Master Qualité - Communication publique des résultats d'un stage de fin d'études
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Avertissement : Si vous arrivez directement sur cette page, sachez que ce travail est un rapport d'étudiants et doit être pris comme tel. Il peut donc comporter des imperfections ou des imprécisions que le lecteur doit admettre et donc supporter. Il a été réalisé pendant la période de formation et constitue avant-tout un travail de compilation bibliographique, d'initiation et d'analyse sur des thématiques associées aux concepts, méthodes, outils et expériences sur les démarches qualité dans les organisations. Nous ne faisons aucun usage commercial et la duplication est libre. Si, malgré nos précautions, vous avez des raisons de contester ce droit d'usage, merci de nous en faire part, nous nous efforcerons d'y apporter une réponse rapide. L'objectif de la présentation sur le Web est de permettre l'accès à l'information et d'augmenter ainsi les échanges professionnels. En cas d'usage du document, n'oubliez pas de le citer comme source bibliographique. Bonne lecture...

Au top de la performance avec un système de production à flux tiré avec zéro défaillance
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LAJNEF_Donia
Référence bibliographique à rappeler pour tout usage :
Au top de la performance avec un système de production à flux tiré avec zéro défaillance, LAJNEF Donia, Université de Technologie de Compiègne, Master Qualité et Performance dans les Organisations (QPO), Mémoire d'Intelligence Méthodologique du stage professionnel de fin d'études, juin 2016, www.utc.fr/master-qualite, puis "Travaux", "Qualité-Management", réf n°399

Résumé

Une force de résolution efficace des problèmes, une capacité d’élimination totale des stocks, une réduction optimale des délais, un travail standardisé avec zéro gaspillage, une organisation agile , et une production en juste à temps : ces sont tous des objectifs ambitieux fixés par toutes les entreprises manufacturières dans le monde . Afin d’atteindre ces objectifs , il est primordiale de faire recours à la culture japonaise LEAN-Management en adoptant une suite des bonne pratiques modernes, des méthodes performantes et des outils efficaces qui seront mise à la disposition de la performance de l’entreprise.
L’entreprise Toyota est aujourd’hui « l’idole » des industries dans le monde : cette société qui a créé une révolution dans le monde industriel en migrant d’un système à flux poussé à un système à flux tiré ou les toutes les opérations de processus de production s’effectuent au même rythme basé sur le « takt-time » : d’où la création de la valeur ajoutée, la régularité de flux physique et l’élimination des gaspillages.
Ce projet résume présente une démarche transmission vers une production à flux tiré : cette démarche qui commence par une phase de chasse aux  gaspillages et qui se fini par la mise en œuvre des une bonne liste des méthode-outils Lean management qui servent à optimiser la performance de ce type de production.

Mots clés : flux tiré, kanban, flux, Lean, 5S, 6-Sigma, TQM, amélioration continue ; performance industrielle, gaspillage (MUDA) …

Abstract

An efficient problem-solving force, total inventory elimination, optimized time-out, standardized work with zero waste, agile organization, and just-in-time production: these are all ambitious goals set by all manufacturing companies in the world. In order to achieve these objectives, it is essential to use the Japanese LEAN-Management culture by adopting a series of modern good practices, effective methods and effective tools that will be made available to the company's performance.

Toyota is today the "idol" of industries in the world: this company that created a revolution in the industrial world by migrating from a high-flow system to a fired-flow system or all operations Of production processes are carried out at the same rate based on takt-time: hence the creation of added value, the regularity of physical flow and the elimination of wastes.

This project summarizes presents a transmission approach towards a production with flow drawn: this approach which begins with a phase of hunting wastage and which ends with the implementation of a good list of method-tools Lean management that serve to optimize performance Of this type of production.


Keywords : Flow drawn, kanban, flow, Lean, 5S, 6-Sigma, TQM, continuous improvement; Industrial performance, waste (MUDA)...


Avant-propos


Ce document n’est pas un rapport de stage mais plutôt un Mémoire d’Intelligence Méthodologique (MIM) qui a été réalisé dans le cadre de mon projet de fin d’études (Février 2017 jusqu’à Juillet 2017) ; Il met en avant une problématique qui doit être développée et analysée au moyen d’une méthodologie  robuste  suivie lors du stage ; Ce mémoire cherche à démontrer la pertinence des choix et les apports des actions menées dans l’organisation d’accueil. Il s’agit d’un document non confidentiel que vous pouvez le consulter ou le télécharger avec son poster associé à partir du site officiel du master qualité et performance dans les organisations qui est enseigné au sein de l’université de Technologie de Compiègne.
Le site est le suivant : https://www.utc.fr/master-qualite/
Vous trouverez dans ce mémoire :


Contrairement à un rapport de stage, ce document est public et peut être diffusé à condition qu’il soit cité en source bibliographique. Il demeure propriété intellectuelle de son auteur (L’étudiante ingénieur LAJNEF Donia)
Pourquoi lire ce Mémoire ?
Ce mémoire est utile pour divers publics (étudiants et industriels et spécialement ceux qui sont « doués » par la culture japonaise TPS : Toyota Production System, le monde du Lean et l’esprit d’amélioration continue) :
Les intérêts sont nombreux. Le lecteur découvrira le concept de flux tiré, son importance ses points fort et ses faiblesse. Comme il trouvera, toute une démarche détaillé d’analyse des 7+1 MUDA qui peuvent mettre en risque la performance et surtout pérennité de système de production. Ce mémoire, va vous permettre, aussi, de découvrir  divers méthodes et outils LEAN management qui sont mises en œuvre pour servir à l’optimisation de la performance industrielle, la réduction  du stock, l’amélioration des conditions de travail (Q.S.E), la réponse efficace à la demande de la clientèle …




SOMMAIRE

Table de Matière

Résumé
Abstract
Avant-propos
Table de Matière
Table des figures
Table des tableaux
Remerciements
Glossaire
Introduction Générale

Chapitre 1 : cotation de la problématique / familiarisation avec le monde de Taylorisme
Introduction (Contexte)
1.    Problématiques selon la méthode « QQOQCP »
2.    Stratégie
3.    La performance
3.1.    État de performance de l’entreprise
3.2.    Définition de la performance de l’organisation
3.3.   Les objectifs du projet selon les facteurs de performance
4.    Le taylorisme
4.1.    Introduction au Taylorisme
4.2.    Flux tiré : « fruit » de la toyotisme
4.3.    Les deux règles d’or de la toyotisme
4.4.    Le juste à temps ou le flux tiré
Conclusion

Chapitre 2 : chasse aux gaspillages et mise en œuvre des solutions
Introduction
1.    Les 7_MUDA + 1
1.1.    Tache à valeur ajoutée ou gaspillage ?
1.2.    L’objectif du 7_MUDA + 1
1.3.    Les MUDA
2.    Solution pour chaque point de rupture
2.1.    VSM : Value Stream Mapping
2.2.    Méthodes des réductions de MUDA de  transport et mouvement inutiles
2.3.    Méthodes de réduction des stocks et de la surproduction
2.4.    Méthodes de réduction des temps d’attente
2.5.    Méthodes de réduction des Processus inadapté
2.6.    Méthodes de réduction des Erreurs défauts et des rebuts
2.7.    Réduire la sous-utilisation des compétences
3.    Les 7 MUDAs selon les trois facteurs de performance
3.1.    Grille de repérage des MUDA / facteurs de performance
Conclusion

Conclusion générale
Bibliographie




Table des figures




Figure 1:QQOQCP du projet [source auteur]. 12

Figure 2: planification dynamique stratégique du projet [source auteur]. 13

Figure 3: la performance (efficacité, efficience, qualité perçue) [source auteur]. 14

Figure 4: Astuces de la chasse aux gaspillages [source auteur]. 20

Figure 5: Roue d'amélioration continue : élimination des gaspillages [source auteur]. 24

Figure 6: les 3 composants de la "gestion au plus juste"[source auteur]. 24

Figure 7: Influence d'une bonne implantation [source auteur]. 26

Figure 8: les 3 facteurs important d'une implantation [source auteur]. 26

Figure 9: Exemple d'une Implantation par technologies [source auteur]. 27

Figure 10: Exemple d'une Implantation par produit [source auteur]. 28

Figure 11: Exemple d'une implantation en îlots[source auteur]. 28

Figure 12: Exemple de Séparation des zones par type de production [source auteur]. 29

Figure 13: nomination japonaise des étapes 5S [source auteur]. 30

Figure 14: Méthode de rangement standardisé : ABC [source auteur]. 31

Figure 15: Domaine d’application du SMED [source auteur]. 34

Figure 16: les 4 étapes du chantier SMED [source auteur]. 34

Figure 17: Conversion opérations internes en opérations externes [source auteur]. 35

Figure 18: les domaines influencés dans le travail standardisé[source auteur]. 35

Figure 19:Typologie de Poka-Yoke [source auteur]. 38

Figure 20:Repère de la performance (efficience, efficacité et qualité perçue) [1]. 40

 


Table des tableaux

Tableau 1: Différences entre fordisme et Taylorisme[source auteur]. 16

Tableau 2: les Inconvénients de l'implantation aléatoire [source auteur]. 26

Tableau 3: avantages et inconvénients d'une Implantation par technologies[source auteur]. 27

Tableau 4: avantages et inconvénients d'une Implantation par produit[source auteur]. 28

Tableau 5: Avantages et inconvénients d'une implantation en îlots [source auteur]. 29

Tableau 6: Avantage et inconvénients d'une implantation à poste fixe[source auteur]. 29

Tableau 7: Démarche DMAIC du Six-SIGMA[source auteur]. 37

Tableau 8: Phase/ Outils recommandés pour une démarche TQM[source auteur]. 39

Tableau 9:Repérage des MUDA / facteurs de performance[source auteur]. 41

Tableau 10: MUDA de Transport Selon le repère de performance[source auteur]. 41

Tableau 11: MUDA de Stock Selon le repère de performance[source auteur]. 41

Tableau 12: MUDA de Mouvements inutiles Selon le repère de performance[source auteur]. 41

Tableau 13: MUDA de l'attente Selon le repère de performance[source auteur]. 42

Tableau 14:MUDA de la surproduction Selon le repère de performance[source auteur]. 42

Tableau 15: MUDA de processus inadaptés Selon le repère de performance[source auteur]. 42

Tableau 16: MUDA d'Erreurs, défauts et rebuts Selon le repère de performance[source auteur]. 42

Tableau 17:MUDA de la sous-utilisation des compétences Selon le repère de performance[source auteur]. 43


 

Remerciements



    Je tiens à adresser en premier lieux mes remerciements à mon tuteur d’entreprise, responsable du service Système d’Excellence au sein de l’usine ou j’ai fait mon stage, pour m’avoir permis de réalisé ce stage, confié des missions à enjeux importants et donné des conseils très précieux qui ont facilité mon intégration au sein de l’entreprise.


    Je remercie également tous les personnels du bâtiment B (superviseurs, gap-leader et opérateurs) pour notre collaboration dans le cadre de la mise en œuvre de pas mal des améliorations LEAN.

    Je tiens à remercier toute l’équipe d’accueil pour avoir été disponibles quand j’ai eu besoin d’informations et pour leur accueil  pour m’avoir aidé dans découvrir la société et avancer avec les taches qu’on m’a confié.

    Je remercie ma mère et ma source de bonheur AMEL MBARIK, qui m’a toujours encouragé pour aller jusqu’au bout et qui avait toujours confiance à mes compétences. Comme je tiens à remercier mes petits frères JAWHAR et RABIE pour leur bonne humeur qui me soulage aux mauvais moments.
    Je souhaite remercier Monsieur Gilbert FARGES, mon suiveur UTC, pour sa visite en entreprise et ses conseils pour la réussite du stage.
    Enfin je tiens à remercier les enseignants du Master Qualité et Performance dans les Organisations de l’Université de Technologie de Compiègne, tous  sans exception, pour ce qu’ils m’ont enseigné de savoir ,de savoir-faire et savoir-être pour devenir un bonne qualiticienne à compétence multidisciplinaire ayant un base solide et un fort-background .


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Glossaire


Ci-dessous, vous trouverez l’explication des abréviations et les définitions des concepts qui ont été utilisés dans ce mémoire.


Concept

Définitions

 L'OST : l’Organisation scientifique du travail

C’est un type des organisations de travail qui conduit à diviser le processus de production en des taches et des sous-taches élémentaires : Et dans ce cas les ouvrier sont juste des simples exécutants

MQT (management par la qualité totale)

C’est une démarche de gestion de la qualité : son objectif principal est de mobiliser et d’impliquer de tous les personnels pour atteindre une qualité optimale en réduisant les gaspillages et en améliorant de façon continue la qualité de produits finaux

Le six sigma :

méthode de gestion des progrès utilisé dans le but d’améliorer en permanence la qualité des produits finaux

VSM (La Value Stream Mapping)

En français : Cartographie des Flux de Valeur : c’est est un outil de clarification des flux (physiques et d’information) : qui facilite la communication des zones de perturbation dans l’entreprise et quels les chantiers à mener.

Le Lean management

C’est toute une culture et un mode de travail où les taches d’identification, contrôle, production et de suivi sont simplifiés (Lean) en se basant sur une liste des outils et des méthodes Lean

Le Kanban

C’est un outil qui matérialise le système de production juste à temps : cette méthode est utilisée pour limiter la production du poste amont aux besoins exacts du poste aval. Pour que ça fonctionne bien il faut que la production soit répétitive et régulière

Poka-Yoke

En français « détrompeur » : c’est un système anti-erreurs qui s’oppose aux erreurs involontaires humaines

NVA : Non-Valeur Ajoutée 

Une tache est dite à non-valeur ajoutée quand elle qui exige une perte du temps, des ressources ou de l’espace, mais qui n’apporte pas de la valeur ajoutée au produit ni au client.

Flux tirés

Un flux est dite tiré, quand c’est la consommation qui tire le flux matière : Rien n’est fabriqué en amont sans avoir une expression concrète du besoin de la part de poste en aval

Flux poussés

L’inverse du flux tiré, dans ce cas la production pousse le flux physique. En se basant sur des prévisions de commande, l’entreprise produit et stocke ses produits en attendant la demande client

TPS

Le Toyota Production System, en français Système de Production Toyota : c’est une culture  d’optimisation des systèmes industriels qui était développée chez l’entreprise japonaise Toyota. Cette méthode regroupe plusieurs concepts d’amélioration continue tel-que : le Juste-à-Temps, le Kanban, Kaizen, … Il est à l’origine du Lean management

Le « Takt time »   

 

Le « Takt time » est une référence de temps pour produire une pièce : Takt-Time c’est la quantité demandée par le client divisée par l’intervalle du temps : son unité de mesure est : produit / unité de temps.

Kaizen   

Le Kaizen c’est toutes les petites améliorations effectuées par le personnel pour créer un changement positif pour le milieu professionnel

SMED    

« Single Minute Exchange of Die », en Français Changement d’outils /série en moins de 10 minutes. C’est un outil utilisé pour analyser et améliorer le temps de changement de série

5S

Termes japonais : SEIRI, SEITON, SEISO, SEIKETSU, SHITSUKE.

MUDA

Terme japonais veut dire « gaspillage » : Toute opération qui consomme des ressources mais sans amener de valeur ajoutée. Selon le TPS : il existe 7+1 type de gaspillage.

Juste à Temps      

Ou en anglais « just in time » (JIT), est un système de pilotage de production : qui consiste à produire :

• le produit demandé

• la quantité demandée

• Au moment demandé


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Abréviations

Explication

TPS

Toyota Production System,

QQOQCP

Qui, quoi, ou, quand, comment, pourquoi

QHSE

Qualité, Security, Heath, environnement

7+1 MUDA

Transport, Stock, Mouvement inutiles, attente, surproduction, processus inadapté, erreur/rebuts/défauts

M2-QPO

Master 2 qualité et performance dans les organisations

prod.

production

PDS

Planification dynamique et stratégique

5S

SEIRI, SEITON, SEISO, SEIKETSU, SHITSUKE.

SMEG

Single Minute Exchange of Die

VSM

Value Stream Mapping

TQM

Total Quality  Management


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Introduction Générale


Le Master Qualité et Performance dans les Organisations enseigné au sein de l’Université de Technologie de Compiègne, exige à ses étudiants l’élaboration d’un stage de fin d’études d’une durée de 22 semaines minimum pour valider leurs diplôme de M2-QPO.
Suite à un parcours universitaire d’ingénierie en génie industriel accompagné d’une formation en audite interne et en gestion de la QHSE qui s’appuient essentiellement sur la gestion de la production, l’optimisation des systèmes industriels, le management d’entreprise et le management de la QHSE dans les services : voici mes cinq principales motivations  pour le métier d’un ingénieur LEAN et amélioration continue :
Ce stage m’a donnée l’opportunité d’effectuer différents taches en parallèle. Il m’a permis d’accroitre mes connaissances sur le monde de l’entreprise (les interactions entre les Hommes, la motivation des personnels), sur les méthodes de travail (démarche de résolution de problème et de gestion de projet, chasse des gaspillages et la recherche efficaces de leurs causes racine , le travail standardisé, et l’importance de la management visuel en fonctions support et spécialement la maitrise du concept de flux tiré s’appuyant sur la méthode kanban).


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Chapitre 1 : cotation de la problématique / familiarisation avec le monde de Taylorisme



Introduction (Contexte)

Dans un environnement de plus en plus exigeant et générateur de changement et d’amélioration continue. la concurrence s’accroit jour après jour, ce qui met les entreprises dans une situation où elles se trouvent dans la nécessité de reprendre leurs systèmes de production et dans l’obligation de mettre en œuvre des bonne pratiques moderne pour qu’elles puissent garder leurs position sur le marché concurrentiel. C’est dans ce cadre que mon mémoire se déroule pour assurer toute un chantier de mise en œuvre d’un système de production à flux tiré de l’étude de l’analyse de périmètre d’études jusqu’à la mise en œuvre du système : Ceci en passant par une étape primordiale c’est l’étape de chasse aux gaspillages pour déceler les causes racines de la déviation des objectifs, tout en proposant des solutions efficaces et bien adaptées pour mettre en œuvre un système de production à flux tiré performant et robuste.

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1.    Problématiques selon la méthode « QQOQCP »

Afin de rendre factuel le périmètre du problème en vue d’une démarche de résolution de problème efficace, il est primordial de cerner l’étendue de la problématique et de la comprendre en détail : comprendre qui doit faire quoi, comment et pourquoi … pour ce faire, une analyse Q.Q.O.Q.C.P a été élaborée : cette méthode qui permet d’analyser une activité, décrire une situation en adoptant une attitude interrogative, à travers la réponse à une suite des questions : Qui ? Quoi ? Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ?

 Figure 1:QQOQCP du projet

Figure 1:QQOQCP du projet
[source auteur]


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2.    Stratégie

Une Planification Dynamique Stratégique (PDS) a été élaborée dans le but de donner une vision claire à la stratégie globale de ce projet :

Figure 2: planification dynamique
          stratégique du projet

Figure 2: planification dynamique stratégique du projet [source auteur]

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3.    La performance

3.1.    État de performance de l’entreprise

La  mesure  de  la  performance  d’une organisation  est  une question  toujours  d'actualité  pour  toute  les entreprises qui voient aujourd’hui que la performance n’est pas seulement financière : Dès lors, les entreprises ont cherché à mesurer leurs progrès à partir d’un concept plus globale et plus large incluant, tous les dimensions( économique, sociale et environnementale)

3.2.    Définition de la performance de l’organisation

Aujourd’hui, la performance ne veut plus dire seulement être rentable financièrement mais aussi:
•    Etre capable d’atteinte des objectifs
•    Ayant la notion du progrès continu et d’optimisation permanente
•    Fournir des signes de qualité qui sont perçus par le client
L’analyse de la performance va se décliner en trois grandes notions : l’efficacité et l’efficience et la qualité perçue :

 
Figure 3: la
        performance (efficacité, efficience, qualité perçue)

Figure 3: la performance (efficacité, efficience, qualité perçue)
[source auteur]

•    L’efficacité :

C’est le degré de réalisation des objectifs. On considère qu'une entreprise est efficace si les résultats obtenus sont identiques aux objectifs prédéfinis à l’avance.

•    L’efficience :

C’est le rapport entre les ressources employées et les résultats atteints. Une entreprise est dite efficiente s’il obtient un meilleur résultat que celui fixé en utilisant des moyens similaires. L’efficience se mesure avec un ratio : résultats obtenus / frais engagés.
Pour ce faire, analyser l’efficience d’une entreprise c’est une méthode utilisée pour s’assurer que l'entreprise utilise de manière optimale ses ressources pour atteindre ses objectifs.

•    La qualité perçue :

Elle désigne le niveau de qualité d’un produit ou service tel qu’il est perçu par le consommateur de manière plus ou moins subjective.
La qualité perçue désigne généralement la qualité perçue par le consommateur avant la consommation et l’utilisation du produit ou service. Dans ce cas, la qualité perçue est la réflexion de divers facteurs : tel-que l’image de marque, le renommé ou ce qu’on appelle la réputation, le design, les matériaux et composants, les ingrédients, le prix…


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3.3.    Les objectifs du projet selon les facteurs de performance

3.3.1.     Objectifs d’efficacité

3.3.2.    Objectifs d’efficience

3.3.3.    Objectifs de qualité-perçue

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4.    Le taylorisme

4.1.    Introduction au Taylorisme

La toyotisme est un modèle organisationnel novateur crée au Japon dans les années 50 qui  se distingue par la production à flux tiré (flux tendu) en se basant sur le principe des cinq zéros : zéro panne, zéro délai, zéro défaut, zéro papier administratif et zéro stock. Donc il s’agit de produire sans stock et de livrer sans retard et travailler sans défaillance.
Ce modèle est inventé par un ingénieur de la société de construction automobile Toyota : Taïchi Ohno, l’ingénieur « allergique aux idées reçues ». Cet ingénieur qui a choisis d’abandonner la Fordisme*  et d’inventer un autre système de management de production qui s’adapte à la situation critique du japon à cet époque : surtout qu’elle a subi - après la deuxième guerre mondiale - une défaite face aux Américains que leur productivité était 7 à 8 fois supérieure à celle des japonais. Pour ce fait les entreprises japonaises n’étaient pas capables de gérer des stocks aussi importants que, ceci par manque d’espace et de moyens (capitaux, machines…) 



4.2.    Flux tiré : « fruit » de la toyotisme

4.2.1.    Migration du flux poussé au flux tiré

Vu l’état critique de japon à la sortie d’une guerre qui a tout détruit (espace et capitaux). Pour rattraper le décalage par rapport au marché automobile américain (Ford), il était quasiment impossible d'utiliser les mêmes méthodes que les Américains (produire → stocker → vendre) : et c’est parfaitement absurde de faire pareil : en produisant des énormes quantités et le stocker en attendant la demande client.

Les Japonais ont suit une nouvelle stratégie de production basée sur les objectifs suivants :

Mais atteindre la totalité de ces objectifs  a nécessité le passage du fordisme au Taylorisme donc un passage d’une production à flux poussé à une production à flux tiré (tendu) : ce qui demande une modification sur la chaine des flux : c’est  l’inversement de sens de flux d’information : En effet :
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4.2.2.    Différences entre fordisme et Taylorisme (entre flux poussé et flux tiré)

Ci-dessous un tableau récapitulatif qui explique la différence entre le taylorisme et la fordisme.

Tableau 1: Différences entre fordisme et Taylorisme[source auteur]



Caractéristiques

Fordisme

Toyotisme

Principe général d’organisation

·   Organisation scientifique du travail*

·    Qualité totale **

Principes de fonctionnement

·   Séparation des tâches

·   Organisation de la production en une succession de tâches élémentaires

5-zéro : 

·    zéro défaut

·    zéro délai

·    zéro stock

·    zéro panne

·    zéro papier

Mode de pilotage de système de production

·   Par l’amont

·    Par l’aval

Circulation de l’information

·   Verticale (de haut en bas) entre les niveaux hiérarchiques

·    Verticale et horizontale (flux tiré par des boucles kanbans) 

Organisation du travail

·   Spécialisation des travailleurs sur un nombre de tâches élémentaires réduit

·   Travail à la chaîne

·    Flexibilité des travailleurs (polyvalence)

·    Élargissement et approfondissement des tâches

Type de production

·   Standardisée et de masse

·    Production différenciée et modulable selon la demande

Mode de décision

·   Centralisé et rigide au niveau du sommet hiérarchique

·    Décentralisé et coordonnée au niveau des fonctions opérationnelles 

Type de structure

·   Fonctionnelle ou divisionnaire

·    Matricielle ou staff and line

Flexibilité de la structure

·   Faible

·    Forte 

Mode de contrôle

·   Vertical, centralisé et axés sur les aspects quantitatifs de la production

·    Vertical et horizontal, décentralisé axés sur les aspects quantitatifs et qualitatifs de la production

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4.3.    Les deux règles d’or de la toyotisme

4.4.    Le juste à temps ou le flux tiré

4.4.1.    De quoi il s’agit ?

Le juste à temps est une méthode d’approvisionnement qui consiste à livrer les produits au moment du besoin client. Son but principal se base essentiellement sur la volonté de :
•    Réduire les coûts logistiques d’approvisionnement, de production et de manutention
•    Eliminer tout type de gaspillage (les 7MUDA+1) (en faisant recours aux outils Lean)
•    Optimiser le facteur qualité
•    Garantir la satisfaction client en lui livrant le bon produit avec la bonne qualité, au bon moment et avec la bonne quantité

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4.4.2.    Son influence / ses avantages 

Entreprise :

•    Réduction des stocks
•    Baisse du coût de stockage (surtout sur le stockage est externalisé)

Consommateur :

•    Qualité meilleure
•    Diversification des produits et mieux adaptés aux goûts des consommateurs
•    Délais de livraison plus courts / mieux maitrisés

Ouvrier :

•    Plus d’autonomie
•    Au top de la polyvalence
•    Plus de solidarité entre les ouvriers
•    Les échelons hiérarchiques supprimés

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4.4.3.    Les faiblesses du juste à temps

Contrainte du temps qui pèse sur les salariés

•    Temps de changement d’outillage très réduit
•    Temps d’effectuation des taches est optimal et standardisé
•    Les délais doivent être respectés  pour être concurrentiel

La charge mentale qui demande une certaine vigilance accrue

•    État d’alerte
•    Stress
•    Obligation d’avoir un état d’esprit capable à tirer le meilleur parti des ressources techniques et humaines.

 Autre faiblesses

•    Malgré que le principe de la production de juste à temps c’est de produire sans stocker, le fournisseur se trouve parfois obligé de constituer un stock pour qu’il puisse respecter scrupuleusement les dates de livraison prévues par le client.
•    L’utilisation du juste à temps comme culture de production crée une forte dépendance de la société à ses fournisseurs : ce qui lui expose dans certain cas à des risques  de gonflement des stocks ou de rupture de stock en cas d’une baisse ou d’une forte fluctuation de demande client.
•    Le flux tiré nécessite un suivie très régulier et très attentif et une certain rapidité et robustesse de réponse à la commande client peu importe son décalage par rapport aux prévisions.

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Conclusion

Pour bien réussir le déploiement d’un système de production à flux tiré, il sera primordial d’attaquer, avant tous, tout type de gaspillage, de prévenir les risques qui peuvent  nuire au bon fonctionnement de flux tiré et de la réussite du chantier. Après cette démarche de chasse aux MUDA  il faut mettre en place des outils fiables à la disposition de ces risques.
Dans la suite, il y’aura lieu toute une démarche de chasse aux gaspillages globale accompagnés d’une suite des solutions pour chaque type de défaillance, ceci en faisant recours au système d’amélioration continue japonais TPS (Toyota production system). 


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Chapitre 2 : chasse aux gaspillages et mise en œuvre des solutions


Introduction

Pour balayer tous types de rupture, qui pourra  empêcher un système de production à flux tiré à bien fonctionner : il était nécessaire de faire recours à la méthode de chasse au gaspillage : 7-MUDA+ 1.. Un chantier de chasse aux gaspillages nécessite l’appui sur 4 astuces primordiales :
•    Se repérer : Identifier la zone à étudier
•    Se focaliser : Identifier les problèmes
•    S’impliquer : Résoudre les problèmes
•    Se baser : Faire recours aux outils LEAN
 
Figure 4: Astuces
        de la chasse aux gaspillages

Figure 4: Astuces de la chasse aux gaspillages [source auteur]

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1.    Les 7_MUDA + 1

1.1.    Tache à valeur ajoutée ou gaspillage ?

Dans les processus de production il y a des tâches qui sont utiles tâches à valeur ajoutées et d’autres qui sont inutiles c’est de la non-valeur ajoutée. Une tache est dite à valeur ajoutée si elle est prise en compte par le client et par la suite elle payée de sa part payée, sinon c’est un gaspillage(MUDA).

1.2.    L’objectif du 7_MUDA + 1

L’objectif primordial de la méthode de chasse aux gaspillages : 7-MUDA+ 1, c’est de mettre le doigt sur les taches à non-valeur ajoutée : Ceci,  pour pouvoir plus-tard proposer des solutions ayant pour but d’optimiser la performance du système industriel en lui permettant de fonctionner avec zéro-défaillance. En effet un problème est bien identifié, bien analysé, il est déjà à moitié résolu.



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1.3.    Les MUDA

1.3.1.    MUDA n°1 : Le transport

C’est le fait de déplacer de matériaux, de pièces, de produits (finis ou semi-finis), de documents ou d’informations qui n’apporte pas de valeur pour le client ces déplacement consomme des ressources et du temps c’est pour cela il est classé comme gaspillage. Vu que c’est quasiment-difficile de supprimer ce genre de gaspillage. On vise donc la réduction maximale des transports inutiles (que ce soit physique ou informatique).
Exemples de transports et déplacements inutiles :
•    Un cariste que font des voyages “à vide”
•    La mise en place des stocks intermédiaires ce qui nécessite deux transports en aval et en amont
•    Envoyer un email à une liste de personnel, alors que le contenu de l’email ne concerne que quelques personnes

1.3.2.    MUDA n°2 : Les stocks

Les stocks c’est de l’argent qui dort (Capital immobilisé). Il vaut mieux avoir cet argent en trésorerie de la société à la disposition d’autres projets, plutôt qu’à le mettre à des pièces produites et stockées qui n’ont rien que prendre la poussière et l’espace.
En effet un stock est dit inutile c’est tout ce qui n’est pas indispensable à la réalisation de la tâche, au bon moment. Ce type du stock peut être Causé par la surproduction ou une mauvaise planification, comme il peut être aussi la conséquence des temps d’attente non maitrisés.

Exemples de sur-stockages :

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1.3.3.    MUDA n°3 : Les mouvements inutiles

Ça concerne les déplacements de personnes physiques : qui est compté come déplacement inutile et qui n’apporte pas de valeur au client. C’est du à d’une mauvaise ergonomie du poste de travail, un désordre dans les lieux de travail et surtout à l’absence de l’organisation.

Exemples de mouvements inutiles :

1.3.4.    MUDA n°4 : Les temps d’attentes

L’attente c’est lorsqu’on attend donc on ne produit pas : donc c’est l’attente qui ne crée pas de valeur au client. Cette attente pourra être sous formes des produits ou des personnes qui sont obligés à attendre  entre 2 tâches ou 2 étapes successives : à  cause d’un goulot d’étranglement sur l’une des postes ou un ralentissement de cadence d’une machine ou autres types de disfonctionnement qui peuvent affecter la chaine de production.

Exemples de temps d’attente :

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1.3.5.    MUDA n°5 : La surproduction

Produire plus que ce que le client a besoin ou produire avant la commande Le pire des gaspillages car source d’autres gaspillages perte des moyens, création des stocks inutiles (muda n°2) pertes du temps sans apporter une valeur (muda n°4), la réaliser d’une tâche qui ne répond à aucune demande ni exigence client (muda n°8).

Exemple de surproduction :

1.3.6.    MUDA n°6 : Les processus inadaptés

Un processus est dite inadapté s’il est réalisé pour rien ou-bien parce qu’il est trop complexe par rapport au prix de vente (la sur qualité). L’une cause primordiales de l’apparition des processus inadaptés est essentiellement la manque d’instructions ou de spécifications claires et standardisées (la non-standardisation de poste de travail).
Exemples de traitements inutiles :
•    Un processus de production qui contient  trop des taches de contrôle qualité alors qu’une seule contrôle à la fin de processus est assez suffisant
•    Utiliser un double conditionnement des produits alors que le client a nécessité juste un seul
•    Rédaction des rapports trop longs dont sa validation nécessite trop de signatures
•    Réunions inutiles, parlé trop pour rien dire
•    Mettre en place un système informatique très compliqué et très lourd

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1.3.7.    MUDA n°7 : Erreurs, Défauts et Rebuts

C’est le fait de consacrer du temps à fabriquer une pièce mauvaise contenant des défauts qui nécessitent une retouche sinon une mise au rebut. C’est qui cause une perte de temps, d’argent et risque la perte de crédibilité et l’insatisfaction du client (s’il y’a un nombre remarquable de retour client).

Exemples d’erreurs, défauts et rebuts :


1.3.8.    MUDA n°8 : La sous-utilisation des compétences

La gestion des compétences c’est le point focal de l’amélioration continue. Cette dernière, n’est pas l’affaire des expert seulement, c’est une responsabilité collective. 
Plus il y a de cerveaux, plus on a de puissance pour bien identifier et résoudre les problèmes. Ce qui nécessite l’implication de tous les personnels à résoudre eux-mêmes leurs propres problèmes grâce à des méthodes de résolutions de problèmes qi favorise le travail en équipe.
La sous-utilisation des compétences est les plus délicats de cette liste des gaspillages vu que ce la seule défaillance que n’est pas visuelle Et d’après Shigeo-Shingo: « Le plus dangereux des gaspillages est celui qu’on ne voit pas »

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Exemples de sous-utilisation des compétences

En bref

Il s’agit de catégoriser  les opérations ou les taches en deux catégories principales, soit elles apportent de la valeur soit ils sont des gaspillages. Ces gaspillages eux aussi peuvent être décomposés en deux sous catégories les gaspillages résiduels : qui sont ceux que l’on ne peut pas supprimer pour l’instant. Et les gaspillages éliminables  qui peuvent être cachés mais qui, si on les trouve, on peut les supprimer et plutôt on doit les supprimer, comme les durées d’attente entre 2 changements de série de production, la surconsommation de matière première…

Dans la suite, il y’aura lieu pour une liste des solutions spécialement pour les gaspillages dites éliminables, ceci en faisant appel à la toyotisme et ses outils/ méthodes d’amélioration continue, appelés outils LEAN.

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2.    Solution pour chaque point de rupture

Pour bien gérer un système de production à flux tiré, il fallait éliminer le 7+1MUDA identifiés précédemment.  Ceci en faisant recours à une liste des outils et méthodes Lean-management : Donc il s’agit de suivre une démarche d’amélioration continue (Kaizen) constituée des petites améliorations quotidiennes requérant peu de moyens financiers mais beaucoup de motivation.
L’objectif principale derrière le suivie de cette démarche d’amélioration continue et d’élimination de gaspillages :
 
Figure 5: Roue
        d'amélioration continue : élimination des gaspillages

Figure 5: Roue d'amélioration continue : élimination des gaspillages
[source auteur]


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Le but rechercher à travers la mise en place d’un système de production à flux tiré allant en parallèle avec un système de chasse au gaspillage sui se base sur divers outils Lean management c’est le concept appelé en monde de Lean : «la gestion au plus juste" c’est-à-dire la maximisation de  la valeur ajoutée pour le client en consommant le  « juste nécessaire» de ressources. Ce concept se base sur 3 principes:

Figure 6: les 3 composants de la
        "gestion au plus juste"

Figure 6: les 3 composants de la "gestion au plus juste"[source auteur]



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•    Le juste nécessaire :

•    L’intelligence collective :

L’intelligence collective c’est la culture partagée entre les personnels de la société qui se base sur le développement de l’innovation participative ce qui  permet à tous les acteurs de l’entreprise de participer aux processus d'amélioration continue de système industriel.

•    Le progrès permanent :

Une société est dite en progrès permanent, quand elle met en place un processus d’amélioration continue (traiter les anomalies et les défaillances de manière systématique et de prévenir les risques).


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2.1.    VSM : Value Stream Mapping

Pour pouvoir identifier facilement les différentes sources de gaspillage (MUDA) dans l'entreprise, il fallait faire recours à une méthodologie d'analyse intitulée VSM : Value Stream Mapping : La VSM est une cartographie du processus de création de valeur qui met en valeur les flux (physiques et informatiques) circulants dans l’entreprise lors de la réalisation du processus de fabrication. Cette cartographie permet rapidement de mettre en évidence sur quel points critiques l'entreprise doit se focaliser pour travailler à réduire les MUDA qui affectent la performance de processus de production ainsi de gagner en productivité et en compétitivité.

 

Les avantages du VSM

En-bref

En fonction du type de gaspillage et de la cause racine de son apparition, l'entreprise mettra en œuvre les méthodologies convenables et les démarches d’amélioration adéquates pour résoudre les problèmes observés. Dans la suite les solutions proposées pour chaque type de MUDA : Ceci en faisant recours à la toyotisme avec son système de production TPS (Toyota Production System) basé sur une liste complète des outils Lean-management.

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2.2.    Méthodes des réductions de MUDA de  transport et mouvement inutiles

2.2.1.    Réimplantation des ateliers de production

A.    Objectifs

L’implantation est un facteur important pour perfectionner le flux tiré et lui procurer une base solide afin de bien fonctionner dans des bonnes conditions (sécurité, clarification des flux, environnement, organisation ...) : Ceci afin de :

•    Réaliser un gain de productivité.
•    Réduire les mouvements inutiles (moins d’arrêts de travail)
•    Réduire voire éliminer les transports n’apportant pas une valeur ajoutée au client
•    Réduire les délais de production.
•    Déployer une implantation permettant de respecter mieux le facteur sécurité
•    Ne plus croiser les flux entrée et sortie
•    Supprimer les redondances d’opération

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B.    Importance de l’implantation

Une bonne implantation/réimplantation a une influence directe sur 7 Paramètres principales
•    L’optimisation de la longueur des circuits de manutention
•    L’optimisation des surfaces nécessaires (ateliers + magasins)
•    L’optimisation de L’effectif des opérateurs nécessaire
•    L’optimisation de la sécurité et l'ergonomie
•    L’optimisation de Circulation des matières/ personnes
Figure 8: Influence
        d'une bonne implantation

Figure 7: Influence d'une bonne implantation [source auteur]

 C.    Types d’implantation

Pour réussir le déploiement d’un processus de production à flux tiré : le choix de la meilleure implantation de la zone de production reste un détail très important : ce dernier exige la considération de 3 facteurs primordiaux :

Figure 9: les 3
        facteurs important d'une implantation

Figure 8: les 3 facteurs important d'une implantation [source auteur]


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 Il existe cinq types d’implantation qui sont les plus reconnus dans le monde industriel :

Une implantation est dite aléatoire si elle ne suit aucun type d’organisation : il s’agit d’un emplacement arbitraire des postes de travail : Elle se retrouve généralement dans les petites industries de petite taille sinon dans une PME qui n’a pas encore « adopté » la pensée LEAN. Cette implantation ne peut jamais être une solution optimale  pour les raisons suivants:

Tableau 2: les Inconvénients de l'implantation aléatoire
[source auteur]

Inconvénients
  • Elle crée des mouvements inutiles énormes 
  • Les postes de travail ne sont pas organisés
  • Les produits passent de poste en poste (trajets longs, beaucoup de croisement…)
  • Pertes de temps dues aux transferts désordonnés des produits
c’est totalement le contradictoire au concept de système de production Toyota.


Une Implantation est dite fonctionnelle, par technologie ou en sections homogènes : c’est celle ou on trouve les postes de travail groupés par nature d’activité. En effet, dans ce modèle, les procédés de fabrication identiques sont regroupés sur un même lieu: (ex : découpage, fraisage, soudure, tournage, emboutissage, etc.)

 
Figure 10: Exemple
        d'une Implantation par technologies

Figure 9: Exemple d'une Implantation par technologies[source auteur]



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Cette implantation convient parfaitement à une entreprise qui fournit des produits diversifiés fabriqués en petites séries.

Tableau 3: avantages et inconvénients d'une Implantation par technologies[source auteur]

Avantage

Inconvénients

  • Très flexible au niveau de déplacement des produits
  • Elle n’exige pas un système de transport très cher (la manutention peut être assurée par des transpalettes, chariots élévateurs
  • Installation facile à mettre en place, encore
  • Utilisée de nos jours lorsque les procédés nécessitent des locaux spécifiques:

  • Evacuation des fumées de soudage
  • Éclairage spécifique
  • Aspiration des odeurs des peintures

  • Elle est coûteuse en termes d’en-cours
  • les temps de circulation peuvent être importants (pour les produits dont leur
  • gamme de production ne nécessite pas le passage par toutes les sections)




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Une implantation est dite par produits ou en chaîne lorsque les  postes de travail sont disposés dans l’ordre de processus de production : c’est le cas de la production en grande série d’un produit invariable tel que les industries automobile.  Cette implantation convient parfaitement pour les industries ayant un système de production à grandes séries ou pour à des séries répétitives basé sur le concept de production à flux tiré.


Tableau 4: avantages et inconvénients d'une Implantation par produit [source auteur]

Avantage

Inconvénients

  • les flux physiques suivent les postes dans l’ordre sans possibilité de
  • rebroussement
  • Certains produits peuvent ne pas utiliser tous les postes de travail il suffit
  • juste que le produit mais suit le sens de flux et respecte l’ordre de la ligne de
  • production

  • il n’est pas possible de modifier le sens de circulation d’un  produit en cas de (défauts, de retouches à faire …)


 

Figure 11: Exemple
        d'une Implantation par produit

Figure 10: Exemple d'une Implantation par produit [source auteur]


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Les machines sont regroupées sous formes des regroupements appelé « ilots de production », ils sont appelés aussi  « des unités autonomes de production » qui rassemblent  les différentes références qui passent par les mêmes machines :


Figure 12: Exemple
        d'une implantation en îlots

 Figure 11: Exemple d'une implantation en îlots [source auteur]


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Tableau 5: Avantages et inconvénients d'une implantation en îlots [source auteur]

Avantage

Inconvénients

  • Les flux physiques peuvent utiliser les postes de travail de l’îlot dans un ordre différent suivant leur gamme de fabrication.
  • Minimise les déplacements inutiles au maximum possible.
  • Pas de transport demandé pour la manutention des produits qu’à la fin de processus de production.
  • Chaque ilot peut convenir à plusieurs produits relativement similaires

  • Cette solution n’est pas très pérenne. Si les produits changent, les ilots doivent changer

 


Une implantation est dite à poste fixe quand le produit est assemblé et monté sur un emplacement fixe et les machines et les matières convergentes vers lui. C’est le cas du domaine: Aéronautique, Construction navale et Génie Civil.

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Tableau 6: Avantage et inconvénients d'une implantation à poste fixe[source auteur]

Avantage

Inconvénients

  • Cette implantation n’est pas très difficile à mettre en place

  • Elle nécessite par contre d’avoir des moyens de production qui peuvent être déplaçables.
  • N’est pas ergonome : elle nécessite le déplacement des opérateurs autour du produit

D.    Séparation des zones par type de production

Après avoir analysé les processus de production des différents produits fabriqués par l’entreprise, les produits peuvent parfois être réalisés suivant plusieurs types de production (en ligne, en îlots, en sections homogènes)… L’idéal est de répartir en ateliers séparés les différents types de production :

Figure 13: Exemple
        de Séparation des zones par type de production

Figure 12: Exemple de Séparation des zones par type de production [source auteur]

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 E.    Méthodes d'implantation

Il existe de nombreuses méthodes d’implantation :

•    Méthodes de séparation en îlots indépendants (Kuziack, King…) qui permettent en fonction de la gamme des produits de définir des îlots de productions indépendants qui utilisent le même groupement de machines,
•    Méthodes d’implantation d’atelier (méthodes des chaînons) qui ne sont pas liées à un type de production mais cherchent à minimiser les déplacements et à éviter les croisements des flux,
•    Méthode de mise en ligne de production (méthode des gammes fictives).

Étapes de la méthode

•    Etude des postes de travail et des gammes.
•    Définition d’une unité de manutention et détermination du trafic entre postes.
•    Etablissement d’un tableau des chaînons à double entrée.
•    Etablissement d’une implantation théorique (canevas d’implantation).
•    Adaptation de l’implantation théorique aux contraintes (génie civil, moyens de manutention...).

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 2.2.2.    Les Cinq-S (5S)

Les « 5S » ont pour objectif de : 
•    Mettre en œuvre, contrôler et pérenniser les activités de rangement, de mise en ordre et de nettoyage
•    Permettant de faciliter l'exécution rapide des tâches de chaque poste
•    Réaliser une meilleure organisation du poste de travail.
•    Limiter les mouvements inutiles tant des opérateurs que des flux physiques
Elle repose sur cinq mots japonais :

 

Figure 17: nomination japonaise des
          étapes 5S

Figure 13: nomination japonaise des étapes 5S
[source auteur]

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A.    SEIRI : qui signifie rangement.

Il s'agit de ranger la zone concernée, en séparant l’utile de l'inutile. Cette étape consiste à faire le tri entre les objets nécessaires et les objets inutiles sur le périmètre de travail pour éviter le mouvement inutiles n’apportant pas de valeur ajoutée au client tel-que la recherche de l'outil nécessaire, et l’encombrement de la zone de travail ce qui donne naissance à d’autres MUDA tels-que l’attente , et le transport inutile.
En effet, le rangement non-maitrisé empêche l'entretien et ruine la propreté de la zone de travail.
La méthode la plus employée pour réaliser ce rangement dans le monde est la méthode ABC : cette méthode classe l’emplacement des objets selon la fréquence d’utilisation:
A : Objets d'usage quotidien à conserver à proximité immédiate de l’opérateur
B : Objets d'usage hebdomadaire ou mensuel : il faut l’éloigner un peu
C : Objets d'usage rare : à éliminer (exemple : le ranger dans une armoire)

 Figure 18: Méthode de rangement
          standardisé : ABC

Figure 14: Méthode de rangement standardisé : ABC[source auteur]

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B.    SEITON : qui signifie mettre en ordre

Une zone de travail est dite organisée s’il y’a « Une place pour chaque chose et chaque chose à sa place ». Ça veut dire  organiser les postes de travail de manière rationnelle en établissant des règles de rangement pour chaque objet (outil ou document) peu importe son importance et sa fréquence d’utilisation. Le but c’est d’atteindre l’objectif de « retrouver en moins de 30 secondes ».

C.    SEÏSO : qui signifie nettoyage régulier

L’étape  « SEÏSO » permet d'effectuer le nettoyage de la zone de travail et définir à la fois la liste des objets qui doivent être nettoyés et à quelle fréquence. Instaurer une tache régulière de nettoyage du milieu de travail permet de faciliter le contrôle des machines, la maintenance et l’intervention rapide en cas des pannes.

D.    SEÏKETSU : qui signifie maintenir propre et en ordre (standardiser)

Il s'agit de faire accepter et perdurer les 3 premières étapes de l’outil 5S : autrement dit l’étape « SEÏKETSU » sert essentiellement à faire respecter les règles précédemment établie en termes de classement, de rangement et de nettoyage. Donc l’objectif de cette étape c’est de :

E.    SHITSUKE : qui signifie le suivi

L’étape « SHITSUKE » est donc l'étape d'auto-évaluation, son objectif principal est de garantir la pérennité des règles formalisées dans la 4éme étapes de la méthode 5S.
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2.3.    Méthodes de réduction des stocks et de la surproduction

2.3.1.    Le Kanban

A.    Définition 

Un Kanban (terme japonais signifie« carte » ou « étiquette ») : le kanban c’est la carte qu’on pose sur les bacs ou les caddies de pièces (fini ou encours) : Cette carte est celle qui limite la production du poste en amont aux besoins du poste en aval.  Cette méthode adopte le système de gestion de production à stock zéro, elle est fondée sur les principes suivants :
Le Kanban a pour but de définir les règles de la mise en route d’une production en flux tiré, c’est-à-dire lancer un système de production dans laquelle la demande client / la consommation client est celle qui lance automatiquement la production à travers le remonté des cartes kanbans du client vers le fournisseur.

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B.    Fonctionnement de la boucle kanban

1.    Le système Kanban fonctionne entre les postes de travail en  aval (opérateur n°2)  et celui en amont (opérateur n°1)   :
2.    L’opérateur n°2 en aval commence la préparation d’un conteneur.
3.    Il libère la carte kanban qui était sur le kanban et l’envoi vers le poste en amont pour lui demander de produire la quantité consommée
4.    Au poste amont, l’opérateur n°2 enlève le kanban de production et ne produit que la quantité consommé par le poste en aval (la quantité indiqué sur la carte kanban)
5.    L’opérateur n°1, envois lui aussi la carte kanban vers la poste qui lui précède pour faire le même enchainement des taches

C.    Avantages de la méthode du Kanban

Les bénéfices  de la méthode Kanban créé par Toyota sont multiples:
La gestion efficace des stocks  et des flux  => Réduction des coûts de stockage et de manutention
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D.    Exigences de réussites de la méthode  Kanban

Il faut voir une équipe  réactive et fiable ayant un sens de l'organisation très élevé ;
Pour la méthode kanban, un poste de travail peut fournir la même tache de production pour différentes postes demandeurs et différentes articles. => Donc le même poste de travail reçoit différentes demandes de production venant de différents postes de travail avec différentes références : ce qui exige la mise en place des règles de priorité entre les différents postes demandeurs et de réduire les risques d'erreurs.

E.    Le système Kanban est composé de :

1.    Trois  acteurs : Le client Le fournisseur et L'approvisionnement
2.    Deux  flux importants :

Chaque poste ne doit produire que ce qui est demandé par le poste directement aval dans l’objectif d'éviter la surproduction et la création de stock inutile en permettant de produire :

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2.4.    Méthodes de réduction des temps d’attente

2.4.1.    L’outil  SMED (Single Minute Exchange of Die):

A.    Définition de l’outil

L’objectif de la production à flux tiré, c’est de ne produire que le « juste nécessaire » : cet objectif  nécessite des changements de série très fréquents. Si ce temps de changement ne soit pas réduit le maximum possible : il va créer des durées d’attentes énormes et par la suite  des temps improductifs inhérents aux changements de série de production.
Le SMED (Single Minute Exchange of  Die): « méthode d'organisation qui cherche à réduire le temps de changement de série » (Norme AFNOR NF X 50-310). C’est un outil japonais faisant partie de la toyotisme et cherchant à atteindre un objectif particulier c’est : d’arriver à échanger la série de production dans une durée qui ne dépasse pas 10 minutes. : D’où l’idée : « l’échange doit se compter avec un seul chiffre de 1 à 9 minutes).

B.    Les objectifs du SMED

L’outil SMED est déployé dans le but de réduire le temps de changements de séries de fabrication. Ceci pour réaliser :

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C.    Domaine d’application du SMED :

Le champ d’application de la méthode SMED se réalise entre la dernière pièce bonne d’une série de production A et la première pièce bonne de la série de production suivante  B.
Nota : La première pièce bonne est la dernière pièce d’essai.
Figure 23: Domaine
        d’application du SMED

Figure 15: Domaine d’application du SMED[source auteur]
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D.    Méthodologie de SMED

La méthode est assez simple, mais avant il fallait comprendre deux concepts principaux :
1.    Opération interne: C’est une opération qui ne peut se dérouler que lorsque la machine est à l’arrêt
2.    Opération externe: C’est une opération qui peut se dérouler lorsque la machine est en fonctionnement

Figure 24: les 4
        étapes du chantier SMED

Figure 16: les 4 étapes du chantier SMED[source auteur]

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1.    Analyser :

Cette étape consiste à  identifier, analyser et mesurer les opérations internes et externes. Donc il s’agit de réaliser un état des lieux de l’ensemble des taches qui se déroulent pendant un changement de série.


2.    Déterminer :


Cette étape est basée sur le fait de distinguer entre les deux types d’opérations :


3.    Convertir :


Il s’agit de convertir les opérations internes en opérations externes. Donc minimiser le maximum possible les taches qui se font à l’arrêt de la machine alors qu’ils peuvent être faites quand les machines sont en état de marche. Comme la préparation d’autres moule d’injection, le nettoyage de la zone ou des moules, l’emballage des produits finis : toutes ces opération peuvent être faites hors arrêt machine.

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 Figure 25: Conversion opérations
          internes en opérations externes

Figure 17: Conversion opérations internes en opérations externes
[source auteur]

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4.    Réduire :

Le principe de cette tache-là, c’est de réduire au maximum possible les temps des opérations internes. 
Donc, il s’agit d’optimiser et standardiser la synchronisation des tâches pour gagner plus du temps: ceci en faisant recours à quelques petits gestes d’amélioration tel-que :

•    L’utiliser d’une unique taille de vis pour standardiser le réglage pour toute les machines
•    Mettre en place l’outil de management visuel te-que : l’outil 5S pour organiser et standardiser l’emplacement des équipements et d’outillage => PAS des déplacements.
•    Supprimer les gestes et mouvements inutiles qui empêchent la performance de changement de série

E.    Condition de mise en place :

La mise en place de l’outil SMED, doit se faire progressivement et par étapes ; en effet :
•    Etape.1 : commencer, au début, par la fixation d’un  objectif réaliste voire modeste.
•    Etape.2 : Et puis lever le seuil à chaque étape de suivi de quatre étapes (Analyser, Déterminer, Convertir, Réduire) et noter les améliorations/ les progrès à chacune des étapes,
•    Etape.3 : Puis reprendre la même démarche avec un objectif plus élevé et plus ambitieux jusqu’à atteindre l’objectif voulu et le changement avec un temps record devient un acte habituel.

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2.5.    Méthodes de réduction des Processus inadapté

2.5.1.    Le travail standardisé

Le travail standardisé fait partie de la base de la maison du système de production Toyota (la toyotisme): il Sert à définir l'enchaînement des opérations le plus efficientes des points de vue :


Figure 27: les
        domaines influencés dans le travail standardisé


Figure 18: les domaines influencés dans le travail standardisé[source auteur]

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Ceci dans le but de travailler :

Que peut-on attendre d’un travail standardisé?

En bref

Le travail standardisé n'est pas facile à mettre en place, même quand l'entreprise adopte la culture d'amélioration continue. On prend  comme témoignage la société japonaise Toyota : quand un journaliste demande à un ingénieur procès de Toyota :"Rencontrez-vous des problèmes pour pérenniser le travail standardisé chez Toyota ?"
Il a répondu : "Oui, c’est une bataille de tous les jours, même si notre culture vient en support du travail standardisé." Cette bataille est prise par les superviseurs des chaque zone de production qui sont obliger à vérifier de façon régulière (une fois par jour) que la réalité correspond bien à l’image idéal du travail standardisé prévu à atteindre.


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2.6.    Méthodes de réduction des Erreurs défauts et des rebuts

2.6.1.    Les six sigmas (réduction des rebuts et des défauts)

L’outil six-sigmas avec ça démarche DMAIC a pour objectif l'amélioration totale de la performance industrielle en garantissant une meilleure satisfaction-client : c’est pour cela la méthode 6-Sigma est considérée comme une philosophie tournée vers la satisfaction totale du client et un indicateur de performance qui permet de situer l'entreprise en matière de qualité. Cette méthode se base essentiellement sur :

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Tableau 8: Démarche DMAIC du Six-SIGMA[source auteur]


DMAIC 
Pour l'amélioration des produits ou processus existants

Etapes DMAIC

Définir

Mesurer

Analyser

Innover

Contrôler

Objectif de chaque étape

·  La définition du  projet

·  La définition de  l’objet, l’étendue et les objectifs

·  Récolte des données nécessaire pour déchiffrer les points focaux du projet.

·   La mesure des problèmes

·   la quantification de la situation actuelle

·  L’identification et la vérification des causes racines à l’aide de données mesurées à l’étape 2

·  La recherche des causes des problèmes déjà identifiés

·   L’Identifier et la mise en place des améliorations appropriées pour chaque cause définis dans l’étape d’analyse

·  la standardisation des méthodes de travail

·  la mise en place d’un système de pérennisation des actions menées

·  La mise en évidence des améliorations et des optimisations futures

Résultats de chaque étape

·  Identification clarifiée des points d’amélioration les plus importants de point de vue client

·  Traçage d’une Cartographie du processus claire et simplifiée

·  Liste des données claires et simplifiés qui définissent  précisément le problème central

·  Avoir une image claire à travers la mise en évidence des relations de causes à effets développées grâce aux données récoltées lors de la 2éme étape

·   Identification des actions d’amélioration qui ont pour objectif à réduire ou éliminer l’impact des causes identifiées dans l’étape 3

·  comparaison « Avant et après » la mise en place du 6-Sigma

·  suivie de la  performante du processus

·  enregistrement des résultats, retour d’expériences et recommandations



La méthode six-Sigma avec ses 5 étapes DMAIC conduit à la fois une démarche d’amélioration continue et de résolution de problèmes. C’est pour cela cet outil a l’effet d’un filtre qui permet de passer d'un problème complexe comprenant de nombreuses facteurs non maîtrisées à une situation où la qualité est mise sous contrôle des variables clés de variations.
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2.6.2.    Poka-Yoke : un Systèmes Anti-Erreurs

Dans le milieu industriel, la production à flux tiré demande à effectuer de nombreuses opérations répétitives. Ce qui exige aux opérateurs d’avoir une forte attention permanente sollicitée pour travailler convenablement sans oubli, sans erreur et surtout sans accident l’ensemble des opérations répétitives au niveau de chaque zone de travail (machine, poste de travail, zone d’emballage...). Mais tant que l’erreur est étant humaine, l’état physique et moral des opérateurs n’est pas à son niveau optimal tous les jours : ceci à cause de plein des facteurs tel-que :

Afin de dépasser et d’éviter les erreurs provenant  de l'action humaine et à fin de mettre l’employé à l’abri des défauts de fabrication et des dangers dus à une fausse manipulation du produit ou d’outillage, il convient d’équiper le poste de travail, l’outillage et dans certains cas le produit lui-même d’un système « anti-erreur » ou « détrompeur ». C’est un système « Poka-Yoke » (l’appellation provient des mots « Poka » qui signifie erreur et « Yoke » qui signifie empêcher)
Le Poka-Yoke  sert essentiellement à :

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Typologie de Poka-Yoke 

Figure 29:Typologie
        de Poka-Yoke

Figure 19:Typologie de Poka-Yoke[source auteur]

1)    Le détrompeur de contact :

Les systèmes anti-erreur de contact sont caractérisés par la spécificité de leur forme qui n’admet qu’un seul emplacement. Leur fonction est d’admettre « tout ou rien » : donc il s’agit d’un détrompeur ou aucune erreur n’est toléré. C’est à dire le produit ou bien il répond à l’exigence ou bien non.

Exemples :

•    les gabarits de teste : empêche l’opérateur de se tromper sur les dimensions, le poids, ou la forme du produit. Un produit soit il est conforme donc il passe à la tache suivante soit non .
•    Détecteur de position : vérifie la présence de l’objet
•    Détecteurs de température: bloque automatiquement la machine si la température a dépassé le seuil
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2)    Le détrompeur de signalement

Le détrompeur de signalement est un système anti-erreur qui utilise les fonctions de dénombrement, signalisation, et le guidage. Ils signalent une erreur, un manquement à une condition ; ils indiquent sur le lieu et la nature de l’erreur ; et sont parfois munis d’un guide qui précise l’action corrective à mettre en œuvre.

Exemples :

•    Les compteurs : pour ne pas se tromper en quantité par exemple pour le conditionnement d’un lot
•    Les signaux sonore et lumineux : usage d’un signal sonore/ voyant pour signaler une défaillance.
•    Le marquage au sol, les panneaux et l’étiquetage : pour signaler une direction, un emplacement standardisé, une hauteur maximal …
•    Les codes de couleur : pour distinguer les zones, pour alerter en cas  d’accès à un endroit danger pour éviter tout type l’erreur qui pourra mettre la sécurité de l’employé en risque
               

3)    Le détrompeur séquentiel ou chronologique

Ce type des détrompeurs sert spécialement à vérifier l’exécution d’une liste d’opérations dans l’ordre exigé par standard de travail. Il alerte l’oubli ou la mauvaise exécution de l’opération.

Exemple :

•    Les procédures écrites :
•    Check-list de la suite des opérations
•    Suivie des différentes tâches de contrôle à caractère obligatoire à finaliser chronologiquement pour passer d’une tache à une autre

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2.7.    Réduire la sous-utilisation des compétences

2.7.1.    TQM (Total Quality Management) :

La TQM ou le management de la qualité totale en français, est une démarche d’amélioration de système management de la qualité qui se base essentiellement sur une très forte implication de l'ensemble du personnel de l'entreprise peu importe leurs niveau hiérarchique en mettant en valeur leurs compétences professionnelles : ceci dans l'objectif de parvenir à une qualité optimale en éliminant  au maximum toute source de gaspillage et en mettant la production sous l’effet d’un système d’amélioration continue pour optimiser en permanence la qualité des produits.  Donc il s’agit d’une démarche d’amélioration collective exigeant l’implication des personnels qui sont censés à de conduire l’entreprise à atteindre le niveau de qualité requis par le client.
Les objectifs prioritaires  étant l’implication globale de tout membre de l’entreprise  et l’atteinte de la qualité totale. Ces deux objectifs reposent sur différentes phases et différents outils qui doivent être réalisés et mise en œuvre  en en groupe dont principalement :

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Tableau 9: Phase/ Outils recommandés pour une démarche TQM[source auteur]

PHASE

OUTILS Recommandés

L'analyse de performance 

·         Les tableaux de bord (contenant des facteurs de contrôles : rebut, erreurs, pannes, revues de standards …)

·         Les contrôles statistiques de la rentabilité du processus

pilotage et de cadrage du problème

·         La roue Deming (Plan Do Check Act)

·         Le « Six sigmas » présenté précédemment

d'analyse de fonctionnement de processus actuel

·         Le Diagrammes PERT

·         La value Stream Mapping

·         Les logigrammes,...

recherche des causes racines des défaillances  

·         Le diagramme de causes à effets (diagramme Ishikawa)

·         La méthode des 5 Pourquoi

·         Le diagramme de Pareto

·         Les histogrammes,...

Prise de décision 

·         La méthode des 8D

·         L'arbre de décision

Amélioration de la performance du processus

·         Le Kanban (production à flux tiré)

·         Le 5S

·         L'analyse des modes de défaillance leurs effets et leurs criticité 

·         Le Poka Yoke (les détrompeurs : les systèmes anti-erreur)


Il apparaît certains concepts indispensables à la démarche de développement des compétences du personnel et surtout savoir bien les  mettre à la disposition de l’optimisation de la performance de l’entreprise. Il s'agit principalement:

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3.    Les 7 MUDAs selon les trois facteurs de performance

3.1.    Grille de repérage des MUDA / facteurs de performance

En Disant (dans le premier chapitre) que :
•    L’efficacité c’est le degré de réalisation des objectifs. On considère qu'une entreprise est efficace si les résultats obtenus sont identiques aux objectifs prédéfinis à l’avance.
•    Et l’efficience c’est le fait d’obtenir un meilleur résultat que celui fixé en utilisant des moyens similaires. (Résultats obtenus / frais engagés)
•    Et la qualité perçue c’est : le niveau de qualité d’un produit ou service tel qu’il est perçu par le client de manière subjective.

 

Figure 34:Repère de
        la performance (efficience, efficacité et qualité perçue)

Figure 20:Repère de la performance (efficience, efficacité et qualité perçue)

On dresse tableau, à travers lequel on classifie les 7 MUDAs selon les trois critères de performance : ce qui valorise l’élimination de chaque MUDA et par la suite il va permettre de savoir l’élimination de chaque MUDA sur quel  facteurs des 3 facteurs de performance agit-il tel MUDA.

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Tableau 10:Repérage des MUDA / facteurs de performance [source auteur]

 

MUDA

Efficacité

Efficience

Qualité Perçue

MUDA 1

Transport

 

X

 

MUDA 2

Stock

X

X

 

MUDA 3

Mouvements inutiles

X

X

 

MUDA 4

Attente

 

X

X

MUDA 5

Surproduction

X

X

 

MUDA 6

Processus inadapté

X

 

X

MUDA 7

Erreurs, Défauts, Rebuts

X

X

X

MUDA 8

Sous-utilisation des compétences

 

X

 

3.1.1.    Le transport

Tableau 11: MUDA de Transport Selon le repère de performance[source auteur]

MUDA

Efficacité

Efficience

Qualité Perçue

Le transport

 

X

 



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Le transport très compliqué, non aligné et surtout inutile n’est qu’une perte de temps (une ressource primordiale pour être efficient) et aussi une perte d’autres ressources quel que soit Humaines ou financière (exemple : carburant des véhicule de transport)
=> NON-efficience de la société

3.1.2.    Les stocks

Tableau 12: MUDA de Stock Selon le repère de performance[source auteur]

MUDA

Efficacité

Efficience

Qualité Perçue

Les stocks

X

X

 


Le stock quel que soit le stock en cours ou bien le stock de produits finis représente l’argent dormante : ces sont des produit qu’on a payé mais toujours ne sont pas encore vendus : Donc pour la société c’est une perte de ressources financières en premier lieu qui induit autre gaspillage (tel-que le temps et la disponibilité de personnels). En plus, plus le stock est énorme, plus sa gestion est compliquée et son maitrise devient quasi-impossible => perte du temps+ perte d’argent + un décalage par rapport à l’objectif :
=> Non Efficacité + Non efficience de la société

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3.1.3.    Les mouvements inutiles

Tableau 13: MUDA de Mouvements inutiles Selon le repère de performance[source auteur]

MUDA

Efficacité

Efficience

Qualité Perçue

les mouvements inutiles

X

X

 


Les mouvements inutiles des opérateurs engendrent une dégradation de la production donc un décalage entre le réalisé et le prévu des objectifs (la non efficacité), ce qui demande un temps supplémentaire sinon le doublage des poste et par la suite : la majorité des ressources sortent hors contrôle de la société (la non efficience)
=> Non Efficacité + Non efficience de la société

3.1.4.    Les temps d’attentes

Tableau 14: MUDA de l'attente Selon le repère de performance[source auteur]

MUDA

Efficacité

Efficience

Qualité Perçue

Les temps d’attentes

 

X

X


L’attente s’il dépasse quelques minutes, on ne peut plus les compter comme des micros-arrêts mais plus comme un gaspillage des ressources (Non-efficience). Si ce gaspillage ne sera pas maitrisé et rattrapé le plus vite possible, il va induire un retard de livraison : et par la suite perturbation de la confiance partagée entre client et son fournisseur (la non-qualité-perçue).
=> Non Efficacité + NON-qualité-perçue

3.1.5.    La surproduction

Tableau 15:MUDA de la surproduction Selon le repère de performance[source auteur]


MUDA

Efficacité

Efficience

Qualité Perçue

La surproduction

X

X

 

 
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La surproduction c’est classé comme le pire des tous les gaspillages, vu qu’il est la source de plein d’autres gaspillages et résulte une suite des défaillances non-maitrisé : l’encombrement de l’espace, l’immobilisation des ventes, la consommation de la trésorerie, la surutilisation des personnel pour produire des produits non-vendus  au temps. Ce qui explique la NON-non efficacité de plan de la planification de production, et la surconsommation des ressources sans rentabilité.
=> Non Efficacité + Non efficience de la société

3.1.6.    Le processus inadaptés

Tableau 16: MUDA de processus inadaptés Selon le repère de performance[source auteur]

MUDA

Efficacité

Efficience

Qualité Perçue

Les processus inadaptés

X

X

X


Un processus inadapté induit une production raté (manque d’efficacité), et une consommation des ressources (manque d’efficience) et un retard de livraison et une dégradation de la qualité de produit et de service (la qualité perçue).
=> Non Efficacité + NON-qualité-perçue + Non efficience de la société

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3.1.7.    Erreurs, Défauts, Rebuts

Tableau 17: MUDA d'Erreurs, défauts et rebuts Selon le repère de performance[source auteur]


MUDA

Efficacité

Efficience

Qualité Perçue

Erreurs, Défauts, Rebuts

X

 

X


Les erreurs, les défauts et les rebuts sont les défaillances ayant l’effet direct sur la confiance entre le fournisseur et son client : ce qui risque de mettre la qualité de la production en question (qualité perçue). Et d’autres généralement les erreurs sont humaines, et ils sont dus à un décalage entre le prévu et le réalisé (manque d’efficacité).
=> Non Efficacité + NON-qualité-perçue de la société

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3.1.8.    La sous-utilisation des compétences

Tableau 18:MUDA de la sous-utilisation des compétences Selon le repère de performance[source auteur]

MUDA

Efficacité

Efficience

Qualité Perçue

La sous-utilisation des compétences

 

X

 


La sous-utilisation des compétences représente la non-efficacité du groupe de travail et la non efficience de la société : vu que les compétences sont des ressources humaines à savoir comment les utiliser et le mettre en valeur, il s’agit d’un gaspillage de ressources qui ne sont mise à la disposition de la société.
=> Non efficience de la société


Conclusion

La culture TPS (Toyota Production System) procure un nombre énormes des outils et méthode à part ce qui est cité ci-dessus, et qui peuvent être aussi fiable pour éliminer tout type de gaspillage de la ressource. La réussite de ses outils ne déponde pas de système de production seulement mais aussi d’autres facteurs qui ne manquent pas d’importance : tel-que l’implication des personnels, le suivie régulier et l’amélioration continue de l’état actuel…


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Conclusion générale

Cette expérience m’a permis de découvrir l’importance du flux tiré et la complexité d’un système kanban. Malgré l’importance de système de production à flux tiré à lisser la commande client et à fiabiliser la réponse aux demandes client, il demeure toujours un choix et non une obligation aux yeux de ceux qui cherchent à l’adopter. A travers cette expérience de stage j’ai bien réalisé que le fait de se focaliser sur les avantages économiques qu’il procure ce système abandonnant le reste des facteurs serait un vrai danger. Car à côté du gain économique, il existe un certain nombre de contraintes et des soucis  qui ne sont pas toujours faciles à résoudre : tel-que
•    La reformulation profonde de la structure de l’organisation lors de l’implantation d’un système de production à flux tiré : en fait, tout le système organisationnel sera changé pour qu’il puisse être adapté au nouveau système de production qui se base sur la consommation du client et non-plus sur des prévisions de commande.
•    Le facteur humain : en effet, le déploiement d’un système d’approvisionnement à flux tiré nécessite tout un changement des comportements, une adaptation des mentalités et surtout une adhésion des hommes. Si les personnels n’ont pas autant de flexibilité à l’égard des changements et des améliorations, ça va être si dure de voir le système fonctionne correctement.
•    Facteurs incontrôlables : le déploiement d’un système de production à flux tiré est comme les autres projets d’amélioration du système industriel : il nécessite, un bon environnement socio-économique, une stabilité et fiabilité des réseaux de transport qui soient  flexibles et peu onéreux.
•    La nécessité d’avoir une plateforme d’échange informationnel entre le fournisseur et le client bien solide: pour avoir de façon permanant une estimation appropriée des besoins futurs et un calibrage optimal des lots de commande.
•    La mise en œuvre d’un système d’alerte pour limiter la dégradation de la production et rattraper tout type de retard et surtout de permettre de s’intervenir rapidement et efficacement.
•    La mise en place d’un système de production d’urgence, qu’elle l’utilise la société en cas de dégradation de la production : pour qu’elle puisse savoir comment travailler en cas de mode dégradé de la production.
•    La flexibilité des horaires de travail. Malgré les prévisions et le programme des livraisons préétablis, il doit se maintenir dans des conditions qui permettent de surmonter toute variation d’activité. Et en cas d’une fluctuation énorme entre le prévu et le ferme, il sera possible de résoudre le problème avec une marge de tolérance horaire.

•    Le développement d’un system de gestion rigoureuse de la maintenance préventive, pour pouvoir assurer le fonctionnement régulier de toutes les unités de production. Car en en flux tiré un arrêt de la production inattendu et non maitriser pourra bouleverser tout le programme des livraisons.
Bref , ce stage , était la meilleur opportunité qui m’a vraiment poussé vers l’avant , et m’a familiarisé avec plein des concept qui n’ont été pas si claire : Comme ça m’a permis de prendre en maturité professionnelle et relationnelle en adoptant des techniques et des astuces qui vont me servir énormément à bien réussir ma vie professionnel.


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Bibliographie[1] :

Livres :

•    J. Bounine, K. Suzaki, et F. Dalle, « Produire juste à temps: les sources de la productivité industrielle japonaise ». Paris; Milan: Masson, 1994.
•    J.-P. Campagne, « PERFORMANCES INDUSTRIELLES ET GESTION DES FLUX ». Paris: Hermès Science Publications, 2001.
•    S. Kamata, « Toyota: l’usine du désespoir : journal d’un ouvrier saisonnier ». Éditions ouvrières, 1976.
•    M. Pillet, C. Martin-Bonnefous, P. Bonnefous, et A. Courtois, « Gestion de production: les fondamentaux et les bonnes pratiques ». Editions Eyrolles, 2011.
•    J. P. Womack et D. Jones, « Système lean: penser l’entreprise au plus juste ». Pearson Education France, 2009.
•    J.-P. Carillon, « Le Juste à temps ̋dans la gestion des flux industriels ». Paris: Editions d’organisation, 1987.
•    B. Coriat, Penser à l’envers: travail et organisation dans l’entreprise japonaise. Christian Bourgois, 1994.
•    R. Demetrescoux, « La boîte à outils du Lean ». Dunod, 2015.

Articles :

•    C. Durand, « Shimizu Koïchi, Le toyotisme. », Revue française de sociologie, vol. 40, no 4, p. 792 794, 1999.

Thèses :

•    C. Duri, « Etude comparative de gestions à flux tire », Grenoble INPG, 1997.
•    D. Travaillé, « La représentation du “Juste-à-Temps” dans le système de contrôle », Montpellier 2, 1998.
•    R. Hasan, « Contribution à l’amélioration des performances des systèmes complexes par la prise en compte des aspects sociotechniques dès la conception : proposition d’un modèle original de situation de travail pour une nouvelle approche de conception », Nancy 1, 2002.


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