Avertissement
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Si vous arrivez
directement sur cette page, sachez que ce travail est un rapport
d'étudiants et doit être pris comme tel. Il peut donc
comporter des imperfections ou des imprécisions que le lecteur
doit admettre et donc supporter. Il a été
réalisé pendant la période de formation et
constitue avant-tout un travail de compilation bibliographique,
d'initiation et d'analyse sur des thématiques associées
aux concepts, méthodes, outils et expériences sur les
démarches qualité dans les organisations. Nous ne faisons aucun usage commercial et la
duplication est libre. Si vous avez des raisons de contester ce droit
d'usage, merci de nous en faire part .
L'objectif de la présentation sur le Web est de
permettre l'accès à l'information et d'augmenter ainsi
les échanges professionnels. En cas d'usage du document,
n'oubliez pas de le citer comme source bibliographique. Bonne
lecture...
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6 Sigma: Principe de la
méthode et perception de son usage
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Christian GOUSSEN |
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Référence
bibliographique à rappeler pour tout usage :
6 Sigma: principe de la méthode et perception de son usage, GOUSSEN Christian, RIPERT Fabien, GODIN Gilles-Hervé, Projet d'Intégration, Mastère Spécialisé Normalisation, Qualité, Certification, Essai (NQCE) , UTC, 2006-2007, URL : https://www.utc.fr/mastermq ; Université de Technologie de Compiègne |
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Méthode conçue aux Etats Unis il y a vingt ans, "6 Sigma" est arrivée en France depuis. S’agit-il d’une mode éphémère, ou cette méthode bouleverse-t-elle les démarches qualité des organisations qui l’ont mise en place? Cette étude, après un résumé des fondamentaux de la méthode, exploite les quelques statistiques existantes et se base sur des retours d’expérience concrets pour démontrer que les gains sont au rendez-vous. Mots clés : DMAIC, Six Sigma, capabilité,
ppm, statistiques qualité, SIPOC, retours d'expérience |
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The Six Sigma methodology was developed in United States twenty years ago. Its use started in some companies in France some years ago. Is it a fashion, or does it change deeply their quality methods? After a quick review of the methodology, this study analyses available statistics, and some feedback testimonies from companies. It shows that saving are already present. Key words : DMAIC, Six Sigma, ppm, quality statistics,
SIPOC, feedback |
Nous tenons à remercier :
- Messieurs Jean-Pierre Caliste, tuteur de notre projet, et Gilbert Farges, pour leurs conseils, leurs aides, et pour les outils et connaissances qu’ils nous ont appris et qui se sont avérés nécessaires à la réalisation de ce projet.
- Les interlocuteurs des entreprises ayant répondu à nos sollicitations, notamment en nous renvoyant les questionnaires, à savoir :
M. Hernandez José, FCI
M. Doucin Bruno, CMAC
M. Silveira Carlos, Rhodia Polyamide
M. Marechal Jean, NCR
M. Martinez Bruno, Avery Dennison
M. Roussel Philippe, Agilent
Mme Brosssard Dorothée, Alstom transport
M. Marié Bruno, Air Liquide Grande Industrie Europe
Mme Peltier Brigitte, Schneider
Electric
- Les personnes faisant partie d’organisations liées à la qualité, comme
M. Marvanne Patrice, secrétaire du Mouvement Français pour la Qualité Ile de France
M. Marx Michaël, manager d’études chez iSixSigma Magazine
1. Description de la situation et problématique
2. Objectifs et critères de réussite
3. Processus de réalisation de l’étude
7. Identifier et récupérer des données statistiques
9. Bilan du projet
9-2 Points de satisfaction du projet
9-3 Traitement des risques projets et améliorations
Annexes
Annexe 1 : synthèse des réponses à l’enquête
Annexe 2 : Compte rendu des entretiens
Annexe 3 : Questionnaire enquête courriel
1. Description de la situation et problématique
Personnes concernées par la problématique:
Les étudiants de l’UTC, principalement ceux engagés dans
une filière Qualité, qui sont à même
d’être confrontés dans le cadre professionnel à une
problématique de cet ordre. De même, l’UTC ainsi que les
organismes de formation peuvent être intéressés par
une étude de ce type, ne serait-ce que pour
réfléchir à la pertinence d’inclure un module
« 6 Sigma » dans la formation MQ ou NQCE. Enfin,
les professionnels de tout ordre
peuvent être concernés , qu’ils soient spécialisés en
qualité ou bien qu’ils soient décideurs, en
désirant une compilation de données et des renseignements
sur les attraits d’une démarche 6 Sigma dans une organisation.
Formulation de la
problématique:
La formulation « où en est 6 Sigma » nous
incite à nous pencher sur sa création et son
évolution, afin de déterminer les attentes initiales de
ses concepteurs, les modifications éventuelles que la
méthode a subi et les résultats que ses utilisateurs ont
pu constater. Quant à l’aspect
« mode », cela pose la problématique
de l’étendue de l’utilisation actuelle de la méthode, une
mode étant par essence éphémère. Pour
finir, savoir si 6 Sigma a réellement
« bouleversé les démarches
qualité » revient à se poser la question de
l’utilité de cette méthode dans un contexte
d’amélioration continue, et ce en lien avec le retour
d’expérience des entreprises qui ont eu l’occasion de la mettre
en place. Ces retours d’expérience nous permettront de
connaître l’usage, les forces et les faiblesses que les acteurs
de la méthode ont pu constater.
Contexte d’apparition de la
problématique :
Les entreprises concernées par
une mise en place de démarche qualité sont
concernées, et cette problématique leur apparaît au
moment du choix de la démarche à appliquer. Celles qui
remettent en cause leur démarche existante se poseront la
question, de la même manière, au moment du bilan de leurs
actions. Pour finir, les entreprises qui utilisent déjà 6
Sigma peuvent s’interroger sur l’opportunité de continuer dans
cette voie.
Le problème de la décision de la démarche se présente principalement sous la forme pécuniaire. Elle apparaît dans le choix économique de la démarche qualité, et par conséquent dans l’amortissement de la méthode en elle-même, le retour sur investissement étant une des clés de ce choix.
Enjeux de la
problématique :
Elle permettra de donner notre éclairage aux acteurs utilisant
déjà cette méthode, et d'apporter un outil d’aide
à la décision aux acteurs ayant opté pour la mise
en place d’une démarche d’amélioration continue dans leur
organisation.
2. Objectifs et critères de réussite
A présent que nous avons déterminé les acteurs du projet ainsi que leurs attentes, nous éclaircissons le sujet en précisant les objectifs et le contexte du projet qui sont :
- Critère : contraintes identifiées = oui / non
- Critère : Suivre le nombre de visites de la page web où sera exposé notre projet afin de déterminer si notre sujet intéresse le public = Avoir un nombre de visites mensuelles > 10
- Critère : Avoir regroupé au moins 10 documents (livres, magazines, sites Internet)
- Critère : vérifier à tout moment si nous répondons à la question = oui/non
- Critère : Nombre de retours
d’expérience à exploiter (questionnaires, interviews de
magazines, ouvrages) = avoir au moins 4 retours d’expérience
- Critère : Nombre de rencontres avec des acteurs 6 sigma =
au minimum une entreprise questionnée par nous-même
- Critère : Nombre d’entreprises françaises et étrangères prises en compte = 4 françaises et 2 étrangères
- Critère : Jalons respectés = oui / non
3. Processus de réalisation de l’étude
Figure processus [ref1]
Née dans les années 80 et venant des Etats-Unis, cette méthode s’appuie sur des calculs statistiques pour affiner la variabilité et la dispersion des résultats des process de fabrication ou de services.
Elle se base sur le principe
suivant :
Figure principe de la méthode
6 Sigma [d’après ref1 et ref2]
Ce principe est celui de l’écart type d’une variable aléatoire, le σ.
Le principe fondamental est de faire
évoluer la courbe des expériences afin que sa moyenne
soit centrée sur la fourchette acceptable, qu’il y ait plus de
12 fois l’écart type entre les limites basses et hautes (LB ou
LH). Il est pris en compte une dérive de 1,5 écart type
de la moyenne à long terme.
La loi normale de répartition ainsi modifiée donne les résultats suivants:
Niveau sigma Défauts par million
1 σ 690000
2 σ 308500
3 σ 66800
4 σ 6210
5 σ 233
6 σ 3,4
Elle utilise pour sa mise en œuvre différents outils statistiques et qualités tels que :
- MSP (maîtrise statistique des processus)
- Plans d’expériences.
- SIPOC (Supplier, Input, Processus, Output, Customer) méthode de description précise d’un processus.
- Collecte des données
Elle se décline en mode projet suivant la méthode DMAIC en 5 étapes:
Figure DMAIC d’après [ref2 et
ref3]
Trois sources de retour d’expérience ont été identifiées.
- Enquête auprès d’acteurs qualité par courriel ; un questionnaire spécifique a été réalisé à cette occasion ; voir annexe.
- Enquête via entretiens téléphoniques.
- Enquête via visites d’entreprises. Un questionnaire ouvert a été réalisé pour ces deux derniers types de consultation ; voir annexe 2.
- Utilité de la démarche d’utilisation de la méthode Six Sigma.
- Coûts de mise en œuvre, et gains.
- Points forts et points faibles de la méthode.
- Les difficultés rencontrées dans son application.
- Les retours d’expérience négatifs.
6. Rencontrer les acteurs- Réponse à notre questionnaire (par courriel et/ou entretiens) :
(Voir synthèse en annexe1)
- Visite d’entreprise : un retour d’expérience a été effectué suite à un entretien à Air Liquide Grande Industrie Europe, sur le site de Champigny sur Marne).
- Entretiens téléphoniques : 2 entretiens téléphoniques
(Voir CR d’entretiens en annexe2)
Les points clés sont :
Utilisation :
L’utilisation de 6 sigma progresse en France; trois entreprises sur huit ont réellement des projets en cours depuis 2004. Les autres avaient démarré avant 2003. Pour les entreprises l’ayant récemment implantée, elles en sont au stade du retour d’expérience sur les premiers projets pilotes, et du déploiement à plus large échelle.
Utilité :
Dans un tiers des cas, son usage a été imposé par la direction (3/8) (filiale de groupe multinational); dans les autres cas, il a été décidé de l’implanter pour faire des gains substantiels (3/8) ou faire évoluer la culture d’entreprise ( 2/8).
Le gain
est évalué à plus de 200K€ (4/8) par projet ou par
black belt par an. Cela s’explique car les réponses
émanent principalement de grandes compagnies. Les coûts de
mise en œuvre sont relativement faibles (3/8), se chiffrent à
moins de 20K € /projet). Ils doivent souvent être minorés.
Au vu des entretiens, il s'avère que tous les coûts de
mise en oeuvre ne sont pas comptabilisés. Ils sont donc
probablement supérieurs.
Forces :
Les forces évoquées sont diverses et variées. La rigueur de la démarche est plusieurs fois mentionnée (3/8). Elle permet d’avoir un consensus sur les causes des problèmes et sert à faire faire. La planification des projets et l’implication du management permettent de les faire aboutir, même s’ils dépassent souvent les délais initiaux fixés.
Faiblesses et difficultés:
La méthode nécessite une volonté, un support, une implication du top management qui ne sont pas toujours présents (3/8). Elle n’est pas adaptable à tout type de projet (2/8).
La principale difficulté réside dans le choix des projets (4/8); les autres difficultés évoquées sont la tenue des délais de projets (2/8) et le bon choix des black Belt et des personnes des équipes projet (2/8).
Une autre difficulté évoquée lors des 3 entretiens est d’arriver à maintenir la pression sur les équipes projet, particulièrement lors des premiers projets, qui prennent naturellement du retard sur les plannings initiaux (problème de disponibilité des opérationnels, implication du management défaillante etc..).
Conclusion :
Des entreprises implantées en France se mettent régulièrement à 6 Sigma. Ceci dans l’opportunité de faire des gains, mais aussi parfois pour créer une rupture dans la démarche qualité jusqu’alors adoptée. La méthode, basée sur une formation des acteurs 6 Sigma, est suffisamment riche pour s’adapter aux différentes cultures d’entreprises Chaque entreprise peut se fixer ses propres objectifs avec des orientations aussi diverses que l’amélioration des résultats financiers, l’amélioration des processus orientés client, l’amélioration et la fiabilité des processus internes à l’entreprise.
Mode ? non sans doute, Six Sigma utilise les outils classiques de la qualité, statistiques incluses. Son orientation « gains financiers » séduit les directions, et facilite son implantation.
7. Identification et récupération de données statistiques
Des données statistiques et
économiques récentes (2003-2006) sur Six Sigma ont
été recherchées tant en France qu’en Europe ou aux
USA. La seule source identifiée est le magazine iSixSigma du
site internet iSixSIgma. Mickael Marx « Research Manager for
iSIixSigma » responsable des études
statistiques a pu nous envoyer les magazines de Novembre 2005 et
Novembre 2006 [ref 6] traitant du sujet.
Le sondage iSixSigma de
Novembre 2006 concerne 1494 personnes. Ce sont soit des professionnels
invités à participer par Email , soit des visiteurs du
site ISixSigma qui avaient la possibilité de participer au
sondage.
Les points clés du sondage concernant notre
problématique sont :
Usage :
- 46% des réponses signalent que Six Sigma est déployé dans toute leur compagnie (N=1170)
- 56% des réponses signalent que "Design For Six Sigma" n’est pas utilisé dans leur compagnie (N=1116).
- 23% des réponses indiquent que la priorité 2007 sera d’intégrer le Lean au Six Sigma ou de se focaliser sur le Lean (N=685).
Utilité :
- 23% des réponses décrivent Six Sigma comme un set d’outils pour diminuer les coûts et améliorer les processus (N=981).
- 82% des réponses disent que Six Sigma joue un rôle significatif dans l’amélioration du résultat (bottom line) (N=977).
Mode ou pas ?
- 92% des réponses signalent que le nombre de black belt de leur compagnie sera stable ou augmentera en 2007 (N=978).
- 47% des réponses signalent que leur compagnie n’a pas l’intention d’utiliser Six Sigma à l’avenir (N=287). Cette réponse est à relativiser car, vu le peu de réponses à la question, cela ne concerne moins de 10% des personnes ayant pris part au sondage.
Conclusion :
Six Sigma est le plus souvent utilisé comme une boite à outils plutôt qu’une façon de travailler. Un lien s’établit de plus en plus entre lean manufacturing et Six Sigma. Six Sigma étant utilisée pour réduire les coûts, il semble logique d’y associer le lean qui est utilisé pour réduire le gaspillage (les surcoûts inutiles). Ces statistiques semblent indiquer que les entreprises US qui ont choisi d’utiliser la méthode vont continuer dans ce sens, en maintenant voire en augmentant leur nombre de Black Belts.
Les retours d’expérience en France et les résultas de l’enquête statistique réalisée aux USA nous permettent de conclure sur la problématique Six Sigma sujet de l’étude :
La méthode Six Sigma est
utilisée par des entreprises tant aux USA qu’en Europe. Les
retours d’expérience montrent qu’elles souhaitent poursuivre son
utilisation. Six Sigma est perçue par ses utilisateurs,
tantôt comme un ensemble d’outils permettant de faire des gains,
tantôt comme une démarche qualité innovante
permettant de re-mobiliser les acteurs de l’entreprise. Aucun
élément de l’étude ne permet d’affirmer que Six
Sigma serait une mode.
9. bilan du projet
Ci dessous un bilan des objectifs
fixés au début du projet :
résultat OK
résultat : contrainte de temps identifiée
- Critère : Avoir regroupé au moins 10 documents (livres, magazines, sites Internet)
résultat : 7 sources utilisées,
pas de besoin supplémentaire
Objectif six-sigma (Georges Eckes) [ref 5], Site Isix sigma [ref 6], Site BCF consulting [ref 2], Site piloter.org [ref 7], Formation « Black
Belt » Six Sigma Groupe XL/Frechet conseil [ref 3], Séminaire Sisqual 2006 [ref 8], Magazine qualité en mouvement [ref 9]
- Critère : vérifier à tout moment si nous répondons à la question = oui/non
résultat : oui
- Critère : Nombre de retours d’expérience à exploiter (questionnaires, interview de magazines, ouvrages)= avoir au moins 4 retours d’expérience
- Critère : Nombre de rencontres
avec des acteurs 6 sigma = au minimum une entreprise questionnée
par nous-même
résultat : OK
- Critère : Nombre d’entreprises françaises et étrangères prises en compte = 4 françaises et 2 étrangères
résultat : oui
- Critère : Jalons respectés = oui / non
résultat : oui
9-2 Points de satisfaction du projet
Les premières phases du projet ont permis, grâce à des brainstormings et un QQOQCP approfondi, de cerner le sujet de manière précise et efficace, état de fait indispensable pour assurer une continuité correcte pour le projet.
L’étape intitulée « Cerner 6 Sigma » a nécessité une grosse prospection documentaire, notamment par le biais de sites Internet, de magazines, de livres ainsi que de recherche d’acteurs. Celle-ci a permis de concevoir des schémas d’explication synthétiques et clairs sur la méthode, et en même temps de se fier à une base solide pour continuer les différentes étapes du projet.
L’établissement du questionnaire se trouve être adéquat par rapport aux attentes que nous souhaitions, à savoir trouver des informations relatives à l’utilisation, l’utilité, ainsi que les points faibles et forts de 6 Sigma, afin d’aider à répondre à la question, l’effet de mode et l’usage de 6 Sigma dans les entreprises.
9-3 Traitement des risques projets et améliorations
L’étude de risques présentée lors du jalon 1 était la suivante :
Figure analyse des risques [ref 1]
La principale difficulté rencontrée lors du projet a été de percevoir le peu de statistiques sur les utilisateurs de 6 Sigma (données sur les entreprises françaises et américaines). La méthode d’amélioration en question étant dans un certain sens récente, il n’existe pas de statistiques globales sur celle-ci. Seuls, quelques magazines ont effectué des relevés ponctuels. Cependant, ce point précis, qui ne nous avait pas semblé un point excessivement bloquant, s’est avéré être un risque projet d’une importance plus élevée que nous ne l’avions estimé initialement. Une meilleure estimation des risques peut à l’avenir éviter d’avoir à faire face à ce genre de problèmes.
Pour pallier à cette rareté de statistiques une étude personnelle a été entreprise. Celle-ci consiste à questionner un nombre conséquent d’acteurs 6 Sigma (via mailings groupés et visites d’entreprises) et d’en sortir les statistiques recherchées.
Cette solution a mis en évidence une trop faible liste de contacts qualité. Une seconde amélioration possible pour des projets à venir serait par conséquent d’étoffer et de fiabiliser cette liste, facilitant ainsi bon nombre de démarches.
Une autre amélioration possible se situe au niveau du temps disponible pour le recueil d’un nombre suffisant de retours d’expériences via les questionnaires. Nous avions en effet dans notre processus ledit questionnaire à concevoir, tâche qui ne pouvait se faire qu’une fois la méthode globalement cernée et les besoins en retours d’expérience correctement définis. La disponibilité des acteurs en entreprises étant limitée, une partie de ceux-ci ne nous ont pas encore répondu.
Planning projet [ref 1]
[1] Goussen Christian, Godin Gilles-Hervé, Ripert Fabien
[2] Beckaert consultants : www.bcfconsulting.com site internet de la société de consultant Bekaert, spécialisée dans la mise en place de projets six-sigma dans les entreprises
[3] Formation « Black Belt » Six Sigma Groupe XL/Frechet conseil
[4 ] i-six-sigma magazine ISSN 1552-2733 , numéro de Novembre 2006
[5] Objectif six-sigma (Georges Eckes): ouvrage qui montre des exemples de mise en place de projets six-sigma (ISBN 2-84211-163-X)
[6] www.i-six-sigma.fr : site américain de référence de la méthode six-sigma (partenaire de séminaires internationaux)
[7] www.piloter.org : Portail francophone du pilotage de la performance
[8] SISQUAL 2006 : séminaire
[9] Qualité en mouvement : « six sigma tient-elle ses promesses ? », dossier paru dans le n°63, du mois de mai 2004 (ISSN 1162-1982)
Annexe 1 : synthèse des réponses à l’enquête
Pour des raisons de confidentialité les réponses sont conservées au sein de l’UTC
Annexe 2: Compte-rendus des entretiens
Pour des raisons de confidentialité les réponses sont conservées au sein de l’UTC
Voici le questionnaire utilisé
Questionnaire 6 Sigma
1) En quelle année avez-vous pratiqué pour la première fois cette démarche ?
2) Pourquoi avoir entamé une démarche 6 Sigma ?
3) Pour quels types de projets utilisez vous la démarche 6 Sigma ?
4) Comment avez-vous implémenté la méthode ? (Consultants, échanges, réseaux, benchmarking)
5) Qu’est ce que la démarche 6 Sigma vous a apporté ?
6) Quelles sont à votre avis les conditions à réunir pour mettre en place une telle démarche ?
7) Quelles difficultés avez-vous rencontré ? Comment les avez-vous surmontées ?
8) Quel en est le gain moyen par projet? Retour sur investissement ?
9) Comment chiffrez vous votre gain ? (Lien avec comptabilité, contrôle de gestion, coq)
10) Combien vous coûte un projet 6 Sigma en moyenne ?
11) Quels sont selon vous les pièges à éviter ?
12) Connaissez-vous des retours d’expériences négatifs ? Si oui de quel ordre ?
13) A votre avis quels sont les points forts et les points faibles d’une telle démarche ?