Master Qualité - Communication publique des résultats d'un stage de fin d'études
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Améliorer la démarche qualité avec les fournisseurs
wang j
  Jiehuan WANG
Référence bibliographique à rappeler pour tout usage :
Améliorer la démarche qualité avec les fournisseurs, WANG Jiehuan, Université de Technologie de Compiègne, Master Qualité et Performance dans les Organisations (QPO), Mémoire d'Intelligence Méthodologique du stage professionnel de fin d'études, juin 2017, www.utc.fr/master-qualite, puis "Travaux", "Qualité-Management", réf n° 411
RESUME

La relation avec les fournisseurs est de plus en plus une variable essentielle pour assurer la qualité de développement du nouveau produit notamment dans une grande entreprise de fabricant. L’environnement des entreprises industrielles se mondialise,  il faut réaliser une démarche de la qualification à une très haute efficacité, mais aussi assurer la qualité des produits et des fournisseurs dans différents pays.
En effets, deux missions principales sont inclut dans ce projet. La première mission a été de rattraper le retard de la qualification selon la démarche existante avec les fournisseurs. La deuxième mission a été de proposer une idée d’améliorer la démarche de la qualité avec les fournisseurs selon la norme IATF 16949 et la méthodologie APQP.

Mots clés : Qualité fournisseur, IATF 16949, APQP, Démarche qualité

ABSTRACT

The relationship with suppliers is increasingly an essential variable to ensure the quality of development of the new product, especially in a large manufacturer company. The environment of industrial enterprises is global, we not only need a qualification approach with a very high efficiency, but also need to ensure the quality of products and suppliers in different countries.
In fact, two main missions are included in this project. The first mission was to catch up the delay of the qualification according to the existing approach established with the suppliers. The second mission was to propose an idea to improve the quality approach with suppliers according to standard ITAF 16949 and APQP methodology.

Key word : Supplier quality, IATF16949, APQP, Quality approach


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Remerciements

Ce mémoire est le résultat d’un travail exercé à l’occasion d’un stage de fins d’études. En préambule, je veux adresser tous mes remerciements aux personnes avec lesquelles j’ai pu échanger et qui m’ont permis d’acquérir des compétences nécessaires au bon déroulement de mes activités de stage.

Je tiens à particulièrement remercier mon tuteur de stage aussi le chef de groupe M. Christian RAVAGNANI pour m’avoir accueillie dans son équipe. Ensuite, je tiens à remercier M. Samuel LEPRETRE qui a permis le bon déroulement de mon stage en me guidant et ce fut très enrichissant de travailler à ses côtés.

Je voudrais également remercier tout le personnel du groupe, M. Julien WOLSKI, M. Kamel CHAHBOUNE et Mme Juliette MARIA, Mme Marion LALLEMENT, M. Benoît RUFINO, M. Jalal BACHAROUCHE, Mme Juliette JAMART, M. Andre BEYRLE, Mme Laurence PONS DE GUIGUES, Mme Sylvie QUIMBEKE, , M. David TISIOT, Mme. Angelique MOREL, M. Florian FLAMARY MESPOULIE, M. Julien HELL, M. Maxime LUQUIAU ainsi que toutes les personnes des autres services avec lesquelles j’ai pu être en contact, pour leur accueil, le temps qu’ils m’ont consacré et leur aide.

Je tiens à remercier tous mes enseignants, notamment mon responsable de formation M. Gilbert Farges pour m’avoir accompagné tout au long de mon parcours.
Enfin, je tiens à adresser un grand merci à tous mes amis qui m’ont aidé pendant la rédaction de ce document.


Sommaire

TABLE DES ILLUSTRATIONS

ABREVIATIONS

INTRODUCTION

I. Secteur d’activité, Contexte et Enjeux


II.    La démarche qualité avec les fournisseurs

III.    Résultats

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIE


TABLE DES ILLUSTRATIONS

Figure 1 Application du vitrage automobile [1]

Figure 2 Analyse QQOQCP du projet [2] 

Figure 3 Enjeux du projet [2]   

Figure 4 Analyse SWOT du projet [6]

Figure 5 Normes principales du projet [2]

Figure 6 La certification QSE [2]      

Figure 7 Avantage ISO 9001 [2]       

Figure 8 International Automotive Task Force (IATF) [6]       

Figure 9 Développement de L'ISO/TS 16949 [2]   

Figure 10 Relation APQP et PPAP [8]       

Figure 11 Processus de l’APQP [2]  

Figure 12 Gains de l'APQP/PPAP [8]

Figure 13 APQP et PDCA [9]    

Figure 14 Démarche documentation [2]        

Figure 15 PDCA et la démarche de la documentation [2]       

Figure 16 Diagramme d'Ishikawa du projet [2]       

Figure 17 7 familles de gaspillages [2]    

Figure 18 Analyse temps cycle de la démarche qualité [2]     

Figure 19 Développement du plan d'action [2]       

Figure 20 Comparaison avant et après par la nouvelle démarche [2]    

Figure 21 Comparaison du temps de cycle avant et après par la nouvelle démarche [2]      

Figure 22 Risques et améliorations pour la nouvelle démarche [2]        


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ABREVIATIONS

ISO : Organisation internationale de normalisation

CCE : Competence Center Enamels

QQOQCP : Qui, Quoi, Ou, Qui, Comment, Pourquoi

SDM : Supplier Development Manager

QSE : Qualité-Sécurité-Environnement

OHSAS: Occupational Health and Safety Assessment Series

TS:  Technical specification

IATF: International Automotive Task Force

VDA: Verband der Automobilindustrie

EAQF : Evaluation d'aptitude sur la Qualité pour les Fournisseur

APQP: Advanced Product Quality Planning

AIAG: Automotive Industry Action Group

MSA: Measurement System Analysis

QMS: Quality Management System

CSS: Characteristic summery sheet

QDS : Quality data sheet

PDCA: Plan, Do, Check, Act

YRC: Yearly requalification certificate

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Introduction

Après des études de génie matériaux en chine, j’ai choisi d’orienter mon parcours vers le domaine de la qualité. Intégrer ce Master en « Qualité et performance dans les organisations » était pour moi l’occasion de toucher de près à ce domaine et afin de développer toutes les compétences nécessaires à la mise en place d’une démarche qualité, et comprendre l’amélioration continue.
Pour finaliser mes études, je suis amené à effectuer un stage de 6 mois ayant pour but d’assurer la mise en pratique de l’ensemble des connaissances théoriques acquises et de développer les compétences en entreprise.
Ces 24 semaines en stage, m’ont permis donc de découvrir le terrain de la qualité en industrie automobile, le travail dont ce mémoire fait l’objet vise à améliorer la relation fabricants-fournisseurs, assurer la démarche de qualification du produit, et avoir un processus plus léger et agile pour augmenter la compétitive globale de l’entreprise. 
Dans la première partie, je vous explique le contexte du secteur et la problématique de mise en œuvre du projet. Une démarche qualité adaptée avec tous les normes, outils appliqués sont expliquées dans la deuxième partie. Enfin, la troisième partie de ce mémoire va vous présenter une analyse de la cause de la démarche existante et proposer les méthodes correspondantes pour une amélioration.

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I.    Secteur d’activité, Contexte et Enjeux


A.    Présentation du secteur d’activité


1.    La construction d’automobile
La construction automobile est la branche d'activité économique qui rassemble les activités de conception, de fabrication et de commercialisation des véhicules de type tourisme et poids-lourds.
Les acteurs sont répartis en cinq grandes familles selon leur cœur de métier :
•    Les ensembliers ou constructeurs, qui construisent les véhicules par assemblage des pièces détachées fournies par les équipementiers ;
•    Les équipementiers, qui fabriquent les pièces nécessaires aux véhicules telles que les châssis, les moteurs, les carrosseries, les sièges, les équipements électriques, les pneumatiques ;
•    Les designers, qui dessinent les nouveaux modèles ;
•    Les organismes de législation et de contrôle, qui définissent les pratiques autorisées et les pratiques interdites, par exemple en matière de sécurité routière et de gestion des véhicules usagés.
•    Les concessionnaires automobiles, soit les revendeurs eux-mêmes.


2.    Vitrage automobile [1]

L'automobile est constituée d'un moteur, de pneus, d'une carrosserie, mais aussi d'un autre élément incontournable qui est le vitrage auto.
Le vitrage auto fait partie intégrante d'un véhicule. Cependant, le vitrage automobile a évolué au fil du temps et grâce à son avancé technologique, il prend dorénavant en compte la sécurité des passagers.
En effet, depuis 1983, tous les pare-brise doivent être en vitrage feuilleté (ou verre laminé).
Avant cette date, ceux-ci étaient en verre trempé (monobloc) et composés d'une seule feuille de verre (de 3 à 6 mm) trempé, ce qui veut dire que les vitrages en verre trempé étaient résistants, mais très sensibles aux différents impacts.


Fig01

Figure 1 Application du vitrage automobile [1]


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B.    Contexte et enjeux du projet

1.    Relation fournisseur

Il existe beaucoup de fournisseurs à travers le monde. Un fournisseur est une personne ou une entreprise qui soit fabrique, transforme, emballe, ou installe des produits contrôlés, soit exerce des activités d'importation ou de vente de ces produits.
Dans CCE, les fournisseurs proposent normalement l’émail et la pâte d’argent pour le vitrage dans le domaine automobile et la décoration dans le domaine bâtiment. Ce sont tous des produits chimiques, donc il faut bien les contrôler selon la réglementation spécifique interne, le fournisseur, le produit et les normes internationales.
Par conséquent, l’assurance qualité fournisseur joue un rôle très important pour bien maitriser la coopération avec les fournisseurs, la qualité de tests que nous faisons et la confiance orienté client.
C’est dans ce contexte que la mission de mon stage doit de s’inscrire afin de donner support à l’élaboration de la documentation Qualité avec plusieurs fournisseurs.

 


2.    Problématique & QQOQCP

La méthode QQOQCP permet d'avoir sur toutes les dimensions du problème, des informations élémentaires suffisantes pour identifier ses aspects essentiels. Elle adopte une démarche d'analyse critique constructive basée sur le questionnement systématique.
C’est importante de préciser le sujet du stage et tous les élements concernés de ce sujet, voici une vision synthétique du contexte afin d’en dégager la problématique.
 


Fig03

Problématique final : Comment améliorer le processus et la documentation qualité avec les fournisseurs.

Figure 2 Analyse QQOQCP du projet [2]


Alors, les missions principales pour ce projet sont :


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3.    Enjeux & SWOT

fig06.2fig04

Figure 3 Enjeux du projet [2]


Afin de prévenir les risques liés au déroulement du projet, une analyse SWOT a été réalisée pour bien repérer nos forces, nos faiblesses, les opportunités et les menaces accompagnant le projet.

 fig05

Figure 4:  Analyse SWOT du projet [6]


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II.    La démarche qualité avec les fournisseurs

A.    Les normes principales 

fig07

Figure 5: Normes principales du projet [2]

1.    La certification Qualité-Sécurité-Environnement

La certification Qualité-Sécurité-Environnement correspond à la mise en place d’un système de management intégré basé sur les référentiels ISO 9001 (pour la qualité), OHSAS 18001 (pour la sécurité) et ISO 14001 (pour l’environnement) et permet aux entreprises d’avoir une politique globale de management des risques. La certification QSE est un acte volontaire et s’inscrit dans une démarche de progrès global à tous les niveaux de l’entreprise.

La triple certification QSE présente de nombreux bénéfices à la fois pour l’entreprise certifiée et ses clients. En effet, elle établit un climat de confiance entre partenaires et les implique dans une démarche de gestion des risques au quotidien. Elle met en valeur un engagement en matière de qualité, de sécurité et d’environnement ce qui permet une amélioration en continu. C’est aussi un excellent outil de management interne global qui harmonise les moyens et les procédures internes. Cela structure l’entreprise et facilite la recherche de solutions efficaces en matière de prévention. Enfin, la certification QSE favorise la création de valeur.

FAVI a été la première entreprise française à être certifiée QSE en 2002.

fig07

 

Figure 6 La certification QSE [2]

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a)    ISO 9001

Les normes ISO ont été créées en 1987 pour répondre aux besoins du marché. Ces normes ont été modifiées en 1994 puis en 2000 afin de mieux répondre aux demandes des consommateurs notamment la famille des normes ISO 9000.
« La norme ISO 9001 a suivi le même parcours mais son évolution est plus marquée. » Au début, la norme ISO 9001 concernait un produit ou un service. Aujourd'hui elle porte sur le processus qui permet de produire le produit ou le service commercialisé. [3]
 Certifier le système de management de la Qualité d’après la norme ISO 9001 permet d’attester l’engagement en matière de Qualité et permet de mesurer les progrès dans l’amélioration continue des performances.
L’entreprise est certifié ISO 9001 depuis sa version 2000. En plus il a été réussi un renouvellement de l’audit ISO 9001 :2015 et dans l’audit de 2017 aussi.  Cela a permis une meilleure organisation et une meilleure structure de la société.

fig08 

Figure 7 Avantage ISO 9001 [2]

b)    ISO 14001

La norme ISO 14001 est une norme internationale établie par l'Organisation internationale de normalisation, qui constitue la référence des organismes pour mettre en place un système de management environnemental. Elle a pour objectif d'aider les entreprises à gérer l'impact de leurs activités sur l'environnement et à démontrer l'efficacité de leur gestion1. La norme ISO 14001 peut être certifiable par un organisme agréé. [4]

Cette norme peut s'appliquer à n'importe quelle entreprise quelles que soient sa taille et son activité, mais peut aussi s'appliquer à tout autre type d'organisme (services publics, administrations…). Son application n'est pas obligatoire et dépend donc de la volonté de chaque organisme. En 2014, l'ISO dénombrait plus de 250 000 certifications suivant la norme ISO 14 001 dans plus de 160 pays.

Son principe repose sur le processus d'amélioration continue de la roue de Deming pour assurer à l'organisme de maîtriser les impacts environnementaux de son activité. Elle engage l'organisme dans une démarche de progrès continu de ses performances environnementales et lui permet de rester conforme à la réglementation environnementale.


c)    OHSAS 18001

L'OHSAS 18001 est un outil basé sur le volontariat et peut être adoptée par toute entreprise souhaitant mettre en place une procédure formelle visant à réduire les risques en termes de santé et de sécurité dans l'environnement de travail pour le personnel, les clients et le grand public. Sa révision en 2007 a fait évoluer son statut de simple "spécification", elle est devenue une norme nationale britannique (British Standard).
C'est une spécification, reconnue mondialement pour les systèmes de gestion de la santé et de la sécurité au travail, qui peut être utilisée par tout organisme quelles que soient sa taille et son implantation dans le monde.
Les objectifs de la norme OHSAS :   

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2.    ISO/TS 16949: 2009 (IATF 16949:2016)

Il existe un certain nombre de normes basées sur l'ISO 9000 ou l'ISO 14000 et spécifiques à un secteur d'activité ou à un produit. On peut citer par exemple la norme ISO/TS 16949 dans l'automobile, la norme EN 9100 dans l'aéronautique et la norme ISO 13485 pour les dispositifs médicaux. [11]
L'ISO/TS 16949 est la norme concernant la démarche Qualité dans l'industrie automobile. Elle a été élaborée par l’IATF (en) (International Automotive Task Force), l’ISO l'ayant validé et publié sous forme de spécification technique (Technical specification). [5]
Cette norme décrit les processus pour le développement et la fabrication de composants pour l'automobile.
Pour respecter cette norme, les fournisseurs doivent suivre certaines procédures propres à la construction d'automobiles, par exemple concernant les échantillons. Des outils de gestion de la qualité comme l’AMDEC sont aussi recommandés, particulièrement en vue d'assurer le contrôle permanent des produits. Le Measurement System Analysis est un exemple de système offrant ces possibilités.
Publiée en 1999, la première version de l'ISO/TS 16949 a réalisé la synthèse de quelques normes nationales : américaine avec QS9000, française avec EAQF 94, allemande avec VDA 6.1 et italienne avec l'AVSQ 94.
La deuxième version a été publiée en 2002 (ISO/TS 16949:2002).
La troisième version (ISO/TS 16949:2009) est une copie de la norme ISO 9001:2008 complétée d'exigences spécifiques
L’IATF a également mis en place un schéma de certification propre à l'industrie automobile, garantissant la reconnaissance des certificats ISO/TS 16949 dans l'ensemble de la filière, supprimant ainsi progressivement le recours aux certificats spécifiques nationaux pré-existant dans le secteur automobile et évitant le besoin de certifications multiples et redondantes pour les fournisseurs internationaux. [6]

fig09


Figure 8 International Automotive Task Force (IATF) [6]


 fig10

Figure 9 Développement de L'ISO/TS 16949 [2]



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B.    Outil principale : APQP/PPAP

1.    C’est quoi ?

C’est la méthodologie de développement produit développée par l’industrie automobile. Elle peut être considérée comme un langage commun utilisé par l’organisation et ses fournisseurs. 19 documents sont exigés, ils jalonnent le développement. [8]
1) C’est l’assurance que le produit développé satisfait les clients externes et internes
2) Le 1er but de l’APQP est de facilité la communication avec tout le monde (langage)
3) Le 2ème but de l’APQP est de s’assurer que toutes les étapes requises soient terminées au bon moment
4) Chaque document APQP possède 2 caractéristiques: il est vivant et il est unique.
APQP/PPAP ce sont deux flux: APQP est le process de développement, c’est avec lui que l’on travaille. PPAP c’est un recueil de « 19 preuves » comme par exemple les plans, les modifications techniques, le diagramme de flux.
 
fig11

Figure 10 Relation APQP et PPAP [8]


L'APQP (Advanced Product Quality Planning) peut se définir ainsi : c'est un management de projet générique automobile ayant pour but de garantir la qualité du produit (répondre au cahier des charges) de sa conception à sa fabrication. C'est une "norme" AIAG (automotive Industry Action Group) définie par les constructeurs automobiles américains (Ford, Géneral Motors, Daimler Chrysler). [7]

L'APQP se découpe en 6 phases "simultanées" (Définition et planification du projet, Conception et développement produit, Conception et développement procédé, Validation produit et process, Production, Suivi évaluation et plan d’action) et peut différer dans l'application selon les constructeurs (Ford fait ressortir la phase prototype).
Phase 1 - Planifier et définir un programme - déterminer les besoins, les exigences et les attentes des clients en utilisant des outils. Examiner l'ensemble du processus de planification de la qualité pour permettre la mise en œuvre d'un programme de qualité, définir et définir les entrées et les sorties.

Phase 2 - Design et développement de produits - examinez les entrées et les sorties, y compris FMEA, DFMA, vérification de conception, revues de conception, spécifications de matériel et d'ingénierie.

Phase 3 - Conception et développement de processus - fonctionnalités d'adressage ? développant des systèmes de fabrication et des plans de contrôle connexes, ces tâches dépendent de la réussite des phases 1 et 2 pour exécuter les sorties.

Phase 4 - Validation des produits et processus - validation du processus de fabrication sélectionné et de ses mécanismes de contrôle grâce à l'évaluation de la production, décrivant les conditions et exigences de production obligatoires, alors identifiant les sorties requises.

Phase 5 - Lancement, rétroaction, évaluation et action corrective - met l'accent sur la réduction des variations et l'amélioration continue. Identifier des résultats et des liens vers les attentes des clients et les futurs programmes de produits. [9]

Ces phases se détaillent en 49 activités de développement dont on retrouve les plus populaires : FMEA, Control Plan, Capabilities, MSA, PV test, DV tests, Protype build, ….
L'APQP reste spécifique à chaque constructeur tout en respectant les exigences de base de l'AIAG. Chaque fournisseur est impliqué dans la phase à laquelle il contribue.


fig12

Figure 11 Processus de l’APQP [2]

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2.    Pourquoi ?

L’investissement dans une méthodologie de développement produit n’est pas facile car le retour sur investissement n’est pas directement visible à court terme. En règle générale la décision est prise après un projet LEAN qui met en évidence une faiblesse sur le produit ou après une « plantée » au cours du lancement sur le marché.
Pour un projet global il vous faut établir au préalable un DMS (Document Management System) car chaque document est unique et vivant. Cependant pour un projet pilote cette base n’est pas nécessaire. Le projet pilote vous permettra d’utiliser et de comprendre l’enchaînement des principaux outils comme le cahier des charges fonctionnel, l’AMDEC-Système, Le diagramme de flux process, l’AMDEC-Process, le MSA (Measurement System Analysis) le QMS (Quality Management System), l’analyse dimensionnelle (math), la gestion des modifications,...

 fig13

Figure 12 Gains de l'APQP/PPAP [8]



L'APQP est un processus discipliné pour s'assurer qu'une suite structurée d'activités est terminée. Ces activités permettront à une organisation de fournir un produit de qualité, à temps, au coût le plus bas et qui répond exactement aux exigences spécifiques des clients. L'APQP fournit également un moyen normalisé de communiquer les exigences de planification de la qualité des produits en interne, entre vos clients et vous-même, et entre vous-même et votre base d'approvisionnement.

fig14


Figure 13 APQP et PDCA [9]


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C.    La démarche Q-document pour un nouveau produit

fig15

Figure 14: Démarche documentation [2]

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1.    Technical specification (TS)

Lancement de développement un  nouveau produit
•    Participants : CCE, fournisseur, SDM
Une spécification est un ensemble explicite d'exigences à satisfaire par un matériau, produit ou service. Si un matériau, produit ou service ne parviennent pas à satisfaire à une ou plusieurs des spécifications applicables, il peut être désigné comme étant hors spécification.
Une spécification technique peut être développée en privé, par exemple, par une société, un organisme de réglementation, ou une organisation militaire, ou bien elle peut être développée par des organismes de normalisation qui sont souvent plus amenés à développer des normes volontaires (ces normes volontaires pouvant devenir obligatoires si elles sont adoptées par un du gouvernement ou un contrat d'entreprise).
Un TS est le premier document qu’il faut être signé par le responsable fournisseur, client et SDM, afin de bien exprimer un produit souhaité par la demande de client. Toutes les étapes et méthodes de développement, les modèles du document  nécessaire sont décrits en détail dans un TS.



2.    Characteristic summery sheet (CSS)

Définition du produit au début de développement  
•    Participants : CCE, fournisseur, SDM
Pour développer un  nouveau produit, le laboratoire doit faire des tests selon TS afin de trouver les valeurs caractéristiques.
Une fois qu’un produit est développé, le fournisseur va l’analyser plusieurs fois par les différents lots, afin de trouver une tolérance pour chaque caractéristique. Alors CCE va choisir un lot pour faire des tests selon ST dans leur labo pour vérifier les valeurs sont dans la tolérance définit par le fournisseur et par le client . S’il y a un écart, il faut discuter avec le fournisseur pour trouver et résoudre le problème.
Normalement, les raisons des écarts sont suivantes :
Les machines ou outils : bien que les méthodes  doivent tous respecter le TS, quelquefois les outils ne sont pas exactement pareil. En plus, au fil du temps, l'usure de la machine est inévitable, qui a conduit à une variation expérimentale.
Le choix de produit : comme le produit que CCEC analyse est choisi par plusieurs lots, en raison de différentes dates de production, dans chaque lot il peut y avoir des petites variations qui vont influencer les résultats de tests.


3.    A-certificat

A la fin du développement, reposé sur le  data laboratoire.
•    Participants : CCE, fournisseur
Avant la production officielle dans les usines, le document A-certificat est une preuve de la conformité des produits et qu’il peut être utilisé dans la production. Dans cette étape un lot produit en conditions industriels par le fournisseur est testé.S’il ne peut pas répondre aux tolérances qui ont été établis selon le CSS, c’est obligatoire de refaire cette étape, trouver des causes de l'erreur, jusqu'à ce que le lot est conforme. Cette étape garantit la qualité des produits à l'usine de production.

4.    Production Part Approval Process (PPAP)

Avant la production dans usine
•    Participants : SDM, fournisseur
La dernière étape avant la production dans l’usine est de signer PSW, qui est un checklist de PPAP, il permet de vérifier tous les documents nécessaires pour la production. Cette preuve est préparé par le fournisseur et validé par le SDM.

5.    Quality data sheet (QDS)

 Livraisons en série
•    Participants : Usine, fournisseur
C’est un certificat pour confirmer les caractéristiques les plus importantes de chaque livraison par le fournisseur. Ce document assure la qualité de la production à grande échelle.

6.    Yearly requalification certificate (YRC)

Apres la production dans l’usine, une fois par an
•    Participants : Usine, fournisseur, CCE
Dans le CSS, il a été défini tous les caractéristiques qu’il faut requalifier. Un batch de produit va être choisi, le CCE et le fournisseur vont faire les tests selon le CSS pour vérifier que toutes les valeurs sont conformes au standard, ét à l'intérieur de la tolérance definie.
Cette étape sert pour confirmer une fois par an la qualité du produit, pour réduire la réduction des coûts d'essai sur une famille de produits.

La démarche et PDCA
La méthode comporte quatre étapes, chacune entraînant l'autre, et vise à établir un cercle vertueux. Sa mise en place doit permettre d'améliorer sans cesse la qualité d'un produit, d'une œuvre, d'un service, etc.
Plan : préparer, planifier (ce que l'on va réaliser) ;
Do : développer, réaliser, mettre en œuvre (le plus souvent, on commence par une phase de test) ;
Check : contrôler, vérifier ;
Act (ou Adjust): agir, ajuster, réagir (si on a testé à l'étape do, on déploie lors de la phase act).
 

fig16


Figure 15 PDCA et la démarche de la documentation [2]


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D.    Analyse de cause
1.    Diagramme d'Ishikawa

Ce diagramme représente de façon graphique les causes aboutissant à un effet. Il peut être utilisé comme outil de modération d'un remue-méninge et comme outil de visualisation synthétique et de communication des causes identifiées. Il peut être utilisé dans le cadre de recherche de cause d'un problème ou d'identification et gestion des risques lors de la mise en place d'un projet.
Ce diagramme se structure habituellement autour du concept des 5 M. Kaoru Ishikawa recommande de regarder en effet l'événement sous cinq aspects différents, résumés par le sigle et moyen mnémotechnique 5M :
Matière : les matières et matériaux utilisés et entrant en jeu, et plus généralement les entrées du processus.
Matériel : l'équipement, les machines, le matériel informatique, les logiciels et les technologies.
Méthode : le mode opératoire, la logique du processus et la recherche et développement.
Main-d'œuvre : les interventions humaines.
Milieu : l'environnement, le positionnement, le contexte.

fig17

Figure 16 Diagramme d'Ishikawa du projet [2]



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2.    Lean management

Le Lean management trouve ses origines dans l’industrie japonaise de manufacture des années 80. L’enjeu de cette méthode de management est de réduire le nombre d’erreurs et d’améliorer continuellement la méthodologie de l’entreprise. Malgré ses origines, les principes du Lean management se sont ensuite étendus à d’autres domaines industriels et peuvent désormais être appliqués aux services IT. La méthodologie Lean incorpore un ensemble d’outils et de techniques dont le but est de maximiser la valeur pour le client tout en réduisant le gaspillage. Ces outils doivent permettre également d’améliorer l’efficience, la qualité générale et la satisfaction client.

Le Lean management consiste à éliminer tout ce qui est superflu au travail : temps morts, gestes inutiles ou encore déplacements superfétatoires. L'idée est donc de dire que, puisque le salarié faisait des choses inutiles, il prendra du plaisir à ne plus les faire. D'abord présent dans l'industrie, ce mode d'organisation du travail gagne aujourd'hui tous les secteurs, y compris les services. [12]
   
 7 familles de gaspillages :
•    La surproduction
Produire plus tôt que l’attente clients, en quantité supérieure aux commandes, produire sans commande client ferme, … remplit les stocks et provoquent des avances de trésorerie.
•    L’attente
On attend la matière première, les dossiers, le transporteur, … : quand on attend… on ne produit pas !
•    Le transport
Des transporteurs éloignés, des taxis pour palier des délais défaillants, des déplacements de matière inutiles … coûtent cher à l’entreprise et ne sont pas valorisés auprès du client.
•    Le stock
Un stock tampon oui (à calculer), un stock trop important revient cher, les pièces peuvent s’abîmer, il prend de la place au détriment d’une production, …
•    Le mouvement
Quels sont les mouvements non efficaces, ceux qui n’apportent pas une valeur ajoutée au poste de travail ?
•    Le défaut
On liste toutes les opérations qui entrainent le défaut, la non-conformité, le rebut, … tout ce qui n’est pas bon du premier coup.
•    Sur-transformation
Il s’agit de la sur qualité : faire plus que demandé par le client coûte cher et n’est pas payé par le client qui demande « la juste pièce » ou « le juste service ».

fig18

Figure 17 7 familles de gaspillages [2]


A partir de cette méthode, il faut tout d’abord de trouver les  gaspillages, donc un cycle de processus par rapport à la démarche actuelle a été développée. Pour calculer le temps productif et le temps morts pour chaque sous-étape, ce qui permet d’estimer l’espace d’amélioration. Le but était de réduire le temps morts pour améliorer la performance globale.

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3.    Analyse temps cycle

fig19

8 h du travail par jour

Figure 18 Analyse temps cycle de la démarche qualité [2]


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III.    Résultats
A.    Planifier et développer le plan d’action

Selon le résultat de diagramme d'Ishikawa, pour chaque cause, un plan d’action a été proposé,dans lequel une partie a été mise en œuvre, l'autre partie est discutable ou il faut trouver une meilleure solution.

fig20

Figure 19  Développement du plan d'action [2]


Il est estimé que la démarche actuel de qualification des produits peut être simplifié et amélioré. Ainsi, dans la partie suivante, je vous présente un plan en détail une proposition de la nouvelle démarche simplifié.
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B.    Mise en œuvre une nouvelle démarche

1.    2 changements principaux

fig


•    CSS
CCE n’est plus impliqués dans le développement de CSS, ce document sera basé sur les résultats obtenus par les tests réalisé par le fournisseur. Ainsi, cette nouvelle approche réduit considérablement le temps de la négociation entre CCE avec les fournisseurs. En plus, cela libéra du temps des opérateurs, techniciens et machines pour les autres projets, ce qui permettra d’améliorer l'efficacité globale.
En revanche, les risques auxquels sont exposés cette initiative c’est qu’il faut être plus prudent et plus rigoureux dans le choix du fournisseur et rigoureux dans la mise en place par les fournisseurs des méthodes établis par la TS, car le fournisseur va jouer un rôle décisif et indépendant dans le processus de qualité. Des audits devront être faites pendant la mise en place par les fournisseurs des méthodes établis par la TS pour la vérification du respect des méthodes et de la correspondance avec les mesures obtenus par le CCE.

•    A - certificat
CCE n’est plus impliqués dans tous les tests de l’A-certificat, mais il doit choisir un batch répresentatif de la production industriel pour effectuer les tests par rapport aux quelques propriété les plus critiques, afin de valider les tests qui seront fait par le fournisseur.

2.    Comparaison la démarche
La nouvelle démarche conserve l’établissement de tous les documents originaux, mais va réduire le niveau de participation de CCE dans les tests des lots labo et industriels. Par une plus grande confiance au fournisseur, cela permet de réduire les pertes de temps de négociation, le temps de test, afin d'accélérer l'ensemble du processus.
Néanmoins, cette nouvelle démarche va demander un contrôle plus rigoureux et frequent des fournisseurs pour s’assurer que les méthodes d’analyse des lots définis dans les Technical Specifications soient estrictement suivis, que les valeurs obtenues sont fiables et qu’elles correspondent aux valeurs qui seraient obtenues si les analyses étaient faites au CCE.

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Figure 20 Comparaison avant et après par la nouvelle démarche [2]


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Figure 21 Comparaison du temps de cycle avant et après par la nouvelle démarche [2]

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3.    Risques et améliorations

Avant la mise en œuvre la nouvelle démarche avec le fournisseur, c’est mieux d’anticiper tous les risques possibles afin de mieux améliorer la performance.

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Figure 22 Risques et améliorations pour la nouvelle démarche [2]

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C.    Perspectives

1.    Entreprise

D'abord, il faut négocier la nouvelle démarche avec le SDM, évaluer les risques et les actions pour les réduire. Ces actions doivent être inclus dans la nouvelle demarche, qui ensuite pourra être proposé aux fournisseurs. Pour aller un peu plus loin et pour améliorer le processus, il est envisageable de réduire le nombre de tests nécessaires. Peut-être qu'il y a des tests qui ne sont pas vraiment critique pour chaque application.
De plus, il est possible de faire de Benchmark interne, à fin de comprendre les processus d’autres departements, discuter et comparer ensemble, évaluer les avantages des autres démarches et essayer de les appliquer.

2.    Personnel 

Ce projet m’a permis de découvrir le métier Ingénieur Qualité Fournisseur, et je suis très intéressé par cette carrière, qui sera ma principale orientation future de l'emploie. Je vais résumer tous les connaissances techniques et gestionnaires acquises et l'appliquer à ma carrière future.

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CONCLUSION


Ce stage a parfaitement répondu à mes attentes car je souhaitais découvrir la qualité dans le monde industriel. En plus, Il m’a permis de découvrir un nouveau champ dans ce domaine, la qualité fournisseur. J’ai acquis des nouvelles connaissances, les outils de APQP/PPAP, la norme IATF 16949 ainsi que des techniques de communications, travail en équipe et management.
J'ai rencontré deux challenges pendant mon stage. Le premier était au début, comme je n’avais pas la connaissance du produit.J’ai dû apprendre des spécifications du produit dans le temps le plus rapide. Il m'a fallu beaucoup de temps et d'efforts, donc encore une fois je remercie mes collègues qui m’ont aidée. Le deuxième consisté à communiquer avec les fournisseurs, la plupart des fournisseurs étant de différents pays, en Europe et en Asie, ce qui rend un peu difficile la communication par rapport à la distance et à la langue. De plus, chaque fournisseur a son propre système qualité, et nos processus existants ne peuvent pas être parfaitement adaptés à chaque fournisseur. Donc il faut  faire les ajustements appropriés en fonction de la situation réelle, qui est une des principales raisons du retard de la démarche avec les fournisseurs. 
Dans des bonnes conditions de travail, je me suis rapidement adapté à l'ensemble du processus du projet et des méthodes de mise en œuvre, et j’ai réussi  à avancer et faire signer un certain nombre de documents avec les fournisseurs.
Dans un deuxième temps, j'ai analysé les faiblesses de la démarche actuelle et j’ai participé à la proposition d’un nouveau processus, en comparant l'ancien et le nouveau processus pour apporter des améliorations pertinentes pour améliorer l'efficacité globale.
En conclusion, il faut signaler que ce projet m’a permis de profiter d’un bon encadrement et d’une excellente collaboration avec les personnels de l’entreprise qui n’ont cessé de me guider avec leurs conseils et qui m’ont facilité l’intégration dans un milieu professionnel.



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BIBLIOGRAPHIE

 

[1] Les experts Ooreka, «Vitrage auto», [En ligne] Disponible sur: https://pare-brise.ooreka.fr/comprendre/vitrage-auto [Consulté le : 03-juin-2017]

[2] WANG Jiehuan, « Amélioration la démarche qualité avec les fournisseurs », Université de Technologie de Compiègne, Master Qualité et Performance dans les Organisations (QPO), Mémoire d’Intelligence Méthodologique du stage professionnel de fin d’études, ww.utc.fr/master-qualité, puis « Travaux », «Qualité-Management » réf n°411 juin 2017

[3] Norme, « NF ISO 9001 - Management de la qualité ». Edition Afnor, www.afnor.org, 15-Oct-2015.

[4] Norme, « NF ISO 14001 - Systèmes de management environnemental». Edition Afnor, www.afnor.org, 15-Oct-2015.

[5] Norme, « ISO/TS 16949 Systèmes de management de la qualité - Exigences particulières pour l’application de l’ISO 9001:2008 pour la production de série et de pièces de rechange dans l’industrie automobile». Afnor Editions, www.afnor.org, 01-déc-2009

[6] Danang WID, «DWI Automotive Quality Management System ISO/TS 16949:2009 THE EXECUTIVE BRIEFING», [En ligne] Disponible sur: https://www.slideshare.net/danangwid/executive-briefing-1832015, 18-mar-2015.

[7] Madalyn Muncy, «PPAP 101: What You Need to Know», [En ligne] Disponible sur: http://www.rgbsi.com/what-to-know-about-ppap, 30-juill-2014.

[8] Poster, Frank Paris, «  APQP/PPAP, c’est quoi?», [En ligne] Disponible sur : http://doqs.ch/ [Consulté le : 07-juin-2017]

[9] Site officiel de f XR Training & Consultancy, [En ligne] Disponible sur : http://www.xrtraining.com/apqp/

[10] « Méthode et Outils », Qualité Performance, Portail officiel de la Qualité et de la Performance en France,  http://www.qualiteperformance.org/, puis « Comprendre la Qualité », « Méthodes et outils ».

[11] H. BEN CHARRADA, « Qualité client : amélioration de la performance et adaptation ISO TS 16949 », Université de Technologie de Compiègne, Master Qualité et Performance dans les Organisations (QPO), Mémoire d’Intelligence Méthodologique du stage professionnel de fin d’études, ww.utc.fr/master-qualité, puis « Travaux », «Qualité-Management » réf n°343 juin 2016

[12] Hubert Siegfrie, «La fin des temps morts au travail avec le « Lean » management», cabinet Lean Training. Un enseignement spécifique a d'ailleurs vu le jour à l'Université de Technologie de Belfort-Montbéliard. [Consulté le : 08-juin-2017]


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