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Information, informatique et dispositifs médicaux, compétences et formations  pour les techniciens biomédicaux


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auteur_1
Sébastien DEBRAY

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Référence à rappeler : Information, informatique et dispositifs médicaux,compétences et formations pour les techniciens biomédicaux.
Sébastien DEBRAY, Flavien ZINGARETTI, Projet d'intégration, Certification Professionnelle ABIH, UTC, 2013
URL : http://www.utc.fr/abih ; Université de Technologie de Compiègne
RESUME

L’évolution des technologies dans le domaine de la santé améliore la prise en charge du patient et contribue très largement au diagnostic des pathologies.
Aujourd’hui, de plus en plus de dispositifs médicaux sont connectés aux réseaux informatiques de santé.
Toutes ces évolutions obligent le technicien biomédical à faire évoluer ses compétences pour maitriser la gestion des dispositifs médicaux connectés au réseau.
L’objet de notre projet est de déterminer les compétences et les formations nécessaires et de proposer des actions à mener pour permettre de garantir la sécurité et la qualité de soins délivrés aux patients.    

Mots clés : biomédical, information, informatique, formation, réseau de santé.

ABSTRACT

The evolution of technologies in network of health improves patient and contributes greatly to the pathologies diagnostic. Today, increasingly of medical devices are connected to computer networks health.All these changes require the biomedical technician to evolve knowledge to master management of medical devices connected to the network.
The project is to evaluate the competence and training needed and propose actions to help ensure the safety and quality of patient care.

Key words : Biomedical, communication, software , networks health.

Remerciements

Nous tenons à remercier les personnes suivantes pour nous avoir accompagnées tout au long de notre projet:

M. Gilbert FARGES, enseignant chercheur, responsable de la formation Assistant Biomédical en Ingénierie Hospitalière (ABIH) à l’Université Technologique de Compiègne.
M. Pol Manoël FELAN, responsable pédagogique de la formation Assistant Biomédical en Ingénierie Hospitalière (ABIH) à l’Université Technologique de Compiègne pour sa présence quotidienne et son aide.
M. Alain DONADEY, ingénieur, chef de projet à l’Université Technologique de Compiègne et tuteur de ce projet.
M. KIRCH Stéphane, ingénieur biomédical au Centre Hospitalier W. MOREY (Chalon-sur-Saône), M. Eric LAMBURE, technicien biomédical à la clinique DELAY (BAYONNE), M. François BODECOT, technicien Biomédical au centre hospitalier de BEAUVAIS pour nous avoir fait bénéficier de leurs travaux et de leurs expériences.
L’ensemble des intervenants.

L’ensemble de la promotion ABIH 2013 pour la bonne humeur quotidienne au sein du groupe.

Sommaire



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Introduction



De nos jours, les technologies pour la santé sont de plus en plus présentes dans le milieu médical et singulièrement dans le milieu hospitalier. Leur importance est souvent sous-estimée alors que l’imagerie, l’anesthésie, la chirurgie et la biologie leur doivent leur efficacité actuelle. L’objet de notre projet est de présenter une vision des évolutions dans le domaine de l’informatique médicale et des réseaux afin de faire apparaitre les nouvelles compétences aux quelles le technicien biomédical devra faire face pour garantir la maitrise et la sécurité des dispositifs médicaux et ainsi assurer des soins de qualités aux patients.

Glossaire


BACKBONE : Une dorsale Internet est un réseau informatique faisant partie des réseaux longue distance de plus haut débit d'Internet (grosse architecture)
CNIL : Commission nationale de l'informatique et des libertés
DM : Dispositif médical
DMP : Dossier Médical Personnel
DSI : Direction des systèmes d’informations
FIRMWARES : micro-logiciel ou microcode, c’est un ensemble d'instructions et de structures de données qui sont intégrées dans du matériel informatique
HACKER : Pirate informatique
HAD : Hospitalisation à domicile
IP : Protocole Internet
LAN : Local Area Network, en français réseau local
MALWARES : Englobe les virus, les vers, les chevaux de Troie
PACS : Picture archiving communication system
PING : Outil informatique permettant de tester l'accessibilité d'une autre machine à travers un réseau IP
ROUTEUR : Elément intermédiaire dans un réseau informatique assurant le routage des paquets.
RIS : Radiology information system
RSSI : Responsable de la sécurité des systèmes d'information.
SIH : Système d’information hospitalier
SIR : Système d'information radiologique
SPYWARES : Logiciel espion
SWITCH : Commutateur réseau
VIRUS : Logiciel malveillant
VLAN : Virtuel LAN, réseau local (sous-partie d’un LAN)
VPN : Virtual Private Network, réseau privé virtuel

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I.    Description de la situation


A.    Contexte


Actuellement de plus en plus de dispositifs médicaux sont connectés aux réseaux informatiques hospitaliers.
Leurs avantages sont multiples et leurs domaines d’applications ne cessent d’augmenter, que ce soit en intranet ou en extranet. On les retrouve tout au long de la chaine de soins du patient et ils mettent en jeu de multiples acteurs.
Tous utilisent le même réseau informatique mais avec des attentes et des outils différents.
On dissociera deux aspects sur le réseau :


Pour ce qui est de l’informatique de gestion, de nombreuses solutions existent et sont déjà bien ancrées au sein des établissements de santé. Ce qui est plus récent, c’est l’interconnexion de ces applications avec l’informatique dite médicale.

Définition : L'informatique médicale est l'application des techniques issues de l'informatique au domaine médical.

L’informatique médicale permet le traitement et le stockage de l'information médicale.

« La pratique d'une médecine moderne et de qualité ne peut être dissociée d'un traitement rationnel de l'information médicale. En effet, la complexité croissante de la médecine occidentale actuelle (spécialisation des médecins, quantité d'informations à traiter, optimisation de la posologie des médicaments, guides de bonnes pratiques, etc.) pousse de manière naturelle à la mise en place de systèmes d'informations robustes étant capables d'aider le praticien dans ses tâches quotidiennes » (source Wikipédia).[1]

On remarque que certaines spécialités ont été précurseurs dans l’utilisation de ces nouvelles technologies. La majorité des dispositifs médicaux connectés au réseau se situe dans l’imagerie médicale et les laboratoires. Mais de plus en plus de services de dialyse connectent leurs dispositifs médicaux (DM) ainsi que depuis peu les blocs opératoires et services de réanimation. On les retrouve également au domicile des patients pour les hospitalisations à domicile (HAD).

L’augmentation de la capacité d’échange sur les réseaux informatiques (débit) a permis de modifier la pratique de la médecine et a ouvert de nouvelles perspectives en s’affranchissant des distances. On parle aujourd’hui de télé-imagerie, de téléconsultation, de télédiagnostic, de télé-expertise et de télé-chirurgie.
Au cours de nos recherches nous n’avons trouvé que peu d’informations pour établir une réelle cartographie de la situation. Il n’existe pas d’études quantifiées déterminant le nombre de DM connectés aux réseaux informatique. Nous nous sommes donc principalement basés sur nos expériences et nos échanges avec  la communauté Biomédicale pour établir cet état des lieux.
Les modes d’organisations des services biomédicaux pour la gestion de ses DM connectés au réseau sont très disparates suivant les établissements de santé. Ils sont fonction de la taille de l’établissement, du nombre de DM connectés et surtout du niveau de formation des techniciens biomédicaux.


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B.    Problématique et enjeux


1)    Evolution des compétences du technicien biomédical


Le profil et les compétences du technicien biomédical ont considérablement évolué depuis sa création. En 50 ans, ils ont connus plusieurs avancées technologiques majeures.
Avec l’arrivée des premiers composants électroniques dans les DM, il fallait être capable de diagnostiquer les composants défaillants sur les cartes électroniques et les remplacer.
Puis sont arrivés les composants multicouches avec l’impossibilité de dépanner au composant et nécessitant le remplacement de la carte défaillante.
Aujourd’hui, on considère comme dispositif médical tous les logiciels et applications utilisées à des fins médicales (Article L5211-1 du code de la santé publique).[2]
L’omniprésence de l’informatique et l’utilisation des réseaux informatiques pour le transfert des données amènent à se poser la question des nouvelles compétences que le technicien biomédical doit acquérir pour mener à bien les missions qui lui sont confiées.
La formation des techniciens biomédicaux tout au long de leur carrière (en tenant compte des avancées technologiques) est un enjeu majeur pour garantir la maitrise et la sécurité des DM.


2)    Dispositifs médicaux et informatiques


On trouve des dispositifs médicaux connectées au réseau l’informatique  dans des services tel que :


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L’imagerie Médicale


 L’imagerie médicale a profondément modifié la prise en charge des patients et des maladies. Depuis les années 1970, Scanner, Médecine Nucléaire, Ultra-Sons, IRM, TEP, imagerie fonctionnelle et aujourd’hui imagerie moléculaire ont transformé la sémiologie et ont contribués à la connaissance des pathologies.
Tous ces dispositifs sont connectés au réseau informatique de santé.

Les réseaux d’imagerie ont plusieurs objectifs :

          établissements de santé

Deux éléments interviennent pour structurer un réseau d’imagerie :

Radiology Information System ou Système d’Information en Radiologie  est un système réseautique de gestion des documents et des activités du service de radiologie.
Le PACS (Picture Archiving and Communication System) est un système de gestion électronique des images médicales avec des fonctions d'archivage, de stockage et de communication rapide. Il offre une perspective de développement des réseaux d’imagerie à grande échelle et sur le long terme.
Les principales fonctions du PACS sont de centraliser et de gérer :
- L’acquisition numérique de tous les examens radiologiques
- La consultation d’examens radiologiques sur des stations ou consoles de
visualisation
- Le diagnostic sur des consoles dédiées
- Le partage et l’envoi d’images dans et en dehors du service ou de l’hôpital
- L’échange d’informations administratives avec les systèmes informatiques radiologiques (RIS) et hospitaliers (SIH)

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Cela permet de constituer le dossier d’imagerie médicale, outil structurant pour le dossier patient. En favorisant la communication entre les praticiens autour de l’imagerie et plus généralement du dossier patient auquel l’image doit être intégrée, il améliore ainsi la qualité des soins.

 
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Figure 1: Exemple d'architecture du PACS [3]



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Suppléance fonctionnelle


L’application de l’informatique dans les services de soins tels que la dialyse a permis d’améliorer la prise en charge thérapeutique mais également la surveillance des patients qu’ils soient dans le service de dialyse de l’établissement ou dans un centre distant  ou même au domicile du patient dans le cas de dialyse à domicile (HAD).
L’informatique permet de limiter les déplacements des médecins, du personnel de soin et des techniciens biomédicaux. Il donne un accès immédiat à différentes informations nécessaires au bon déroulement et à la surveillance des séances.

Prenons l’exemple de la clinique DELAY, un centre de néphrologie et d’hémodialyse que nous avons pu découvrir grâce à Mr LAMBURE Eric étudiant en DUT Dialyse à l’UTC de Compiègne.
Dans cet établissement,  les générateurs de dialyse sont connectés au réseau informatique. Cette connexion leur permet de centraliser les différentes données de chacun des générateurs sur un poste déporté. Sur ce poste sont installés des logiciels d’applications médicales qui permettent :


 
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Figure 2: Logiciel Athénéa
Figure 3: Logiciel Dopasoin


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La télémédecine :

Elle permet au personnel soignant de gérer le suivi et la surveillance des séances de dialyse de 6 autres centres d’auto dialyse de proximité.
Avec cette technologie, il assure les soins et le suivi médical de 225 patients dans les mêmes conditions que dans leur centre.
L’équipe biomédicale centralise et gère un parc de 102 générateurs.

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Figure 4: Réseau de la clinique DELAY

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La téléconsultation :

Elle assure aux patients en séance la possibilité de consulter le médecin  par le biais d’un ordinateur équipé d’une caméra et d’un casque.
Le médecin peut répondre aux besoins du patient même si il ne se trouve pas à proximité de celui-ci.

 

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Figure 5: Télémédecine (clinique DELAY)
La téléassistance :

Les techniciens de dialyse peuvent garantir la sécurité, la traçabilité et le bon fonctionnement des  équipements, via la téléassistance et la supervision.
La téléassistance est composée de cameras :
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Figure 6: Télésurveillance (Clinique DELAY)

Cela leur permet une visualisation de l’état des différents dispositifs médicaux, et ainsi de pouvoir renseigner le personnel soignant des éventuelles manipulations à effectuer en cas de dysfonctionnement mineur. Mais également d’optimiser le diagnostic des dysfonctionnements éventuels et d’assurer une intervention rapide et de minimiser l’indisponibilité du DM.

La supervision technique :
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La supervision des équipements des installations est aussi assurée par des logiciels qui permettent de centraliser les différentes données de fonctionnement et de rendre optimale la traçabilité et le suivi des équipements de tous les centres connectés.
Le technicien biomédical supervise :
traitement
Figure 18: supervision prétraitement d'eau (Clinique DELAY)

L’informatique a permis une optimisation des soins et de la prise en charge apportés au patient.
Elle améliore les conditions de travail des praticiens et du personnel soignant.
Elle permet une surveillance et une gestion efficiente des installations et des dispositifs médicaux.

Les laboratoires

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L’augmentation des demandes de diagnostic biologique favorise l’apparition d’automates de plus en plus rapides et fiables au sein des laboratoires d’analyses médicales.
Dans les laboratoires d’analyses médicales, l’informatique intervient sous deux aspects :
L’informatique technique qui permet la communication des automates d’analyses entre eux et tout au long de la chaine d’analyse.
L’informatique de gestion qui intervient dès la demande de l’examen, jusqu’à la mise à disposition du résultat dans le cadre d’un dossier patient informatisé.
L’informatique assure la gestion des échantillons, des résultats ainsi que des instruments.

 


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Figure 7: Exemple d’architecture réseau d’un laboratoire d’analyse


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Les blocs opératoires


L’informatisation des blocs opératoires est une évolution récente, elle améliore les pratiques chirurgicales, en aménageant de façon optimale les salles d'opérations pour la réalisation d'interventions invasives ou conventionnelles.

Elle s’adapte de manière individuelle aux besoins spécialisés ou interdisciplinaires. Ce concept de salle d'opération intégrée propose des solutions pour chaque exigence liées à l'activité grâce à un aménagement du poste de travail de la salle d’opération.

Prenons l’exemple du centre hospitalier W.MOREY de Chalon-sur-Saône qui a profité d’un changement de site pour intégrer l’informatique médical dans ses blocs opératoires.
Une réflexion commune a commencé en 2009 avec la constitution d’un groupe projet piloté par le service biomédical et incluant la DSI, les soignants, les prestataires externes et les services généraux. Ils ont ainsi pu constituer un cahier des charges répondant fidèlement à toutes leurs attentes en plaçant le patient au centre de la réflexion.
Le concept de blocs opératoires intégré équipé de stations numériques multimédia permet d’afficher, de distribuer, d’enregistrer, de diffuser et d’archiver les vidéos, les images et les données médicales.


•    radiologiques
•    ultrasonores
•    caméras vidéo
•    caméras endoscopiques
•    baie d’électrophysiologie
•    pc de diverses origines

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Ces interfaces interagissent avec le SIH et le PACS
L’ensemble des fonctions est géré à partir d’un écran tactile grâce à une interface très simple et intuitive. De cet écran de commande chaque source vidéo est distribuée sur un ou plusieurs écrans présents en salle d’opération.
Les avantages procurés par le bloc intégré vont permettre :


   

Services de soins critiques


Dans les services de soins critiques où le monitorage des patients est une nécessité, les dispositifs de monitorage sont reliés au réseau informatique.
Cette interconnexion permet de centraliser l’ensemble des données des patients sur une centrale de surveillance, et ainsi d’optimiser la surveillance des patients. Les données du DM sont consultables sur n’importe quels postes déportés ou dans le poste de soin. Grace à son interconnexion au réseau informatique, la centrale de surveillance renseigne le dossier patient des données recueillies. Ces systèmes sont recensés dans les services où une surveillance des patients est essentielle.
On les retrouve :

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Chacune des salles d’accouchement et de pré-travail du centre hospitalier de Beauvais sont équipées de système de monitoring relié au réseau informatique hospitalier. Cette interconnexion permet de centraliser les informations des patients du service et ainsi d’optimiser leur surveillance. Les données de chaque patient sont archivées et incrémentent le dossier patient, pour assurer un suivi optimisé.

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Figure 8: Centrale de surveillance (CH BEAUVAIS)

 

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Les services de médecine générale


Dans les services de médecine générale, l’informatique a permis d’optimiser le renseignement du dossier patient, grâce à des équipements connectés directement sur le DM mobile.  
Cette interface permet de recueillir et de transmettre automatiquement les constantes, du chevet du patient vers le SIH.
Reprenons l’exemple du centre Hospitalier de Beauvais où ce système est en cours de développement dans le service de cardiologie. Ce dispositif est connecté à un tensiomètre électronique via une connexion RS 232.
Ce système s’appelle capsule neuron, il est paramétré avec la workliste du service, ainsi le personnel soignant sélectionne le nom du patient dans cette liste et effectue la prise des constantes. A la fin du soin, le personnel soignant envoie les données recueillies au SIH par une simple commande sur le dispositif.
Les données sont transmises par wifi au réseau hospitalier.
Cette évolution technique a permis de rendre efficiente la transmission des informations sur le dossier patient, mais également d’éviter les erreurs de saisie éventuelles et d’optimiser les pratiques du personnel soignant en simplifiant la retranscription des données. 

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Figure 9: Capsule Neurone (CH BEAUVAIS)

 

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3)    Les avantages liés à l’informatique

L’informatique contribue à l’efficience des soins délivrés au patient tout au long de la chaine de soins.

Les aspects médicaux :
Les aspects techniques et logistiques :

Les aspects formations et recherches :


4)    Les risques liés à l’informatique


L’informatique contribue à l’efficience des soins mais peut aussi être générateur de risques.
La sécurité est un enjeu stratégique majeur pour l’hôpital. Le réseau informatique doit garantir l’accès et l’échange de toutes données médicales utiles au personnel soignant pour assurer sa mission de soin tout en garantissant la sécurité et la confidentialité des données médicales.

Risques liés à la cybercriminalité :
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Les tentatives d’intrusion des hackers sur les réseaux informatiques de santé sont une réalité.
Pour exemple le virus Conficker  a paralysé plusieurs hôpitaux français entre Janvier et Juillet 2009 et plus récemment les laboratoires de Bitdefender indiquent que le risque d’attaques contre des appareils médicaux tels que les défibrillateurs, les pacemakers, les pompes à insuline et autres équipements commandés par des logiciels est en hausse en raison de  l’évolution « cybercriminelle » des techniques de piratage. [9]
En septembre 2012, The Government Accountability Office (GAO), l'équivalent américain de la Cour des Comptes française, signalait des vulnérabilités au sein des appareils médicaux informatisés en raison de logiciels et de firmwares non mis à jour. Sans parler des attaques ciblant l’équipement médical et les hôpitaux, qui elles, représentent un risque encore plus grand, puisque la sécurité sur place est toujours insuffisante face à ce type d’attaques.

Comptent parmi les cyber-attaques médicales les plus courantes, le piratage Wifi, les spywares installés via des prises réseau dans les hôpitaux ainsi que les malwares pouvant écraser ou endommager des données.
[10]

Risques liés aux méconnaissances :


Les problèmes de confidentialité ne sont pas uniquement liés à la cybercriminalité.
Ils peuvent également provenir d’une absence de formalisation des processus liés à la sécurité  ou d’une méconnaissance du fonctionnement des réseaux informatiques.
Un article du journal « Le monde »du  5 février 2013 explique comment au hasard de ses recherches le site  Actu soins  a découvert que de nombreuses données médicales confidentielles étaient en ligne, accessibles par une simple recherche dans Google. [11]

Il y a également des risques liés au stockage et à l’inexactitude des informations transmises :
La vie d’un patient peut dépendre de la disponibilité immédiate et de l’exactitude des informations transmises.
Tous ces exemples montrent l’importance d’être vigilant et de clairement formaliser les stratégies de sécurité.

 
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Figure 10: Risques et conséquences



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C.    Aspects réglementaires et normatifs


1)    Législation


Selon l’article 1 de la Directive 93/42/CEE modifiée par la Directive 2007/47/CE du Parlement européen : [4]

Est défini comme dispositif médicale tout instrument, appareil, équipement, logiciel,  matière  ou  autre  article,  utilisé  seul  ou  en  association,  y compris le logiciel destiné par le fabricant à être utilisé spécifiquement à des fins diagnostique et/ou thérapeutique, et nécessaire au bon fonctionnement de celui-ci, destiné par le fabricant à être utilisé chez l'homme à des fins:


Et dont l'action principale voulue dans ou sur le corps humain n'est pas obtenue par des moyens pharmacologiques ou immunologiques ni par métabolisme, mais dont la fonction peut être assistée par de tels moyens.
Pour les dispositifs incorporant des logiciels ou qui sont eux même des logiciels médicaux, la validation du dispositif médical devra prendre en compte le cycle de développement, de gestion, de validation et de vérification du logiciel. La validation et la vérification du logiciel devront se faire en fonction des risques associés au dispositif médical.
Dans le cas d’un système d’information fonctionnant en réseau, les différents dispositifs médicaux constitutifs de ce réseau devront être validés séparément et non ensemble. Chacun des composants du réseau devra être marqué CE indépendamment des autres éléments avec lesquels il peut être connecté.
Le logiciel informatique commandant un dispositif médical ou agissant sur son utilisation relève automatiquement de la même classe.
Concernant les logiciels autonomes, il n’existe pas de mécanisme obligatoire qui rattacherait tous les logiciels à une même classe. Il faut vérifier au cas par cas.
Tout logiciel autonome est considéré comme un dispositif médical actif.
Cette directive vise à harmoniser les caractéristiques de sécurité, de protection de la santé ainsi que les performances des dispositifs médicaux et les procédures de certification et de contrôle relatifs à ces dispositifs car ils diffèrent d'un État membre à l'autre; ces disparités constituent des entraves aux échanges à l'intérieur de la Communauté.

La loi 78-17 du code de la santé public : [5]

Elle a été modifiée par la loi3 du 6 août 2004 afin de transposer en droit français les dispositions de la directive 93/42/CE
Elle a défini les obligations en terme de protection des données personnelles et à la libre circulation des données.
Cette loi est relative à l’information, aux fichiers et aux libertés. Elle régit le type d’information exploité dans les dossiers.
Elle protège les personnes des éventuels risques liés à la publication volontaire ou involontaire des  données, mais également des recours liés a ses fichiers ainsi que de l’archivage des données collectées. Cette loi a été modifiée par des directives européennes qui a :

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Article L5211-1 du code de la santé publique, relatif aux dispositifs médicaux [2]

On entend par dispositif médical tout instrument, appareil, équipement, matière, produit, à l'exception des produits d'origine humaine, ou autre article utilisé seul ou en association, y compris les accessoires et logiciels nécessaires au bon fonctionnement de celui-ci, destiné par le fabricant à être utilisé chez l'homme à des fins médicales et dont l'action principale voulue n'est pas obtenue par des moyens pharmacologiques ou immunologiques ni par métabolisme, mais dont la fonction peut être assistée par de tels moyens.
La Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) [6]
Elle est chargée de veiller à ce que l’informatique soit au service du citoyen et qu’elle ne porte atteinte ni à l’identité humaine, ni aux droits de l’homme, ni à la vie privée, ni aux libertés individuelles ou publiques.
La CNIL est une institution indépendante chargée de veiller au respect de l'identité humaine, de la vie privée et des libertés dans un monde numérique.

2)    Normes

   
La norme ISO/CEI/27799 [7]
Elle fournit des lignes directrices permettant d'interpréter et de mettre en œuvre l'ISO/CEI 27002 dans le domaine de l'informatique de santé et constitue un complément à cette dernière.
Elle spécifie une série de contrôles détaillés en vue de la gestion de la sécurité des informations de santé et apporte des indications de bonne pratique en matière de sécurité des informations de santé. La mise en œuvre de la présente norme internationale permettra aux organismes de santé et aux autres dépositaires d'informations de santé de garantir le niveau minimal requis en termes de sécurité propre aux dispositifs de leur organisme et de garantir la confidentialité, l'intégrité et la disponibilité des informations personnelles de santé.
Elle s'applique à tous les aspects de l'information de santé, quelle que soit la forme (mots, chiffres, enregistrements sonores, dessins, vidéos et images médicales), le support utilisé pour les stocker (imprimés, écrits papier, stockage électronique) ou les moyens mis en œuvre pour leur transmission (en main propre, par fax, par réseau informatique ou par la poste), car l'information doit toujours être protégée efficacement.
La norme NF Z 42-013 [8]
Elle fournit un ensemble de spécifications concernant les mesures techniques et organisationnelles à mettre en œuvre pour l'enregistrement, le stockage et la restitution de documents électroniques afin d'assurer la conservation et l’intégrité de ceux-ci.


D.    Objectifs du projet

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Il faudra clairement identifier le rôle, les attentes et les responsabilités des différentes interfaces.


II.    Démarche du projet


A.    Enquête


Nous avons sollicité la communauté biomédicale au travers d’un questionnaire afin de déterminer l’implication et les responsabilités des différents acteurs, ainsi que le niveau de formation des techniciens biomédicaux vis-à-vis de l’informatique.
-    Enquête réalisée du 15 février au 31 mars 2013
-    60 envois de questionnaires par mail
-    20% de retour (12)

Questions posées:
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Nous avons déterminés que 34% des DM sont connectés au réseau, mais cela ne nous semble pas représentatif car les proportions proposés dans le questionnaire ne sont pas suffisamment précises (0-25%, 26-50%,51-75%,76-100%).
Peut-être  aurait-il fallu le laisser en champ libre pour avoir un résultat plus représentatif.

B.    Interfaces mises en jeu


On peut identifier 4 implications majeures :
 
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Figure 11: Interfaces mises en jeu


Jusque-là, le biomédical assurait l’interface entre les services de soins et les prestataires extérieurs. L’arrivée de l’informatique et des réseaux fait apparaitre un nouvel acteur qui est la DSI. Le biomédical se trouve au centre du processus de communication et de pilotage pour la gestion des DM informatisés.
L’enquête nous a permis d’évaluer le niveau d’implication de chacune des parties lors de la connexion d’un DM au réseau informatique de santé.
Le graphique ci-dessous montre une implication quasi égale du biomédical et de la DSI.
 
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Figure 12: Graphique 1

L’une des clés de réussite de cette collaboration repose sur la compréhension des attentes et contraintes de chacune des parties, pour cela ils devront être capables de se comprendre en parlant un même langage.

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C.    Responsabilités


Le biomédical a la responsabilité de tous les dispositifs médicaux  défini par l’article L5211-1 du code de la santé publique.
L’attribution de la responsabilité de la connexion au réseau est très variable d’un établissement à l’autre, on retrouve 3 cas possibles :


Le résultat de l’enquête montre majoritairement que c’est la DSI qui a la responsabilité de la connexion informatique sur les dispositifs médicaux (69%).
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Figure 13: Graphique 2

 

C’est le cas le plus fréquent et cela s’explique par le fait que la DSI est propriétaire du réseau et a déjà la responsabilité des données administratives véhiculées sur le réseau.
Dans de rares cas (moins de 1% de l’enquête) le biomédical a la responsabilité exclusive de la connexion et gère son propre réseau local (VLAN).
Les 29% pour le biomédical correspondent à une responsabilité partagée avec la DSI. Dans ce cas, la limite de responsabilité sur le réseau physique est le plus souvent clairement définie.
Le biomédical a la responsabilité du DM jusqu’à la prise qui permet l’interconnexion avec le réseau du centre de santé ensuite la responsabilité revient à la DSI.
Pour ce qui est des données transmises sur le  réseau logique on ne peut établir de réelle frontière de responsabilités dans la mesure où les données ne s’arrêtent pas à la prise, la responsabilité partagée n’est possible qu’avec une étroite collaboration entre le biomédical et la DSI.


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Figure 14: Responsabilités partagées


En résumé :


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D.    Flux de données mis en jeu sur les réseaux informatiques


 

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Figure 15: Flux de données mis en jeu

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Le schéma ci-dessus illustre  les différents types de flux de données mis en jeu lors du circuit d’un patient dans un établissement de santé.
On constate que plusieurs types de données circulent sur le réseau.


Les données administratives du patient vont être renseignées dès son arrivée à l’accueil et elles vont le suivre tout au long de son parcours.
Les données techniques vont permettre d’agir sur le paramétrage des DM à distance (télémaintenance).
Les données médicales vont augmenter l’efficience de la qualité des soins pour le patient. Elles pourront être consultées dans l’établissement ou en dehors de l’établissement et permettront : 

L’ensemble de ces données va interagir avec les données administratives en incrémentant le  Dossier Médical Personnel (DPM) par l’intermédiaire du système d’information hospitalier (SIH).


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E.    Formation pour les Techniciens biomédicaux


Aujourd’hui les nouvelles compétences nécessaires aux techniciens biomédicaux sont principalement liées à la compréhension de l’architecture réseau mise en place par la DSI ainsi qu’à l’évolution technologique des dispositifs médicaux.
Le technicien biomédical n’a pas vocation à devenir informaticien, tout comme l’informaticien n’a pas vocation à devenir technicien biomédical mais ils doivent être capables de se comprendre en parlant un même langage et identifier leurs attentes et contraintes réciproques.
Le biomédical doit comprendre le fonctionnement global des réseaux informatiques et respecter les procédures mises en place par la DSI pour garantir la sécurité et la confidentialité des données.

Nous avons identifié 6 domaines de formations liés à l’informatique :







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formations
Figure 16: Formations




Le niveau de formation nécessaire au technicien biomédical dans les 6 domaines précédemment cités sera fonction de la politique de responsabilité mise en place dans l’établissement.


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localisation
Figure 17: Localisations des compétences


Le schéma ci-dessus permet de localiser les compétences nécessaires à la bonne prise en charge du patient tout au long de son circuit.

Si la responsabilité est partagée et que le biomédical assure la connexion du DM à la prise réseau, les compétences seront fonctions du type de DM.
La formation liée à l’utilisation et au paramétrage du DM (n°2) sera nécessaire pour localiser les chants de  paramétrages dans les différents menus du DM et la formation sur les réseaux physiques et logiques (n°3) pour identifier les plages IP disponibles, masque de réseau et sous réseau…
La formation liée à l’utilisation et aux paramétrages des applications médicales (n°1) sera nécessaire pour localiser les chants de paramétrages dans les différents menus de l’application médicale et la formation liée aux stratégies de sécurités des réseaux et serveurs (n°3). L’application médicale se trouvant le plus souvent sur un PC, il faudra se conformer aux modalités de déclarations d’un PC sur le réseau défini par la DSI (choix d’antivirus, type d’accès VPN, types de logiciels autorisés…). Il faudra également remplir une fiche de description détaillant l’ensemble des informations techniques relatives au PC et aux applications installées (annexe 1).
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III.    Conclusion


Les nouvelles technologies informatiques améliorent la qualité des soins et la prise en charge du patient.
Le technicien biomédical n’a pas vocation à devenir informaticien mais l’étroite collaboration entre le technicien biomédical et la DSI lors de la gestion des DM connectés au réseau l’oblige à acquérir un minimum de notions sur la façon dont les informations sont véhiculées sur le réseau. IL lui faudra clairement identifier les niveaux de responsabilités de chacun des acteurs et être capable de se comprendre en parlant un même langage.

Propositions d’actions à mettre en place :
 
•    Mettre en place des groupes participatifs impliquant toutes  les interfaces mises en jeu (Biomédical, DSI, Prestataires externes, services de soins…).
•    Les responsabilités peuvent être établies sous la forme d’un  contrat entre la DSI et le biomédical.
•    Nous proposons que la DSI passe 3 jours avec les techniciens biomédicaux et que les techniciens biomédicaux passent 3 jours avec la DSI. Cela  permettra une parfaite compréhension des attentes et contraintes de chacune des parties.
•    Les connaissances nécessaires aussi bien à la DSI qu’au biomédical pour la bonne prise en charge des DM connectés au  réseau pourront s’acquérir sous forme de fertilisation croisée entre les 2 partenaires. [annexe 4]
1.    Formations liées aux architectures physiques et logiques
2.    Formations liées aux paramétrages des DM
3.    Formations liées à la sécurité
4.    Formations liées aux applications médicales
5.    Formations liées aux applications administratives
Le niveau de formation dans chacun des domaines dépendra de la politique de responsabilité mise en place dans l’établissement.
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Aujourd’hui, l’omniprésence de l’informatique médicale dans la médecine moderne montre la nécessité  de faire évoluer la formation du technicien biomédical pour pouvoir garantir la maitrise et la sécurité des dispositifs médicaux.

 

Bibliographie

[1] Informatique médicale
 http://fr.wikipedia.org/wiki/Informatique_m%C3%A9dicale 
(Consulté en février 2013)

[2] Article L5211-1 du code de la santé publique
  http://www.legifrance.gouv.fr (Consulté le  02 /03 /2013)

[3] Système pacs (consulté le 30/03/2013)
http://www.caducee.net/DossierSpecialises/imagerie-medicale/pacs.asp

[4] Directives Européennes 93/46/CE modifié par la directive 2007/47/CE
http://www.europa.eu (Consulté le  03 /03 /2013)

[5] Loi 78-17 du code de la santé publique modifié par la loi 3 du 6 aout 2004:
http://www.legifrance.gouv.fr (Consulté le  03 /03 /2013)

[6] La CNIL
http://www.cnil.fr/la-cnil/

[7] La norme NF EN ISO 27799 - Informatique de santé - Gestion de la sécurité de l’information relative à la santé en utilisant l’ISO/CEI27002 Ed Afnor, septembre 2008
http://www.afnor.org consulte  (Consulté le 29/02/2013)

[8] La norme NF Z 42-013
http://www.afnor.org (Consulté le 29/02/2013)

[9] Risques d’attaques contre des appareils médicaux
http://www.bitdefender.fr/blog/Des-patients-cardiaques-et-diabetiques-menaces-par-des-malwares-ciblant-les-appareils-medicaux-013.html
 

[10] Informatique hospitalière, sécurité et confidentialité
http://siteinfosecusante.free.fr/spip.php?article34

[11] Le Monde-Comment des données médicales confidentielles se retrouvent en ligne
http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2013/02/05/malaise-comment-des-donnees-medicales-confidentielles-se-retrouvent-en-ligne/#xtor=AL-32280270

Loi hôpital patients sante et territoires
http://www.sante.gouv.fr/la-loi-hopital-patients-sante-et-territoires.html (Consulté le  03 /03 /2013)

Sécurité de l’information en santé : grille d’autodiagnostic d’après l’ISO 27799
http://www.utc.fr/master-qualite/  (consulté le 29/02/2013)
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Télématique médicale (consulte le 25/03/2013)
http://www.awt.be/web/dem/index.aspx?page=dem,fr,040,040,001

Enquête sur la sécurité informatique
http://www.clusif.asso.fr/fr/production/ouvrages/pdf/CLUSIF-MIPS2010-Hopitaux.pdf

Exemple d’installation d’un laboratoire d’analyse
http://imagerie-puces-a-cellules.univ-rennes1.fr/index_htm_files/77.png

Exemple pacs-e santé de la Loire
http://dsi.silicon.fr/wp-content/uploads/2012/04/programme-pacs-e-sante-de-la-loire.jpg

Télémédecine
http://www.anap.fr/uploads/tx_sabasedocu/ANAP_Telemedecine_en_action_tome1.pdf

La télémaintenance et le biomédical
http://www.utc.fr/~farges/master_mts/2004-2005/projets/fdili_kichenassamy/fdili_kichenassamy.htm

Le système capsule neuron
http://www.capsuletech.fr/Collateral/Documents/France/Technical%20Data%20Sheet%20-%20Capsule%20Neuron%20FR.pdf

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Menaces informatiques et pratiques de sécurité en France, Ed Club de la Sécurité de l’Information Français (CLUSIF), 17 juin 2010, [site consulté le 03/03/13].
http://www.clusif.asso.fr/fr/production/ouvrages/pdf/CLUSIF-MIPS2010-Hopitaux.pdf

Article de Marie-Françoise DE PANGE, publié le 13 novembre 2009 dans Le Quotidien du Médecin
http://siteinfosecusante.free.fr/spip.php?article34 (consulte le 1/03/201)

Figure 1 : architecture du PACS
http://www.caducee.net/DossierSpecialises/imagerie-medicale/pacs.asp

Figure 2 : logiciel de suivi de dialyse Athénéa fournie par Mr Lambure (Clinique DELAY)          

Figure 3 : logiciel suivi d’hospitalisation patient Dopasoin fournie par Mr Lambure (Clinique DELAY)

Figure 4 : réseau de la clinique DELAY fournie par Mr Lambure (Clinique DELAY)

Figure 5 : télémédecine et équipement cote patient fournie par Mr Lambure (Clinique DELAY)           

Figure 6 : télésurveillance fournie par Mr Lambure (Clinique DELAY)       

Figure 7 : architecture réseau d’un laboratoire d’analyse
http://imagerie-puces-a-cellules.univ-rennes1.fr/index_htm_files/77.png

Figure 8 : Centrale de surveillance fournie par Mr Bodecot  (CH Beauvais)

Figure 9 : Capsule Neurone fournie par Mr Bodecot  (CH Beauvais)   

Figure 10 : risques et conséquences (auteurs FZ.SD)

Figure 11 : Interface mises en jeu (auteurs FZ.SD)

Figure 12 : graphique 1 interfaces mises en jeu dans la connexion des dm au réseau (auteurs FZ.SD)

Figure 13 : graphique 2 responsable de la connexion réseau (auteurs FZ.SD)

Figure 14 : Responsabilités partagées (auteurs FZ.SD)

Figure 15 : Flux de données mis en jeu sur les réseaux informatiques des centres de santé (auteurs FZ.SD)

Figure 16 : Formations (auteurs FZ.SD)

Figure 17 : Localisations des compétences (auteurs FZ.SD)

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Figure 18 : supervision pré-traitement d’eau fournie par Mr Lambure   (Clinique DELAY)


Annexes


Annexe 1

formulaire

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Annexe 2

questionnaire


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Annexe 3

dsi
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Annexe 4
formation_bio_dsi

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