Bénéfice des nouvelles technologies sur la ventilation artificielle en réanimation.

Les risques liés à la sédation.

De nombreux patients admis en réanimation nécessitent le recours à la ventilation artificielle invasive. Les complications liées à celle-ci sont d'autant plus importantes que la durée de ventilation mécanique est longue [14].

L'utilisation d'une sédation pour les patients est souvent utilisée pour les raisons suivantes [15] :

• Procéder à l'intubation.

• Maintenir le patient sous ventilation contrôlée dans les cas critiques.

• Pour un problème de synchronisation patient/ventilateur.

• Pour le maintenir calme et facilement réveillable (sédation ciblée).

Mais la sédation n'est pas sans conséquence, elle peut entraîner les effets secondaires suivants :

• Baisse de la pression artérielle proportionnelle au dosage.

• Diminution de l'élimination naturelle des sécrétions bronchiques.

• Une accumulation dans l'organisme responsable d'un retard prolongé au réveil à l'arrêt de la sédation.

Le cas le plus extrême est la curarisation en continue du patient mais n'est utilisée que dans les cas les plus graves et ne peut se pratiquer que dans les unités de réanimations [15].

Il convient donc de diminuer la sédation du patient dès que possible pour diminuer ces risques, et pouvoir s'orienter vers le sevrage.

La mise en place d'un protocole de sevrage est d'autant justifiée que celui-ci aura pour but de réduire la durée de la VM.

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