Master Qualité - Communication publique des résultats d'un projet d'intégration
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Conception d’un outil d’autodiagnostic pour des achats responsables selon la norme ISO 26000

Référence bibliographique à rappeler pour tout usage :
Conception d’un outil d’autodiagnostic pour des achats responsables selon la norme ISO 26000,
GOUNI Wassim, ZHAO Xinyi, NURHYATI Kartika, ZTAT Mohamed, DIAGNE Mame Fatou
Université de Technologie de Compiègne, Master Qualité et Performance dans les Organisations (QPO)
Mémoire d'Intelligence Méthodologique du projet d'intégration
, www.utc.fr/master-qualite, puis "Travaux", "Qualité-Management", réf n° 273, janvier 2014, https://doi.org/10.34746/60bk-9p18

RESUME
L’achat responsable est un thème émergeant dans les directions de nombreuses entreprises. Selon Le Guide Décision Achat, 95% des entreprises abordent les  Achats Responsables dans leurs rapports Développement Durable ou Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE). La pratique d’achat responsable est adoptée pour réduire des risques environnementaux, respecter des valeurs sociétales, et améliorer l’image de marque de l’organisation. Afin d’améliorer leur degré d’implication en matière de RSE, les entreprises ont besoin de s’autoévaluer. Cet article propose un outil de mesure du niveau d’engagement en matière de responsabilité sociétale de la fonction achat de l’entreprise. Des bonnes pratiques de l’achat responsable, dérivées de la norme ISO 26000, ont été regroupées et listées selon l’ordre d’un processus d’achat général fourni dans la norme NF X50-135. Cet outil d’autodiagnostic est construit au format Excel ® affichant les résultats d’évaluation via des diagrammes radar, afin d’aider les entreprises à développer leurs plans d’actions dans une logique d’amélioration continue.

Mots-clefs : achat responsable, ISO 26000, NF X50-135, bonnes pratiques, outil autodiagnostic

 
ABSTRACT
The responsible purchasing has become a trending topic among numerous companies. According to the Purchasing Decision Guide[1], 95% of companies broaden the subject of responsible purchasing in their sustainable development and Corporate Social Responsibility (CSR) reports. The practice of responsible purchasing is believed to reduce environmental risks, respect the social values, and improve the brand image of organization. To improve their implication in CSR, the companies need to self-evaluate. This article proposes a tool to measure the level of engagement of companies’ purchasing departments in terms of environmental and social responsibility. The good practices of responsible purchasing derived from the norm ISO 26000 were regrouped and listed in the same order of a general purchasing process provided in the norm NF X50-135. The outcome is an auto-diagnostic tool built in Excel® format that displays evaluation results in radar charts and thus helps companies to set up action plans within the logic of continuous

Keywords : responsible purchasing, ISO 26000, NF X50-135, good practices, self-assessment tool
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Abréviations
 

RSE : Responsabilité Sociétale des Entreprises
ISO : L'Organisation internationale de normalisation (International Organization for Standardization), ou ISO est un organisme de normalisation international composé de représentants d'organisations nationales de normalisation de 164 pays.
QQOQCP : Quoi ? Qui ? Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ?

Sommaire
Introduction

Partie 1 : préparation du projet

I.   L’équipe projet
II.  La Problématique
III. Le contexte
IV. Les enjeux
V. La norme
Partie 2 : élaboration de l’outil d’autodiagnostic
I.  Le planning
II. L’organigramme de l’équipe projet
III. La Méthodologie
IV. Les résultats escomptés
V. Les risques du projet
Partie 3 : finalisation de l’outil d’autodiagnostic
I.  Elaboration d’une autre version de l’outil
II Comparaison des deux outils
III. Présentation de l’outil d’autodiagnostic retenu
IV.  Comment utiliser cet outil?
V. Bilan d'équipe
Conclusion
Bibliographie
Annexes


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Introduction
Dans le cadre du master - Qualité et Performance dans les Organisations-, une formation pratique en ingénierie de projet nous permet de proposer et de mettre en œuvre des solutions concrètes à des problèmes scientifiques, technologiques ou organisationnels. Celle-ci se décline en trois axes fondamentaux à savoir l’acquisition des connaissances essentielles et nécessaires, le développement des aptitudes adéquates et la consolidation des compétences indispensables.

C’est dans ce cadre que nous menons ce projet afin de mettre en pratique ces différents éléments aussi bien en recherche documentaire, en gestion de projet qu’en gestion d’équipe.

Dans notre projet nous devons concevoir, après avoir étudié la norme ISO 26000 sur les achats responsables et plusieurs publications relatives à elle (Jalon n°1 – partie 1), un outil d’autodiagnostic (Jalon n°2 – partie 2) que nous allons mettre à la disposition des différentes entreprises qui répondront à notre sollicitation (Jalon n°3 – partie 3) afin de leur faciliter sa mise en œuvre et aussi une amélioration en continue.

En retour nous ferons une analyse des données collectées lors de leurs autodiagnostics respectifs pour savoir à quel point la norme ISO 26000 est appliquée dans ces entreprises et à jusqu’à quel niveau pour chaque entreprise.




Partie 1 : préparation du projet
                                                                                                                                                                                                                                            Retour sommaire
I.    L’équipe projet 
•    La présentation de l’équipe
 
Nous formons une équipe multiculturelle, multidisciplinaire et multilingue. C’est la langue française qui nous permet de communiquer très facilement pour réaliser, dans de bonnes conditions, notre projet afin de pouvoir répondre à la problématique en respectant les exigences de la norme ISO  21500 sur la gestion de projet.
Nous avons choisi ce logo avec « QAFAS » qui est l’appellation que nous avons donnée à notre équipe :   Q pour la Qualité ; AF pour l’Afrique et  AS pour l’Asie.
Il s’agit de la qualité faite par trois Africains (Mohamed, Mame Fatou et Wassim) et deux asiatiques (Xinyi et Kartika).


•    L’organisation

Nous avons décidé depuis la première réunion de prise de contact de nommer un chef de projet pour chaque jalon. Celui-ci est chargé d’animer l’équipe et surtout de veiller au respect des règles, des délais mais aussi des objectifs que nous nous sommes fixés. Nous avons établi dès lors un planning que nous nous efforçons de respecter.
Pour chaque réunion que nous devions faire, il fallait préparer lors de la réunion qui la précédait, un ordre du jour avec les différentes tâches à accomplir par chaque membre de l’équipe et le compte rendu à la fin que. Ceci nous a permis de pouvoir avancer plus rapidement.
A chaque début de réunion nous faisons un débriefing pour voir les améliorations nécessaires à la poursuite et à la réussite du projet. Nous nous fixions 1h pour chaque réunion pour rester efficace et efficient par rapport à nos objectifs de  qualité, de délai mais également de coût.

•    Le planning

Nous avons fait un planning détaillé jusqu’au Jalon n°1 avec les différentes rencontres et leurs réalisations respectives.
Pour les Jalons n°2 et n°3 nous avons déterminé les grandes lignes qui feront de plus de détails lors de ces prochaines rencontres.

Figure n°1 : planning prévisionnel du projet [7]



•     Les risques liés l’équipe projet

Nous avons eu à déterminer depuis le début les différents risques qui pourraient constituer un frein pour notre équipe dans la réalisation de notre projet et de l’atteinte de nos objectifs.
Nous avons également pensé à des solutions alternatives si toute un de ces problèmes se poserait  Nous nous sommes engagés à les éviter pour pouvoir mener à bien notre projet.

                                                                          
Figure n°2 : Les risques liés à l’équipe projet et les alternatives [7]


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II.   

Avec la méthode des 6 questions (QQOQCP) nous avons pu cerner la problématique à traiter pour pouvoir arriver à notre but qui est de fournir un guide de bonnes pratiques et un outil d’autodiagnostic sur les achats responsables selon la norme ISO 26000.

Dans la figure n°4 qui suit nous pouvons voir en entrée « attribuer une dimension et environnementale au processus achat dans les différentes organisations » et après que nous nous sommes posés toutes ces questions nous avons abouti à la problématique
suivante : Quelles sont les bonnes pratiques d’achats responsables et comment peut-on vérifier à quel niveau elles sont respectées ?



Figure n°3 : le cadrage du problème [7]


La figure n°4 ci-dessous (outil de planification dynamique stratégique)  nous permet de délimiter les différents axes de mise en œuvre mais aussi de suivi de notre projet.

Pour chaque jalon nous allons passer en revue ces différentes étapes et quel point nous devons nous améliorer pour atteindre les objectifs en respectant les contraintes de qualité, de délais et de coût (le temps passé sur projet).

 
Figure n°4 : donner du sens à la démarche [7]


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III.    Le contexte

La prise de conscience croissante des nombreux défis que nous devons relever au 21e siècle et pour les générations futures, qu’ils soient économiques, environnementaux ou sociaux, invite individus et organisations à passer à l’action. Dans ce contexte, l’amélioration de nos modes de production et de consommation représente une condition incontournable d’un développement durable.

Au niveau international, la norme ISO 26000:2010 établit des lignes directrices relatives à la responsabilité sociétale des organisations, quels que soient leur taille, statut, localisation et secteur d’activité.

Au niveau de l’Europe, la Commission Européenne a adopté fin 2011 une communication visant à instaurer une nouvelle stratégie de l’Union Européenne pour la période 2011-2014 en matière de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) qui s’appuie notamment sur les principes de l’ISO 26000:2010 et qui met en lumière les effets positifs de la RSE sur la compétitivité des entreprises.

La norme ISO 26000 portant sur la responsabilité sociétale des organisations permet d’initier ce type de démarche. Elle apporte en effet une toute nouvelle approche en tant que norme : la transversalité de son champ d’action au sein de l’entreprise amène celle-ci à modifier en profondeur sa stratégie de développement sur les aspects économiques mais également sociaux et environnementaux.

IV.    Les enjeux

Les raisons qui poussent une organisation à mettre en œuvre une démarche de responsabilité sociétale peuvent être multiples. Il peut s’agir de répondre à une attente du client, d’une sollicitation de ses parties prenantes souhaitant une meilleure prise en compte de la gestion des risques associés à l’activité de l’organisme, ou simplement d’une démarche de continuité (l’organisation ayant déjà mis en œuvre des actions liées à la responsabilité sociétale et environnementale).

A mesure que les crises se succèdent, économique, sociale, écologique, la vision des entreprises sur leur développement à moyen et à long terme devient de moins en moins évidente. En plus le développement et la propagation des moyens de communication actuels ont rendu disponibles, dans des délais de plus en plus courts et auprès d’un public de plus en plus large et de plus en plus exigeant, toute information pouvant potentiellement impacter l’image de l’entreprise et de l’organisation en général.

De ce fait, développer le bon produit ou le bon service n’est donc plus suffisant pour l’entreprise si elle veut se démarquer et durer. Il faut pour cela qu’elle anticipe les enjeux de demain tout en s’assurant qu’elle a pris en compte l’ensemble des risques actuels associés  à son activité.

Nous pouvons dire que les performances d’une organisation vis-à-vis de la société dans laquelle elle opère et vis-à-vis de son impact sur l’environnement sont devenues une composante critique de la mesure de ses performances globales et de sa capacité à continuer à fonctionner de manière efficace. Son comportement reflète, en partie, la reconnaissance croissante de la nécessité de garantir l’équilibre des écosystèmes, l’équité sociale et la bonne gouvernance des organisations.

Les organisations existantes de par le monde et leurs parties prenantes (voir figure n°5) sont de plus en plus conscientes de la nécessité d’adopter un comportement responsable, et des bénéfices qui y sont associés. L’objectif de la responsabilité sociétale étant de contribuer au développement durable.

Participer à une démarche ISO 26000 est une réelle opportunité qui s'offre à la Fonction Achats pour renforcer son rôle stratégique au sein de l'organisation.

À cet effet, perfectionner nos pratiques d’achat professionnel, c’est utiliser à bon escient les milliards d’euros que représente ce domaine afin d’atteindre un équilibre durable entre efficacité économique, solidarité sociale et responsabilité écologique.

Les achats responsables concernent aussi bien les entreprises, les organisations que les institutions du domaine public et privé, concernées par l’acquisition de biens ou de prestations de services.


Figure n°5 : Exemple de quelques parties prenantes ayant des interactions avec un organisme
[4]


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V.    La Norme ISO 26000

La RSE que  la  norme NF ISO 26000 cherche à modéliser est une   approche  holistique  de  l’entreprise  qui  dépasse  les intérêts étriqués de certains dirigeants  et  actionnaires.

Elle fournit notamment des lignes directrices pour identifier et s'engager avec les parties prenantes que sont les clients, partenaires mais également les fournisseurs pour ne citer que celles-ci.
La fonction « Achats »  est ainsi, naturellement, un des acteurs clés pour accompagner la mise en place d'une telle démarche au sein des organisations.

Là où les normes de qualité, de sécurité ou d’environnement apportent un principe d’amélioration continue au fonctionnement de l’entreprise dans leur domaine respectif, la norme ISO 26000 propose de grandes lignes directrices au travers de questions centrales que sont les conditions de travail et le respect des droits de l’homme, la préservation de l’environnement, la prise en compte des parties prenantes, les pratiques commerciales ou encore le mode de gouvernance de l’organisation (voir figure n°6 ci-dessous).


Figure n°6 : les 7 questions centrales de la norme ISO 26000 [5]


Chacune de ces questions centrales est déclinée en plusieurs domaines d’action (38 au total) auxquels sont associées une ou plusieurs attentes (annexe n°1). Il est donc possible de mesurer la prise en compte de ces attentes dans la politique et la mise en œuvre d’un programme d’actions mais il ne sera pas possible de statuer sur une conformité totale ou non à la norme car la responsabilité sociétale d’une organisation varie selon les exigences règlementaires locales, les attentes de ses différentes parties prenantes et de sa localisation.

La norme ISO 26000 n’est pas une norme de système de management, elle donne des lignes directrices sur la responsabilité sociétale. Elle n’est pas destinée ni appropriée à des fins de certification ou à une utilisation réglementaire ou contractuelle.
La certification doit être fondée sur des exigences clairement définies en termes de système de management (comment faire) ou de performance (le résultat que l'on doit atteindre). Ces exigences doivent être définies de façon assez précise pour que le résultat de l’audit ne dépende pas de l’interprétation par l’auditeur.

L’ISO 26000 ne définit pas du tout des exigences, mais dit ce que l'organisation doit prendre en compte pour déterminer ses propres objectifs en matière de responsabilité sociétale.


Les avantages qu’on peut tirer de la mise en œuvre de la norme ISO 26000 sont nombreux, nous pouvons en citer :



Le schéma (figure n°7) ci-dessous donne un aperçu global de ce que contient la norme ISO 26000. Les chiffres renvoient aux articles correspondants à la norme.

 Figure n°7 : les grandes axes de l’ISO 26000 (Source : www.iso.org/sr) [5]

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Partie 2 : élaboration de l’outil d’autodiagnostic

  I.  Le planning 


Figure n°8 : rétro-planning du jalon 2 [7]

 II. L’organigramme de l’équipe projet

 
Figure n°9 : l’organigramme
[7]

III. La Méthodologie 

Nous avions le choix entre  regrouper  les  bonnes  pratiques  selon l’ISO 26000 ou  selon  le processus  d’achat de  la NF X50-135  pour  l’élaboration  de l’outil d’auto diagnostic.

•    Regroupement selon les items de la norme ISO 26 000

L’ISO 26000 est  basée sur 7 questions centrales, à savoir : la gouvernance de l'entreprise, les droits de l'homme, les relations et conditions de travail, l'environnement, la loyauté des pratiques, les questions relatives aux consommateurs et la contribution au développement local.
Si on se base sur cette répartition, la grille sera plutôt focalisée sur l’application de la norme ISO 26000 dans la société et ainsi on diverge du but essentiel qui est une auto-évaluation de la fonction achat selon les critères de la RSE. De plus, cette répartition ne sera pas facilement comprise par les évaluateurs et ils devront de ce fait lire la norme ISO 26 000 afin de comprendre de quoi il s’agit. Le but de la grille étant de faciliter l’instauration d’un achat responsable alors dans ce cas, on introduit plutôt une complication de plus à la situation.

•    Regroupement selon le processus achat

L’activité essentielle à évaluer est l’achat donc il est plus logique de répartir les bonnes pratiques selon un processus d’achat. La norme NF X50-135 présente déjà un processus d’achat général avec des étapes qui peuvent tous ne pas être suivies par certaines entreprises (voir annexe 2). C’est notre choix.

Le processus d’achat présenté dans la norme est décomposé en 9 étapes : Les deux premières étapes concernent la politique, la stratégie et les objectifs achats ainsi que le plan d’action et sont groupé sous le « politique achat » et les autres vont être regroupés selon les bonnes pratiques qui ont été définies à l’avance lors d’un premier travail que nous avions fait sur la norme. 


Figure n°10 : le processus d’élaboration de l’outil d’autodiagnostic
[7]



Ensuite, nous avons éclaté les bonnes pratiques afin d’en tirer les multiples actions qu’elles contiennent. Nous les avons écrits sur des post-it et à l’aide du diagramme d’affinité, nous avons cherché à les regrouper, à les reformuler et à les synthétiser dans le but d’avoir un processus achat avec 5 phases (voir figure 10).
 
Ainsi, pour chaque phase nous aurons des bonnes pratiques simples, pertinentes et compréhensibles. Ceci permettra d’alléger l’outil pour faciliter son utilisation et le rendre très agréable à cet effet. 


 
Figure n°11 : Le processus achat que nous avons défini et sur lequel est basé l’outil [7]


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IV. Les résultats escomptés

•     Caractéristiques de l’outil

L’outil que nous avons débuté l’élaboration ne doit pas être très long ni compliqué. Il doit être autoporteur de sens, très simple et agréable pour donner envie aux personnes qui vont l’utiliser.
Il contiendra à la fin :



Nous avons choisi l’échelle de véracité avec 4 niveaux (Faux, Plutôt Faux, Plutôt vrai et Vrai) pour avoir un outil le plus simple et très rapide d’utilisation. Cette échelle permet d’effectuer une démarche de conformité pour l’auto déclaration. Elle peut nous permettre d’avoir une idée de ce qui se fait sur le terrain sans entrer dans les détails ou le degré de maturité des processus en place (l’échelle de maturité).
Cette dernière est plus nuancée et permet d’avoir une idée sur une démarche d’amélioration continue existante au sein de l’organisme.
 
  •    Utilisation de l’outil d’autodiagnostic

Nous avons commencé à répertorier 6 entreprises avec l’appui de notre tuteur pour une utilisation immédiate de l’outil à la fin de son élaboration dans 10 jours environs.

Nous espérons une utilisation plus large (minimum 20 entreprises) vers la fin du jalon 3 et aussi lors des stages. Nous projetons de le proposer à nos entreprises d’accueil mais aussi de faire d’autres prospections d’ici février.
Pour le temps nécessaire à l’utilisation nous avons pensé que 15 à 20 mn devrait suffire.

•    Ebauche de l’outil

   Rubrique 1:


Figure n°12 : collectes de données relatives à l’organisation
[7]
   Rubrique 2 : la grille d'autoévaluation
  
Rubrique 3 : Tableau de résultats
  Rubrique 4 : Cartographie des résultats

Figure n°13 : la grille d’autodiagnostic et la représentation des résultats
[7]



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V. Les risques du projet

•    Les risques

Figure n°14 : les risques du projet
[7]

•    les alternatives
 
Figure n°15 : les alternatives aux risques projet
[7]


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Partie 3 : finalisation de l’outil d’autodiagnostic

I. Élaboration d’une autre version de l’outil

Nous avons rencontré M. Caliste notre tuteur de projet QPO11 le 27/11/2013 après le jalon n°2 pour lui présenter l’outil que l’on avait achevé juste après la présentation du dit jalon. L’outil comportait 48 critères.
Il nous a suggéré de revoir les critères et d’essayer de ne pas trop dépasser ce nombre. Il nous a plutôt conseillé de surtout revoir ces critères selon les chapitres de la norme NF X50-135. Il s’agissait pour nous de refaire la démarche depuis le début du projet pratiquement. C’est à dire de relire la norme et d’en extraire les titres clés. Et donc pour l’outil qui était presque achevé, il fallait le revoir et après le travail fait sur les critères, le remplir et le proposer au tuteur pour sa validation. Il a été validé le 13/12/2013 avec M. Caliste.

II. Comparaison des deux outils


•    Le premier outil 

Pour le premier outil, nous avons suivi un logique processus. Nous avons simplifié le processus achat de la norme NF X50 135 (guide de la norme ISO 26000) sur l’achat responsable. Ce processus est décomposé en 9 étapes. Nous avons réussi à le réduire en 5 étapes tout en conservant l’essentiel et au plus grand respect des principes RSO.
Les critères étaient donc définis pour évaluer le degré de conformité des organisations par rapport à la norme. L’outil aurait pu permettre à une organisation de s’auto-diagnostiquer par rapport à un référentiel (ici la norme) vis à vis de ses parties prenantes.

•    Le deuxième outil

Pour le deuxième outil, nous avons surtout privilégié la mise en œuvre des bonnes pratiques responsables. Il s’agit pour l’organisation de travailler dans la logique de l’amélioration de ses pratiques liées à l’achat responsable selon les exigences de la norme NF X50 135 (guide de la norme ISO 26000).
C’est pourquoi nous nous sommes collés sur les grandes lignes de la norme et n’avons fait ressortir que ses exigences majeures. 

Remarque:

Le fonctionnement de ces deux outils est le même, c’est seulement au niveau des critères et dans leur formulation qu’il y a des différences.
Après la finalisation des deux outils, nous avons avec l’accord du tuteur fait le choix de présenter le deuxième outil qui nous semble être le plus pertinent mais également celui qui se rapproche le plus de notre objectif de départ.   


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III. Présentation de l’outil d’autodiagnostic retenu


L’outil présenté pour aider les entreprises dans tous les secteurs est un outil d’accompagnement et d’autodiagnostic dans Excel.
Pour se faire, les questions présentes dans le guide ont été reprises et reformulées pour les rendre simples et compréhensibles par tous, et diminuer le nombre pour atteindre 59 critères au total.
Pour répondre à ces questions, un menu de réponses est disponible, ce dernier se base sur une échelle de véracité. Les niveaux de l’échelle de véracité peuvent correspondre aux niveaux de l’échelle de maturité comme représentés dans le tableau suivant :

Choix de Véracité Taux MINI de Maturité Taux MAXI de Maturité
Faux
0% 20%
Plutôt faux 21% 40%
Plutôt vrai 41% 80%
Vrai 81% 100%

Figure n°16 : niveau de correspondance entre échelle de véracité et échelle de maturité


Cet outil d’accompagnement et d’autodiagnostic est compatible avec l’ensemble des systèmes sur Excel. Il se décompose en sept onglets :
- Home
- Mode d’emploi
- Définition

- Evaluation

- Résultat

- Cartographie

- Plan d’action


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IV. Comment utiliser cet outil ?


Figure n°17: copie d'écran de l’Outil d’autodiagnostic -« Home » [7]

1)    Cette première page sert d’introduction de l’outil, avec comme éléments : le contexte et l’objectif de cet outil.
2)    Sur la partie gauche de cette interface, des boutons « Mode d’emploi », « Définition », « Evaluation » « Résultats » et « Cartographie » avec différents code couleur, permettent d’accéder directement aux pages respectives propres à ces items.


Figure n°19: copie d'écran de l’Outil d’autodiagnostic-« Evaluation » [7]

1)    L’évaluation est découpée en plusieurs étapes selon le processus d’achat, et dans chaque étape des questions qui permettent d’évaluer une démarche achat responsable.
2)    Pour chaque critère, comme représenté sur la figure ci-dessus, les chapitres de la norme NF X50-135 et l’échelle de véracité sont placée sur sa droite. Pour chaque étape, les résultats prenant en compte la totalité des réponses sont affichés sous forme de pourcentage.


Figure n°20: copie d'écran de l’Outil d’autodiagnostic -«Cartographie » «Plan d’action »[7]

Partie 1 : Résultat total sous forme de diagramme de radar, surface en jaune est constitué par des écarts entre la valeur minimale et la valeur maximale dans chaque axe.
Partie 2 : Résultat de différentes étapes, cela nous permet de faire des analyses plus fines.
Partie 3 : Une liste des critères à améliorer, le bouton« plan d’action » permet d’accéder directement à la page suivante : suivie des plans d’action avec leur QQOQCP.

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V. Bilan d’équipe


    

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Conclusion

L’utilisation d’un diagnostic ISO 26000 peut être choisie pour de multiples raisons mais l’objectif reste avant tout de pouvoir situer sa performance actuelle et de pouvoir évaluer le chemin restant à parcourir vers une meilleure prise en compte des attentes de la norme, en accord avec la vision de développement de l’activité.

La norme ISO 26000 ne pouvons pas faire l’objectif d’une certification, il s’agit de voir, par rapport à ses lignes directrices, jusqu’à quel niveau de performance la fonction achats  de l’organisation  peut aller dans l’atteinte de son objectif. C’est dans ce sens que nous allons proposer un outil d’autodiagnostic qui permettra aux organisations de s’auto-évaluer par rapport aux objectifs qu’elles se sont fixées pour être en conformité avec la norme et donc avec la société en général et leurs parties prenantes en particulier. L’élaboration d’outil est terminée. Nous comptons le mettre à la disposition des directions d’achat des entreprises.

Ce projet nous a surtout permis de faire la connaissance de la norme étudiée et de savoir comment appréhender les normes en générale. Ce fut également l’occasion de former une équipe riche de ses apports aussi bien sur le fond du sujet que sur les manières de faire et d’être. Ça nous a permis de développer des compétences en gestion d’équipe multiculturelle, multidisciplinaire et en gestion de projet.

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Bibliographie

[1] NAULIN Davide, Etude sur les politiques achats responsables des grandes multinationales [en ligne], 2010. Disponible à l’adresse:http://cdurable.info/Etude-Politiques-Achats-Responsables-Grandes-Entreprises-Multinationales,2951.html

[2]  Suhaiza Zailani, K. Jeyaraman, G. Vengadasan, R. Premkumar, Sustainable supply chain management (SSCM) in Malaysia: A survey, [en ligne], 2010. Disponible à l’adresse: http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0925527312000667

[3]  AFNOR, LA NF X50-135-1 Achats Responsables — Guide d'utilisation de l'ISO 26000, 2012.

[4]  AFNOR, NF ISO 26000 Lignes directrices relatives à la responsabilité sociétale 2010-11-01.

[5]  Olivier Bruel, Olivier Menuet, Pierre-François Thaler, Sustainable Procurement: back to management Whitepaper based on the 2011 - HEC/EcoVadis, [en ligne], 2011. Disponible à l’adresse:
http://gallery.mailchimp.com/03fc4663f6a3e7307f216054c/files/European_Sustainable_Procurement_Benchmark_2011_HEC_EcoVadis.pdf

[6] REBERT Nicolas, Réalisation d'un diagnostic ISO 26000, [en ligne], 2013. Disponible à l’adresse: http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/genie-industriel-th6/theorie-et-management-des-systemes-complexes-42131210/realisation-d-un-diagnostic-iso-26000-g8150/

[7] Diagne M. F., Gouni W., Nurhayati K., Zhao X., Ztat M. Conception d’un outil d’autodiagnostic pour des achats responsables selon la norme l’ISO 26000, janvier 2014. Disponible à l’adresse : www.utc.fr/master-qualite Travaux, Qualité-Management, réf n°273


                                                                                                
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Annexes

    Annexe n°1 : les 7 questions centrales dans la politique d’achats responsables

             

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   Annexe n°2 : phases du processus achat responsable selon NF X50-135[4] 


                               

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                Retour sommaire