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IDENTIFICATION DES SYNERGIES QUALITE ET CONTROLE INTERNE
AU SEIN DU GROUPE LA POSTE

Référence bibliographique à rappeler pour tout usage :
IDENTIFICATION DES SYNERGIES QUALITE ET CONTROLE INTERNE AU SEIN DU GROUPE LA POSTE, Agathe DUFOUR, Rapport de stage de fin d'études en MASTER Management de la Qualité (MQ), UTC, 2007-2008, URL : https://www.utc.fr/mastermq ; Université de Technologie de Compiègne
RESUME

Premier employeur de France avec 330 000 personnes, un CA de 21 milliards d’euros (2007), jouissant d’un monopole datant de près de quatre siècles, La Poste doit finir de s’ouvrir à la concurrence en 2009. Pour rester leader sur le marché elle doit donc remettre en cause une partie de son système de management afin d’être la plus efficiente possible. La recherche de solutions optimales l’a amenée à s’interroger sur le développement de synergies entre le Contrôle Interne et la Qualité. Partant des référentiels Qualité et Contrôle Interne utilisés au sein du groupe, j’ai identifiées les synergies puis je les ai comparées avec les bonnes pratiques opérationnelles.

Mots clés : Qualité, Contrôle Interne, référentiels synergies, bonnes pratiques.

ABSTRACT

First employer in France with 330 000 employees, a turnover of 21 billion euros (2007) and enjoying a monopoly since almost 4 centuries, La Poste has to finish opening to competition by 2009. In order to stay leader on the market, it has to reconsider part of its management system to be as efficient as possible. Searching for optimal solutions brought it to consider developing synergies between Internal Control and Quality. Using the Quality and Internal Control referential, I have identified synergies and compared them to operational best practices.

Key words: Quality, Internal Control, referential, synergies, best practices.

REMERCIEMENTS

Je tiens particulièrement à remercier:

Madame MICHEL et Monsieur SEGOT, mes responsables de stage, pour la confiance qu’ils m’ont accordée et pour m’avoir aidée et guidée dans la réalisation de ce projet

Et également leurs équipes : Mesdames CLEMENCEAU et LE DU, du Contrôle Interne et Monsieur TOURN, de l’Institut Qualité et Performance pour leur aide.

Monsieur QUERAT-HEMENT pour m'avoir accueillie au sein de la DQCIG (Direction Qualité et Contrôle Interne Groupe).

Monsieur CALISTE, mon tuteur de l'Université Technologique de Compiègne, pour être venu sur place suivre l'évolution de mon stage et pour m’avoir conseillée,

Mesdemoiselles CAUX et YARHFOURI ainsi que Messieurs THOLLON et LOUALI, pour m’avoir accueillie dans leur bureau et pour avoir été à mon écoute pendant ces quelques mois,

Et bien sur, tous les représentants des métiers et des directions transverses et les différents collaborateurs, pour le temps qu’ils m’ont accordé lors des interviews afin de m’expliquer les activités qu’ils effectuent tout au long de l’année et leur vision de la Qualité et du Contrôle Interne. Ils sont restés disponibles pour répondre à toutes mes questions et ont énormément contribué à cette étude. Sans eux, cela n’aurait pas été possible.


 

SOMMAIRE

GLOSSAIRE

INTRODUCTION
  

A- PARTIE THEORIQUE 
  

I – Les différents points de rapprochement CI & Q  
1-    Maîtrise des risques
2-    Approche processus
3-    Maîtriser les informations et les données
4-     Mettre en place une organisation et un fonctionnement efficaces de l’organisme
5-    Leadership et personnel
6-    Management des compétences
7-    Champ
8-    Normes
9-    Un système intégré ?
II- Rapprochement de la « théorie de l’audit interne » de Jacques Renard et de la roue de Deming, d’après Alain Gelly.   
III- Remarque : l’Audit Interne et l’Audit Qualité  
 
B- METHODOLOGIE DE L’ETUDE   
I – Présentation   
II – Contexte   
III – Clarification du projet   
IV - Objectifs et livrables de l’étude
V – Déroulement du projet   
VI – Planning prévisionnel   
VII - Principaux risques liés au projet 

C- PARTIE PRATIQUE   
I-    Le CI à La Poste 
  
1- La démarche de Contrôle Interne retenue par La Poste
2- « Le contrôle interne, c’est l'affaire de tous ! »
II-    La Qualité à La Poste   
1-    Les différents référentiels : Cartographie   
2-    Le Cheminement   
III-    Identification des synergies CI et Q au sein de La Poste : Utilisation de la CEM           
1- Présentation de la Conception à l’Ecoute du Marché.   
2- Mise en œuvre de la CEM   
a-    Choix de l’échantillon   
b-    Réalisation du questionnaire   
c-    Transcription des voix des clients   
d-    Transformer les voix des clients en attentes clients   
e-    Bilan et résultats des entretiens   
IV-    Benchmarking   

D- COMPARAISON THEORIQUE ET PRATIQUE   
I-    Les huit points de synergies   
1-    Maîtrise des risques   
2-    Approche processus   
3-    Maîtriser les informations et les données   
4-     Mettre en place une organisation et un fonctionnement efficaces de l’organisme   
5-    Leadership et personnel   
6-    Management des compétences   
7-    Champ   
8-    Normes   
II-    Benchmarking   

CONCLUSION   

Bibliographie   


ANNEXES   
ANNEXE 1 : Organigramme
ANNEXE 2 : Questionnaire CI & Q
ANNEXE 3 : Questionnaire Qualité
ANNEXE 4 : Cartographie DOI - Synthèse d’audits


   44

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GLOSSAIRE


Définition des termes ou abréviations

AES : Afaq Engagement de Service
AFNOR : Association Française de Normalisation
AMF : Autorité des Marchés Financier
CA : Chiffre d’affaire
CEM : Conception à l’Ecoute du Marché
CI : Contrôle Interne
COSO: Committee Of Sponsoring Organizations of the treadway
DJAG : Direction Juridique et Assurance Groupe
DQCIG : Direction Qualité et Contrôle Interne Groupe
DOI : Direction opérationnelle de l’Immobilier
DORH : Direction opérationnelle des Ressources Humaines
DOTC : Direction Opérationnelle Territoriale Courrier
DRQ : Directeur Risque et Qualité
FD : Fascicule Documentaire
IFACI : Institut Français de l’Audit et du Contrôle Interne
ISO : International Organization for Standardization
Q : Qualité
MPPO : Management Participatif Par Objectif
MQ : Management de la Qualité
PMR : Plan de Maîtrise des Risques
RH : ressources Humaine
SMP : Système de Management des Processus
SMQ : Système de Management de la Qualité


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INTRODUCTION
[10, 14]



Sous l'effet conjugué de l'unification européenne et de la globalisation des marchés, la concurrence menace de s'étendre aux secteurs protégés des services publics français comme la distribution d'énergie électrique, le transport ferroviaire, la communication postale ou téléphonique.
Dans la réalité, nous pouvons constater que certaines entreprises publiques du secteur marchand réussissent mieux que d’autres à s’adapter à leur changement ; tandis que certaines traversent des crises, parfois suffisamment lourdes pour mettre en péril leur survie, d’autres relèvent mieux les défis qui s’imposent de la perte du monopole jusqu’à l’ouverture du marché. Au cœur des stratégies de changement, les défis à relever concernent la modernisation des pratiques, les évolutions culturelles, le renforcement de la cohésion sociale, l’amélioration de la compétitivité, de la qualité de service et ils recherchent avant toutes choses à améliorer la performance globale de l’organisation tout en respectant leurs obligations règlementaires et légales. Il s’agit en fait d’associer rentabilité financière et pérennité de l’organisation. Cela passe impérativement par la maîtrise des risques qui pourraient entraver l’atteinte de ces deux finalités fondamentales. Par rapport à ce constat, les organisations mettent en place des systèmes de prévention et de traitement de ces risques, que l’on peut regrouper sous le terme générique de management de la performance. Parmi ces diverses formes de management de la performance, deux systèmes se distinguent de par leur généralisation dans bon nombre d’organisations ou par leur caractère « universel » et parfois obligatoire :
Présentent-ils des similitudes ? Doit-on réfléchir à des synergies possibles ? Quels sont les avantages et les inconvénients d’un rapprochement, voire d’une « fusion » des deux systèmes ?
Dans une première partie j’étudierai les différentes synergies Qualité et Contrôle Interne que l’on devrait retrouver au sein d’une organisation. Sur quels points se rassemblent elles ? Où sont les divergences ? Y a-t-il les mêmes similitudes au niveau de l’audit interne et de l’audit qualité ?
Dans une seconde partie, j’expliquerai la méthodologie utilisée lors du stage notamment la démarche, le contexte, le planning, ainsi que les risques projets.
Dans une troisième et quatrième partie je confronterai toutes mes réflexions avec l’expérience plus précise du groupe La Poste : quelles sont ses démarches en matière de CI ? En matière de Qualité ? J’étudierai plus particulièrement les référentiels mis en place au sein du Groupe, comment s’effectue le choix du référentiel le mieux adapté ? Quelles sont les bonnes pratiques opérationnelles en matière de Qualité et Contrôle Interne
 

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A- PARTIE THEORIQUE



I – Les différents points de rapprochement CI & Q [3, 4, 7, 8, 13, 14]

1-    Maîtrise des risques

Les organisations mettent en place des systèmes de contrôle permettant la maîtrise des risques de non atteinte de leurs objectifs.
Sachant, d’une part, que le CI vise à assurer :
Et d’autre part, que le SMQ est un système permettant d’établir la politique qualité, de mettre en oeuvre les objectifs qualité et d’atteindre ces objectifs.
Les interrogations sur les synergies entre ces deux systèmes de contrôle trouvent leurs origines dans les finalités respectives poursuivies. Le CI correspond aux dispositifs de maîtrise des risques de non atteinte des objectifs (conformité lois et règlements, efficacité des processus internes, fiabilité des informations financières). Le SMQ, quant à lui, se préoccupe des dispositifs de maîtrise des risques de non atteinte de la satisfaction clients.
En caricaturant, les risques de non atteinte des objectifs « financiers » sont au contrôle interne ce que les risques de non atteinte des objectifs de satisfaction des clients sont à la qualité. Cependant la satisfaction des clients ne contribue-t-elle pas à la rentabilité de l’organisation ?
Certaines démarches d’analyse des risques peuvent être conjointes aux deux démarches, telles que l’identification et la cartographie des processus, l’identification et la hiérarchisation des risques spécifiques à chacun d’eux ou encore la définition des dispositifs de maîtrise de ces risques.
Mais la principale différence est que dans le MQ, l’analyse de risque est faite au cas par cas, en fonction d’un besoin immédiat, alors qu’en CI ce processus est continu et itératif.
Cette évaluation des risques est utilisée pour surveiller les processus de l’organisation afin de s’assurer de leur efficacité, voire de leur efficience.
 

2-    Approche processus

L’approche processus est préconisée par les normes de management de la qualité. Elle désigne l’application d’un système de processus au sein d’un organisme ainsi que l’identification, les interactions et le management de ces processus.
Cette approche souligne l’importance de :

Le CI contribue à la maîtrise des activités de l’organisme, à l’efficacité de ses opérations et à l’utilisation efficiente de ses ressources. Et de ce fait, il vise à assurer le bon fonctionnement de l’ensemble des processus de l’organisme avec une vigilance particulière pour les processus internes.
Le bon fonctionnement des processus exige que des normes ou principes de fonctionnement aient été établis et que des indicateurs de performance et de rentabilité aient été mis en place.
Différents risques et dysfonctionnements peuvent entraver le bon fonctionnement des processus et l’atteinte des objectifs d’un organisme, pour y faire face il convient de mettre en place des activités de contrôle

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3-    Maîtriser les informations et les données

Il ne peut pas y avoir de maîtrise des processus sans une parfaite maîtrise des flux d’informations, et plus précisément de données
D’une part il est nécessaire pour le CI, en particulier pour la qualité, d’établir et de conserver la preuve que toutes les dispositions préétablies ont bien été respectées.
D’autre part les deux systèmes de contrôle s’appuient sur un système documentaire important : organigrammes, procédures (documents définissant les façons de faire), définitions de fonctions, instructions de travail, documents d’enregistrement des informations. Mais ces systèmes sont conçus et mis en place par des acteurs différents. Des redondances peuvent alors apparaître.
Un seul système documentaire (constituant des preuves que les dispositions préétablies sont respectées) ne pourrait il pas satisfaire, le plus souvent possible, les exigences des deux systèmes ?
 

4-     Mettre en place une organisation et un fonctionnement efficaces de l’organisme

Il est indispensable de définir une structure permettant de s’assurer de l’efficacité des processus dans leur ensemble
L’approche processus conduit à une révision de l’organisation et à une nouvelle répartition des fonctions entre les managers des équipes métiers et les pilotes des processus. L’organisation matricielle (= une organisation horizontale, celle des processus, et une organisation verticale, celle des métiers) est alors la plus adaptée aux deux démarches.
L’organisation induite par le management de la qualité résulte essentiellement de la mise en œuvre d’une approche processus. C’est dans le cadre de cette approche que sont maîtrisées les interfaces qu’elles soient internes ou externes. C’est aussi au travers de la description détaillée des processus que sont définies les fonctions et les responsabilités.
La mise en œuvre d’un dispositif de CI doit reposer sur :
     une organisation appropriée qui fournit le cadre dans lequel les activités nécessaires à la réalisation des objectifs sont planifiées, exécutées, suivies et contrôlées,
     des responsabilités et pouvoirs clairement définis et accordés aux personnes appropriées en fonction des objectifs de l’organisme.


5-    Leadership et personnel

La réussite de la mise en place du CI ou de la Qualité repose sur deux éléments fondamentaux : l’engagement de la direction d’une part, et de l’implication et de la motivation de l’ensemble du personnel d’autre part.
La direction générale doit être convaincue de l’impérative nécessité d’instaurer le contrôle dans son organisation, elle est l’élément moteur de la mise en œuvre des démarches.
L’ensemble du personnel constitue l’autre force majeure, tant au niveau de la mise en place des systèmes que de leur suivi. Dans les deux cas la réussite des démarches dépend de l’implication du personnel notamment dans la construction initiale du système organisationnel.
Dans le registre du CI, on est dans la maîtrise de tous les aspects de l’activité, le respect d’un certain nombre de fondamentaux. Mais le CI est encore subi.
Avec la qualité on bascule dans le registre du positif : celui du choisi ; elle permet une véritable alchimie du CI, notamment par la subsidiarité, l’adhésion, l’engagement à la vision, aux objectifs et cette volonté forte d’optimiser, de façon continue, la création de valeur ajoutée.
Des campagnes d’information accompagnent la mise en place du contrôle interne ou de la qualité. Ne pourrait-on pas les optimiser en délivrant un message commun sur l’importance de la maîtrise du risque, quel que soit le domaine concerné ?

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6-    Management des compétences

Manager les compétences c’est se donner les moyens de disposer, en un lieu donné et au bon moment, du personnel ayant les meilleurs compétences possibles pour répondre aux besoins d’un client et contribuer à l’efficacité collective de l’organisme.
L’efficacité de l’organisation repose sur l’adéquation entre ses besoins en compétences et les compétences dont elle dispose. Il ne suffit pas d’avoir un personnel compétent, encore faut-il que ce personnel soit placé dans des conditions favorables à l’exercice de cette compétence.
L’analyse des processus consiste à s’assurer que l’on dispose des compétences appropriées pour effectuer chaque tâche. L’analyse des interfaces contribue à mieux définir les compétences nécessaires à la réalisation des activités concernées.
D’un point de vue qualité, la gestion des RH et tout particulièrement des compétences contribue fortement à la création de valeur. Grâce à la maîtrise des compétences on va chercher à faire plus et mieux avec moins de ressources
D’un point de vue CI, la politique des RH doit permettre de recruter des personnes possédant les connaissances et les compétences nécessaires à l’exercice de leur responsabilité et à l’atteinte des objectifs actuels et futurs de l’organisation.


7-    Champ

Pour le contrôle interne ou de qualité, les champs couverts concernent toute l’organisation. Les champs propres à chacune des deux démarches ne sont cependant pas totalement superposables. Pour une organisation certifiée dans sa globalité, le domaine « financier » (comptabilité, juridique, contrôle de gestion…) échappe généralement au périmètre de certification.


8-    Normes

D’une part le système qualité doit se conformer à un cadre normatif très strict (par exemple l’ISO 9001). Et d’autre part toutes les organisations s’inspirent des référentiels COSO en matière de CI. Il y a donc une même nécessité de rigueur et de respect de référentiels normatifs. Pour preuve, les travaux de l’IFACI sur un tableau de concordance entre le cadre AMF et les normes ISO 9001.


9-    Un système intégré ?

Les 2 approches, Qualité et CI, sont absolument indispensables à la maîtrise du RISQUE dans les organisations. Il s’agit peut être de penser un nouveau système intégré de contrôle.
Cette brève étude comparative entre les systèmes de CI et de qualité n’est certainement pas exhaustive. Cependant si une telle synergie devait être engagées, les autres formes de contrôle des organisations ne devraient pas être écartées de la réflexion, notamment les approches existantes en matière de qualité totale (EFQM) ou de protection de l’environnement (ISO 14000) ou encore celles en cours d’élaboration concernant le développement durable. Cela nous orienterait vers un système intégré de contrôle prenant en compte les préoccupations de toutes les parties prenantes (actionnaires, clients, salariés, fournisseurs, communauté au sens large).

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II- Rapprochement de la « théorie de l’audit interne » de Jacques Renard et de la roue de Deming, d’après Alain Gelly. [6]

L’approche développée dans l’ouvrage de Jacques Renard « Théorie et pratique de l’audit interne » qui porte sur « le contrôle interne d’une activité » définit trois préalables à la mise en œuvre du CI et six dispositifs de CI comme suit :

Figure 1 : schéma du CI d’une activité

Ici nous nous intéresserons particulièrement aux 6 dispositifs de CI qui sont :

Alain Gelly reprend alors cette approche et la met en relation avec le PDCA de la roue de Deming
On peut remarquer que l’ISO 9001 version 2000 exige l’ensemble de ces dispositifs :
•    le « Plan » correspond bien à la définition d’objectifs et à la planification des moyens qui sont nécessaires à leur atteinte,
•    le « Do » est la phase d’action qui utilise les moyens définis dans la phase « Plan » pour atteindre les objectifs,
•    le « Check » correspond à l’analyse des données de pilotage permettant au manager en toutes connaissance de cause de décider en phase suivante de la conduite à tenir en fonction du constat de la situation,
•    le « Act » correspond à une phase de supervision qui permet de faire le point avec ses collaborateurs sur l’avancement des activités ainsi que de passer en revue, à partir de données de pilotage tangibles, les points positifs et les difficultés rencontrées, puis de décider de nouveaux objectifs.
Cette réflexion nous amène à penser que la démarche du CI s’appuie sur une démarche Qualité avec des objectifs différents mais des moyens très proches si l’on se réfère à la partie A-I


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III- Remarque : l’Audit Interne et l’Audit Qualité [15, 16]


Comme nous avons pu le constater, les démarches de CI et Qualité sont très proches mais en est- il de même pour les démarches d’audit ?
Partant du fait que les objectifs de ces audits sont différents (CI : respect des lois et des règlements, Qualité : certification) et leurs commanditaires sont également distincts : pour la Qualité il s’agit de l’audité (démarche volontaire) et pour le CI de la hiérarchie ; observons les divergences :

AUDIT INTERNE

AUDIT QUALITE

approche propre à l'audit interne

approche propre à l'audit qualité

long

court

approfondi

récurrent

pas uniquement normatif

normatif

formule des recommandations

formule des écarts mais pas de recommandation

plus général, exige des auditeurs davantage de jugement et une vision globale

spécialisé

ne pas jouer la transparence peut être considéré comme une faute professionnelles

ne pas jouer la transparence lors des certifications ne tire pas à conséquence

aucun impact sur le client

certification peut faire partie d'un discours commercial vis-à-vis du client

basé sur les objectifs de l'entreprise dans le respect des lois et règlements

basé sur les objectifs du système qualité

champs d'investigation beaucoup plus large

champ d'investigation moins large

recueil des preuves plus compliqué

recueil des preuves simple

parle d'activité de contrôle

parle de contrôle

référentiel CI moins formalisé, moins structuré, plus éparpillé

inversement

cible uniquement des dysfonctionnements

signale des points positifs et des points négatifs

déontologie

couvrent tous les processus dans le périmètre audité

en relation avec l'appréciation des risques

objectifs communs d'amélioration continue

système documentaire

cohérence de certains objectifs si les objectifs du SQ sont conçus par déclinaison directe des objectifs de l'entreprise

Figure 2 : Tableau comparatif Audit Interne et Audit Qualité

Une réflexion plus approfondies sur les objectifs CI et Qualité nous amènent à penser que le SMQ contribue à la réalisation et à l’optimisation des opérations qui est un des objectifs du CI : il fait donc partie du CI. Inversement, les deux objectifs du CI « fiabilité des information financières et conformité aux lois et règlements » sont des objectifs qualité quasi explicites : le contrôle interne contribue au SMQ. Il y a donc interpénétration très forte entre les deux notions.
Exemple : dans certaines entreprises, on appelles direction du CI financier ce que, dans d’autres, on appelle direction de la qualité comptable.



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B- METHODOLOGIE DE L’ETUDE





I – Présentation [2, 9,11]


Le groupe La Poste est un opérateur postal français, une enseigne de distribution de services de proximité, qui tend de plus en plus à se diversifier, une entreprise de 21 milliards d’euros de chiffre d’affaires, avec 70% des activités du groupe placées en secteur concurrentiel.
Le groupe La Poste, regroupe près de 300 000 postiers, dont 180 000 collaborateurs au Courrier pour 19 milliards de plis adressés par an, 26 300 collaborateurs à GéoPost pour traiter 730 millions de colis par an, 75 000 postiers répartis dans 17 000 bureaux de Poste (L’Enseigne) et 35 000 acteurs dont 1 100salariés à la Banque Postale pour gérer 45 millions de comptes et 250 filiales à l’international, réparties dans 40 pays, sur 4 continents. (Cf. annexe 1)



II – Contexte

Aujourd’hui plus que jamais, l’ambition de La Poste est de se développer, tant en France qu’à l’international, en tant que groupe rentable et performant de services de proximité, pour les particuliers, les entreprises et les collectivités. La Poste fait du développement de la qualité relation clients, dans toutes ses dimensions (économique, sociale et humaine), un élément différenciant et un levier important de la rentabilité du Groupe.
Dans cette perspective la direction de la Qualité et du Contrôle Interne garantie un cadre de cohérence pour le groupe par la définition et le suivi de la mise en œuvre des politiques. Elle est un des architectes stratégiques de l’entreprise et une corde de rappel dans la prise en charge de toutes les problématiques ayant notamment un impact sur la satisfaction des clients.
Les démarches Qualité et Contrôle Interne sont des modèles en évolution qui permettent à l’entreprise de se mesurer et de se comparer. Elles offrent des outils précieux pour développer la performance des structures où elles sont mises en œuvre.
Au sein du groupe La Poste, les démarches Qualité et Contrôle interne prennent des formes et se déploient à des rythmes différents, en fonction des domaines d’activité, de la taille des entités ou des problématiques rencontrées. Mais dans tous les cas, la prise en compte de la perception du client et la mesure de la qualité réalisée guident un mouvement de fond qui porte ses fruits.


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III – Clarification du projet


La clarification du projet a permis d’analyser les différentes données d’entrées (contexte, besoins du client…), afin de définir concrètement la mission.


Figure 3 : PDS du projet

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IV - Objectifs et livrables de l’étude


     Identification, capitalisation et échange des bonnes pratiques opérationnelles en matière de Q & CI
     Sensibilisations des responsables Qualité et Contrôle Interne du Groupe sur ce sujet
     Cartographie en 3 parties :  - référentiels CI
                                                  - référentiels Qualité
                                                  - synergie Qualité et CI




 
V – Déroulement du projet


 Le Processus de déroulement du projet a permis au groupe de travail de s’interroger sur la façon dont nous devrions mener le projet et visualiser l’enchaînement des différentes tâches.

Figure 4 : Logigramme du projet
 
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VI – Planning prévisionnel


Le planning du projet est un outil qui complète le processus de déroulement du projet en intégrant des contraintes de délai. Il assure que le projet sera réalisé dans le temps imparti.


Figure 5 : Planning du projet

Cette représentation me permet de constater que la durée que je m’étais fixée pour réaliser les entretiens a très largement été dépassée, d’ailleurs des rendez-vous ont été pris postérieurement à la soutenance.


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VII - Principaux risques liés au projet :

Onze risques ont été identifiés dont quatre risques critiques :


Tâches

Risques

Alternatives envisagées

          Cartographie des référentiels

Mauvaise connaissance des référentiels

Se faire expliquer la norme par Mr Caliste ou M Ségot, internet

 en      Identification des besoins des parties prenantes

Problème pour rencontrer les parties prenantes

Utiliser mail, téléphone

Prévoir dès la prise de RDV un suppléant

Pas de méthode (rédaction du questionnaire, …)

Approfondir recherche bibliographique

Voir M. Ségot ou Mme Michel

           Identification des besoins des     parties prenantes en matière de contrôle interne

Mauvaise connaissance du CI

Demander de l’aide à Mme Michel

Figure 6 : Tableau des risques projet



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C- PARTIE PRATIQUE



I-    Le CI à La Poste [2]

1- La démarche de Contrôle Interne retenue par La Poste

"Le Contrôle Interne est un processus mis en œuvre par la direction générale, la hiérarchie et le personnel destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation des trois catégories d'objectifs suivants :
Cette définition adoptée par La Poste et utilisée dans près de la moitié des grandes entreprises françaises est celle du COSO publiée par l'IFACI. Le Contrôle Interne est souvent ramené à la simple notion de contrôle, or traduit de l'anglais "Internal Control" il signifie "maîtrise d'activité" et va donc bien au-delà.
Le CI n'est pas un système figé, c'est un processus qui évolue en fonction de l'environnement et de l'apparition de nouveaux risques. Il vise à fournir une assurance raisonnable d'atteindre les objectifs, sa mise en place et le coût qu'il induit devant être proportionnés au niveau du risque couvert.

Le CI est déployé au niveau des quatre métiers (GéoPost, Courrier, Banque Postale et L’Enseigne) mais également au niveau de certaines directions transverses que sont :
Et d’autres directions ont initié une démarche de CI : Les directions :
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2- « Le contrôle interne, c’est l'affaire de tous ! »

Depuis le siège jusqu'aux établissements, le contrôle interne est l'affaire de tous les postiers. Il n'est pas une activité réservée à des spécialistes du contrôle, il fait partie de l'activité de chacun.

Un exemple : Le CI au Courrier

Une structure d'appui à la Direction Courrier
Un Pôle Audit et Développement du Contrôle Interne a été créé début 2004 pour :
Des relais en DOTC (Direction Opérationnelle Territoriale Courrier)
Un pôle "Maîtrise des risques" est placé depuis début 2006 auprès du DOTC (positionnement en N-1). Il est piloté par le Directeur des Risques et de la Qualité et regroupe au minimum deux contrôleurs opérationnels, dont l'un est dédié au droit de la concurrence.         
Le Directeur des Risques et de la Qualité (DRQ)  a pour responsabilité  de garantir au DOTC que :
Le DRQ doit donc gérer en même temps la Qualité et le Contrôle Interne mais également les Relations Clients et parfois même la Sécurité et le Développement Durable.
 

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II-    La Qualité à La Poste [1, 2, 10, 12]


Face à la multiplicité des référentiels Qualité, les responsables peuvent parfois éprouver quelques difficultés à s’orienter vers la démarche la mieux adaptée à leur entité.
Afin d’aider les responsables qualité, il était nécessaire de réaliser une cartographie des différents référentiels.
Cette cartographie et ce cheminement ont l’ambition d’être un outil d’appui dans la démarche des responsables Qualité.


1-    Les différents référentiels : Cartographie

L’EFQM a une approche managériale et humaine très complète, avec une logique de coût et d’efficience. Ce modèle s’exprime en termes d’objectifs et d’auto-évaluation, sans tomber dans les pièges d’une stricte conformité aux règles de fonctionnement. Il est donc plus adapté à une structure de direction. De plus il permet de s’intéresser à l’ensemble des parties prenantes. Son défaut est toutefois de rester trop souvent général, au niveau du discours, sans redescendre au niveau du détail. De ce point de vue, les normes ISO 9001, ISO 14001, etc.. peuvent être jugées très complémentaires.
Il en est de même pour l’ISO 9004 ou Investor In People, qui sont des référentiels qui correspondent plus à du Top Management.
On peut également comparer l’ISO 9001 et l’EFQM.
Ces deux approches ne sont pas contradictoires mais complémentaires. En effet, la démarche ISO 9001 est analytique et plus centrée sur le détail des processus tandis que celle de l'EFQM est plus synthétique et globale. L’ISO 9001 (ou 14001, 18001,…) sera donc plus adapté à une structure type back office qui doit répondre aux attentes de ses clients en priorité.
Effectuer un choix en faveur de l'une ou de l'autre de ces approches dépend du besoin réel de l'organisme. Cependant, enrichir un système de management de la qualité de type ISO 9001 en s'appuyant sur le modèle EFQM présente pour l'organisme des intérêts multiples tels que :

Quand aux certifications de produit ou service, elles permettent une clarification de l’offre pour le client. Sachant que celui-ci est plus intéressé par les engagements sur les résultats que sur les moyens mis en œuvre. Ce type de clients se retrouve principalement en front office, cette démarche y sera donc plus adaptée. Mais pour tenir les engagements, il est nécessaire de consolider le fonctionnement des processus qui permettent les prestations de service.

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EFQM

ISO 9001

AES

Principes

Système d'auto - évaluation et / ou Reconnaissance externe

Accréditation externe (audit externe)

Accréditation externe (audit externe)

Non prescriptif

Des exigences à satisfaire

Des engagements à respecter

Participation facultative aux différents prix

Certification requise

Certification requise

Démarche volontaire

Démarche volontaire ou éventuellement imposée (par le client par exemple)

Démarche volontaire ou éventuellement imposée (par le client par exemple)

Maîtrise des processus et forte prise en compte de critères "résultat" / recherche de l'efficience

Axé essentiellement sur la maîtrise des processus (organisation / Procédures) recherche de l'efficacité

Axé sur le service uniquement, recherche une conformité

Réévaluation périodique libre (non imposée)

Réévaluation périodique :
- un audit de suivi par an
- un audit de renouvellement tous les 3 ans

Réévaluation périodique

Objectifs

Conformité du produit et satisfaction de toutes les parties prenantes (clients, partenaires, actionnaires, collaborateurs, collectivités)

Conformité du produit et satisfaction client

Respect des engagements sur la qualité du service et satisfaction du client

Risques

Autosatisfaction et surestimation des performances (sauf dans le cadre d'un prix d'excellence : évaluation externe)

Négliger l'amélioration continue une fois la certification atteinte

Faire des promesses que l’on peut tenir, consolider les processus en place avant de communiquer sur les engagements de service.

Perdre la motivation

Perdre la certification

Perdre la certification

Figure 7 : Cartographie des référentiels


On remarque donc que les trois démarches sont entièrement complémentaires pour l’organisme mais ne sont pas toutes appropriées aux mêmes entités.


      
Figure 8 : complémentarité des démarches de certification
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2-    Le Cheminement

Une fois les différents référentiels cartographiés, il s’agit d’indiquer un cheminement pour le Manager. Utilisons la démarche du QQOQCP. La première question à se poser est « Pourquoi ? » vouloir entreprendre une démarche qualité. Si je me trouve au niveau d’une structure de direction, je vais plutôt faire de la qualité pour être efficient pour répondre ainsi à l’ensemble de mes parties prenantes.
Si je me trouve en Back Office, dans ce cas je recherche surtout à être efficace afin d’assurer à mes clients, mon personnel ou les collectivités que je suis certifié.
Et quand je suis en front office, je cherche uniquement à être conforme, afin de rassurer mes clients sur la qualité de mes produits ou services.
Une fois le « Pourquoi ? » identifié je cherche à déterminer le « Pour qui ? » et le « Comment ? », quelle partie prenante je vise dans ma démarche ? Quelle est l’orientation de cette démarche, plutôt Environnementale, Sociétale, purement Qualité ?
En fonction de ces réponses, je vois quelle démarche est la plus appropriée pour ma requête.

Figure 9 : Cheminement




Grâce aux entretiens, nous essayerons de voir si cette cartographie théorique et ce cheminement sont appliqués au sein du groupe.

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III-    Identification des synergies CI et Q au sein de La Poste : Utilisation de la CEM [5]


J’ai choisi d’utiliser la CEM (Conception à l’Ecoute du Marché) afin d’identifier les bonnes pratiques opérationnelles CI & Q au niveau du groupe.
Pourquoi le choix d’une telle démarche ? La CEM est une démarche complète (beaucoup plus qu’un simple questionnaire ou qu’une enquête de satisfaction), innovante et que j’ai déjà eu l’occasion de mettre en place lors de mon projet professionnel QP10.


1- Présentation de la Conception à l’Ecoute du Marché.

Dans un contexte de plus en plus concurrentiel, pour se démarquer et conquérir de nouveaux marchés, les entreprises doivent être capables d’identifier les besoins latents des clients.
La conception à l’écoute du marché est une méthode permettant d’aller de ces besoins invisibles au concept produit en passant par 5 étapes :

Figure 10 : Présentation de la CEM


Les quatre notions essentielles de la méthode sont :

1-    L’orientation client ; la primauté au client qui donne du sens aux activités, qui permet de ne pas se contenter de bien faire les choses mais de les faire dans le but de satisfaire le client.
2-    La caractérisation des différentes fonctions qui permet d’identifier leur profil : Obligatoires, Proportionnelles, Attractives
3-    Le principe du bocal ; qui dénonce les outils traditionnels considérant le marché de l’extérieur comme une personne regardant un bocal à poissons, et qui propose de plonger dans ce bocal afin de comprendre le client de l’intérieur par imprégnation.
4-    L’approche ouverte ; qui considère qu’il n’y a pas une bonne manière de plonger dans le bocal, mais qu’il faut choisir la manière (observation des personnes, enquête contextuelle, observation des processus…) en fonction du contexte d’application.

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2- Mise en œuvre de la CEM

Afin d’identifier les attentes des parties prenantes j’utiliserai les 2 premières phases de la CEM qui sont :


a-    Choix de l’échantillon

Comme il a été vu dans les parties C-I-1 et C-I-2, le CI et la Qualité ne sont pas présents dans toutes les directions de La Poste. Le choix de l’échantillon c’est donc d’abords porté sur les directions ayant mis en place les deux marches. Il s’agit donc :
Sont interrogés, les Directeurs Qualité et CI des sièges des directions et des métiers, ainsi que les responsables Qualité et CI placé au niveau N-1 (exemple : DRQ). (Pas de responsable CI en N-2).
Mon échantillon s’élève alors à douze personnes et est composé de responsables Qualité, responsables CI et de responsables CI et Qualité, répartis comme suit :

      

Responsable

Q

CI

Q&CI

N-1 Q&CI

Courrier

 

1

 

2

Banque Postale

 

 

1

 

GéoPost

 

 

1

 

L'Enseigne

1

1

 

 

DORH

1

1

 

 

DJAG

 

 

1

 

DOI

1

1

 

 

Figure 11 : Tableau de la répartition des entretiens



Actuellement huit interviews ont été réalisées sur les douze prévus, les quatre autres auront lieu courant Juin.

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b-    Réalisation du questionnaire

Deux questionnaires ont été réalisés : le premier orienté plutôt CI avec quelques questions Qualité (pour les interviews des responsables CI) et le deuxième orienté plutôt Qualité avec des questions CI, pour les responsables Qualité qui sont dans une démarche de certification. Ce second questionnaire m’a permis de valider la cartographie des référentiels.
Les questionnaires ont été effectués sur la base de la FDX50-198, actuellement en cours de rédaction par l’AFNOR et portant sur les synergies entre dispositifs de CI et système de management au sein des organismes. Chaque partie de la fiche documentaire correspond à une synergie identifiée et est reprise par une question. Toutes les questions sont ouvertes et chaque questionnaire se fini par la questions « Quelles synergies et quelles différences voyez vous entre la qualité et le CI ».
Au total, environ quinze questions par questionnaire ont été posées. (Cf  annexes 2et 3)



c-    Transcription des voix des clients

A la suite de l’entretien, un travail est fait pour rendre visible les voix du client, on transcrit ce qui a été dit sur des étiquettes autocollantes, on sélectionne les expressions les plus significatives et on les organise. Cette étape s’effectue juste après l’entretien.
Les étiquettes qui correspondent aux phrases exprimées par les clients peuvent être nombreuses : 60, 100 étiquettes. Il est donc nécessaire de faire un tri. Pour poursuivre la réflexion, il faut sélectionner les étiquettes les plus significatives, ce qui permettra de travailler avec. Par exemple, il s’agit de réduire le nombre à 20 afin de pouvoir construire un diagramme des affinités. Un diagramme d’affinité par interview est nécessaire.

Exemple : Interview de Fabien DERAIN, responsable CI et Relation Clients à la DORH.
Parmi les différentes bonnes pratiques relevées nous pouvons noter ce diagramme d’affinité

Figure 12 : exemple de diagramme d’affinité
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d-    Transformer les voix des clients en attentes clients

Sept recommandations sont à suivre pour traduire efficacement la voix du client en attente client :

Il faut ensuite sélectionner les attentes clients les plus significatives et les mettre sous forme de diagramme des affinités afin de mettre en évidence certaines attentes exprimées.



e-    Bilan et résultats des entretiens

Nombre d’entretiens

Tous les responsables CI et Qualité n’ont pas été interrogés notamment les DRQ, on pourrait être amené à se poser la question si cela pose un réel problème. J’ai observé au fil des entretiens, une diminution des idées nouvelles apportées, ce phénomène observé s’appelle l’effet de saturation :


Figure 13 : Phénomène de saturation sur le projet

Les interviews manquantes ne portent pas donc préjudice à l’efficacité de l’étude. Cet écart ne nécessite pas d’action corrective.
De plus toutes les données en matière de CI et Qualité sont remontées au niveau des directions des métiers (ou des entités transverses type DORH, DOI), en interrogeant directement les responsables Qualité et CI de ces directions on obtient une vision globale. De plus il n’y a pas forcément un responsable CI et Qualité en N-1 au niveau des directions transverses
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Planning non respecté

Principale difficulté  Rencontrer les parties prenantes

Causes :
     Réalité des emplois du temps du personnel de l’entreprise (réunions prioritaires),
     Incompatibilité d’emploi du temps,
     Absences dues aux grèves,
Actions correctives utilisées :
     Replanification des RDV,
     Appui de Mme MICHEL et M. SEGOT,
     Interviews téléphoniques.
Il reste donc quatre entretiens à réaliser durant le mois de Juin.



Résultat des interviews Qualité

Afin de valider la cartographie des référentiels Qualité et le cheminement, nous avons étudié les interviews des responsables Qualité ayant entrepris une démarche de certification

Cas de la DORH : Leur demande était de mettre l’ensemble de la DORH au même niveau afin que tout le monde ait une base commune. Pour cela ils avaient besoin d’une démarche qui puisse englober l’ensemble des parties prenantes, le coté humain et managérial était leur priorité. Ils se sont donc tournés (sur les conseils de M Ségot) vers l’EFQM. Mais certaines opérations effectuées par la DORH ont des déclinaisons plus précises et pourraient nécessiter des démarches plus approfondies type ISO. De ce fait ils n’écartent pas la possibilité d’engager une telle démarche par la suite.

Cas de la DJAG : Actuellement aucune démarche de certification n’a été entreprise mais l’EFQM leur semble être une démarche beaucoup trop lourde.

Cas de la DOI : Le système Qualité de la DOI faisait l’objet de critique. La certification ISO 9001 leur a donc semblé être un passage obligé afin de conserver leurs clients (les métiers). La démarche EFQM leur paraissait également trop complexe.
Ils viennent actuellement de faire un audit interne de leurs 40 sites répartis dans toute la France en vu d’une certification ISO 9001 pour novembre 2008. J’ai d’ailleurs pu organiser les travaux de synthèse de ces audits en élaborant un tableau Excel avec filtres permettant de trier par site, par ville, par paragraphe de norme, etc. Les résultats obtenus ont ensuite été répertoriés sur la cartographie des processus (Cf annexe 4)

Cas du Courrier : DOTC Paris Nord  et Annecy : Dans ces différentes directions les deux cas sont présents : en premier une certification ISO 9001 puis une certification EFQM et inversement. Mais dans les deux cas les réflexions se rejoignent, du fait que la certification EFQM leur sert d’outil de management pour la Direction, de base commune, alors que l’ISO est plus utile pour certifier les centres de tris (back office).


Conclusion : Les démarches engagées correspondent dans la majeur partie des cas à la cartographie théorique et au cheminement (cf. C - II).
On remarque que les directions qui ont entrepris dans un premier temps une démarche ISO 9001 sont :

On peut alors imaginer l’EFQM comme les montants d’un meuble, les certifications ISO prendraient la place des tiroirs. Avec pour chaque tiroir sa spécialisation (environnement, sociétal, sécurité, etc…) Et dans chaque tiroir des dossiers représentant les certifications de services seraient présents. Ainsi on pourrait se rendre compte que le meuble sans les tiroirs ne serait pas suffisant et que des dossiers non classés donneraient une image incomplète.

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Résultats des interviews Qualité & CI

Au total 47 voix des clients ont été identifiées. Les principales attentes qui en découlent seront comparées dans la partie D avec les synergies identifiées dans la partie A (théorique).
 




IV-    Benchmarking


Afin d’approfondir l’étude et d’avoir d’autres points de comparaison, un Benchmarking a été réalisé auprès de deux entreprises.
Le choix des entreprises s’est effectué de la manière suivante : lister les responsables Qualité et CI présents dans l’annuaire de l’IFACI.
Huit personnes ont été identifiées, pour trois d’entre elles le numéro de téléphone n’était plus attribué, et trois n’étaient pas joignables. Reste deux personnes que j’ai jointes par téléphone et qui ont bien voulu répondre à deux questions :

Pour Nathalie JEAN-AUGUSTIN, responsable Qualité et CI chez le groupe Lourmel (caisse de retraite) « le rapprochement s’est fait tout naturellement. Il n’existait pas d’entité Qualité ou CI, donc lors de la création de cette entité la hiérarchie s’est basée sur le COSO comme référentiel CI. Le COSO recommandant une approche processus, le lien avec la Qualité s’est tout de suite fait. Les opérationnels recrutés pour cette entité ont donc directement été formés à la fois au CI et à la Qualité. Mais les démarches Qualité entreprises par cette entité ne sont pas faites dans le but d’une certification mais juste pour optimiser les processus. »

Pour Sylviane SEIFFERT, responsable Audit, Contrôle des Risques et Qualité chez Groupama Immobilier, « nous sommes partis sur la mise en place de l’ISO 9001. Une étude sur le management des processus a alors été réalisée. L’analyse du CI s’exerce sur les processus et donc sur la Qualité, une synergie permet un gain de productivité. Dans une filiale bancaire du groupe, ils sont partis du CI et y ont intégré une démarche qualité avec comme point de synergie la maîtrise des risques. En fait il n’y a pas de divergence entre les démarches de CI et de Qualité, il y a une complémentarité. CI et Qualité interagissent. La Qualité est orienté client alors que le CI a une vision beaucoup plus globale. ».

Afin de compléter cette étude j’ai également pu assister à la Commission de Normalisation AFNOR, ainsi qu’à une réunion d’un groupe de travail, dont le thème des synergies CI et Qualité était abordé. J’ai alors pu constater que des divergences d’opinions sur le sujet étaient très marquées. Certaines personnes ne voyant dans le CI qu’un seul objectif : le contrôle. Cette finalité étant totalement différente de celle de la Qualité, ils ne voyaient pas comment des synergies pouvaient être possibles. Or comme nous l’avons vu précédemment les objectifs du CI ne sont pas ceux là et l’étude des synergies entre CI et Qualité n’est pas basée sur l’objectif mais sur la démarche.
 


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D- COMPARAISON THEORIQUE ET PRATIQUE





I-    Les huit points de synergies

Le but de cette partie est de voir si l’on retrouve bien sur le terrain les synergies qui ont été identifiées en partie théorique.
Pour ce faire, reprenons les huit points détaillés en partie A et indiquons, s’il y a lieu, les bonnes pratiques ou les voix des clients correspondantes.


1-    Maîtrise des risques

On remarque que dans chaque cas l’analyse des risques se fait de manière continue et itérative en CI. Dans toutes les interviews cet aspect est ressorti. Le personnel identifie cette synergie avec pour chaque risque (qualité ou CI) des d’indicateurs chiffrés et mesurables, une traçabilité, des délais, des responsables. Et que ça soit pour la qualité ou le CI, tout ce qui appartient à la maîtrise des risques doit être identifiable et filtrable immédiatement.



2-    Approche processus

Pour les responsable CI ou Qualité ces deux domaines ont une démarche similaire : l’approche processus, avec tout de même un bémol : le CI s’appuie plus sur des procédures que sur des processus comme la Qualité peut l’entendre. Mais d’un autre coté les processus permettent de lier les deux démarches Qualité et CI que sont le SMP et le PMR.


3-    Maîtriser les informations et les données

Aucune synergie n’a été évoquée sur ce point dans les interviews. C’est donc un sujet à approfondir durant les entretiens à venir, afin de savoir si les responsables estiment qu’il n’y a pas de synergie ou s’il est un élément oublié.


4-     Mettre en place une organisation et un fonctionnement efficaces de l’organisme

La vision transversale a été évoquée lors de chaque entretien. Aussi bien en matière de CI que de Qualité, une vision hiérarchique n’est pas suffisante. Prenons pour exemple la cartographie des risques qui est transversale ou les responsables Q et CI des entités opérationnelles qui reçoivent des instructions en matière de CI et Qualité venant des responsables siège et non pas de leur directeur d’entité.

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5-    Leadership et personnel

Les démarches Qualité et CI sont des démarches très accompagnées ou la communication est très présente. Ce sont des démarches managériales portées d’abords par les directions puis par les cadres qui accompagnent les démarches. Les responsables Q & CI des sièges interviennent dans les directions pour sensibiliser le personnel. Des journées de sensibilisation et de formation sont organisées. Mais lorsqu’au niveau des sièges on retrouve un responsable qualité et un responsable CI il arrive (mais pas pour toutes les directions transverses ou tous les métiers) que les demandes ne soient pas cohérentes. Un regroupement ou une entente préalable de ces deux domaines parait nécessaire avant de redescendre les projets à un niveau plus opérationnel.



6-    Management des compétences

Sujet non abordé durant les interviews. Il sera donc nécessaire de vérifier durant les prochains entretiens si des synergies, à ce niveau, existent ou non.


7-    Champ

Il a été relevé que les champs de la Qualité et du CI sont très voisins mais que la Qualité est plus proche du terrain avec une vision basée sur les processus (risque machine), alors que le CI a une vision beaucoup plus globale, basée sur l’atteinte des objectifs du groupe.


8-    Normes

Il a été évoqué que les deux démarches étaient basées sur des référentiels, avec comme comparaison possible : « le COSO I pourrait correspondre à l’ISO et le COSO II plutôt à l’EFQM ».

Figure 14 : Synergies CI et Qualité


Ce diagramme de Kiviat nous met en évidence ces complémentarités, ainsi que les points les plus approfondis par chaque démarche (ex : approche processus plus importante en qualité).
J’ai fait le choix de ne pas mettre le niveau de leadership, pour la Qualité et le CI, sur l’axe afin de bien démontrer qu’il y a un manque de communication à ce niveau entre les responsables des deux démarches.
Il a également été relevé que le CI était considéré comme un outil et la Qualité comme une finalité. Dans aucune des interviews la vision inverse n’est apparue.

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II-    Benchmarking

Si l’on compare les résultats obtenus avec ceux du Benchmarking réalisé, on remarque que la vision des autres organisations est beaucoup plus restreinte. Dans un premier cas les liens avec les processus ont été les seules raisons d’une synergie Qualité et CI. Et dans un 2ème cas c’est l’analyse qui a permis de passer du CI à la Qualité.
Mme SEIFFERT insiste tout particulièrement sur la complémentarité et l’interaction des deux démarches, fait qui a été identifié dans la partie A- Théorique mais pas dans les entretiens au sein de La Poste
 






CONCLUSION
[10]



Comme nous l’avons vu, ce début de XXIème siècle marque un tournant dans l'histoire des entreprises publiques du secteur marchand. Le contexte politique, économique et institutionnel actuel, renouvelle et bouleverse le cadre dans lequel l'action de ces entreprises avait vocation à s'appliquer : ouverture sur une économie mondialisée et globalisée, liberté de mouvement des capitaux, démantèlement des monopoles et condamnation du rôle interventionniste, voire protectionniste de l'État, telle est la donne nouvelle face à laquelle les modes traditionnels de la gestion semble bien impuissants et inefficaces.
Ainsi, les entreprises publiques en question sont confrontées à un changement d'environnement qui les contraint à améliorer leur rentabilité et à réduire leurs coûts de production.
Ce constat nous a amené à chercher des solutions optimales telles que des synergies entre le CI et la Qualité. Huit points de regroupement ont alors été identifiés entre ces 2 démarches (maîtrise des risques, approche processus, système documentaire, organisation transversale, leadership, management des compétences, champ d’application et normes). Nous en avons conclu que les deux approches CI  et Qualité étaient absolument indispensables à la maîtrise du risque. Et que dans les deux cas, il y avait une nécessité de définir des objectifs, d’utiliser des moyens pour les atteindre, d’analyser des données de pilotage et de superviser le tout afin de faire le point avec les collaborateurs sur le projet (PDCA).
Parallèlement, l’audit interne et l’audit qualité présentent, quand à eux, de nombreuses divergences. Prenons comme exemple le commanditaire : il s’agit de la hiérarchie dans un cas et de l’audité dans un autre. L’audit Qualité est beaucoup plus axé sur une démarche volontaire.
Pour le cas de La Poste nous avons vu que leur démarche CI se basait sur le COSO alors que leur démarche Qualité utilisait plusieurs référentiels tels que l’EFQM ou l’ISO 9001. Après la réalisation d’une cartographie des référentiels et de leurs champs d’application, celle-ci a été comparée avec les réalités du terrain. On a pu remarquer un certain nombre de divergences pouvant s’expliquer par l’historique du groupe et des référentiels (l’EFQM étant beaucoup plus récent que l’ISO, et donc moins encré dans les mœurs).
Après avoir effectués les entretiens les 8 synergies explicitées dans la partie théorique ont été identifiées. Mais de manière générale le CI est apparu comme un outil pour atteindre la Qualité. D’autre part dans les directions où la Qualité et le CI ne collaboraient pas suffisamment un manque s’est fait ressentir et l’on remarque que ce manque n’est pas présent dans les directions ayant mis en place l’EFQM. Les interviews ont donc démontrées que l’EFQM pourrait être, contrairement à l’ISO, un référentiel qui permet de renforcer les synergies Qualité et CI. Cette hypothèse reste à démontrer.
D’autre part, ce référentiel basé sur une démarche d’auto - évaluation, ne pourrait-il pas palier aux divergences qu’il existe entre l’audit interne et l’audit qualité ?




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BIBLIOGRAPHIE


Sites internet
[1] www.afnor.org association française de normalisation (consulté le 02/03/2008)
[2] www.i-poste.log.intra.laposte.fr site intranet de La Poste (consulté le 20/02/08)


Livres
[3] D. FRECHU, J.SEGOT, P TUZZOLINO, Mise en place d’une démarche Qualité, Editions AFNOR, 2004, 142p.
[4] Quali’Guide, Guide pratique du management Qualité Sécurité Environnement, Edition DPE, 2007, 176p.
[5] Le Mouvement Français de la Qualité à partir des travaux de M. SHIBA. La Conception à l'Ecoute du Marché, Organiser l'écoute des clients pour en faire un avantage concurrentiel. Paris : INSEP EDITIONS, 1995, 126p. ISBN 2-901-323-63-4
[6] Jacques RENARD, Théorie et pratique de l’audit interne, Ed d’Organisation, Paris, 16 Mars 2006, 476p.

Normes
[7] FDX 50-198 Lignes directrices pour le développement de synergies entre dispositifs de Contrôle Interne et systèmes de Management au sein des organismes  en cours de rédaction , AFNOR
[8] Contrôle Interne et Qualité – Management de la performance extra-financière ?  en cours de rédaction, IFACI

Rapports d’étude
[9] Abir CHOUCHANE, Master Management Qualité et Conduite d’Affaire, « En quoi l’approche par les processus peut être vecteur de changement organisationnel ? Le cas de la Direction de la Qualité et Sécurité du groupe La Poste », sous la direction d’Hervé CHOMIENNE, Octobre 2007
[10] Laurence TEILLET, DESS Management et Qualité Globale, « En quoi les référentiels Qualité contribuent-ils à la performance globale d’une entreprise publique en mutation ? Cas du groupe La Poste », sous la direction d’Hervé CHOMIENNE, Septembre 2003

Presse et revues
[11] Rapport de développement durable 2006, paru en 2007
[12] La lettre du pôle Partenariats - Institut Qualité et Performance de la DQCIG, n°1, paru en Mai 2008-06-02
[13] Jean loup ROUFF, Contrôle interne, audit interne et qualité, Audit n°189, Avril 2008
[14] Jacques VERA, Contrôle interne et qualité. Des synergies sont-elles possibles, souhaitables, nécessaire ? , Audit n°189, Avril 2008
[15] José BOUANICHE, L’approche d’audit interne dans le cadre d’entités certifiées : quelques éléments de réflexion, Audit n°189, Avril 2008
[16] Georges BOUCHARD, Audit interne et audit qualité requièrent des compétences différentes, Audit n°189, Avril 2008


[17] Agathe DUFOUR, Identification des Synergies Qualité et Contrôle Interne au sein du groupe La Poste, sous la direction de M. Caliste, Juin 2008


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TABLE DES ILLUSTRATIONS




Figure 1 : schéma du CI d’une activité [6]
Figure 2 : Tableau comparatif Audit Interne et Audit Qualité (élaboration personnelle)[17]
Figure 3 : PDS du projet (élaboration personnelle)[17]
Figure 4 : Logigramme du projet (élaboration personnelle)[17]
Figure 5 : Planning du projet (élaboration personnelle)[17]
Figure 6 : Tableau des risques projet (élaboration personnelle)[17]
Figure 7 : Cartographie des référentiels (élaboration personnelle)[17]
Figure 8 : complémentarité des démarches de certification (élaboration personnelle)[17]
Figure 9 : Cheminement (élaboration personnelle)[17]
Figure 10 : Présentation de la Conception à l’Ecoute du Marché [5]
Figure 11 : Tableau de la répartition des entretiens (élaboration personnelle)[17]
Figure 12 : exemple de diagramme d’affinité (élaboration personnelle)[17]
Figure 13 : Phénomène de saturation sur le projet (élaboration personnelle)[17]
Figure 14 : Synergies CI et Qualité (élaboration personnelle)[17]


 


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ANNEXES



ANNEXE 1 : ORGANIGRAMME



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ANNEXE 2 : Questionnaire CI & Q

1-    Quelle est votre entité, sa position, ses missions, ses clients et parties prenantes ?

2-    Quelles sont vos missions au sein de cette entité, notamment en matière de Qualité, CI, Sécurité et DD ?

3-    Quels objectifs CI et Qualité vous ont été fixés ?

4-    Quelles démarches CI et Qualité avez-vous mises en place ?

5-    Comment avez-vous procédé ?

6-    L’ensemble du personnel vous semble-t-il impliqué ?

7-    Comment s’exerce le leadership au sein de votre entité ? Y a-t-il une implication de la direction sur le terrain en matière de Qualité et CI ?

8-    Que vous a apporté de plus la mise en place d’une approche processus (au niveau Qualité et CI) ? Quelles démarches mettez-vous en place pour veiller au bon fonctionnement des processus et l’atteinte des objectifs ?

9-    Comment est organisée votre entité ? 1 ou 2 dimensions (avec une vision transversale)

10-    Comment définissez-vous les  besoins en compétences pour la réalisation des activités concernées ? Comment vous assurez-vous que ces besoins sont en adéquation avec ceux dont vous disposez ?

11-     Quelles sont les mesures mises en place pour communiquer la bonne donnée à la personne concernée, au bon moment et en toute sécurité ?

12-    L’analyse des risques processus s’effectue-t-elle au cas par cas ou de manière continue et itérative ?

13-    Quelles sont les divergences entre les démarches Qualité et CI ?

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ANNEXE 3 : Questionnaire Qualité

1- Quelle est votre entité, sa position, ses missions, ses clients et parties prenantes ?

2- Quelles sont vos missions au sein de cette entité, notamment en matière de Qualité, CI, Sécurité et DD ?

3- Quels sont les référentiels qualité que vous appliquez ?

4- Avez-vous demandé de l’aide ou des conseils à l’Institut Qualité et Performance du Groupe au préalable ?

5- Quelles démarches avez-vous entreprises auparavant en matière de qualité ?

6- Pourquoi avez-vous choisi d’utiliser l’EFQM et l’ISO 9001 ? En quoi leur obtention est-elle importante ?

7- Pourquoi avez-vous d’abord utilisé l’EFQM et ensuite l’ISO 9001 ? Pourquoi cet ordre ?

8- Quelles démarches qualité avez-vous engagé pour obtenir la certification ISO 9001 ?

9- Y a-t-il un gain pour les postiers ? Qu’est-ce qui les motive dans une telle démarche ?

10- Le niveau C2E est valable 2 ans, à la fin de ces 2 années allez-vous le revalider ou essayer d’obtenir le niveau R4E ?

11- Qu’est-ce que l’ISO 9001 vous a permis d’obtenir que l’EFQM ne vous apportait pas ?

12- Pourquoi avoir choisi une démarche EFQM plutôt que ISO 9004 ?

13- Pensez-vous que ces démarches soient complémentaires ?

14- Y a-t-il des aspects qu’elles ne couvrent pas ? Si oui comment comptez-vous y remédier ?

15- Quelles démarches qualité allez-vous entreprendre par la suite ?

16- Certaines démarches CI s’intègrent-elles à vos démarches Qualité ? Si oui comment ?

17- Le CI est-il un plus dans vos approche Qualité ? Pourquoi ?

18- Avez-vous l’impression d’effectuer certaines tâches similaires pour le CI et pour la Qualité ?
 
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ANNEXE 4 : Cartographie DOI
Synthèse d’audits

 

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Trame du tableau de synthèse

 



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