Avertissement
Si vous arrivez directement sur cette page, sachez que ce travail est un rapport d'étudiants et doit être pris comme tel. Il peut donc comporter des imperfections ou des imprécisions que le lecteur doit admettre et donc supporter. Il a été réalisé pendant la période de formation et constitue avant-tout un travail de compilation bibliographique, d'initiation et d'analyse sur des thématiques associées aux technologies biomédicales. Nous ne faisons aucun usage commercial et la duplication est libre. Si vous avez des raisons de contester ce droit d'usage, merci de nous en faire part . L'objectif de la présentation sur le Web est de permettre l'accès à l'information et d'augmenter ainsi les échanges professionnels. En cas d'usage du document, n'oubliez pas de le citer comme source bibliographique. Bonne lecture... 


Organisation de la maintenance préventive externe et mise en place d'un protocole de contrôle qualité  :application aux appareils de perfusion et les électrocardiographes.

Logo HU PS
Logo HU PS
logo UTC

Logo de UTC
Référence à rappeler : Abalé Liza Honoré, Stage, Certification Professionnelle ABIH, UTC, 2010-2011
URL : http://www.utc.fr/abih ; Université de Technologie de Compiègne
      
RESUME
L’externalisation de la maintenance préventive et la mise en place d’un protocole de contrôle qualité des dispositifs médicaux (DM) appliquées respectivement aux appareils de perfusion et  électrocardiographes furent les idées avancées par les responsables d’équipements du Centre Hospitalier Universitaire de Kremlin Bicêtre. Cette option s'inscrit dans une volonté de maîtrise en  exploitation de ses DM qui se chiffrent à en environ 10358.
L’activité montre d’une part  les démarches à entreprendre, les conditions à respecter, l’organisation à mettre en place avant, pendant et après les interventions, méthode de gestion des données pour la traçabilité, et d’autre part des exemples d’auto-évaluation et de technique de suivi des actions d’amélioration. Ces dispositions contribueront efficacement à la prise en charge de Dispositifs Médicaux qui garantiront à leur tour des soins de qualité aux patients.
 



Mots Clés:Maintenace externe- qualité- Dispositif Médical ( DM )


ABSTRACT

The outsourcing of the preventive maintenance and the implementation of a protocol of quality control of the medical devices (DM) applied respectively to the devices of drip and electrocardiographs were the ideas advanced(moved) by the persons in charge of equipments of the Kremlin university hospital Bicêtre. This option joins in a will of control(master's degree) in exploitation(operation) of his  DM who(which) amount in approximately 10358.
The activity shows on one hand the steps to be begun, the conditions to be respected, the organization to be before set up, during and after the interventions, the method of management of the data for the traceability, and on the other hand examples of self-assessment and technique of follow-up of the actions of improvement. These capacities will contribute effectively to the coverage of Medical Devices which will guarantee in turn quality care to the patients.




kEY WORDS:maintanance- quality- Médical Device ( DM )

Remerciements


Ce stage de 12 semaines fut l’aboutissement d’un travail de collaboration avec des personnes dans un climat convivial.

Je tiens donc à adresser mes sincères remerciements à la Direction des " Hopitaux Universitaires de Paris Sud" et plus singulièrement à Madame Décoster Cathy , ingénieur Biomédical qui m’a  accepté en tant que stagiaire au sein de cet établissement.
Mes remerciements vont également aux  Messieurs  Philippe Marcillac et Jean Alain Martin, tous deux techniciens Biomédicaux.
J’ai été profondément touché par la cohésion entre les membres du service biomédical et surtout l’esprit de bonne collaboration qui existe entre le service biomédical et les différents cadres de santé de l’établissement à qui j’adresse mes vives  félicitations.
Je ne saurai terminer sans exprimer toute ma gratitude à M. Gilbert Farges et Félan Pol Manoël, responsables de la Formation ABIH à l’Université de Technologie de Compiègne qui m’ont prodigué de sages  conseils durant la période du stage.

Sommaire


Introduction
1ère  PARTIE : présentation de l’établissement d’accueil

I-Assistance publique - hôpitaux de paris ( AP- HP )
    I-1 :historique
    I-2 : Direction de l’AP- HP
II- Hôpitaux Universitaire de Paris Sud
        II-1 : Vocations de « Hôpitaux Universitaires de Paris Sud »
III- Le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Kremlin Bicêtre
    III-1 : L’historique du CHU
    III-2 : Environnement de l’établissement
            III-2-1 : Les Pôles d’activités du CHU de Bicêtre
            III-2-2 : Quelques activités phares et plateau technique
            III-2-3 : Aspect financier du CHU de Bicêtre
            III-2-4 : Les ressources Humaines
  IV- Le service Biomédical
        IV-1 : Rôle du service biomédical au CHU de Bicêtre
        IV- 2: Organisation du service biomédical

2ème partie: Maintenance préventive externe et  contrôle qualité d’un dispositif médical (DM)

I : Contexte et  enjeux 
    I-1 : contexte
    I-2 : L'enjeu
II : Données d’organisation
       II-1 : Application de réglementation relative à maintenance préventive
        II-2 : L'application de la réglementation relative au  protocole de contrôle

III : Mise en place d’un protocole de contrôle Qualité  unique
 des électrocardiographes (ECG)

    III-1 : Quelques définitions
     III-2 : Conditions de mise en place du protocole de contrôle qualité sur les ECG
    III-3 : Les paramètres à contrôler
    III-4 : La check List du contrôle qualité des ECG
     
IV : L'organisation de la maintenance préventive externe (Cas des appareils de perfusion du CHU de Bicêtre)
    IV-1 : Généralités
     IV-1-1 : définition  de la maintenance préventive externe
     IV-1-2 Causes d’une maintenance externe
     IV-1 -3 : les appareils de perfusion de Bicêtre

    IV-2: Procédure de  mise en place de la Maintenance Préventive externe
     IV-2-1 : Identification des appareils
     IV-2-2 : Mise en place d’un cahier de charge
     IV-2-3 : Analyse des propositions  des prestataires
     IV-2-4 : Adoption des propositions
     IV-2-5 : Suivi et gestion des données des prestations
     IV-3:Conclusion partielle

      V: Auto-évaluation et Amélioration

   3ème  Partie : Autres activités effectuées

    I-    Suivi et Contrôle qualité de défibrillateurs
    II-    Les moniteurs de surveillance
    III-    Gestion de la maintenance faite par les prestataires

Conclusion générale
Glossaire
BIBLIOGRAPHIE
Annexes





Introduction

Pour la phase pratique de la formation de « assistant  Biomédical en ingénierie Hospitalière (ABIH),
J’ai eu l’opportunité  de faire mon stage au groupe  hospitalier  « Hôpitaux Universitaires de Paris –Sud » précisément au Centre Hospitalier Universitaire de Kremlin Bicêtre .Ce CHU  fait partie de l’Assistance publique -hôpitaux de Paris (AP-HP).
Ce rapport essaie de présenter l’établissement et le service  d’accueil, Il présente  dans la seconde phase , le sujet du stage à savoir « L’organisation  d’une maintenance externe  appliquée aux appareils de perfusion et  la mise en place d’un protocole de contrôle qualité des dispositifs médicaux  appliqué aux électrocardiographes  du CHU de Kremlin Bicêtre. Quelques activités que j’ai eu à  effectuer avec l’équipe biomédicale  sont énumérées dans la dernière partie du rapport. 

retour sommaire  

1ere Partie : Présentation de la structure d’accueil

Le CHU de Kremlin Bicêtre fait partie  des Hôpitaux Universitaires de Paris Sud. Ce Groupe hospitalier est composé de  trois Hôpitaux  à savoir CHU de Bicêtre, Antoine-Béclère et Paul Brousse.
« Hôpitaux Universitaires de Paris Sud » est une entité de l’Assistance Publique –Hôpitaux de Paris (AP-HP) composée de 39 Hôpitaux.

I- Assistance publique - hôpitaux de Paris (AP-HP)
I-1 : L’historique
•    L’AP-HP d’hier
La création de l’AP-HP remonte au VIIème siècle par la construction de l’hôtel Dieu. Mais les fondations actuelles n’ont vu le jour qu’en 1801 grâce à la création du conseil général d’administration des hospices de Paris. Par la suite la loi du 10 janvier 1849 institua »l’administration générale de l’assistance publique de Paris ».[1]

•    L’AP-HP d’aujourd‘hui
Actuellement l’AP-HP regroupe 39 hôpitaux implantés à Paris. Elle est non seulement la plus grande organisation hospitalière de France mais le plus important établissement de soins de l’Europe.
L’AP-HP totalise  un nombre de plus de 24 977 lits et 1 246 places de jour couvrant l’ensemble de ses activités hospitalières. Elle est composée de 750 médicaux et médico –technique et accueille annuellement 934 000 patients et 4,5 millions de consultations externes. Environ 90 658 personnes y travaillent dont 5400 ouvriers et techniciens.
Cinq services généraux sont présents :
L’assistance publique des hôpitaux de Paris est un établissement public dont le conseil d’administration est présidé par le maire de Paris et dont le directeur général est nommé par le conseil des ministres.
retour sommaire

I-2 : Direction de l’AP-HP

L’AP-HP est dirigée par trois(03) directions .Ci-joints les membres qui les composent :[3]

1.    La direction générale

Directeur général :                                       
Secrétaire général :                                     
Directeur de cabinet :                                   
Direction de la communication                       

2.    Les directions fonctionnelles

Directeur de la politique médicale :                   
Directeur du patrimoine et de la logistique        
Directeur économique et financier                      
Directeur des ressources humaines                   
Directeur  délégué au management et la C C    
Directeur des affaires juridiques                         

3.    Les Directions exécutives

Groupement hospitalier universitaire Paris 6,11 et 12                           
Groupement hospitalier universitaire Paris 5, 7,13 et Ile de France       
retour sommaire

II-    Hôpitaux Universitaires de Paris-Sud

Hôpitaux Universitaires de Paris Sud est un Groupement de trois hôpitaux notamment le CHU de Kremlin Bicêtre, Paul Brousse et Antoine - Béclère. Il est la tête de pont de l’Assistance Publique de Paris dans le sud Francilien. Son positionnement géographique s’étend sur deux départements, les Hauts –de- Seine(92) et le Val –de- Marne (94) avec un bassin de population de plus de 5.353 000 habitants. Trois sites du Groupes Hospitalier sont inscrits dans le périmètre de la faculté de médecine Paris 11.

II-1 :Vocations de «  Hôpitaux Universitaires de Paris Sud »

-    Répondre aux besoins de la santé en constante évolution des usagers  par le biais d’une offre de soins lisibles et intégrative. Cette offre de soins couvre l’ensemble des spécialités médicales et des modalités de prise en charge.
-    Le projet médical du Groupe Hospitalier affiche par ailleurs des complémentarités adultes/enfant sur l’ensemble des spécialités

   
retour sommaire
III : Le Centre Hospitalier Universitaire de Kremlin Bicêtre

III-1 : L’historique du CHU Bicêtre
•    Hôpital de Bicêtre d’hier
-   
L’histoire de l’Hôpital de Bicêtre remonte au milieu du XIIIème siècle, époque à laquelle Louis IX fit don, à une colonie de chartreuse, d’un domaine situé sur le territoire de Gentilly, désigné sous le nom de « Gange aux Gueux »
Après plusieurs années, ce château devient, sous Louis XIII, un hôpital destiné à accueillir des officiers et soldats invalides. Il devient Hôpital général, prison d’Etat et hospice, véritable cité d’exile aux portes de Paris. Par la suite, ce lieu d’internement se transforme en un lieu de soins..

C’est au  cours du XIXème siècle que les principales constructions de Bicêtre sont édifiées. En 1881, « prison d’Etat  fut supprimée et l’établissement devient un « Asile » avec une orientation marquée vers la psychiatrie.

Il devient au début du XXème siècle, un établissement de long séjour avec des services comme la médecine générale, chirurgie et des services de spécialité (La neurologie, psychiatrie infantile….).Il s’affirme désormais comme un hôpital moderne.

En 1950, la vocation de Bicêtre s’oriente définitivement vers le médical avec le départ progressif des pensionnaires d’hospice, cédant peu à peu place aux services aigus.

En 1962, l’Hôpital de Bicêtre est choisi pour constituer la quatrième section du CHU de paris et devient le Centre Hospitalier Universitaire de Bicêtre. Faculté de médecin en 1968, Bicêtre devient alors le siège d’UFR de médecine de Kremlin Bicêtre
.
En septembre 1981, après une longue période d’étude, de nouvelles unités s’ouvrent, marquant de façon irréversible la médicalisation du CHU de Bicêtre.

Image de l’hôpital de Bicêtre d’hier (voir annexe 1)

    Hôpital de Bicêtre d’Aujourd‘hui

Aujourd’hui, l’environnement géographique et social du CHU de Bicêtre favorise son partenariat notamment avec les acteurs locaux (mairie, Conseil général, Conseil régional…) et qui fait lui l’un des plus importants établissements de santé  de Val de Marne, mais aussi des 39 hôpitaux de l’Assistance publique des hôpitaux de Paris. Le Directeur Mr Alain Manville et le président du conseil consultatif médical (CCM), Mr Dénis Dévictor, gèrent au quotidien le bon fonctionnement de l’établissement.
L’enjeu de l’AP-HP qu’est de garantir une prise en charge efficiente des patients, a procédé à la mise en place du « Groupe Hospitaliers  Bicêtre/Paul Brousse/Antoine Béclère appelé Hôpitaux Universitaires de Paris Sud. Ce groupement est basé sur une direction commune installée  à l’hôpital de Paul Brousse.
retour sommaire

III-2 : Environnement de l'établissement

De nombreuses innovations  ont été réalisées dans ces dernières années au CHU de Bicêtre dans chaque entité qui concourt à la survie de l’établissement.[2]

III-2-1 : Les Pôles d’activités du CHU de Bicêtre

Le CHU de Bicêtre dispose de 7 principaux pôles :
  1. Adolescent- mère -enfant
  2. Neuroscience tête et cou
  3.  Immuno pathologie, transplantation et métabolisme
  4. Digestif- anesthésie – Réanimation- locomoteur
  5. Biologie- Pharmacie- Anatomie- Pathologie – santé publique
  6. Cardiologie – Gérontologie- Réanimation médicale
  7. Image et Fonction




Les 7 poles

                                                                                                                       Figure 1 : les 7 pôles d’activités du CHU de Bicêtre [2]

retour sommaire
III-2-2 : Quelques activités phares et plateau technique

•    Activités phares

Les principales activités du CHU de Bicêtre sont les suivantes :
Service d’accueil des urgences (SAU)
 Accueil des polytraumatisés d’IDF
 Transplantations d’organes
 Unité de chirurgie ambulatoire (UCA)
 Unité de suite et de réadaptation (USR)
Neuroradiologie interventionnelle
Prise en charge des hémophiles

•    Plateau technique du CHU de Bicêtre

Le CHU de Bicêtre dispose d’un plateau technique de pointe à l’image des établissements   modernes  du monde.

      9 salles de radiologie adulte  et pédiatrique (2 scanners, 2 IRM, 2 gamma -caméras à scintigraphie
    10 postes d’hémodialyse
    19 salles de blocs opératoires (dont 2 salles de bloc obstétrical)
    1 salle de mammographie
    2 appareils angio numérisés
    6 laboratoires spécialisés
    10 salles d’échographie
retour sommaire

III-2-3 : Aspect financier du CHU de Bicêtre

La prise en charge des patients nécessite de gros investissements et de dépenses dans les établissements de santé. Le CHU de Bicêtre n’étant pas en marge de cette logique, a donc effectué les dépenses suivantes au cours de l’exercice 2008: [2]
•    Dépenses d’exploitation : 320 millions euros (M€) repartis comme suit

Dépenses médicales : 29 %
Dépenses sur personnel : 52%
Dépenses hôtelière : 12%
Dépenses financières et exceptionnelles : 7%

depenses 2008

Figure 2:Graphique de la repartition des dépenses

 
•    Investissement (travaux) :

 12,1 Millions  €  repartis comme suit,
Opérations identifiées : 6,5 Millions  €
Plan de travaux : 5,5 Millions €

III-2-4 : Les ressources Humaines

Le CHU a à son actif  environ 4000 professionnels.
retour sommaire

IV: Service Biomédical

Le centre hospitalier Universitaire de Kremlin Bicêtre dispose de différents services de maintenance dont le service biomédical.
Le service Biomédical a vu le jour en 1982 et dispose d’un atelier et des bureaux de l’ingénieur et des techniciens.
La Direction exécutive du Groupe universitaire Paris Sud définit le rôle du service biomédical e t la politique générale de  la maintenance du parc de tous les dispositifs médicaux. Elle décide également la nécessité de mettre une partie de certains appareils sous contrat.

 IV-1 : Rôle du service biomédical du CHU de Bicêtre

A Bicêtre, l’atelier biomédical a en charge la maintenance de tous les appareils et systèmes électro médicaux.
Il intervient dans les  services de soins et toutes les spécialités liées à l’hospitalisation. Les techniciens assurent également la maintenance préventive et curative des appareils qui ne sont pas sous contrat.
Ils ont en charge de la formation auprès des utilisateurs des appareils ainsi que la réception et la mise en service de ceux-ci après achat.
Ils gèrent certains consommables de première nécessité et font appel aux techniciens extérieurs cotraitants en cas de besoin.

IV-2 : Organisation de service Biomédical du CHU de Bicêtre

•    Personnel du service
Le service biomédical  comprend :
  Le Directeur  des investissements et des Services techniques : M. Patrick Hermite
  1.     Ingénieur Biomédical :     Mme Décoster Cathy
  2.     Assistante technique       M. Gimeno
  3.     Les trois techniciens :       M Jean- Alain Martin
                                                         M Philippe Marcillac
                                                        1 Poste vaccant

•    Le matériel et infrastructure

Les  locaux qui abritent le service biomédical sont repartis en deux(2). Une partie administrative est installée dans le «  secteur bleu : bâtiment AZUR » ou se trouve le bureau des  ingénieurs biomédicaux. L’autre partie du service  logée dans le secteur « Paul Broca » composée d’un, atelier, des bureaux des 2 technicien et 3 magasins de stockage. Au sein de l’atelier, un endroit réservé pour le stockage des DM à réparer après décontamination. Deux autres endroits pour la maintenance et le stockage des DM déjà réparés. C’est dans ce même secteur que  se trouvent les services de réanimation,  Radiologie, cardiologie…
Cet emplacement de l’atelier  biomédical  facilite aux techniciens pour  des interventions d’urgence via des moyens de déplacement rapide (des ascenseurs situés à environ 10 mètres et des escaliers).
La gestion des activités  est  favorisée par un nouveau logiciel NSI, une GMAO « gestion de la maintenance assistée par ordinateur ». Il existait une ancienne GMAO (OPTIM EMS), très complète pour les biomédicaux  et qui n’est plus utilisé  depuis deux ans.
Le logiciel NSI permet aux techniciens d’enregistrer et d’inventorier tous les équipements achetés après avoir fait une première mise en service. Le CHU de Bicêtre dispose d’environ  10 358 appareils électro médicaux selon les données de la GMAO (NSI).
Le service biomédical dispose de divers équipements de mesure, de contrôle et d’essai (ECME) pour mener à bien la tâche qui est la leur.

Listes des ECME du service biomédical du CHU de Bicêtre (voir annexe 5).

retour sommaire

  2ème partie: Organisation de  la maintenance préventive externe et  Mise en place d’un protocole de contrôle qualité d’un dispositif médical

I : Contexte et enjeu
   
I-1 : Contexte

La maintenance préventive, le contrôle qualité et les données d’organisation sont les principaux processus intervenants dans la maitrise en exploitation des appareils électro médicaux.
Pour atteindre cet objectif malgré plus 10 358 dispositifs médicaux pour  trois techniciens, l’activité qui m’a été confiée fut envisagée. Il s’agit d’organiser la maintenance préventive externe des appareils de perfusion et de mettre en place un protocole de contrôle qualité des électrocardiographes du CHU de Kremlin Bicêtre. L’exécution de cette activité  nécessite des données d’organisation.

I-2 : L’enjeu de la maintenance préventive externe et la mise place d’un protocole de contrôle qualité

La maintenance préventive externe et la mise en place d’un protocole de contrôle qualité d’un dispositif médical vise à contribuer à la bonne exploitation du dispositif médical pour une meilleure prise en charge du patient.




cycle de maitrise en exploitation d'un DM



Figure 3 : Cycle de maitrise en exploitation d’un DM [ 14]
retour sommaire

II:     Données d’organisation

Ce sont des données nécessaires pour mener à bien la maintenance préventive d’un dispositif médical. Le  Décret n° 2001 – 1154 du 5 décembre 2001 relatif à « l’obligation de maintenance et au contrôle qualité des dispositifs médicaux » prévus à   l’Article L.5212 – 1 du code de la santé publique   prévoit comme données :
1-    Disposer d’un inventaire
2-    Définir et mettre œuvrer une organisation destinée à s’assurer de l’exécution de la maintenance et du contrôle qualité interne ou externe des dispositifs.
3-    De disposer d’informations permettant d’apprécier les dispositions adoptées pour l’organisation de la maintenance et du contrôle qualité interne ou externe ainsi que les modalités de leur exécution ;
4-    Mettre en œuvre le contrôle qualité prévus par l’arrêté D.665-5-4 ;
5-    De tenir à jour, pour chaque dispositif médical un registre dans lequel sont consignées toutes les opérations de maintenance et du contrôle qualité.

    II-1 : Application de la réglementation relative la maintenance préventive et contrôle qualité

Avant de faire la maintenance préventive des dispositifs médicaux et en l’occurrence les appareils de perfusion, il est nécessaire de savoir toutes les recommandations  des constructeurs et la réglementation à ce sujet.
Dans le cas d’espèce, le  Décret n° 2001 – 1154 du 5 décembre 2001 relatif à « l’obligation de maintenance et au contrôle qualité des dispositifs médicaux » prévus à   l’Article L.5212 – 1 du code de la santé  publique [5]
 Et l’ - Arrêté du 3 mars 2003 fixant les listes des dispositifs médicaux soumis à l’obligation de maintenance et au contrôle de qualité mentionné aux    articles L.5212-1 et D.665-5-3 du code de la santé publique confirment la nécessité de la maintenance préventive les appareils de perfusion au plan réglementaire [6]
Les manuels techniques des appareils lors de la livraison nous précisent qu’ils sont de classe IIb et de type BF et font  mention d’une maintenance préventive tous les  ans. [10]

    II-2 : L'application de la réglementation relative à la mise en place du protocole de contrôle qualité

Le décret 2001 -1154 du 05 décembre stipule que « l’exploitant veille à la mise en œuvre de la maintenance et des contrôles de qualité prévus pour les dispositifs médicaux qu’il exploite. La maintenance est réalisée soit par le fabricant ou sous sa responsabilité, soit par un fournisseur de tierce maintenance, soit par l’exploitant lui-même » (Article D.665 – 5 – 2.).[5]
Le Directeur Général de l’AFFSAPS fixe un référentiel de contrôle qualité pour chaque dispositif médical comprenant :


les critères d’acceptabilité auxquels doivent répondre les performances ou les caractéristiques des dispositifs médicaux :

- la nature des opérations de contrôle à mettre en œuvre pour s’assurer du maintien des performances du dispositif médical et les modalités de leur réalisation
- la périodicité des contrôles et les situations nécessitant un contrôle en dehors des contrôles périodiques
- la nature des opérations de maintenance si le dispositif médical considéré nécessite un nouveau contrôle en dehors des contrôles périodiques
- les recommandations en matière d’utilisation et de remise en conformité « compte tenu des dégradations ou des insuffisances de performances ou des caractéristiques  constatées » (Article D.665.5  4.) [8]
- les délais laissés à l’exploitant pour remettre en conformité le dispositif. 

Les électrocardiographes du CHU de Bicêtre sont de Classe IIb, I et de Type CF selon la documentation technique du constructeur. Ils ne  font pas partie de la liste fixée par l’  Arrêté du 3 mars 2003 fixant les listes des dispositifs médicaux soumis à l’obligation de maintenance et au contrôle de qualité mentionné aux  articles L.5212-1 et D.665-5-3 du code de la santé publique
Cet arrêté précise que pour les dispositifs médicaux non radiogènes, l’AFSSAPS se limite aux dispositifs de classe IIb et III. L’obligation de maintenance fut effective pour le 1er janvier 2004 pour le parc installé après le 19 mars 2003 et au plus tard pour le 1er janvier 2005 pour les dispositifs installés avant le 19 mars 2003. Le contrôle qualité de ces dispositifs ne sera envisagé que dans un second temps.
Certes, le contrôle qualité des électrocardiographes n’est pas obligatoire mais nécessaire pour une bonne appréciation du fonctionnement de l’appareil.
retour sommaire


IV- Mise en place d’un protocole de contrôle Qualité unique des  électrocardiographes  (ECG)

Certes, le contrôle qualité des électrocardiographes n’est pas obligatoire selon la réglementation française, mais il demeure nécessaire si l’on souhaite apprécier véritablement le maintien de la performance de l’appareil.
La mise en place d’un protocole de  contrôle qualité commun aux 70 ECG que dispose le CHU contribuera à la maitrise en exploitation des dispositifs médicaux. Ils sont cinq marques :

Tableau des marques


  Figure 4:Tableau des cinq marques des ECG
retour sommaire

IV-1 :Quelques définitions

•    Contrôle qualité d’un dispositif médical (DM)

Selon le décret n°2001-1154 du 05 décembre 2001 relatif à l’obligation de la maintenance et contrôle qualité, “ on entend par contrôle qualité d’un dispositif médical l’ensemble des opérations destinées à évaluer le maintien des performances revendiquées par le constructeur ou le cas échéant, fixées par le directeur Général de l’agence française de la sécurité sanitaire et des produits de santé (AFSSAPS) cas de la France.[ 13]

•    Electrocardiographe

L’Electrocardiographe est un appareil spécial, un galvanomètre qui  permet d’enregistrer  l’activité électrique du cœur, électricité qui parcourt le cœur et qui entraine la contraction des oreillettes puis des ventricules [12]

•    Principes de fonctionnement des électrocardiographes

. Pour l’acquisition des signaux d’une  façon générale, on utilise un «  câble ECG » des plusieurs brins dont les extrémités sont munies d’électrodes. C’est à partir de ces électrodes  que le signal est capté puis transféré au niveau d’appareil  pour être traité, amplifié, visualisé puis imprimé sur un support.
Quelques types d’électrocardiographe.


Ces types d’ECG permettent  d’acquérir les enregistrement  via des 3 dérivations standards (D1, D2 et D3) (relation Einthoven) .
Cette technique est moins précise pour un diagnostic appondit d’une anomalie du cœur.


                        
    Electrocardiographe    
  
                                                                                                                                        Figure 5 : Electrocardiographe  
                                                                                                              
cableECG
Figure 6 : câbles patient ECG (3 brins)


retour sommaire

•    ECG de dix (10) pistes



Ce type d’appareils permet  l’enregistrement  du rythme cardiaque à partir de six dérivations
V1, V2, V3, V4, V5 et V6 (relation de Golberger)  associé aux dérivations D1, D2 et D3 (relation d’Einthoven). Ces électrocardiographes permettent aux médecins de poser un diagnostic bien précis. 

IV-2 : Conditions de Mise en place du protocole de contrôle qualité des ECG

La qualité prévoit l’amélioration perpétuelle des actions que l’on pose .Cette vue  diverge de plus en plus d’un individu à un autre. Pour cette raison, les organismes en charges de la santé et certains constructeurs des dispositifs médicaux vont instituer des indicateurs afin de rendre universel la notion de contrôle qualité des dispositifs médicaux.
Contrôle  qualité peut être fait soit  par une  structure externe ou en  interne (service biomédical). Dans le  premier  cas, c’est le fabricant ou son  représentant ou  une société de tierce maintenance qui s’occupe du contrôle. Ce contrôle est souvent plus large et complet car des tests de vérification de la mémoire sont faits. Pour cette raison, malgré un contrôle  interne validé  par le constructeur, il est important  que ce contrôle soit souvent fait par une structure bien qualifiée.


            •    Ressources humaines

Le contrôle qualité nécessite aussi  des techniciens biens formés à la matière et organisés. Le service biomédical du CHU de Bicêtre dispose de deux, qualifiés par  le responsable biomédical et les fournisseurs des électrocardiographes.

            •    Matériels nécessaires

Le service doit disposer les équipements  de contrôle, de mesure et d’essai (ECME) adaptés à l’appareil électro médical  à contrôler. Ces ECME doivent être  fonctionnels, calibrés et étalonné en fonction des recommandations du constructeur.
 Le service biomédical du CHU de Bicêtre a à son actif deux simulateurs cardiaques (FLUKE MPS 450) et (LionHeart     3) .C’est  un appareil électronique qui joue le rôle du cœur et qui est soumis à un réglage de différents types de simulation, la fréquence, l’amplitude…)
Ces deux simulateurs calibrés et étalonnés chaque année..
Il faut évidemment l’appareil d’ECG et ses câbles de dérivations.

Un contrôleur  de sécurité électrique est préconisé dans le contrôle des ECG. Le service en possède un : QA 90 de marque METRON ( voir annexe 10 )
Ce testeur utilisé au service biomédical est configuré conformément à la norme
CEI 60 601-1.Tous appareils de l’Hôpital qui seront soumis au contrôle de sécurité sont configurés en fonction des paramètres qui nécessitent d’être contrôlés. De ce fait, l’indicateur des ECG à contrôler doit être sélectionné avant la mise en route du test de sécurité électrique.
L’utilisation de la norme NF EN 62 353 est un projet en cours de réalisation.

retour sommaire
simulateur


Figure 7 : simulateur cardiaque
retour sommaire



IV-3 : les paramètres à contrôler


Conformément à la réglementation et aux recommandations du constructeur relatives à la maintenance et contrôle qualité des électrocardiographes, certains  paramètres sont pris en compte dans le processus d’évaluation de leur  performance.
Il faut maitriser le fonctionnement de l’appareil, acquérir les propositions  de protocole de contrôle qualité de chaque .Ensuite faire une synthèse de sorte à pouvoir contrôler chaque électrocardiographe à partir du protocole qui serait issu de cette synthèse.
Les paramétrées à contrôler sont les suivants :

    IV-3-1 : Contrôle de l’intégrité de l’appareil

Il s’agit d’une inspection  générale de l’électrocardiographe, des appareils de contrôle et des accessoires. Pour ce qui concerne  l’ECG, il faut contrôle :
•    Intégrité de l’appareil lui-même
•    L’intégrité du cordon secteur
•    Intégrité du chargeur papier
•     état des affichages et des voyants. Il s’agit là de remarquer l’allumage des voyants lorque l’ECG est branché au secteur.
•     état de connecteurs, câbles patients, clavier,

IV-3-2 : contrôle de l’état de la batterie

Le contrôle de la batterie s’inscrit dans la prévention d’un arrêt de fonctionnement de l’appareil en cas de coupure du courant secteur. Pour l’électrocardiographe, deux éléments sont à vérifier :
•    Le fonctionnement de la batterie
Dans cette vérification, un indicateur d’une  batterie en charge doit s’afficher .le technicien doit l’apprécier. Dans le cas des électrocardiographes, l’indicateur (voyant) doit s’allumer en vert et de façon continue.
•    La performance de la batterie
Cette vérification consiste à s’assurer d’une bonne autonomie de la batterie. De ce fait, il faut faire fonctionner l’appareil sur la batterie pendant environ une (1) heure ou lancer l’impression sans le papier ECG à l’intérieur de l’appareil durant 45 mn.
 
IV-3-3 : La performance de l’électrocardiographe

Le contrôle de la performance de l’électrocardiographe nous amène à vérifier deux éléments :
•    Le déroulement de l’autotest
C’est un processus pendant lequel, l’appareil vérifie de façon automatique toutes ses fonctionnalités.
•    Contrôle du contraste
Ce contrôle permet d’apprécier la luminosité de l’écran.
retour sommaire
IV-3-4 : La qualité du tracé

Pour une bonne appréciation du tracé ECG, plusieurs paramètres sont à vérifier :
•    Contrôle de l’exactitude des fréquences
Ce contrôle nous permet d’apprécier la capacité de l’appareil à faire apparaitre textuellement sur un papier ou un support quelconque la fréquence cardiaque générée par le cœur. Pour ce faire trois simulations sont effectuées et ensuite chaque valeur mesurée est appréciée.
•    Vérification du tracé des différentes dérivations
Il s’agit d’apprécier l’apparition effective du tracé de chaque dérivation pour s’assurer que le nombre de dérivations est effectivement identique aux tracés apparus.
Vérification de l’uniformité des amplitudes des différentes ondes (QRS, P, T) sur chaque dérivation et la vitesse du défilement du papier sur toutes les dérivations.
•    Vérification de la sensibilité des amplitudes
Ce contrôle permet d’apprécier la capacité de l’appareil à enregistrer et visualiser la variation du potentiel qui pourrait être engendrée par le cœur. Ce contrôle a pour but s’assurer que pour un petit battement correspond une petite amplitude et grand battement correspond à une grande amplitude.
Il convient donc d’imposer dans un premier temps une différence de potentiel bien donnée. Ensuite, la faire chuter de façon alternante et apprécier le retour du potentiel à sa valeur initiale

.Ce mouvement se traduit sur l’écran par la diminution de l’amplitude et le retour de celle-ci  à son niveau initial.
•    Vérification de l’indicateur d’électrode
Il s’agit dans ce contrôle de voir l’impact du débranchement d’une électrode du patient  sur les tracés. Son but est de s’assurer d’une bonne transmission des informations des électrodes vers l’appareil.
Dans ce cas, on procède à la déconnection d’une électrode puis, on observe  son absence du tracé lié à cette électrode.


IV-3- 5 : Contrôle de la qualité de l’impression du tracé

Le tracé de l’ECG doit être imprimé correctement. Les paramètres ci-dessous doivent être contrôlés.
•    Contrôle du marqueur  papier
Cet aspect du contrôle vise à tester le bon fonctionnement du marqueur .Il convient de lancer une impression et apprécier la visibilité du tracé sur le papier. Ce contrôle nous éviterait d’avoir des tracés quasiment invisibles
•    Contrôle du changement du  mode manuel en mode automatique
Ce contrôle a pour but de s’assurer que l’appareil peut imprimer les tracés en mode automatique et manuel. Pour ce faire, une  impression dans chaque mode doit être faite. C’est une précaution permettant la continuité du fonctionnement de l’appareil sur la batterie en cas d’absence du courant secteur.
retour sommaire

IV-3-6 : Contrôle de la sécurité électrique

La sécurité électrique  des électrocardiographes se fait conformément à la norme CEI 60 601-1
Les paramètres ci-dessous sont vérifiés de façon automatique :  la résistance à la terre (excepté les ECG de Classé II)
  1.  résistance d’isolement
  2.  Courant auxiliaire patient
  3.  Courant de fuite patient
•    Récapitulatif de la procédure de la mise en place d’un protocole de contrôle qualité

Diagramme de causes à effet



Figure 8 : Diagramme d’Ishikawa
retour sommaire
V-6 : La check List du protocole de contrôle qualité

La présentation de la fiche répond aux exigences ci-dessous : Celles doivent respecter une chronologie suggérée par la SNITEM.
Cette fiche doit être soumise à l’équipe biomédicale ou surtout aux fournisseurs de l'équipement avant son utilisation.


protocole de controle
 

Figure 9 : diagramme des étapes d’une fiche de contrôle qualité

La fiche de contrôle qualité des électrocardiographes (annexe 7)

Conclusion partielle

Pour éviter  de faux diagnostics sur le cœur, les électrocardiographes utilisés doivent être en bon état. L’assurance du bon fonctionnement de ces appareils prévoit la mise en place d’un protocole d’évaluation des leur  performances revendiquées par le constructeur. L’approbation de ces derniers et la conformité à la réglementation deviennent indispensable pour sa mise en application.
retour sommaire

IV : L'organisation de la maintenance préventive externe (Cas des appareils de perfusion du CHU de Bicêtre)

    IV-1 : Généralités

    IV-1-1 : Définition de la maintenance préventive

La maintenance préventive est définie comme la maintenance effectuée selon des critères techniques prédéterminés, indiqués dans la notice d’instruction d’utilisation ou les documents techniques du fabricant, dans l’intention de réduire la probabilité de défaillance d’un bien ou la dégradation d’un service [ 9]
Elle est dite externe lorsqu’elle est effectuée par une structure extérieure ou interne  lorsque c’est  les techniciens de la structure qui s’en chargent.

    IV-1-2 : Causes de l’externalisation de la maintenance préventive au CHU de Bicêtre


La maitrise en exploitation des dispositifs médicaux est l’une des préoccupations majeures des responsables des établissements de santé. Le service biomédical qui à priori, assure les gestions de ceux-ci, est souvent limité dans ses actions pour des raisons diverses :
  1.   Nombre insuffisant de techniciens biomédicaux par rapport aux DM disponibles
  2.  Complexité de certains DM
  3. Manque de qualification  sur certains DM etc.
L’externalisation  de la maintenance préventive de certains dispositifs médicaux est une décision prise par l’administration de cet établissement. Ce type contrat a  pour objectif  d’aider les techniciens dans la gestion des  appareils  .Cette Co traitante  est basée sur un marché de maintenance
retour sommaire

   
IV-1-3 : Les appareils de perfusions (perfuseurs)

  La perfusion assistée permet d’injecter de manière lente et continue une solution médicamenteuse dans l’organisme à des fins thérapeutiques ou diagnostiques. Elle permet aussi de transfuser l’un des constituants du sang (plasma, plaquettes, concentré globulaire).
Le CHU de Bicêtre dispose de trois types d’appareils de perfusion. de marques ( ALARIS et FRESENIUS VIAL)
  1.  Des pompes à perfusion
  2.   Des pompes à nutrition
  3.   Des pousse-seringues
•    Les pousses seringues

 Les pousse-seringues sont utilisés pour administrer au patient une thérapeutique à débit constant ou variable,  à des vitesses lentes voire très lentes de solutions concentrées.
  Ils s’opposent à la  contre-pression due aux résistances à l’écoulement au sein des lignes de perfusion  (tubulure, prolongateur, filtres, cathéter …) et aux pressions intra vasculaires régnant au niveau du site d’injection.
    Pour cela, ils nécessitent  une source d’énergie interne (batterie) et/ou externe (220 V ), batterie externe) et utilisent l’énergie mécanique fournie par un moteur électrique pour pousser sur le piston d’une seringue afin de transférer la solution contenue vers la circulation du patient.
Cette injection  se fait à un débit constant ou variable,  à des vitesses lentes voire très lentes de solutions concentrées. Il doit vaincre la contre-pression due aux résistances à l’écoulement au sein des lignes de perfusion  (tubulure, prolongateur, filtres, cathéter …) et aux pressions intra vasculaires régnant au niveau du site d’injection. Pour cela, on trouve au niveau  de cet appareil une source d’énergie interne (batterie) et/ou externe (220 V, batterie externe) et utilise l’énergie mécanique fournie par un moteur électrique pour pousser sur le piston d’une seringue afin de transférer la solution contenue vers la circulation du patient.
Un pousse seringue est de façon générale   constitué d’un moteur, d’un corps de pompe, d’un système d’entraînement du liquide, de dispositifs de réglage, d’alarmes et de sécurités. 


                                                   Pousse seringue Fresenuis                                                                                 

Figure 10 : Pousse seringue  (Marque FRESENIUS VIAL)
retour sommaire
pousse seringueAlaris      
 
Figure 11 : Pousse seringue (Marque ALARIS)







a) Le corps de pompe
 
    On dénomme ainsi la partie de la tubulure en contact avec le liquide et le système d’entraînement.
La tubulure est généralement identique à celle du système par gravité, auquel est intercalée une cassette qui permet de maîtriser la précision du débit, ou une partie de tubulure calibrée.
La précision du volume poussé à chaque cycle de pompage conditionne la précision du débit de la pompe qui doit être précis.

        b) Le système d’entraînement

    Le déplacement du liquide peut être assuré soit par le mouvement d’un ou plusieurs pistons agissant sur une cassette, soit par la déformation du corps de pompe au cours d’un cycle de pompage comme par exemple les pompes à écrasement (rotor plus stator, doigts…), les pompes à étirement (sur un demi tour ou un tour).

c) Le système de réglage du type de seringue

Chaque type de seringue utilisé nécessite un réglage spécifique du pousse-seringue.Les pousse-seringues  permettent l’utilisation de plusieurs types de seringues et dispose d’un système de détection automatique de la taille de seringue. Il ne reste plus qu’à sélectionner manuellement la marque de la seringue. Cela permet de limiter les erreurs de configuration. Une fois cela fait, le pousse-seringue intègre, par rapport à des abaques les caractéristiques de la seringue et ajuste les vitesses de déplacement du poussoir.
Le réglage du débit des pousse-seringue du CHU de Bicêtre est  effectué  directement Quelque soit le mode de réglage, l’erreur sur le débit sera inférieure ou égale à 2% puisque la précision sur la vitesse d’avancée du piston et la précision du diamètre intérieur de seringue sont inférieures ou égales à chacune à ±1 % [10]

d) Le système de détection de pression (Alarmes)

Les techniques de détection de pression peuvent se diviser en 2 :
- capteur de pression (jauge de contrainte) intégré au poussoir du pousse-seringue. Il y a génération d’une tension proportionnelle à la force appliquée sur le poussoir.
- système mécanique utilisant un ressort taré dont on règle la compression.
Une surveillance des évolutions de la pression de perfusion est possible grâce à un indicateur du niveau de pression pour les appareils utilisant un capteur de pression par jauge de contrainte, et permet ainsi de prévenir l’imminence d’une occlusion. Cette fonction est généralement une option.

•    Les pompes à perfusion

Elles se divisent en deux catégories, les pompes à comptage de gouttes et les pompes volumétriques.
Elles doivent vaincre la contre-pression due aux résistances à l’écoulement au sein des lignes de perfusion  (tubulure, prolongateur, filtres, cathéter …) et aux pressions intra vasculaires régnant au niveau du site d’injection.
Pour cela elles nécessitent une source d’énergie interne (batterie) et/ou externe (220 V, batterie externe) et utilisent l’énergie mécanique fournie par un moteur électrique pour transférer la solution de son contenant vers la circulation  du patient.
 Une pompe est constituée d’un moteur, d’un corps de pompe, d’un système d’entraînement du liquide, de dispositifs de réglage, d’alarmes et de sécurités.
retour sommaire


 
             pompe a perfusion      
   Figure  12 : pompe à perfusion  (Marque  AGILIA)
       
                               



•    Pompe à nutrition

Elles servent à transmettre des solutions alimentaires aux patients à travers les tubulures. Quelle que soit la solution choisie, l’association corps de pompe et système d’entraînement, doit obéir aux exigences suivantes :
•    bonne occlusivité,  
•    absence de flux rétrograde en fonctionnement,
•    variation minimale du régime des pressions au sein de la tubulure,
•    débit constant,
•    détection rapide d’occlusion,
•    volume minimal du bolus après suppression d’occlusion.
L’occlusivité est l’aptitude de la tête de pompe à produire l’obturation totale du corps de pompe à l’arrêt.
 
•    Module (DPS)

Le module DPS est un pousse seringue avec son propre clavier de commandes et ses afficheurs distincts. Il est alimenté via la base et possède une batterie interne assurant une autonomie de deux heures pour un débit de 120 ml/h.

(Image voir annexe 9)

•    Base A

La base A est un dispositif de perfusion permettant d’orienter toute commande émise par le système informatique vers le module concerné et elle transmet les informations de ce dernier vers le système informatique. Elle est raccordée par une liaison série unique  standard RS 232.Sur cette liaison bidirectionnelle circulent toutes les commandes et informations que se transmettent le système informatique et les modules.
Elle peut alimenter par un seul cordon relié au secteur, jusqu’à un maximum de 6 modules.
C’est un concentrateur de données qui alimente   deux ou plusieurs modules (pompes à perfusion).Cette liaison permet un fonctionnement  à la chaine des pompes liées entre elles.

(Image voir annexe 8)
retour sommaire

IV-2 : Procédure de  mise place d’une maintenance préventive externe des appareils de perfusion

Les appareils de perfusion  que dispose le CHU de Bicêtre sont de deux  Marques FRESENUIS VIAL et ALARIS).Les deux constructeurs ont été choisis par AGEPS ( Agence gégérale des équipements et des produits de santé ).Structure chargée de signer des marchés de maintenance  pour les hôpitaux de l’AP-HP. Il nous appartient  d'exprimer nos besoins à la société prestataire. Pour cela, une méthodologie a été mise en place.

IV-2--1 : Identification des appareils

L’identification des appareils de doit être faite de sorte à obtenir une liste exacte des appareils qui nécessitent d’être  maintenus et contrôlés.

Concernant celle effectuée dans le cadre de mon travail, elle a été favorisée en partie par la GMAO (NSI) .Cet outils informatique  nous a permis d’avoir une liste des appareils qui n’ont  pas été maintenus et contrôlés qualitativement depuis trois  ans  et qui ne bénéficient d’aucune garantie des fournisseurs (FRESENUIS VIAL) d’une part et celle de ceux  étant sous garantie d’autre part. Nous avons procédé également à un inventaire service par service pour s’assurer de la présence effective de ces dispositifs médicaux.

•    Appareils de marque FRESENIUS VIAL

-    Les pousses seringues = 385
-    Les pompes de perfusion, nutrition  et modulaire= 138
-    Les bases = 35

•    Appareils de marque ALARIS

-    Les pousse seringues =  79
-    Pompe à perfusion = 03
retour sommaire
 
IV-2-2 : Mise en place d’un cahier de charge 

Il s’agit de faire le liste des besoins en termes d’actions à souhaiter lors des interventions des prestataires. Ce document doit être soumis au prestataire quand t-il s’agit d’un  nouveau sous traitant.
Après des échanges avec la société concernées, nous leur avons fait part des exigences et les besoins  du service biomédical .Ce cahier de charge a les points essentiels tels que :
  1.   Le nombre des appareils à maintenir
  2.  Le nombre des appareils nécessitant le remplacement de batterie
  3.  Avoir au moins les actions ci-dessous
-        Test de linéarité
-        Test de l’alarme pré fin de perfusion
-        Test de l’alarme de fin de perfusion
   4.  Avoir les tracés les courbes de débit et à trompète
   5.  Avoir la tarification des besoins

Ce document fut transmis aux fournisseurs.

IV-2-3 : Analyse des propositions  du prestataire

Des  tarifs et le listing des actions furent adressés au service biomédical par chaque fournisseur.
Il s’est suivi l’analyse de ces propositions :

•    Analyse d’ordre technique

Les tests énumérés dans le cahier de charge  font partir  de liste des actions proposées par le prestataire. La reconfiguration du logiciel des appareils a été l’action supplémentaire prévue  dans son protocole.
Certains supports des tests  prévus par le prestataire doivent être mis à notre disposition pour la traçabilité de l’activité.
Après avoir comparé le cahier de charge et les   propositions faites par les fournisseurs, nous  n’avons  trouvé approuvé  aucune diverge..

•    Analyse au plan financier

Cette analyse est faite suite aux propositions de tarifs de Maintenance de appareils qui ne bénéficient plus de garantie.
D’une façon générale, AGEPS
)  Signe les marchés de maintenance préventive des certains appareils  avec des fournisseurs  pour un certains  nombre années. Une fois le délai  expiré, l’Hôpital lui-même se charge de mettre en place  la maintenance des ces dispositifs médicaux .Tel est fonctionnement des Hôpitaux de l'AP HP.
Les tarifs proposés varient par quantité d’appareils. Après l’évaluation du coût global qui se chiffre à 23.255 euros, ces résultats sont  soumis à la direction compétente.

IV-2-4 : Adoption des propositions

Après l’avis consensuel d’une part des responsables du département équipements  suite aux analyses effectuées, l’Ingénieur chef   service équipement rédige le «   bon commande »
       
IV-2-5 : Suivi et gestion des données

Le service biomédical s’est chargé de la traçabilité et l’effectivité des actions de la maintenance préventive et contrôle qualité effectuées.

•    Organisation des interventions

Des courriels furent  adressés aux différents cadres de soins précisant le  programme des techniciens des fournisseurs. Le courriel précise
    La date en fonction des services
    L’endroit qui sera réservé pour le contrôle
   Le nombre  de dispositifs du premier lot  à mettre à la disposition des techniciens
    Mesure palliative mise en place par le service biomédical pour permettre le fonctionnement normal des services pendant la maintenance


    Le suivi des activités

Une organisation qui   permettra le fonctionnement normal des services pendant les activités des prestataires est mise en place. La  révision des appareils  par service s’est faite comme suit :
A chaque passage, environ la moitié du nombre  des appareils est prévue pour la révision. La seconde partie est réservée  pour le lendemain.  Les appareils de perfusion en prêt pool (disponibles pour être prêter) peuvent renforcer l’effectif des appareils du service en cas de besoin. Au cours des interventions, nous veuillons au respect  scrupuleux des  actions  mentionnées dans la convention.
.
•    Traçabilité des interventions

Les recommandations des organismes internationaux de Normalisation (ISO 9001) accordent un intérêt particulier à la traçabilité des activités dans le domaine professionnel.
En effet, les résultats de chaque appareil  lors de cette maintenance  préventive ont été saisis dans la GMAO (NSI) et les  différentes courbes de débit  et en  trompette ont été imprimées et mises dans un classeur. Pour prévenir les risques d’une  éventuelle disparition de fichier dans la GMAO, un certificat de contrôle qualité de chaque appareil a été fait .L’ensemble des rapports mis dans un classeur comme l’envisage les textes réglementaires relatifs au contrôle qualité et archivés par  l’ingénieur.
Les appareils ont été étiquetés « conforme » ou « non conforme » en fonction des résultats.
Les appareils étiquetés «  non conformes » ont été renvoyés au service biomédical pour être reformés par la société.

retour sommaire
•    Récapitulatif de la procédure d’organisation de la maintenance externe

Cette synthèse du  cheminement  de l’activité a été décrite grâce au diagramme RTH. Les acteurs concernés pour la mise en œuvre de cette organisation sont :
  Les techniciens biomédicaux
  Ingénieur biomédical
  Cadres de santé
  Technicien externe

Description des Symboles utilisés dans le diagramme


                tableau des symboles RTH
  Figure 13: Tableau des symboles
•    Liens entre les actions
                   
       
retour sommaire       
    signe des liens      
  Figure 14: Tableau de signes de liens
•    Le diagramme RTH


       
Procedure RTH
Figure 15: procedure d'organisation en RTH
IV-3 : Conclusion partielle

La Co traitante demeure aujourd‘hui inévitable dans la prise en charge des dispositifs médicaux dans les établissements de santé. Il revient donc au service biomédical de faire en sorte d’avoir des interventions appropriées et bien organisées.

retour sommaire

IV-2-6 : Auto- évaluation et amélioration


Pour mieux appréciation l’organisation mise  en place  de cette  maintenance,  une auto-évaluation a été faite à partir d’une grille basée sur le Guide de bonnes pratiques biomédicales.

                      •    Cotation

cotation
                       
                        Figure 16: tableau des cotations des pratiques

•    Grille d’évaluation (voir annexe 6)

•    Résultats de l’auto évaluation
retour sommaire

cartographie

                     Figure 17:Cartographie d'évaluation des actions


retour sommaire


Le service Biomédical doit œuvrer pour  améliorer davantage son activité quotidienne. Des résultats satisfaisants ont été obtenus dans cette  maintenance externe des appareils de perfusion au CHU de Bicêtre. Par contre, des efforts restent à faire au niveau de système de communication avec les parties prenantes (utilisateurs), gestion des DM sur site  et la gestion de la GMAO.
Des fiches d’alerte et   de suivi de l’indicateur « les DM soient étiquetés en fonction des services » ont été proposées au service.

•    La  fiche d’alerte


•    Fiche de suivi de l’étiquetage des DM en fonction des services : Transparence et traçabilité.
Cette fiche donne la transparence et traçabilité au  service biomédical dans la résolution du problème. Cette évolution est appréciée en fonction de l’objectif que le service s’est fixé.



fiche d alerte
                                                                                                              Figure 18:  Tableau recapitulatif des données de la fiche d'alerte

Suivi Graphique

Ce graphique montre l’évolution de la résolution du problème 



graphique

                                                                                                                      Figure 19 :graphique de suivi de l’indicateur d’amélioration
retour sommaire

3ème  Partie : Autres activités effectuées

La première activité qui m’a été confiée au service biomédical est l’inventaire des différents types d’appareils qui sont sous la responsabilité de ce service biomédical. Il s’agit des appareils en prêt pool, ceux prévus pour le plan Blanc, bronchiolite, Grippe H1N1.Les inventaires des étuves à CO2 et des manodétendeurs du CHU m’ont été également demandés. Quelques actions de gestion des DM sont énumérées ci après.

    Utilisation de la GMAO (NSI)

Cet outil informatique de gestion permet les techniciens biomédicaux de  gérer de façon  efficiente et transparente les DM et surtout des interventions de maintenance.
En cas de panne, le cadre de soins ou son délégué de servie de soins  est tenu d’exprimer la demande d’intervention à partir de la GMAO. Le service biomédical reçoit cette demande à travers une fenêtre de la GMAO NSI dénommée « demande d’intervention » et qui est consultée en début chaque journée. La planification des actions est ainsi élaborée. En cas d’urgence, les cadres de soins nous informent par voix téléphonique puis procèdent à une demande normale. Cette fenêtre des demandes est accessible à la Direction chargée des équipements et la maintenance .Ce système de reseau permet à cette direction de connaitre  toutes les pannes signalées, les interventions effectuées etc.  
 
I-    Suivi et Contrôle qualité des défibrillateurs

Une planification de la révision et du contrôle qualité est mise en place par le service biomédical. Sur chaque défibrillateur, on trouve une étiquette comportant les dates du dernier et  du prochain contrôle .Cette étiquette permet au cadre  de  soins de nous faire  parvenir l’appareil   sans l’alerté du service biomédical.
Un protocole de contrôle, validé par les Ingénieurs et respectant les conditions de contrôle qualité indiqué par le décret D -665-5-4, nous guide dans l’évaluation de la performance de l’appareil notamment son aspect physique, les accessoires, la performance de la batterie, l’exactitude de l’énergie, la synchronisation…
Nous sensibilisons souvent les utilisateurs à la bonne utilisation et au contrôle journalier de ces appareils. Lequel contrôle permet de dire  que le défibrillateur est apte à être utilisé. Pour associer l’utile à l’agréable, un protocole de contrôle utilisateur a été mise en place par le service biomédical.

II : Les moniteurs de surveillance

Le service biomédical a la charge  de la maintenance de l’ensemble des moniteurs de surveillance de la structure. On y trouve les moniteurs mono paramétriques notammen


et multi paramétriques permettent surveiller ECG, PNI, SPO2 et la température. Nos interventions se sont portées sur le contrôle de la performance de ces paramètres du moniteur.
Contrôle du paramètre ECG : l’exactitude de la fréquence simulée et celle affichée sur le moniteur
, vérifier le bon état de la batterie  et surtout le bon fonctionnement des alarmes de sécurité.
Contrôle du paramètre  PNI : on vérifie l’exactitude de la pression programmée sur le simulateur et celle qui apparait sur le moniteur, les alarmes de sécurité et la performance et niveau  de la batterie sans oublier  l’intégrité de l’appareil et ses accessoires.
Le bon fonctionnement  des alarmes signifie  qu’un signalement sonore se fait entendre dès que  la valeur émise dépasse celle programmée.
Contrôle du paramètre SPO2 : vérification des alarmes, de la batterie,
Concernant des moniteurs multi paramétriques, chaque paramètre est contrôlé distinctement.


III : Gestion de la maintenance faite par les prestataires

L’une des activités majeure du service biomédical du CHU de Bicêtre est la gestion des interventions à partir des instructions des prestataires. Etant les véritables interlocuteurs des utilisateurs des DM, les  techniciens biomédicaux sont automatiquement informés en cas de panne .Nous faisons appel aussitôt aux prestataires .En cas  d’urgence, qui est d’ailleurs récurrent  au CHU de Bicêtre, nous sommes obligés d’intervenir sous les instructions  des techniciens externes par voix téléphonique.
retour sommaire
Conclusion générale

A l’issu de ce stage, il est bon de savoir que l’externalisation de la maintenance de certains appareils dans un établissement de santé prend une part active dans la «maitrise en exploitions » des  dispositifs médicaux. Elle constitue un appoint aux activités des techniciens biomédicaux. Cette activité nécessité par conséquent d’être planifiée et suivie rigoureusement l selon le guide de bonne pratique ingénierie biomédicale
Par ailleurs, le contrôle qualité des dispositifs peut être une aspiration de tout technicien biomédical. La mise en place d’un protocole de contrôle qualité  ne doit pas par contre être  une action personnelle mais plutôt la synergie des recommandations du document technique de l’appareil, AFSSAPS, fournisseurs de l’équipement. Il doit être validé surtout par le fabricant avant sa mise en application.

Ce stage effectué au CHU de Bicêtre a été bénéfique pour moi dans l’ensemble du point de vue de nouvelle connaissance de  gestion des dispositifs et des relations humaines.

Glossaire

[ x] :référence bibliographique n°x
CHU : Centre Hospitalier Universitaire
AP- HP : assistance publique - hôpitaux de paris
MP : maintenance préventive
ECG : Électrocardiographe
SAU : Service d’accueil des urgences
UCA : Unité de chirurgie ambulatoire)
USR : Unité de suite et de réadaptation
GMAO  Gestion de la maintenance assistée par l’ordinateur.
AFSSAPS : agence française de la sécurité sanitaire et des produits de santé
SPO2 : saturation pulsée en oxygène
PNI : pression non  invasive
DM : Dispositif médical
BF : body floting
MAITRISE EN EXPLOITATION  D’UN DISPOSITIF MEDICAL : L’ensemble des activités nécessaire pour assurer la fonctionnalité, sa disponibilité et sa sûreté d’usage vis-à-vis du patient et de l’utilisateur.

BIBLIOGRAPHIE

1- ouvrage
  [1] : Historique de l’AP-HP, Groupe hospitalier de Paris –Sud
        Doc «  historique de CHU de Bicêtre » service communication.
[9] : Définition de la maintenance préventive
        Doc : Guide de bonne pratique biomédical V2002
[10] : Modalité du contrôle qualité des pousses seringues
        Doc : Manuel technique (FRESENIUS VIAL et ALARIS GH)
[13] : Définition de contrôle qualité d’un dispositif médical
        Doc : Guide de bonne pratique biomédical V2002 (page 43s)
[14]: Cycle de maitrise en exploitation d'un DM
        Doc: Guide des bonnes pratiques biomédicales V2002 (page 40s)

2- Sites internet

[2] : présentation du CHU de Bicêtre (pôles, structures, investissements, ressources  humaines…)
        Http://www.portail-cms.aphp.fr/bct/IMG/pdf/presentation-Bicêtre.pdf.consulté le 01 Mai 2011)
[3] : Organisation administrative de l’AP-HP
        http://www.aphp.fr/index.php?module=hopital&action=hopitaux_direction&vue=liste_hopitaux_direction.    (Site consulté le 27 Mai 2011 à 15 h00)
[12] : Définition de l’électrocardiographe
         http://www.ednes.com/ecg/index.php  consulté le 8 Mai 2011)
[5] : Décret 2001-1154 du 05 décembre 2001 portant  « l’obligation de maintenance et au contrôle qualité des dispositifs médicaux
        http://www.hosmat.eu/décrets/2001-1154.pdf  consulté le 12 Mai 2011)
[6] : Arrêté du 03 Mars 2003 fixant les listes des dispositifs médicaux soumis à l’obligation de maintenance et au contrôle de qualité
        Http://www.midipy.sante.gouv.fr/santehom/vsv/vigilanc/dossiers/risques/doc.9pdf (consulté le 12 Mai 2011)
[8]: les critères d’acceptabilité auxquels doivent répondre les performances ou les caractéristiques des dispositifs médicaux :
      http://www.afssaps.fr/maintenance –et-contrôle-qualité-des –DM-mise-en-œuvre –de-contrôle-qualité

3- Images

Figure 1 : les 7 pôles d’activités du CHU de Bicêtre ( Http://www.portail-cms.aphp.fr/bct/IMG/pdf/presentation-Bicetre.pdf.consulté le 01 Mai 2011)
Figure 2:Graphique de la repartition des dépenses ( Http://www.portail-cms.aphp.fr/bct/IMG/pdf/presentation-Bicetre.pdf.consulté le 01 Mai 2011)
Figure 3 : Cycle de maitrise en exploitation (Doc: Guide des bonnes pratiques biomédicales V2002 (page 40s)
Figure 4:Tableau des cinq marques des ECG ( Image Abalé )
Figure 5 : Electrocardiographe   http://www.girodmedical.com/materiel-de-diagnostic/general/ecg-1/ecg-cardimax-fx-7102-fukuda-denshi-3-pistes.html   consulté le 12 Mai 2011)
Figure 6 : câbles ECG (3 brins) ( http://www.jttechnology.net/index_e0_prod.php?pid=286)
Figure 7 : simulateur cardiaque             (http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://www.locadif.fr/lib/picts/produits/fluke_bio_ps410.jpg&imgrefurl consulté le 17 Mai 2011)
Figure 9 : diagramme des étapes d’une fiche de contrôle qualité (Image Abalé )
Figure 8 : Diagramme d’Ishikawa ( Image Abalé)
Figure 10 : Pousse seringue (Marque FRESENIUS VIAL)   (  http://www.medical.fr/product_info.phpcPath=021182&productsid=1021&osCsid=831bf47115070933cbbcaa856c69ad47)  
Figure 11 : Pousse seringue(Marque ALARIS)     http://www.ambulance-materiel-medical.com/zencart/images/alarisGHG400.jpg (consulté le 12 Mai 2011)
Figure  12 : pompe à perfusion  (Marque  AGILIA) (photo Abalé )
Figure 13: Tableau des symboles ( Image Abalé)
Figure 14: Tableau de signes de liens (Image Abalé )
Figure 15: procedure d'organisation en RTH (Image Abalé)
Figure 16: tableau des cotations des pratiques ( Image Abalé)
Figure 17:Cartographie d'évaluation des actions (Image Abalé)
Figure 18:  Tableau recapitulatif des données de la fiche d'alerte (Image Abalé )
Figure 19 :graphique de suivi de l’indicateur d’amélioration (Image Abalé )
  
                                                                                                                                                 
Annexes

ANNEXE:
Annexe 1    image de l’hôpital de Bicêtre d’autrefois ( ( Http://www.portail-cms.aphp.fr/bct/IMG/pdf/presentation-Bicetre.pdf
Annexe 2    image de l’hôpital de Bicêtre d’aujourd’hui ( (Http://www.portail-cms.aphp.fr/bct/IMG/pdf/presentation-Bicetre.pdf
Annexe 3   Photos de l’atelier biomédical (photos Abalé)
Annexe 4    Liste des ECME ( GMAO service biomédical du CHU de Bicêtre)
Annexe 5    Grille d’évaluation des Résultats des bonnes pratiques biomédicales réalisées lors de l’activité.( Image Abalé)
Annexe 6    La check List du contrôle qualité de synthèse ( Image Abalé)
Annexe 7   Base ( Photo Abalé )
Annexe 8    Module ( Photo Abalé )
Annexe 9  Contrôleur électrique ( Photo Abalé )

retour sommaire

Annexe 1 : Hôpital de Bicêtre d’autrefois

annexe1
 


Annexe 2 : CHU de Bicêtre d’aujourd’hui
 

Hopital de Bicetre d aujourd hui




Annexe 3 : Atelier biomédical

atelier

 
retour sommaire

Annexe 4:Bureau des Techniciens  Biomédicaux


bureaux des techniciens





Annexe 5    LISTE DES ECME DU CHU DE BICETRE 



Liste des ECME
 



Annexe 6 :Grille d’auto diagnostic basée sur le guide de bonne pratique


grille

Annexe 7 : Une Check List du contrôle qualité d’un électrocardiographe

retour sommaire

CONTROLE QUALITE  DES ECG

Date :……/…../….
N°d’inventaire :……………                    Service………..
Marque :……………….. Modèle :…………… N° Série…………………

MATERIELS DE TEST :
•    simulateur  d’ ECC( 10 brins)       N° 5387    BIOTEK    ECG PLUS     
•    Simulateur d’ECG (10 brins )     N°9447    FLUKE    MPS 450   
•     testeur de sécurité        N° 4448    METRON    QA 90    N°9623


check list 2

batterie
check list 4

check 5

check list (qualité)

Check list (securite electrique)


OBSERVATION : …………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………

CONCLUSION

Nom et signature du technicien……………………………………………………………………….




Annexe 8 : Base

base A


Annexe 9 : Module

module

 




Annexe 10: Contrôleur de la sécurité électrique (QA-90)

Controleur de securite


   
retour sommaire