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Outil d'autodiagnostic pour les Bonnes Pratiques de Laboratoire (BPL)

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Nadim AYOUB
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Charbel BOU KHEIR
Référence bibliographique à rappeler pour tout usage :
Les bonnes pratiques de laboratoire (BPL), Nadim AYOUB, Charbel BOU KHEIR, Sana HANDOUF
Projet d'Intégration MASTER Management de la Qualité (MQ), UTC, 2009-2010

URL : https://www.utc.fr/mastermq ; Université de Technologie de Compiègne

Téléchargement de l'outil d'autodiagnostic de laboratoire : Grille_autodiagnostic_BPL_v5.xls
RESUME

Cet écrit expose les étapes de réalisation d’un outil d’autodiagnostic sur les Bonnes Pratiques de Laboratoire (BPL), selon le référentiel de l’Organisation de Coopération du Développement Economique (OCDE). A nos jours, mis à part de ce référentiel écrit, il n’existe aucun outil instrumenté pour les Bonnes Pratiques de Laboratoire, alors que le besoin d’un outil dédié à ces fins augmente de plus en plus au sein des laboratoires en France. L’objectif du projet est donc de réaliser, pour la première fois, un outil informatique rapide, simple, interactif et ergonomique pour l’utilisateur. Il permettra aux responsables de laboratoire d’évaluer périodiquement l’organisation de leurs études, afin d’améliorer et d’assurer la qualité de leurs résultats.

Mots clés : bonnes pratiques de laboratoire, BPL, bonnes pratiques, laboratoires, OCDE, sécurité en laboratoire, Qualité, autodiagnostic.

ABSTRACT

This paper presents the steps of achieving a self assessment tool for Good Laboratory Practices (GLP), in accordance with the references of the Organization for Economic Co-Operation and Development (OECD).

Until 2009, there is no free instrumented tool to evaluate the Good Laboratory Practices in France. Therefore, the aim of this project is to build for the first time, a fast, simple and interactive self assessment tool. Moreover, this tool will allow laboratory members to periodically evaluate their research studies and insure more accurate results and quality insurance.

 

Key words: Good Laboratory Practices, GLP, good practices, laboratories, OECD, laboratories security, Quality, self assessment.

Remerciements

Nous tenons à remercier toutes les personnes qui ont contribuée de près ou de loin à la réalisation de ce projet d’intégration :



Glossaire

UTC: Université de Technologie de Compiègne


MQ: Management de la Qualité

BPL: Bonnes Pratiques de Laboratoire


OCDE: Organisation de Coopération du Développement Economique


SOMMAIRE
    a) Choix de la méthode
    b) Modélisation de la base de données
    c) Réalisation d'une maquette

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TABLE DES FIGURES

  11

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INTRODUCTION

Cet écrit est le compte rendu du projet d’intégration du groupe1 du master MQ à l’UTC. Il concerne l’élaboration d’un outil d’autodiagnostic sur les Bonnes Pratiques de Laboratoire (BPL) suivant le référentiel de l’Organisation de Coopération du Développement Economique (OCDE).

Le projet a été réalisé par un groupe de 3 étudiants issus de formations différentes en collaboration avec le porteur du projet est Mr.Farges responsable du master Management de la Qualité et avec Mr.Kirat maître de conférences, chercheur en biomécanique et bio-ingénierie.

La première partie du rapport consiste à définir le contexte du projet, les enjeux pour les laboratoires de suivre des bonnes pratiques. La seconde partie contient la description de  la 1ère étape de réalisation du projet appelée « phase de formalisation ». Elle consiste à homogénéiser  la compréhension du sujet du projet  entre ses acteurs afin de le clarifier et de l’encadrer. Puis réaliser une analyse des risques et un planning prévisionnel des tâches.

La troisième partie de cet écrit présente la phase cruciale du projet, appelée « phase de définition ». Elle explique les méthodes qui on été choisies  pour l’élaboration  de l’outil d’autodiagnostic. Cette phase fera l’objet d’une analyse approfondie du référentiel de l’Organisation de Coopération du Développement Economique (OCDE), d’une élaboration de la liste des BPL et d’une modélisation informatique de la structure l’outil.

Finalement, la dernière partie décrit les dernières étapes du projet : « phase de réalisation ». Elle consiste à mettre en évidence l’aspect technique de l’outil, à savoir la programmation informatique de l’outil.

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PARTIE 1: ORIGINE DU PROJET

1- Qu’est ce que c’est les BPL


« Les bonnes pratiques de laboratoire (BPL) forment un système de garantie de qualité portant sur le mode d’organisation des études de sécurité non cliniques ayant trait à la santé  et  à  l’environnement  et  sur  les  conditions  dans  lesquelles  ces  études  sont planifiées, réalisées, contrôlées, enregistrées, archivées et diffusées ».

[Les Principes de L’OCDE de Bonnes pratiques de laboratoire (tels que révisées en 1997)]

Les Bonne Pratiques de Laboratoire furent élaborées  par l’OCDE (Organisation de Coopération du Développe ment Economique)  en 1981, elles ont été réactualisées en 1997 au sein de la  Division  de  l’Hygiène  et  de  la  Sécurité  de  l’environnement. Il s’agit d’un ensemble de recommandations recouvrant tout le  processus  de  l’organisation  ainsi  que  les  conditions  dans  lesquelles  les  études  de  laboratoire  sont planifiées, mises en œuvre, vérifiées, enregistrées et rapportées [1].

 

Actuellement les BPL concernent 29 pays industrialisés d'Amérique  du  Nord,  d'Europe  et  du  Pacifique  ainsi  que  de  la  Commission  européenne. Ils se réunissent afin de coordonner et d'harmoniser leurs politiques, d'examiner des questions d'intérêt commun  et  de  coopérer  à  la  résolution  de  problèmes  internationaux ainsi de garantir l’acceptation mutuelle des donnés entre les pays membres de l’OCDE. Par conséquent, l’application de ces Principes de BPL a été officiellement recommandée aux pays Membres par le  Conseil  de  l’OCDE. Dans ce cadre, la législation européenne vise à garantir la qualité des essais via la Directive 2004/10/CE [2] et le contrôle des laboratoires déclarant appliquer les BPL via la Directive 2004/9/CE [3].

La conformité aux principes des BPL des installations d’essai et des études est garantie par des inspections menées par les autorités compétentes et réalisées de façon régulière [1]. En France, la demande d’accréditation BPL d’un laboratoire se fait auprès du Comité Français d’Accréditation (COFRAC) qui est chargé d’évaluer le degré de conformité aux BPL [4].

 Les principes des BPL révisées en 1997 comprennent 10 chapitres :

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2- Pourquoi un autodiagnostic  des BPL


A notre connaissance, en 2009, il n’existe aucun guide d’autodiagnostic instrumenté, opérationnel et disponible gratuitement en France, sur les BPL selon le référentiel de l’OCDE.

Particulièrement dans les laboratoires de l’UTC, la sécurité n’est assurée que par les initiatives personnelles des utilisateurs et des conseils des anciens aux successeurs et nouveaux arrivés. Par conséquent l’insécurité et les dangers encourus ont conduit les chercheurs à expliciter le besoin d’un outil d’autodiagnostic sur les BPL, d’où la naissance de ce projet d’intégration.

Après une analyse de plusieurs référentiels des bonnes pratiques et étant donné que les BPL sont une liste de recommandations à suivre, le meilleur outil approprié serait une grille d’évaluation, nommé autodiagnostic en qualité. Elle permet la mise en évidence des actions d’amélioration à mener, en mesurant les écarts entre les pratiques réelles du service et les références minimales de la liste des recommandations.



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PARTIE 2: PHASE DE FORMALISATION DU PROJET [5]


1- Encadrement et clarification du sujet et alternative


La clarification et l’encadrement du sujet du projet a nécessité une utilisation de quelques outils qualité, tel que le QQOQCP.


fig1
Figure1 : QQOQCP

Cet outil a permis d’expliciter la problématique du projet,  en ne gardant que les informations pertinentes.
Par ailleurs, l’enseignement suivi nous offre une formation sur des outils informatiques liés à la réalisation des formulaires et sites web en PHP/MySQL. De plus les membres de l’équipe maîtrisent bien d’autres outils, tel que : Excel©. Ceci permettra d’atteindre l’objectif final du projet qui consiste  à réaliser une grille d’autodiagnostic, informatique, interactive, ergonomique et rapide, permettant aux responsables de laboratoires de s’évaluer périodiquement et fréquemment. La contrainte du porteur du projet est que l’outil doit permettre à l’utilisateur d’obtenir des résultats synthétiques en environ 30min.

A présent, il reste à établir la stratégie à suivre et  étudier la  faisabilité du projet pour atteindre ses objectifs dans les délais.


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Planification Dynamique Stratégique :

Grace à la planification dynamique stratégique, l’ensemble des points de clarification du projet on été identifiés. En effet l’expression détaillée des livrables et l’identification des besoins du client, ont conduit à cibler les missions nécessaires pour la réalisation du projet.


fig2
Figure2 : Planification dynamique stratégique


En ce qui concerne nos objectifs, ils ont été déterminé dans un premier temps en fonction des 3 jalons de validation projet fixés par la formation du master dans le cadre de l’unité d’enseignement QP10, ensuite la sélection des objectifs a été affinée, pour aboutir à  deux objectifs que les maîtres d’œuvres ont  jugés importants, pragmatiques et atteignables. Le premier consiste à fournir un autodiagnostic de test pour  le 30/11/2009, cela  permettrait au client de tester  l’application  puis faire part aux maîtres d’œuvres d’un retour d’expérience sur sa performance,  pour que ces derniers puissent réaliser des améliorations. Le second objectif correspond à l’un des rendus finaux : un autodiagnostic modifié et opérationnel,  mis en service le 14/12/2009.

 

Finalement, suite à l’encadrement de la problématique grâce à ces deux outils, une synthèse des données obtenues a été élaborée sous forme d’une note de clarification (cf. Annexe), pour informer l’ensemble des acteurs des orientations stratégiques déterminées pour la réalisation de ce projet.


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2- Analyse des risques et alternatives


La réalisation d’un projet s’accompagne toujours d’une analyse des risques de ce dernier, afin de préparer les acteurs aux situations de crise et mettre en place un plan d’action face aux imprévus. 

Pour ce, l’appel aux outils qualité fut indispensables. En effet, grâce à un brainstorming les différents risques du projet on été énumérés, ensuite représentés dans un diagramme d’affinité à 2 niveau, le premier est en fonction de la source du risque, puis classés sous trois catégorie : les risques qui peuvent être causés par les acteurs, ceux qui peuvent provenir d’un facteur technique et la dernière catégorie regroupe ceux qui surgissent de facteurs externes.

fig3
Figure 3 : Analyse des risques 1


L’utilisation d’un vote pondéré fut nécessaire par la suite, afin d’ordonner ces risques par priorité et ainsi repérer les risques les plus critiques pour le projet. Un risque est évalué en fonction de sa criticité (C) qui est le produit de sa gravité (G), sa probabilité d’apparition (A) et sa probabilité de non détection (D). Le but étant d’affecter les valeurs 1, 3 et 9 à chaque critère par chaque membre de l’équipe.

fig4
Figure 4 : Analyse des risques 2


La liste des risques à étudier a été choisie selon leurs niveaux de criticité et les enjeux du projet. Ceci a permis de mettre en place un plan d’actions préventives pour ces risques.

fig5
Figure 5 : Analyse des risques 3

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3- Planning des taches


Il s’agit d’organiser le travail dans le groupe,  déterminer les tâches à effectuer par phase, estimer leurs durées, donner l’ordre dans lequel elles doivent être exécutées et les ressources   nécessaires pour les réaliser.

fig6
Figure 6 : Planning prévisionnel des tâches du projet (Gantt)

Il est important de signaler que des jalons d’avancement préetablis par les enseigants doivent etre representée dans le planning, ils vont permettre la transition d’une phase à la suivante.

L’analyse des risques faite ci-dessus, fut prise en compte dans l’élaboration du planning prévisionnel pour anticiper les risques liés aux ressources et à la durée du projet.

Par conséquent, une marge de sécurité a été prévue dans la sous-phase « Programmation et expérimentation », car  la tâche « Programmation informatique de l’outil » est la plus délicate à réaliser dans les temps, vu que les maîtres d’œuvre réalisent pour la première fois un site en  PHP/MySQL.

Par ailleurs, en ce qui concerne la répartition des ressources humaines sur les tâches, le planning prévoit mettre au moins deux ressources par tâche. Ceci a pour objet de prévenir le risque d’absence d’un des membres de l’équipe réalisatrice, ainsi les informations sur le travail effectué ne seront pas perdues et donc poursuivre la réalisation de la tâche sans problèmes.

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PARTIE 3: PHASE DE DEFINITION DU PROJET [5]

Cette phase consiste à définir les outils et méthodes à utiliser pour réaliser notre autodiagnostic. Comme l’indiquait le planning prévisionnel, il y avait deux étapes principales dans cette phase qui ont été menées en parallèle. Les étapes de déroulement de la phase de définition sont représentées par le schéma ci-dessous :

fig7
Figure 7 : Phase de définition

La première partie consiste à étudier  le référentiel de l’OCDE  pour  préparer la liste des BPL qui sera le pilier de l’autodiagnostic. La deuxième concerne l’étude de faisabilité de la programmation de l’outil informatique à utiliser pour aboutir à une modélisation conceptuelle des données du projet. Les livrables de cette phase sont la liste des BPL définitive avec les différents critères et le modèle conceptuel des données.

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1- Recherche et validation de la liste des BPL


Lors de cette étape on a effectué une analyse du référentiel OCDE avec notre collaborateur Mr Kirat, où nous avons aboutit  à  une présélection des chapitres du référentiel, en fonction des aptitudes qui peuvent être menées dans les laboratoires de biologie de l’UTC. Par exemple :

fig8
Figure 8: logigramme 1 de la phase de définition

Tout d’abord, une analyse du référentiel OCDE a été effectuée. Suite aux recommandations de Mr.Farges, il a été décidé d’éviter de présélectionner les chapitres. Vu que le but est que l’outil va s’adresser à tout type de laboratoire et non spécifiquement aux laboratoires de biologie de l’UTC. Par conséquent, il faut prendre en compte les 10 chapitres du référentiel de l’OCDE, pour  la rédaction de la liste des critères.

L’étape de rédaction a porté sur les chapitres suivant :



fig9
Figure 9: logigramme 2 de la phase de définition


Pour compléter ces BPL, on a décidé avec Mr FARGES d’avoir entre 60 et 90 critères  pour les 10 chapitres (BPL), donc entre 6 et 9 critères par BPL. De manière à ce que la personne qui  doit remplir l’autodiagnostic n’aura pas besoin plus que 30 mn pour le compléter.

Pour valider nos BPL par tous les laboratoires de l’UTC et afin de vérifier si elle répond vraiment à leur besoin on a adressé notre fiche BPL composée de 10 chapitres à plusieurs personnes représentants différents laboratoires de l’UTC (chimie, Physique, mécanique, biologie, etc.…). On a  demandé à ces gents la d’évaluer la compréhension des critères cités pour chaque BPL sur une échelle de 10.

Ceci va nous permettre de modifier après  la formulation ou de rectifier certaines erreurs qui peuvent exister dans la rédaction de nos critères.

Malheureusement on a eu aucun retour par ces gents la, sachant qu’on les a données 15 jours pour qu’ils nous proposent leur avis et leur correction. On a décidé alors de revoir Mr Farges, qui nous a fait une correction générale de notre fiche BPL (faute d’orthographe, tournure de phrase…) et qui nous a conseillé de citer à la fin de chaque critère sa référence dans l’OCDE, et de mettre un résumé pour chaque chapitre.

Voici ci-dessous un exemple de la façon dont chaque BPL sera présenté avec leurs critères :

BPL : Programme d’assurance qualité (chap.2)
           
          Le programme d’assurance qualité permet  de  vérifier  que  les  études  sont  réalisées  conformément aux présents Principes de bonnes pratiques de laboratoire.


Il existe un programme d’assurance qualité faisant appel à tout document  utile. (2.1.1)

     -  Le programme d’assurance qualité est  confié à une personne qualifiée, désigné par la direction. (2.1.2)

     -  Le personnel chargé de l’assurance qualité conserve  des  copies  de  tous  les  plans  d’étude  et  modes  opératoires  normalisés approuvés qui sont utilisés dans l’installation d’essai. (2.2.a)
Le personnel chargé de l’assurance qualité vérifie que le plan de l’étude contient les informations nécessaires au respect des présents Principes de bonnes pratiques de laboratoire. (2.2.b)
 



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2- Modélisation informatique

a-      Choix de la méthode :


La méthode informatique choisie par l’unanimité des membres de l’équipe fut la réalisation de l’autodiagnostic sous forme d’un formulaire en php/MySQL. En effet, ce choix a été fait suite à une étude de faisabilité en énumérant les divers avantages et risques liés au choix. Comme le décrit le diagramme tableau ci-dessous :


Avantages
Pour  l'utilisateur:
  • Interactif, virtuel et rapide
  • Accessible à distance, facile à utiliser
  • Historisation des résultats
Pour les réalisateurs:
  • 1/3 membre des  MOE est informaticien
  • 2/3 membres suivent des cours d'initiation au php/Mysql
  • Réalisation du projet de l'unité d'enseignement QP06
  • Encadrement des enseignement de QP06


La majorité des risques encourus a été identifiée lors de l’analyse préliminaire des risques de la phase de formalisation du projet. Le schéma suivant les récapitule par ordre d’importance :


fig10
 Figure 10 : Analyse des risques de la réalisation du site internet


Suite à cette étude de faisabilité, la décision du groupe fut imminente et consistait à réaliser l’outil d’autodiagnostic en PHP/MySQL.


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b-      Modélisation de la base de données :


La séquence du logigramme suivante, représente les étapes qui ont été menées pour aboutir à la réalisation du  modèle conceptuel des données.

fig11
Figure 11: logigramme 3 de la phase de définition


Pour concevoir la grille de l’autodiagnostic, 5 entités ont été  prises en compte :

-          L’entité utilisateur

-          L’entité BPL

-          L’entité critère

-          L’entité résultat par critère

-          L’entité résultat par BPL

Ces entités communiquent entre elle de la manière suivante :

-          Une bonne pratique de laboratoire contient un ou plusieurs critères

-          Une bonne pratique de laboratoire possède un ou plusieurs résultats par utilisateur,

-          Chaque critère possède  un ou plusieurs résultats par utilisateur.

     -          Un utilisateur obtient 1 ou plusieurs résultats par BPL et 1 ou plusieurs résultats par critère.


L’utilisateur a un nom, un prénom, un email et un mot de passe. Vu que l’autodiagnostic s’adresse dans un premier temps aux chercheurs des universités, l’utilisateur doit donc spécifier à quelle université il appartient ainsi que le département. Finalement, pour des fins d’études statistiques entre les pays, l’utilisateur peut spécifier aussi le pays dans lequel il travaille en laboratoire.

L’entité BPL regroupe les informations liées à un chapitre du référentiel de l’OCDE. L’entité sera spécifiée par un code BPL, un intitulé, un titre, une description et le nombre de critères qu’elle contient. Ci dessous un exemple d’un enregistrement d’une BPL:


Code_BPL
Intitul é Titre
Description
Nombre de crit ères
2
BPL_02
Programme d'assurance qualité (chap 2)
Le programme d’assurance qualité permet  de  vérifier  que  les  études  sont  réalisées  conformément aux présents Principes de bonnes pratiques de laboratoire  7


L’entité critère concerne les critères de chaque BPL. Un critère est spécifié par son code,  l’intitulé de la BPL à laquelle il appartient, un intitulé, une description sous forme d’une phrase affirmative et une pondération. La pondération permet de mesurer la valeur d’un critère par rapport à un autre, la somme des pondérations des critères par bonne pratique est égale à 1. Ci dessous un exemple d’un enregistrement d’un critère:


Code critère
Intitulé BPL
intitulé Description
Pondération
8
BPL_02
Critère2_1 Il existe un programme d’assurance qualité faisant appel à tout document  utile (2.1.1)  0,143

Cet exemple représente le premier critère de la deuxième bonne pratique de laboratoire.

 

Le résultat par critère contient les informations concernant les résultats par critère du test fait par un utilisateur. Cette entité doit donc spécifier, le code utilisateur, le code BPL, le code critère, une évaluation  du critère, un commentaire et le résultat. En effet, lors du test l’utilisateur aura 4 choix de réponse par critère soit : Vrai, plutôt vrai, faux, plutôt faux. L’évaluation du critère correspond à une valeur affectée à chaque choix proposé à l’utilisateur comme suit :

Vrai  ==> 1                                            Plutôt vrai  ==> 0.7

Faux ==> 0                                           Plutôt faux ==> 0.3

Cela permet de calculer le résultat du critère qui est égal à sa pondération multipliée par la valeur de l’évaluation. Finalement le commentaire associé a un critère est un champ que l‘utilisateur rempli pour ajouter une remarque sur le critère en plus de sa réponse.

 

La dernière entité concerne le résultat par BPL, elle contient les informations concernant le résultat moyen par bonne pratique. Dans un enregistrement d’un résultat BPL  on trouve l’intitulé de la BPL,  son titre et le résultat qui est calculé en faisant la moyenne des résultats des critères qui lui appartiennent.

Pour les deux dernières entités, il faut aussi prendre en compte la date de l’application du test par l’utilisateur, ceci lui permettra de comparer ses résultats périodiquement.

Le schéma ci-dessous récapitule l’ensemble des entités validé par Mr. Martinet, sous forme d’un modèle conceptuel de données :

fig12
Figure 12: Modèle conceptuel des données


Cette modélisation permettra d’extraire  des résultats :

Ø  Par utilisateur

Ø  Par utilisateur dans une date précise.

Ø  Par établissement

Ø  Par département dans l’établissement

Ø  Par pays

Dans un premier temps l’outil se contentera d’afficher une synthèse des résultats  que par utilisateur et par date pour un utilisateur, pour des raisons de temps de réalisation.

Suite à la réalisation du modèle, la base de données a été créée sur le serveur PHPMyadmin, sous forme de tables SQL. Puis l’étape suivante consistait à la réalisation de la maquette du site.

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c-      Réalisation d’une maquette :


Pour formaliser la conception du site, une maquette fut réalisé permettant de schématiser une simulation d’une navigation dans le site. En effet, cette démarche permet de visualiser la succession des étapes à suivre lors de la navigation, ainsi avoir une estimation du nombre de pages que comportera le site web. Le schéma qui suit, représente ces étapes :

fig13
Figure 13 : Schéma des étapes de la navigation


Finalement la maquette du site a été réalisée, il a fallut la faire valider par Mr. NACE Comme le représente la séquence du logigramme ci-dessous, et ainsi le projet a atteint son deuxième jalon du 16/11/2009.

fig14
Figure 14 : logigramme 4 de la phase de définition


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PARTIE 4: PHASE DE REALISATION DU PROJET [5]

Le projet est à un mois de sa fin, la réalisation consiste à la mise en œuvre des solutions choisis lors de la phase de définition. Cependant, il y a eu un changement de date pour le rendu du site final, le site à présent est à rendre pour le 7 janvier 2010 au lieu du 14 décembre 2009. Par conséquent, un  autodiagnostic sous format Excel est  à rendre  pour le 14 décembre 2009.


1- La grille d’autodiagnostic sous format Excel :


Une grille est constituée de 5 volets principaux, tous visibles pour l’utilisateur :


1-      Une grille d’évaluation:

   

Elle est constituée de l’ensemble des 10 BPL et des 68 critères de réalisation. Pour chaque BPL est associée un titre et un résumé. Afin d’augmenter la rapidité de l’autodiagnostic, il a été décidé d’offrir une seule option de réponse par critère de réalisation d’une BPL. Le choix repose sur un système de cotation à 4 niveaux : Faux, Plutôt faux, Plutôt vrai, Vrai (Figure 15).


fig15
Figure 15 : extrait de l'autodiagnostic des bonnes pratiques de laboratoire


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2-      Une grille de calcul:


Elle a la même présentation de la grille d’évaluation mais comporte des valeurs numériques. Une pondération correspond à chaque critère et à chaque choix de réponse correspond les valeurs suivantes:

 

Vrai  ==> 1                               Plutôt vrai  ==> 0.7

Faux ==> 0                               Plutôt faux ==> 0.3

 

    Cette grille sert au calcul des résultats par critère et par BPL.

    Le résultat d’un critère est le produit de sa pondération et la valeur que l’utilisateur a coché pour évaluer ce critère.


Resultat_critere(i)= ponderation(i) * valeur_de_l’evaluation(i).

 
Le résultat d’un BPL est la somme des résultats de ses critères.


Resultat_BPL(j) = ∑ Resultat_critere(i)


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3-   La synthèse des résultats:


Elle est  sous forme d’un tableau qui contient l’intitule, le titre de chaque BPL et le résultat.

L’objectif étant d’évaluer les résultats selon l’échelle suivante, pour un résultat :
 

fig16
Figure 16 : Exemple d'une synthèse des résultats d'un autodiagnostic BPL

Le laboratoire pourrait positionner ses actions d’amélioration selon les propositions suivantes :


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4-    Une synthèse graphique:

    Elle est une représentation graphique des résultats dans un repère de 10 axes. Chaque axe  représente une BPL. Une zone indique à l’utilisateur le niveau  50 % afin de l’alerter sur les plans d’amélioration prioritaires (Figure 17).


fig17
Figure 17 : Exemple d'une synthèse graphique des résultats d'un autodiagnostic BPL


Pour chaque BPL, le résultat peut être interprété comme suit. Pour un résultat :

Ø  Inférieur à 50% : La bonne pratique est insuffisamment maîtrisé. Il faut l’améliorer critère par critère

Ø  Entre 50% et 70% : La bonne pratique est moyennement maîtrisée. Il faut revoir les critères à améliorer.

Ø  Entre 70% et 90% : La bonne pratique est suffisamment maîtrisée. On peut s’améliorer.

Ø  Supérieur à 90% : La bonne pratique est très bien maîtrisée.

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5-   Une fiche alerte préétablie :

Elle aide l’utilisateur à noter les points de disfonctionnement, qu’il a repéré suite au résultat qu’il a obtenu. C’est un volet facultatif du sens ou l’utilisateur peut faire une fiche alerte à sa manière, celle-ci reste juste une proposition. 

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2- La grille d’autodiagnostic sous format HTML :


Pour le format internet, l’enseignement de l’UE QP06(Les systèmes d’information) impose l’utilisation des langages HTML, SQL, PHP,  ainsi que  le système de gestion de base de données MySQL.

La grille devrait contenir les mêmes 5 principaux volets que pour le fichier Excel. Cependant, la réalisation de la cartographie radar n’a pas pu être finalisée, car elle nécessite la manipulation d’un autre langage de programmation « Flash », qui ne fut pas enseigné pour les membres du groupe.

Le site réalisé, est constitué d’une quinzaine de pages HTML. La navigation commence par une page d’accueil qui est constitué de deux parties. La première contient une illustration avec le titre du site.

La seconde contient un formulaire pour saisir les paramètres de connexion d’un utilisateur et qui sont son email et son passe. Or, l’utilisateur doit avoir fait une inscription au préalable en cliquant sur le lien « s’inscrire », placé juste en dessous du formulaire.


fig18
Figure 18 : Page d’accueil


Dans le formulaire d’inscription, l’utilisateur doit saisir les champs suivant :


fig19
Figure 19 : Formulaire d’inscription

Ces données sont insérées dans la base de données. Ainsi l’utilisateur peut se connecter au site, et transféré tout de suite vers une autre page. Si c’est sa première connexion, il peut consulter le mode d’emploi du test. En effet, dans cette nouvelle page se trouve deux liens, dont un est pour consulter le mode d’emploi.
 

fig20

Figure 20 : Mode d’emploi


Une fois que l’utilisateur aura lu le mode d’emploi, il peut commencer le test. Ceci se fait en cliquant sur le deuxième lien se trouvant sur la partie gauche de la page web. Le test est constitué des volets suivant :

1-      La  grille d’évaluation  qui est visible à l’utilisateur, elle est constituée : 

o    De l’intitulé de la BPL, de son titre et sa description

o   Des critères de la BPL avec 4 boutons radio et une zone texte commentaire par critère pour les réponses de  l’utilisateur

Cette grille représente l’interface utilisée par l’utilisateur. L’ensemble du test est constitué de 10 grilles. Chacune correspond à une BPL. Le passage d’une grille à une autre se fait en cliquant sur le bouton « Suivant ».

fig21
Figure 21 : Grille du site


2-      La grille de cotation ici, est cachée pour l’utilisateur en quelques sortes, elle a exactement les mêmes fonctionnalités décrites ci-dessus pour le format Excel.

3-      La synthèse des résultats s’obtient après avoir parcourus les 10 grilles des BPL, elle est  sous forme d’un tableau qui contient l’intitule, le titre de chaque BPL et le résultat sous forme d’un pourcentage en nombre entier.

fig22
Figure 22 : Synthèse des résultats du site


L’utilisateur peut évaluer ses résultats à présent, selon la même échelle définir pour la synthèse du fichier Excel et qui est la suivante pour un résultat :


Le test s’achève à cet étape, l’utilisateur peut par la suite de déconnecter en cliquant sur le bouton « se déconnecter ».

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CONCLUSION

Les livrables du projet sont opérationnels pour une utilisation générale des bonnes pratique de laboratoires. Autrement, ils peuvent être appliqués dans tous genre de laboratoire, quelque soit  le domaine de ses activités.

 

La durée du projet étant très courte, n’a pas permis au groupe de faire une phase d’essai pour les outils, malgré que cette dernière fut planifié dans le planning prévisionnel du projet. Par conséquent les futurs destinataires des outils furent déterminés en fonction de ceci.

 

Dans un premier temps, les outils vont être appliqués dans les différents laboratoires de l’Université de Technologie de Compiègne. Ceci permettra de repérer les fonctionnalités à modifier et ainsi pouvoir l’améliorer.  Une durée d’un an au maximum sera donc suffisante pour cela, les outils pourront par la suite mis en œuvre au niveau national.

 

En ce qui concerne le format HTML de l’outil, il peut être amélioré en ajoutant l’option de la cartographie radar et rendre ainsi son utilité complète. L’utilisation d’un autre langage pour fut un obstacle pour le groupe, malgré leurs recherches et leurs motivations pour le faire.

 

Par ailleurs, une des perspectives pour l’outil est de pouvoir restreindre son application pour des laboratoires spécialisés. Cette amélioration peut être réalisée dans le cadre d’un futur projet d’intégration.

 

L’organisation du groupe en mode projet, sa motivation en plus du fait qu’il est constitué de membres issues de formations différentes mais complémentaires, furent d’un grand apport pour  la réussite du projet. En effet, l’exploitation de cette hétérogénéité fut utile dans la distribution des tâches entre les membres.

 

De plus, l’analyse des risques réalisés et la mise en place d’un plan d’action furent d’un grand secours, pour des phases cruciales du projet. Grâce à l’utilisation de ces outils, le déroulement de ce dernier fut sans surprises et il y avait une solution à tout problème. Par conséquent, le but étant de satisfaire les besoins du client fut atteint en rendant les livrables du projet dans les temps.

 

L’outil est mis à disposition gratuitement sur internet [6]. En moins d’une heure, l’utilisateur évalue ses pratiques en répondant aux critères de réalisation des BPL. Il obtient ses résultats sous une forme graphique et synthétique lui indiquant les points de dysfonctionnement sur lesquels  il devrait établir prioritairement des plans d’amélioration.

 

Garantir l’amélioration continue de la qualité des données des essais et de la sécurité en laboratoire, en appliquant les principes des BPL, permet non seulement aux unités de perfectionner leur image mais aussi de promouvoir l’éthique professionnelle en recherche.

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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

[1] Référentiels de l’Organisation de Coopération du Développement Economique (OCDE), http://www.oecd.org/, site consulté le 28-09-2009

[2] DIRECTIVE 2004/10/CE DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 11 février 2004, Journal officiel de l'Union européenne, L50/44, http://eur-lex.europa.eu/JOIndex.do, site consulté le 11/01/2010
 

[3] DIRECTIVE 2004/9/CE DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 11 février 2004 Journal officiel de l'Union européenne, L50/28, http://eur-lex.europa.eu/JOIndex.do, site consulté le 11/01/2010


[4] Demande de reconnaissance aux principes des bonnes pratiques de laboratoire, http://www.cofrac.fr/, site consulté le 11/01/2010

[5] Management de projet 1: Introduction et fondamentaux, GIDEL T., ZONGHERO William. Paris: Lavoisier, 2006, 246p.

[6] Outil d'autodiagnostic sur les Bonnes Pratiques de Laboratoire (BPL), Charbel BOU KHEIR, Sana HANDOUF, Nadim AYOUB, Projet d'Intégration, MASTER Management de la Qualité (MQ), UTC, 2009-2010 https://www.utc.fr/master-qualite/, rubrique « Travaux » n°120



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ANNEXE 1: NOTE DE CLARIFICATION

fig23

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