Master Qualité - Communication
publique des résultats d'un stage de fin d'études |
|
Avertissement : Si vous arrivez directement sur cette page, sachez que ce travail est un rapport d'étudiants et doit être pris comme tel. Il peut donc comporter des imperfections ou des imprécisions que le lecteur doit admettre et donc supporter. Il a été réalisé pendant la période de formation et constitue avant-tout un travail de compilation bibliographique, d'initiation et d'analyse sur des thématiques associées aux concepts, méthodes, outils et expériences sur les démarches qualité dans les organisations. Nous ne faisons aucun usage commercial et la duplication est libre. Si, malgré nos précautions, vous avez des raisons de contester ce droit d'usage, merci de nous en faire part, nous nous efforcerons d'y apporter une réponse rapide. L'objectif de la présentation sur le Web est de permettre l'accès à l'information et d'augmenter ainsi les échanges professionnels. En cas d'usage du document, n'oubliez pas de le citer comme source bibliographique. Bonne lecture... |
|
||
Aida ES-SBAI |
||
Référence
bibliographique à rappeler pour tout usage :
Refonte d’un système de management qualité d’une entreprise de construction automobile, ES-SBAI Aida, Université de Technologie de Compiègne, Master Qualité et Performance dans les Organisations (QPO), Mémoire d'Intelligence Méthodologique du stage professionnel de fin d'études, juin 2016, www.utc.fr/master-qualite, puis "Travaux", "Qualité-Management", 390 |
||
|
||
|
||
Remerciements
L’industrie automobile est une
force pour le développement d’un pays. Grâce à celle-ci, le PIB
mondial a augmenté de 16 % en 2015 [1]. En
effet, cette croissance est calculée par rapport au nombre de
voitures produites en une année soit 90,68 millions d'unités en
2015 et 89,7 millions d’unités en 2014 [2].
L’augmentation de production, entre 2014 et 2015, est due à la
forte concurrence entre l’ensemble des entreprises du secteur.
Pour se mettre en avant, les entreprises sont dans l’obligation de
se différencier par leur qualité. Elles se doivent de créer un
système de management de la qualité répondant aussi bien aux
exigences réglementaires, qu’aux exigences clients. Selon la norme
ISO 9000:2015[3], un système de management
qualité est « un ensemble d’éléments corrélés ou en interaction
d’un organisme utilisées pour établir des politiques, des
objectifs et des processus de façon à atteindre les dits objectifs
relatifs à la qualité ».
La création et l’amélioration d’un système de management de la
Qualité nécessite le suivi d’une approche d’amélioration continue.
Cette approche permettra et à l’ingénieur qualité de suivre une
méthodologie de travail bien précise et organisée afin d’obtenir
un résultat satisfaisant répondant à toutes les exigences, et à
l’entreprise d’avoir un système de management qualité adapté à la
norme ISO 9001:2015 regroupant tous les processus existants.
Dans la suite de ce mémoire, la démarche d’amélioration continue
sera expliquée avec plus de détails en l’illustrant par un exemple
d’une expérience d’une entreprise de ce secteur que l’on nommera
X.
L’industrie automobile est un
secteur qui regroupe un ensemble d’activités de la conception,
à la commercialisation en passant par l’étape de fabrication
de voitures [4]. A vrai dire, elle rassemble
aussi une multitude de métiers, ce qui fait que cette industrie
fait partie des secteurs qui embauchent en grande quantité et des
profils variés.
Pour construire une voiture, il faut commencer par la concevoir et
donc prévoir une qualité irréprochable vue l’importance du
produit. Pour cela, il est important de cibler les exigences et
les attentes des clients pour transformer des produits bruts
(Métaux, plastique…) en une voiture qui satisfait tous les besoins
de ses clients.
La fabrication est une étape primordiale, où la qualité se situe
au centre de l’activité car le produit final, généré par cette
étape, doit répondre à diverses exigences (Réglementations, normes
et attentes clients). Un délai doit être respecté pour la date de
livraison du véhicule. Aussi, l’entreprise de construction se doit
de pouvoir assurer la sécurité de ses clients. En effet, la
sécurité est un élément crucial dans une voiture car une simple
défaillance des freins peut causer aussi bien la mort d’un client,
qu’une perte de crédibilité et donc, des parts de marché.
Une fois le produit fini, le constructeur automobile a pour
mission de garantir la livraison dans les délais demandés, de
détecter les incidents clients et de s’assurer de la qualité du
service après-vente (réparation au garage …).
En conclusion, on peut déduire que la satisfaction des clients est
une cible que le constructeur automobile doit viser durant toutes
ses activités.
Aujourd’hui, le secteur
automobile commence à prendre conscience de son impact sur notre
planète. En effet, cette industrie s’est orientée vers
l’environnement et sa protection. Pour cela l’idée de fabrication
de voitures autonomes non polluantes est la perspective du moment.
Une voiture autonome est la nouvelle révélation des constructeurs
automobiles, elle consiste à assurer le pilotage automatique des
véhicules, ce qui permet au conducteur de tout faire sauf
conduire.
Vu qu’elle est conduite automatiquement, la voiture autonome
permet de réduire le taux des accidents de 90%, et donc d’assurer
aux passagers un bon retour chez eux. Et grâce à leur option de
parking automatique, ils peuvent se garer dans des places plus
petites, ce qui fait que la surface des parkings peut être réduite
de 15% [8].
D’un point de vue environnemental, cette voiture permettra de
diminuer le taux d’émissions du CO2 de 60%, en réduisant le
changement accélération / décélération qui impacte la quantité de
consommation de carburant, ainsi qu’en alternant carburant et
électricité [9].
D’après Pauline DUCAMP, journaliste auto de BFMTV, il y aurait une
baisse de 30% des prix des capteurs et régulateurs qui sont
nécessaires pour rendre une voiture autonome. Elle prédit aussi et
un taux de 89% de commercialisation de ce genre de voiture en
Europe en 2021 et une vente de 78 millions de véhicules en 2018 [10].
Tout ce développement et progrès de la construction automobile est
motivé par le besoin de répondre aux exigences des clients et de
les satisfaire.
Figure 2 : la planification dynamique stratégique d'un
constructeur automobile (source : Auteur)
Figure 3 :
Facteurs de croissance/ décroissance de l'industrie automobile
(source : Auteur)
En effet, et comme le montre la
figure 3, le secteur automobile doit trouver un équilibre entre
l’instabilité politique et le faible pouvoir d’achat, lesquels
apparaissent comme les facteurs les plus critiques de ce secteur.
La main d’œuvre et l’investissement dans de nouveaux marchés, sont
les facteurs garantissant la croissance et la pérennité du secteur
[5].
Dans ce secteur, la qualité est
définie par plusieurs axes dont l’application est obligatoire pour
satisfaire les attentes des clients (Figure 6). Ces axes sont :
Lors de la première vue de la
voiture, le client porte un jugement positif ou négatif basé
sur sa perception des détails et à travers ses sens (le toucher
des matériaux, la finesse des jeux, la bonne finition de la
peinture …). Sa première attente est de ne pas être déçu.
Par conséquent, la qualité perçue contribue à l’amélioration de
l’image du constructeur automobile et à la satisfaction des
besoins des clients.
Pour que les clients soient enchantés, il est important que les
voitures suivent le développement de la technologie, mais aussi de
transformer chaque critère d’évaluation de la qualité perçue en
une donnée mesurable.
Une voiture qui se revend
facilement d’occasion et à bon prix est un atout pour son
constructeur. Cela encourage le client à rester fidèle à la même
marque.
La fiabilité améliore la capacité de la voiture à bien vieillir et
à garder l’apparence intérieure et extérieure de la voiture
intacte et presque parfaite. Ainsi, la fiabilité est un critère
indispensable à la durabilité.
Pour la réalisation des quatre axes (Qualité perçue, Conformité, Durabilité et Réactivité), la mise en place d’un système de management de la qualité est indispensable pour l’organisation de l’entreprise, la définition de sa politique et l’implication du personnel.
Un système de management de la qualité est un moyen de définir la raison d’être, la politique et les objectifs de l’entreprise, il permet aussi la motivation du personnel. En effet, il leur prouve leur appartenance à la réalisation des objectifs de l’entreprise. De plus, il est une preuve de la qualité des produits/processus de l’entreprise et de l’effort que le constructeur automobile fournit pour la satisfaction de ses clients.
La mise en place de ce système regroupe acteurs, processus, activités, métiers... Pour garantir son excellence et sa performance, il faut qu’il réponde à ces 8 principes
Le département Qualité et
satisfaction client cherche toujours à répondre aux besoins des
clients et à dépasser leurs attentes tout en s’assurant de la
conformité des produits et des processus. Pour cela il est
nécessaire de développer un système de management de la qualité
répondant et aux exigences des clients, et aux exigences des
normes et réglementations.
L’ISO 9001 : 2015 consiste à mettre en place un système de management de la qualité conforme aux exigences des réglementations. Elle permet l’implication de tous les collaborateurs de l’entreprise dans l’évolution du système de management de la qualité. C’est une norme qui peut être adapté à toutes les entreprises quel que soit leur secteur d’activité, notamment le secteur Automobile.
La conformité à ISO 9001 : 2015 permet au constructeur automobile de satisfaire les clients de la marque, d’atteindre de nouveaux marchés et donc de faire face à la concurrence. Pour cela, le département Assurance qualité de la direction Qualité et satisfaction Client d’une entreprise de construction automobile, est dans l’obligation de :
• Remettre à jour la cartographie de processus,
• redéfinir les processus existants,
• auditer l’ensemble des processus opérationnels,
• instaurer de nouveaux processus afin de maintenir le niveau d’assurance qualité et de prendre en compte les nouveaux enjeux et la nouvelle stratégie.
Afin de garantir une meilleure assurance qualité et d’améliorer la communication sur les processus au sein de l’entreprise, il faut agir sur deux grands axes :
La cartographie des processus
En mettant en œuvre une nouvelle cartographie de processus rassemblant les processus déjà existants et ceux qui doivent être formalisés. Aussi en faisant des audits de processus opérationnels pour s’assurer de leur conformité par rapport aux exigences de la norme ISO 9001 : 2015.
Maitrise du Système de management de la qualité
En formalisant les processus nouveaux en rédigeant :
• Des Fiches d’identité de processus,
• des règles,
• des procédures,
• des instructions,
• des formulaires.
Après création de ces documents, il est primordial de les déployer à tous les niveaux de l’entreprise. Cela pour garantir l’implication de tous les collaborateurs de l’entreprise et de s’assurer du bon fonctionnement de ces processus.
Afin de mettre en place un
système de management de la qualité décrivant l’ensemble des
processus, un assortiment de documents doit être rédigé, notamment
les Règles, procédures, instructions et les formulaires.
• Règle : Loi d’entreprise applicable partout
dans toutes les régions du monde (processus globale)
• Procédure : faisant partie d’une règle, la
procédure est une loi adaptée à une seule région ou à une
catégorie de service.
• Instruction : loi faisant partie d’un service
dans une filiale de l’entreprise.
• Formulaire : document contenant des éléments
de support utiles pour les processus.
Ces types de documents ont un cycle de vie spécial, commençant par
leur rédaction et allant jusqu’à leur destruction, lorsque le
document est obsolète (figure 8).
Figure 5 : Étapes de
vie d'un document (source : Auteur)
• Rédaction
: En premier lieu et après décision du besoin d’une
procédure, règle.., le pilote du système de management qualité
doit rédiger un document décrivant la totalité du processus, avec
l’aide du pilote du processus.
• Validation : le document rédigé est
validé par les personnes impliquées dans ce processus.
• Approbation : le document est ensuite
approuvé par le pilote du processus concerné.
• Traduction : Après son approbation, le
document se doit d’être traduit au moins en Anglais.
• Diffusion : les versions (française et
anglaise) sont diffusées en interne de l’entreprise.
• Révision : les documents sont mis à
jour après une durée déterminée.
• Destruction ou archivage : En cas de
preuve de non utilisation du document, ce dernier sera détruit,
sinon une phase d’archivage sera faite.
La gestion documentaire présente une partie conséquente de la
maitrise du SMQ. En effet, la maitrise de son contenu permet
d’améliorer la performance du système qualité.
Figure 6 : Démarche PDCA [13] (source :
Auteur)
Après une bref période d’initialisation à l’organisation de la direction qualité et satisfaction client, une analyse des données déjà établies au sein de l’entreprise notamment la revue documentaire existante est faite. Cette analyse englobe les revues de processus opérationnels, les rapports d’audits et le système de management de la qualité en général.
Cela a pour but d’avoir une idée générale de l’état des lieux
(enregistrements,...) et de déterminer les points forts et
critiques du projet :
Figure 7 : Forces et faiblesses du projet (source :
Auteur)
Ainsi, un plan d’amélioration conforme à l’ISO 9001: 2015 est
élaboré afin de prioriser les actions à réaliser :
Table 1 : Plan
d'action et l'intérêt de chaque action
La norme ISO 9001:2015 précise que l’implication du personnel est
une force pour l’entreprise et son développement. Le système de
management de la qualité formalisé, doit ainsi être diffusé à tout
le personnel, de tous les niveaux de l’entreprise.
retour sommaire
Une fois que l’analyse minutieuse de l’existant a
été faite, à savoir les enregistrements (Rapports d’audits et
revue de processus) et l’ensemble des documents déjà formalisés.
Il convient ensuite d’appliquer le plan d’action prévu.
- la cartographie de processus
La cartographie est un outil qui regroupe l’ensemble des processus de la direction et permet d’avoir une vision globale de son organisation.
Elle se compose de trois grandes parties :
• Processus de management : qui permet le pilotage de l’organisation à un niveau stratégique.La mise à jour de la cartographie comprend la suppression de tout processus jugé non adapté aux contraintes actuelles de l’organisme. Pour les processus maintenus, une mise à jour de tous leurs documents est faite et sera expliquée par la suite.
Ensuite, D’autres processus sont ajoutés et
formalisés pour but de répondre aux besoins de l’entreprise et
aider à atteindre l’objectif qualité.
- Mise à jour des processus existants
Des processus existants doivent être mis à jour afin de s’adapter aux activités et au contexte actuel de l’entreprise. Cela consiste à actualiser tous les documents relatifs, à savoir la fiche d’identité du processus qui regroupe son périmètre, son pilote, les parties concernées, les moyens utilisés, les données d’entrée et de sortie, les indicateurs et les activités associées.
Pour ce faire, des réunions sont tenues avec les pilotes des processus concernés afin de comprendre les activités réelles du processus pour pouvoir le mettre à jour.
La détection des incidents clients est l’un des
processus actualisés durant cette étude, il permet de détailler la
procédure de détection et de traitement d’un incident rencontré
par un client.
- Formalisation de nouveaux processus
Vu l’organisation dynamique et évolutive du secteur automobile, les besoins du constructeur changent et donc de nouveaux processus sont à créer.
En raison de l’aspect international de l’entreprise, l’utilisation d’une même langue est nécessaire pour un mécanisme de compréhension entre les différentes filiales. De ce fait, un nouveau processus de traduction est créé. Ce dernier permet de traduire les incidents clients de tout pays en une seule langue qui est l’anglais.
Tout document crée ou mis à jour doit être soumis pour validation,
signature puis diffusion à tous les niveaux de l’entreprise grâce
à une interface de communication interne.
De ce fait, la diffusion permet de s’assurer que tout le personnel est informé de la nouvelle version de la cartographie, de ses processus et leur utilité. Pour cela, un groupe de travail constitué des pilotes des processus est désigné afin de former et accompagner les collaborateurs aux évolutions.
En effet, la diffusion des documents du SMQ se fait par plusieurs méthodes :
• Faire des formations pour des groupes de 5 à 7 personnes afin de garantir la propagation de l’information.Après la mise en place et la mise à jour des documents / processus, il convient ensuite de faire une vérification de conformité sur la base des exigences de la norme ISO 9001 :2015.
Des audits internes sont organisés. Ces derniers permettent de faire ressortir les forces et faiblesses des processus en vue de les améliorer de façon continue.
Pour bien réaliser un audit, il est préférable de suivre les 3 étapes ci-dessous.
La planification est une étape de l’audit car elle consiste à le programmer en choisissant une date qui convient à tous les pilotes concernés.
Après avoir fixé une date, la préparation de l’audit commence par une analyse de l’ensemble des documents concernant le processus audité (Règle, procédure, Formulaire, …). En se basant sur cette analyse, un questionnaire d’audit conforme aux exigences de la norme ISO 9001 : 2015 est réalisé.
Cette étape permet de mettre en avant la capacité
de l’auditeur à maîtriser la gestion du relationnel, à organiser
et à analyser des documents en préparant la grille des questions.
Cette étape représente le cœur de l’audit, elle comprend :
• La participation aux comités qui concerne le processus d’audit.Durant cette étape, l’auditeur doit montrer un sens d’écoute et d’analyse développé ainsi que la faculté d’animer des réunions.
Après la réalisation d’un rapport d’audit, l’auditeur doit restituer son audit aux pilotes du processus concernés. Il prend contact avec eux pour programmer une date de la restitution.
Durant cette restitution, l’auditeur présente tous les résultats recueillis pendant l’audit interne, puis il définit les nouvelles actions à mettre dans le plan d’action.
Le rapport doit être diffusé à toutes les personnes concernées par le processus audité et le plan d’action en conséquence doit être mis à jour.
Cette étape est aussi une étape de restitution des qualités de l’auditeur, car pendant toutes les actions déjà citées, l’auditeur montre des qualités qu’il a déjà dévoilées précédemment, notamment la faculté d’animer des réunions, d’analyser ou encore d’organiser et planifier.
Une fois le rapport d’audit restitué, il faut prendre en considération les non-conformités afin d’ajuster les processus pour mieux évoluer.
Par exemple, le processus de la conformité de mesure qui permet d’expliquer la méthode d’étalonnage des équipements de mesures utilisés dans cette direction, est audité. Une non-conformité est détectée : Dans la suite, les résultats obtenus lors de
l’étude vont être énoncés ainsi que les perspectives et les pistes
d’amélioration à étudier pour une amélioration future.
Après application de la démarche d’amélioration continue PDCA et élaboration du plan d’action, une évolution du système de management de la qualité est constatée :
L’étape Check a permis donc de réaliser les audits de cinq processus opérationnels. Sur ces cinq audits, aucune non-conformité majeure n’a été détectée. Toutefois, plusieurs non-conformités mineures ont été constatées.
Les non-conformités mineures les plus constatées sont :
Sur les prochains mois, 7 processus sont à auditer.
Ces processus sont toujours en évolution, cela permet le développement du système qualité de l’entreprise et permet de suivre le rythme du progrès technologique, à savoir, les voitures autonomes, ou encore, les innovations qui vont suivre.
De ce fait la cartographie est donc un document évolutif, elle doit être tenue à jour dès modification d’un ou plusieurs processus.
Afin de garantir que la cartographie et ses processus sont totalement conformes aux exigences de l’ISO 9001 :2015, il est impératif de gérer les risques liés aux défaillances des processus. Il faut donc faire une analyse des modes de défaillances et de leur criticité. Cette action est prévue pour la fin de l’année en cours.
Les revues de processus de l’ensemble des processus opérationnels sont programmées pour les mois à venir. De plus, en vue de leur amélioration continue, ceux-ci seront audités.
Figure 9: Cycle de construction d'un véhicule
(source : Auteur)
Le secteur automobile est en évolution continue, de par l’avancement technologique et les nouvelles innovations qui visent à faciliter la vie de l’homme. De ce fait, l’amélioration continue des processus est primordiale.
De ce fait, l’application de la démarche PDCA a permis la réalisation de plusieurs actions notamment la refonte de la cartographie et de l’ensemble de ses processus et le respect de la conformité par rapport à la norme ISO 9001 :2015 grâce à la réalisation d’audit.
Ainsi, Un système de mangement de la qualité a été établit pour garantir l’efficacité et l’atteinte des objectifs qualités. Toutefois, l’entreprise de construction automobile se doit de déployer ses processus, pour que tout le personnel soit impliqué, dans le but d’assurer le bon fonctionnement du SMQ et donc satisfaire le client.
En effet, pour assurer la satisfaction du client, la transition de certification de la direction qualité et satisfaction client de la norme ISO 9001 :2008 à L’ISO 9001 : 2015 est-elle nécessaire ?