Avertissement
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Si vous arrivez
directement sur cette page, sachez que ce travail est un rapport
d'étudiants et doit être pris comme tel. Il peut donc
comporter des imperfections ou des imprécisions que le lecteur
doit admettre et donc supporter. Il a été
réalisé pendant la période de formation et
constitue avant-tout un travail de compilation bibliographique,
d'initiation et d'analyse sur des thématiques associées
aux concepts, méthodes, outils et expériences sur les
démarches qualité dans les organisations. Nous ne faisons aucun usage commercial et la
duplication est libre. Si vous avez des raisons de contester ce droit
d'usage, merci de nous en faire part .
L'objectif de la présentation sur le Web est de
permettre l'accès à l'information et d'augmenter ainsi
les échanges professionnels. En cas d'usage du document,
n'oubliez pas de le citer comme source bibliographique. Bonne
lecture...
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Démarche de bonnes pratiques de management : une méthode et un outil |
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Amel Meknaci |
Mourad Drira |
Magali Szubicki |
Référence
bibliographique à rappeler pour tout usage :
Les bonnes pratiques de management, Amel MEKNACI, Mourad DRIRA, Magali SZUBICKI, Université de Technologie de Compiègne, Master Management de la Qualité (MQ), Mémoire de projet d'Intégration, janvier 2009, https://www.utc.fr/master-qualite, puis "Travaux", "Qualité-Management", réf n°87 |
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RESUME Ce
travail présente le
développement d’un outil d’autodiagnostic basé sur le
fascicule AFNOR
FDX50-195, « Lignes directrices pour le management d’un
organisme »
de novembre 2005, et sur l’accord AFNOR ACX50-200, «
Systèmes de management
intégré, bonnes pratiques et retours d’expériences
», de janvier 2003 .
L’objectif est d’améliorer la performance du management global
d’un organisme,
visant également l’augmentation de résultat. Dans le but
de créer un tel outil,
des bonnes pratiques ont été rédigées afin
de permettre aux utilisateurs de
prendre connaissance de tous les domaines couverts par les bonnes
pratiques de
management, d’identifier les forces et les faiblesses du management de
leur
organisme et d’en tirer des enseignements d’amélioration et de
progrès. Mots clés : Management, bonnes pratiques,
FDX50-195, ACX50-200, Autodiagnostic. |
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ABSTRACT
This work
presents the development of an auto diagnostic tool based on the
booklet AFNOR
FDX50-195 : “Guidelines for the management of an organization”, in
November
2005, and on the agreement AFNOR ACX50-200 “Management systems
integrated, good
practices and feedback”, in January 2003. The objective is to improve
the
performance of the overall management of an organization, aiming also
for
increase in profit. With a view to
creating such a tool, good practices were written to enable users to
see all
areas covered by good management practices, to identify strengths and
weaknesses in the management of their organization and to draw lessons
for improvement and progress. Key words : Management, Good practices, FDX50-195, ACX50-200, Autodiagnostic
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Remerciements
Nous adressons nos plus vifs remerciements à :
1 -Introduction
2-
Contexte
3- Enjeux
4-
Clarification de la
mission
5-
Elaboration des
options d'intervention
6-
Mode d'intervention / Mise en oeuvre
7-1
Cartographie des 4 processus du guide des bonnes pratiques de management
7-2
Caractéristiques
de l'autodiagnostic
7-3
Résultats et livrable
Liste des figures :
Etudiants
en Master Management de la
Qualité, nous avons travaillé sur le projet d’analyser
les bonnes pratiques
de management.
Cependant l’outil d’autodiagnostic est efficace pour toute entreprise, quelque soit sa taille et son activité.
La
définition des bonnes pratiques de management :
Sécuriser les entreprises sur le court et moyen terme ;
Améliorer la satisfaction des clients et donc de mieux les conserver ;
S’adapter face
à l’évolution rapide du marché et à la concurrence
pour la pérennité de l’organisme.
Figure 1 : Définition des bonnes pratiques de management
Notre
projet consiste à
analyser
Nous avons remarqué, par le
biais
d’une enquête au
COMUTEC de l’UTC (présentée §6), que seules les
grandes entreprises mettent en oeuvre une démarche
managériale. Alors que les
PME-TPE représentent 99% de la
totalité des entreprises en France en
2007.
[1]
Au 1er
janvier 2007, en France, selon l’INSEE :
Nombre de grandes
entreprises (>
249 salariés)
5 526
soit 1 %
Nombre
de PME (entre 10 et 249 salariés)
189
850
soit 6%
Nombre
de TPE (<10 salariés)
2
729 748
soit 93%
[2]
Les PME et TPE sont un grand moteur de notre
économie car elles représentent près de 2/3
de la totalité des emplois et génèrent + de 50%
du PIB national.
[4]
Pourtant,en 2005, 32% des PME et
TPE n’ont
pas
survécu au-delà de 3 ans.
D’où
les enjeux au
niveau de :
Pour cela,
il est
indispensable d’augmenter la performance globale des
PME-TPE, et donc d’avoir éventuellement des bonnes pratiques de
management pour
atteindre cette performance.
4.
Clarification
de la mission
Pour
clarifier le projet, nous avons réalisé un QQOQCP :
DONNEE D’ENTREE : Mettre
en oeuvre des bonnes pratique
de management
• Qui ? : Il s’agit de
définir quelles sont les personnes concernées par ce
problème.
Petites et Moyennes Entreprises (PME) ,
Trés Petites Entreprises
(TPE)
•
Quoi ? : Il s’agit
de définir la nature du problème.
Comment identifier les bonnes pratiques
du management ?
Comment auto-évaluer leur management ?
•
Où ? : Il
s’agit de
déterminer en quel lieu le problème se pose.
Au niveau du système de
management global de l’organisme (pilotage, réalisation ,
support)
•
Quand ? : Il
s’agit
de
préciser à quel moment le problème apparaît
ou peut apparaître.
Dés la décision de
réaliser une démarche de pratiques
managériales
•
Comment ? Il s’agit
de
définir les formes sous lesquelles le problème peut se
présenter.
Nombre de
référentiels existants sur les bonnes pratiques de
management
Nombre d’autodiagnostics existants sur les bonnes pratiques de
management = 0
•
Pourquoi ? : Quelles
sont les
raisons qui poussent à résoudre ce problème?
Connaître tous les domaines
couverts par les bonnes pratiques de management
Identifier les forces et les faiblesses de leur management
Tirer
des enseignements d’amélioration et de progrès
DONNEE DE SORTIE :
Livrer un auto
diagnostic des bonnes pratiques de management
De
manière plus approfondie, ce QQOQCP relate que
:
Pour
mettre en œuvre des bonnes pratiques de management, au moment où
les PME-TPE
ont décidé de mettre en place une démarche
managériale, une problématique se
pose pour celles-ci :
Mais
il ne semble pas exister d’auto-diagnostic sur les bonnes
pratiques de
management.
Et
pourtant, c’est un outil primordial pour :
5. Elaboration des
options d'intervention
Voici la résultante de notre problématique (5 sources potentielles) :
Nous avons dégagé les processus principaux, et les bonnes pratiques associées, du référentiel FD X 50-195 et nous les avons regroupés par affinité avec les suggestions relevées grâce au document AFNOR ACX50-200 analysé. Le résultat constitue notre livrable :
L’auto-diagnostic
s'articule en 4 processus (figure 9), eux-mêmes
déclinés en 30 sous-processus et 113 bonnes
pratiques :
Les
bonnes pratiques de management général sont
les activités coordonnées pour orienter et diriger
l’organisme, planifier son développement et le contrôler.
Elles dépendent de
l’autorité et de la responsabilité de la Direction de
l’organisme.
Les bonnes pratiques pour le management de la réalisation du produit sont des recommandations pour assurer la gestion efficace et efficiente des processus de réalisation et de support et du réseau de processus associé de manière à réaliser les objectifs fixés et satisfaire les parties intéressées. Car, bien que les processus de réalisation résultent en produits qui ajoutent de la valeur pour l’organisme, les processus de support sont également essentiels à l’organisme et apportent indirectement de la valeur.
Ce processus est décliné en 6 sous-processus (et 26 bonnes pratiques) :Les
bonnes pratiques pour le management des ressources
sont des recommandations pour assurer que les ressources essentielles
à la mise
en œuvre de la stratégie et la réalisation des objectifs
de l’organisme soient
identifiées et disponibles. Ces ressources incluent les
personnes, les
infrastructures, l’environnement de travail, les informations, les
fournisseurs
et partenaires, les ressources naturelles et financières.
Les bonnes pratiques pour la mesure, l’analyse et l’amélioration des performances sont des recommandations pour assurer des mesures efficaces et efficientes, la collecte et la validation des données (données importantes pour fonder la prise de décision sur les faits) pour assurer le fonctionnement de l’organisme, l’atteinte des objectifs fixés et la satisfaction des parties intéressées.
Ce processus est décliné en 6 sous-processus (et 33 bonnes pratiques) : 7.2
-
Caractéristiques de l'autodiagnostic
Au
vu du contexte énoncé précédemment, cet
outil permetterait aux PME-TPE de survivre à
cette « guerre économique » en identifiant
rapidement des axes
d’amélioration pour augmenter la performance globale de leur
management, et
donc assurer leur pérennité, leur croissance et leur
compétitivité.
Ces
6 critères permettent une cotation large pour noter
objectivement et plus
précisément le positionnement de l’organisme dans la
réalisation, l’application
de chaque bonne pratique.
La confiance attribuée aux résultats est associée au niveau de compétences de l'évaluateur ou de l'équipe qui exploite l'autodiagnostic. L'outil peut cependant être également utilisé par des personnes n'ayant pas toutes les connaissances requises. C'est pourquoi plusieurs évaluations périodiques, à condition qu'elles soient réalisées par le même évaluateur ou la même équipe, permettraient une analyse de progrès sur les écarts.
Cet
outil d’auto
diagnostic se présente sous la forme d’un fichier excel [5]
reprenant :
- Une
synthèse des résultats par processus
Le planning prévisionnel ci-dessous nous a permis de s'assurer que notre projet serait réalisé dans les temps impartis.
[2]
Emplois et PIB générés par les PME-TPE, Chambre de
Commerce et d'Industrie de Paris,
http://www.etudes.ccip.fr/syntheses/pme-tpe/index.html,
Consulté le: 05/12/2008
[3]
Poids des entreprises selon leur taille en terme de valeur
ajoutée, INSEE,
http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATTEF09204,
Consulté le 05/12/2008
[4]
Taux de sevice des entreprises INSEE,
http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATTEF09109,
Consulté le: 06/12/2008
[5] Auto diagnostic des bonnes pratiques de management, projet d’intégration QP10 "Démarche de bonnes pratiques de management : une méthode et un outil", Magali SZUBICKI, Amel MEKNACI, Mourad DRIRA, Master Management de la Qualité (MQ), UTC, 2008-2009, www.utc.fr/mastermq
[6] COMUTEC, Salon de rencontres étudiants-entreprises, UTC, http://www.comutec.org/
•
FD X 50-195: Systèmes
de management « Lignes directrices pour le management d'un
organisme », Edition Afnor, novembre 2005.
•
AC X 50-200 : Systèmes de
management intégré « Bonnes pratiques et
retours d’expériences »,
Edition Afnor, janvier 2003
•
NF
EN ISO 9000 : « Système de management de la
qualité » principes
essentiels et vocabulaire, Edition
Afnor, 2005.
•
Shoji
Shiba, Alan Graham, David
Waldan, 4 Révolutions du management par la qualité total,
Edition Dunod, Paris,
1997.
•
Prix
Français de la Qualité,
Qualité Totale Outil de Progrès, Edition MQF, 1995.