Master Qualité -
Communication publique des résultats d'un projet d'intégration |
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Avertissement : Si vous arrivez directement sur cette page, sachez que ce travail est un rapport d'étudiants et doit être pris comme tel. Il peut donc comporter des imperfections ou des imprécisions que le lecteur doit admettre et donc supporter. Il a été réalisé pendant la période de formation et constitue avant-tout un travail de compilation bibliographique, d'initiation et d'analyse sur des thématiques associées aux concepts, méthodes, outils et expériences sur les démarches qualité dans les organisations. Nous ne faisons aucun usage commercial et la duplication est libre. Si, malgré nos précautions, vous avez des raisons de contester ce droit d'usage, merci de nous en faire part, nous nous efforcerons d'y apporter une réponse rapide. L'objectif de la présentation sur le Web est de permettre l'accès à l'information et d'augmenter ainsi les échanges professionnels. En cas d'usage du document, n'oubliez pas de le citer comme source bibliographique. Bonne lecture... |
PROCESSUS ET AUTODIAGNOSTIC POUR LE MANAGEMENT DE PROJET SELON L’ISO 21500 | |||||
Camille CARPENTIER |
Siqin LIU |
Sophie DOMINGUES |
Xiaomeng LIU |
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Référence bibliographique à rappeler pour tout
usage : Processus et Autodiagnostic pour le Management de projet selon ISO 21500, CARPENTIER Camille, PHAN Rémy, LIU Siqin, DOMINGUES Sophie, LIU Xiaomeng Université de Technologie de Compiègne, Master Qualité et Performance dans les Organisations (QPO) Mémoire d'Intelligence Méthodologique du projet d'intégration, www.utc.fr/master-qualite, puis "Travaux", "Qualité-Management", réf n°271, janvier 2014 , DOI : https://doi.org/10.34746/h6vd-nx57 |
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Téléchargez le Poster sous format PDF |
Lien vers la cartographie ScenariChain de l'ISO 21500 |
Téléchargez l'Outil d'autodiagnostic sous format XLS |
L’équipe des Graines de Managers tient à remercier en premier lieu M. FARGES, responsable du Master Qualité et Performance dans les Organisations, qui nous a permis de réaliser ce projet au sein de l’UE QPO11. Il nous a apporté son aide ainsi que son évaluation sur nos travaux tout au long du projet. Nous avons pu prendre en compte ces remarques afin d’avancer et d’améliorer nos livrables.
Nous tenons également à remercier M. CALISTE et M. DUCLOS pour leur participation et leurs suggestions grandement acceptées.Un grand bravo à toute l’équipe des Graines de Managers pour leur implication dans le projet du début à la fin sans perdre leur sourire et leur convivialité. Merci à notre chef de projet qui a su rester calme et prendre du recul face aux difficultés rencontrées.
Bien sur, nous n’oublierons pas de remercier l’UTC sans qui, tout cela n’aurait pas été possible.
Au sein du contexte économique actuel, les entreprises se doivent d’être de plus en plus compétitives [1]. L’une des composantes essentielle de la compétitivité de ces entreprises est l’organisation interne de celles-ci. Le travail en mode projet devient donc une démarche de plus en plus appréciée dans les organisations afin de mener à bien certaines problématiques rencontrées dans le milieu professionnel.
Récemment, la norme ISO 21500 a été élaborée afin
de mettre en œuvre les saines pratiques relatives au management de
projet [2]. Les buts principaux de la
gestion de projet sont l’efficacité (atteindre les objectifs fixés
dans les délais), l’efficience (consommer le minimum de
ressources) et l’obtention d’une bonne qualité perçue.
Quelques définitions :
Projet : « Ensemble unique de processus, constitués d’activité coordonnées et maîtrisées ayant des dates de début et de fin et entreprises pour atteindre les objectifs du projet qui requiert la fourniture de livrables conformes à des exigences spécifiques» - Selon l’ISO 21500 [2]
Management : «Activités coordonnées pour orienter et contrôler un organisme »
Aujourd’hui, de nombreux référentiels existent pour mener à bien un projet. Face à ce constant, l’état de l’art se base sur les référentiels les plus fréquemment utilisés selon le rapport « Guide DEMOS sur les Certifications en Management de Projet » de Janvier 2010 [4]. Le groupe DEMOS est un des leaders mondiaux de la formation professionnelle continue.Management de projet : « Le management de projet consiste à appliquer des méthodes, des outils, des techniques et des compétences à un projet donné » - Selon l’ISO 9000 (Couvre les notions fondamentales et la terminologie) [3]
- Le Project Management Institute (PMI) propose 5 certifications différentes en fonction des domaines d’application du management exercé par l’individu (gestion de projet, gestion de programme, gestion des risques, etc.) [5].
- International Project Management Association (IPMA) propose 4 certifications différentes en fonction des compétences hiérarchiques de l’individu (Partenaire, Responsable, Responsable Confirmé et Directeur) [6].
- Association for Project Management Group (APMG) propose 2 certifications différentes en fonction du niveau de pratique de sa méthode (Prince 2) par l’individu : niveau de base ou perfectionné [7].
Il existe environ un million de responsables de
projet certifiés dans le monde (500 000 APMG, 360 000 PMI et 90
000 IPMA), ces certifications augmentent de 20 à 25 % tous les ans
[4].
Graphique 1 : Nombre de certifications en Management de Projet dans le monde [4]
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Comparaison en Management de
projet (méthodes, certifications, normes) |
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ISO 21500 [1] |
ISO 10006 [4] |
IPMA [11] |
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Domaine d’application |
Tout type d’organisation et
d’acteur. (Norme complémentaire à l’ISO 10006
et aux normes ISO 9000) |
Tout type d’organisation et
d’acteur. |
S’adapte à tous types de projets –
de la R&D au développement industriel, du
marketing à la logistique, et du développement de
produit à l’élaboration de programmes
gouvernementaux. |
Tout type d’organisation et
d’acteur. Forte présence dans le secteur
public. |
Certification d’une personne
sur ces compétences en management de projet. |
Principalement utilisé lors de
projets de développement de logiciels mais peut
aussi s’appliquer à n’importe type de projet. |
Points forts |
-Vision simplifiée, accessible au
grand public
- Abordable par les groupes sujets
ou les groupes processus
-Facile à comprendre - Certification possible |
- Facile à comprendre - Orientée client - Parties sur la mesure, l’analyse
et l’amélioration continue
- Certification possible |
- Détaille les principaux processus
de la gestion de projets sous l’angle de 10 sujets
principaux. - Regroupe des pratiques approuvées
par des milliers de professionnels de la
gestion de projets dans le monde - Base du travail de certification
« Projet Management Professional » (PMP) |
- Forte présence au Royaume Uni - Méthode détaillée, flexible et
progressive - Ne nécessite pas une grande
expérience - Certification possible |
- Examen des compétences
comportementales et contextuelles, fait par des
examinateurs
|
- Adaptation, inspection et
transparence - Auto-organisé, pluridisciplinaire - Pas de hiérarchie interne et peu
de documents - Revues régulières avec les
clients - Échanges internes quotidiens |
Points faibles |
-Adaptation aux dimensions du
projet
-Manque de guides pour les fiches - Manque d’outils de clarification |
- Basée sur les normes ISO 9000
- Centrée sur la qualité et peu sur
le management de projet |
- Ouvrage avec plus de 400 pages |
- Faible présence en dehors du
Royaume-Uni
- Peu de connaissances
générale/théoriques en matière de management de
projet |
-Les examens sont différents dans
chaque pays
|
- Pas de planification temporelle
et budgétaire au début du projet - Besoin un investissement
personnel du client - Besoin un environnement très
favorable - Demande un très bon niveau de
maîtrise de la méthode agile |
Processus |
- Lancement - Planification - Mise en œuvre - Maîtrise - Clôture |
- Lancement - Planification - Réalisation - Maitrise -Clôture |
-Démarrage -Planification -Exécution -Surveillance et maîtrise -Clôture |
- Démarrage - Initialisation - Exécution -
Clôture |
Examens
et entretiens |
- Découper le projet en morceaux
(sprints) - Réunion de planification de
sprint - Réunion (mêlée) quotidienne
interne - Revue de sprint - Rétrospective du sprint |
Acteurs |
-Gouvernance de projet (COPIL) -Chef de projet -Équipe de gestion de projet -Équipe de projet |
- Chef de projet - Equipe projet - Direction -
Parties prenantes |
-Partie-prenantes -Comité de pilotage -Chef de projet -Equipe de projet |
- Comité de pilotage - Chef de projet - Chef d’équipe - Assurance projet - Autorité de changement - Support projet |
- Chef/manager de projet et les
examinateurs |
- Propriétaire du produit - Chef de mêlée (ScrumMaster) -Développeur |
Exemples (entreprises) |
|
|
Siemens,
Samsung, P&G |
British
Council, Edinburgh Council, ALTRAN |
AXA, Ericsson, SAS, Siemens, Sony |
Développement d’une application
JAVA |
Le Manager de Projet est au
service d’un projet et à la tête d’une équipe : il est le
responsable et le garant de l’atteinte des objectifs et du respect
des contraintes de coûts, qualité, délais, du projet qui lui est
confié [17].
Ses activités s’ordonnent autour de 6 axes :
- Le management de la qualité: rédiger et analyser un cahier des charges, concevoir et réaliser les tests de conformité, etc.
- Le management des délais et des risques: planifier le déroulement détaillé des tâches et des ressources du projet, identifier les difficultés (humains et/ou matériels), prévoir les mesures préventives et correctives nécessaires, assurer le bon suivi et le respect des échéances du projet, etc.
- Le management des coûts et des achats: planifier le budget d’un projet, sélectionner les fournisseurs et négocier les tarifs et conditions, assurer le suivi du budget, etc.
- Le management de l’intégration: mettre en place une collaboration efficace entre différents métiers autour d’un même projet, garantir l’interopérabilité des productions des différents corps de métier, etc.
- Le management des ressources humaines: recruter, évaluer et former l’équipe projet, contrôler les équipes et les motiver, gérer les conflits, etc.
- Le management de la communication: concevoir, planifier et adapter la communication (client, équipe, hiérarchie), préparer et assumer les réunions liées à la communication du projet, assurer le suivi (émission, diffusion, réception) des messages, etc.
L’ISO 21500 reprend précisément
chacun de ces points. Elle permet donc de mieux assurer les
activités d’un manger de projet en mettant en avant les bonnes
pratiques logiques et systématiques.
Les secteurs d’activités des
managers de projet (quelques exemples) [17]
:
- Production : métallurgie, micro-électronique, outillage, cosmétique
- Équipement et maintenance : climatisation
- Recherche : biologie, pétrole, pharmacie
- Transport et logistique
- Communication
- Commerce International
- Marketing
Les métiers des managers de projet (quelques exemples) [17] :
- Manager / Project Planner
- Ingénieur projet
- Dirigeant PME/PMI
- Manager commercial
- Consultant projets
- Responsable de service
- Chef de projet
- Chargés d'affaires
- Manager commercial
- Responsable Développement international
- Manager marketing
- Category Manager
- Manager de service ou d’agence de communication
- Responsable de projets événementiels
Face aux multitudes de secteurs
d’activité, de métiers et de méthodes utilisées concernant le
management de projet, cette étude met en avant la norme ISO 21500
récemment arrivée sur le marché. L’étude de cette norme et
l’élaboration des outils de clarification permettront :
- Aux utilisateurs de la norme, d’améliorer la performance de leur projet via les outils proposés. Ils pourront ainsi être plus compétents en management de projet.
- Au groupe de ce projet, de valoriser les compétences acquises en compétences professionnelles dans la gestion de projet et dans la connaissance de la norme ISO 21500
Afin de pouvoir identifier la problématique de ce projet, un QQOQCP a été réalisé :
Schéma 1: QQOQCP sur le
projet
Suite à l’état des lieux
concernant les principales méthodes utilisées pour le management
de projet, le cœur du projet est abordé dans cette partie.
Afin de développer les outils les plus pertinents pouvant répondre
aux besoins des utilisateurs potentiels, la démarche suivante a
été entreprise :
- Étudier la norme et l’appliquer à ce projet
- Identifier les besoins des utilisateurs et proposer des outils répondant à ces besoins
- Élaborer les outils proposés
Schéma 2 : Représentation
des interactions entre processus d’un projet
(Schéma issu de la norme ISO 21500 : 2012)
- La phase de lancement est la première étape pour démarrer le projet. Lors de cette phase les objectifs du projet sont définis, l’équipe du projet est constituée et le chef de projet est nommé.
La phase de planification permet de détailler l’ensemble de la planification relative au projet. C’est ainsi que les méthodes et les exigences sont définies pour gérer la mise en œuvre du projet. Des indicateurs pour la mesure et la maîtrise des performances du projet sont également établis durant cette phase. La phase de mise en œuvre est la phase de réalisation des activités du projet. Ces activités permettront de produire les livrables qui devront être conformes aux exigences établies lors des phases de lancement et de planification. La phase de maîtrise permet de prendre en compte et d’analyser les performances du projet. Cette analyse se fait par rapport au plan du projet établi dans la phase de planification. Selon les écarts observés, l’équipe projet va définir des actions à mener pour garantir les objectifs du projet. Les demandes de modification pouvant être faites lors de la phase de mise en œuvre pourront être traitées dans cette phase. La phase de maîtrise est en lien étroit avec chacune des phases du projet. Elle instaure la logique d’amélioration continue dans chacune des phases. La phase de clôture constitue la dernière étape du projet et donc la fin du projet. Elle consiste en l’élaboration des retours d’expériences sur le projet. Ces retours d’expérience serviront pour le prochain projet.
Schéma 3 :
Interactions entre les processus du projet réparties selon les
3 Jalons
(Schéma issu de la norme ISO 21500 : 2012)
Les phases de lancement et de
planification ont été réalisées pour le jalon 1 (le 22/10/13), les
phases de mise en œuvre et de maîtrise sont menées pour le jalon 2
(le 19/11/13). Enfin, la phase de clôture est élaborée pour le
jalon 3 (19/12/13).
Durant le jalon 1, les recherches pour établir le contexte, les
objectifs et les enjeux du projet (Chapitre 1) ont été réalisées.
Une documentation solide a été construite afin de mieux cerner et
définir le projet :
- La note de clarification (Phase de Lancement),
- La charte de projet (Phase de Lancement),
- La planification dynamique stratégique (Phase de Lancement),
- Le diagramme de Gantt [19] (Phase de Planification),
- Le plan de communication (Phase de Planification),
- L’analyse de risque (Phase de Planification).
Schéma 4 : Processus du
projet avec l’intégration des activités de créativité
(Schéma issu de la norme ISO 21500 : 2012)
Afin de mener à bien l’élaboration des outils, le cycle de développement SIMCA a été élaboré.
Schéma 5 : Le cycle SIMCA
Le cycle SIMCA est composé des 5 étapes suivantes :
- Study : Etude de la norme ISO 21500,
- Identify : Identification des besoins des utilisateurs et des bonnes pratiques de la norme ISO 21500,
- Make : Réalisation des outils (cartographie et outil d’autodiagnostic),
- Check : Test de ces outils avec le COPIL et les chefs de projets des groupes de QPO11,
- Act : Intégration aux outils des améliorations suggérées par le COPIL et les chefs de projet.
- Facilité de programmation et d’utilisation,
- Diffusion possible sur différents supports.
Schéma 6 : Représentation du processus d’élaboration de l’outil d’autodiagnostic
Cet autodiagnostic va s’effectuer sur trois axes, pour définir la performance de management de projet :
- L’efficacité : l’atteinte les objectifs du projet et les livrer dans les délais,
- L’efficience : la réalisation du projet en consommant le minium de ressources,
- La qualité perçue : le niveau de qualité perçue par les parties prenantes.
Cet outil va permettre d’avoir une appréciation des activités à réaliser puis d’avoir un aperçu des améliorations à mettre en œuvre.
Schéma 7 : Diagramme en arbre sur les livrables du projet
Par la suite, chaque outil est
testé au sein du groupe, par le COPIL puis auprès des autres
groupes projet QPO11. Ces essais vont permettre d’avoir un retour
sur l’outil, d’un point de vue fonctionnel mais aussi sur la
pertinence des différentes parties proposées au sein de l’outil.
L’outil pourra toujours être amélioré concernant son contenu, sa
présentation ou encore toutes autres suggestions rapportées.
Objectif :
Illustration et clarification de la norme ISO 21500
La cartographie de la norme ISO 21500 a été élaborée sur le
logiciel ScenariChain. Elle a été validée par le COPIL. L’écran
d’accueil comprend les 5 phases du projet de la norme.
Figure 1 : Page principale de la cartographie sur ScenariChain
L’utilisateur peut cliquer sur
n’importe laquelle de ces 5 phases et trouvera un écran
développant les différentes activités recommandées par la norme
pour chacune des phases. L’écran comprend également de nombreux
onglets avec les acteurs, les entrées/sorties, les
recommandations, les risques et les améliorations correspondant à
chaque phase. Lorsque l’utilisateur passe le curseur sur l’une de
ses activités une description apparait comprenant : un résumé, les
responsables et les documents nécessaires. Si l’activité sollicite
un document quelconque (charte de projet, budget, etc.), un modèle
de ce dit document est proposé.
Figure 2 : Visualisation du Processus de Lancement dans ScenariChain
A la fin des activités
nécessaires pour chaque phase, un lien vers l’outil
d’autodiagnostic est proposé afin que l’utilisateur puisse évaluer
ces performances par rapport à la norme.
Objectif : Évaluation de la performance en management de projet et aide à la proposition d’améliorations.
L’outil se présente sur Excel
avec 7 onglets : « mode d’emploi », « efficacité », « Efficience
», « Qualité perçue », « Tableau des résultats », « Cartographie »
et « Questionnaire ».
Le premier onglet « mode d’emploi » réunit les différentes modalités d’évaluation et de fonctionnement de notre outil. Le second onglet « efficacité » réunit toutes les bonnes pratiques de la norme répertoriées par phase du projet. Ces bonnes pratiques peuvent être évaluées via l’échelle de véracité des processus :
Figure 3 : Echelle de véracité de l’outil d’autodiagnostic
Le troisième onglet « Efficience
» et le quatrième « Qualité perçue » comportent des bonnes
pratiques déduites de la norme afin d’améliorer la performance
d’un projet. Les suggestions ont été faites par l’équipe de
conception. Les onglets suivants « Tableau des résultats »
et « Cartographie » résument les réponses données à l’application
des bonnes pratiques des trois onglets précédents. Les
interprétations se font sous forme de deux cartographies :
Figure 4 : Les deux cartographies finales de notre outil d’autodiagnostic
Suite à une première élaboration
des outils, le comité de pilotage (COPIL) a été consulté à de
nombreuses reprises afin d’avoir leurs retours sur la forme et le
fond de ces outils. Une fois l’outil d’autodiagnostic et la
cartographie validée par le COPIL, un test interne a été réalisé
au sein du master QPO : l’outil d’autodiagnostic a été envoyé aux
différents chefs de projet de chaque équipe de QPO11 afin d’avoir
leurs résultats et leurs retours sur la manipulation et la
compréhension de cet outil.
Dans la cartographie, dans chaque phase, la liste des bonnes pratiques a été placée afin que le manager puisse avoir une idée des points phares à maîtriser.
Des références à la norme ont été faites dans les deux outils (chapitres de la norme). La cartographie reprend la structure de la norme en mentionnant le paragraphe de la section 4.3. Pour l’autodiagnostic, chaque bonne pratique de la catégorie « efficacité » fait référence à un ou plusieurs paragraphes.
Enfin, l’outil d’autodiagnostic est également cité dans la cartographie, afin qu’un manager voulant utiliser l’outil sache par où commencer, et se former avant l’utilisation.
La dernière à ce jour. Elle
comprend les suggestions d’améliorations suite aux tests par les
chefs d’équipe des groupes QPO11. Ces suggestions sont développées
dans le paragraphe suivant.
Figure 5 : Extraits des résultats obtenus par les deux groupes de QPO11
Selon l’expérience acquise sur
le développement de la programmation SenariChain, les membres du
groupe ont remarqué des points importants pour bien développer ce
programme :
- Définir précisément toutes les fonctions à réaliser selon les besoins des utilisateurs, par exemple, la façon de l’illustration, les documents à offrir, etc.
- Réaliser les guides « mode d’emplois » et les métadonnées pour aider les utilisateurs.
- Remplir les plus possibles des informations demandées par SCENARI pour enrichir la programmation
- Tester le programme sur différents ordinateurs afin d’assurer la compatibilité
En prenant en compte des retours de COPIL, et d’autres parties prenantes (les chefs de projet), les points suivants sont importants pour la performance d’un outil autodiagnostic.
- Bien formuler les items, les bonnes pratiques
- Adapter l’échelle et la pondération au contexte : cohérent avec les items
- Assurer la fiabilité des références utilisées en considérant la légitimité des ressources (norme, documents officiels)
- Tester l’outil
- Par l’équipe interne, réfléchir à la place des utilisateurs, tester la fluidité d’usage, etc.
- Par les parties prenantes extérieures
- Capitaliser tous les retours et amener des améliorations
Schéma 8 : Organigramme de l’équipe des Graines de Managers
Les responsabilités et autorités sont définies dans la note de clarification du projet.
Points forts |
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Délégation réussie des tâches |
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Ambiance conviviale |
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Traçage des décisions et réunions |
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Bonne planification |
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Dynamisme par changement d’animateur de
jalon |
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Consensus facilement trouvé |
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Consensus autour de la couleur verte |
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Bonne confiance entre les membres de
l’équipe |
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Des moteurs forts dans l’équipe |
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Valeurs partagés par les membres de
l’équipe |
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Pour les points faibles, un
diagramme d’affinité a été fait afin de regrouper certains points
par idées générales.
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Points faibles |
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Manque d’initiative |
Différents niveaux de participation |
Mauvaise communication |
Peu de prises d’initiative |
Une passivité dans le groupe |
Même personne sur la même tâche |
Pas de prises de décision franche |
Manque d’esprit critique |
Pas de réunion
hebdomadaire |
Attente de réunion pour travailler |
Différents niveaux de participation entre
les membres de l’équipe |
Communication non-efficace |
Pas de relecture et de révision |
Manque de motivation |
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Tableau 4 : Les points faibles des Graines de Managers relevés par Brainstorming et diagramme d’affinités
L’idée principale ressortant est une différence de participation entre les membres du groupe, si certains se sont avérés être de véritables moteurs pour le groupe, d’autres membres ont semblés plus passifs par moment : 2 ou 3 personnes sont toujours initiatrices des décisions. Les animateurs ont dû prendre les responsabilités du chef de projet, car il a manqué par moment de prises de décisions, d’initiatives et de forces pour pousser l'avancement du projet.
Afin de combler cet écart, une répartition des tâches avec échéance précise est une solution adaptée. Mais avec ce système de travail, il est arrivé de retrouver des décalages dans les activités, comme des incohérences entre les différents outils élaborés.
Du fait d’emplois du temps différent, il était impossible d’établir une réunion hebdomadaire régulière, cette difficulté a été surmontée grâce à un système de traçabilité (compte-rendu, prise de décision, répartition des tâches, etc.) robuste. Ce travail asynchrone a permis à l’équipe de développer des capacités de capitalisation et de diffusion des informations pertinentes.
Le sujet du projet traite du management de projet : cela a permis de mettre en application sur l’équipe réalisant ce projet les bonnes pratiques de la norme étudiée, à savoir la répartition des activités du projet en différentes phases (phases de lancement, de planification, de mise en œuvre, de maîtrise et de clôture). Plusieurs phases fonctionnent en cycle PDCA, et ont donc été amenées à être modifiées en fonction des divergences avec la réalité. Les apports de modifications n’ont pas rencontré de problème particulier, elles ont rapidement été acceptées avec consensus.
Chacun des membres du groupe a pu
avoir sa part de responsabilité dans le groupe, et a dû faire
avancer le projet en devenant animateur de jalon. Les autres
membres ont donc été confrontés à différents styles de management
liés aux méthodes de travail et de communication de l’animateur.
La déduction, la démarche d’élaboration ainsi que les suggestions d’amélioration sur ces outils, qui ont été réalisées tout au long du projet QPO11, sont présentées dans ce mémoire. Les annexes contiennent tous les documents complémentaires susceptibles d’aider à la construction de ce projet.
- La cartographie sur ScenariChain (clarifie et illustre la norme)
- L’outil d’autodiagnostic sur Excel (évaluation et situation entre la réalité du projet et les bonnes pratiques de la norme)
[1]
Centre d’observation économique et de Recherche pour l’Expansion
de l’économie et le Développement des Entreprises, « La conjucture
économique françaises en 10 Graphiques ». Edition Coe-Rexecode,
16-janv-2014.
[2] Norme, « NF ISO21500 -
Lignes directrices sur le Management de Projet ». AFNOR, www.afnor.org, 01-oct-2012.
[3] Norme, « NF EN ISO
9000 - Systèmes de management de la qualité - Principes essentiels
et vocabulaire ». AFNOR, www.afnor.org,
01-oct-2005.
[4] Groupe DEMOS, « Les
certifications en Management de Projet ». Edition DEMOS,
janv-2010.
[5] Project Management
Institute, « The World’s Leading Professional Association for
Project Management ». [En ligne]. Disponible sur: http://www.pmi.org. [Consulté le:
16-janv-2014].
[6] IPMA, « IPMA -
International Project Management Association », 2005. [En ligne].
Disponible sur: http://ipma.ch.
[Consulté le: 16-janv-2014].
[7] APMG International, «
APMG International Accrediting Professionals », 2005. [En ligne].
Disponible sur: http://www.apmg-international.com.
[Consulté le: 16-janv-2014].
[8] Norme, « FD ISO 10006
- Système de management de la qualité - Lignes directrices pour le
management de la qualité dans les projets ». 01-déc-2003.
[9] C. S. The Institute of
Electrical and Electronics Engineers, Inc., A Guide to the Project
Management Body of Knowledge (PMBOK Guide) - Fourth Edition, The
Project Management Institute, Inc. Project Management Institute
Inc., 2011.
[10] Prince 2, « Site
officiel - PRojects IN Controlled Environments Home », 2007. [En
ligne]. Disponible sur: http://www.prince-officialsite.com.
[Consulté le: 30-sept-2013].
[11] K. SCHWABER, «
Scrum.org », 2009. [En ligne]. Disponible sur: https://www.scrum.org.
[Consulté le: 17-janv-2014].
[12] Project Management
Institute, Guide du corpus des connaissances en management de
projet (Guide PMBOK), Guide 4ème édition. Project Management
Institute, 2009.
[13] Peng GAO, J.-W.
FENG, et H. WANG, Management Science and Engineering -
Developement and comparative analysis of the project management
bodies of knowledge, CSCanada., vol. 1. Canadian Research &
Development Center of Sciences and Cultures (CRDCSC), 2007.
[14] A. Battandier, «
PRINCE2 - principes - Management », 17-juill-2011. [En ligne].
Disponible sur: http://alain.battandier.free.fr/spip.php?article4.
[Consulté le: 16-janv-2014].
[15] A. Battandier, «
PMP/Prince2 - Quelle certification de management projet choisir -
Management », 14-oct-2012. [En ligne]. Disponible sur:
http://alain.battandier.free.fr/spip.php?article51. [Consulté le:
30-sept-2013].
[16] N.-L. DUCLOS, «
L’évolution des méthodes d’ingénierie de projet : des outils
qualité aux méthodes Agiles (Scrum, XP, Puma) ». Support de
cours de la formation « Management des Systèmes d’Information » de
QPO, oct-2013.
[17] Le Répertoire
National des Certifications Professionnelles, « Résumé descriptif
de la certification - Manager de projet », 31-juill-2009. [En
ligne]. Disponible sur:
http://www.rncp.cncp.gouv.fr/grand-public/visualisationFiche?format=fr&fiche=15799.
[Consulté le: 23-oct-2013].
[18] « SWOT - Wikipédia
». [En ligne]. Disponible sur: http://fr.wikipedia.org/wiki/SWOT.
[Consulté le: 06-oct-2013].
[19] « Construire un
rétroplanning efficace ». [En ligne]. Disponible sur:
http://www.journaldunet.com/management/efficacite-personnelle/conseil/realiser-retroplanning/.
[Consulté le: 06-oct-2013].
CORBEL, Jean-Claude, L'essentiel
du management de projet : Les pièges à éviter, 2013
FARGES Gilbert, Guide des bonnes pratiques de l’ingénierie
biomédicale en établissement de santé, 2011
GIDEL Thierry et ZONGHERO William, Management de projet 1
(introduction et fondamentaux) – manuel de l’UV GE37,
Septembre 2006
MARCHAT Hugues, Le Kit du chef de projet, 2013
RAQUIN Michel, Piloter par les processus, 2009
Voir la note de clarification, intitulé « QPO11_GR02_Note de clarification.pdf »
Voir le support de la présentation orale, intitulé « QPO11_GR02_Présentation orale Jalon 1.pdf »
Voir la charte de projet, intitulé
« QPO11_GR02_Charte
de projet.pdf »
Pour identifier les risques majeurs liés à ce projet un diagramme de décision a été réalisé. Le premier porte sur les risques rencontrés lors de l’élaboration des outils et le second lors de l’utilisation de ces outils.
Diagramme de décision sur les livrables du projet
Logigramme
Mise en œuvre et maitrise
Logigramme
de l'outil d'autodiagnostic
Communication externe :
Pour les membres du groupe :
Pour le comité de pilotage :
Pour les utilisateurs de la
norme ISO21500 :
La communication entre les membres du groupe se fera tout au long du projet du 24 Septembre 2013 au 20 Décembre 2013. Les présentations orales et fiches de synthèse destinées au comité de pilotage seront présentées toutes les 3 semaines durant les 3 Jalons prédéfinis dans le planning des Master 2 QPO (22 Octobre 2013, 19 Novembre 2013 et 19 Décembre 2013). Le rapport final, l’article, le poster et les outils d’auto diagnostic devront être disponibles pour les utilisateurs de la norme au plus tard le 31 Janvier 2013.
Exemple de logigramme pour la phase de mise en œuvre