Si vous arrivez
directement sur cette page, sachez que ce travail est
un rapport d'étudiants et doit être pris comme tel. Il
peut donc comporter des imperfections ou des
imprécisions que le lecteur doit admettre et donc
supporter. Il a été réalisé pendant la période de
formation et constitue avant-tout un travail de
compilation bibliographique, d'initiation et d'analyse
sur des thématiques associées aux technologies
biomédicales. Nous ne
faisons aucun usage commercial et la duplication
est libre. Si vous avez des raisons de contester
ce droit d'usage, merci de
nous en faire part . L'objectif de la
présentation sur le Web est de permettre l'accès à
l'information et d'augmenter ainsi les échanges
professionnels. En cas d'usage du document, n'oubliez
pas de le citer comme source bibliographique. Bonne
lecture...
Auto-évaluation du service biomédical
du Centre Hospitalier Régional Universitaire
de Nancy
par rapport au guide des bonnes pratiques V 2011
Référence à rappeler : Auto-évaluationdu service biomédical du
centre hospitalier Régional Universitaire de Nancy par
rapport au guide des bonnes pratiques version 2011
Hicham LIEMLI,Stage, Certification Professionnelle
ABIH, UTC,2016
Les patients et le
personnel ont besoin d’être rassurés par une expertise
biomédicale qui doit être capable :
- D’assurer la sécurité légitime attendue dans
l’exploitation des équipements.
- D’anticiper sur les nouveaux usages et les
nouvelles technologies.
Ces nombreuses évolutions du contexte professionnel
engendrent un besoin de garantie et de reconnaissance
des pratiques biomédicales
quant à leurs apports à la qualité et à la sécurité des
dispositifs médicaux
exploités dans les établissements.
Ces changements conduisent
aujourd’hui les départements biomédicaux à se lancer
dans la mise en place d’un système de management de la
qualité
afin de pouvoir valoriser leur pratique et les
sécuriser, démarche qui a débuté au département
biomédical des centres hospitaliers.
Mots clés : Audit,autodiagnostic, autoévaluation
service biomédical, Patient, qualité des soins, sécurité
des soins, Guide, Bonnes Pratiques, Ingénierie
Biomédicale, GBPIB,
outil,
Je tiens à adresser mes remerciements les plus sincères à tous
ceux qui m’ont aidée à effectuer mon stage au Centre Hospitalier
Universitaire de Nancy :
Monsieur Bernard DUPONT, Directeur Général du Centre Hospitalier
Universitaire de Nancy, pour m’avoir accueillie au sein de son
établissement.
Madame Gabrielle GAUDAIRE, Responsable du service biomédical,
Monsieur Abdelkrim SAYOUR, Ingénieur biomédical et coordinateur de
la maintenance pour m’avoir permis de réaliser mon stage au sein
de leurs services.
Francis PARMANTIER, Responsable des ateliers biomédicaux et
Monsieur Thierry POINSIGNON, Technicien supérieur QUALITÉ, pour
leur assistance et leurs idées constructives dans la réalisation
de mon projet.
Aux techniciens du service biomédical, pour toutes les activités
de maintenances préventives et curatives ainsi que pour leurs
accueils, leurs conseils et leurs disponibilités.
mes remerciements vont aussi à Monsieur Pol-Manoël FELAN,
responsable pédagogique et Monsieur Gilbert FARGES, docteur et
enseignant chercheur à l’Université Technologique de Compiègne
ainsi qu’à toute l’équipe pédagogique de l’Université de
Technologie de Compiègne pour leur encadrement, leur enseignement
et leur compétence qui ont largement contribué à la réussite de
mes études.
CHRU :
Centre Hospitalier Régionale
Universitaire HAS
: Haute Autorité de Santé DSE :
Direction des Services
Ergonomiques PAQS :
Programmes d’Actions Qualité et Sécurité GBPIB :
Guide des Bonnes Pratiques en Ingénierie
Biomédicale ISO :
International Standard
Organization NF :
Norme Française DM :
Dispositif Médical GMAO :
Gestion de la Maintenance Assistée par
Ordinateur SAV
: Service Après-vente ECME
: Équipements de Contrôle, de Mesure
et d'Essais RH :
Ressources Humaines RSQM :
Registre de Sécurité, de Qualité et de Maintenance OT :
Ordre de Travail DI :
Demande d’Intervention I.R.M
Imagerie par Résonance Magnétique RI :
Rapport d’Intervention SBM:
Service Biomédical TB :
Technicien Biomédical MP :
Maintenance Préventive MC :
Maintenance Curative ATR :
Auto Test Réduit MAD :
Mise A Disposition CEE :
Communauté Économique Européenne AAMB :
Association des Agents de Maintenance
Biomédicale AFIB
: Association Francaise des
Ingénieurs Biomedicaux
Les patients et le personnel ont besoin d’être rassurés par une
expertise biomédicale qui doit être capable :
- D’assurer la sécurité légitime attendue dans l’exploitation
des équipements.
- D’anticiper sur les nouveaux usages et les nouvelles
technologies.
Ces nombreuses évolutions du contexte professionnel engendrent un
besoin de garantie et de reconnaissance des pratiques biomédicales
quant à leurs apports à la qualité et à la sécurité des dispositifs
médicaux exploités dans les établissements
La qualité vise à :
- Faire progresser les pratiques professionnelles afin que le
service puisse mieux remplir ses missions.
- Mener les pratiques de technicien biomédicale à leur plus haut
niveau de professionnalisme et de confiance pour le personnel et les
patients.
Pour cela on ma missionne pour une auto-évaluation des pratiques
dans le service biomédical selon le Guide des Bonnes Pratiques
Biomédicales au CHRU
de BRABOIS .
Dans ce rapport j’aborderai la présentation des Hôpitaux de Nancy et
le service biomédical l’activité sur les dispositifs médicaux et mon
cheminement de l’évaluation du SBM.
Démarche qualité : Une démarche
qualité est l'ensemble des dispositifs mis en place par une
structure en vue de répondre aux objectifs et aux conditions de
l'accréditation ou à des exigences de qualité librement adoptées. Ce
programme rend nécessaire une évaluation régulière et permanente des
activités concernées, et la fourniture des preuves correspondantes.
Maîtrise de la qualité :
Ensemble des techniques et activités à caractère opérationnel
utilisées pour satisfaire aux exigences pour la qualité. La maîtrise
de la qualité concerne donc les moyens opérationnels utilisés pour
satisfaire aux exigences pour la qualité, tandis que l'assurance de
la qualité vise à donner confiance en cette satisfaction, à la fois
au sein de l'organisme et à l'extérieur vis-à-vis des clients et des
autorités.
Management de la qualité :
Ensemble des activités de fonction générale de management qui
déterminent la politique qualité, les objectifs et les
responsabilités, et les mettent en oeuvre par des moyens tels que la
planification de la qualité, la maîtrise de la qualité,
l'assurance de la qualité et l'amélioration de la qualité dans le
cadre du système qualité.
Audit : Examen méthodique et indépendant en vue
de déterminer si les activités et résultats relatifs à la qualité
satisfont aux dispositions préétablies et si ces dispositions sont
mises en oeuvre de façon effective et sont aptes à atteindre les
objectifs.
Dispositifs médicaux : Selon la
directive 93/42/CEE relative
aux dispositifs médicaux, un
dispositif médical est un instrument, appareil, équipement ou encore
un logiciel destiné, par son fabricant, à être utilisé chez l’homme
à des fins, notamment, de diagnostic, de prévention, de contrôle, de
traitement, d’atténuation d’une maladie ou d’une blessure.
Maintenance : ensemble des actions
permettant de maintenir ou rétablir un bien dans un état spécifié ou
en mesure d’assurer un service déterminé.
Indicateur : Elément observé, prélevé, mesuré, déterminé par le
calcul permettant d'identifier qualitativement ou quantitativement
une amélioration positive ou négative du comportement d'un procédé.
Norme : Elle correspond à la valeur minimale
donnée à une référence rendue obligatoire par voie réglementaire et
opposable aux tiers.
Processus : Ensemble de moyens et
d'activités liés qui transforment des éléments entrants en éléments
sortants.
Procédure : Manière spécifiée d'accomplir un processus.
Contrat : Convention juridique par laquelle plusieurs personnes
s'engagent envers d'autres personnes à faire ou ne pas faire quelque
chose.
Le CHRU de
Nancy est le premier employeur de Lorraine avec 10 576 personnes
soit 9 985 équivalents temps plein
Avec 1 914 lits dont 169 places accueillants des patients pour moins
de 24h en chirurgie ambulatoire ou en hospitalisation de jour ou des
séances pour certains traitements
Personnel soignant et éducatif
4 915 soit 65%
Personnel technique
1039 soit 14%
Personnel administratif
1007
soit 13%
Personnel médico-technique
661 soit 9%
Total : 7 612
Personnel médical
Personnel Hospitalo-universitaire : 173 soit
12%
Personnel hospitalier :
525
soit 36%
Internes :
707 soit 51%
Le CHRU de Nancy est composé de sept bâtiments répartis sur deux
sites : le site de Brabois et Centrale
Le premier site de Brabois regroupe :
♣ L’Hôpital d’Adultes
♣ L’Hôpital d’Enfants
♣ L’Institut Lorrain du Cœur et
des Vaisseaux Louis MATHIEU
♣ Le Bâtiment des Spécialités Médicales Philippe
CANTON.
L’institut Lorrain du cœur et des vaisseaux Louis Mathieu a ouvert
ses portes en Mai 2010, à lui aussi ses propres pôles dédié à une
offre de soins cardio-vasculaires complète :
♣ La cardiologie médicale
♣ La chirurgie cardiaque et vasculaire
♣ La cardiologie pédiatrique
♣ Les services d’anesthésie et de réanimation
♣ L’unité de médecine vasculaire
♣ Le centre d’investigation clinique pluri
thématique
Le Bâtiment des Spécialités Médicales est né de la volonté de
recentrer les activités du CHRU de Nancy
sur deux sites, les hôpitaux urbains et les hôpitaux de Brabois. Ce
bâtiment à différentes spécialités :
♣ Les maladies respiratoires avec un secteur
composé de laboratoire du sommeil
♣ Les maladies infectieuses et tropicales
♣ La psychiatrie avec un secteur de consultations
psychologiques.
♣ L’Alcool et la Drogue
L’Hôpital d’enfant a été ouvert en 1982. Cet établissement regroupe
les services médicaux et techniques destinés au traitement des
enfants malades et améliore les conditions d’hébergement de ces
enfants et de leurs familles. Pour cela, l’Hôpital est équipé d’un
Club adolescent, d’animations, d’un jardin d’enfants, d’écoles,
d’hôtels et de maisons pour les parents. Il dispose de 227 lits et
place composés.
♣ L’Hôpital Central
♣ L’Hôpital Saint Julien
♣ Le Centre Saint Stanislas
L’hôpital central
L’Hôpital Central est le siège administratif du CHRU de Nancy,
qui héberge le dispositif d’urgence de l’agglomération nancéienne et
regroupe de nombreux services de chirurgie (orthopédie,
neurochirurgie, ORL, maxillo-faciale, viscérale), de radiologie, de
médecine interne, de neurologie et des services de réanimation
chirurgicale et médicale
Est le bâtiment le plus ancien de Nancy crée en 1900. En 1999, les
services de Neurologie, Neurochirurgie et Neuroradiologie ont été
transférés dans le nouveau bâtiment construit à l'Hôpital Central. À
ce jour, l'Hôpital Saint Julien constitue une unité de long séjour
pour les personnes majoritairement âgées et on y trouve les services
techniques des hôpitaux Urbains, mais également le département
biomédical.
Une enquête de satisfaction sur le CHRU de NANCY a
été réalisé auprès des patients par le ministère de la santé
« enquête i-satis 2014 »
68% des patients sont satisfaits de la prise en charge de la
douleur.
77,85% des patients sont satisfaits des soins reçus.
79,44% des patients sont satisfaits de leur séjour.
91,6% des patients recommanderaient le CHRU de Nancy à un proche
s’il devait être hospitalisé pour la même raison.
78,57% des patients sont satisfaits de la qualité de l’accueil des
urgences.
L'ingénierie biomédicale du CHRU de Nancy
est rattachée à la Direction des Services Economiques.
La Direction des Services Economiques comprend trois secteurs, à
savoir la Direction des Achats, la Direction de la Logistique, et la
Direction Biomédicale.
Le secteur maintenance est réparti sur les deux sites. L’ atelier de
Brabois a pour responsable M. Francis PARMANTIER, celui des Hôpitaux
Urbains Mr Philippe SARRAZIN. Monsieur SAYOUR est le coordinateur et
responsable de maintenance pour les deux sites.
b. Chiffres clés concernant le département
biomédical
Le total des investissements sur 2014 par le service biomédical
représente 11% des investissements de l‘établissement, soit environ
3 millions d’euro qui a augmente par rapport a 2012 qui été de 9%.
« On entend par dispositif médical tout instrument, appareil,
équipement, matière, produit, à l'exception des produits d'origine
humaine, ou autre article utilisé seul ou en association, y compris
les accessoires et logiciels intervenant dans son fonctionnement,
destiné par le fabricant à être utilisé chez l'homme à des fins
médicales et dont l'action principale voulue n'est pas obtenue par
des moyens pharmacologiques ou immunologiques ni par métabolisme,
mais dont la fonction peut être assistée par de tels moyens. »
Le secteur biomédical a pour mission principale d’assurer le bon
fonctionnement et l’entretien des équipements médicaux afin
d’obtenir les meilleures performances de l’appareil durant une
période optimale. Ainsi il participe à la qualité et à la continuité
des soins et garanti une sécurité maximale aux patients et aux
utilisateurs.
1. Le suivi de l’inventaire
2. La prise en charge d’une partie de la maintenance (curative et préventive)
3. Le suivi des maintenances externes et
coordination des interventions
4. Le suivi des contrats de maintenance
Ce suivi est permis par l’utilisation d’un Gestionnaire de la Maintenance Assistée par Ordinateur (GMAO).
La GMAO est un
système informatique permettant de voir l’évolution de l’ensemble
d’un parc médical d’un hôpital. Il permet de suivre le cycle de vie
du matériel médical. Lors de la mise en service, on attribue à
l’appareil une étiquette biomédicale, qui sera utilisée pour
retrouver toutes les informations à son sujet.
Les appareils médicaux sont traçables grâce à cette étiquette. En
entrant son numéro dans la GMAO on peut
connaître tout l’historique de l’appareil.
Le technicien biomédical occupe une place importante au sein de
l’hôpital. En effet il est le lien entre les appareils médicaux et
le personnel soignant. Il a à sa charge la surveillance du parc
biomédical afin de répondre aux exigences de maintenance des
différents dispositifs médicaux et enfin, par sa rigueur, il assure
la sécurité des patients et des utilisateurs du dispositif médical.
b. Maintenance des dispositifs medicaux
« La maintenance est l’ensemble des activités destinées à maintenir
ou rétablir un bien dans un état ou dans des conditions données de
sûreté de fonctionnement pour assurer une fonction requise. »
D’après la normeNF X 60-010 Il existe trois
types de maintenance :
La maintenance préventive qui est une prestation réalisée sur
un équipement avant que celui-ci ne soit défaillant, pour tenter de
prévenir la panne et d’en assurer un bon fonctionnement (au plus
proche de celui d’origine). Elle est réalisée afin de limiter les
temps d’indisponibilité de l’appareil (en améliorant ce qui est
susceptible d’évoluer en de futures pannes).
La maintenance curative qui est l’ensemble des activités destinées à
rétablir un dispositif médical dans un état ou dans des conditions
données de sureté de fonctionnement pour accomplir une fonction
requise.
La maintenance externe peut se pratiquer en deux phases.
Pour les DM sous contrat,
le Service Biomédical fait appel à la société en charge du DM concerné pour une demande
d’intervention et la société prend rendez vous directement avec le
service de soin pour effectuer le dépannage.
Quand le DM n’est pas sous
contrat, le Service Biomédical, fait un Bon de Commande
d’intervention qu’il adresse au prestataire externe qui établit un
devis de réparation adressé aux cadres biomédicaux pour analyse de
validation.
Au cas où le devis est positif, le TB organise l’intervention
du prestataire externe.
Le TB reçoit un rapport
d’intervention émis par la société externe, qui met en exergue la
nature des opérations réalisées qui doivent être archivées sur la GMAO
Le service économique se charge du suivi administratif de
l’intervention et de la facturation.
Ce suivi est permis par l’utilisation d’un Gestionnaire de la
Maintenance Assistée par Ordinateur (GMAO).
La GMAO est un
système informatique permettant de voir l’évolution de l’ensemble
d’un parc médical d’un hôpital. Il permet de suivre le cycle de vie
du matériel médical. Lors de la mise en service, on attribue {
l’appareil une étiquette biomédicale, qui sera utilisée pour
retrouver toutes les informations à son sujet.
Organisation de la maintenance préventive des équipements
biomédicaux
En entrant son numéro dans la GMAO on peut
connaître tout l’historique de l’appareil.
CosWin est le logiciel utilisé au CHRU de Brabois,
il constitue un outil institutionnel. La traçabilité constitue une
obligation réglementaire.
Le service de Réanimation nous demande un dépannage (MC) sur un Respirateur N840.
Celui-ci se met en erreur lors du test de démarrage (ATR) auto test réduit, fait à
chaque nouvelle utilisation.
Avant toutes choses, je relance un ATR pour savoir précisément où
se situe l’erreur.
Celui-ci indique une erreur au niveau du test du Capteur de débit.
Le respirateur N840 est doté de trois capteurs de débit : Au niveau du module inspiratoire :
- Capteur de débit du circuit d’oxygène
- Capteur de débit du circuit d’air
Au niveau du module expiratoire :
- Capteur de débit expiratoire
Les capteurs de débit du module inspiratoire sont identiques pour
l’air et l’oxygène, alors que le capteur de débit expiratoire est
différent.
La maintenance va être effectuée progressivement. Le module
inspiratoire étant plus facile d’accès, c’est le premier a être
démonté.
Le capteur de débit de l’oxygène est le premier a être testé. Le
nouveau est positionné à la place de l’ancien . Après remontage du
module et redémarrage de l’appareil, l’erreur est toujours présente.
Le module doit donc être re-démontés. Cette fois c’est le capteur de
débit de l’air qui est changé, mais au redémarrage de l’appareil,
l’erreur n’a pas disparu.
Il ne reste plus qu’une seule solution. C’est le capteur de débit
expiratoire qui est en défaut.
Après le démontage du module expiratoire, le changement du capteur
et le redémarrage de l’appareil, l’ATR est effectué avec succès.
Comme une maintenance a été effectuée sur l’appareil, il est
nécessaire d’effectuer les tests automatiques de l’appareil.
Test de courte durée, prévu pour être lancé par l’utilisateur avant
un nouveau patient, après un changement de tuyaux et lors d’une
maintenance du respirateur.
Ce test vérifie l’électronique et le pneumatique.
Plusieurs tests composent l’ATR.
Test des capteurs de débit
Procédure : Le circuit patient doit être connecté au filtre
inspiratoire mais pas à l’humidificateur, le connecteur en « Y »
doit être obturé.
L’appareil envoi un débit (l’inspiration). Celui-ci est mesuré par
les capteurs de débit air et oxygène. Puis le débit est mesuré par
le capteur de débit expiratoire. La concordance des mesures permet
d’approuver le test.
Test pression circuit
Vérifie les capteurs de pression inspiratoire et expiratoire à
différentes pressions. Vérifie les électrovannes1 d’auto zéro.
Test de fuites
e pression est maintenue dans le circuit fermé pendant 10 secondes.
Une chute de pression inférieure à 500 mmH2O est acceptable.
Procédure : Libérer le connecteur en « Y »
Mesure du débit lors de la chute de pression à travers tout le
circuit du respirateur. La résistance est déduite de ces deux
valeurs.
Test de compliance
Procédure : Obturer le connecteur en « Y »
La pression du circuit est diminuée, une variation de volume (et
donc du débit) doit être observée par les capteurs de débit. La
compliance du circuit sera donc mesurée sur différents niveaux de
pressions.
Test de filtre expiratoire
Procédure : Déconnecter la sortie du patient vers l’appareil. La
reconnecter sur demande de l’appareil.
Test les fuites au niveau du filtre expiratoire et vérifie qu’il n’y
ait pas d’obstruction.
ATG (Auto Test Global)
Vérifie l’intégrité des éléments électroniques et pneumatiques. Ce
test est lancé lors d’une maintenance et comme un moyen de
vérification. Toute erreur identifiée lors de l’ATG indique que le
respirateur ou qu’un de ses composant est défectueux.
Procédure : Arrivées d’Oxygène et d’Air connectées. Le filtre
inspiratoire et connecter au tube test.
Test d’alimentation en gaz :
Procédure : Obturer la sortie de l’appareil vers le patient. Ensuite
déconnecter l’Oxygène, puis l’Air.
Vérifie les interrupteurs de pression en Air et O2 ainsi que la
pression de déclenchement de la valve de sécurité. Durant ce test,
le respirateur remet zéro l’offset des capteurs de débit.
Test écran et clavier :
Test de toutes les touches du clavier, des LED de l’écran et de
l’alarme audio de l’écran.
Test de batterie :
Procédure : Débrancher la prise secteur de l’appareil.
Le test dure 7 minutes pendant lesquelles le ventilateur est en
fonctionnement afin de vider les batteries et de faire apparaître
l’alarme de batterie.
b. La Maintenance Les Défibrillateurs J’ai participé aux campagnes de maintenance corrective et
préventive MP, que
j’ai effectué .
J’ai également fait quelques recherches complémentaires, pour mieux
comprendre leur fonctionnement, leurs applications.
Les défibrillateurs semi automatiques : Un Défibrillateur Semi-Automatique (DSA) c’est tout d’abord un
défibrillateur. C’est-à-dire, un appareil permettant
l’administration d’un courant électrique au muscle cardiaque,
indirectement, à travers le thorax, dans le but de re-synchroniser
l’activité électrique du cœur. La fonction semi-automatique,
implique une analyse de l’électrocardiogramme du patient, afin de
déterminer si un choc est conseillé ou non. Lorsque le choc
est conseillé, le DSA gère automatiquement, la charge et la
séquence d’intensité des chocs successifs. Il est semi-automatique,
car c’est l’utilisateur qui délivre le choc en appuyant sur le
bouton.
Les défibrillateurs entièrement automatiques :
Un défibrillateur entièrement automatique (DEA), est un appareil
portable, fonctionnant au moyen d’une batterie, dont le rôle est
d’analyser l’activité du cœur d’une personne en arrêt
cardio-respiratoire. Cette analyse est entièrement automatique, ce
qui évite à l’opérateur toute prise de décision. Seuls des chocs
externes sont possibles, c’est-à-dire que les électrodes sont
placées sur la peau du patient. Si elle détecte un rythme choquable,
la machine permet de délivrer un choc électrique,ou défibrillat
Un défibrillateur cardiaque manuel est un appareil, qui
contrairement à un défibrillateur automatisé, n’analyse pas le
tracé cardiaque de la victime et n’indique pas si un choc électrique
externe doit être ou non réalisé. Alors que les défibrillateurs
automatisés peuvent être utilisés par le grand public, les
défibrillateurs cardiaques manuels sont réservés au personnel
médical.
Pour tester un défibrillateur, MP passe par un
protocole qu’un technicien biomédical a établi spécifiquement pour
un type de défibrillateur :
1) Contrôle visuel de l’appareil
2) Contrôle mécanique de l’appareil
3) Contrôle de fonctionnement de l’appareil
4) Décharge interne provoqué par :
5) un choc en l’air
6) un changement d’énergie inférieur à 10
secondes.
7) Test de sécurité de décharge interne sur 50
ohms.
8) Décharge interne doit être de 33s à 360 joules
si pas le défibrillateur n’est pas utilisé.
9) Calibration à 5 J, 10 J, 20 J, 50 J, 100 J, 200
J, 300 J, 360 J et à 360 Joules avec 18 secondes d’attentes.
10) Le temps de décharge du condensateur doit être
inférieur à 10 secondes lorsque celui-ci est branché sur secteur.
11) On fait une série de 15 charges et décharges
du condensateur à 360 Joules, pour voir si le condensateur délivre
en moyenne la même énergie.
Une fois l’intervention terminée, je note ce que j’ai effectué sur
l’appareil pour pouvoir garder un historique précis.
Je vais ajouter différents documents notamment les résultats des
tests de contrôle que j’ai fais.
La GMAO est un système informatique permettant de voir l’évolution
de l’ensemble d’un parc médical d’un hôpital. Il permet de suivre le
cycle de vie du matériel médical. Lors de la mise en service, on
attribue { l’appareil une étiquette biomédicale, qui sera utilisée
pour retrouver toutes les informations à son sujet.
Les services biomédicaux des hôpitaux de Nancy utilisent le même
logiciel : COSWIN. permet ainsi un meilleur suivi de la vie des
appareils et des interventions effectuées. Chaque employé du service
biomédical possède son propre identifiant ainsi que les cadres des
services.
Fonctionnement
Lorsqu’une panne est observée sur un dispositif biomédical, le cadre
du service se connecte sur son compte COSWIN et créé une DI (Demande
d’Intervention) à l’attention du service biomédical.
Sur la DI se trouvent les informations suivantes concernant
l’appareil :
• La personne ayant fait la demande
• La date de création de la DI
• L’appareil
• Le secteur dont il provient (site, bâtiment,
niveau, UF)
• La description de la panne
Une fois reçue, la DI est convertit en OT (Ordre de Travail) par un
membre du service ayant les droits pour être alloué au membre du
service en charge du dispositif. Sur la fiche de l’OT, on y retrouve
les informations déjà présentes sur la DI et :
• Le numéro et l’état de l’OT
• Le numéro de la DI
• La société en charge du SAV
• Le numéro de série de l’appareil
• La classe d’intervention
Le suivie technique des incidents son tracé via la GMAO et les
alertes via des dispositif de matériovigilance et via RSQM
III.
Mes Activités Contrôle Qualité 1.
Présentation du sujet et de la mission de stage
Le but de mon stage est de réaliser un audit du service biomédical
par rapport au guide des bonnes pratiques de l’ingénierie biomédical
en établissement de santé. La proposition et la mise en place
d’actions d’améliorations permettront au service d’entamer une
démarche d’amélioration continue de la qualité et selon les exigence
de la HAS .
a. La politique et La démarche qualité du
CHRU de Nancy
La réalisation d’une auto-évaluation des pratiques d’un service
demande un travail préparatoire à la fois pour son organisation,
mais aussi pour la sensibilisation du personnel au projet.
3.
Guide des Bonnes Pratiques de l’Ingénierie Biomédicale
a. Présentation
du guide des bonne Pratique
Le Guide des Bonnes pratiques d’ingénierie biomédicale en
établissement de santé (édition 2011)
recense les références minimales à mettre en œuvre pour intégrer les
principes des normes ISO
9001, 9004 Ce guide a été rédigé sous la responsabilité du Dr.
Ingénieur Gilbert FARGES
(Université de Technologie de Compiègne) et des associations
professionnelles biomédicales ( AAMB, AFIB, etc.)
Cette version 2011 est une mise à jour de celle de 2004 basées sur
les retours d’expériences des services biomédicaux.
Expliciter le Sens : c’est la précision des enjeux la
définition des objectifs et de quoi on parle (définition des mots
employés et des objectifs fixés)
Organiser le Soutien : dans cette partie, on définit les
parties prenantes à la bonne pratique ainsi que toutes les
ressources nécessaires.
Maîtriser le suivi : maitriser le suivi correspond à
définir tous les processus (cartographie), à en identifier les
tâches et en évaluer les performances à l’aide d’indicateurs.
Cette nouvelle organisation des pratiques intègre les éléments du
Guide 2002, soit avec les mêmes termes, soit en les enrichissant
avec des nuances ou des compléments utiles. Elle présente 9 bonnes
pratiques et 48 processus associés chacun à des propositions de
tâches à réaliser, contrairement à l’ancienne qui décline 28 bonnes
pratiques et 118 processus.
b. Exploitation du contenu du guide
Les modules que nous avons décidé d’auto-évaluer sont les suivants :
Module n°1 : Bonnes Pratiques de Management (BPM) : Sens
- BPM 1 : Manager le service et la communication
- BPM 2 : Manager la mesure du succès
- BPM 3 : Manager l’innovation et le progrès
- BPR 1 : Réaliser les activités support
- BPR 2 : Réaliser la gestion des dispositifs médicaux
L’outil d’autodiagnostic que nous avons utilisé,
plusieurs onglets sont mis à notre disposition :
• Contexte : description de l’objectif de
l’outil et de son mode d’emploi,
• Paramétrages outil : identification de
l’établissement, des évaluateurs
• Grille d’évaluation : ensemble des critères à
évaluer
• Résultats : taux moyen de véracité/maturité
obtenue pour chaque bonne pratique,
• Cartographie 9 BP : résultats sous forme de
diagramme Radar des 9 bonnes pratiques du guide
• Cartographie BPM : diagramme radar des
résultats des critères des BPM
• Cartographie BPO : diagramme radar des
résultats des critères des BPO
• Cartographie BPR : diagramme radar des
résultats des critères des BPR
• Retour d’expérience : Formulaire à compléter
sur l’évaluation de l’outil
c.
Outil auto-diagnostique du Guide des Bonnes Pratique
5.
Suggestion d’amélioration
Cette deuxième évaluation a abouti à l’obtention d’un score total de
73 %, par rapport à l’évaluation 2013 qui été de 43 %, reflétant une
organisation du service globalement satisfaisante. Cependant, pour
être certifié « Bonnes Pratiques », aucune d’entre elles ne devrait
être inférieure à 50%.
Mais au niveau des 9 Bonnes Pratiques Principales du Guide nous
constatons que les résultats son supérieur à 50 % :
• Pratiques dont le taux de réalisation est compris entre 50 et 75%
Améliorations
Objectifs
Gestion de la documentation qualité
Plan du Service biomédical
Prévention des risques
Gestion des interfaces avec les Services
Mise en service et formation des utilisateurs
Ces pratiques
devront être améliorées.
• Pratiques dont le taux de réalisation est supérieur à 75%
Les apports pour le département biomédical du CHRU de
Nancy
Ces 3 mois de stage ont été l’occasion d’aborder parallèlement
deux thèmes centraux de l’activité d’un Technicien
biomédical : suivre une démarche de maintenance et l’évaluation
d’une démarche Qualité.
Dans ce cadre, la mise en place d’objectifs et d’indicateurs de
suivi de l’activité m’a permis d’appréhender la politique de
maintenance dans sa globalité, et d’engager des actions concrètes,
tels que l’élaboration d’une méthodologie d’évaluation des bonnes
pratiques relatif au GBPIB 2011.
La mise en œuvre du Guide des Bonnes Pratiques Biomédicales au
sein d’un Service déjà fortement sensibilisé à la culture Qualité,
a permis en 3 ans d’efforts, une amélioration sensible des
processus qualité du département biomédical.
Cette progression devra se poursuivre pour que le service puisse
atteindre les 90% requis par le Guide visant à l’auto-déclaration
de conformité basé sur le révérenciel ISO17050.
Les apports personnels
Ce stage m’a permis d’en apprendre davantage quand au
fonctionnement d’un service biomédical dans un hôpital. Le partage
des connaissances avec Mr Francis PARMANTIER et des techniciens du
service m’a aidé à mieux comprendre les différentes interventions
effectuées.
L’auto-évaluation des pratiques, avec l’accompagnement de Thierry
POINSIGNON m’a permis
d’acquérir davantage d’autonomie et d’organisation : j’ai appris à
réfléchir à une méthode de travail, à l’évaluer et à la mettre en
pratique tout en m’adaptant aux difficultés que j’ai pu
rencontrer.
Ainsi, j’ai pu profiter plus rapidement et plus aisément de leur
expérience.
Chiffres clés 2015
Organigramme du CHRU de
Nancy
Organigramme du CHRU de
Nancy
Politique qualité du CHRU de
Nancy Pr C.RABAUD, F.BRUNEAUD, V.DUWOYE
Ouvrages :
Guide des Bonnes Pratiques de l’Ingénierie Biomédicale en
Etablissement de Santé, G. Farges, C. Bendele, M. Decouvelaere,
P. Kouam, Ph. Labrousse, M. Lafont, G. Romain, G. Zoabli et
coll., Lexitis éditions, 2011, http://www.urlj.fr/w.lespratiquesdelaperformance.fr,
ISBN : 978-2-36233-027-8 — ISSN : 2114-1657.
Addenda 2013 au guide des bonnes pratiques de l’ingénierie
biomédicale en établissement de
santé édition 2011 » ,article concernant l’autodiagnostic des
bonnes pratiques, Mai 2013, édition
Lexitis http://www.lexitiseditions.fr/
Elaboration d’une grille d’autodiagnostic pour le Guide des
Bonnes Pratique d’Ingénierie Biomédical (GBPIB) 2011, C.
CERAM, D. DA COSTA, C.LAMURE, A. ROUHBAN, Projet, Certification
Professionnelle ABIH, UTC, 2011 https://www.utc.fr/tsibh/public/3abih/11/pi/groupe1/index.html
Evaluation du service biomédical du Centre Hospitalier d’Autun
(71) par rapport au guide des bonnes pratiques de l’ingénierie
biomédicale version 2011,
Isabelle CHARLES, Stage, Certification Professionnelle ABIH,
UTC, 2012 http://www.utc.fr/tsibh/public/3abih/12/stage/charles/index.html
Sur la DI se trouvent les
informations suivantes concernant l’appareil :
• La personne ayant fait la
demande (1),
• La date de création de la DI
(2),
• L’appareil (3),
• Le secteur dont il provient
(site, bâtiment, niveau, UF) (4),
• La description de la panne
(5).
Le secteur Anesthésie possède 2586 DM, qui compte :
♣ Les évaporateurs
♣ La ventilation et les humidificateurs
♣ Les stations d’anesthésies
♣ Le matériel de perfusion (pompe à nutrition,
PCA, pompe à perfusion, pousse seringue,…)
♣ Les défibrillateurs (manuel, automatique et
semi-automatique)
♣ Les stimulateurs cardiaques
♣ Les incubateurs, ainsi que tout ce qui concerne
la photothérapie
♣ Les générateurs chauffants
Le Bloc a un parc qui comprend 599 DM, qui sont :
♣ Tout ce qui est circulation extra corporelle
♣ L’endoscopie (lumière froide, colonne vidéo,
endoscope,…)
♣ Les bistouris électriques
♣ Les lasers
♣ Les microscopes
♣ Les moteurs chirurgicaux
La partie Consommable ne comprend que des thermomètres, et il y en a
386 dans le CHU de Brabois.
Le secteur informatique comprend 131 dispositifs comprenant
imprimante, ordinateur, etc.…
En ce qui concerne le secteur Exploration, la GMAO répertorie 2187
DM, qui sont :
♣ Les holter ecg et tensionnels
♣ Tous les moniteurs (PNI ; O2 ;
CO2 ; débit cardiaque ; multiparamétrique, etc.).
♣ Les modules qui accompagnent les moniteurs.
♣ Les centrales
♣ Les analyseurs de gaz
♣ La spirométrie
♣ La pléthysmographie
♣ Les baies de cathéter
♣ Les doppler
♣ Les ECG
♣ Les épreuves d’effort
♣ La pH-métrie
♣ EEG et EMG
♣ La polysomnographie
♣ L’ophtalmologie
♣ L’urologie
♣ La télémétrie
Le secteur Imagerie comprend 941 DM, qui comprend :
♣ Les injecteurs
♣ Le scanner
♣ Les arceaux mobiles
♣ Les générateurs de RX les installations de
radiologie
♣ L’IRM
♣ Les échographes
♣ Les consoles de visualisations
♣ La reprographie
♣ Les ostéodensitomètres
♣ Les gammas caméra
♣ Les compteurs de particules
♣ Les tomographes
Les Laboratoires comprennent 1087 installations
comprenant :
♣ Les automates
♣ Les électrophorèses
♣ Les analyseurs de coagulation
♣ Les analyseurs d’hémoglobine
♣ Les analyseurs de gaz
♣ Les lecteurs de bande urinaire
♣ Les amplificateurs d’ADN
♣ Les chromatographes
♣ Les séparateurs de cellules
♣ Les spectrophotomètres
♣ Les microscopes optiques et à fluorescence
♣ La pH-métrie
♣ Les agitateurs à plaques et à tubes
♣ Les balances de précision
♣ Les centrifugeuses normales et réfrigérées
♣ Les distributeurs de paraffine
♣ Les étuves à CO2
♣ Les compteurs de particules
Le secteur de la Thérapie comprend 71
DM, qui sont :
♣ La puvathérapie
♣ La photothérapie
♣ Les nébuliseurs
♣ Les électrostimulateurs