Master Qualité - Communication
publique des résultats d'un stage de fin d'études |
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DÉMARCHE D’EXCELLENCE AU
SEIN D’UN ÉTABLISSEMENT D’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR |
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Baye Modou GUEYE |
Gina MORENO-RIVEROS |
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Référence
bibliographique à rappeler pour tout usage : Démarche d'Excellence au sein d'un établissement d'enseignement supérieur, MORENO-RIVEROS Gina, GUEYE Baye Modou, SOTO-ACERO Raùl, TRABELSI Youssef, YERBANGA Mohamed. Université de Technologie de Compiègne, Master Qualité et Performance dans les Organisations (QPO) et Mastère Spécialisé Normalisation, Qualité, Certification, Essai (NQCE) Mémoire d'Intelligence Méthodologique du projet d'intégration, janvier 2017, www.utc.fr/master-qualite, puis "Travaux", "Qualité-Management", réf n° 384, https://doi.org/10.34746/5b0v-nk79 |
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Keywords: Piloting, excellence, quality approach, self-assessment |
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Remerciements
L’honneur est pour nous d’adresser nos sincères remerciements à tous ceux qui de près ou de loin n’ont ménagé aucun effort pour la réussite de ce travail. Nous remercions particulièrement :
L'enseignement supérieur est
considéré comme le dernier cycle après l'enseignement secondaire.
Les établissements d’enseignement sont approuvés par les
ministères de tutelle ou par des organismes désignés par l’État.
Au cours de ces dernières années, le système éducatif supérieur a
subi de nombreuses mutations et assument aujourd’hui de nouvelles
responsabilités auprès de la société. Ainsi, l’État joue un rôle
important dans le contrôle des programmes et budgets afin de
garantir : l’efficience économique, la performance des résultats
(académique et de recherche) et l’accès aux étudiants[1].
Les EES doivent établir des politiques et des stratégies pour
répondre aux problèmes d’actualités et marquer la différence par
rapport à la concurrence. Cette compétition est mise en évidence
dans les différents classements au niveau mondial, régional et
national où les meilleurs établissements sont reconnus selon
différents critères d’évaluation. Le résultat de cette visibilité
a un impact significatif au regard de la mobilité des étudiants
ces dernières décennies, avec pour principales destinations, les
États-Unis et l'Europe [2], [3].
Cette tendance est en lien direct avec les classements tels que
celui de Shanghai.
Figure 1 : Pourcentage des meilleures 300 universités dans le
monde.[4]
Dans cet écosystème se trouvent
des acteurs internes et externes qui manifestent différents
besoins autour de l'éducation supérieure, et qu’il est nécessaire
d'analyser en détail.
1.1.1)
Acteurs directs
- Gouvernance:
Depuis la création de la loi
française relative à la Liberté et aux Responsabilités des
Universités (L. R. U) en 2007, les EES deviennent des organismes
plus autonomes. À partir de ce moment, ils peuvent définir leur
propre structure, établir leurs stratégies, leurs processus de
recrutement et leurs méthodes pédagogiques en conférant une plus
grande légitimité aux partenaires et collaborateurs. En
conséquence, la gouvernance des EES tient un rôle important en
matière de pilotage, réglementation, organisation, recrutement,
formation, recherche, évaluation et financement [5], [6].
Avec l'évolution des régulations pour les EES en France, les gains
en liberté et autonomie qui viennent avec, les contrôles doivent
eux aussi évoluer en proposant des mécanismes plus souples de
vérification et plus agiles, dans la conformité des
administrations des EES et aux nouvelles législations établies
[5]. Dans ce contexte, les fonctions gouvernance des EES se
concentreront davantage dans cette conformité aux normes et
règles.
Dans le cadre de l'autonomie, la loi établit une politique de
rapprochement entre les différents EES et de conduite de projets
partagés pour renforcer au travers de l'échange la qualité de la
formation et de la recherche. Même les démarches de mutualisation
sont encouragées [5]. Cet aspect est essentiel dans les EES et
dans sa gouvernance puisqu'il favorise la reconnaissance nationale
et internationale au moyen de l'intelligence et de l'économie
collaborative.
Un exemple de ces initiatives est le réseau RELIER qui a pour
objectif d’appuyer les EES dans l'implémentation de méthodologies,
d'aide au pilotage, à la promotion et au développement de
stratégies vers l'amélioration continue et l’auto-évaluation.
Celui-ci a fait ses premiers pas en 2008, il a été formellement
créé en 2012 et il compte actuellement plus de 300 membres [7].
L'une des caractéristiques les
plus importantes est la promotion de partage de pratiques,
d'expériences et de connaissances au travers de conférences,
d’.ateliers, de journées thématiques, de cycles de formation et de
publications innovantes.
Sous ce principe de partage, d’entraide et de solidarité, il
existe aussi des associations telles que la CGE, l'association
d'universités populaires de France ou l'association de campus
universitaires de France. Il y en a aussi au niveau européen ou
international comme l'association européenne d'établissements
d'enseignement supérieur (EURASHE) où sa prochaine conférence se
tiendra en France.
- Les étudiants:
Les étudiants adoptent de plus en plus une
approche « client » en choisissant leur université et formation
selon une analyse du rapport coût-bénéfice et de la valeur ajoutée
[8], en donnant priorité à des critères tels que la réputation
académique, l’employabilité des anciens diplômés et la position
relative des écoles et formations dans les classement.
Dans ce même ordre d’idée, une étude réalisée par l’organisme international à but non lucratif World Education Services. Cette étude porte sur la manière dont les étudiants de différentes régions choisissent des institutions d’enseignement supérieur. Et elle montre que les étudiants européens donnent priorité en premier lieu aux critères associés aux perspectives de carrière à la sortie, dont le salaire moyen des diplômés ou la réputation de l’institution auprès des entreprises, et en deuxième lieu aux critères de réputation de l’institution comme la position de l'institution ou de la formation dans les classements [11].
Figure 5 : Critères des étudiants européens pour choisir une
institution [11]
- Les enseignants-chercheurs:
Les enseignants -
chercheurs répondent à l'une des missions des EES qui est la
recherche. La recherche est un champ d'intérêt mondial puisqu'elle
permet la création de connaissance et l'application de savoirs
pour le bienfait scientifique et entrepreneurial. Compte tenu de
son caractère crucial, des organismes dans le monde travaillent
sur l’amélioration de la performance et sur les résultats
escomptés dans la recherche des EES.
Conformément à la déclaration HEFEI de 2013 réalisée par ces
organismes (“à laquelle appartient la CURIF, l'AAU, le C9 et
l'australien G8 : Groupe des 8”) [14], l’enseignant-chercheur
approfondit l'excellence de toutes les actions d'investigation,
dans la qualité et la profondeur des résultats, dans la formation
des chercheurs, dans la promotion d'un compromis vers les
étudiants, dans l'éthique et plus important dans une liberté
académique et de recherche.
En outre, la structure de la recherche dans les EES est de plus en
plus flexible. Elle est réalisée dans les installations des
universités mais aussi dans les laboratoires d'entreprises au
travers de contrats et d’accords.
Il existe une interaction continue entre les entreprises, le
marché et les EES qui permet l'amélioration des programmes
d'enseignement et le financement des études de recherche. Cette
tendance a conduit à l'élaboration d'une stratégie nationale
française de l'investigation et du regroupement des universités
selon la loi 2013 [15].
Pour avoir des résultats optimaux, le pays doit se compromettre
dans l'investigation et l'innovation et pour cela, il doit lui
destiner des recours nécessaires qui permettent un développement
économique. Ce sont quelques exemples du financement de la
recherche dans le monde :
1.1.2)
Acteurs indirects
- Entreprises:
Récemment, des nombreuses universités ont pris des mesures pour développer une troisième mission en favorisant les liens avec les entreprise et en facilitant le transfert de technologie. Ces interactions comprennent des activités formelles telles que la recherche collaborative, la recherche sous contrat et le conseil, ainsi que des activités informelles comme la prestation de conseils ad hoc et la mise en réseau avec les praticiens[17].
Un type de partenariat entre
l'entreprise et l'EES est la formation où les programmes sont
conçus en analysant les besoins des organisations tels que
l’apprentissage, l’alternance et la formation continue. Un autre
type d'association dans le cadre de l’entreprise est le stage
étudiant où il y a une participation active des étudiants dans
leurs projets. Il existe une association au travers du service de
consultation qui permet d'évaluer les besoins des entreprises
[18].
- Ville/Région:
“Les universités
autonomes sont ainsi confirmées comme des acteurs économiques,
sociaux et culturels majeurs dans leur environnement”[19]. À
partir de ce nouveau rôle, les EES commencent à avoir une
responsabilité directe dans l'environnement local et régional avec
une transcendance nationale et même régionale.
Pour cela, les EES définissent une identité claire et unique dans la communauté qui est soutenue à partir de la déclaration de Lisbonne où la participation des EES est importante pour le progrès économique et la stabilité sociale [19].
Au niveau international, il existe également des organismes qui favorisent la responsabilité sociale dans les EES tels que l'UNESCO, l'OCDE et l'IMHE (programme sur la gestion des EES). Conformément à ce qui précède, les EES assument ce nouveau devoir en contrepartie de la liberté et l’autonomie.
- État:
L’État, en tant que responsable
de la croissance économique et de la création des opportunités,
définit l'éducation supérieure comme un système crucial à
l'accomplissement et à la réponse de ces obligations. Ainsi, les
EES sont importants parce qu'ils fournissent un capital
scientifique, une innovation technologique et un talent humain à
la société [20].
Grâce aux changements subis au cours de la dernière décennie dans
le système français d'éducation supérieure, l’État change son rôle
pour devenir un vérificateur du respect d'exigences en termes
d'excellence et d'efficacité. Pour cela, l'état désigne des
organismes dédiés à cette activité tels comme le HCERES, la CTI ou
CEFDG qui évaluent les EES sous différents critères et conditions.
Avec la même dynamique d'évaluation, de contrôle et de
reconnaissance, il y a aussi d’autres référentiels aux niveaux
national et international qui permettent de donner une évidence de
la qualité et de l’excellence des EES tels que les labels, les
certifications et les classements.
1.1.3) Choix de référentiels :
Rappelons la définition d’un référentiel qui est un document de référence résultant de la sélection de documents de référence ou de normes représentant le savoir-faire d’une entreprise. C’est aussi un document qui représente un accord général/consensuel sur un produit/service, méthode ou processus.
Après avoir analysé l’ensemble
des référentiels qui peuvent être utiles à un EES, le choix est
porté sur ses référentiels illustrés sous forme de tableau avec
leurs avantages et inconvénients.
Référentiels | Avantages |
Inconvénients |
Obligatoire/Facultatif |
Acteurs |
CTI |
- Diplôme délivré au nom de l’État et reconnu partout en
France et en Europe. - Des formations qui sont réévaluées périodiquement avec l’accréditation, tronc commun obligatoire avec pas mal de matières fondamentales, professeurs avec un haut niveau d'enseignement. - Les étudiants obtiennent un salaire supérieur à la moyenne une fois diplômés. - Une assurance qualité robuste. |
- La CTI ne revendique aucun
monopole, l'emploi des ingénieurs est libre en France. - La CTI n'est pas favorable au titre d’ingénieur manager obtenu en 5 ans après le BAC. |
Obligatoire pour les écoles d'ingénieurs |
État
|
HCERES |
- Recevoir des investissements et des fonds publics destinés
à la recherche ou à l'enseignement supérieur. - Avoir des évaluations ou s'assurer de la qualité des évaluations réalisées par d'autres instances en validant les procédures retenues. - Avoir des meilleures pratiques internationales |
- Des attentes parfois
divergentes de ceux des acteurs - Evaluations du contenu de chaque maquette de diplôme au lieu de l’ensemble - Le HCERES est trop figé dans les détails |
Obligatoire |
État |
Usine nouvelle |
- Evaluation de la capacité
des écoles à détecter et à promouvoir les vocations et les
talents d’entrepreneurs chez les élèves - Augmentation des start-up créées par les étudiants - Forte relation entre les universités et les entreprises |
- Il faut payer pour
apparaître dans ce classement - Pas totalement transparent exemple : en 2016, une erreur de calcul sur l’un des critères (le pourcentage des élèves étrangers dans le cycle ingénieur) avait affecté le classement des écoles sur l’International |
Facultatif
|
Industries / entreprises
|
ENQA |
- Coopération Européenne dans
le domaine de l’assurance qualité des EES - Avoir des standards et des guides de bonnes pratiques dans le domaine de l’assurance qualité |
- La révision comprend plusieurs cycles de consultation impliquant à la fois les principaux intervenants et les ministères. | Facultatif |
Région (Européenne) |
Label DD&RS |
- Valorisation : Image de «
marque » employeur et institutionnel. Dynamique de
mobilisation interne. Visibilité nationale et internationale
- Compétences : Partage des pratiques lors des audits et des réunions du Comité de labellisation + gain en crédits-temps - Engagements et actions en termes de développement durable et de responsabilité sociétale et ensuite de les accompagnements dans leurs démarches, dans le cadre d’une amélioration continue. |
- Les auditeurs étant des pairs (chaque équipe est composée
de membres d’écoles d’ingénieurs, de management et
d’universités, ayant déposés leur candidature pour
l’obtention du label, et d’un étudiant formé et proposé par
le REFEDD). Cela peut créer des problèmes vue que les EES
sont des concurrents |
Facultatif |
Ville / Région |
Shanghai QS |
- Avoir des partenaires
internationaux - Reconnaissance mondiale - Avec ce classement beaucoup d’université ont mis en place des indicateurs et des programmes similaires pour améliorer leur système d’enseignement supérieur. |
- L'existance de ce
classement mondiale a renforcé la concurrence dans le monde
et les gouvernements utilisent des classements comme
Shanghai QS pour prendre des décisions alors que la plupart
de ces classements ne reflète pas exactement la réalité. |
Facultatif |
Ville / Région |
ISO9001 V2015 |
- La reconnaissance
internationale. - Réponse aux exigences légales et réglementaires. - Définition claire de ses objectifs. |
- Le coût de la démarche. - La difficulté de la démarche(12 à 18 mois) |
Facultatif mais fortement
recommendé. |
Industries / entreprises |
Le projet consiste à
proposer des méthodes, formaliser des activités et à sensibiliser
la communauté d’un établissement d'enseignement supérieur à la
mise en œuvre d'un Système de Management de la Qualité. Cette
démarche est axée sur les capacités de pertinence, efficacité et
performance afin d'obtenir les résultats escomptés en matière
d'évaluation et de notoriété des formations offertes, du
développement international et de la pérennité des missions clés
(formation, recherche et de développement sociétal).
À partir de cela, le projet comporte des enjeux représentés par la
matrice SWOT suivante :
FORCES | FAIBLESSES |
Existence d’un comité de
direction Disposition d’information sur les indicateurs clés et sur les évaluations précédentes Existence d’un réseau d’universités. Communauté dynamique. Réputation positive dans la communauté externe Des étudiants actifs et impliqués pour les intérêts de leur EES |
Manque de formalisation des
actions faites et de retours. Non-implication continue des parties dans une culture qualité. |
OPPORTUNITÉS |
MENACES |
Faire des benchmarks des
écoles et universités. Faire un état de lieux et un suivi des activités Adapter des bonnes pratiques à la démarche qualité. Développer de nouvelles méthodologies dans la démarche qualité |
Émission d’un avis
défavorable au renouvellement des accréditations
universitaires. Résistance au changement de la communauté dans la démarche de sensibilisation. Pression existante des organismes tiers pour consolider la conformité de certaines filières. |
1.3)
Problématique
Dans le but de bien cadrer le problème et de dégager les éléments
clés pour sa résolution, une analyse QQOQCP a été entreprise. Il
s’agit d’une méthode de questionnement visant la recherche
d’informations sur une problématique donnée.
Les résultats de cette analyse sont présents sur le tableau
ci-dessous :
Entrée |
Formaliser et promouvoir une
démarche de performance dans les EES |
||
Qui ? |
|
||
Quoi ? |
La démarche de performance
dans un EES manque de rigueur |
||
Où ? |
Au sein de l'EES |
||
Quand ? |
En permanence |
||
Comment ? |
- Par moyen des notes
obtenues par l’EES aux évaluations, et par comparaison avec
un Benchmark. - En établissant des indicateurs et un tableau de bord. |
||
Pourquoi ? |
- Valoriser l’enseignement
donné au sein des EES, ses étudiants et ses partenaires. - Augmenter l’employabilité dès la sortie, attirer des partenaires, faire connaître l’EES à l’international. |
||
Sortie |
Comment
piloter un EES vers l'excellence? |
● À court
terme :
■ Avoir l’habilitation
maximale par l’organisme accréditeur (exemple : 6 ans par la CTI
pour les écoles d’ingénieurs),
■ Avoir un référentiel
lexical dans les EES.
■ Développer la culture de
performance au niveau de tous les collaborateurs
● À long terme :
■ Pérenniser la culture
de performance au sein des EES
Afin de mieux identifier les
enjeux et les actions à traiter, il a été utilisé la Planification
Dynamique Stratégique (PDS).
Cette méthode a permis une meilleure compréhension de la raison
d’être d’un EES, et ainsi, a permis continuer la réflexion plus
sereinement. L’excellence d'aujourd'hui n’étant pas l’excellence
de demain, elle doit être mis à jour périodiquement afin de
s’adapter aux nouveaux besoins de son écosystème.
Après avoir cerné le
contexte, cadré le problème et identifié les enjeux de notre
projet, il ressort que la démarche de performance est vitale pour
les EES.
Ainsi, le classement suivant des besoins par ordre de priorités a
été établi, dans le but d’organiser les activités de développement
de documents et d’outils selon l’urgence de résolution de chaque
situation.
Court Terme |
Moyen Terme | Long Terme |
|
|
|
|
|
|
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Tableau 4. Priorisation méthodologique des besoins.[source : auteurs]
Le cycle CAPD est le plus adapté
car il nous permet de créer une culture de progrès continu dans
n’importe quelle activité stratégique
2.2.1) État
des lieux et Benchmark
Le benchmarking remonte à
plusieurs siècles, mais son expansion a débuté essentiellement au
début des année 80 avec l’entreprise américaine Xerox comme une
réplique chez ces concurrents japonais en s’inspirant de leurs
bonnes pratiques [8].
Ce processus permettra de faire un état des lieux de l’EES en le
comparant aux meilleurs, et dans un second temps deviendra un
moyen d’amélioration continue.
Le choix des universités à benchmarker a été fait parmi les
universités qui ont obtenu l’habilitation maximale à leur dernière
évaluation. Les critères identifiés sont:
ÉTABLISSEMENT |
ORGANISMES D'ÉVALUATION |
Création de l'école et Statut | Reconnaissance |
Unité de Recherche | Référence de l'Avis |
Enseignants permanents | Durée accordée |
Administratifs et Technicien | Logo/Référence |
Intervenants extérieurs |
CLASSEMENTS |
Étudiants toute formation |
Classement usine nouvelle 2016 |
% de femmes toute formation | Classement QS 2016 |
% d'étrangers | Classement Shanghai 2016 |
Diplômés année dernière | COMMUNICATION |
Entreprises partenaires | Organigramme sur site internet |
Frais de scolarité | Responsable Qualité connu |
Évaluation des enseignements par les étudiants | Démarche Qualité présentée |
Enquête diplômés | Missions, valeurs, stratégies |
Salaire à la sortie |
Indicateurs |
Le benchmarking a permis
d’identifier les différents indicateurs les plus pertinents en
fonction des différents classements, ce qui a été un avantage
pendant la définition des indicateurs pour chaque processus.
Le référentiel lexical est
adopté afin de mettre à disposition un recueil de tous les termes
dans le contexte de la démarche de performance au sein des EES.
Toutes les définitions qui y figurent ont été extraites de
documents officiels (AFNOR, ISO…). C’est ainsi que la crédibilité
de l’ouvrage se trouve.
D’autre part, et toujours dans cette même démarche, des fiches
"définition" ont été conçues pour expliquer de manière simple et
claire les différents termes.
Comme la figure précédente le
montre, la fiche comporte 3 parties : Une première partie qui est
la définition du terme, une seconde qui est la source de la
définition et une troisième qui vient appuyer les deux précédentes
par un schéma explicatif.
La finalité de cet outil est l’uniformisation des différents
termes appartenant au périmètre de la démarche de performance.
L’un des atouts du référentiel lexical est qu’il tient compte de
la diversité de la population impliquée et visée par la démarche
de performance.
Cette population comprend des administratifs, des enseignants, des
étudiants avec des connaissances disparates en matière de
performance.
Le but est donc de mettre tout le monde au même niveau dans la
démarche et uniformiser la connaissance de vocabulaire afin de
mieux propager la culture dans l’EES.
Cette finalité est encore renforcée par les fiches de définition
déjà mentionnées. En effet ces dernières comportent en plus du
terme défini, un schéma explicatif qui permet de saisir en une
seule lecture le sens du terme et ainsi éviter les confusions de
sens.
2.2.3)
Cartographie des Processus
Établir la cartographie
des processus d’un EES est une étape préalable indispensable non
seulement pour faciliter les relations entre les acteurs des
universités et les différentes parties prenantes mais aussi pour
mieux cibler la démarche de progrès. La cartographie des processus
d’une entreprise ou d’une organisation est une façon graphique de
restituer l’identification des processus et leur interaction.
Grâce au benchmark, il est constaté que plusieurs EES possèdent
des cartographies qui contiennent juste le composant “formation”
accompagné souvent des services support.
Alors qu'au sein des EES, il existe la formation, la recherche et
le développement sociétale. De ce fait, il peut être considéré que
leur cartographie est incomplète.
Un travail de groupe s’est porté sur ces mêmes cartographies afin
d’ajouter tous les processus et éléments nécessaires pour aider
l’ensemble des EES à établir une cartographie qui facilite la
communication au sein de leur établissement.
La figure ci-dessous illustre un exemple d’une cartographie d’un
EES :
Figure 10 : Exemple d’une Cartographie incomplète d’un EES [source
: auteurs]
Pour la construction de la
nouvelle cartographie, un travail sur le fond a été entrepris tout
en essayant de garder les mêmes domaines. Pour faire la
cartographie, les étapes suivantes ont été suivies :
1. Identifier les différents types de DAS (Domaine d’activité
stratégique) liées aux missions des EES.
2. Définir les différents processus associés à chaque DAS depuis
les données d’entrées jusqu’aux données de sortie. Mais ici, tous
les processus ont été mélangé au lieu d’utiliser l’ancienne
méthode de la cartographie des processus.
3. Classer ces processus par famille de processus : les processus
de réalisation nécessaires à l’obtention des résultats escomptés
4. Dresser la cartographie.
Figure 11 : Exemple d’une Cartographie complète d’un EES [source :
auteurs]
La cartographie des processus
réside dans la maîtrise de tous les processus, la garantie de la
performance des formations et recherches mais aussi et surtout la
prise en compte de la situation et des besoins de l’état, des
étudiants, professeurs, entreprises et partenaires.
Faire participer tout le monde parce que chaque membre est acteur
et que la cartographie décrit l’ensemble des processus de
l’entreprise. Cela permet de communiquer avec l’ensemble des
parties prenantes.
La qualité perçue de la cartographie s’exprime sur sa
disponibilité en papier ou informatique (extranet, site
internet…). Notre cartographie est didactique parce que cela
permet d’enseigner aux acteurs.
Le tableau de bord est un outil
d'évaluation comportant plusieurs indicateurs sur des périodes
données et des cibles fixées. Cela va permettre d’analyser les
différentes tendances issues de l’information récoltée.
Ces informations permettent aussi d’établir l’état des lieux par
rapport aux trois missions que peuvent avoir un EES : Formation,
Recherche et Développement Sociétal.
Dans chacune des missions, l’outil estime des tendances grâce à
des flèches et les codes de couleurs afin que la direction des
universités puisse rapidement analyser les résultats et prendre
des décisions stratégiques. Également, il permet de calculer le
pourcentage de changement entre les résultats des différentes
années étudiées avec l'objectif de mesurer la vitesse d'adaptation
des nouvelles pratiques et politiques d'amélioration qui se
proposent chaque année.
La figure suivante expose la structure et les caractéristiques
décrites précédemment.
“L’utilisation du chiffre ne
permet pas uniquement l’autoévaluation, elle permet également la
comparaison: ces nouveaux modes de gestion ont des effets, des
impacts, des conséquences, du niveau le plus micro (le chercheur,
l’enseignant) et au niveau le plus macro (classement international
des universités ou benchmarking des politiques nationales)”[22].
De manière générale, ce tableau permet de répondre aux objectifs
concernant : la conformité aux exigences des référentiels pour les
EES, l’obtention d’une reconnaissance et l’amélioration et la
surveillance continue vers l’excellence. Également, la qualité
perçue est constatée grâce à une communication visuelle afin
d’identifier les changements et avancements des indicateurs.
2.2.5)
Référentiel d'autodiagnostic
La construction d’un
référentiel et d’un outil d'autodiagnostic de performance d’un
établissement d’enseignement supérieur a été entreprise.
L’objectif est d’obtenir un outil simple et synthétique (sur
Excel®) qui doit permettre aux collaborateurs responsables du
pilotage de chacun des trois composants (gouvernance, formation et
recherche) d’un établissement d’enseignement supérieur, de faire
un état des lieux rapide, concret et réfléchi de l’établissement
sur un ensemble des bons processus identifiés comme
référentiel.
Pour cela le travail a débuté en reprenant le modèle existante et
libre, développé par le groupe de travail en recherche des
journées QeR (Qualité et Recherche) de 2013 [23] pour
l’autodiagnostic de la performance des établissements de
recherche. Ceci a permis de capitaliser sur cette expérience et
ses résultats, et donc d’avancer avec plus d’efficience vers notre
objectif.
L’outil originalement développé comporte 10 onglets pré formatés
avec 75 « critères de réalisation » répartis sur 16 « processus »
ce qui se traduit par un temps d’exploitation d’entre 30 et 90
minutes par « évaluateur ». Compte tenu du fait que l’exploitation
de l’outil a été conçue pour prendre en compte la vision sur
l’état de maturité de la performance de l’établissement d’entre 1
et 5 évaluateurs, le temps d’exploitation qui peut atteindre même
jusqu’à 450 minutes (plus de 7 heures). Ce constat a été identifié
comme un aspect à améliorer sur ce nouvel outil développé pour les
EES.
Après l’étude fait de cet outil, il s’est avéré nécessaire de
définir alors un nouveau référentiel des bons processus, qui
servira de base pour la construction d’un nouvel outil
d’évaluation de la performance à n’importe quel établissement
d’enseignement supérieur.
Pour cela les trois axes de mesure (Efficacité, Efficience et
Qualité perçue) de la performance ont été identifiés dans l’outil
QeR comme appropriés et pertinents pour évaluer la maturité sur
les trois composants directs de tout EES (gouvernance, formation
et recherche) ayant déjà été identifiés aussi lors de la
construction de ce MIM. On obtient alors une matrice 3x3 de
processus identifiés.
Pour la partie recherche, les processus proposés par l’équipe QeR
2013 furent identifiés comme pertinents pour notre matrice
référentielle dans sa colonne « recherche ». Mais par contre les
développements exhaustifs faits sur chaque « processus » et
appelés «critères de réalisation » furent identifiés comme non
pertinents pour la construction de notre référentiel. En effet,
cela aurait élargi énormément le temps d’exploitation de l’outil
par l’utilisateur en nuisant à sa praticité, notoriété et utilité
réelle.
Ensuite la proposition des critères pour la colonne « formation »
et « gouvernance » a été menée à partir d’un exercice de «
brainstorming » qui cherchait à intégrer de manière claire,
justifiée et cohérente avec la première colonne, les critères les
plus importants d’évaluation de la performance d’une EES basés sur
l’analyse du contexte et enjeux (avec l’ensemble de référentiels
recensés) fait dans les chapitres antérieurs du présent MIM. Les
résultats finaux sur la matrice 3x3 sont les suivants :
Recherche | Formation |
Gouvernance | |
Efficacité |
|
|
|
Efficience |
|
|
|
Qualité Perçue |
|
|
|
Tableau 6. Les processus de
performance de l’outil d’autodiagnostic [source : auteurs]
Chapitre
3 : Résultats de l'accompagnement
La matrice des
référentiels proposée suite à ce travail de réflexion doit être le
plus facilement utilisable pour les usagers des EES auxquels cet
outil est proposé. Donc l’importance de la simplicité et de la
rapidité d’exploitation sera le critère central du développement
de cet outil.
L’outil d’autodiagnostic de la performance des EES est conçu alors
comme un fichier Excel pré-formaté comportant 6 onglets. Ce
fichier proposé et mis à disposition doit être exploité par une
équipe constituée de trois personnes représentatives de chacune
des trois composants de l’EES, au moins un représentant de la
gouvernance, un autre pour la recherche et un dernier pour la
formation.
Ces trois usagers doivent rentrer dans une dynamique de recherche
de consensus pour évaluer la maturité de son EES sur chacun des
processus identifiés dans le référentiel. Cela permettra d’avoir
un regard mesuré et judicieux sur la performance global de
l’établissement.
Les niveaux de maturité proposés pour l’évaluation de la maturité ont été repris des travaux réalisés par l’équipe de recherche QeR 2013 de la manière suivante :
Niveaux
de Maturité |
Insuffisant : Le processus n'est pas
réalisé ou alors de manière très insuffisante. |
Informel : Le processus est réalisé
implicitement, sans être toujours mis en œuvre complètement
et dans les délais. |
Maîtrisé : Le processus est
explicité, compris et mis en œuvre dans les délais, sans
être toujours tracé. |
Efficace : Le processus est
efficace, systématiquement tracé dans son cheminement et
évalué dans ses résultats. |
Efficient : Le processus est
efficient et induit des améliorations qui sont effectivement
mises en œuvre. |
Performant : Le processus a une excellente qualité perçue, il anticipe les attentes et innove dans les services rendus. |
Le premier onglet disponible
dans l’outil est le {Mode d’emploi}. Celui-ci présente l’outil comme
un instrument pertinent pour les référents qualité d’un EES, qui
va leur permettre d’évaluer la situation de l’établissement en
termes de performance (efficacité, efficience et qualité perçue),
tout en identifiant les améliorations prioritaires à mettre en
place, afin de progresser dans ses pratiques et participer à la
construction de l’Excellence des EES , et de prouver son niveau de
performance par moyen de l’auto-déclaration de conformité du
fournisseur établie par la norme ISO1705.
L’onglet {Mode d’emploi} permet ensuite aux utilisateurs d’ajouter
les données contextuelles tels que le nom de l’EES concerné, le
nom du responsable de l’autodiagnostic réalisé, l’e-mail et
téléphone de contact, et les reconnaissances ou certifications
obtenues ou visées.
Puis le mode d’emploi expose les étapes nécessaires à l’exploitation
de l’outil dans un tableau « Mode d’emploi PDCA » de la manière
suivante :
Finalement l’onglet {Mode d’emploi}
permet de visualiser l’échelle de maturité avec notamment la
compatibilité des trois derniers niveaux (Efficace, Efficient et
Performant) avec une auto-déclaration de conformité selon la norme
ISO 17050.
L’outil présente ensuite les trois onglets, {Formation}, {Recherche}
et {Gouvernance} correspondants aux trois grandes composantes de l’EES
à évaluer.
Pour chacun de ces onglets, l'outil permet de faire l’évaluation
de maturité sur les 36 processus identifiés comme
pertinents pour des bonnes pratiques d’efficacité, d'efficience et
de qualité perçue.
Chaque niveau d’évaluation est
lié avec une échelle quantitative avec des unités de pourcentage
entre 0% et 100% ce qui permet après de tracer une graphe radar
de synthèse sur les résultats de
l’autodiagnostic (figure 15).
Figure 15 : Exemple d'image synthèse de l'autodiagnostic sur la
formation [source : auteurs]
Suite à cette évaluation de
maturité sur les processus, il est possible de proposer des plans
d’amélioration imaginés collectivement pour chaque composante,
tout en précisant aussi la ou les personnes responsables, les
délais d’implémentation et la mesure du succès de ces plans.
L’outil inclut aussi un onglet {Global} qui permet de présenter une
synthèse des résultats généraux de performance global avec la
contribution (niveau moyen de maturité) de chaque composante,
ainsi qu’un résumé des plans d’amélioration et de progrès proposés
pour pallier aux faiblesses identifiées dans chaque composante
évaluée.
3.2) Résultats
à long terme : Culture de l’excellence
À long terme et grâce à cette diffusion et appropriation de la culture de l’excellence auprès des différents acteurs qui forment un EES, les gains attendus sont différents en fonction des attentes préconisées de chacun de ces acteurs. Ces gains sont les suivants :
Diplômés:
Ils obtiendront des certificats de formation très valorisantes au regard des entreprises car ces certificats répondront de manière réactive aux besoins changeantes et dynamiques du marché de travail et de chaque métier. Pour cela les formations seront sous évaluation et évolution constante en cherchant à s’adapter tout le temps aux dernières tendances, conditions, attentes et même révolutions des différents métiers existantes et même ceux qui sont encore inexistantes ou entrain d'apparaître au fur et à mesure que des nouveaux besoins se créent pour répondre au développement rapide du monde qu’on a recensé dans le contexte étudié dans le présent MIM.
Chercheurs:
La disponibilité des moyens avec souplesse pour permettre aux chercheurs de faire de la recherche sans gâchis de temps sur des processus documentaires lourds sera assurée. Cela permettra de dédier la plus grande partie du travail des chercheurs à son coeur de métier, la veille technico-technologique, l'échange de connaissances avec ses paires dans le cadre des congrès et colloques, la conception d'expériences, l’exploitation des équipements et ressources , l’analyse des résultats et en général tout le processus de production des recherches valorisantes et pertinentes.
Direction et
administration:
EES parmi les meilleurs, excellence dans les trois missions: un EES qui retrouve sa place parmi les meilleurs grâce aux résultats performants, et qui se permet même de capitaliser cette performance en participant comme acteur clé aux processus de création de nouveaux référentiels et associations d’excellence des établissements d’enseignement supérieur.
Au terme de cette réflexion, "l’Excellence" dans un EES est une construction permanente d’adaptation aux besoins de toutes les parties-prenantes dans un écosystème mutuellement bénéfique.
Les ressources étant toujours limitées, cela demande une vision partagée, en intégrant au mieux les attentes de chaque partie-prenante (étudiants, enseignants, chercheurs, administration, entreprises, société...) qui peuvent être parfois différentes.
La gouvernance des universités chargée de piloter cette démarche vers l’excellence a fort à faire. Il faut donc commencer à parler le même langage au sein même des établissements d'enseignement supérieur, avant de se choisir un référentiel d'excellence pertinent pour son propre contexte et compatible avec ses valeurs et cultures professionnelles, et de se doter enfin d'un outil de pilotage simple et efficace, utilisable par tous.
Les résultats à court et moyen termes ont été atteints :
A long terme, il semble nécessaire de pérenniser et développer la culture de
performance au sein des EES et faire en sorte que les turnovers au
niveau de la gouvernance des EES ne remettent pas en cause les
gains déjà réalisés.
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