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Si vous arrivez directement
sur cette page, sachez que ce travail est un rapport d'étudiants et doit
être pris comme tel. Il peut donc comporter des imperfections ou
des imprécisions que le lecteur doit admettre et donc supporter.
Il a été réalisé pendant la période
de formation et constitue avant-tout un travail de compilation
bibliographique, d'initiation et d'analyse sur des thématiques
associées aux concepts, méthodes, outils et
expériences sur les démarches qualité dans les
organisations. Nous ne faisons aucun
usage commercial et la duplication est libre. Si vous avez des raisons
de contester ce droit d'usage, merci de nous en faire part .
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les échanges professionnels. En cas d'usage du document,
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La Capitalisation des Bonnes Pratiques |
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![]() Sheimika Hassanaly |
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Référence à rappeler : La Capitalisation des Bonnes Pratiques , S. Hassanaly, A. Marconnet, S. Bardy, Projet d'Intégration MASTER Management de la Qualité (MQ), UTC, 2005-2006, URL : https://www.utc.fr/mastermq ; Université de Technologie de Compiègne |
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ABSTRACT :
KEY WORDS: Capitalisation, KM, quality approach, background |
Nous tenons tout d’abord à remercier Monsieur Gilbert FARGES, notre tuteur, qui durant tous nos travaux nous a encadré et a suivi notre évolution. Nous tenons à souligner son accueil chaleureux et nous le remercions pour la disponibilité dont il a fait preuve à notre égard lors de nos sollicitations. De plus, nous remercions l’ensemble des entreprises, centre de recherche et des services pour leur participation à notre projet a travers notre enquête. Enfin nous désirons remercier l’ensemble du corps professoral du master « Management de la Qualité » sans lequel nous n’aurions pu effectuer ce projet.
La
capitalisation d’expériences est un vaste sujet dont l’ampleur
des bénéfices ne reste aujourd’hui que partiellement
exploré. En effet, les outils de capitalisation offrent de plus
en plus de possibilités afin de permettre à chaque entreprise
de préserver son savoir-faire et ses connaissances. L’expérience
de l’entreprise est la base même de son évolution.
Correctement centralisée, elle permettra d’éviter
ou de résoudre bien des problèmes, de partager les connaissances
ou même, et non des moindres, de préserver l’ensemble
des informations pertinentes engrangées par un salarié.
1.1)
Définitions de la « capitalisation d’expériences »
La
capitalisation d’expériences constitue la dernière étape
de l’outil qualité de résolution de problème : « cycle
en 7 étapes ou cycle WV» [21] (Annexe 1). Cette 7eme étape permet de capitaliser le progrès donc
de l’intégrer dans les pratiques. La capitalisation d’expériences
est donc utilisée lorsqu’une entreprise se positionne dans
une démarche d’amélioration continue.
Après avoir placé la « capitalisation
d’expériences » dans son contexte, il est important de
définir ce terme. De nombreux auteurs se sont penchés sur sa signification.
Malgré un nombre important de définitions, il se dégage
une grande similitude entre- elles.
le terme d’ « expérience » de la manière suivante : « Savoir acquis par la pratique et/ou l’observation »
et le terme « capitalisation » par : « Action d’accumuler volontairement et de manière organisée en vue d’un profit ultérieur »
1.2) Processus de la « capitalisation d’expériences »
Ce processus de capitalisation d’expériences
est intégré dans un autre processus (voir étape 2 ci-dessous)
qui est celui du management des connaissances ou également appelé Knowledge
Management (KM). Ce processus comporte 4 étapes essentielles : [9] (Figure 1)
|
Action |
Résultat |
|
CRÉER |
Création de la connaissance |
Découvrir |
Donne une valeur ajoutée aux produits et aux services |
IDENTIFIER et |
Identification du savoir stratégique |
Collecter et consigner le savoir stratégique de façon à le conserver (capitaliser) |
Crée de la mémoire active |
DIFFUSER |
Diffusion du savoir stratégique |
Transmettre |
Met à disposition de l’ensemble de l’entreprise une base de savoirs commune et stratégique |
EXPLOITER ET |
Utilisation du savoir diffusé |
Utiliser et exploiter les acquis |
Ajoute de la valeur au fonctionnement de l’entreprise et ouverture vers une nouvelle phase de création de savoirs nouveaux |
La capitalisation représente donc une étape essentielle de ce processus, c’est pour cela qu’il est difficile de dissocier les deux. En effet, on ne peut pas aborder la capitalisation d’expériences sans prendre en compte le KM.
2) Perception de la « capitalisation d’expériences » en entreprise
Afin d’analyser l’importance du KM (enjeux, points de succès…)
au sein des organisations, le groupe « Arthur Andersen » [13] a mené une enquête
en 2000. Celle-ci a été réalisée auprès de
750 entreprises dont le chiffre d’affaire est supérieur à 75
M€. Le taux de réponse obtenu s’élève à 9.6%
soit 72 entreprises dont (Annexe
2):
Le KM est par définition une gestion de connaissance, il regroupe, comme il a été vu précédemment, la capitalisation d’expériences. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes appuyés sur les données chiffrées de cette enquête.
Dans le cadre de cette enquête, les entreprises ont été interrogées sur les points clés du succès. Elles estiment, à 58%, que la mise en place « d’une volonté stratégique » se place en 1ère position. La « Présence d’enjeux opérationnels » se positionnent en 2ème position par 53% des sondés, la « Culture d’entreprise » au 3ème rang (47%) et finalement « La mise en place d’un environnement technologique adapté » en 4ème position (26%).
Les entreprises ont également étaient interrogées sur les freins du KM :
Dans le cadre de cette enquête plus, les dirigeants d’entreprise ont également été interrogés sur l’importance qu’ils accordent à ce KM. Le graphe de l’Annexe 3 nous montre bien qu’ils accordent peu, voire moyennement d’importance à cette capitalisation d’expériences.
En ce qui concerne le partage des connaissances (Annexe 4), 58% des entreprises estiment qu’il fait peu ou moyennement partie des valeurs essentielles de l’entreprise.
Du travail reste encore à faire pour que la capitalisation
d’expériences fasse partie intégrante de la stratégie
de l’entreprise. Pour
compléter ces résultats nous avons mis
en place une enquête (auprès d’organisations diverses) détaillée
dans la suite du rapport.
3) Aspects essentiels de la problématique sur la « Capitalisation d’expériences »
Afin de mieux cerner la problématique de la « Capitalisation des bonnes pratiques », un QQOQCP a été mis en place afin de se poser les bonnes questions (Figure 2).
QQOQCP sur la Capitalisation des bonnes pratiques | |
QUI |
|
QUOI |
|
---|---|
OÙ |
|
COMMENT |
|
QUAND |
|
POURQUOI |
|
Les organisations possèdent des savoirs (informations normalisées et réglementées) et des savoir-faire (connaissances acquises par l’expérience), il est donc important d’enregistrer ces données. D’après l’enquête précédente, la capitalisation d’expériences a une importance très faible pour la plupart des entreprises interrogées. En effet, lors de la résolution de problème, cette étape semble souvent délaissée.
Contraintes
identifiées : [11]
« Le
seul fait de transférer une connaissance
crée un sentiment d'insécurité pour son détenteur
initial. Dans les esprits la formalisation d'un savoir-faire ou la mise
en commun d'informations particulières s'accompagne d'un sentiment
d'appauvrissement et de fragilisation de son propre patrimoine intellectuel
au profit d'un enrichissement collectif » [22]
Nous allons donc, à travers ce projet, nous recentrer sur les difficultés à formaliser les expériences et notamment sur les outils et méthodes utilisées. Pour cela, nous avons étudier les documents types facilitant la collecte d’informations des expérimentateurs. Nous nous sommes également intéressés à la diffusion de ses documents. De plus, nous nous sommes focalisés sur leurs utilisations par les différents employés de l’entreprise.
3.2) Qui est concerné par cette problématique ?
Les personnes concernées par cette problématique sont aussi bien internes, qu’externes à l’entreprise. La capitalisation est souvent un travail collectif.
En interne le maître d’œuvre joue un rôle important puisqu’il est le responsable de la réalisation de la capitalisation. C’est lui qui coordonne et qui s’assure du suivi de la capitalisation. En effet, il organise les groupes de travail, prend en charge la rédaction des documents et évalue l’efficacité de la capitalisation. Même si il possède les savoir-faire de la mise en œuvre de la capitalisation, il lui est difficile d’entreprendre seul cette démarche.
On distingue également [9]:3.3) Quelles sont les raisons de résoudre cette problématique ?
Les raisons, pour lesquelles il est important pour une entreprise de résoudre cette problématique, sont que la capitalisation d’expériences présente de nombreux enjeux non négligeables d’un point de vue stratégique et financier: [1] [2] [3]
1) Tableau comparatif des différents outils existants en entreprise
Grâce à des recherches sur des industriels ainsi que sur des organismes spécialisés, une liste des outils utiles à la capitalisation d’expériences a été établie d’après leur pertinence. Le tableau ci-dessous (Figure 3) présente et analyse ces outils.
C’est ainsi qu’il est nécessaire d’avoir à sa disposition des outils adaptés aux compétences et plus ergonomiques pour capitaliser les expériences de chacun.
Le domaine de la capitalisation étant très vaste, la quantité d’outils disponibles est assez importante. Comme il serait difficile de tous les analyser avec pertinence, nous avons dressé une liste d’outils non exhaustifs. [20], [15]
Fiches de capitalisation sous format papier, regroupées dans un unique classeur |
Utilisable par tous (même les salariés n'ayant pas de moyens informatiques à disposition) |
Format papier peu accessible à tous les salariés (car document en exemplaire unique) |
Rajout d’informations complémentaires immédiates |
Difficulté de lecture par tous (fiche manuscrite) |
|
Rassemble et organise tous les documents en un même endroit |
Redondance des idées |
|
Pas synthétique |
||
Mise à jour difficile si plusieurs classeurs |
||
Guide récapitulatif disponible dans chaque service |
Formalisé |
Mise à jour difficile |
Synthétique : Regroupe les idées essentielles |
Utilisation importante du papier |
|
Présentation claire |
Confection difficile (reliure…) |
|
Facilité d'utilisation Informations accessibles (Chaque personne a son propre guide) |
Rajout d’informations complémentaires pas immédiates |
|
Lettre d’information mensuelle |
Diffusion régulière de l'information (Piqûre de rappel) |
Format facilement égarable et jetable |
Circulation et diffusion facile en interne |
Utilisation importante du papier |
|
Présentation claire et concise |
Trop d'informations : ne concerne pas tous les salariés (risque de désintéressement par rapport aux objectifs voulus) |
|
Pas de classement |
||
Tableau regroupant les incidents de la journée |
Communication instantanée |
Information effaçable |
Diffusion rapide des informations à toutes les équipes (équipe travaillant en 3*8) |
Nécessité de capitaliser une 2ème fois pour rendre pérenne l'information |
|
Visibilité et accessibilité par tous |
Difficulté de lecture par tous (manuscrite) |
|
Journées d’échanges/restitutions élargies/ateliers |
Conviviale |
Trop longue et mobilise trop de personnes |
Fertilisation croisée |
Participation inégale des intervenants |
|
Rencontre des acteurs (créer des liens pour l'avenir) |
Difficultés à bien cadrer la réunion |
|
Possibilité d'approfondir le sujet avec les personnes concernées (débats) |
Difficulté à synthétiser toutes les informations de tous les participants |
|
Difficultés à trouver un consensus (chacun aura son propre point de vue) |
||
Difficultés à trouver un outil permettant de capitaliser les informations issues de la réunion |
||
Fiche de capitalisation sous format informatique |
Facilement accessible via l'intranet |
Non utilisable par tous (ex : les salariés n'ayant pas de moyens informatique à disposition) |
Formalisée |
Difficulté à capitaliser pour des opérateurs n'ayant pas d'ordinateurs (ne peuvent pas le faire eux même, mauvaise retransmission…) |
|
Présentation claire et concise |
||
Diffusion facile |
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Permet de trouver les informations rapidement |
||
Base de données d’expériences type Access |
Simple d'utilisation |
Les performances sont ralenties lorsque plusieurs utilisateurs sont connectés |
Facilité pour retrouver
informations, La base de données est interrogeable par |
Besoin d'une formation minimale en informatique |
|
Développement rapide |
||
Base de données d’expériences type Excel |
Outil de base informatique facilement utilisable |
Possibilité ergonomique réduite |
Facilement exploitable et modifiable |
Limitée au niveau de la performance et du nombre des données |
|
Diffusion facile (la plupart des postes sont équipés d'Excel) |
Besoin d'une formation minimale en informatique |
Tous ces outils doivent être adaptés à l’organisation, aux employés et au type d’expérience à capitaliser. Il faut être capable d’ajuster la stratégie et la démarche au déroulement des événements. Ces outils sont d’autant plus appropriés qu’ils sont issus de l’expérience, qu’ils ont été validés, avant, ailleurs, dans des contextes semblables ou non. [1]
2.1) Capitaliser au sein du groupe
Le projet d’intégration sur la capitalisation d’expériences et des bonnes pratiques est un sujet réalisé en groupe. Les difficultés dans ce genre de travail sont multiples. Il a donc été intéressant et enrichissant de se pencher sur le sujet non plus en tant qu’employés d’entreprise mais en tant qu’étudiants recherchant une méthode de travail et des aides au travail de groupe. Pour cela, les difficultés récurrentes du travail de groupe et les risques possibles pour ce travail ont été listés [23] :
b) Les risques possibles pour un travail de groupe.
Pour palier ces difficultés et éviter les problèmes listés ci-dessus, nous avons mis en place des méthodologies de travail et des outils qui peuvent s’apparenter à de la capitalisation d’expériences et des bonnes pratiques.
En effet, certaines des mesures prises sont tirées de notre expérience de travail en groupe (lors de nos différents cursus universitaire, depuis le début de la formation UTC…). De plus, nous avons tenu à fixer quelques méthodologies, c'est-à-dire à fixer les bonnes pratiques de notre groupe. Par cette démarche proactive nous avons directement capitalisé sur notre travail.
La communication semble être le point clé des problèmes humains. Afin de ne pas perdre d’informations et de réaliser des fertilisations croisées de nos recherches et de nos points de vue personnels, une méthode de travail par groupe de 2 a été adoptée (3 groupes de 2 au total).
Dans chaque groupe il y a toujours une personne qui peut informer de ce que l’autre fait. De plus, nous nous sommes réunis régulièrement pour faire des bilans et faire évoluer le sujet.
Problèmes organisationnels :
Problèmes technologiques
2.2) Capitaliser avec les autres
Le but de la capitalisation est de partager la connaissance, afin de ne pas la perdre et de la faire travailler (valeur ajoutée à la connaissance). [23]
Pour notre travail, nous « capitalisons » au travers de :
En conclusion sur les outils nous pouvons dire qu’il est difficile d’en dresser une liste exhaustive. En revanche l’étude des outils existants, leurs avantages et leurs inconvénients amène à la réflexion suivante : la mise en place d’un outil (pour la capitalisation ou pour toute autre démarche tournée vers l’amélioration et la qualité) doit se faire progressivement et en concertation avec le plus de personnes concernées.
1)
Les difficultés de mise en place d’outils
Les entreprises recherchent, parmi les outils de gestion de connaissances commercialisés sur le marché, des produits adaptés à leur cœur de métier et correspondant à leurs besoins. De plus, lorsque les entreprises souhaitent entrer en démarche de capitalisation, elles ne ciblent pas forcément l’ensemble de leurs connaissances.
2) Les attentes des entreprises en matière d’outils de capitalisation.
2.1) Enquête auprès d’entités : comment est mise en place la capitalisation d’expérience ?
Afin d’appuyer les informations obtenues théoriquement,
nous avons mené une enquête auprès de plusieurs entités. [23]
L’enquête (Annexe 5) menée est scindée en 4 parties :
a) 1ère partie : Profil de l’entreprise et de l’employé contacté pour l’enquête
Cette partie permet de situer :
- Le type d’entreprise (PME, grande entreprise…),
- Le nombre de salariés,
- Le nombre de sites en France et à l’étranger,
- Le chiffre d’affaire,
- La fonction du salarié.
Ces informations sont très importantes car les moyens utilisés pour capitaliser diffèrent en fonction des points énumérés ci-dessus.
b) 2ème partie : Rôle et intérêt de la capitalisation
Cette partie permet de cerner la perception de la personne interrogée sur la capitalisation d’expériences, notamment sur le but et sur l’utilité de capitaliser. Cette partie va nous permettre de connaître l’importance accordée à la capitalisation d’expérience au sein de l’entreprise.
c) 3ème partie : Outils et intérêts de la capitalisation d’expériences.
Pour éviter de se baser uniquement sur notre analyse personnelle des outils cités en partie 2-1 de notre rapport, la 3ème partie du questionnaire permet aux entités de classer ces outils selon leur préférence ainsi que de déterminer les outils idéaux selon eux.
2.2) Analyse de l’enquêted) 4ème partie : Remarques
Cette partie est consacrée aux éventuelles remarques qui pourraient soit nous aider à améliorer les outils proposés soit apporter plus de précision sur notre sujet.
Nous avons mené notre enquête auprès de 32 entités,
25 ont répondu soit un taux
de réponse de 78 %
Parmi ces entités
nous pouvons compter des industries (48%), des centres de recherche/laboratoire
(40%) et des services (8%). (Annexe
6)
a) Partie A
Ces entités diffèrent selon le nombre de
salariés, le CA et le nombre de site.
L’analyse des résultats a été faite suivant deux clés
de lecture différentes :
b) Partie B
En ce qui concerne les 2 questions sur le rôle et l’intérêt de la capitalisation :c) Partie
C
Dans cette partie, les entités ont été interrogées sur les outils de capitalisations qu’ils utilisent dans leur milieu professionnel. Pour ce faire, ils ont classé une liste non exhaustive d’outils selon leur ordre de préférence (de 1 à 8). (Annexe 7)
Rang
|
Outils de capitalisation
|
Nombre de points de vote |
1
|
Fiche de capitalisation sous format informatique |
103 |
2
|
Fiche de capitalisation sous format papier, regroupées dans un unique classeur |
102 |
2
|
Lettre d'information mensuelle |
102 |
2
|
Guide récapitulatif disponible dans chaque service |
102 |
2
|
Journée d'échanges/restitutions |
102 |
3
|
Tableau regroupant les incidents de la journée |
96 |
4
|
Base de données d'expériences Type Access |
93 |
5
|
Base de données d'expériences Type Excel |
91 |
L’analyse révèle que les résultats
sont différents selon le type d’entité (grande ou
petite filiale, plusieurs sites). Dans les grandes filiales, l’outil Intranet
et la fiche de capitalisation informatique sont très répandus,
le WEB permettant d’archiver et de sécuriser toutes les
informations. A cela s’ajoute une grande
implication de la direction. Les grands groupes
pensent que le facteur humain est une clé du succès de
la capitalisation d’expériences En effet, les outils, même
excellents, ne permettront pas de capitaliser si les responsables hiérarchiques
ne s’impliquent pas. Les outils de capitalisations ne sont que
des moyens d’arriver
au résultat, mais cette capitalisation ne fonctionne que si les
salariés de l’entreprise adhèrent au projet.
L’amélioration
de la capitalisation passe par un accroissement de la communication en
interne et par la formation de chaque membre de l’entreprise à l’importance
de cette étape dans la vie de l’entreprise.
De plus une large part de réussite revient au système d’animation mis en place pour créer une interaction forte et féconde entre les groupes de travail. [2]
Pour cela, il est nécessaire que les moyens de rencontres et d’échanges soient le plus diversifiés possibles et que les méthodes d’animation du responsable capitalisation soient simples, efficaces et conviviales.
Toutes les méthodes d’améliorations des processus de capitalisation permettent de :
Durant la mise en place de ce projet sur la capitalisation d’expériences, nous avons eu l’opportunité d’appliquer ce sujet à nous même. En effet, lors de cette étude, nous avons rencontré certaines difficultés auxquelles nous avons fait face en y apportant plusieurs solutions. La capitalisation de toutes les difficultés rencontrées, a permis de nous améliorer. De ce fait, nous avons pu nous enrichir grâce à notre propre expérience et grâce à celle des professionnels (professeurs, industriels…).
Les principales difficultés rencontrées sont les suivantes :
Etant donné que la capitalisation d’expériences est un sujet très vaste, nous avons focalisé notre étude sur la capitalisation suite à l’apparition d’un problème dans les services, laboratoires de recherche et dans les entreprises.
Comme toute démarche de capitalisation, ce rapport a été élaborée pour formaliser les résultats de nos recherches.
La capitalisation d’expérience est un point important dans le management d’une entité. En effet, elle permet de garder en mémoire toutes les erreurs commises dans le passé afin qu’elles ne se reproduisent plus et afin d’améliorer la connaissance de chaque salarié.
A l’issu de notre étude, il en ressort que les éléments de succès de la capitalisation d’expérience dépendent de l’engagement actif de la direction et de l’implication de tout le personnel. Cependant le seul facteur humain ne suffit pas, il est également important que cette démarche soit appuyée par des outils et des méthodes adaptées à chaque entité et à chaque contexte. Il n’existe donc pas un outil idéal mais des outils idéaux dont le but premier est de rendre l’information disponible et accessible à tous. En effet, la transmission d’expériences diffère selon :
La capitalisation d’expériences est un domaine récent et mal connu. Les entreprises, connaissant bien l’importance de la capitalisation d’expériences, y accordent peu d’intérêt car les bénéfices obtenus par une telle démarche sont difficilement chiffrables et les critères d’efficacités restent également difficile à mesurer. Cependant, de plus en plus d’entreprises de services proposent leurs aides aux différentes entités afin de les aider à mettre en place cette capitalisation d’expériences.
Il serait intéressant de poursuivre l’étude en essayant d’analyser les moyens permettant de convaincre les industriels pour ancrer très fortement la capitalisation d’expériences dans la vie de l’entreprise.
Annexe 5 : Enquête sur les outils
utilisés
pour la capitalisation
d’expériences
(bonnes pratiques)
au sein des entreprises en vue de les analyser et de les améliorer
A – Votre profil : Votre entreprise et vous
B – Rôle et intérêts de la capitalisation : Votre perception de la capitalisation
B1 – Selon vous, comment définiriez-vous au mieux la capitalisation d’expériences ? (2 réponses maximum)
B2 – Selon vous, la capitalisation d’expériences est :
C – Les outils de la capitalisation d’expériences : Evaluation des outils utilisés en entreprise afin d’en dégager une éventuelle amélioration
C1 – Classez de 1 à 8 (par ordre de préférence croissante) les outils de la capitalisation d’expériences suivants :
Outils |
Classement |
Fiche de capitalisation sous format papier, regroupées dans un unique classeur |
|
Guide récapitulatif disponible dans chaque service |
|
Lettre d’information mensuelle |
|
Tableau regroupant les incidents de la journée |
|
Journées d’échanges/restitutions |
|
Fiche de capitalisation sous format informatique |
|
Bases de données d’expériences type Access |
|
Bases de données d’expériences type Excel |
Remarque(s) :
C2 – Parmi les outils cités ci-dessus, lequel(s) utilisez-vous pour la capitalisation d’expériences ?
C3 – Selon vous, quel est l’outil de capitalisation (parmi ceux cités ci-dessus ou autre) le mieux adapté à votre milieu professionnel ?
D – Remarques :
Sites internets utilisés