Le très gros plan permet de montrer un détail précis d’un personnage, par exemple un doigt, un œil ou une cicatrice, qui prendra toute la surface de l’écran. Dans le cadre d’un objet, cela pourra être le cadran d’une horloge ou encore un titre ou article de journal. En général de très courte durée, il permet de focaliser l’attention sur un détail significatif pour l’intrigue ou pour identifier un personnage. Il permet également de montrer ce que l’œil ne peut pas forcément voir à échelle réelle.
Le très gros plan peut ainsi donner une valeur symbolique à l’objet ou la partie du corps filmée ou alors créer une tension pour le spectateur, peu habitué à voir de cette manière ce que lui montre le plan. Les utilisations du très gros plan sont nombreuses au cinéma. Il est généralement utilisé en introduction d’une séquence, pour créer une interrogation « Qui est-ce ? Ou est-ce ? ». Il est également fréquemment utilisé pour des raccords de transition entre deux autres plans Enfin, les grands réalisateurs savent l’utiliser dans des occasions inattendues, afin de créer une expérience unique, mais cela, ça ne s’explique pas, cela se vit directement à l’écran.
Certainement le très gros plan le plus célèbre du cinéma, ce plan se trouve au milieu de la fameuse scène du meurtre sous la douche dans Psychose d’Alfred Hitchcock. Il dure moins d’une seconde et pourtant il marque le spectateur car il intervient au moment ou le personnage commence à crier.