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Audit tierce partie: processus normalisé
Thiago
  Yue
Référence bibliographique à rappeler pour tout usage :
"Audit tierce partie: processus normalisé" - Thiago BARBOSA - Hui SHEN - Yue WANG - Projet d'Intégration MASTER Management de la Qualité (MQ), UTC, 2008-2009, URL : https://www.utc.fr/mastermq ; Université de Technologie de Compiègne
RESUME

        A l’Université de Technologie de Compiègne [1], dans le cadre de la formation du master en science et technologie, spécialité management de la qualité [2], le projet d’intégration (unité de valeur QP10) est la plus importante épreuve avant que les élèves ne partent en stage. Pour le groupe 8, composé de par Thiago BARBOSA, Hui SHEN  et Yue WANG, une importante tâche a été donné: réaliser un guide pour les audits de tierce partie. En effet, la norme NF EN ISO 19011 [3] donne déjà les lignes directrices pour la réalisation des audits de management de la qualité et environnement, néanmoins, cette norme ne donne pas d'approche processus. Dans ce rapport sera décrite la façon dont le groupe a créé un guide pratique et pédagogique basé sur l’ISO 19011 [3] .

Mots clés : Audit, externe, tierce partie, qualité, environnement, guide, pratique, processus,
schéma, auto-diagnostic, enregistrement, carthographie, ISO 19011, ISO 9001, ISO 14001.

ABSTRACT

        Under the master training in science and technology at the University of Technologie of Compiegne [1], specialty quality management [2], the discipline QP10 is the most important test before the students go on stage. For Group 8, composed by Thiago BARBOSA, Hui SHEN and Yue WANG, an important task has been given: make a guide for third party audits. Although the ISO 19011[3] already provides guidelines for quality and environment management audits, this does not have a process approach. In this report it will be described how the group has created a practical and pedagogical guide based on ISO 19011[3] .

Key words : Audit, external, third party, quality, enviroment, guide

RESUMO

    No mestrado profissionalizante em ciência e tecnologia, especialidade gestão da qualidade [2] na UTC (Universidade de Tecnologia de Compiègne) [1] o projeto de integração é o mais importante teste antes que os  estudantes partam para o estágio. E para o grupo 8, composto por Thiago Barbosa, Hui Shen e Yue Wang, uma importante tarefa foi delegada : a realização de um guia para auditorias externas. Na realidade, a norma internacional ISO 19011 [3]já indica as diretrizes para auditorias de sistemas de gestão da qualidade e/ ou ambiental, entretanto sem dar uma abordagem sob forma de processos. Neste relatório, será descrito como o grupo criou um guia pratico e pedagógico baseado na ISO 19011 [3].

梗        概

在法国工程技术大学(UTC [1] 的质量管理专业[2] 中,学分QP10是对学生对知识掌握程度和创造能力 最重要的检验。第八小组由Thiago BARBOSA, Hui SHEN(沈慧)和Yue WAN(王玥)组成,研究课题如 下:为质量和环境外审认证提供指南。事实上,ISO 19011 [3](国际质量和环境标准认证程序)已经给出了用于质量管理和环境 的准则,但是,该并未给出流程方法。在此报告中,本组将描述如何在ISO 19011[3] 的基础上创建一个实用的教学性指南。

关 键字:ISO19011,质量认证,环境认证,程序,指南,法国 工程技术大学,质量管理,外审,认证,流程,方法。

REMERCIEMENTS

Nous tenons à remercier toutes les personnes qui nous ont accompagné et qui nous ont aidé à réaliser ce projet :

Monsieur Jean-Pierre Caliste et Monsieur Gilbert Farges, Responsable de la formation de master qualité [2] et porteurs de notre projet, pour nous avoir confié cette mission et nous avoir orienté dans notre étude,

Madame Béatrice Koning, Responsable de la bibliothèque au centre de recherche de l’UTC [1] , pour nous avoir transmis les compétences de la recherche bibliographique.

SOMMAIRE

I - Introduction
1.1 - Le master Management de la Qualité à l’UTC
1.2 - L’unité d’enseingement QP10
1.3 - Projet QP10 : Guide pratique audit de tierce partie
1.4 - Groupe projet
1.5 - Les challenges et les contraintes
1.6 - La structure du rapport

II - Problématique (nécessité et objectif)
2.1 - Qu’est-ce qu’un audit et pourquoi
2.2 - Qu’est-ce que ISO 19011 et pourquoi
2.3 - Qu’est-ce qu’un guide pratique d’audit et pourquoi

III - Matériels et méthodes
3.1 - Clarification du projet
3.2 - Planning du projet
3.3 - Recherche bibliographique
3.4 - Organisation personnelle
3.5 - Maîtrise documentaire
3.6 - Test et amélioration du guide

IV - Résultats
4.1 - Présentation du guide pratique
4.1.1 – LE FICHIER « GUIDE AUDITE TIERS PARTIE. DOC »
4.1.2 – LE FICHIER « AUTODIAGNOSTIQUE.XLS»
4.2 -    Les limites du guide
4.2.1 - EVOLUTION DU REFERENTIEL ISO 19011
4.2.2 - GRILLE D’AUDIT NON SPECIFIQUE A CHAQUE METIER
4.2.3 - LIMITE DU CHAMPS D’ETUDE

V – Conclusions

VI - Bibliographie
I - INTRODUCTION

I.1 - Le master Management de la Qualité à l’UTC [1]

        L’Université de Technologie de Compiègne [1] (UTC), fondée depuis 1976, première école d’ingénieurs post-bac selon le classement Le point 2008, a pour vocation de former les ingénieurs adaptés aux nouveaux besoins du monde industriel. La qualité recherchée est caractérisée par la maîtrise des connaissances techniques dans son domaine professionnel et par la capacité de diriger et de contribuer à la stratégie des entreprises, tout en tenant compte des besoins de plus en plus multidisciplinaires. Le slogan de l’UTC [1] en 2008 était: donner sens à l’innovation .

        Dans ce contexte, une formation en management de la qualité [2] dirigée par Messieurs Gilbert FARGES et Jean-Pierre CALISTE a été développée depuis l’année 2005. Cette formation a pour objectif de former des acteurs dans la mise en œuvre et dans l’accompagnement des dynamiques de qualité, d’amélioration des performances et de changement pour tous types d’organisations. En 2007 et en 2008, elle a été classée dans le TOP 10 des meilleurs masters par le Cabinet SMBG.

        Les étudiants en deuxième année de cette formation doivent passer 6 mois à l’université pour valider les unités d’enseignements (soit l’équivalent d’environ 500 heures de cours et de travaux personnels). Ensuite, pendant le stage, un projet d’environ cinq mois dans les entreprises est demandé à chaque étudiant. Ce dernier vise à aider les étudiants à mettre en pratique les connaissances acquises pendant la première période de la formation.


I.2 - L’unité d’enseignement QP10

        Parmi les unités d’enseignements de la deuxième année de la formation (QP01 - Pilotage du progrès et de la performance ; QP02 - Normalisation, métrologie, essais et échanges internationaux ; QP03 - Organisation et fonction des services de mesure ; QP04 - Management, Modèles et Organisations ; QP05 - Gestion des risques dans les organisations ; QP06 - Gestion des systèmes d’information ; QP10 - Projet d'Intégration), QP10 vise l’application des connaissances à des situations concrètes et le développement des capacités de diagnostic, d’analyse et d'élaboration de solutions applicables à un contexte professionnel. Une présentation méthodologique formelle et des jalons réguliers d’avancement encadrent le travail personnel d’une centaine d’heures environ.

        Le travail fait l’objet d’un rapport écrit, d’une soutenance orale, d’un article et d’une capitalisation publique des travaux sur internet.

I.3 - Projet QP10 : Guide pratique audit de tierce partie

        Le travail consiste à analyser la norme NF EN ISO 19011 [3]« Lignes directrices pour l'audit des systèmes de management de la qualité et/ou de management environnemental » afin d’en retirer un processus complet documenté sous forme de processus.

         A la fin du semestre, nous devons délivrer un guide méthodologique illustré ainsi qu’un outil d’autodiagnostic pour l’assurance du bon déroulement du processus. Les critères de succès consistent en l’efficacité pédagogique et opérationnelle dans l’exploitation du guide. Pour ce fait, l’adoption des aptitudes à la manipulation de concepts abstraits et à la synthèse ainsi que l’adoption des capacités pour « mettre en image » des conceptions de management ont été demandées.

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I.4 - Groupe projet


        Le groupe projet est constitué de 3 étudiants étrangers de différentes cultures et de différentes formations initiales : Mlle. Hui SHEN, diplômée de l’école de commerce de Shanghai (Chine) et Mlle. Yue WANG, ingénieur en Industrie agroalimentaire de l’UTC [1] , sont de nationalité chinoise ; M. Thiago BARBOSA, ingénieur Biomédical brésilien, diplômé de l‘Université Fédérale de Pernambouc, au Brésil.


I.5 - Les challenges et les contraintes

         Parmi les 10 propositions de projet, nous avons choisi le sujet numéro 8 intitulé : « Processus d’audit des systèmes de management qualité »

      Tous les acteurs dans le domaine de qualité seront obligatoirement un jour confrontés aux problématiques de l’audit, soit l’audit interne, de seconde ou de tierce partie (certification). Grâce à la norme ISO 19011 [3], les auditeurs où qu'ils soient dans le monde peuvent partager les mêmes règles de conduite de façon à rendre la conclusion d’audit plus pertinente et plus crédible.

       Néanmoins, cette norme donne des lignes directrices qui emphatisent le « Quoi » et non pas le « Comment », ce que le guide pratique doit fournir comme information (problème de fond) et la forme sous laquelle ces informations doivent être présentées (problème de forme) sont les premières questions à résoudre. De plus, la signification du mot « Pratique » complète les challenges présentés pour ce projet, d’où la raison d’être de notre groupe de travail.

          D’autres contraintes sont constituées par le délai, la ressource humaine et le fait que nous ne sommes pas en contact direct avec les personnes intéressées (auditeurs). Cela va forcement établir des limites à notre travail. Nous décidons de présenter les limites de façons honnêtes et positives, afin d’aider la compréhension de notre guide d’une part, et d’indiquer les améliorations possibles pour nos successeurs éventuels d’autre part.

I.6 - La structure du rapport

  Ce rapport est présenté d’une façon chronologique selon l’avancement du projet. Tout d’abord, nous nous intéressons à la raison d'être de notre travail (partie II), ce qui déclenche la clarification du projet (partie III). En même temps, nous décrivons toutes les méthodes et techniques utilisées pour l’atteinte du but (recherche bibliographique, maîtrise documentaire, etc.) Lorsque le guide pratique est réalisé, nous expliquons ses utilisations et ses limites (partie IV). Pour finir nous avons conclu à la fois sur le plan du projet et sur des compétences personnelles (partie V).

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II - PROBLEMATIQUE


II.1 - Qu’est-ce qu’un audit et pourquoi


        La norme ISO 19011 version 2002 [3] définit ainsi :  <<l’audit consiste le processus systématique, indépendant et documenté en vue d’obtenir des preuves d’audit (enregistrements, énoncés de faits ou autres informations, qui se rapportent aux critères d’audit) et de les évaluer de manière objective pour déterminer dans quelle mesure les critères d’audit (ensemble de politiques, procédures ou exigences déterminées) sont satisfaits.>>

        Face à l’évolution accélérée du monde socio-économique, l’entreprise doit continuellement s’adapter : elle doit mener une démarche permanente de mise en adéquation de ses activités avec les besoins, sans cesse changeants, de ses clients, et ceci, dans un contexte lui-même en mouvement. L’outil qui par excellence permet de maîtriser le mieux ces évolutions, est l’audit. Véritable source de progrès, cet outil est puissant, autant dans le cadre des relations de clients à fournisseurs, que dans son propre cadre interne. [4]


II.2 - Qu’est-ce que ISO 19011 et pourquoi

        La norme « ISO 19011 » [3] donne des conseils sur le management de programme d’audit, la réalisation d’audits internes ou externes de systèmes de management de la qualité et/ou de management environnemental ainsi que sur la compétence et l’évaluation des auditeurs. Elle est destinée à une large gamme d’utilisateurs potentiels parmi lesquels : des auditeurs, des organismes mettant en oeuvre des systèmes de management de la qualité et/ou de management environnemental, des organismes devant réaliser des audits de systèmes de management de la qualité et/ou de management environnemental et des organismes chargés de la certification ou de la formation d’auditeurs. Toutefois, cette norme ne fournit que des conseils.

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II.3 - Qu’est-ce qu’un guide pratique d’audit et pourquoi

    Comme nous l’avons déjà expliqué précédemment, la référence d’audit de mangement de la qualité (ISO 19011) donne des lignes directrices limitées concernant le conseil. Cette norme n’explique pas comment mettre un audit en application sur le terrain ou comment se déroule sa mise en oeuvre dans un aspect pratique. Cela explique donc la raison de notre mission : élaborer un guide pratique selon l’ISO 19011 [3] afin d’expliquer « le comment » de la réalisation d’audits.

       Qu’est ce qu’un « Guide Pratique » ? Nous essayons tout d’abord de décrypter ces mots afin de descendre de l’échelle d’abstraction. « Guide » est défini ainsi par le CNRTL [7] : « Ce qui oriente, qui dirige la marche de quelqu'un ou de quelque chose ». D’une façon plus concrète dans un contexte d’audit de management de la qualité, ceci pourrait se décliner en 4 aspects: décrire les tâches, indiquer leurs ordres chronologiques, donner ses objectifs,  expliquer ses raisons.

       Ensuite le mot « pratique » traduit ce qui a un caractère concret, utilitaire et ce qui appartient au quotidien. Cela voudrait dire que les 4 aspects devront être présentés d’une façon concrète, utile et qui reflète le quotidien réel.

     Cependant il ne faut pas oublier les exigences exprimées par le porteur du projet : analyser la norme NF EN ISO 19011 [3] afin d’en retirer un processus complet documenté ; délivrer un guide méthodologique illustré ainsi qu’un outil d’autodiagnostic pour assurer le bon déroulement du processus. 

       En tenant compte de ces besoins, nous avons décidé d’élaborer un « Guide Pratique » ayant 3 parties principales :

1      – Un schéma processus illustré précisant des tâches d’une façon chronologique

2      –  Des documents d’enregistrement liés à la réalisation de chaque tâche

3      –  Un outil d’autodiagnostic et la proposition d’action préventive pour chaque tâche

       Les 3 principes que nous avons respectés pendant ce travail sont :

1      – Ne rien inventer (les travaux mentionnés sont tous référencés) 

2      –Lors d'incohérences relevées entre la norme ISO 19011 [3] et les autres publications, l’ISO 19011 reste le référentiel prioritaire (définition de terme, chronologie des tâche, etc.)

3      –Préciser les limites de notre travail et proposer des possibilités d’amélioration

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III - MATERIELS ET METHODES


III.1 - Clarification du projet

      Le 15 octobre 2008, nous avons pris rendez vous avec le porteur du projet, Monsieur Jean-Pierre CALISTE, enseignant-chercheur de l’UTC [1] . A l’occasion de cette rencontre, nous avons pu clarifier certains domaines qui n’ont pas été décrits dans la proposition de projet. Par exemples, le champs d’étude, l’objectif précis du projet, la répartition du temps de travail ainsi que quelques propositions sur la forme de présentation du guide :

               1 - L’objectif se confirme : Élaborer un guide pratique qui rend la mise en oeuvre de l’audit facile et opérationnel

              2 – Le champs d’étude est limité à : l'audit de tierce partie (audit de certification)

           3 – L’ordre du travail est clarifiée : d’abord élaborer un guide puis le communiquer aux auditeurs afin d’obtenir les retours d’expériences.

       4 – Le porteur du projet propose de transformer la norme ISO 19011 [3] sous une forme de processus.

       Dans cette partie du travail, deux outils qualité ont été exploités : Le QQOQCP (Qui, Quoi, Où, Quand, Comment, Pourquoi, figure 1) et le PDS (Plan Dynamique Stratégique, figure 2).


Figure 1 : QQOQCP utilisé par le groupe pour aider dans la clarification du projet

Figure 1 : QQOQCP utilisé par le groupe pour aider dans la clarification du projet [9]



Strateg_dynamique

Figure 2 : Plan Dynamique Stratégique (PDS). Ainsi que le QQOQCP,
il a aidé le groupe à mieux comprendre le projet.
[9]

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III.2 - Planning du projet


        Lorsque l’ordre de travail a été défini de façon pertinente avec le porteur du projet, nous avons tout d’abord élaboré un planning non détaillé. La figure 3 donne une idée du temps réparti pour chaque mission.


Figure 3 : Répartition des tâches par rapport au temps dans le projet.

Figure 3 : Répartition des tâches par rapport au temps dans le projet. [9]


        La partie recherche bibliographique consiste à identifier les publications existantes sur le sujet « Audit qualité », faire des emprunts à la bibliothèque, analyser ces publications afin d’en trier des informations complémentaires à l’ISO 19011 [3] et afin d’enrichir le guide pratique.

        Pour la partie d’élaboration du guide pratique, nous allons d’abord identifier les formes convenables pour chaque fonction (choix parmi : texte, schéma, check-list, tableau, etc.) ; puis remplir ces fonctions par les informations que nous avons identifiées à partir des référentiels de l’ISO 19011 [3] ou d’autres publications.

       La partie du test consiste en la présentation du guide élaboré aux auditeurs et aux étudiants de notre classe afin d’en vérifier la compréhension et la praticité. Des retours de satisfaction sont attendus pour une amélioration du guide.


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III.3 - Recherche bibliographique

        Comme nous l’avons expliqué dans les paragraphes précédents, nous avions besoin d’identifier les publications sur les « audits qualité » afin de compléter les informations qui pourraient marquer dans l’ISO 19011 [3] afin de rendre le guide « Pratique ».

       Afin d’effectuer la recherche d’une façon efficace, nous avons pris conseils auprès de Madame Béatrice Koning, ingénieure documentaliste de l’université pour apprendre les techniques de recherche et les procédure du système de PEB (prêt entre bibliothèque). Un mode opératoire a été réalisé suite à cette formation. Ceci nous permet de capitaliser la compétence ainsi que la partager au sein de notre classe.

       Avec cette méthode, il y a 60 publications affichées sur le SUDOC [8] dans le domaine des « Audit Qualité », dont 16 nous paraissent proche de notre sujet. Parmis ces 16 publications, nous en avons sélectionnées 8 à emprunter pour les étudier en profondeur. Trois livres parmi ces 8 sont présents à la bibliothèque de l’UTC [1] et un livre n’entre pas dans le réseau de PEB. Des demandes on été envoyés de l’UTC [1]  au réseau PEB pour les 4 autres livres et tous sont arrivés à Compiègne dans un délai d’une semaine.

       Finalement 7 livres nous sont parvenus et nous nous en servons pour compléter le guide pratique. En résumé, la méthode de recherche bibliothèque à l'aide du SUDOC est très pertinente pour identifier les publications existantes dans un domaine précis, avec divers critères de recherche possibles.  



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III.4 - Organisation personnelle

        Au départ du projet, les 3 membres du groupe ne se connaissaient pas, d’un point de vue compétence, habitude de travail ou relation personnelle. Nous avons effectué des réunions assez fréquentes pour nous cadrer d’une part, et d’autre par pour faire rapidement connaissance. Les 4 premières réunions ont été réalisées sur les sujets suivants :

1 – Construction du groupe, définition du mode de travail (30/09)

2 – Clarification du projet (QQOQCP), Brainstorming, Structure du rapport (8/10)

3 – Point recherche bibliographique, élaboration schéma processus ISO 19011 [3](4/11)

     4 – Clarification de la responsabilité de chaque membre, plan d’actions (2/11)


        Pendant un mois de travail collectif, nous avons identifié les principales étapes de l’audit qualité. Pour être plus productif, le groupe a décidé de séparer les tâches d’une façon à ce que chacun puisse travailler sur un sujet différent (figure 4).

       Thiago BARBOSA a travaillé sur l’élaboration d’un logigramme en précisant les étapes d’un audit, ainsi que ses parties prenantes. Pour chaque phase, une cartographie du processus a été réalisée, en remplissant la 1ère fonction du guide. Yue WANG élabore les documents d’enregistrement lié à la réalisation de chaque tâche afin de répondre à la 2ème fonction. Hui SHEN consacre son temps à l’élaboration de l’autodiagnostic et la proposition d’actions préventives pour chaque tâche afin de répondre à la 3ème fonction.

         Chaque membre avance à son rythme. Une réunion toutes les 2 semaines se met en place afin de valider le travail individuel. Le choix de cette organisation peut être justifié par les habitudes de travail de chaque membre.



Figure 4 : Division des travaux par persone. Dans la prémière ligne, chaque membre du groupe, dans la deuxième, la tâche dont cette persone est responsable, et dans la trosième, la principale source d’informations.

Figure 4 : Division des travaux par personne.
Dans la première ligne, chaque membre du groupe, dans la deuxième, la tâche dont cette personne est responsable, et dans la troisième, la principale source d’informations.
[9]

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III.5 - Maîtrise documentaire

        Pour répondre aux besoins de la protection environnementale, nous répondons à la proposition de zéro papier. Tous les documents sont élaborés sur ordinateur et enregistrés dans une base de données dédiée.

         Lorsque chaque membre a un sujet différent et que ce dernier est traité d’une façon séparée, nous n’avons presque aucun document en commun. Chaque membre est maître de ses documents. Ces derniers doivent être datés et rangés dans des répertoires dédiés. Nous devons prendre soin de la version du fichier et préciser ses métadonnées.

        Au moment de la combinaison des documents entre les différents membres, une personne est désignée responsable des travaux. Toutes modifications postérieures doivent être effectuées par le responsable. En plus de cela, un portail web dynamique (http://yue.wang.free.fr/) a été mis en ligne pour faciliter le partage et diffusion des documents (figure 5).

Portail_dyna

Figure 5 : Image du module « téléchargements » du portail web dynamique [9]

[http://yue.wang.free.fr/ consulté le 10 décembre 2008]



III.6 - Test et amélioration du guide

Malgré tout, nous n’avons pas pu tenir le délai de notre planning parce que nous avons eu beaucoup d’informations à synthétiser et que nous n’avons pas su prioriser. Nous n’avons pas eu le temps de faire des tests du guide pratique avec les auditeurs et les futurs utilisateurs.

       Néanmoins, les limites de nos travaux sont expliquées dans le chapitre suivant afin de rendre une amélioration possible.

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IV - RESULTATS


IV.1 - Présentation du guide pratique

        Le guide est composé par deux fichiers différents : un document du type « .doc »qui représente le guide lui même, et un autre du type « .xls », un outil d’autodiagnostic pour les processus d’audit. Chacun de ces fichiers est mieux expliqué dans la suite du rapport.



IV.1.1 - LE FICHIER « GUIDE AUDITE TIERS PARTIE. DOC »


        Dans ce document, il y a en première page un logigramme général du processus, en indiquant les tâches, le moment où elles se passent et ses parties prenantes. Ce logigramme, néanmoins, présente l’audit d’une façon différente de celle montrée dans l’ISO 19011 [3]. Le guide emphatise les acteurs (c’est à dire, les « QUI ») alors que dans la norme il y a une répartition plutôt temporelle (sur les COMMENT). Ci-dessous, la figure 6 présente le logigramme du guide.


Figure 6 : Logigramme en montrant les processus et les parties prenantes d’un audit.

Figure 6 : Logigramme montrant les processus et les parties prenantes d’un audit. [9]


        Les pages suivantes du guide présentent chacun des processus décrit dans le logigramme sous forme de cartographie, avec les entrées, sorties et éventuelles ressources (figure 8). Un processus est décrypté par page, où il y a une explication textuelle en haut de page et une liste des annexes retirées de nos références qui peuvent être utiles au processus.

       En effet, le guide peut rester assez abstrait pour les auditeurs débutants ou en formation, notamment parce que ceux-ci ont peu d’expériences concrètes. C’est pour rendre le guide plus ergonomique aux débutants que nous avons cité plusieurs cas concrets vis à vis des différentes étapes dans ses annexes.

     Aussi pour rentre plus facile la vie de l’utilisateur, chaque processus est représenté par une couleur faisant référence à son acteur, conformément à la première page (figure 6). Sur la dixième (et dernière) page, il y a une liste bibliographique qui peut servir à ceux qui veulent plus d’informations.

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Figure 8 : Example d’une cartographie de processus (définir les objectifs de l’audit), avec ses entrées, sorties et supports. La couleur bleu indique que l’acteur de ce processus est le commanditaire (le client de l’audit), conforme la figure 6.

Figure 8 : Exemple d’une cartographie de processus (définir les objectifs de l’audit),
avec ses entrées, sorties et supports. La couleur bleue indique que l’acteur de ce processus
est le commanditaire (le client de l’audit), conformément la figure 6
.
[9]




IV.1.2 - LE FICHIER « AUTODIAGNOSTIQUE.XLS»

          Ce tableau Excel permet de répondre « oui » ou « non » à une série de questions et ainsi de calculer automatiquement une note en fonction des réponses données afin d’évaluer la réalisation de l’audit. Les check-lists comprennent toutes les bonnes pratiques qui assurent le bon déroulement des activités d’audit, conformément au chapitre 6 de l’ISO 19011 [3](figure 9).

       Par rapport à un paragraphe, une check-list a l’avantage de décortiquer une phrase complexe qui comporte plusieurs sens en plusieurs phrases courtes. Ceci permet aux auditeurs de vérifier point par point les bonnes pratiques à mettre en place ainsi qu’une amélioration continue dans la réalisation d’audit.

        Ces listes de vérification, ainsi que les diagrammes processus et les annexes décris dans la section 4.1.1 nous permettent d’atteindre les trois objectifs du projet.


AutoDiagno

Figure 9 : Exemple de check-list de l’outil d’autodiagnostic.
Le résultat (100) montre que tous les items répondus ont eu « oui » comme réponse.
[9]
 

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IV.2 - Les limites du guide



IV.2.1 - Evolution du référentiel ISO 19011


        Au sein du comité des normes, les membres ont déjà commencé à réviser la norme ISO 19011 [3] depuis 2006. Le référentiel sur l’audit de tierce partie ne sera plus inclus dans la norme actuelle de l’ISO19011 [3] mais va fait l’objet d’une norme individuelle intitulée l’ISO 17021/24/25. Ceci sera exécutif en 2011. Lors de la mise en place de ce nouveau référentiel, notre guide nécessitera donc une réadaptation.


IV.2.2 - Grille d'audit non sprécifique à chaque métier

Lorsqu’on se situe dans le contexte de l’audit de tierce partie (audit de certification), la grille d’audit peut très bien être la même d’un métier à l’autre. Mais lorsqu’on parle de l’audit externe d’une façon générale (hors certification), la grille d’audit peut être très variée selon les métiers et selon le champs d’audit. Elle peut être élaborée selon les exigences du « Visa Food Say » dans le cas d’un audit d’homologation fournisseur, ou selon les exigences contractuelles dans le cas d’un audit de la chaîne logistique, etc.

Les deux grilles d’audits que nous avons proposé dans les documents d’enregistrement sont limitées à l’audit de tierce partie (audit de certification). Cependant, les auditeurs qui réalisent des audits externes peuvent se référencer aux grilles d’audit déjà élaborées par leurs collègues ou établir leurs propres grilles d’audit en suivant les principes présentés dans le guide.


IV.2.3 - Limite du champs d'études


        Le référentiel ISO 19011 [3]a étendu son champ d’étude non seulement à la réalisation des activités d’audit mais aussi au management des programmes d’audit. Dans notre guide pratique, le champs d’étude est limité au premier cas : les activités d’audit pour le responsable d’audit à cause du temps contraignant.

Nos successeurs peuvent éventuellement reprendre nos méthodes de travail pour réaliser un guide séparé de celui des activités d’audit, destiné au responsable des programmes d’audit. Dans le paragraphe 5 de l’ISO 19011 [3], est expliquée la relation entre une activité d’audit et des programmes d’audit d’une façon très claire.

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V - CONCLUSION

Le temps de la réalisation du projet était court, nous avons priorisé certaines parties du projet par rapport à d'autres. Le produit final contient un guide pratique (cartographies, auto diagnostique et modèles d’enregistrement), un portail web dynamique, un poster, un rapport papier et un rapport Html. Le critère de mesure de succès,  l’efficacité pédagogique et opérationnelle de l’exploitation du guide, sont remplis par les deux parties du guide :

En conclusion sur le guide pratique lui-même, le résultat du projet est satisfaisant au niveau de la forme de présentation et au niveau de la richesse de l’information. Si nous pouvons proposer des points à améliorer, ça serait de réaliser des tests par des auditeurs afin de l’adapter à la réalité selon les retours.

Sur le plan de la compétence personnelle, nous avons mis en pratique les aspects suivants :

-   Organisation du projet : nous avons su clarifier le projet (note de clarification, QQOQCP, planning Gant, etc.), attribuer les tâches en optimisant chacun notre compétence, priorisant les tâches face au délai contraignant.

-   Gestion d’information : en maîtrisant la mise en ligne du portail web dynamique, nous avons réalisé le partage des fichiers sur une base de données unique. La communication d’informations au niveau interne ainsi qu’au niveau externe est optimisée.

-   Valorisation des travaux existants : nous n’avons pas inventé le roue, nous avons su valoriser les travaux déjà faits par des experts dans le domaine d’audit qualité, ce qui rend notre guide pratique et crédible.

            Enfin nous avons su présenter les limites de notre projet afin de donner la possibilité d’amélioration. Ainsi nos successeurs peuvent reprendre le travail et offrir un guide plus pertinent.

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VI - BIBLIOGRAPHIE



  1. NF EN ISO 19011 : Lignes directrices pour l’audit des systèmes de management de la qualité et/ou de management environnement/ AFNOR / Décembre 2002
  1. Conduire un audit qualité: méthodologie et techniques Vandeville, Pierre / AFNOR / imp.1995
  1. L'audit qualité interne : manager avec efficacité son processus d'audit Villalonga, Christophe / 2e édition / L'Usine nouvelle : Dunod / DL 2007
  1. L'audit qualité interne : une approche innovante et pragmatique pour manager avec efficacité son processus d'audit Villalonga, Christophe / Dunod / 2003 
  1. Réussir l'audit des processus : un nouveau référentiel pour une nouvelle vision de l'audit Mitonneau, Henri / 2e édition / AFNOR / impr. 2006
  1. Le Guide de l'audit qualité : auditeurs AFAQ Association Française pour l'Assurance Qualité / AFAQ / 1999
  1. Le guide de l'audit de la certification de services : organismes clients, éditeurs : AFAQ Service confiance®, AFAQ Engagement de service® Association française pour l'assurance de la qualité / AFAQ / 2001
  1. L Audit qualité : guide pratique de réalisation  Association pour l'information et le développement des entreprises (France) / Aidentreprise / 1986
  1. Guide de l'audit : des systèmes de management QSE à l'attention des organismes clients Association française pour l'assurance de la qualité / Edition d'août 2006 / AFAQ : AFNOR / 2006
  1. Le Guide de l'audit des systèmes de management. Auditeurs Association française pour l'assurance de la qualité / AFAQ / 2001
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ANNEXE

a.   <<Cartographie Processus ISO19011.doc>>  télécharger

b.   <<Auto Diagnostic ISO19011.xls>>  télécherger

REFERENCES

[1] Site internet de l’Université de Technologie de Compiègne : https://www.utc.fr (consulté le 10 déc. 08)    retour

[2] Site internet de la formation Master "Sciences, Technologies, Qualité, Santé"Spécialité "Management de la Qualité (MQ)" : https://www.utc.fr/mastermq/ (consulté le 10 déc. 08)   retour

[3] NF EN ISO 19011 Lignes directrices pour l’audit des systèmes de management de la qualité et/ou de management environnement AFNOR Décembre 2002 ISSN 0335-3931   retour

[4] Conduire un audit qualité : méthodologie et techniques Vandeville, Pierre / AFNOR / imp.1995     retour

[5] NF EN ISO 9001 Systèmes de management de la qualité AFNOR. Décembre 2000   retour

[6] NF EN ISO 14001 Systèmes de management environnemental - Exigences et lignes directrices pour son utilisation – AFNOR. Décembre 2004   retour

[7] CNRTL (Centre nationale de ressources textuelles et lexicales) : http://www.cnrtl.fr/definition/guide (consulté le 10 déc. 08) – Terme B.1   retour

[8] SUDOC - Système universitaire de documentation - Recherche effectué sur les mots « Audit Qualité » : http://www.sudoc.abes.fr/ (consulté le 4 novembre 2008 )   retour

[9] Audit de Tierce partie: Processus Normalisé. Rapport de projet d'intégration du master management qualité à l'université de Techonologie de Compiègne.
M. Thiago BARBOSA, Mlle. Hui SHEN, Mlle. Yue WANG. 2009

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