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  LA MAINTENANCE BIOMEDICALE ET MATERIOVIGILANCE

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Aubin Paterne NZITA M'PASSI
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Référence à rappeler : La maintenance biomédicale et la matériovigilance, Aubin Paterne NZITA M'PASSI, Stage, Certification Professionnelle ABIH, UTC, 2010-2011
URL : http://www.utc.fr/abih ; Université de Technologie de Compiègne
RESUME
L’amélioration de la qualité des soins dans un hôpital passe aussi par une meilleure prise en charge de la maintenance biomédicale et de la matériovigilance. C’est pour cette raison que tout atelier biomédical doit définir une stratégie d’organisation afin de pouvoir analyser et mesurer les actions entreprises et proposer les axes d’améliorations.
 L’atelier biomédical doit être aussi une interface nécessaire entre la direction et les services cliniques, médico- techniques et transversaux.
Les enjeux sont grands, la tâche est rude : l’amélioration du suivi et la prise en charge des équipements, l’efficience et le retour à l’équilibre financier d’ici l’horizon 2012 dans la  maintenance des dispositifs médicaux tout en augmentant leurs disponibilités, relève certes d’une logique antagoniste mais que l’atelier biomédical du centre hospitalier Universitaire Raymond Poincaré doit malgré tout concilier.
C’est dans cette optique qu’une stratégie est mise en place à savoir :Elaboration des procédures, prise en charge de la maintenance interne, élaboration d’un plan de maintenance préventive.

Mots clés : amélioration, biomédical ; maintenance, matériovigilance, stratégie,efficience,qualité

ABSTRACT
The improvement of the care quality in a hospital also passes in charge by a better hold of the biomedical maintenance and the matériovigilance. It is for this reason that all biomedical shop must define a strategy of organization in order to be able to analyze and to measure actions enterprises and to propose axes of improvement. 
 The biomedical shop must be also a necessary interface between the direction and services clinics, médico - technical and transverse. 
Stakes are big, the task is rough: the improvement of the follow-up and the hold in charge of facilities, efficiency and the return to the financial balance from here the horizon 2012 in the medical device maintenance while increasing their availabilities, relief certainly of logical antagonistic but that the biomedical shop of the center hospitable Academic Raymond Poincaré must in spite of all to reconcile. 
It is in this optics that a strategy is setting up to know: Development of procedures, taken in charge of the internal maintenance, development of a preventive maintenance plan

Key words : improvement, biomedical; maintenance, matériovigilance, strategy, efficiency, quality

Remerciements

Je tiens à remercier tout particulièrement Monsieur Mourad GHOMARI, Directeur des Équipements et de l’Ingénierie Biomédicale au Groupe Hospitalier Ambroise Paré – Raymond Poincaré – Hôpital Maritime de Berck – Hôpital Sainte Périne (AP-HP). Je lui témoigne ici ma sincère reconnaissance pour avoir joué le rôle précieux de maitre de stage.

Je le remercie aussi  pour sa disponibilité permanente, son soutien et ses conseils éclairés.

J’adresse également mes remerciements à Monsieur Pol-Manoël FELAN, responsable pédagogique et Monsieur Gilbert FARGES, enseignant chercheur à l’Université Technologique de Compiègne (UTC).

Enfin, mon respect et ma reconnaissance vont également à Isabelle MANIAGO, Technicienne biomédicale et responsable de l’Atelier de l’hôpital de Raymond Poincaré et Monsieur Matthieu WIDEHEM, Technicien biomédical pour m’avoir facilité l’intégration au sein de l’équipe, pour leur accueil chaleureux et leur attention permanente.

Sommaire

INTRODUCTION

1 – CONTEXTE
1.1 – Historique de l’Hôpital Raymond Poincaré
1.2 – Pôles et activités médicales
1.3 - Organisation et missions du Groupe Hospitalier
1.4 – Organisation et missions de la DEIB
1.5 – Enjeux et problématique

2 – ANALYSE DE LA SITUATION
2.1 – Etat des lieux
2.2 - Cadre réglementaire
2.3 - Situation du parc des équipements
2.4 - Classe et obligation de maintenance

3 – ACTIONS MISES EN ŒUVRE
3.1 – Plan d’action et planning
3.2 – Activités réalisées
3 .2.1 - Maintenance
3.2.2 - Maintenance corrective
3.2.3 - Contrat de maintenance
3.2.4 - Maintenance préventive
3.2.5 - Défalcation des équipements
3.2.6 - Matériovigilance
4 - EVALUATIONS DES ACTIONS MISES EN ŒUVRE

CONCLUSION

GLOSSAIRE

BIBLIOGRAPHIE

ANNEXES


 

INTRODUCTION
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La mise en œuvre d’une stratégie de maintenance et de matériovigilance efficace et efficience constitue un des aspects essentiels de politique d’un service biomédical.

Ainsi, dans le cadre de la réorganisation de l’atelier biomédical du Centre Hospitalier Universitaire Raymond Poincaré sis à Garches en banlieue ouest de paris, une étude a été réalisée afin de redéfinir une nouvelle politique de maintenance et de matériovigilance des dispositifs médicaux dans le but :

C’est dans cette optique, qu’un état de lieux a été fait et suivi par la rédaction des procédures, l’élaboration d’un plan de maintenance préventive et la maintenance corrective : D’où cette étude s’inscrit dans une logique d’audit et d’analyse prospective.


1 - CONTEXTE

1.1 – Historique
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L'assistance Publique - Hôpitaux de Paris est un établissement public de santé de ressort régional, dont les activités se déploient principalement dans une région très urbanisée comptant environs 11,5 millions d'habitants. Elle se compose de 38 hôpitaux et d'une structure d'hospitalisation à domicile (HAD). Réorganisée depuis 2009 en douze groupes hospitaliers, elle s'organise progressivement en une prise en charge articulée en trois niveaux.
Cette organisation doit permettre d'adapter son offre de soins aux besoins de chaque territoire de santé, en cohérence avec les autres acteurs sanitaires de la région.


ancierHopital
Figure 1 Ancien hôpital Raymond Poincaré [14]



Implanté au cœur de l’Ouest francilien, à Garches dans le 92, l’hôpital Raymond Poincaré fait parti de l'Assistance Publique - Hôpitaux de Paris et  assure une triple mission de soins, d’enseignement et de recherche.
Sa plus ancienne partie remonte au legs par testament en 1828 de Michel Brezin (Fig.2), serrurier-mécanicien en chef à l’hôtel de la Monnaie de Paris, nommé à 36 ans directeur de la fonderie de l’Arsenal de Paris par Napoléon Bonaparte, premier consul.

Son legs à l’administration des Hospices Civils de Paris devait être employé à la fondation d’un hospice destiné à la reconnaissance des services que lui avaient rendus les ouvriers employés dans ses usines.
L’hospice de la Reconnaissance est construit en 1836 sur le terrain de sa propriété du Petit-Létang, sur la commune de Garches. Il accueille des vieillards indigents, anciens ouvriers " du marteau ".
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fondateur

Figure 2 Michel BREZIN – fondateur de l’Hospice de la reconnaissance [14]



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  C’est en 1928, sur les 16 hectares de terrain attenant à l’hospice, que l’Assistance Publique entreprend la construction de l’hôpital actuel afin d’y recevoir des malades chroniques.

L’hôpital Raymond-Poincaré (Fig.3) est inauguré le 14 décembre 1936, incluant dans ses murs l’hospice de la reconnaissance - un siècle les sépare !

De cette époque datent les pavillons d’hospitalisation Letulle - Netter et Widal construits en béton armé, moellon et brique apparente. En 1941, un tiers des lits de malades chroniques sont transformés en un service de chirurgie osseuse avec un bloc opératoire.

La vocation de l’hôpital a connu deux mouvements successifs : A partir de 1949 et jusque dans les années 6O, l’activité de l’hôpital est essentiellement orientée vers les soins et la rééducation des séquelles de poliomyélite.

C’est d’ailleurs dans cet établissement que sont formés les premiers kinésithérapeutes de l’Assistance Publique.
Par la suite et progressivement, les services consacrés aux poliomyélitiques sont transformés en services de soins, de rééducation, de réadaptation et de réinsertion pour des patients paraplégiques puis porteurs d’autres troubles neurologiques invalidants. Un service de chirurgie orthopédique et traumatologique est créé en 1956.
Actuellement, l’hôpital Raymond Poincaré est  un centre de référence dans la prise en charge de la personne souffrant de handicaps lourds.
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Figure 3: L’hôpital Raymond Poincaré aujourd’hui [14]
1.2 – Pôles et activités médicales
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L’hôpital Raymond Poincaré est spécialisé en Médecine physique et de réadaptation adultes et enfants, en Consultations pluridisciplinaires autour du handicap locomoteur et cognitif, en Chirurgie orthopédique et réparatrice de l'adulte, Réanimations médicale et chirurgicale de l'adulte, Réanimation neuro-respiratoire et médecine de l'enfant, Médecine interne et infectieuse, Maladies Tropicales, Médecine légale et urgences médico-judiciaires, Oncologie pédiatrique,  il est notamment Centre de référence des maladies neuromusculaires.
Il s’organise autour de 3 pôles tournés vers la prise en charge des personnes handicapées (pôle Réadaptation -Evaluation- Réinsertion), des enfants notamment atteints de pathologies neuro-musculaires (pôle pédiatrie) et des pathologies aiguës : chirurgie orthopédique, maladies infectieuses (pôle aigu), il accueil une unité d’oncologie pédiatrique depuis l’an  2006.


1.2.1 - L’enseignement :

Le tiers des effectifs médicaux de l'hôpital Raymond Poincaré sont des praticiens bi-appartenant c'est-à-dire à la fois praticiens et enseignants rattachés à La faculté Paris-Ouest en tant que professeurs ou maitres de conférence des universités en même temps que praticiens hospitaliers; en outre l’établissement comporte des locaux universitaires et dispose d'un terrain de stage hospitalier spécialisé (DEA, thèses), dont les thématiques les plus abordées sont les maladies neurologiques à la base du handicap, leur(s) traitement(s) et/ou la prévention de leurs complications.
L’hôpital abrite aussi l’Institut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI) dont la vocation est de former des infirmiers et aides-soignants. Trois années de formation en alternance sont dispensées à près de 400 élèves.Par ailleurs, L’Education Nationale dispense des cours du pré élémentaire au collège auprès des enfants hospitalisés, au sein même de l’hôpital, par le biais de L’Etablissement Régional d’Enseignement Adapté ainsi que le Lycée Toulouse Lautrec, implanté sur le plateau de Vaucresson.




1.3 – Organisation et missions du Groupe Hospitalier
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1.3.1 - Organisation du Groupe hospitalier

Dans le cadre de la réorganisation des Hôpitaux de Paris, de nouveaux regroupements en Groupes Hospitaliers sont en train de se mettre en place progressivement, l’Hopital Raymond Poincaré sera en groupe avec en plus de l’Hôpital Maritime de Berck, l’Hôpital Ambroise Paré et l’Hôpital Sainte Périne.

1.3.2 - Missions du Groupe hospitalier

Les soins et la prévention, l'enseignement et la recherche sont les missions fondamentales des 4 établissements du groupe nord ouest (l’Hopital Raymond Poincaré, l’Hôpital Maritime de Berck, l’Hôpital Ambroise Paré et l’Hôpital Sainte Périne.)
  
1.3. 3 - ORGANIGRAMME DU GROUPE HOSPITALIER (Figure 4)

Pour telecharger l'organigramme clic ici   [13]

1.4 – Organisation et missions de la DEIB
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1.4.1 – Organisation :

La Direction des Equipements et de l’Ingénierie Biomédicale (DEIB) du Groupe Hospitalier est installée au sein de l’Hôpital Raymond Poincaré, elle est dirigée par un Ingénieur Biomédical en Chef.

1.4.2 – Missions :

Les missions de la Direction des Equipements et de l’Ingénierie Biomédicale s’articulent autour des trois axes  à savoir :


1.4.2.1 - Acquisition et Intégration des Equipements Médicaux :
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La Direction des Equipements et de l’Ingénierie Biomédicale a un rôle de conseil pour la politique d’investissement et d’exploitation, la programmation et l’acquisition des équipements médicaux.
Il participe à l’élaboration des Programmes d’Equipement Médical pluriannuels et réalise des projets d’acquisition en liaison avec les directions fonctionnelles ou services concernés. Dans ce cadre, il organise et participe aux phases d’intégration des équipements dans l’hôpital.
Ces opérations regroupent :


1.4.2.2 - Maintenance, Disponibilité et Sécurité :

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La Direction des Equipements et de l’Ingénierie Biomédicale met en œuvre les moyens permettant d’assurer la disponibilité des équipements biomédicaux dans des conditions de fonctionnement optimales. Il participe à la sécurité et à la qualité d’utilisation des dispositifs médicaux mis à disposition des différents utilisateurs et bénéficiaires.

Elle gère le parc des équipements biomédicaux dont il a la charge et assure leur traçabilité, tient et met à jour son inventaire depuis le programme d’investissement jusqu’à la réforme des équipements.

La Direction des Equipements et de l’Ingénierie Biomédicale gère les prestations de maintenance internes ou externes. Elle met en œuvre et contrôle les prestations de maintenance, réalise ou sous-traite les interventions.

Ces prestations sont la maintenance curative, la planification et la réalisation des opérations de maintenance préventive et des contrôles de qualité des dispositifs médicaux.
L’ensemble de ces opérations comprend également les phases de diagnostic, d’assistance, de support technique et d’information des utilisateurs.
Le suivi des actions réglementaires et sécuritaires en matière de dispositifs médicaux (conformité, matériovigilance, radioprotection) trouve sa place dans la fonction maintenance.

1.4.2.3 - Conseil, Assistance et Veille Technologique :

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La Direction des Equipements et de l’Ingénierie Biomédicale a un rôle d’assistance et d’expertise technique auprès des Directions de l’établissement dans le domaine des dispositifs médicaux. Elle propose des prestations d’aide et de conseils auprès des équipes médicales et soignantes en matière de définition de besoins, de choix et d’exploitation des dispositifs médicaux. Cette assistance technique et méthodologique prend en compte l’environnement réglementaire, les contraintes et les conditions d’installation ; participe ou conduit des projets ayant trait aux équipements et à leurs environnements (plateaux techniques), à des activités d’innovation ou ponctuellement de recherche. Il peut engager des audits ou des expertises du fonctionnement, de la conformité ou de l’efficacité des équipements et dispositifs médicaux.
La veille technologique, réglementaire et normative en matière d’équipements médicaux fait également partie de ses attributions.

1.4.3 - Composition de l’atelier biomédical


L’atelier biomédical doit assumer au quotidien avec ses deux techniciens la gestion d’importants flux  entrant et sortant des dispositifs médicaux.
Les surfaces utilisées sont très variables mais apparaissent globalement insuffisant au regard des nécessités de zonage pour différentes tâches (corrective, préventive, contrôle qualité/performance).
A cet égard on peut distinguer les surfaces de gestion de stockage et de rangement des équipements :

1.5- Enjeux et Problématique du stage

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Les enjeux importants(Fig.5), actuellement, dans les hôpitaux concernent les axes suivants :
  
enjeux
Figure 5 Differents enjeux pour l'hôpital [13]



En ce qui concerne l’Hôpital Raymond Poincaré, l’enjeu principal, en plus de la qualité et la sécurité, concerne les deux points suivants :
•    L’efficience et le retour à l’équilibre financier en fin 2012.
•    L’amélioration du suivi et la prise en charge des équipements.

Le problème est d’ordre financier et de prise en charge des équipements. Il m’a été demandé de participer dans le cadre de mon projet de stage d’aider à résoudre ces deux problèmes.
La stratégie à mettre en œuvre concerne :

•    La réduction des coûts de maintenance,
•    La réduction des délais d’intervention,
•    Le contrôle à la réception du matériel,
•    Le contrôle avant d’envoyer le matériel dans les services, …
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De plus, il nécessaire d’assurer la crédibilité de l’atelier biomédical auprès des services cliniques, médico-techniques et transversaux aux risques éventuels concernant la matériovigilance.

2 - ANALYSE DE LA SITUATION


2 .1 – Etat de lieux


En raison du passage d’une sous traitance totale de la maintenance à une maintenance interne (> à 50%), il devient nécessaire de mettre en place les actions suivantes :

2.2 - Cadre réglementaire

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La réglementation n’a cessé, année après année, de s’étoffer constituant un cadre juridique exigeant.
 Plusieurs textes réglementaires ont abouti à l’arrêté du 3 mars 2003  décrivant ainsi les minima requis pour l’exercice de la maintenance des dispositifs médicaux dans les établissements de santé publics et privés.

La Directive 93/42/CEE du 23 aout 1993 [1]

Elle impose le marquage CE et évoque la notion de qualité pour les dispositifs médicaux. Les constructeurs et les établissements de santé ont l’obligation d’assurer le bon fonctionnement des dispositifs médicaux et la sécurité des patients et des utilisateurs.

L'arrête du 03 octobre 1995 [2]

Cet arrêté impose dans les établissements de santé de mettre en place une organisation pour s’assurer que les matériels et dispositifs médicaux pour l’anesthésie et la surveillance post-interventionnelle :
•    sont contrôlés lors de leur première mise en service et lors de toute remise en service conformément aux préconisations du constructeur,
•    font l’objet d’un contrôle de bon fonctionnement avant chaque utilisation sur des patients,
•     et font l’objet d’une maintenance organisée.

Le décret 96-32 du 15 janvier 1995 [3]

Il décrit la surveillance du risque de dangerosité des dispositifs médicaux lors de leur utilisation et de ce fait l’organisation de la matériovigilance.

La loi du 1 juillet 1998 N°98-535 [4]

Par cette loi, le Législateur souhaite voir élaborer un outil pour le maintien de la conformité des performances du dispositif médical mis sur le marché et en service. Cette demande se traduit dans la préparation d'un décret d'application qui responsabilise l'exploitant pour assurer la sécurité des patients et des utilisateurs des dispositifs médicaux.
Ces contrôles de qualité doivent être réalisés en interne/externe par des personnes ou organismes habilités à réaliser ce type de contrôle.

La directive européenne 98/79/CEE [5]
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Elle spécifie dans son article 21 l'obligation de maintenance pour les dispositifs médicaux.
 
La norme  AFNOR XFS 99-170 [6]

Elle apporte les exigences et les recommandations nécessaires à la mise en place d'un système qualité pour la maintenance des dispositifs médicaux en priorité au sein du service biomédical d'un établissement de santé. Elle s'applique également aux autres acteurs tels que les fabricants, les distributeurs et les sociétés de maintenance.

2.3 - Situation du parc des équipements

La liste des équipements (Fig.6) a été extraite du logiciel SAP vers un tableur Excel, afin de pouvoir la modifier.

Avec le technicien biomédical, nous avons retravaillé cette liste pour y apporter des modifications : appareils réformés. Suite à ces modifications, l’inventaire fait ressortir que le Centre Hospitalier de Raymond Poincaré dispose de 3255 dispositifs médicaux.

tranche d'age
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Figure 6: Vétusté des équipements [13]


2.4 - Classe et obligation de maintenance

2.4.1- Les règles de classification

Les règles de classification [7] ont été instituées sur la base des critères suivants :

•    La durée d’utilisation du dispositif,
•     Le caractère invasif ou non du dispositif,
•     Le type chirurgical ou non du dispositif,
•     Le caractère actif ou non du dispositif,
•     La partie vitale ou non du corps concerné par le dispositif.

Une fois définie la classe à laquelle appartient son dispositif, le fabricant doit établir une déclaration CE de conformité après avoir apporté la preuve que son dispositif satisfait aux exigences essentielles (de sécurité et de santé des patients) de la directive qui lui est applicable.
Les dispositifs médicaux sont classés selon l’usage prévu par le fabricant, ainsi que le mode d’action du dispositif. Un appareil peut donc avoir des classes différentes en fonction de son utilisation et de son lieu d’installation
Le législateur européen, après avoir établi les critères de classification à l’annexe IX de la directive   93/42/CEE, à clairement indiqué que les fabricants sont responsable de la classification de leur dispositifs médicaux. Ainsi, les dispositifs médicaux sont répartis en 4 classes : classe I, classe IIa, classe IIb et classe III en fonction de leur niveau de risque croissant.

Tableau 1 Classification des DM en fonction du risque


Classe  I
Faible degré de risque
Classe II a
Degré moyen de risque
Classe II b
Potentiel élevé de risque
Classe III
Potentiel très sérieux de risque (comprend les DM implantables actifs)

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Pour définir la classe des équipements (Fig.7), j’ai repris la liste éditée suite à l’inventaire. J’ai affecté à chaque équipement la classe correspondante en me référent à son code CNEH, à son emplacement et à son utilisation. Par rapport à  ce travail, il en ressort que sur 3255 équipements, 1109 sont de classe I, 656 de classe IIa, 1490 de classe IIb, aucun de classe III.


classe

Figure 7: Répartition par classe de risque [13]


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2.4.3 - Obligation de maintenance
 

Suite à la définition des classes des dispositifs médicaux, il a fallu déterminer si les équipements étaient soumis à une maintenance obligatoire ou non(Fig.8).
Ci-dessous la liste générale des dispositifs médicaux soumis à l’obligation de maintenance par rapport au décret N° 2001-1154 du 05 décembre 2001[8]  et de l’arrêté du 03 mars 2003 [9]


obligation


Figure 8: Répartition d'équipements par obligation de maintenance ou non [13]

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3 - ACTIONS MISES EN OEUVRE

3.1- Plan d’action et planning

Action N°1 : Traitement des dossiers des prestataires externes.


Objectif : rattraper le retard sur l’ensemble des dossiers  soit pour chaque technicien:
 5 dossiers sur Attente traitement,
5 dossiers sur Attente bon de commande
10 dossiers sur Attente devis
10 dossiers sur Attente intervention
10 dossiers sur Attente facture
Descriptif : Pendant mon arrivé il y avait au total plus de 300 dossiers en attente.
Echéance : à court terme.


Action N°2 : Améliorer la gestion des manuels d’utilisation des dispositifs médicaux.
Objectif : Rendre accessible les manuels d’utilisation pour tous les techniciens du service.
Descriptif : Pour cela nous avons recensé les manuels d’utilisations existant, les CD, les logiciels et nous les avons mis sur le dossier partagé (dossier accessible par tous les techniciens) afin de pouvoir les consulter au moment voulu.
Echéance : court terme.

Action N°3 : Rédiger la fiche d’intervention interne. (voir annexe 1)
Objectif : Mettre en œuvre une fiche d’intervention pour la maintenance corrective interne, la maintenance préventive interne et le contrôle de qualité.
Descriptif : Afin de suivre la traçabilité des interventions, nous avons élaboré une fiche d’intervention pour la maintenance et le contrôle de qualité. 
Echéance : court terme.

Action N°4 : Faire la commande des pièces de rechanges.
Objectif : l’atelier soit équipé des pièces de première nécessité afin de réduire les délais d’indisponibilité des dispositifs médicaux.
Descriptif : au fur et à mesure que nous avons commencé à prendre en charge la maintenance interne, nous avons commandé les pièces (batteries, chargeur,…).
Echéance : long terme.

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Action N°5 : Faire la commande d’outillage.
Objectif : améliorer les conditions de travail.
Descriptif : Pour mieux pendre en charge les interventions sur les dispositifs médicaux, il a fallu faire la commande d’un outillage approprié.
Echéance : court terme.

Action N°6 : Faire de la maintenance interne.
Objectif : minimiser les coûts, réduire le délai d’attente.
Descriptif : Une semaine après mon arrivée nous avons commencé à faire des réparations interne.
Echéance : long terme.

Action N°7 : Rédiger les procédures : Maintenance corrective interne, Maintenance corrective externe, Alerte ascendante, Alerte descendante et la Défalcation
Objectif : Décrire pour une activité donnée, la façon de procéder et la façon de faire,
les rôles des acteurs et les missions des entités concernées ainsi que la méthode et la marche à suivre pour obtenir un résultat.

Descriptif :
La conception et la mise en place de toute procédure devra s’asseoir sur un raisonnement logique et cohérent, permettant de répartir les rôles et les responsabilités dans le processus de décision et d’exécution.
La méthode la plus appropriée pour élaborer une procédure consiste à soulever une séquence de questions clés : Quoi ? Qui ? Où ? Quand ? Comment ? Qu’est ce qu’on fait ? Qui le fait ? Comment on fait ? Où s’effectue le travail ? Quel est le service concerné ? à quel moment s’effectue le travail ? Quand commence le travail ? Quand s’achève-t- il ?….
L’étape préliminaire d’analyse de l’existant, d’inventaire et de formalisation des pratiques en usage, une fois achevée, Elle sera suivie d’une étude approfondie des procédures établies, en vue de leur amélioration et afin d’aboutir, à terme, à la mise en place des procédures répondant aux critères de simplification, de rigueur, de transparence, de faisabilité et de contrôlabilités recherchées.

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a - Présentation et contenu de la procédure :

Au niveau de la forme :
Pour mieux harmoniser et uniformiser les documents de travail, les procédures doivent être élaborées selon un canevas donné. Sur toute procédure on doit retrouver sur la première page :

En en-tête des autres pages on doit retrouver une cartouche contenant :
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Au niveau du fond :
La procédure doit décrire de façon claire et précise la manière d’effectuer une tâche ou un ensemble de tâches. Elle doit comprendre :
Un schéma synoptique (logigramme, flux gramme,…) qui schématise la marche à suivre, les étapes à parcourir, le temps mis pour l’exécution de chaque étape, les acteurs et services concernés, sera annexée chaque fois que possible.
La procédure doit décrire et traduire l’ensemble de tâches à effectuer avec une répartition claire des attributions et des responsabilités.

b - Identification et codification de la procédure :

Les procédures doivent avoir une référence d’identification permettant aux utilisateurs de connaître facilement le service émetteur et le sujet auquel elles se rapportent.

La codification utilisée doit préciser le domaine d’application, le sous domaine (activité) et le numéro de la procédure à trois chiffres.

Domaine / sous domaine / n° xxx
Exemple : GDM/MCI/001
GDM : Gestion des Dispositifs Médicaux
MCI: Maintenance corrective  Interne

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c- Elaboration des procédures :

L’élaboration de procédure passe obligatoirement par trois phases : rédaction, vérification et approbation.

Rédaction
:
Les procédures sont rédigées par les personnes chargées de les appliquer. Ces personnes sont assistées éventuellement par leurs responsables immédiats. Une procédure transverse peut être rédigée par l’ensemble des acteurs intervenant dans l’activité objet de cette procédure .Pour plus d’efficacité et de cohérence des procédures, la démarche participative est recommandée dans leur mise en œuvre.

Vérification
:
Les vérificateurs de procédures sont les responsables immédiats chargés de faire appliquer la procédure. Pour les procédures transversales, les vérificateurs sont les
représentants des structures concernées par le domaine d’application de ces procédures et sont chargés de superviser les activités de ces procédures.La vérification consiste à :

Approbation :

Une fois les procédures rédigées, vérifiées par la hiérarchie puis validées par le comité chargé de leur suivi, elles sont soumises à l’approbation du Directeur.

Echéance : long terme

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Action N°8 : Elaboration d’un Plan de maintenance Préventive

Objectif : réaliser un plan de maintenance préventive afin de parvenir à concilier les différents impératifs de maintenance des dispositifs médicaux en priorité sur certains équipements jugés sensibles.
Descriptif : ce plan doit notamment prévoir pour chaque équipement nécessitant une telle maintenance, la procédure et le kit de remplacement (pour maintenance préventive en interne) la période de réalisation, la fréquence, la date de la prochaine maintenance préventive et le coût de celle-ci.
Ce plan doit exprimer la stratégie de la maintenance préventive de l’atelier biomédical en s’appuyant sur des études économique sérieuse distinguant ainsi ce qui est financièrement plus intéressant entre la sous - traitance ponctuelle et la réalisation exclusivement en interne
Echéance : long terme.

 

3.2 – Activités réalisées

3.2.1- Maintenance

La norme NF EN-13360 définit la maintenance comme étant « l’ensemble de toutes les actions techniques, administratives et de management durant le cycle de vie d’un bien, destinées à le  maintenir ou le rétablir dans un état dans lequel il peut accomplir une fonction requise » [10]. La définition fait bien la différence entre la maintenance préventive qui a pour but de maintenir en état et la maintenance corrective qui a pour but de rétablir un état. Dans le milieu hospitalier, la maintenance a toute son importance : elle permet de prévenir une éventuelle rupture de la continuité des soins, une dégradation de la qualité de soins, ce qui entraîne un danger potentiel pour le patient.

3.2.1.2- Stratégie d’organisation de la maintenance [11]

La fonction maintenance repose sur les principes d’organisation suivant :
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3.2.1.1- Objectifs de la maintenance biomédicale

Le but des activités de la maintenance biomédicale sont :
3.2.2- La maintenance corrective

Dans la norme  NF NE-13360, la maintenance corrective est définie comme étant « la maintenance exécutée après  détection d’une panne et destinée à remettre un bien dans un état dans lequel il peut accomplir une fonction requise»[10].
Par définition, la maintenance corrective (Fig.9) intervient après une défaillance et consiste à la corriger en cherchant la cause pour remettre en état de fonctionnement l’appareil Dans le milieu hospitalier, la maintenance a toute son importance : elle permet de prévenir une éventuelle rupture de la continuité des soins, une dégradation de la qualité de soins, ce qui entraîne un danger potentiel pour le patient. C’est ainsi une procédure à été mise place pour une bonne prise en charge des équipements. (voir annexe 2)

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Mci

Figure 9
:Maintenance corrective interne [13]

panne

Figure 10:Répartition des pannes diagnostiquées [13]
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par service

Figure 11 :Intervenntion par service [13]

Charge en heures par service

par heure
Figure 12:Répartition par charge en heures [13]

3.2.3 - Contrats de maintenance

Plusieurs contrats (Fig.13) ont été signés avec des prestataires pour assurer la maintenance préventive pour certains, la maintenance préventive et curative pour d’autres. Sur les 1490 équipements de classe IIb avec maintenance obligatoire, 233 sont couvert par un contrat de maintenance incluant les visites de maintenance préventive, ce qui représente 15%. La maintenance préventive est effectuée par des prestataires extérieurs pour les équipements d’imagerie médicale, les évaporateurs de gaz anesthésique, la centrale de surveillance et les ventilateurs. Il reste donc 85% des appareils concernés par l’obligation sur lesquels un programme de maintenance préventive est à mettre en place.
Afin de suivre la traçabilité des interventions, deux procédures maintenance corrective ont été établies sur site et hors site (voir annexe 3)

contrat

Figure 13 : Répartition d'équipements avec ou sans contrat de maintenance [13]




3.2.4 - La maintenance préventive 
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D’après la norme  NF EN-13360[10], la maintenance préventive est définie comme étant « la maintenance exécutée à intervalle prédéterminé ou selon des critères prescrits, et destinée à réduire la probabilité de défaillance ou de dégradation du fonctionnement d’un bien.». La maintenance préventive a donc pour objectif la prévention des défaillances par des actions programmées.

3.2.5 - Défalcation


Quand les équipements sont destinés à une mise à la réforme, il y a une procédure de défalcation qui permet cette réforme de l’équipement (voir annexe 4a et annexe 4b ). La demande de la réforme est effectuée par le cadre de service ou par le technicien biomédical. Elle est ensuite validée par le Directeur des Equipements.

Voici quelques exemples permettant la défalcation d’un équipement :

1. obsolescence de sécurité : les conditions de sécurité ne peuvent plus être garanties par le dispositif médical dans les indications cliniques initialement revendiquées et peuvent compromettre l’état clinique et la sécurité des patients, et ceci compte tenu de l’évolution de l’état de la technique.

2. obsolescence de performance : les caractéristiques et performances initiales du dispositif médical ne peuvent plus être maintenues et ne permettent plus de répondre aux exigences des pratiques cliniques initialement revendiquées par le fabricant ou préciser par la réglementation.

3. obsolescence d’utilisation : l’utilisation du dispositif médical ne peut plus se faire dans les conditions définies par le fabricant, car une composante de son environnement n’est plus accessible ou a évolué.

3.2.6 – Matériovigilance[12]

Les dispositifs médicaux utilisés dans les hôpitaux sont de nature très variée :
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Il est identifié lorsqu’il génère un accident, un incident ou un risque d’incident. C’est dans cet optique que nous allons répondre à ces questions afin d’élaborer les procédures ascendantes (voir annexe 5) et descendantes (voir annexe 6

De quoi s’agit-il en matériovigilance ?

Il s’agit de la surveillance des incidents ou des risques d'incidents pouvant résulter de l'utilisation des dispositifs médicaux après leur mise sur le marché.
La matériovigilance comporte :
Pourquoi une matériovigilance ?

La sécurité d’emploi d’un dispositif médical, comme tout autre produit de santé, ne peut être garantie totalement.
Son utilisation n’est donc pas exempte de risque. La survenue d’un événement indésirable peut être liée soit au dispositif lui-même, en fonctionnement de l’appareil, soit enfin à son utilisation (ces différents facteurs pouvant être additionnels).
Par ailleurs, les soins dispensés à l’hôpital connaissent une technicisation croissante avec une intensification du recours aux dispositifs médicaux, d’où la nécessité d’une vigilance accrue face à des dispositifs souvent innovants pour lesquels il existe un manque de recul. D’où la nécessité de signaler un incident mettant en cause un dispositif médical.

Qui doit signaler
?

Tout utilisateur, des dispositifs médicaux, et professionnel de santé pouvant être amené à utiliser ces dispositifs, ainsi que les tiers (professionnel de santé non utilisateur, et toute personne détenant des informations relatives à un incident ou risque d’incident, à l’exception du patient lui-même).

 A qui faut-il signaler l’incident ?

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Que signaler ? (voir fiche CERFA – Annexe 7)

4 - EVALUATIONS DES ACTIONS MISES EN ŒUVRE


Nous pouvons dire que sept sur huit des actions mises en œuvre ont rencontré un succès, par contre la dernière action (plan de maintenance préventive) n’a pas été terminée faute de temps, cependant les bases ont été posées pour que l’équipe biomédicale puisse prendre le relais.

A ce jour nous laissons un atelier biomédical qui :

  • Assure la maintenance interne à 80%.
  • Effectue la réalisation d’un contrôle à l’arrivée de l’équipement et avant livraison du matériel réparé.
  • Assure le suivi des interventions externe dans un délai raisonnable.
  • Effectue le suivi des pièces détachées.
  • Dispose des procédures écrites sur la maintenance , la matériovigilance et la défalcation.
  • Assure une bonne  gestion documentaire.

CONCLUSION :

La prise en charge directe de la maintenance interne des équipements biomédicaux par les techniciens permet :

  • l’efficience dans la gestion des budgets d’exploitation de l’atelier biomédical,
  • et l’amélioration du suivi et de la prise en charge des équipements dans l’intérêt du patient.
Dans cette optique, les maintenances préventives et curatives de niveau 2 peuvent être prises en charge en interne, dans les années à venir.
Il faut ajouter à cela le remplacement des équipements existants notamment ceux dont la durée est supérieure à dix ans afin de lutter contre l’obsolescence du parc, génératrice des coûts de maintenance élevés et de risque accrus.

C’est pour cela, je propose les recommandations suivantes pour l’atelier biomédical :
  • Lancer une enquête de satisfaction aux services clients au bout de six mois.
  • Faire une auto évaluation des pratiques biomédicale au bout d’une année  en s’appuyant sur les items de la grille du Guide des Bonnes Pratiques Biomédicales en Etablissement de santé.
  • Mener une démarche dans le sens de la politique du renouvellement des équipements qui ont plus de dix ans.
  • Besoin de recruter un troisième technicien biomédical pour assurer un bon  fonctionnement de l’atelier biomédical.
  • Demander deux locaux supplémentaires pour stocker : un local pour les équipements neufs et l’autre pour les équipements de récupération ou de défalcation.
  • Trouver un plus grand local pour l’atelier biomédical dans les deux années avenir.
Enfin, ce stage a été très enrichissant pour moi aussi bien dans mon projet professionnel que dans ma vie privée.



Glossaire

ABC : Attente bon de commande
AD : Attente devis
AF : Attente facture
AI : Attente intervention
AT : Attente traitement
CE: le marquage CE matérialise la conformité de l’équipement à des exigences qui renvoient à des normes européennes harmonisées qui traduisent les exigences essentielles en spécifications techniques
CEE : Communauté Economique Européenne.
CGS : Coordination Générale des Soins
CNEH : Centre National de l’Expertise Hospitalière
DAF : Direction des Affaires Financières
DAMSRC : Direction des Affaires Médicales, de la Stratégie et de la Recherche Clinique
DEIB : Direction des Equipements et de l’Ingénierie Biomédicale
DPMI : Direction du Plateau Médico - Technique
DQGR : Direction de la Qualité et de la gestion des Risques
DRH : Direction des Ressources Humaines
DSEL : Direction du  Service Economique et Logistique
DSI : Direction du  Système d’Information
DTM : Direction des Travaux et de la Maintenance
DUSSH : Direction des Usagers et du Service Social Hospitalier
GH : Groupe Hospitalier
HAD: Hospitalisation A Domicile
IFSI: Institut de Formation de Soins Infirmiers
SAP : Suivie des Affaires de Production



BIBLIOGRAPHIE

[1] : Directive 93/42/CEE du conseil du 14 juin 1993 relative aux dispositifs médicaux, JOCE du 12 juillet 1993, numéro L169/1.
[2] : Arrêté du 03 octobre 1995 « Modalités d’utilisation et de contrôle des matériels et dispositifs médicaux assurant les fonctions et actes cités aux articles D.712-43 et D.712-47 du code de la santé publique », couramment appelé « arrêté d’anesthésie et salle de réveil », JORF octobre 1995.
[3] : Décret N° 96-32 du 15 janvier 1996 relatif à la matériovigilance exercée sur les dispositifs médicaux et modifié par le décret N° 99-145 du 4 mars 1999.
[4] : Loi du 1er juillet 1998 N° 98-535 : maintien de la conformité des performances du dispositif médical.
[5] : Directive Européenne 98/79/CEE : l'obligation de maintenance pour les dispositifs médicaux.
[6] : Norme AFNOR XPS 99-170 : maintenance des dispositifs médicaux, septembre 2000.
[7] : Parcours du dispositif médical : Guide pratique des dispostifs medicaux document consulté sur le site http://www.has-sante.fr ( 15 juin 2011)
[8] : Décret n° 2001-1154 du 5 décembre 2001 relatif à l’obligation de maintenance et au contrôle de qualité des dispositifs médicaux prévus à l’article L.5212-1 du code de la santé publique (3ème partie : Décret), JORF n° 284 du 7 décembre 2001. NOR : MESP0123968D.
[9] : Arrêté du 3 mars 2003 fixant les listes des dispositifs médicaux soumis à l'obligation de maintenance et au contrôle de qualité mentionnés aux articles L. 5212-1 et D. 665-5-3 du code de la santé publique. NOR : SANP0320928A.
[10] : Norme NF-EN-13360 : définition des types de maintenance
[11] : Faire évoluer votre maintenance, document consulté sur le site http://www.ingexpert.com (05 mai 2011)
[12] : Guide de la matériovigilance 1998, document consulté sur le site  http://www.materiovigilance.org (02 juin 2011)
[13]: Maintenance biomedicale et Matériovigilance,abih2011,mpassi nzita aubin
[14]:hôpital raymond Poincaré ( atelier biomédical)

ANNEXES


ANNEXE 1
ANNEXE 2
ANNEXE 3
ANNEXE 4a
ANNEXE 4b
ANNEXE 5
ANNEXE 6
ANNEXE 7



Récapitulatif des illustrations


Figure 1: Ancien hôpital Raymond Poincaré
Figure 2:  Michel BREZIN – fondateur de l’Hospice de la reconnaissance
Figure 3: L’hôpital Raymond Poincaré aujourd’hui
Figure 4: Organnigramme du Groupe Hospitalier
Figure 5: Differents enjeux pour l'hôpital,
Figure 6: Vétusté des équipements
Figure 7: Répartition par classe de risque
Figure 8 : Répartition d'équipements par obligation de maintenance ou non
Figure 9:Maintenance corrective interne
Figure 10:Répartition des pannes diagnostiquées
Figure 11 :Intervenntion par service
Figure 12:Répartition par charge en heure
Figure 13 : Répartition d'équipements avec ou sans contrat de maintenance



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