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Politique de maintenance du service  biomédical








Référence à rappeler : Politique de maintenance du service biomédical, Laurent LEFORT, Rapport de stage, Certification Professionnelle ABIH, UTC, 2013
URL : http://www.utc.fr/abih ; Université de Technologie de Compiègne
RÉSUMÉ

Dans un établissement de santé, les dispositifs médicaux ont un rôle important sur la qualité des prestations dans le diagnostic et la surveillance des patients.

De par de nombreux textes réglementaires tous  les dispositifs médicaux ont une obligation de maintenance, de contrôles qualités, de gestions. Le service  biomédical a la charge de  ces dispositifs médicaux et de par ses activités a une part importante dans qualité et la sécurité des soins aux patients. Ainsi, la préoccupation du service biomédical est de mettre à disposition du personnel médical des dispositifs médicaux aux performances et qualités initiales, pour réalisées ces activités le service biomédical doit mener une politique de maintenance.


Mots clés : Maintenance, Sécurité, Qualité, évaluation, amélioration
              
ABSTRACT

          In a health facility, medical devices have an important role in the quality of services in the diagnosis and monitoring of patients.
          By many regulations médicaux all devices have an obligation to maintenance, quality control, managements. The biomedical department in charge of the medical device and its activities                   has an important role in quality and safety of patient care. Thus, the concern biomédical service is to provide the medical personnel of medical devices and initial performance qualities for            these activities carried biomedical service must pursue a policy of maintenance.

          Keywords: Maintenance, Safety, Quality assessment, improvement



Remerciements


Je tiens tout d’abord à remercier la direction des services techniques et hôteliers du C.H.I1 d’Elbeuf de m’avoir accueilli au sein de leur établissement de santé.

Je remercie Mr Bertrand VIGNERON, ingénieur biomédical, de m’avoir intégré dans son équipe composée de quatre techniciens biomédicaux, pour sa disponibilité et pour la qualité des échanges que nous avons eu au cours de ce

stage, me permettant ainsi de m’enrichir et d’évoluer professionnellement.


Je remercie également l’ensemble des techniciens biomédicaux  Mr Johann MALABOUS, Mr Florent Picot ainsi que  Mr Yannick DAVID et Mr Baptiste ALONSO pour leur accueil et leur disponibilité tout au long de mon stage.

Je tiens à remercier Mr. Pol-Manoël FELAN assistant, responsable pédagogique a UTC2 de la formation ABIH3, pour ses recommandations lors de sa visite sur le lieu de mon stage.

Mes remerciements vont aussi à l’équipe pédagogique de UTC de Compiègne pour leur encadrement, leur enseignement et leur compétence qui ont largement contribué à la réussite de mes études.


Sommaire

1.   Présentation du C.H.I elbeuf/louviers 

1.1.         Historique du C.H.I 

1.2.         Dispositifs médicaux

1.3.         Son organisation

2.   Projet du stage 

2.1.         Présentation

2.2.         Présentation des référentielles


      3.   Présentation du service biomédical

3.1.         Mission du service biomédical

3.2.         Organigramme du service biomédical

3.3.         Le technicien biomédical

3.4.         L’ingénieur biomédical

3.5.         GMAO et Equipement de contrôle, de mesure et d'essai

3.6.         Intervention du service biomédical

      4. Politique de maintenance 

4.1.         Les objectifs de la politique de maintenance

4.2.         Approche réglementaire de la maintenance

4.3.         Champ d’application de la maintenance

4.4.         Définition du contrôle qualité

      4.5.         Définition de la maintenance

     
5. Réalisation d’une évaluation du service biomédical

5.1.         Les Achats       

5.2.         Diagramme du processus d’achat d’un dispositif médical

5.3.         Réception et installation d’un dispositif neuf

5.4.         Diagramme de réception et d’installation d’un nouveau dispositif

5.5.         Réforme d’un dispositif médical

5.6.         Diagramme du processus de reforme

6. L'autoévaluation du service

6.1.         Grille de l’autoévaluation

6.2.         Résultats du graphique radar des critères HAS

6.3.         Graphique radar du processus

6.4.         Résultats du graphique radar processus

6.5.         Conclusion de l'autoévaluation


      7. Analyse de la criticité

7.1.         Grille de cotation de la criticité


      8.Annexe

        Homogénéité du parc d’équipement

       Anticipation de la maintenance

       Fiche de recensement

                    Fiche d’enregistrement                   
                    Fiche de réforme

       Plan d’équipement annuel

              Les éléments composants le code des marchés public

              Contrats d’achats d’équipements



      Glossaire

 

 

     1 CHI        : Centre Hospitalier intercommunal
     2 UTC       : Université Technologique de Compiègne
     3 ABIH      : Assistant Biomédical en Ingénierie Hospitalière
     4 DM        : Dispositif(s) Médical (aux)

     5 EHPAD   : Etablissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes

     6 HAD   :Hébergement à domicile
     7 SSIAD    : Service de soins infirmiers à domicile
     8 AFIB       : Association Française des Ingénieurs Biomédicaux

     9 AAMB     : Association des Agents de Maintenance Biomédicale
     10 ATD        : association des techniciens de dialyse
     11 SBM      : Service Biomédical
     12 GBPIB   : Guide des Bonnes Pratiques en Ingénierie Biomédicale

     13 BPG        : Bonne Pratique Générique
     14 HAS       : Haute autorité en Santé
     15 GMAO    : Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur
     16 RSQM    : Registre Sécurité, Qualité et Maintenance
     17 ECME     : Equipement de Contrôle, de Mesure et d’Essai
     18 CE         : Conformité Européenne
     19 UF : Unité fonctionnelle
     20 CNEH : Centre national de l’expertise hospitalière
     21 UGAP     : Union des Groupements d'Achats Publics
     22 CMB: Commission Médicale Budgétaire

     23 CCTP      : Le Cahier des Clauses Techniques Particulières
     24 C.I.B.M : commission d’investissement biomédical

      25 MAPA    : Marchés passés selon la Procédure Adaptée

     26 AMDEC  : Analyse des Méthodes de Défaillance, leur effet et leur Criticité

     27 ANSM     : Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des dispositifs médicaux

     28 AFNOR    : Association Française de Normalisation

   

   
   
   

   

   


               

1. Présentation du C.H.I. d’Elbeuf /Louviers:

 

    1.1Historique du C.H.I:

  Le premier Janvier 1999, le C.H.I d’Elbeuf devient C.H.I. ELBEUF-LOUVIERS-VAL DE REUIL    (C.H.I.E.L.V.R), créé à la suite de la fusion juridique du C.H.I D’ELBEUF ET DU C.H.I.         LOUVIERS/VAL DE REUIL.
  •   Avant cette fusion il y a eu quelques dates importantes pour Elbeuf;
  • Le Centre Hospitalier Général d’Elbeuf a pour origine l’hôpital St Léonard, créé par Guillaume d’Harcourt en 1311.
  • A la Maison-Dieu, puis l’Hôtel-Dieu, succède l’hôpital hospice Général d’Elbeuf en 1725, géré par les Ursulines de la Fondation du Couvent des Ursulines.
  • Après la révolution de 1789, les Ursulines quittent l’hôpital qui ferme. Il deviendra « hôpital public » à partir de 1799.
  • Au 19ème siècle, l’établissement se développe rue PETOU, au cœur de la ville d’Elbeuf.
  • Novembre 1988, l’hôpital est transféré sur le site des FEUGRAIS dans la ville de St Aubin-les-Elbeufs, ce qui lui assure modernisme architectural et technologique.
  •   Quelques dates importantes pour Louviers ;
  • En 1212, les moines de St Taurin d’Evreux font don du site où sera bâti l’hospice qui sera destiné « aux pauvres de Jésus Christ ».La mission première de l’hôpital à cette époque n’est pas de soigner. C’est avant tout un lieu où sont reçus et nourris les pauvres, les pèlerins, les malades et orphelins qui  n’ont aucun bien


  • En 1354, la chapelle est construite pour les frères de la Maison de Dieu.
  • Au 16ème siècle, la pauvreté est assimilée peu à peu à la mendicité et à la fainéantise, synonymes de danger et de dépravation. L’Hôpital devient St Elisabeth et la confrérie des sœurs de la miséricorde.
  • De 1825 à 1900 ; d’importants travaux de reconstruction de l’Hôpital Saint-Jean vont être entrepris : les pavillons THOREL et St Jacques, l’aumônerie, la chapelle et enfin le pavillon St Maurice destiné aux enfants.
  • A part l’aumônerie, ces différents bâtiments existent encore aujourd’hui.



Fig:1 Les sites du C.H.I

    1.2. Dispositifs médicaux dans le C.H.I:

 Age moyen des DM4
En avril l’hôpital dispose de 2846 Dispositifs médicaux d’Age différents. 

Fig:2 Graphique Age moyen des DM dans e C.H.I

                                           Colonne 1 : Dispositifs médicaux  âgés de plus  de 10 ans.

                                            Colonne 2 : Dispositifs médicaux âgés de moins  de 10 ans

                                 Colonne 3 : Dispositifs médicaux sans date précise

         Classe des dispositifs médicaux


Fig:3 Graphique des classe des DM dans le C.H.I

Colonne 1 DM de classe 1

  Colonne 2 DM de classe 2A

                         Colonne 3 DM de classe 2B                       

Colonne 4 DM de classe 3

                  Colonne 5 DM de classe non répertorié

1.3. Son organisation:


 
L’organisation des soins répartis par pôles d’activités au C.H.I d’Elbeuf


Fig:4 Les pôles du C.H.I

  • Quelques chiffres sur le C.H.I Elbeuf/Louviers ;

 

            L’hôpital est doté en 2012 de 1069 lits dont la répartition de ces lits se décompose en :


Fig:5 Répartition des lits dans le C.H.I

Court séjour 374
   Soins de suite 120
EHPAD5 477
HAD6 30
SSIAD7 68


Au 1er Janvier 2013 l’hôpital compte un effectif de1580 personnes dont plus de 180 médecins et internes
En 2012 l’hôpital a enregistré 27810 entrées en hospitalisations et 63013 consultations en urgences
Le centre hospitalier Intercommunal dessert un bassin de près de 160 000 habitants de la Seine-Maritime et de l’Eure.

  •  Sur le site d’Elbeuf :

54% des patients accueillis (hospitalisés et externes) sont domiciliés en Seine-Maritime et 43% sont de l’Eure.

  •  Sur le site de Louviers :

 89% des patients accueillis (hospitalisés et externes) sont domiciliés dans l’Eure et 6% des patients sont de Seine-Maritime.

En 2007, le C.H.I. a été certifié par la Haute Autorité de Santé sans aucune remarque au regard de la qualité de ses services.
                         Budget du C .H.I


Les dépenses d’exploitation du budget général s’élevaient en 2012 à plusieurs dizaines de millions d’euros



Fig:6 Graphique répartition du budget du C.H.I


    Charges de personnel =68,18%

   

    Charges à caractère médical =14,11%

    Charges hôtelier et général =9,95%

    Amortissements et charges financières =7,75% 



Fig:7 Organigramme du C.H.I

          Projet d’avenir du C.H.I

          En 2013 l’hôpital des FEUGRAIS va s'agrandir



Fig:8 Image du projet


La première pierre a été posée officiellement mardi 27 novembre 2012 et les travaux d’extension de l’hôpital des FEUGRAIS, à Saint-Aubin-lès-Elbeuf devrait s’étaler sur 31 mois

Une nouvelle aile


Ce chantier est impératif afin d’améliorer les conditions d’accueil et d’hébergement des patients, près de 80 % des lits seront en chambre individuelle. Les futurs nouveaux locaux accueilleront des services jusqu’alors dans d’autres sites. La nouvelle aile recevra 70 lits supplémentaires plus 20 lits de soins de suite  gériatriques. Le service d’hémodialyse passera avec les nouveaux locaux à 16 postes.

Le service  des urgences devrait avoir trois postes de plus pour atteindre la capacité de 12 boxes.  Au terme de ces travaux, 13 127 m2 de surfaces neuves seront réalisées et près de 4 030 m2 de surfaces réhabilitées pour un coût global de 29 millions d’euros.


2.  Projet de stage:

 

2.1.  Présentation:

 


Le projet de mon stage est de réaliser une évaluation  du service biomédical par rapport au guide des bonnes pratiques de l’ingénierie biomédical et du Manuel HAS V2010 de certification des établissements de santé et d’apporter un regard extérieur sur les activités du service.

Suite à l’évaluation des propositions et la mise en place d’actions d’amélioration permettront au service d’entamer une démarche d’amélioration continue de la qualité.

  •  Objectifs

 

            o    Identifier les points forts afin de les valoriser.

            o    Identifier les points faibles pour les  améliorer.

            o    Proposer des axes d’améliorations.

 

  • Enjeux

 

            o    Définir une politique maintenance au sein du service pour établir les donnes pratiques

            Pour Contribuer à la qualité et à la sécurité des soins pour les patients ? de satisfaire les services de soins et assurer la fiabilité et la disponibilité des dispositifs médicaux.

            o    Valoriser le service biomédical auprès de l’établissement et des instances de tutelles.

 

Afin de réaliser mon projet, j’utiliserai  la démarche qualité de Deming, en intégrant le cycle de l’amélioration continue dans le sens DCAP recommandé pour l’amélioration des activités existantes


1. DO       : connaitre l’existant et ce qui est réalisé
2. CHECK : mesurer les résultats                                                                  
3. ACT     : identifier les améliorations                                                     

4. PLAN   : proposer les évolutions


Fig:9 Roue de DEMING

  2.2  Présentation des référentiels:


Présentation  du Guide des Bonnes Pratique

Ce Guide a été élaboré dans le but de mettre en valeur la profession.
Il a été publié  sous l'impulsion de Gilbert Farge et des responsables d’associations telles que  l'AFIB8, l'AAMB9, de l’ATD10, ainsi que de nombreux acteurs biomédicaux. Son objectif est de souligner le savoir-faire et le professionnalisme d'un métier dans un contexte réglementaire rigoureux et évolutif.
Ce Guide se présente comme un support pour effectuer une démarche qualité et d'amélioration continue des SBM11 pour remplir correctement leurs fonctions dans l’intérêt des patients et indirectement des personnels soignant.

GBPB12 en établissement de santé version 2011


Fig:10 PHOTO GBPB


La structure de l’édition 2011 du guide est construite à partir d’une «Bonne Pratique Générique13 ». En effet, chaque bonne pratique est décrite selon une approche générique qui suit les processus métier habituels de l’ingénierie biomédicale « 3S » : Sens, Soutien et Suivi.

Expliciter le Sens : Définir les mots, savoir de quoi on parle, savoir le sens pour les mots, préciser les enjeux, définir les objectifs et favoriser l’amélioration continue. Organiser le Soutien : Identifier les  parties prenantes, identifier les ressources internes ou externes nécessaires pour la réalisation de la bonne pratique.
Maîtriser le suivi : Définir des processus par une cartographie montrant l’enchaînement des actions afin de produire le résultat attendu, identifier les tâches par des critères de réalisation,  et par l’évaluation de la performance s’appuyant sur des indicateurs d’efficacité, d’efficience et de qualité perçue.




Fig:11 Manuel HAS

Le manuel V2010 contient 28 références et 78 critères ce qui représente un allègement du nombre d’exigences par rapport aux précédentes versions.Il est organisé en 2 chapitres : "Management de l’établissement" et "Prise en charge du patient". La HAS14 a fait le choix d’une meilleure évaluation du système de management et d’une simplification de la structure du manuel, en évitant des redondances entre les exigences   relatives à la définition des politiques et celles qui concernent leur mise en œuvre et leur évaluation.
            
Pour améliorer la lisibilité du manuel et structurer le dispositif de cotation, le choix a été fait d’organiser les éléments d’appréciation du manuel V2010 en 3 colonnes (E1, E2, E3) qui                                              correspondent aux étapes rencontrées dans une démarche d’amélioration:

E1 : prévoir, E2 : mettre en œuvre, E3 : évaluer/améliorer.


Fig:12 Critètes 8K


 3. Présentation du service biomédical:

        3.1. Mission du service biomédical:



Fig:13 Graphique des missions du SBM


     3.2. Organigramme du service biomédical:

 

          La création du service biomédical date des débuts des années 1990 en  tant que service indépendant.  


Fig:14 Organigramme du SBM


     Son organisation
                o    Le service biomédical est ouvert de 8h à 17h30 du lundi au vendredi, les techniciens ont des astreintes en alternance de 6h30 à 20h (joignable par téléphone) tous les jours.

                o    Dans le service biomédical, il y a quatre techniciens et un ingénieur biomédical, ingénieur  qui dépend directement du directeur de l’établissement, il est responsable du service                                     biomédical.

               o    Deux techniciens sont présents dans le service biomédical de 8h à 16h30, à 8h pour effectuer les contrôles lors de la mise en route de la station de purification d’eau de la dialyse et                        deux techniciens de 9h à 17h30, selon le planning.


                o    Les techniciens sont référents de plusieurs services dans l’hôpital, chaque technicien est polyvalent, il assure en priorité les maintenances préventives et curatives des DM se                                       rapportant au secteur pour lequel ils sont référent, mais aussi les maintenances des équipements d’autres services selon la charge de travail et le planning commun.

                o     Ils sont  amenés aussi à se déplacer sur les autres sites dépendant du C.H.I.

 
Astreintes des techniciens en dialyse:
               o    Une fois  par semaine, un technicien biomédical gère la désinfection du traitement d'eau pour le service de dialyse de 17H30 à 23H30 et en réanimation le traitement se fait dans la                            journée une fois par semaine, lorsqu’il n’ait pas en activité.

 

  3.3. Le technicien biomédical:

                Mission générale


                o   Il est chargé des maintenances curatives et préventives des équipements médicaux, partiellement ou non couverts par un contrat de maintenance.


               Mission spécifiques

                o    Planification et réalisation du programme de maintenance préventive.

                o    Réalisation de la maintenance curative.

                o    Mise en place des procédures de maintenance préventives.

                o    Réalisation des contrôles de sécurité électriques.

                o    Pour certains équipements : réalisation des contrôles qualité.

                o    Formation/information des utilisateurs sur le fonctionnement des équipements biomédicaux.

                o    Réception, essais, mise en service des équipements biomédicaux neufs.

                o    Suivi du parc d’équipements et des pièces détachées ce rapportant aux DM par l’intermédiaire de la GMAO15.

                o    Suivi et programmation des interventions réalisées en interne et en externe et saisie dans la GMAO.

    3.4. L’ingénieur biomédical:

                o   Achat des équipements.

                o   Maintenance des équipements (management des techniciens et services).

                o   Veille technique.

                o   Veille sécuritaire et réglementaire.

                o   Gestion des risques liés à l’utilisation des équipements.

                o   Réaliser des études, apporter tous les éléments techniques et organisationnels à la DIRECTION pour l’aider à prendre les meilleures décisions.

 

    3.5. GMAO et Equipement de Contrôle, de Mesure et d’Essai:

  • Le service biomédical comme l’ensemble des services de l’hôpital utilise la GMAO12 ASSET PLUS 8.0.5, ils communiquent ensemble via intranet, il y aura pour fin 2013  l’installation d’une                      nouvelle version.
          GMAO est un outil informatique de management et de gestion de la maintenance, conçu autour d’un système de gestion de base de données. Lorsqu’elle est utilisée dans toute sa                                dimension la GMAO permet :
  •  De gérer le parc de DM et le stock de pièces détachées (obsolescence, criticité, contrats, …)
  •  De gérer les interventions (demandes, délais,…)
  • Toutes les planifications (maintenance, contrôle qualité, …)
  • La gestion du RSQM16, de la matériovigilance)
  • Des statistiques
  • Etc…
  • Le service biomédical dispose d’un parc qui comporte 26 appareils ECME17.
        Liste des appareils :

VT 2

MOBI+

601 PRO

RIGEL 288

SMARTSAT

INDEX SPO2

LION HEART 3

SP 500 FP

SP 500 JM

SP 500 DP

LUXMETRE HD8366

LUXMETRE HD 8366

TACHYMETRE DT-2236

ALLDOS ALLCON TEST

WESTERN 90DX

WESTERN 90DX

HNE Mano/debit

THERMOMETRE DE REFERENCEKM 20 REF

MANOMETRE CONMARK C9555/SIL

KOALA

NEVADA 454 A

BP PUMP 2

GENIUS 2

QED 6

KIT TEST TEMPE  BAIR HUGGER

PHOTOTHERAPY MODEL 7434

 

  • Les appareils de tests de contrôles doivent être vérifiés et étalonnés par des sociétés de métrologies certifiées COFRAC.
  • Le coût des étalonnages peut varier de 200 Euros à 350 Euros selon le type d’appareil
  • Exemple d’appareil dernière génération multifonctions, le PROSIM8 dont la valeur approche  les dix milles euros.

  • Normes références
  • Norme ISO 17025 ; Modalités et formalités de réalisation d’essais dans le cadre d’une démarche qualité.
  • Norme 60-601.1 : Sécurité électrique des Dispositifs électro médicaux


  3.6. Interventions du service biomédical:


En 2011 le service biomédical a enregistré près de 2407 interventions dont 2081 en interne et 326 mixte ou externe.



Fig:15 Tableau des interventions2011


          Colonne 1 Intervention interne correctif

         Colonne 2 Intervention mixte correctif

           Colonne 3 Intervention interne préventif

         Colonne 4 Intervention mixte préventif

              Colonne 5 Intervention mixte assist tech

               Colonne 6 Intervention interne assist tech


En 2012 le service biomédical a enregistré près de 2498 interventions, dont 2126 en interne et 372 mixte ou externe.



Fig:16 Tableau interventions 2012

 

                 Colonne 1 Intervention interne correctif
      
         Colonne 2 Intervention mixte correctif
      
           Colonne 3 Intervention interne préventif
      
         Colonne 4 Intervention mixte préventif
      
              Colonne 5 Intervention mixte assist tech
      
              Colonne 6 Intervention interne assist tec

Pour la maintenance de ces DM le service biomédical  possède des contrats de différent type pour environ 80 appareils, avec les sociétés spécialisée qui ont fournis l’équipement.

 

4.Politique de maintenance:

 

     4.1. Les objectifs de la politique de maintenance:

 

o    optimiser la gestion du parc

o    La politique de maîtrise des risques pour garantir la sécurité et garantir la qualité des soins.

o    La stratégie en matière de Sous-traitance

o    La politique en matière d’investissements

o    La politique de maîtrise des coûts

o    La politique d’Amélioration Continue propre au service

        

 4.2.Approche règlementaire de la maintenance:


     o   La gestion des dispositifs médicaux est très règlementée afin de garantir une fiabilité et une disponibilité de ces dispositifs pour les personnels utilisateurs. Ces matériels et équipements techniques doivent être dans un            état de fonctionnement initialement  prévu par le constructeur. Les textes et les règlements actuels induisent de manière précise  une obligation de maintenance et d’enregistrement des actions pour garantir la sureté de              fonctionnement des dispositifs médicaux.

o    La maintenance et le contrôle de qualité des dispositifs médicaux sont abordés dans de nombreux textes officiels.

 

Textes réglementaires

 

 

 

o    De tenir un inventaire à jour.

o    De définir et mettre en œuvre une politique de maintenance

o    Destinée à s’assurer de la maintenance et des contrôles de qualité réalisés, après avis des instances médicales consultatives

o    De tenir à jour pour chaque dm un registre (RSQM) destiné à tracer les opérations de maintenances et de contrôles de qualité

 

o   Directive 93/42/CEE (modifiée par la directive 2007/47/CE) : Elle impose le marquage CE des dispositifs médicaux afin que ces derniers puissent circuler librement en Europe. Le marquage,  CE18, est effectué par des organismes accrédités après la validation technique des dispositifs médicaux. Le marquage CE atteste de la conformité à des exigences essentielles de conception et de production, les établissements ont l’obligation d’assurer le bon fonctionnement des dispositifs médicaux et la sécurité des patients et des utilisateurs.

 

o   La norme NF S 99-170 (date de sortie : le 17 mai 2013) fixe des exigences et des recommandations pour la maintenance des dispositifs médicaux - Système de management de la qualité pour la maintenance et la gestion des risques associés à l'exploitation des dispositifs médicaux

 

o    Ordonnance n°2008-717 du 17 juillet 2008 portant sur les dispositions pénales relatives à certains produits de santé.

La matériovigilance

o    La matériovigilance a pour objet : la surveillance des incidents ou des risques d'incidents pouvant résulter de l'utilisation des dispositifs médicaux après leur mise sur le marché.

 

o    La matériovigilance comporte notamment le signalement, l'enregistrement, l'évaluation et l'exploitation des informations signalées dans un but de prévention, information qui doivent être transmises l’ANSM27.

 

o    Elle accompagne la mise en place des nouvelles règles de mise sur le marché des dispositifs médicaux, adoptées par les Etats membres de l'union européenne : le marquage CE selon les directives européennes :
- 90/385 pour les Dispositifs Médicaux Implantables Actifs obligatoires depuis le 1er janvier 1995
- 93/42 pour les autres Dispositifs Médicaux obligatoires depuis le 14 juin 1998 et sa transposition en France.

Textes réglementaires

o    LOI n° 94-43 du 18 janvier 1994 relative à la santé publique et à la protection sociale
Décret n° 95-292 du 16 mars 1995 relatif aux dispositifs médicaux définis à l'article L 665 3 du code de la santé publique
Décret n° 96-32 du 15 janvier 1996 sur la matériovigilance
Décret n° 2006-1497 du 29 novembre 2006 fixant les règles particulières de la matériovigilance exercée sur certains dispositifs médicaux

RSQM

 

o    Le RSQM est un document qui doit accompagner le dispositif médical tout au long de sa vie et s’applique à tous les dispositifs médicaux présents dans l’établissement, sans distinction de classe, qu’ils soient achetés, loués, prêtés (ou à travers toute autre forme de mise à disposition), dès l’instant qu’ils sont destinés à être utilisés pour le soin aux patients, et qu’ils nécessitent des opérations de maintenance préventives et/ou curatives et contrôle qualité et/ou sécurité.

o    L’élaboration du Registre de Sécurité, Qualité et Maintenance (RSQM) doit respecter les directives décrites dans la norme NF S 99-171.

 

4.3. Champ d’application de la maintenance:

          C’est l’arrêté du 3 mars 2003 du Code de la Santé Publique qui fixe la liste des DM soumis à  l’obligation de maintenance et au contrôle de qualité.

DM soumis à l’obligation de maintenance :

 

o    DM émettant des rayonnements ionisants.

o    DM pour la production et l’interprétation d’images radiodiagnostic

o    DM de réalisation d’actes de médecine nucléaire

o    DM de classe IIA, IIB et III.

(C’est le fabricant qui propose le classement de son dispositif médical en fonction du risque associé mais aussi de l’application envisagée dans le futur).

DM soumis au contrôle de qualité :

 

o    DM pour la production et l’interprétation d’images radiodiagnostic

o    DM de réalisation d’actes de médecine nucléaire

 

 

o    DM nécessaires à la définition, à la planification et à la délivrance des traitements de radiothérapie

 

o    Ces dispositifs médicaux relevant, de la directive 93/42/CEE sont répartis en 4 classes :

            (I, II a, II b et III), correspondant à des niveaux de risques croissants de I à III.

o    Classe I : faible degré de risque

o    Classe II a : degré moyen de risque

o    Classe II b : potentiel élevé de risque

o    Classe III : potentiel très sérieux de risques (comprend les dispositifs médicaux implantables   actifs)

4.4. Définition du contrôle qualité:

 

Le contrôle  qualité est complémentaire à  la maintenance préventive, il vise à maintenir les performances des dispositifs médicaux (DM), ils sont réalisés aux moyens d’instruments de mesure étalonnés avec des étalons nationaux, afin de vérifier l’exactitude des différentes mesures et réglages pris lors de leur fonctionnement revendiquées par le fabricant au moment de sa mise sur le marché, il peut être réalisé en interne par l’exploitant (service biomédical) ou externe par un organisme agrée indépendant de l’exploitant, du fabricant ou des prestataires de maintenances retenus dans les contrats.

 

 

4.5. Définition de la maintenance:

Toutes actions techniques, administratives et de management  visant à maintenir ou à rétablir dans l’état initial prévu par le constructeur des dispositifs médicaux durant toute  la vie de son l’exploitation.

 

Norme NFX 60-010 de 1994

Norme NFX 60-000 de 1985

  • Différentes formes de maintenances


      Maintenances préventives
            Maintenance effectuée selon des critères prescrits par le constructeur ou/et les normes et les décrets en vigueur  destinés à réduire la probabilité de défaillance ou la dégradation du fonctionnement d'un bien afin de le                     maintenir  dans un état initial.
 

Maintenances préventives systématique

Maintenance effectuée selon un échéancier préétabli selon le temps ou le nombre d’unités d’usage des équipements, maintenance planifiée par la périodicité définie des organes à remplacer et non pas par leurs états de dégradation.

 

 

Maintenance curative

Maintenance exécutée après détection d’une panne et destinée à remettre un DM dans l’état dans lequel il peut accomplir une fonction requise, la maintenance curative lorsqu’elle est externe, c’est-à-dire réalisée par une personne autre que l’exploitant, n’est pas planifiée et fait l’objet d’une demande orale ou écrite par le service biomédical. S’il n’y a pas de contrat, elle est dite prestation à l’attachement.      

Maintenance préventive et curative en interne

Les techniciens biomédicaux, assurent la maintenance curative des équipements biomédicaux qui entrent dans le champ de leurs compétences.

Certains équipements nécessitent l'obtention d'un certificat d'agrément délivré par les fournisseurs après formation, pour pouvoir être entretenus par les techniciens biomédicaux.

Une grande partie des opérations de maintenance est réalisée dans le cadre de procédures bien définies, avec des équipements de tests et mesures adaptés. L'activité de maintenance curative et préventive  est enregistrée par l'intermédiaire de l'outil informatique(GMAO). Cet outil contient l'ensemble des informations nécessaires pour un suivi complet du parc des équipements (inventaires des équipements,  nombre de pannes, nombre d'interventions, coûts, consommables associés, etc.).

Maintenance préventive et curative en externe

La maintenance, qu'elle soit préventive ou curative, est également assurée par des prestataires extérieurs lorsque celle-ci fait sort du champ de compétences des techniciens biomédicaux, lorsque la charge de travail est trop importante ou quand elle est inclue dans le contrat d’achat.

La maintenance curative externe n'est pas planifiée et fait l'objet d'une formulation d'une demande d'intervention par l'équipe biomédicale. Elle peut néanmoins être couverte par contrat ou marché de maintenance.

La maintenance préventive qui est couverte par des contrats ou des marchés de maintenance est programmée annuelle

                                                                            Diagramme de prise en charge d’une maintenance corrective


Fig:17 Graphique de la prise en charge d'une maintenance

                                                                                                                                        UF19   CNEH20
                                                                                                            
                                                                                                                      Support pour la réalisation d’une maintenance


Fig:18 Tableau des besions


  5. RÉALISATION D’UNE ÉVALUATION DU SERVICE BIOMÉDICAL:


 

Afin de définir l’activité existante du service biomédical, il faut déterminer ses points forts et ses points faibles. L’autoévaluation va dans ce sens, et l’utilisation de la grille d’autoévaluation conforme au référentiel H.A.S V2010 (Ed 2011) est un outil pour cela. Chaque technicien du service pourra remplir la grille. Le résultat s’affichera  sous la forme de cartographie radar des bonnes pratiques.

 

     5.1. Les achats:

Les achats peuvent se faire directement aux fournisseurs ou au groupement d’achat UGAP21 mais à partir d’un certain montant, l'achat réalisé par un hôpital public est un contrat qui doit se conformé aux règles du code des marchés publics.
Ces règles ont pour but d'assurer l'égalité des entreprises face à la commande publique et d'assurer la mise en concurrence des entreprises.

Ce code se veut un guide d'accompagnement rigoureux dans la démarche d'achat. Cette rigueur entraîne un grand nombre de contraintes, aussi bien avant, que pendant les procédures de passation et d'exécution des commandes.

Après un recensement, ces besoins sont exprimés lors des réunions de plan   d’équipement ou lorsque cela s’avère nécessaire au moment  l’élaboration du cahier des charges.

o   Les achats de l’équipement doivent répondre à l’adéquation des besoins des services de soins.

o   L’adéquation des besoins peut être vérifiée lors de l’évaluation du matériel au sein du service  soin lors de prêts d’équipements. Le service biomédical peut alors  établir la liste des équipements courants attachés aux DM, il se réfère ensuite à cette liste pour tous les achats de l’année à venir.

o   La mesure de satisfaction des services soins (enquête, réclamations…) permet de vérifier si les objectif sont atteints

 

5.2. Diagramme du processus d’achat d’un dispositif médical :

o    L’organigramme suivant est l’ensemble du processus d’achat. Elle permet d’identifier les étapes impliquent de nombreux acteurs (services de soins, médicotechniques, administratifs, CIBM (Commission d’investissement Biomédical).



Fig:19 Tableau de processus d'achat

CMB22, CCTP23, CIBM24, MAPA25,


Fiche de recensement en annexe

5.3.  Réception et installation d'un dispositif neuf:

Cette procédure a pour but  la bonne mise en ordre de marche initiale d’un équipement dans un service utilisateur (surtout s’il est le premier de ce type), elle constitue une condition essentielle de sa bonne utilisation et de sa bonne intégration au sein d’un service de soins, elle permet aussi d’optimisé la maintenance par le service biomédical.

Ces opérations donnent lieu :


5.4. Diagramme de réception et installation d’un nouveau dispositif  médical:


Fig:20 Tableau de réception

Fiche de reception en annexe


     5.5. Réforme d’un dispositif médical:

      Un dispositif médical peut être réformé pour :

 

     Le dispositif médical doit être identifiés et isolé pour éviter toute utilisation en attendant le retrait du service, La fiche de réforme et le dossier complet du dm est archivé pour une durée au moins à 5 ans. Le service de     soins       concerné et le service économique doivent être informés de cette réforme.


      5.6Diagramme du processus de réforme:


Fig:21 TABLEAU DE REFORME

Fiche de réforme en annexe

  6. L’autoévaluation du service:

      Cette autoévaluation va permettre de mettre en évidence les points faibles et points forts des pratiques, et le management du service biomédical. Ceci a pour but de valoriser les points forts, et d’analyser les points faibles   afin       de les améliorer.

Il faut tout d’abord identifier les priorités, une fois celle-ci déterminées à partir de l’autoévaluation de base il faut se donner un objectif à atteindre. Pour ne pas décourager l’équipe, un planning doit être mis en place sur une période  de plusieurs mois ou plusieurs en fonction des résultats de l’autoévaluation et des objectifs que l’on veut se fixer.    
Des indicateurs et tableaux de bord pertinents sont à réaliser.

 

Il faut régulièrement analyser les indicateurs pour pouvoir suivre l’évolution et refaire l’autoévaluation pour mesuré la progression. L’évolution doit être progressive et permanente, il ne faut pas se fixer un but qui ne sera pas atteignable, lorsque les objectifs fixés ont été atteints il faut les maintenir.

Les analyses  de l’autoévaluation  peuvent être une base pour l’ingénieur de justifier par exemple, le recrutement d’un technicien ou le maintien de son équipe, formations pour les techniciens sur de nouveaux équipements ou de nouvelles technologies, des moyens financiers supplémentaires ou encore du matériels et des locaux mieux adaptés.

 

 

6.1. Grille d’autoévaluation:


Pour l’autodiagnostic du service j’ai utilisé la grille Conformité d'un service biomédical au référentiel HAS v2010 (éd. 2011, www.has-sante.fr) à laquelle les techniciens se sont soum

 

      Graphiques radar de conformité Niveaux E1, E2, E3 sur les critères HAS (éd 2011) concernant le service biomédical



Fig:22 Graphique radar des critères H.A.S 1




Résultats du  Graphique radar de conformité Niveaux E1, E2, E3 pour 19 critères HAS

o    E1 prévoir : 59%

o    E2 mettre en œuvre : 58%

o    E3 évaluer et améliorer : 55%



Fig:23 Graphique radar critères H.A.S 2


6.2. Résultats du graphique radar des critères HAS :




Fig:24 Tableau des résultats des critères


Classement par ordres croissent des Critères HAS

 

                        III.4 - Hygiène des locaux (Critère 7d)

                        III.5 - Gestion des déchets (Critère 7e)                                 Critères en dessous de50%

                        IV.2 - Politique d'amélioration de la qualité et

                        de la sécurité des soins (Critère 1e)

 


                        II.3 - Evaluation des risques a priori (Critère 8d)

                        III.2 - Gestion de l'air (Critère 7b)

                        III.3 - Gestion de l'énergie (Critère 7c)

                        III.5 - Gestion des déchets (Critère 7e)                                                                                         

                        IV.1 - Engagement dans le développement

                        durable (Critère 1.b)                                                              Critères entre 50% et 60%

                        IV.2 - Politique d'amélioration de la qualité et de

                         la sécurité des soins (Critère 1e)

                        V.3 - Organisation du bloc opératoire (Critère 26.a)

                        V.4 - Organisation des autres secteurs d'activité

                        à risque majeur (Critère 26.b)

 

 

 


                        I.1 - Gestion des équipements biomédicaux (Critère 8K)

                        II. 1 - Coordinations de la gestion des risques associés

                        aux soins (Critère 8b)

                        II.2 - Obligations légales et réglementaires (Critère 8c)

                        II.4 - Gestion des événements indésirables (Critère 8f)

                        II.5 - Vigilance et veille sanitaire (Critère 8i)                           Critères aux dessus de60 %                                                                            

                        III.1 - Gestion de l'eau (Critère 7a)

                        V.1 - Démarche qualité en laboratoire de biologie

                        médicale (Critère 21.b)

                        V.2 - Démarche qualité en service d'imagerie

                        médicale (Critère 22.b)

      

    6.3.Graphiques radar du processus :


Fig:25 Graphique radar processus H.A.S


6.4.  Résultats du graphique radar processus :


Fig:26 Tableau des résultat des processus




Fig:27 Graphique radar des processus H.A.S



Résultats des  sous processus


Fig:28 Tableau des résultats des sous processus H.A.S


Tableau de résultat des processus du service biomédical concernés par le  référentiel HAS éd. 2011 par évaluateur


Fig:29 Tableau des résultats des processus par évaluateur


                    1 : Gérer les équipements biomédicaux

                    2 : Anticiper les risques et respecter les règlementations

                    3 : Gérer ses impacts sur l’environnement

                    4 : S’engager dans la politique qualité santé

                    5 : Contribuer aux démarches qualité des services des soins ou médicotechniques

    Analyse des résultats :

o     Au vue de l’ensemble des résultats qui sont pour la plupart au-dessus de la moyenne, il est à noter que les techniciens maitrisent la plupart des actions liées à leurs fonctions. Certains résultats sont à pondérer, car sur quelques critères, le service biomédical est peu impliqué.

    Critères H.A.S à maintenir:

o    Le processus 2 : A 65% de moyenne, anticipé des risques et de respecter les règlements (critères 8b, 8c, 8d, 8f, 8i) sont fait et maitrisés, ils doivent être maintenu car ils représentent un aspect important des activités du service biomédical, le respect des règles et l’anticipation permet de prévoir et de se prémunir des incidents ou accidents envers les patients et du personnel soignant.

o    Le processus 1 : gérer des équipements biomédicaux (critère 8k) est fait et maitrisé, il est une part essentielle de la fonction du technicien biomédical, le classement de la criticité des dispositifs médicaux sera une bonne base de réflexion pour établir une politique de maintenance et engager une amélioration continue

    Critères H.A.S à améliorés:

o    Les processus 4,5 : contribuer aux démarches qualité des services des soins et gérer ses impacts sur l’environnement sont plutôt fait, mais pas totalement maitrisés, les résultats laissent à penser que tous les outils de qualité doivent être mis en place et utilisés.  

o      Le processus 3 : Gérer ses impacts sur l’environnement est fait, mais pas totalement maitrisé.


6.5.  Conclusion de l’autoévaluation :

      La « Grille d'autodiagnostic sur le Critère 8k v2010 de l'H.A.S » est une solution mise à disposition de la communauté biomédicale. L’outil s’avère idéal pour démontrer sa situation en rapport  au référentiel de l’HAS et reste un bon outil pour une approche d’amélioration continue.

     L’analyse de l’autoévaluation m’a permis de mettre en évidence les points forts et les points un peu plus faibles du service biomédical sur leur manière de faire : Prévoir, mettre en œuvre, évaluer et améliorer, l’expérience des techniciens fait qu’il y a déjà une politique de maintenance mais elle doit être maintenue, renforcée et bien soutenue afin d’avoir une amélioration continue. Le processus 1 et le processus 2 des critères de la HAS sont dans la moyenne supérieure, le tableau de  la criticité qui va être revue et corrigée puis intégrée dans la GMAO va permettre de nouvelles réflexions sur la gestion de la maintenance des dispositifs médicaux.

      Les processus 4, 5 devraient pouvoir progresser en mettant en place un tableau de bord avec des indicateurs de performances pour permettre de mesurer l’amélioration des bonnes pratiques

     Les perspectives d’avenir sont de tendre vers l’amélioration continue des pratiques biomédicales afin d’améliorer la perception et la reconnaissance du service par les décideurs et l’ensemble des parties prenantes de l’hôpital.

Propositions d’améliorations:

o    Le tableau de la criticité à remettre à jours et à réintégrée dans la GMAO pour avoir une visibilité de la criticité sur tous les  dispositifs médicaux existant et d’intégrer les nouveaux dispositifs.

o    Pendant mon stage j’ai relevé des problèmes de communication avec les services de soins et des problèmes de transmission d’informations qui peuvent perturber les actions des techniciens, la création ou amélioration de documents pourraient contribuer à régler partiellement ou totalement ces problèmes.

o    Une remise à jour de la liste des DM et de tous les critères dans la  GMAO permettra d’avoir une plus grande visibilité.

o    La mise à jour du RSQM  serai un moyen de faire une analyse de la vie des DM et d’en retirer des informations pour en améliorer la gestion.

o    Un planning de réunion devrait être élaboré afin de pouvoir se fixer des objectifs et voir les évolutions apportées au service.      

 

7. Analyse de la criticité:

Méthode AMDEC26

L’AMDEC est une méthode d’analyse prévisionnelle de la fiabilité permettant de recenser systématiquement les défaillances potentielles d’un dispositif médical puis d’estimer les risques liés à l’apparition de ces défaillances, afin d’engager les actions correctives à apporter au dispositif.

         

                 Quantifier ces défaillances, en fonction de 3 critères :

                 Cette étape qui s'intitule « analyse quantitative des pannes », s’effectue par l’intermédiaire des trois critères que nous avons déterminé:

    o    Fréquence d’apparition de la défaillance (F) : Ce critère correspond à l’occurrence de la défaillance sur une échelle de temps.

 

    o    Gravité (G) : Ce critère représente la dangerosité clinique estimée pour le patient de la défaillance analysée.

    o    Niveau de maîtrise(NM) : Ce critère correspond à la probabilité d’avoir ou de ne pas avoir tous les éléments pour répondre aux demandes d’interventions dans un délai  approprié.

                 Calcul de la criticité=F x G x NM

                 Plus CR est grand, plus le dispositif médical est critique.

     











 

 

 

7.1.  Grille d’évaluation et de la cotation de la criticité:




Fig:30 Tableau de cotation

NM : Niveau de Maîtrise
NG : Niveau de Gravité
OC : Niveau d’Occurrence

  •  La cotation de la criticité devra se fait lors de réunion pour avoir un avis global sur le niveau de criticité de chaque DM



 FIGURE

   FIGURE 1 : Les sites du C.H.I   Source:Intranet, Document C.H.I,Lemarchand Ludovic, TSIBH 2009<Réalisation LAURENT LEFORT>

   FIGURE 2 : Graphique Age moyen des DM dans le C.H.I   <Réalisation LAURENT LEFORT>
   FIGURE 3 : Graphique des classe des DM dans le C.H.I
  <Réalisation LAURENT LEFORT>

   FIGURE 4 : Les pôles du C.H.I  <Réalisation LAURENT LEFORT>

   FIGURE 5 : Répartition des lits dans le C.H.I   <Réalisation LAURENT LEFORT>

   FIGURE 6 : Graphique des répartition du budjet dans le C.H.I  <Réalisation LAURENT LEFORT>

   FIGURE 7 : Graphique de l’organigramme du C.H.I  <Réalisation LAURENT LEFORT>

   FIGURE 8 : Photo du C.H.I avec l’agrandissement   Source:Intranet C.H.I

   FIGURE 9 : Roue de DEMING   <Réalisation LAURENT LEFORT>

   FIGURE 10 : Photo GBPB Source: http ://www.lespratiquesdelaperformance.fr<Réalisation LAURENT LEFORT>

   FIGURE 11 : Photo HAS   Source: www.has-sante.fr <Réalisation LAURENT LEFORT>

   FIGURE 12 : Critère 8k   Source: www.has-sante.fr   <Réalisation LAURENT LEFORT>

   FIGURE 13 : Graphique des missions du SBM  <Réalisation LAURENT LEFORT>

   FIGURE 14 : Organigramme SBM  <Réalisation LAURENT LEFORT>

   FIGURE 15 : Tableau des interventions 2011  <Réalisation LAURENT LEFORT>

   FIGURE 16 : Tableau des interventions 2012  <Réalisation LAURENT LEFORT>

   FIGURE 17 : Graphique de prise en charge d’une maintenance  <Réalisation LAURENT LEFORT>

   FIGURE 18 : Tableau des besoins  <Réalisation LAURENT LEFORT>

   FIGURE 19 : Tableau de processus d’achat  <Réalisation LAURENT LEFORT>

   FIGURE 20: Tableau de réception  <Réalisation LAURENT LEFORT>

   FIGURE 21 : Tableau de reforme  <Réalisation LAURENT LEFORT>

   FIGURE 22 : Graphique radar critères HAS1   Source:http://www.utc.fr/abih <Réalisation LAURENT LEFORT>

   FIGURE 23 : Graphiques radars critères HAS2   Source:http://www.utc.fr/abih<Réalisation LAURENT LEFORT>

   FIGURE 24 : Tableau des résultats des critères  <Réalisation LAURENT LEFORT>

   FIGURE 25 : Graphiques radars des processus HAS1   Source:http://www.utc.fr/abih<Réalisation LAURENT LEFORT>

   FIGURE 26 : Tableau des résultats des processus  <Réalisation LAURENT LEFORT>

   FIGURE 27: Graphique radar des processus H.A.S 2   Source:http://www.utc.fr/abih<Réalisation LAURENT LEFORT>
   FIGURE 28: Tableau des résultat des sous processus H.A.S  <Réalisation LAURENT LEFORT>
   FIGURE 29: Tableau des résultats des processus par évaluateur  <Réalisation LAURENT LEFORT>

   FIGURE 30 : Tableau de cotation source doc VIGNERON BERTRAND <Réalisation LAURENT LEFORT>

   FIGURE 31 : Niveaux de maintenance source http://www.midi-pyrenees.sante.gouv.fr/

   FIGURE 32 : Classe des DM   Source:http://www.midi-pyrenees.sante.gouv.fr/

   FIGURE 33 : Classification des DM   Source:http://www.midi-pyrenees.sante.gouv.fr/


8.Annexe:

  • Centrale d’achat du service biomédical
o    Centrale d’achat UGAP
o     Créé en 1968, l'UGAP (Union des Groupements d'Achats Publics) est un établissement public à caractère industriel et commercial.
o     Le décret n°85-801 définit sa mission :
o    « L'UGAP a pour objectif d'acheter et de céder des produits et des services destinés aux personnes publiques et aux organismes de statut privé assurant une mission de service public. Il doit également leur  apporter l'assistance technique dont ils ont besoin en matière d'équipements et d'approvisionnements et apporter son concours aux opérations d'exploitation d'intérêt général.

  • Homogénéité du parc :
L’homogénéité du parc permet de réduire le nombre de formation des utilisateurs et technicien biomédical, de limiter  les mauvaises utilisations, de limiter le nombre de références de consommables à gérer et  ainsi d’optimiser l’organisation de la maintenance.

  • Contrats d’achat d’équipements:

Après avoir reçu les différentes offres des fournisseurs correspondants aux besoins du service les contrats d’achats d’équipements sont validés par le responsable des achats et l’ingénieur biomédical puis contractualisés avec le fournisseur.
Anticipation de la maintenance :
Dans le cas de nouveaux équipements, le service biomédical peut s’assuré que la maintenance sera réalisée dans de bonnes conditions (connaissance du SAV, analyse du coût des pièces détachées et des préconisations, évaluation du matériel) en prenant  contacts avec d’autre centre hospitaliers déjà équipés.
  •    Accroissement du parc :

Le service biomédical recueille les besoins exprimés par les services de soins de l’établissement et participe à la formalisation des besoins. Il a un rôle de conseil et doit aider les services de soins dans le choix de nouvelles technologies ou de tel ou tel dispositif médical. La fiche de suivi des besoins est le support de gestion du besoin des services cliniques. Il est donc rempli par le service de soins et passe au service biomédical pour chiffrer l'ensemble des besoins. Lorsque la CIBM a fait le choix du programme d’investissement, ce formulaire retourne au service biomédical. Puis le service biomédical planifie l’investissement et rédige les documents nécessaires à l’achat. La planification du processus est un aspect fondamental que l'on doit maîtriser le plus possible.
  •  Renouvellement du matériel :

L'atelier dispose d'une GMAO permettant d'étudier la vie des dispositifs médicaux après leur mise en service mais certains DM sont condamnés par des obligations réglementaires. La GMAO permet de savoir si le coût de la réparation est trop élevé par rapport à la valeur du DM.


  • Indicateur d’amélioration :
Les obligations réglementaires
Les DM dont le prix des pièces détachées a dépassé 50% du prix d'achat
Les DM de plus de 10 ans

  • Plan d’équipement annuel

Documents  qui permettent aux files des réunions avec les divers acteurs de l’hôpital et des services concernés d’établir une stratégie d’investissement en fonction des demandes de service afin de déterminé la valeur des différentes enveloppes attribuées, dont le service biomédical qui possède 5 enveloppes pour son fonctionnement annuel. En 2012 le service biomédical  a acheté pour environ huit cents milles euros.    

  •  Les éléments composants le code des marchés publics:
  • Le Cahier des Clauses Administratives Générales (CCAG) :

Il contient la liste des pièces constituant le marché et l'ensemble des règles de la commission des marchés, définis par décret.
 
  • Le Cahier des Clauses Administratives Particulières (CCAP) :

Il contient les exigences administratives à suivre par les fournisseurs pendant la période de mise en concurrence. Il est à rédiger par l'acheteur public, car il est propre à l'établissement.

  • Le Cahier des Clauses Techniques Générales (CCTG) :

Il reprend l'ensemble des conditions techniques à respecter par le fournisseur potentiel et au même titre que le CCAG, il est défini par décret.

  • Le Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) :

Il comprend les caractéristiques du produit voulu et est généralement rédigé par l'ingénieur biomédical lorsqu'il s'agit de matériel médical. Il est crucial d'établir un CCTP le plus précis possible. En effet, c'est sur lui que vont se baser les fournisseurs pour répondre à la demande. Ainsi l'ingénieur biomédical est amené à définir :

o    Les prestations de maintenance proposées
o    Les pièces détachées
o    La formation
o    Les conditions de prêt ou d’échange
o    La mise en place du matériel dans le service (qui, quand, comment, quels tests de recette…)
o    Les conditions d’extension de garantie
o    Les accessoires et consommables conformes au bon fonctionnement de l’équipement
o    Les coûts d’exploitation induits (consommables, réactifs…)
o    Les procédures de contrôle qualité préconisées
o    Les outils et appareils de mesure spécifiques
o    L’assurance que l’ensemble des composants constituant le dispositif médical est dûment inventorié, repéré sur les schémas, et que les différentes évolutions de l’équipement y figurent
o    Les manuels d’utilisation en français (obligatoire en France par la loi n° 75-1349 du 31 décembre 1975) et techniques (ces derniers étant rarement en français) ;
o    Les contraintes d’exploitation et les préconisations sur l’environnement (climatisation, environnement électromagnétique),
Ces 4 documents sont obligatoires. Ils informent les candidats sur le fond et la forme du marché, assurent une mise en concurrence sans favoritisme et fixent les règles de déroulement du marché.
  • Evaluation technique des produits:
Le service biomédical et les services de soins analysent les offres de produits  sur document, par essais et éventuellement sur site. Les essais doivent permettre aux utilisateurs de vérifier l’adéquation avec les besoins et la fonctionnalité du produit. Ils évaluent aussi la faisabilité de la maintenance par le service biomédical.
  • Choix d'un fournisseur:
Il est difficile de faire le choix d’un fournisseur, car le choix doit tenir compte de plusieurs critères et de l’avis de plusieurs personnes : des médecins, du personnel soignant ou des techniciens. Trois éléments peuvent être associés pour au final faire le choix d'un fournisseur :
o    Le CCTP est l'élément de base. Il fait l'objet d'un rapport sous la forme d'un formulaire récapitulatif des aspects techniques et économiques qui sont essentiels pour permettent de juger la qualité de l'offre.
o    Les essais sont de deux types. Lors des essais l'utilisateur comme le service biomédical ont des avis parfois  différents sur la qualité du dispositif. L’aspect  médical est primordial, mais la maintenance du dispositif (les aspects techniques en règle générale) prend une place importante.
o    Le retour d’expérience interne à l’hôpital ou avec d’autres centres hospitaliers, analyse des litiges, informations sur les produits, sur les fournisseurs ne sont pas à négligées aussi.


Lexique

  • Deming : William Edwards Deming (14/10/1900-20/12/1993) était un statisticien, professeur, auteur, conférencier et consultant américain. Il affirma que le style de management qui prévalait conduirait l’économie mondiale dans une impasse, parce qu'en privilégiant la concurrence et le pouvoir de l'argent il provoquerait d'immenses pertes, causes de misère et de chômage. L'alternative qu'il proposa privilégie la connaissance, qu'il considéra comme la plus importante ressource. Par conséquent la politique de l'entreprise doit être de développer la connaissance dans un climat de coopération ; c'est le but des fameux 14 points de la philosophie de Deming.
  • Dispositif médical (DM) : tout instrument, appareil, équipement, matériel ou autre article, utilisé seul ou en association, y compris le logiciel nécessaire à son bon fonctionnement, destiné par le fabricant à être utilisé chez l’homme à des fins : De diagnostic, de prévention, de contrôle, de traitement ou d’atténuation d’une maladie,
  • De diagnostic, de prévention, de contrôle, de traitement, d’atténuation ou de compensation d’une blessure ou d’un handicap,
  • D’étude, de remplacement ou de modification de l’anatomie ou d’un processus physiologique, De maitrise de la conception et dont l’action principale voulue dans ou sur le corps humain n’est pas obtenue par des moyens pharmacologiques, immunologiques ou par métabolisme, mais dont la fonction peut être assistée par de tels moyens.
  • Indicateur : donnée quantitative qui permet de caractériser une situation évolutive, une action ou les conséquences d’une action, de façon à les évaluer à intervalles définis et à les comparer à une valeur cible qui caractérise un objectif.

  • Tableau de bord : outil rassemblant un ensemble d'indicateurs présentés sous une forme compréhensible, évocatrice et attrayante, pour en faciliter la visualisation et permettre de suivre l'évolution vers les objectifs fixés.    


Bibliographie:

Guide des Bonnes Pratiques de l’Ingénierie Biomédicale en Etablissement de Santé, LEXITIS éditions, 2011, http ://www.lespratiquesdelaperformance.fr, ISBN : 978-2-36233-027-8 — ISSN : 2114-1657

Guide de maintenance des dispositifs médicaux, obligations et recommandations : DRASS Midi-Pyrénées-mars2005.http://midipyrenees.sante.gouv.fr/santehom/vsv/vigilanc/materio/maint_dm.htm
Guide des dispositifs médicaux, concepts et réalités de terrain, DRASS Midi-Pyrénées – septembre 2006. http ://midi-pyrenees.sante.gouv.fr/santehom/vsv/vigilanc/materio/maint_dm.htm
Centre hospitalier d’ELBEUF/LOUVIERS/VAL DE REUIL : www.chi-elbeuf-louviers.fr
  •  Textes réglementaires:
  • Décret n°2001-1154 du 5 décembre 2001 relatif à l’obligation de maintenance et au contrôle de qualité des dispositifs médicaux prévus à l’article L. 5212-1 du code de la santé publique (troisième partie : Décrets), JORF n°284 du 7 décembre 2001 page 19481 http ://www.legifrance.gouv.fr
Arrêté du 3 mars 2003 fixant les listes des dispositifs médicaux soumis à l’obligation de maintenance et au contrôle de qualité mentionnés aux articles L. 5212-1 et D. 665-5-3 du code de la santé publique, JORF n°66 du 19 mars 2003 page 4848 
     http ://www.legifrance.gouv.fr

  • Directive 93/42/CEE du conseil du14 juin 1993 relative aux dispositifs médicaux, Journal officiel des Communautés Européennes, n° L 169 du 12 juillet 1993,
          http ://eur-lex.europa.eu/

  • Arrêté du 3 octobre 1995 relatif aux modalités d’utilisation et de contrôle des matériels et dispositifs médicaux assurant les fonctions et actes cités aux articles D. 712-43 et D. 712-47 du code de la santé publique, JORF n°284 du 7 décembre 2001 page 19481
          http ://www.legifrance.gouv.fr

  • Code de la Santé Publique  CSP :  http://www.legifrance.gouv.fr/

  • Guide H.A.S : www.has-sante.fr

  • Norme NF S 99-171, Maintenance des dispositifs médicaux. Modèle et définition pour l’établissement et la gestion du registre sécurité, qualité et maintenance d’un dispositif médical (RSQM), Ed Afnor28, 2006 
          www.afnor.org




Fiches de réforme, de recensement, d'enregistrement










Fig:31 Niveaux de maintenance

Source: http://www.midi-pyrenees.sante.gouv.fr/



Fig:32 Classe des DM


Source: http://www.midi-pyrenees.sante.gouv.fr/




Fig:33 Classification des DM

Source: http://
www.midi-pyrenees.sante.gouv.fr/