Master Qualité -
Communication publique des résultats d'un projet d'intégration |
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Bilan des Bonnes Pratiques en Ingénierie
Biomédicale |
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Référence bibliographique à rappeler pour tout
usage : Bilan des bonnes pratiques en ingénierie biomédicale, Ghislain Penisson, FatimaZahra Meskini Université Technologique de Compiègne (UTC), Master Technologiques et Territoires de Santé Mémoire d'Intelligence Méthodologique, www.utc.fr/master-qualite, puis "Travaux", "Qualité-Management", réf n° 276, janvier 2014, https://doi.org/10.34746/qrhx-6298 |
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Nous ne pouvions
commencer ce Mémoire d’Intelligence Méthodologique sans exprimer,
en préambule, nos remerciements au corps professoral de l’UTC.
Merci à M. Gilbert FARGES
responsable de l’unité d’enseignement TTS15 et initiateur du
présent projet et à Mme Isabelle CLAUDE responsable de la
formation et cotuteur UTC, pour l’encadrement, le suivi et les
conseils prodigués tout au long de ces semaines d’enseignement.
Aussi, exprimons-nous remerciements à l'ensemble des acteurs
biomédicaux qui ont bien voulus répondre à notre enquête.
INTRODUCTION
1 INGÉNIERIE BIOMÉDICALE, UN CONTEXTE RÉGLEMENTAIRE ET NORMATIF IMPORTANT :
1.1 Contexte
1.2 Enjeux :
1.3 Présentation du Guide des Bonnes Pratiques en Ingénierie Biomédicale & son Outil d’Auto-diagnostic v2011 :
1.3.1 Le guide des BPIB (Tableau 2 p. 3) :
1.3.2 L’outil d’auto-diagnostic :
1.4 Problématique :
2 LA DÉMARCHE PROJET :
2.1 Méthode choisie :
2.2 Risques encourus :
2.2.1 Réalisation de l’enquête (annexe, p .9-12):
2.2.2 Exposition des résultats :
3 RÉSULTATS OBTENUS ET PERSPECTIVES ATTENDUES:
3.1 Présentation des résultats (Tableau 3 annexe p.6, Tableau 4 annexe p.7):
3.2 Enseignements tirés :
3.3 Perspectives attendues :
Figure 2 : schéma PESTEL d'une macroanalyse lié à l'environnement de l'ingénierie biomédical. [24]
L’enquête à mener décrit plusieurs étapes en fonction du profil de la personne qui répondra au questionnaire. Il faut prévoir les éventuelles réponses émises par la personne concernée en fonction des résultats voulus : connaissance, perception, usage du guide des BPIB v2011 et/ou recommandations d’amélioration. En effet, différentes possibilités peuvent être envisagées.
- Les services biomédicaux connaissant et utilisant le guide v2002
- Les services biomédicaux connaissant et utilisant le guide v2011
- Les services biomédicaux ne connaissant aucune version
- Les services biomédicaux connaissant le guide v2011 mais utilisant toujours la version 2002
- Les services biomédicaux connaissant le guide v2002 mais utilisant la version 2011
- Les services biomédicaux connaissant et utilisant les deux versions du guide 2002 et 2011
- Les services biomédicaux connaissant les guides mais n’utilisant aucune version
Suite à cette première approche la personne est dirigée vers le profil de questionnement qui lui correspond. Par exemple, les personnes utilisant le guide version 2011, sont dirigées directement vers la partie du questionnaire du guide version 2011. Pour les utilisateurs du guide version 2002 un premier questionnement sur son utilisation de ce guide ensuite la logique du questionnaire lui propose si l’utilisation future du guide 2011 est envisageable. C’est alors que le répondant est renvoyé vers la page du questionnaire sur l’utilisation future du guide 2011. Enfin, pour les non utilisateurs de guides le déroulement du questionnaire propose de passer directement sur le guide 2011.
La construction du questionnaire prend en compte aussi la promotion du questionnaire et la communication de lien utile vers la documentation des Guides de Bonnes Pratiques en Ingénierie Biomédicale. Le répondant au questionnaire, s’il ne connait pas les guides et leurs outils d’autodiagnostic, peut en effet, accéder à un téléchargement libre du guide 2002 [12] et son outil d’autodiagnostic. L’outil d’autodiagnostic, de la version 2011, est libre aussi, seul le Guide des Bonnes Pratiques en Ingénierie Biomédicale est payant.
Le présent projet s’articule autour de trois phases globales:
· 1ère phase : Faire un état de l’art par rapport à l’ancienne version du Guide de Bonnes pratiques (version 2002) et de son outil d’auto diagnostique ;
· 2ème phase : Réaliser l’enquête auprès des services biomédicaux dans les établissements de santé ;
· 3ème phase : Exposer les résultats.
Au cours de la première étape de ce projet, il fallait tout d’abord cerner la problématique liée au sujet, et qui est : « où on est de l’usage du guide de bonnes pratiques en ingénierie biomédicale et de son outil d’auto évaluation, au sein des services biomédicaux, depuis sa sortie en 2011 ?
Ensuite, il fallait faire un état de l’art sur la situation des bonnes pratiques au sein des services biomédicaux dans les établissements de santé, à l’échelle nationale et internationale, en s’imprégnant des résultats du Guide de Bonne Pratiques Version 2002.
Après la détermination de la problématique du projet, et la réalisation de l’état de l’art, il était nécessaire de bien définir les résultats attendus de ce travail, et qui sont :
« Définir l’état réel de la connaissance et de l’usage du guide de bonnes pratiques en ingénierie biomédicale depuis sa parution en 2011 ».
La menace réelle liée à cette première phase du projet, était de diverger de la mission principale du travail, et de partir sur une fausse piste. Mais l’exploitation des différents outils de qualité (la PDS, le brainstorming, les outils de base en qualité, de contrôle qualité ainsi que les outils de management qualité) a permis de bien cadrer les objectifs de ce travail, et définir un plan d’action bien précis tout au long des différentes phases du projet.
La deuxième étape du projet repose sur la réalisation de l’enquête auprès des services biomédicaux à l‘échelle nationale et internationale, essentiellement les services biomédicaux adhérant aux associations biomédicales co-auteures des guides de BPB. En commençant par établir un questionnaire synthétique et direct (cf. Figure 5).
Les risques liés à cette phase :
· Questionnaire mal conçu ;
· Manque de retour ou retour insuffisant pour faire un bilan sur la situation réelle de l’usage du Guide des Bonnes Pratiques en Ingénierie Biomédicale et de son outil d’Autodiagnostic v2011
Et pour éviter que les questions soient mal conçues, la soumission du questionnaire à l’initiateur du projet parait une étape nécessaire (cf : Figure 7 ci-dessus). C’est pour cette raison qu’elle a été intégrée aux phase de suivi du projet. Après son approbation, il sera diffusé aux acteurs biomédicaux, qui par leur participation à cette enquête, en envoyant leurs réponses et leur retour d’expérience (autoévaluation), constituent une matière première pour faire un bilan d’usage du guide de bonnes pratiques et de son outil d’autodiagnostic. Le passage par l’initiateur du projet, M. FARGES, en sa qualité d’auteur de ces documents, et l’un des pionniers de la qualité dans le milieu médical, pour l’approbation et la diffusion du questionnaire donnera un caractère plus professionnel à cette enquête et appuiera notre requête auprès des services biomédicaux.
Analyser le taux de connaissance et d’exploitation du guide, relever les points forts et les points faibles de cette version (2011), et proposer éventuellement des améliorations, constituent les résultats espérés derrière ce projet.
Le présent projet
ne demande pas une attente particulière ou précise des
résultats. En effet, l’enquête n’est pas réalisée pour
déterminer un résultat concret mais pour évaluer l’intérêt
des services biomédicaux envers le Guide des Bonnes
Pratiques en Ingénierie Biomédicale.
L’attente espérée est donc une réception massive de réponses à l’enquête qui nous permettra de mettre en relief l’évolution ou non de l’utilisation de ce guide.
L’analyse des réponses reçues, des différents acteurs biomédicaux, constitue la troisième et dernière phase de ce projet. En fonction des retours et des taux de participation à cette enquête, une étude des résultats sera indispensable pour présenter un état des lieux sur l’usage du guide et de son outil d’autodiagnostic aux seins de services biomédicaux, et aussi pour démontrer le rôle du Guide de Bonnes Pratiques en Ingénierie Biomédicale version 2011, dans la pratique quotidienne des acteurs biomédicaux au sein des établissements de santé, à l’échelle nationale et internationale.
Le bilan, du Guide
de Bonnes Pratiques en Ingénierie Biomédicale (version
2011), se basera sur l’étude et l’analyse des résultats de
l’enquête, et sera communiqué lors des événements
intéressant la qualité et l’ingénierie biomédicales.
Les risques liés à cette étape du projet sont :
· Fournir des résultats biaisés ;
· Résultats non ou mal communiqués ;
L’essence même de ce projet est de projeter une vision, la plus objective possible, de l’usage du guide des bonnes pratiques en ingénierie biomédicale. Ce projet est réalisé et est mené par des étudiants impartiaux et aucun conflit d’intérêt n’est à relever, pouvant biaiser les résultats de l’investigation menée.
Une fois le questionnaire réalisé, il a été envoyé lundi 02 décembre 2013 à 214 contacts biomédicaux ayant contribué au guide biomédical. Sur une période d’une semaine, les réponses reçues ont permis de faire une première analyse.
Utilisateurs du guide 2002 :
Pour cette partie, seulement trois réponses ont été émises. Il faut donc être très relatif quant à leur pertinence.
Parmi les utilisateurs du guide version 2002, on remarque que l’utilisation en terme de fréquence est répartie de façon égale entre plusieurs fois par mois, une fois par mois et une fois par an. De même au niveau thématique, malgré une légère tendance pour le thème BPO : aspect opérationnel (60%).
En ce qui concerne l’outil d’autodiagnostic, la totalité des personnes connaissent l’existence de l’outil d’autodiagnostic. En revanche l’utilisation est partagée entre une fois par an (66%) et aléatoirement. Le partage des résultats n’est pas encore encré dans les mœurs car aucun des utilisateurs n’a partagé ses résultats. Enfin, seulement deux personnes sur trois pensent utiliser prochainement le guide 2011.
Utilisateurs du guide 2011 :
Ce côté de l’enquête est plus révélateur avec 13 réponses. Mais reste tout de même faible par rapport au nombre de service biomédicaux ayant reçu l’enquête.
L’utilisation du guide est majoritairement d’une fois par mois avec plus de 60% des réponses. Le reste se partage entre plusieurs fois par mois et une fois par an. Pour ce qui concerne les thèmes, les BPO occupent 42% des réponses et les deux autres possèdent le même pourcentage d’utilisation.
L’outil d’autodiagnostic est utilisé par la totalité des utilisateurs excepté une personne. Il est également utilisé à 50% des personnes une fois par an, 16,7% une fois tous les deux ans et 33,3% aléatoirement.
Utilisateurs des deux guides :
5 des répondants utilisent les deux guides de manière simultanée. Les informations sont excrètes selon les deux guides.
Pour l’utilisation de la version 2002, La répartition se fait, d’un point de vu fréquence, de manière uniforme : au quotidien 20%, plusieurs fois par mois 20%, une fois par mois 20% et une fois par an 40%. Pour les thèmes d’utilisations, c’est réparti de manière parfaitement égale entre les BPO et BPF.
Pour l’utilisation de l’outil d’autodiagnostic, tous les utilisateurs utilisent l’outil, mais de manières différentes en termes de périodicité. Nous avons 20% qui l’utilisent périodiquement, plusieurs fois par an, 20% périodiquement, une fois par an, 20% périodiquement, une fois tous les deux ans et 40% qui l’utilisent aléatoirement.
Pour les résultats de l’outil, seulement 40% partagent les résultats contre 60% qui ne le font pas.
Pour l’utilisation de la version 2011, La répartition se fait, d’un point de vu fréquence, de manière uniforme : au quotidien 0%, plusieurs fois par mois 40%, une fois par mois 40% et une fois par an 20%. Pour les thèmes d’utilisations, c’est réparti de manière égale entre les BPO (27,2%), BPM (36,4%) et BPR (36,4%).
Pour l’utilisation de l’outil d’autodiagnostic, tous les répondants utilisent l’outil, mais de manières différentes en terme de périodicité. Nous avons 20% qui l’utilisent périodiquement, plusieurs fois par an, 40% périodiquement, une fois par an, 40% périodiquement, une fois tous les deux ans et 0% qui l’utilisent aléatoirement.
Pour les résultats de l’outil, nous avons 80% des réponses qui pensent partager les résultats et 20% ne le feront surement pas.
Les non utilisateurs des guides
Nous avons 10 réponses qui n’utilisent pas de guides. Parmi ces 10 réponse seulement 4 pensent utiliser un des deux guides prochainement, soit 40%, 3 pour le guide 2011 et seulement 1 réponses pour utiliser le guide 2002.
Les futurs utilisateurs du guide version 2002 possédant une seul réponse, les informations extraites ne sont d’aucune pertinence.
Pour les futurs utilisateurs du guide version 2011, une réponse pense l’utiliser dans quelques semaines et les deux autres dans quelques mois. Les trois réponses pensent utiliser l’outil d’autodiagnostic et partager les réponses.
Utilisation des guides :
La présente enquête a permis d’apprécier l’utilisation des différents guides ainsi que leur outil d’autodiagnostic à l’heure actuelle.
On remarque que se soit des utilisateurs d’un seul guide ou des deux guides simultanément, l’utilisation reste uniforme tant en terme de fréquence que de thématique, excepté les usagers uniques du guide 2011, qui voient une forte préférence d’une utilisation moins régulière. Ceci nous indique que l’utilisation plus régulière du guide est plutôt difficile par les acteurs biomédicaux.
Utilisation de l’outil d’autodiagnostic :
L’outil d’autodiagnostic possède une utilisation quasi-totale pour tous les différents types d’utilisateurs. Cet outil se révèle plutôt convainquant auprès des utilisateurs avec des retours plutôt favorables. La grande suggestion qui revient sur les différents outils d’autodiagnostic est qu’il gagnerait à être moins complet, pour éviter le découragement et certaines redondances repérées. De plus, une autre suggestion qui est très pertinente est de mettre l’outil d’autodiagnostic sous forme de logiciel pour une convivialité plus importante.
Les résultats de l’outil d’autodiagnostic :
Le premier point critique, que révèle cette enquête, est le partage des résultats de l’outil d’autodiagnostic. Pour la version 2002 seulement 25% ont partagés les résultats pour raison de manque de temps. En effet, les utilisateurs par manque de temps (majoritairement 67%) ne pensent pas à partager les résultats.
Il est donc pensable, comme dit précédemment, dans la partie pour l’outil d’autodiagnostic, qu’il serait bénéfique de rendre cet outil plus concis et plus simple d’envoi (format logiciel plutôt qu’Excel). Cela permettrait un benchmark plus exhaustif et plus représentatif des différents services biomédicaux.
Les futurs utilisateurs des guides :
Le faible pourcentage, de la future utilisation des guides, tend à montrer qu’il existe des freins à leurs utilisations.
Les différents freins révélés sont :
· Manque d’effectif (dans la plus part des cas) ;
· Donner une priorité à la certification ISO 9001, n’exigeant pas l’utilisation du guide des bonnes pratiques ;
· Non
connaissance ou le non présence du guide dans les services
Biomédicaux.
Très peu de temps est passé entre le moment d’envoi et le traitement des résultats. En une semaine les réponses reçues ne représentent que 14% (30 retours pour 214 envois). La fin d’année est cette période, qui est généralement réservée au bilan de l’exercice de l’année en cours. Ce qui laisse à penser que les personnes interrogées étaient assez occupées.
L’équipe projet continuera à relancer les services biomédicaux dans le cas de non réponse jusqu’à atteindre un échantillon représentatif (au moins 84 réponses).
Deux des membres de l’équipe continuent en QPO12. Ça sera l’occasion pour, d’une part continuer la collecte et le traitement des réponses au questionnaire, et d’autre part communiquer les résultats obtenus. L’écriture d’un article fait partie de la compagne de communication prévue qui aura pour objectif l’information des acteurs biomédicaux, à grande échelle, des résultats de l’enquête à laquelle ils ont participée et promouvoir l’utilisation des documents de bonnes pratiques en ingénierie biomédicale (guides et outils d’autodiagnostic).
En parallèle à ce projet, un groupe de collègue (groupe 1) ont travaillé sur un autre thème toujours dans le périmètre d’activité biomédicale ; « management de la maintenance des DM selon la norme NF S99-170 » durant lequel ils étaient amenés à envoyer, à leur tour, un questionnaire afin d’apprécier l’intérêt de l’usage d’une norme spécifique à la maintenance biomédicale. Parmi les retours qu’ils ont reçus, les répondants affirment exploiter le guide des BPIB pour son caractère introductif des normes internationales dans sa conception. Il est envisagé d’intégrer ces résultats à la conclusion de connaissance des documents de BPIB.
Les documents de bonnes pratiques en ingénierie biomédicales V2011 (guide et outils d’autodiagnostic) sont des documents de travail directement applicables à la pratique quotidienne d’un service biomédical. Elaborés suivant une logique de référentiels internationaux rassemblant les principes de management, d’organisation et de réalisation, ils y joignent autant la pratique métier qu’un ensemble d’activités connexes (accueil stagiaire, radioprotection,…). L’outil d’autodiagnostic reprend les critères de réalisation de chaque bonne pratique du guide et lui confère un niveau de maturité définissable en fonction des réponses associées. Lors d’un exercice, un questionnement est surgit : « pourquoi ne pas intégrer les indicateurs d’efficacité, d’efficience et qualité perçue directement dans la conception du guide ? ». Au lieu de répondre en tenant en compte des niveaux de maturité, s’auto évaluer directement par les indicateurs de performance proposés dans le guide. Cela pourrait faire l’objet d’une étude prochaine, toujours dans une perspective d’amélioration continue de BPIB.
Ce premier projet de bilan des BPIB v2011, est réalisé après 2 ans de présence des documents dans les services biomédicaux. Des actions similaires pourraient être envisagées périodiquement à l’occasion d’autres retours d’expérience.
Pour conclure sur les résultats de cette enquête, les quelques retours reçus ne permettent pas de tirer un enseignement quant à l’utilisation réelle des guides et de leur outil d’autodiagnostic. En effet, un si faible pourcentage de réponse n’est pas assez caractéristique de la population ciblée.
De plus, lors de l’exploitation des résultats deux points critiques ont été remarqués. Le premier est le manque d’une question sur l’envoi des résultats de l’outil d’autodiagnostic du guide version 2011. Cette question aurait permis de voir la tendance de la diffusion ou non de leur résultats, prochainement. Le deuxième point est une information à extraire pour les personnes utilisant à la fois le guide version 2011 et le 2002. La redondance est à la fin du questionnaire sur le guide version 2002 où ils sont renvoyés vers l’utilisation future du guide 2011.
Malgré cela les bonnes informations ont pu être exploitées, en triant les données dans le tableur Excel.
D’autre part, la nouveauté apportée par le guide
2011 est essentiellement la notion de management et
d’organisation de la pratique. Dans un environnement
technique à la base, œuvrant pour des résultats
opérationnels sur les DM, cela pourrait demander un
certain temps pour s’imprégner dans la pratique. Une phase
d’avant projet de mise en place des bonnes pratiques
pourrait être essentielle dans une démarche
d’accompagnement en conduite de changement
(en annexe Figure 8: proposition de mise
en place des BPIB). [23]
[1] Légifrance, « Loi n° 91-748 du 31 juillet 1991 portant réforme hospitalière ». 02-août-1996.
[2] Légifrance, Arrêté du 3 octobre 1995 relatif aux modalités d’utilisation et de contrôle des matériels et dispositifs médicaux. .
[3] Texte réglementaire, « Décret n°2001-1154 relatif à l’obligation de maintenance et au contrôle de qualité des dispositifs médicaux prévus à l’article L. 5212-1 du code de la santé publique (troisième partie : Décrets) ». Legifrance, www.legifrance.gouv.fr, 05-déc-2001.
[4] Texte réglementaire, « Décret n°2001-387 relatif au contrôle des instruments de mesure ». Legifrance, www.legifrance.gouv.fr, 03-mai-2001.
[5] Texte réglementaire, « Manuel de certification des établissements de santé V2010 ». Ed Haute Autorité de Santé, www.has-sante.fr, avr-2011.
[6] « Saga Web - NF ISO 26000 ». [En ligne]. Disponible sur: http://sagaweb.afnor.org/fr-FR/sw/Consultation/Xml/1280377?lng=fr. [Consulté le: 26-nov-2013].
[7] Légifrance, « Ordonnance n° 96-346 du 24 avril 1996 portant réforme de l’hospitalisation publique et privée | Legifrance ». [En ligne]. Disponible sur: http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEGITEXT000005620817&dateTexte=20100517. [Consulté le: 26-nov-2013].
[8] « ISO 9004 – Gestion des performances durables d’un organisme – Approche de management par la qualité - Techniques de l’Ingénieur ». [En ligne]. Disponible sur: http://www.techniques-ingenieur.fr/fiche-pratique/genie-industriel-th6/piloter-et-animer-la-qualite-dt34/iso-9004-gestion-des-performances-durables-d-un-organisme-approche-de-management-par-la-qualite-0382/. [Consulté le: 26-nov-2013].
[9] G. Farges, S. Aguida, L. Ricaud, E. Germanicus, A. Kwizera, E. Lemarchand, et T. Roblès, « Gestion des équipements biomédicaux, selon le référentiel HAS v2010 : impacts et outil d’autodiagnostic », IRBM News, vol. 30, no 6, p. 3‑7, déc. 2009.
[10] A. Achmirowicz, P.-Y. Delobel, C. Kichenassamy-Appou, et G. Farges, « Convergence des référentiels de qualité et implications pour la fonction technique biomédicale », ITBM-RBM News, vol. 26, no 5, p. 15‑17, oct. 2005.
[11] G. Farges, « Premiers retours d’expérience du « Guide des bonnes pratiques biomédicales en établissement de santé », ITBM-RBM News, vol. 25, no 1, p. 5‑9, févr. 2004.
[12] G. Farges et al., Guide des bonnes pratiques biomédicales en établissement de , édition 2002, ITBM RBM News., vol. 23, supll. 2 vol. Elsevier, 2002.
[13] H. Jacquemoud, L. Garet, et D. Gouillon, « Retour d’expérience sur la mise en place du Guide des bonnes pratiques en ingénierie biomédicale pour les établissements de santé “version 2011” », IRBM News, vol. 34, no 5‑6, p. 144‑149, oct. 2013.
[14] G. Farges, « Enseignements 2003-2008 et projet v2010 du Guide des bonnes pratiques biomédicales en établissement de santé », IRBM News, vol. 29, no 6, p. 3‑9, nov. 2008.
[15] G. Farges, « Guide des bonnes pratiques biomédicales : évolutions 2004-2007 et perspectives d’une version 2 », IRBM News, vol. 28, no 4, p. 7‑12, nov. 2007.
[16] A. Richard, A. Viollet, B. Hernandez, et G. Farges, « Guide des bonnes pratiques biomédicales en établissement de santé: Un outil qui atteint son objectif? », ITBM-RBM News, vol. 26, no 3‑4, p. 28‑30, juin 2005.
[17] A. Bahi, V. Bonneton, M.-E. Cauffy-Akissi, H. Gautier, et G. Farges, « Guide des bonnes pratiques biomédicales version 2 : compatibilité, progressivité et simplicité », IRBM News, vol. 31, no 4, p. 5‑10, sept. 2010.
[18] PIPAM, « Dispositifs médicaux : diagnostic et
potentialités de
développement de la filière française dans la
concurrence internationale ». juin-2011. lien : ici
[19] G. Farges, « Guide des bonnes pratiques biomédicales en établissement de santé : retours d’expérience 2004 », ITBM-RBM News, vol. 26, no 3‑4, p. 31‑34, juin 2005.
[20] G. Farges et al., Addenda 2013 au Guide 2011 des bonnes pratiques de l’ingénierie biomédicale en établissement de santé, Les Pratiques de la Performance. Editions Lexitis, www.lespratiquesdelaperformance.fr, 2013. lien téléchargement : http://www.lespratiquesdelaperformance.fr/fr/addenda-2013-guide-2011-des-bonnes-pratiques-de-lingenierie-biomedicale-en-etablissement-de-sante.html
[21] mouvement Wallon pour la qualité, « Le benchmarking, se comparer pour s’améliorer ». .
[22] « Le monde des études : construire un questionnaire », 23-oct-2013. [En ligne]. Disponible sur: http://lemondedesetudes.fr/tag/construire-un-questionnaire/. [Consulté le: 23-oct-2013].
[23] Lucie GARET, « Mise en place du guide des bonnes pratiques de l’ingénierie biomédicale & Procédures d’achats en établissement de santé », Hospices Civils de Lyon, Stage de fin d’études, Master Technologies et Territoires de Santé (TTS), UTC, 2012-2013 TTS_01, 2013 2012.
[23] G.
Farges et al., Guide des bonnes pratiques de l’ingénierie
biomédicale en établissement de Santé , édition 2011.
[24] G. Penisson et FZ. Meskini,
Memoire d'intelligence methodologique : "Bilan des bonnes
pratiques en ingénierie biomédical. Téléchargeable en haut de page.
Tableau 1: Normes applicables aux dispositifs médicaux (Source Sagaweb)
Tableau 2: guide de bonnes pratiques en ingénierie biomédicale tableau de synthèse
Tableau 3: tableau récapitulatif des résultats de l'enquête
Tableau 4: résultats non utilisateurs des deux guides