biomédical.
Une GMAO est actuellement en fonctionnement. Cependant, les 3 cliniques ne possèdent qu’une licence et pas de licence serveur.
De plus, n’ayant plus d’acteur biomédical, le regroupement Hôpital Privé M ne pouvait tenir à jour, de façon exhaustive, un inventaire des dispositifs médicaux.
Tous ces arguments ont donc amené la direction du regroupement administratif des 3 structures à investir dans une nouvelle GMAO. Ce nouvel outil permettra de réactualiser l’inventaire, de structurer la gestion des contrats de maintenance et également d’améliorer la gestion des services techniques et informatiques.
Pour des raisons de confidentialité, les 3 marques qui ont sollicitées pour répondre à notre besoin seront appelées :

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III.A.Cadrage du problème
L’outil QQOQCP se justifie afin d’appréhender cette problématique et ainsi d’expliquer les raisons qui ont amené les 3 cliniques lyonnaises à effectuer un tel investissement.
Qui ?Cette problématique concerne les patients et les personnels des cliniques JA, SJ et SAL.
Quoi ?Le changement de GMAO se justifie car les besoins ne sont plus les mêmes que lors de l’achat de la licence de l’ancienne GMAO.
Où ?Cela se passe au regroupement du futur Hôpital Privé M.
Quand ?Le besoin ayant évolué, il est maintenant urgent d’acheter et de mettre en service ce nouvel outil.
Comment ?2 GMAO sont référencées au niveau de la cellule p@ss : X et Y. Nous avons décidé de consulter une troisième marque Z, avec son module Santé. Des 3 GMAO retenues et consultées, X et Y sont reconnus dans le domaine biomédical depuis de longues années et également au sein du groupe générale de santé. Z propose une version beaucoup plus complète que ses concurrents.
Pourquoi ? Ce logiciel permettra à tous les utilisateurs de dispositifs médicaux de consulter, via un module Web, l’historique du  matériel, les demandes d’intervention (les rédiger et savoir où elles en sont)…
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III.B.Etude Technico-économique
L’étude technique dépend beaucoup du cahier des charges qui sera défini. Pour cela, j’ai effectué des recherches sur Internet afin de trouver des cahiers des charges déjà conçus pour d’autres établissements. Vous trouverez en bibliographie les références des sites Internet avec les liens pour pouvoir ainsi aisément les consulter. ((7) le site « Biomed Café »). J’ai procédé de la sorte car il faut capitaliser ce que les autres ont bien fait et l’appliquer dans les établissements de santé.
Ensuite, afin de mener au mieux ce dossier, il a fallu définir les besoins du regroupement M.
Une fois ce travail réalisé, j’ai pu rédiger le cahier des charges suivant :
L’objectif de la mise en place d’un système de GMAO est une meilleure organisation de la maintenance et des petits travaux pris en charge en interne, ou confiés à des entreprises en vue d’obtenir :
  • une amélioration de la disponibilité et de la fiabilité des équipements
  • une réduction des coûts de maintenance
  • la traçabilité de l’activité, en lien avec la démarche qualité.
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III.B.1 Le cahier des charges
J’ai rédigé ce cahier des charges en m’inspirant des travaux que j’ai pu trouver sur internet (4), (5) et sur le CTTP du CHU R lors de son choix de GMAO en 2003 (6).
Pour atteindre ce but, la GMAO doit répondre ou participer à 12 besoins essentiels. Je les ai répertoriés dans le cahier des charges suivants :
  •  Le suivi du parc immobilier, du parc des dispositifs médicaux et du parc des équipements et réseaux techniques
But : tenir à jour un inventaire fiable des locaux et des équipements. L'inventaire comporte la description de plusieurs types d'équipements hétérogènes :

….

But : saisir les demandes d’interventions(DI) depuis les services médicaux, médico-techniques et administratifs avec un interfaçage Intranet.

But : tracer toutes les interventions sur les dispositifs

But : récupérer dans la GMAO les informations détaillées sur les consommations en « stock » et sur les achats directement imputables à une intervention

La gestion des achats

But : le progiciel permet la création de demandes d’achats de services ou produits, la saisie des bons de réception.

La gestion des stocks

But : le progiciel permet toutes les fonctions comptables de la gestion de stock, sur plusieurs magasins, notamment l’imputation budgétaire des articles en entrée et en sortie de magasin, ainsi que le transfert de produits entre magasins.

But : suivre et gérer les contrats de maintenance

But : apprécier l’activité des différents ateliers et disposer d’une traçabilité des interventions internes ou externes sur l’ensemble des équipements

But : gérer les procédures spécifiques à la gestion des risques, identifier les risques incontournables et des mesures de précaution associées.

But : le logiciel devra pouvoir accueillir les données résidant sur la base actuelle

But : le logiciel doit être capable d’identifier les dispositifs sur lesquels une réglementation spécifique s’applique (ex : les installations classées pour la protection de l’environnement, les fluides médicaux, sur les appareils à pression, sur les rayonnements ionisants…)

But : Le fournisseur indiquera les dispositifs mis en œuvre dans la solution applicative qu’il propose afin d’assurer la continuité de fonctionnement du système.

Il peut également suggérer la mise en œuvre de dispositifs matériels et logiciels sur le serveur.

But : La sécurité, la cohérence et l'intégrité des données devront être garanties en cas de coupure inopinée du poste de travail ou du serveur. Les dispositifs mis en œuvre seront détaillés par le fournisseur.

La solution proposée devra intégrer une possibilité de journalisation, garantissant la récupération de toutes les opérations effectuées depuis la dernière sauvegarde jusqu’au moment de l’incident.

But : Les cliniques sont particulièrement attachées au maintien de la continuité de fonctionnement des applications informatiques et souhaitent disposer d'une solution apportant un très haut niveau de disponibilité. Cet aspect concerne tout autant la phase de mise en oeuvre de la solution visée que la phase d'exploitation.

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III.B.2 Les essais effectués
Nous (j’entends par nous, le groupe de travail) avons reçus les 3 sociétés pour des présentations de leur produit.
Suite à ses présentations, j’ai consulté la centrale d’achat de la générale de santé pour avoir son opinion et connaître les sites qui disposent de tel logiciel.
Enfin, je me suis renseigné auprès des sites équipés des logiciels cités ci dessus, pour avoir un retour d’expérience au niveau sur l’utilisation de ces GMAO.

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III.C. Etudes des offres

Vous trouverez en Annexes N°5 et N°6 les tableaux récapitulatifs des offres économiques que nous avons reçus à propos de ce projet d’investissement.
J’ai recensé les offres que nous avons reçues des sociétés X, Y et Z à propos du projet d’achat d’une GMAO.
Le tableau en annexe N°5 nous permet de visualiser les offres reçues pour le service biomédical, le service logistique, le service technique et le service informatique.
Le tableau en annexe N°6 recense les offres reçues pour le service biomédical et le service logistique.
Ces 2 tableaux sont séparés dans 3 parties bien distinctes : Investissement, Formation et Maintenance. En effet, c’est une volonté bien affirmée de les séparer car les impacts budgétaires ne sont pas les mêmes.
La centrale d’achat p@ss nous recommande de choisir la GMAO commercialisée par Y.
Au départ, nous ne savions pas réellement si seul le service biomédical et logistique allaient s’équiper de cet outil informatique ou bien si l’investissement allait être porté également aux services technique et informatique.
Les trois sociétés sont venues rencontrer le groupe de travail composé de : Responsable Informatique Régional, Responsable Informatique, Responsable Service Technique, Technicien Biomédical, Mikaël ERAUD - stagiaire -
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III.D.Calendrier de mise en place de la GMAO
Actions Entreprises
Dates
Commentaires
Envoi du bon de commande
06 Avril 2006

Installation
11 et 12 Mai 2006
Réalisée par la société retenue en lien avec le service informatique
Gestion de projet
19 Mai 2006
Matin : Groupe Informatique & Service Technique
19 Mai 2006
Après Midi : Groupe Biomédical & Logistique
Formation clients
22 et 23 Mai 2006
2 groupes : 1 par jour
Formation web
?????
Attente de le bonne maitrîse du progiciel
Tableau N°12 : Calendrier de mise en place de la GMAO
Ce calendrier nous permet de constater que l’installation n’est pas complètement terminée. Le service biomédical a préféré procédé en plusieurs étapes pour réussir à bien maîtriser ce progiciel avant de mettre le module web en fonctionnement. En effet, la mise en route de ce module web est très important pour le service biomédical car toutes les demandes des services se feront via ce module.
Le service biomédical a donc préféré patienter, apprendre à bien manipuler ce logiciel avant de pouvoir répondre aux problèmes d’utilisation des services de soins.
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CONCLUSION
Le service biomédical des cliniques SAL, JA et SJ est en train de se structurer. Pour cela, il a été décidé de se baser sur le guide des bonnes pratiques biomédicales en établissement de santé.
Ce stage a permis au service de mettre en place le processus achat de ce guide (BPO-06-01). Ce processus sera dorénavant utilisé pour chaque futur investissement et sera actualisé en cas de besoin.
La mise en service d’une GMAO va permettre au service biomédical d’optimiser sa traçabilité, de sortir des indicateurs importants pour améliorer de façon continue le service rendu, le tout afin d’assurer une sécurité optimale aux patients et aux utilisateurs.
J’ai appris lors de ces 5 mois les rouages d’un grand groupe, le fonctionnement d’un établissement de santé privé avec ses dépendances (T2A), ses objectifs, ses besoins…
Même si ce stage n’est pas ma 1ère expérience dans un service biomédical, il m’a été très bénéfique. Il m’a permis d’aborder le rôle de l’ingénieur biomédical au quotidien tout en essayant d’avoir une vision plus globale pour prévoir les investissements. Je me suis rendu compte à cette occasion que la moitié du travail de l’ingénieur biomédical dépend de sa capacité à bien communiquer (oral et écrit) avec ses divers interlocuteurs (services de soins, Médecins, Fournisseurs…).
Pour conclure, il reste à la fin de ce stage, beaucoup de travail à fournir au service biomédical pour aller vers une démarche de bonnes pratiques. Le plus dur est fait, le premier pas, mais il ne faut pas relâcher l’effort entrepris.
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BIBLIOGRAPHIE

Bonnes pratiques :

(1) Guide des Bonnes Pratiques Biomédicales en Etablissement de Santé, Farges G. (UTC), Wahart G. (Pdte AFIB), Denax J.M. (Pdt AAMB), Métayer H. (Pdt ATD) et 45 co-auteurs, ITBM/RBM News, Ed Elsevier, novembre 2002, vol. 23, Suppl. 2, 23s-52s
Guide de bonnes pratiques de désinfection des dispositifs médicaux, Comité Technique National des Infections Nosocomiales et Conseil supérieur d'hygiène publique de France, Ministère de l'Emploi et de la Solidarité Français, 1998, http://www.sante.gouv.fr/pdf/actu/12291.pdf
GBEA:  Guide de Bonne Exécution des Analyses. Arrêté du 26 avril 2002 modifiant l'arrêté du 26 novembre 1999 relatif à la bonne exécution des analyses de biologie médicale (GBEA), JORF n° 104 du 4 Mai 2002 page 8375, NOR :SANP0221588A
(3) Bonnes pratiques de la maintenance des dispositifs médicaux : IHS Ingénieur Hôpital Suisse en collaboration avec Swissmedic, Institut  suisse des produits thérapeutiques 1ère version, Berne, mai 2005 Rainer Voelksen www.swissmedic.ch/md/pdf/maintenance-f.pdf
Circulaires :
(2) Circulaire N°2001-138 du 14 mars 2001 relative aux précautions à observer lors de soins en vue de réduire les risques de transmission d'agents transmissibles non conventionnels http://www.sante.gouv.fr/adm/dagpb/bo/2001/01-11/a0110756.htm
Circulaire DH/EM1 n° 987262 du 15 juillet 1998 relative à l’acquisition et à l’utilisation de machines à laver et désinfecter les endoscopes. http://www.sante.gouv.fr/pdf/m5816.
Décrets :
Décret n°2001-1154 du 05/12/2001
relatif à l’obligation de maintenance et au contrôle de qualité des dispositifs médicaux prévus à l’article L.5212-1 du Code de la Santé publique (troisième partie : décrets). J.O N°284 du 07/12/2001.
Décret n°2001-1154 du 05/12/2001 relatif à l’obligation de maintenance et au contrôle de qualité des dispositifs médicaux prévus à l’article L.5212-1 du Code de la Santé publique (troisième partie : décrets). J.O N°284 du 07/12/2001
Arrêtés :
Arrêté du 3 mars 2003
fixant les listes des dispositifs médicaux soumis à l’obligation de maintenance et au contrôle de qualité mentionnée aux articles L.5212-1 et D.665-5-3 du code de la santé publique, NOR : SANP0320928A.
Arrêté du 3 octobre 1995 relatif aux modalités d’utilisation et de contrôle des matériels et DM d’anesthésie.
Normes :
Norme NF EN ISO 9000 version 2000
" système de management de la qualité ", 2000 AFNOR
Norme: XP S 99-171  : " Modèle et définition pour l'établissement et la gestion du Registre Sécurité, Qualité et maintenance d'un dispositif médical. " édition AFNOR, décembre 2001
Norme: NF X 60-000 : " Maintenance industrielle ˆ Fonction maintenance ", édition AFNOR,mai 2002
Norme XP S99-170 : " Maintenance des dispositifs médicaux ", édition AFNOR, septembre 2000
Norme NF FD S 99-130 : Lignes directrices pour la mise en œuvre d'un système qualité dans un établissement de santé. Décembre 1998, éditions Afnor.
Rapports d’étudiants :
(4) Définition des éléments essentiels de l'outil GMAO face au contexte réglementaire et à l'attente des services biomédicaux, D. DUGOR, L. FORCADELL, S. GEYSSENS, Projet DESS "TBH", UTC, 99-00
(5) Processus de mise en place et d’évolution du « Guide des Bonnes Pratiques Biomédicales en Etablissement de Santé », P . TAPPIE, M. DHORNE, Projet DESS « TBH », UTC 02-03 www.utc.fr/~farges/dess_tbh/ 02-03/Projets/diagnostic/diagnostic.html
CCTP :
(6) C.C.T.P. : Cahier des clauses Techniques Particulières CHU R DITO – juin 2003
Fourniture, Installation et mise en œuvre d’un progiciel de Gestion Assistée par Ordinateur au CHU R
Recherche Internet :
(7) Site « Biomed café » : http://www.technologies-biomedicales.com/index.php
Pratique de la maintenance Industrielle : les référentiels Dunod Juin 2003 Jean Paul Vernier
Editeur : Dunod Collection Les Référentiels Dunod - 280 x 320 mm - 3800 pages – 2003

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GLOSSAIRE

Accréditation : Procédure externe à un établissement volontaire, qui permet de lui conférer de façon publiquement accessible, une reconnaissance de qualité au regard de références préalablement établies.

AFNOR : Association Française de Normalisation (http:/www.afnor.fr)

ANAES : Agence Nationale d'Accréditation des établissements de santé (http:/anaes.fr)

Certification : Procédure par laquelle une tierce partie donne une assurance écrite d'un produit, qu'un processus, qu'une organisation ou q'un service sont conformes à des exigences spécifiées.

Client : Organisme ou personne qui reçoit un produit (ISO 9000:2000)

Conformité : Satisfaction d'une exigence (ISO 9000:2000)

Contrôle qualité : Activités telles que mesurer, examiner, essayer ou passer au crible une ou plusieurs caractéristiques d'une entité, et comparer les résultats aux exigences spécifiées en vue de déterminer si la conformité est obtenue pour chacune de ces caractéristiques. (ISI 9000)

Co-traitance : Travail, marché confié par l'entrepreneur principal à un sous-traitant.

Décret : Décision, ordre émanant du pouvoir exécutif.

Dispositif Médical : tout instrument, appareil ou équipement, matière ou article, utilisé seul ou en association, y compris le logiciel nécessaire pour le bon fonctionnement de celui-ci, destiné par le fournisseur à être utilisé chez l'homme à des fins: de diagnostic, de prévention, de contrôle, de traitement ou d'atténuation d'une maladie, de diagnostic, de contrôle, de traitement ou d'atténuation ou de compensation d'une blessure ou d'un handicap, d'étude ou de remplacement ou modification de l'anatomie ou d'un processus physiologique, de maîtrise de la conception, et dont l'action principale voulue dans ou sur le corps humain n'est obtenue par des moyens pharmacologiques ou immunologiques ni par métabolisme, mais dont l'action peut être assisté par de tels moyens. 5directive 93/42/CEE, JOCE du 12/7/93,n°L 169/1).

Direction : Personne ou groupe de personnes qui oriente et contrôle un organisme au plus haut niveau (ISO 9000:2000).

Exigence : Besoin ou attente qui peut être formulé, habituellement implicite, ou imposé (ISO 9000:2000)

Formation des utilisateurs : Phase d'apprentissage, où le personnel médical et paramédical acquiert les connaissances indispensables pour faire fonctionner correctement le dispositif médical récemment acquis.

Fournisseur : Organisme ou personne qui procure un produit (ISO 9000:2000).

GBEA : Guide de Bonne Exécution des Analyses

GMAO : Progiciel de Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur 

Habilitation : Action de donner l'aptitude légale à faire quelque chose.

Indicateur : Donnée objective décrivant une situation d'un point de vu quantitatif.

Maintenance : Ensemble des activités destinées à maintenir à maintenir ou rétablir un bien dans un été ou dans des conditions donnés de sûreté de fonctionnement, pour accomplit une fonction requise (NF X 60-000)

Ensemble des activités destinées à maintenir ou à rétablir un dispositif médical dans un état ou dans des conditions données de sûreté de fonctionnement pour accomplir une fonction requise (décret n°2001-1154).

Maintenance corrective : Maintenance effectuée après défaillance (NF X 60-010)

Maintenance Préventive : Maintenance effectuée selon des critères prédéterminés, dans l'intention de réduire la probabilité de défaillance d'un bien ou la dégradation d'un service rendu (NF X 60-010).

Mise en service : Installation et la mise en marche de celui-ci dans le service utilisateur en présence des utilisateurs, du service biomédical et/ou du fournisseur.

Norme : Accord documenté contenant des spécifications techniques ou autres critères destinés à être utilisés systématiquement en tant que règles, lignes directrices ou définitions de caractéristiques pour assurer que des matériaux, produits, processus et services sont aptes à leur emploi.

Planification : Action d'organiser les activités.

Processus : Système d'activités qui utilisent des ressources pour transformer des éléments d'entrée en éléments de sortie (ISO 9000:2000). Un processus définit une activité transformant des éléments entrants en éléments sortants, alors qu'une procédure est une manière spécifiée de réaliser un activité.

Qualification : Ensemble de ce qui constitue le niveau de capacité, de formation, reconnu à un employé.

Qualité : Aptitude d'un ensemble de caractéristiques intrinsèques d'un produit, d'un système ou d'un processus à satisfaire les exigences des clients et d'autres parties intéressés (ISO 9000:2000)

Réception : Phase pendant laquelle le service biomédical s'assure de la conformité du colis livré et prépare, si nécessaire, la formation des utilisateurs.

Réforme : retrait du parc de dispositifs médicaux.

Stock : ensemble des articles stockés, nécessaire à la réalisation optimale de la fonction, c'est à dire dans les meilleurs délais, avec un minimum de sécurité.

Textes Opposables (droit français):

Les décrets et arrêtés sont opposables : ils s'imposent aux établissements de santé, publics et privés.

Les Circulaires , qui précisent l'interprétation correcte de ces textes ou explicitent les procédures administratives utiles à leur application, n'apportent pas d'obligations supplémentaires et n'ont pas de fait de valeur juridique en tant que telle.

Les "recommandations" ou "guide de bonne pratique" : n'ont pas de force obligatoire, sauf quand ils font l'objet d'un arrêté ; cependant elles lient les agents publics chargés du contrôle et de l'inspection qui doivent s'y référer pour apprécier les situations qu'ils sont amenés à constater.

Traçabilité : Aptitude à retrouver l'historique, l'utilisation ou la localisation d'une entité ou moyen d'identifications enregistrées.

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