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Auto-évaluation du service biomédical
du Centre Hospitalier Régional Universitaire  de Nancy
par rapport au guide des bonnes pratiques V 2011

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Référence à rappeler :
 
Auto-évaluationdu service biomédical du centre hospitalier Régional Universitaire de Nancy par rapport au guide des bonnes pratiques version 2011
Hicham LIEMLI,Stage, Certification Professionnelle ABIH, UTC,2016
URL : http://www.utc.fr/abih ; Université de Technologie de Compiègne
RESUME

Les patients et le personnel ont besoin d’être rassurés par une expertise biomédicale qui doit être capable :
-  D’assurer la sécurité légitime attendue dans l’exploitation des équipements.
-  D’anticiper sur les nouveaux usages et les nouvelles technologies.

Ces nombreuses évolutions du contexte professionnel engendrent un besoin de garantie et de reconnaissance des pratiques biomédicales
quant à leurs apports à la qualité et à la sécurité des dispositifs médicaux exploités dans les établissements.

Ces changements conduisent aujourd’hui les départements biomédicaux à se lancer dans la mise en place d’un système de management de la qualité
afin de pouvoir valoriser leur pratique et les sécuriser, démarche qui a débuté au département biomédical des centres hospitaliers.


Mots clés : Audit,autodiagnostic, autoévaluation service biomédical, Patient, qualité des soins, sécurité des soins, Guide, Bonnes Pratiques, Ingénierie Biomédicale, GBPIB, outil,



  Poster
  Rapport de stage

 

Remerciements

Je tiens à adresser mes remerciements les plus sincères à tous ceux qui m’ont aidée à effectuer mon stage au Centre Hospitalier Universitaire de Nancy :

Monsieur Bernard DUPONT, Directeur Général du Centre Hospitalier Universitaire de Nancy, pour m’avoir accueillie au sein de son établissement.

Madame Gabrielle GAUDAIRE, Responsable du service biomédical, Monsieur Abdelkrim SAYOUR, Ingénieur biomédical et coordinateur de la maintenance pour m’avoir permis de réaliser mon stage au sein de leurs services.

Francis PARMANTIER, Responsable des ateliers biomédicaux et Monsieur Thierry POINSIGNON, Technicien supérieur QUALITÉ, pour leur assistance et leurs idées constructives dans la réalisation de mon projet.


Aux techniciens du service biomédical, pour toutes les activités de maintenances préventives et curatives ainsi que pour leurs accueils, leurs conseils et leurs disponibilités.

mes remerciements vont aussi à Monsieur Pol-Manoël FELAN, responsable pédagogique et Monsieur Gilbert FARGES, docteur et enseignant chercheur à l’Université Technologique de Compiègne ainsi qu’à toute l’équipe pédagogique de l’Université de Technologie de Compiègne pour leur encadrement, leur enseignement et leur compétence qui ont largement contribué à la réussite de mes études.



Sommaire



Définition 

Glossaire

Introduction


I.    Présentation du lieu de stage

  1.    Le CHRU de Nancy

  2.    Situation

  3.    Présentation du SBM

II.   Mes Activités biomédicales

  1.    Mes missions au sein du service biomédical

  2.    Illustration des compétences acquise

III.   Mes Activités Contrôle Qualité

   1.    Présentation du sujet et de la mission de stage

   2.    Organisation de l’auto-évaluation

   3.    Guide des Bonnes Pratiques de l’Ingénierie Biomédicale

  4.     Résultat de l’évaluation et comparaison 2013 et 2016

  5.    Suggestion d’amélioration

IV.    Conclusion

  Table des illustrations et figures

  Bibliographie

  Annexes


Glossaire





CHRU :      Centre Hospitalier Régionale Universitaire
HAS :        Haute Autorité de Santé
DSE :        Direction des Services Ergonomiques
PAQS :      Programmes d’Actions Qualité et Sécurité
GBPIB :     Guide des Bonnes Pratiques en Ingénierie Biomédicale
ISO :         International Standard Organization
NF :          Norme Française
DM :         Dispositif Médical
GMAO :     Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur
SAV :        Service Après-vente
ECME :      Équipements de Contrôle, de Mesure et d'Essais
RH :          Ressources Humaines
RSQM :     Registre de Sécurité, de Qualité et de Maintenance
OT :          Ordre de Travail
DI :          Demande d’Intervention
I.R.M        Imagerie par Résonance Magnétique
RI :          Rapport d’Intervention
SBM:        Service Biomédical
TB :          Technicien Biomédical
MP :         Maintenance Préventive
MC :         Maintenance Curative
ATR :        Auto Test Réduit
MAD :       Mise A Disposition
CEE :        Communauté Économique Européenne
AAMB :     Association des Agents de Maintenance Biomédicale
AFIB :       Association Francaise des Ingénieurs Biomedicaux


 

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Introduction




CONTEXTE PROFESSIONNEL

Les patients et le personnel ont besoin d’être rassurés par une expertise biomédicale qui doit être capable :
-  D’assurer la sécurité légitime attendue dans l’exploitation des équipements.
-  D’anticiper sur les nouveaux usages et les nouvelles technologies.

Ces nombreuses évolutions du contexte professionnel engendrent un besoin de garantie et de reconnaissance des pratiques biomédicales quant à leurs apports à la qualité et à la sécurité des dispositifs médicaux exploités dans les établissements
  
La qualité vise à :
- Faire progresser les pratiques professionnelles afin que le service puisse mieux remplir ses missions.     
- Mener les pratiques de technicien biomédicale à leur plus haut niveau de professionnalisme et de confiance pour le personnel et les patients.

Pour cela on ma missionne pour une auto-évaluation des pratiques dans le  service biomédical selon le Guide des Bonnes Pratiques Biomédicales au CHRU de BRABOIS .

Dans ce rapport j’aborderai la présentation des Hôpitaux de Nancy et le service biomédical l’activité sur les dispositifs médicaux et mon cheminement de l’évaluation du SBM.

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Définitions


Démarche qualité : Une démarche qualité est l'ensemble des dispositifs mis en place par une structure en vue de répondre aux objectifs et aux conditions de l'accréditation ou à des exigences de qualité librement adoptées. Ce programme rend nécessaire une évaluation régulière et permanente des activités concernées, et la fourniture des preuves correspondantes.

Maîtrise de la qualité : Ensemble des techniques et activités à caractère opérationnel utilisées pour satisfaire aux exigences pour la qualité. La maîtrise de la qualité concerne donc les moyens opérationnels utilisés pour satisfaire aux exigences pour la qualité, tandis que l'assurance de la qualité vise à donner confiance en cette satisfaction, à la fois au sein de l'organisme et à l'extérieur vis-à-vis des clients et des autorités.

Management de la qualité : Ensemble des activités de fonction générale de management qui déterminent la politique qualité, les objectifs et les responsabilités, et les mettent en oeuvre par des moyens tels que la planification de la qualité, la maîtrise de la qualité, l'assurance de la qualité et l'amélioration de la qualité dans le cadre du système qualité.

Audit : Examen méthodique et indépendant en vue de déterminer si les activités et résultats relatifs à la qualité satisfont aux dispositions préétablies et si ces dispositions sont mises en oeuvre de façon effective et sont aptes à atteindre les objectifs.

Dispositifs médicaux : Selon la directive 93/42/CEE relative aux dispositifs médicaux, un dispositif médical est un instrument, appareil, équipement ou encore un logiciel destiné, par son fabricant, à être utilisé chez l’homme à des fins, notamment, de diagnostic, de prévention, de contrôle, de traitement, d’atténuation d’une maladie ou d’une blessure.

Maintenance : ensemble des actions permettant de maintenir ou rétablir un bien dans un état spécifié ou en mesure d’assurer un service déterminé.

Indicateur : Elément observé, prélevé, mesuré, déterminé par le calcul permettant d'identifier qualitativement ou quantitativement une amélioration positive ou négative du comportement d'un procédé.


Norme : Elle correspond à la valeur minimale donnée à une référence rendue obligatoire par voie réglementaire et opposable aux tiers.

Processus : Ensemble de moyens et d'activités liés qui transforment des éléments entrants en éléments sortants.

Procédure : Manière spécifiée d'accomplir un processus.

Contrat : Convention juridique par laquelle plusieurs personnes s'engagent envers d'autres personnes à faire ou ne pas faire quelque chose.



I.    Présentation du lieu de stage

1.    Le CHRU de Nancy
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Le CHRU de Nancy est le premier employeur de Lorraine avec 10 576 personnes soit 9 985 équivalents temps plein
Avec 1 914 lits dont 169 places accueillants des patients pour moins de 24h en chirurgie ambulatoire ou en hospitalisation de jour ou des séances pour certains traitements 




personnel
                                                                                                          

Figure1 : Diagramme nombre personne


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Figure 2 : Diagramme nombre de lits

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Personnel non médical

Personnel soignant et éducatif         4 915 soit 65%
Personnel technique                        1039 soit 14%
Personnel administratif                    1007 soit 13%
Personnel médico-technique              661 soit  9%
Total : 7 612

Personnel médical

Personnel Hospitalo-universitaire :     173 soit 12%
Personnel hospitalier :                      525 soit 36%
Internes :                                        707 soit 51%

TOTAL : 1405

Etudiant

Total: 968 étudiants en médecine
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2.    Situation

Le CHRU de Nancy est composé de sept bâtiments répartis sur deux sites : le site de Brabois et Centrale
Le premier site de Brabois regroupe :
♣    L’Hôpital d’Adultes
♣    L’Hôpital d’Enfants
♣    L’Institut Lorrain du Cœur et des Vaisseaux Louis MATHIEU                                                                                                                                                                      
♣    Le Bâtiment des Spécialités Médicales Philippe CANTON.



plan_chru_nancy


Figure 3 : plan du site de Brabois

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Hôpital d’adulte
brabois
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Figure 4 : Site de Brabois et Hopital d'adulte au centre de l'image


Inauguré en 1973, l ’Hôpital d’adultes de Brabois est à proximité de la Faculté de médecine

Ce qui facilite l’enseignement universitaire - et d'autres établissements de soins et de recherche :

♣    Centre régional de lutte contre le cancer
♣    Etablissement de Transfusion Sanguine de Lorraine
♣    Institut de Recherches Chirurgicales
♣    Centre de réadaptation Fonctionnelle.
♣    Cardio-vasculaire
♣    Uro-néphro digestif
♣    Spécialités médicales 1 : alcoologie, dermatologie vénérologie, orthogénie gynécologie
♣    Spécialités médicales 2 : rhumatologie, diabétologie, nutrition, etc.
♣    Hématologie
♣    Anesthésie –réanimation
♣    Pharmacie
♣    Laboratoires
♣    Imagerie IRM Echographie Radiologie


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L’Institut Lorrain du Cœur et des Vaisseaux Louis MATHIEU
 

photoinsttutlorraine

Figure 5 :L’Institut Lorrain du Cœur et des Vaisseaux Louis MATHIEU

L’institut Lorrain du cœur et des vaisseaux Louis Mathieu a ouvert ses portes en Mai 2010, à lui aussi ses propres pôles dédié à une offre de soins cardio-vasculaires complète :
♣    La cardiologie médicale
♣    La chirurgie cardiaque et vasculaire
♣    La cardiologie pédiatrique
♣    Les services d’anesthésie et de réanimation
♣    L’unité de médecine vasculaire
♣    Le centre d’investigation clinique pluri thématique


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Bâtiment Philippe Canton


photoCanton
Figure 6 : Bâtiment Philippe Canton

Le Bâtiment des Spécialités Médicales est né de la volonté de recentrer les activités du CHRU de Nancy sur deux sites, les hôpitaux urbains et les hôpitaux de Brabois. Ce bâtiment à différentes spécialités :
♣    Les maladies respiratoires avec un secteur composé de laboratoire du sommeil
♣    Les maladies infectieuses et tropicales
♣    La psychiatrie avec un secteur de consultations psychologiques.
♣    L’Alcool et la Drogue


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enfants
Figure 7 : Hôpital d'Enfants


L’Hôpital d’enfant a été ouvert en 1982. Cet établissement regroupe les services médicaux et techniques destinés au traitement des enfants malades et améliore les conditions d’hébergement de ces enfants et de leurs familles. Pour cela, l’Hôpital est équipé d’un Club adolescent, d’animations, d’un jardin d’enfants, d’écoles, d’hôtels et de maisons pour les parents. Il dispose de 227 lits et place composés.

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Le deuxième site de Central qui rassemble :

♣      L’Hôpital Central
♣      L’Hôpital Saint Julien
♣      Le Centre Saint Stanislas

L’hôpital central

L’Hôpital Central est le siège administratif du CHRU de Nancy, qui héberge le dispositif d’urgence de l’agglomération nancéienne et regroupe de nombreux services de chirurgie (orthopédie, neurochirurgie, ORL, maxillo-faciale, viscérale), de radiologie, de médecine interne, de neurologie et des services de réanimation chirurgicale et médicale


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                                                                                      Figure 8 :L’Hôpital Central                                              Figure 9: Plan des bâtiments de l’hôpital Central et de l’hôpital Saint Julien
   
                                                                                                       

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L’Hôpital Saint Julien

Est le bâtiment le plus ancien de Nancy crée en 1900. En 1999, les services de Neurologie, Neurochirurgie et Neuroradiologie ont été transférés dans le nouveau bâtiment construit à l'Hôpital Central. À ce jour, l'Hôpital Saint Julien constitue une unité de long séjour pour les personnes majoritairement âgées et on y trouve les services techniques des hôpitaux Urbains, mais également le département biomédical.



                                                                                
photoJulien

                                                                                                                                Figure 10 : L’Hôpital Saint Julien                                             

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Le Centre Saint Stanislas

Est un centre de long séjour en complément de l'Hôpital Saint Julien.


photoStanislas
 
figure 11 : Le Centre Saint Stanislas


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        a. Chiffre clé a retenir 

           94% des patients du CHRU résident en Lorraine
           6%    viennent d’autre régions

                cartelorraine


                    Figure 12 : Carte de la Lorraine origine de patients
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            b.    La qualité de service et des soins

Une enquête de satisfaction sur le CHRU de NANCY a été réalisé auprès des patients par le ministère de la santé « enquête i-satis 2014 »

68% des patients sont satisfaits de la prise en charge de la douleur.
77,85% des patients sont satisfaits des soins reçus.
79,44% des patients sont satisfaits de leur séjour.
91,6% des patients recommanderaient le CHRU de Nancy à un proche s’il devait être hospitalisé pour la même raison.
78,57% des patients sont satisfaits de la qualité de l’accueil des urgences.


organigramme CHRU nancy


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organigramme



Figure 13 : Organigramme de la Direction des Services Économiques



L'ingénierie biomédicale du CHRU de Nancy est rattachée à la Direction des Services Economiques.
La Direction des Services Economiques comprend trois secteurs, à savoir la Direction des Achats, la Direction de la Logistique, et la Direction Biomédicale.

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3.    Présentation du SBM

a.    Organigramme Hiérarchique

  organigramme2
 


Figure 14 :Organigramme de direction SBM



Le secteur maintenance est réparti sur les deux sites. L’ atelier de Brabois a pour responsable M. Francis PARMANTIER, celui des Hôpitaux Urbains Mr Philippe SARRAZIN. Monsieur SAYOUR est le coordinateur et responsable de maintenance pour les deux sites.

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b.    Chiffres clés concernant le département biomédical
   
Le total des investissements sur 2014 par le service biomédical représente 11% des investissements de l‘établissement, soit environ 3 millions d’euro qui a augmente par rapport a 2012 qui été de 9%.


investissement
Figure 15 : répartition des investissements du CHRU de Nancy en 2014

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c.    Les Dispositifs Médicaux

Définition

« On entend par dispositif médical tout instrument, appareil, équipement, matière, produit, à l'exception des produits d'origine humaine, ou autre article utilisé seul ou en association, y compris les accessoires et logiciels intervenant dans son fonctionnement, destiné par le fabricant à être utilisé chez l'homme à des fins médicales et dont l'action principale voulue n'est pas obtenue par des moyens pharmacologiques ou immunologiques ni par métabolisme, mais dont la fonction peut être assistée par de tels moyens. »



Parc des dispositifs médicaux en 2014

parcdesdispositifs


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 Figure16 : répartition des investissements du biomédical




Les plateaux techniques du CHRU en 2014

Laboratoires

Activité clinique
13 laboratoires de biologie médicale
1 plate-forme de cytométrie
1 plate-forme de génomique microbienne
1 plateau d’Urgence Première Ligne (PUPL)
2 laboratoires d’anatomie et cytologie pathologiques
1 laboratoire de foeto-placentologie
1 plate-forme d’immunodiagnostic
1 laboratoire de biologie environnementale réalisant

Activité recherche
1 plate-forme de recherche clinique « Nancytomique »
Équipements de laboratoire
plate-forme de cytométrie
1 plate-forme d’immunoanalyses
2 séquenceurs haut débit


Blocs opératoires
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42 salles d’opération et 3 salles d’endoscopie
33 700 interventions chirurgicales
3 équipements de Circulation Extra Corporelle -
Circulation Extra Corporelle : 810
4 consoles pour ECMO (Oxygénation Extracorporelle)
1 robot chirurgical   

Autres équipements
6 rétinographes numérisés
5 ostéodensitomètres
5 stations d’acquisition de vidéo

Dialyse
30 énérateurs de dialyse
12 moniteurs d’épuration extra-rénale

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II.    Mes Activités biomédicale

1.    Mes Missions au sein du secteur biomédical

Le secteur biomédical a pour mission principale d’assurer le bon fonctionnement et l’entretien des équipements médicaux afin d’obtenir les meilleures performances de l’appareil durant une période optimale. Ainsi il participe à la qualité et à la continuité des soins et garanti une sécurité maximale aux patients et aux utilisateurs.

J’ai pu prendre en charge la gestion du parc des dispositifs médicaux avec :

1.    Le suivi de l’inventaire
2.    La prise en charge d’une partie de la maintenance (curative et préventive)
3.    Le suivi des maintenances externes et coordination des interventions
4.    Le suivi des contrats de maintenance
         
Ce suivi est permis par l’utilisation d’un Gestionnaire de la Maintenance Assistée par Ordinateur (GMAO).
La GMAO est un système informatique permettant de voir l’évolution de l’ensemble d’un parc médical d’un hôpital. Il permet de suivre le cycle de vie du matériel médical. Lors de la mise en service, on attribue à l’appareil une étiquette biomédicale, qui sera utilisée pour retrouver toutes les informations à son sujet.
Les appareils médicaux sont traçables grâce à cette étiquette. En entrant son numéro dans la GMAO on peut connaître tout l’historique de l’appareil. 


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a.    Mon rôle de technicien biomédical

Le technicien biomédical occupe une place importante au sein de l’hôpital. En effet il est le lien entre les appareils médicaux et le personnel soignant. Il a à sa charge la surveillance du parc biomédical afin de répondre aux exigences de maintenance des différents dispositifs médicaux et enfin, par sa rigueur, il assure la sécurité des patients et des utilisateurs du dispositif médical.

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                                                                                                                                                                                                                     Figure 17 : Organisation Maintenance des dispositifs médicaux



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b.    Maintenance des dispositifs medicaux

« La maintenance est l’ensemble des activités destinées à maintenir ou rétablir un bien dans un état ou dans des conditions données de sûreté de fonctionnement pour assurer une fonction requise. » D’après la norme NF X 60-010 Il existe trois types de  maintenance :

La maintenance préventive qui est une prestation réalisée sur un équipement avant que celui-ci ne soit défaillant, pour tenter de prévenir la panne et d’en assurer un bon fonctionnement (au plus proche de celui d’origine). Elle est réalisée afin de limiter les temps d’indisponibilité de l’appareil (en améliorant ce qui est susceptible d’évoluer en de futures pannes).

La maintenance curative qui est l’ensemble des activités destinées à rétablir un dispositif médical dans un état ou dans des conditions données de sureté de fonctionnement pour accomplir une fonction requise.

La maintenance externe peut se pratiquer en deux phases.
Pour les DM sous contrat, le Service Biomédical fait appel à la société en charge du DM concerné pour une demande d’intervention et la société prend rendez vous directement avec le service de soin pour effectuer le dépannage.
Quand le DM n’est pas sous contrat, le Service Biomédical, fait un Bon de Commande d’intervention qu’il adresse au prestataire externe qui établit un devis de réparation adressé aux cadres biomédicaux pour analyse de validation.
Au cas où le devis est positif, le TB organise l’intervention du prestataire externe.
Le TB reçoit un rapport d’intervention émis par la société externe, qui met en exergue la nature des opérations réalisées qui doivent être archivées sur la GMAO
Le service économique se charge du suivi administratif de l’intervention et de la facturation.
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Ce suivi est permis par l’utilisation d’un Gestionnaire de la Maintenance Assistée par Ordinateur (GMAO).

La GMAO est un système informatique permettant de voir l’évolution de l’ensemble d’un parc médical d’un hôpital. Il permet de suivre le cycle de vie du matériel médical. Lors de la mise en service, on attribue { l’appareil une étiquette biomédicale, qui sera utilisée pour retrouver toutes les informations à son sujet.



Organisation de la maintenance préventive des équipements biomédicaux


preventif

Figure 18 : Diagramme RTH organisation de la maintenance préventive des équipements biomédicaux




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Etiquette de traçabilité



Les appareils médicaux sont traçables grâce à cette étiquette.




etiquette
 
    Figure19 : étiquette d’identification COSWIN   


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En entrant son numéro dans la GMAO on peut connaître tout l’historique de l’appareil.
CosWin est le logiciel utilisé au CHRU de Brabois, il constitue un outil institutionnel. La traçabilité constitue une obligation réglementaire.



2.    Illustration des compétences acquise

a.    Maintenance curative du Respirateur N840


respi

Figure 20 : Respirateur N840
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Le service de Réanimation nous demande un dépannage (MC) sur un Respirateur N840. Celui-ci se met en erreur lors du test de démarrage (ATR) auto test réduit, fait à chaque nouvelle utilisation.

Avant toutes choses, je relance un ATR pour savoir précisément où se situe l’erreur.


Celui-ci indique une erreur au niveau du test du Capteur de débit.

Le respirateur N840 est doté de trois capteurs de débit :

Au niveau du module inspiratoire :

- Capteur de débit du circuit d’oxygène
- Capteur de débit du circuit d’air

Au niveau du module expiratoire :

- Capteur de débit expiratoire

Les capteurs de débit du module inspiratoire sont identiques pour l’air et l’oxygène, alors que le capteur de débit expiratoire est différent.
La maintenance va être effectuée progressivement. Le module inspiratoire étant plus facile d’accès, c’est le premier a être démonté.

Le capteur de débit de l’oxygène est le premier a être testé. Le nouveau est positionné à la place de l’ancien . Après remontage du module et redémarrage de l’appareil, l’erreur est toujours présente.

Le module doit donc être re-démontés. Cette fois c’est le capteur de débit de l’air qui est changé, mais au redémarrage de l’appareil, l’erreur n’a pas disparu.

Il ne reste plus qu’une seule solution. C’est le capteur de débit expiratoire qui est en défaut.
Après le démontage du module expiratoire, le changement du capteur et le redémarrage de l’appareil, l’ATR est effectué avec succès.
Comme une maintenance a été effectuée sur l’appareil, il est nécessaire d’effectuer les tests automatiques de l’appareil.

 Tests Automatiques
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 ATR : Auto Test Réduit

Test de courte durée, prévu pour être lancé par l’utilisateur avant un nouveau patient, après un changement de tuyaux et lors d’une maintenance du respirateur.
Ce test vérifie l’électronique et le pneumatique.
Plusieurs tests composent l’ATR.

Test des capteurs de débit

Procédure : Le circuit patient doit être connecté au filtre inspiratoire mais pas à l’humidificateur, le connecteur en « Y » doit être obturé.
L’appareil envoi un débit (l’inspiration). Celui-ci est mesuré par les capteurs de débit air et oxygène. Puis le débit est mesuré par le capteur de débit expiratoire. La concordance des mesures permet d’approuver le test.

Test pression circuit

Vérifie les capteurs de pression inspiratoire et expiratoire à différentes pressions. Vérifie les électrovannes1 d’auto zéro.

Test de fuites

e pression est maintenue dans le circuit fermé pendant 10 secondes. Une chute de pression inférieure à 500 mmH2O est acceptable.



Test résistance circuit
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Procédure : Libérer le connecteur en « Y »
Mesure du débit lors de la chute de pression à travers tout le circuit du respirateur. La résistance est déduite de ces deux valeurs.

Test de compliance

Procédure : Obturer le connecteur en « Y »
La pression du circuit est diminuée, une variation de volume (et donc du débit) doit être observée par les capteurs de débit. La compliance du circuit sera donc mesurée sur différents niveaux de pressions.

Test de filtre expiratoire

Procédure : Déconnecter la sortie du patient vers l’appareil. La reconnecter sur demande de l’appareil.
Test les fuites au niveau du filtre expiratoire et vérifie qu’il n’y ait pas d’obstruction.


 ATG (Auto Test Global)

Vérifie l’intégrité des éléments électroniques et pneumatiques. Ce test est lancé lors d’une maintenance et comme un moyen de vérification. Toute erreur identifiée lors de l’ATG indique que le respirateur ou qu’un de ses composant est défectueux.

Test de pression dans le circuit :
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Procédure : Arrivées d’Oxygène et d’Air connectées. Le filtre inspiratoire et connecter au tube test.

Test d’alimentation en gaz :

Procédure : Obturer la sortie de l’appareil vers le patient. Ensuite déconnecter l’Oxygène, puis l’Air.
Vérifie les interrupteurs de pression en Air et O2 ainsi que la pression de déclenchement de la valve de sécurité. Durant ce test, le respirateur remet zéro l’offset des capteurs de débit.

Test écran et clavier :

Test de toutes les touches du clavier, des LED de l’écran et de l’alarme audio de l’écran.

Test de batterie :

Procédure : Débrancher la prise secteur de l’appareil.

Le test dure 7 minutes pendant lesquelles le ventilateur est en fonctionnement afin de vider les batteries et de faire apparaître l’alarme de batterie.


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b.    La Maintenance Les Défibrillateurs

J’ai participé aux campagnes de maintenance corrective et préventive MP, que j’ai effectué .
J’ai également fait quelques recherches complémentaires, pour mieux comprendre leur fonctionnement,  leurs applications.

   

Les défibrillateurs semi automatiques :
Un Défibrillateur Semi-Automatique (DSA) c’est tout d’abord un défibrillateur. C’est-à-dire, un appareil permettant l’administration d’un courant électrique au muscle cardiaque, indirectement, à travers le thorax, dans le but de re-synchroniser l’activité électrique du cœur. La fonction semi-automatique, implique une analyse de l’électrocardiogramme du patient, afin de déterminer si un choc est conseillé ou non.  Lorsque le choc est conseillé, le DSA gère automatiquement, la charge et la  séquence d’intensité des chocs successifs. Il est semi-automatique, car c’est l’utilisateur qui délivre le choc en appuyant sur le bouton.
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Figure 21 : Défibrillateur Semi-Automatique (DSA)

 
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Les défibrillateurs entièrement automatiques :
Un défibrillateur entièrement automatique (DEA), est un appareil portable, fonctionnant au moyen d’une batterie, dont le rôle est d’analyser l’activité du cœur d’une personne en arrêt cardio-respiratoire. Cette analyse est entièrement automatique, ce qui évite à l’opérateur toute prise de décision. Seuls des chocs externes sont possibles, c’est-à-dire que les électrodes sont placées sur la peau du patient. Si elle détecte un rythme choquable, la machine permet de délivrer un choc électrique,ou défibrillat


def1
Figure 22 : Défibrillateurs entièrement automatiques (DEA)
 

Les défibrillateurs manuels :

Un défibrillateur cardiaque manuel est un appareil, qui contrairement à un  défibrillateur automatisé, n’analyse pas le tracé cardiaque de la victime et n’indique pas si un choc électrique externe doit être ou non réalisé. Alors que les défibrillateurs automatisés peuvent être utilisés par le grand public, les défibrillateurs cardiaques manuels sont réservés au personnel médical.

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def2


Figure 23 : Défibrillateur cardiaque manuel



                                                                                                                                                                                                                                                                      retour sommaire


Les tests à effectuer dans le cadre d’une maintenance ECME

ecme

Figure 24 :ECME Equipements de Contrôle, de Mesure et d'Essai pour tester les  défibrillateurs


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Pour tester un défibrillateur, MP passe par un protocole qu’un technicien biomédical a établi spécifiquement pour un type de défibrillateur :

1)    Contrôle visuel de l’appareil
2)    Contrôle mécanique de l’appareil
3)    Contrôle de fonctionnement de l’appareil
4)    Décharge interne provoqué par :
5)    un choc en l’air
6)    un changement d’énergie inférieur à 10 secondes.
7)    Test de sécurité de décharge interne sur 50 ohms.
8)    Décharge interne doit être de 33s à 360 joules si pas le défibrillateur n’est pas utilisé.
9)    Calibration à 5 J, 10 J, 20 J, 50 J, 100 J, 200 J, 300 J, 360 J et à 360 Joules avec 18 secondes d’attentes.
10)    Le temps de décharge du condensateur doit être inférieur à 10 secondes lorsque celui-ci est branché sur secteur.
11)    On fait une série de 15 charges et décharges du condensateur à 360 Joules, pour voir si le condensateur délivre en moyenne la même énergie.

Une fois l’intervention terminée, je note ce que j’ai effectué sur l’appareil pour pouvoir garder un historique précis.
Je vais ajouter différents documents notamment les résultats des tests de contrôle que j’ai fais.
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GMAO COSWIN

Présentation

La GMAO est un système informatique permettant de voir l’évolution de l’ensemble d’un parc médical d’un hôpital. Il permet de suivre le cycle de vie du matériel médical. Lors de la mise en service, on attribue { l’appareil une étiquette biomédicale, qui sera utilisée pour retrouver toutes les informations à son sujet.
Les services biomédicaux des hôpitaux de Nancy utilisent le même logiciel : COSWIN. permet ainsi un meilleur suivi de la vie des appareils et des interventions effectuées. Chaque employé du service biomédical possède son propre identifiant ainsi que les cadres des services.

Fonctionnement

Lorsqu’une panne est observée sur un dispositif biomédical, le cadre du service se connecte sur son compte COSWIN et créé une DI (Demande d’Intervention) à l’attention du service biomédical.
Sur la DI se trouvent les informations suivantes concernant l’appareil :
            •    La personne ayant fait la demande
            •    La date de création de la DI
            •    L’appareil
            •    Le secteur dont il provient (site, bâtiment, niveau, UF)
            •    La description de la panne

Une fois reçue, la DI est convertit en OT (Ordre de Travail) par un membre du service ayant les droits pour être alloué au membre du service en charge du dispositif. Sur la fiche de l’OT, on y retrouve les informations déjà présentes sur la DI et :
            •    Le numéro et l’état de l’OT
            •    Le numéro de la DI
            •    La société en charge du SAV
            •    Le numéro de série de l’appareil
            •    La classe d’intervention
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Conclusion

Le suivie technique des incidents son tracé via la GMAO et les alertes via des dispositif de matériovigilance et via RSQM


III.    Mes Activités Contrôle Qualité

1.    Présentation du sujet et de la mission de stage


Le but de mon stage est de réaliser un audit du service biomédical par rapport au guide des bonnes pratiques de l’ingénierie biomédical en établissement de santé. La proposition et la mise en place d’actions d’améliorations permettront au service d’entamer une démarche d’amélioration continue de la qualité et selon les exigence de la HAS .



a.    La politique et La démarche qualité du CHRU de Nancy

Les 3 principes de la démarche qualité
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3principe
Figure 25 : Les 3 principes de la démarche qualité



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    2.    Organisation de l’auto-évaluation

            a.    Travail préparatoire

La réalisation d’une auto-évaluation des pratiques d’un service demande un travail préparatoire à la fois pour son organisation, mais aussi pour la sensibilisation du personnel au projet.
 
5 phases de travail :

preparation
Figure 26 : Organisation de l’auto-évaluation


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3.  Guide des Bonnes Pratiques de l’Ingénierie Biomédicale

      a.    Présentation du guide des bonne Pratique


Le Guide des Bonnes pratiques d’ingénierie biomédicale en établissement de santé (édition 2011)
recense les références minimales à mettre en œuvre pour intégrer les principes des normes ISO 9001, 9004 Ce guide a été rédigé sous la responsabilité du Dr. Ingénieur Gilbert FARGES  
(Université de Technologie de Compiègne) et des associations professionnelles biomédicales ( AAMB, AFIB, etc.)
Cette version 2011 est une mise à jour de celle de 2004 basées sur les retours d’expériences des services biomédicaux.
 

gdbp
Figure 27 : Guide des Bonnes Pratiques de l’ingénierie biomédicale en établissement de santé version 2011




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Chaque « bonne pratique » est décrite selon une approche « 3S »3 : Sens, Soutien et Suivi.

3s
Figure 28  : Cohérence entre l’approche 3S et les bonnes pratiques du guide

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Expliciter le Sens : c’est la précision des enjeux la définition des objectifs et de quoi on parle (définition des mots employés et des objectifs fixés)

Organiser le Soutien : dans cette partie, on définit les parties prenantes à la bonne pratique ainsi que toutes les ressources nécessaires.

Maîtriser le suivi :  maitriser le suivi correspond à définir tous les processus (cartographie), à en identifier les tâches et en évaluer les performances à l’aide d’indicateurs.

Cette nouvelle organisation des pratiques intègre les éléments du Guide 2002, soit avec les mêmes termes, soit en les enrichissant avec des nuances ou des compléments utiles. Elle présente 9 bonnes pratiques et 48 processus associés chacun à des propositions de tâches à réaliser, contrairement à l’ancienne qui décline 28 bonnes pratiques et 118 processus.


b.    Exploitation du contenu du guide

Les modules que nous avons décidé d’auto-évaluer sont les suivants :


Module n°1 : Bonnes Pratiques de Management (BPM) : Sens
- BPM 1 : Manager le service et la communication
- BPM 2 : Manager la mesure du succès
- BPM 3 : Manager l’innovation et le progrès


Module n°2 : Bonnes Pratiques d'Organisation (BPO) :  Soutien
- BPO 1 : Organiser les interfaces
- BPO 2 : Organiser la qualité attendue
- BPO 3 : Organiser les ressources


Module n°3 : Bonnes Pratiques de Réalisation (BPR) :  Suivie
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- BPR 1 : Réaliser les activités support
- BPR 2 : Réaliser la gestion des dispositifs médicaux

L’outil d’autodiagnostic que nous avons utilisé, plusieurs onglets sont mis à notre disposition :
 
•    Contexte : description de l’objectif de l’outil et de son mode d’emploi,
•    Paramétrages outil : identification de l’établissement, des évaluateurs
•    Grille d’évaluation : ensemble des critères à évaluer
•    Résultats : taux moyen de véracité/maturité obtenue pour chaque bonne pratique,
•    Cartographie 9 BP : résultats sous forme de diagramme Radar des 9 bonnes pratiques du guide
•    Cartographie BPM : diagramme radar des résultats des critères des BPM
•    Cartographie BPO : diagramme radar des résultats des critères des BPO
•    Cartographie BPR : diagramme radar des résultats des critères des BPR
•    Retour d’expérience : Formulaire à compléter sur l’évaluation de l’outil


        c.    Outil auto-diagnostique du Guide des Bonnes Pratique

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L’évaluation de ces critères de réalisation se fait suivant 6 niveaux de l’échelle de véracité :

Vrai prouvé : La réalisation de l'action est systématique et peut être prouvée
Vrai : L'action est systématiquement réalisée
Plutôt vrai : L'action est réalisée de manière aléatoire
Plutôt faux : Rien ne permet d'identifier la réalisation de l'action
Faux : Une personne au moins considère que l'action est en partie réalisée
Faux unanime : A l'unanimité, on peut dire que l'action n'est pas réalisée


grille


Tableau 29 : Extrait de la grille de réponse


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        d.    Cartographie radar

La cartographie radar permet une lecture claire et synthétique des résultats obtenus et met en évidence les actions prioritaires à engager.

La cartographie représentative des 9 bonnes pratiques permet au service biomédical de se situer par rapport à l’ensemble du référentiel.

Les cartographies des modules permettent de visualiser le ou les critères de réalisation à améliorer.

    > 90% : très bien maîtrisé

    > 75% : suffisamment maîtrisé, on peut améliorer

    > 50% : moyennement maîtrisé, revoir les points défectueux

    < 50% : insuffisamment maîtrisé, revoir point par point
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4.    Résultat de l’évaluation et comparaison 2013 et 2016


Résultat Général   

Les 9 Bonnes Pratiques Principales du Guide :


                                
73% de conformité en 2016                                          43% de conformité en 2013
general2016general2013


                                                    Figure 30 : Résultat Général 2016                                            Figure 31 : Résultat Général 2013
   


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Les Bonnes pratiques de Management

                                                Evaluation 2016                                                                                                            Evaluation 2013


bpm2016bpm2013

                                                                Figure 32 : Résultat évaluation BPM 2016                                                                               Figure 33 : Résultat évaluation BPM 2013


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Les bonnes pratiques organisationnelles BPO


                                                   Evaluation 2016                                                                               Evaluation 2013

bpo 2013bpo2013
                                                                Figure 34 : Résultat évaluation BPO 2016                                                                                     Figure 35 : Résultat évaluation BPO 2013


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Les bonnes pratiques de Réalisation

                                                              Evaluation 2016                                                                            Evaluation 2013

bpr 2016bpr2013

                                                                                Figure 36 : Résultat évaluation BPR 2016                                                                       Figure 37 : Résultat évaluation BPR 2013


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5.    Suggestion d’amélioration

Cette deuxième évaluation a abouti à l’obtention d’un score total de 73 %, par rapport à l’évaluation 2013 qui été de 43 %, reflétant une organisation du service globalement satisfaisante. Cependant, pour être certifié « Bonnes Pratiques », aucune d’entre elles ne devrait être inférieure à 50%.
Mais au niveau des 9 Bonnes Pratiques Principales du Guide nous constatons que les résultats son supérieur à 50 % :

• Pratiques dont le taux de réalisation est compris entre 50 et 75%

           Ces pratiques devront être améliorées.

• Pratiques dont le taux de réalisation est supérieur à 75%
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  1.    Poursuivre la rédaction des documents qualité du processus « réalisation »,
  2.    Rédiger les procédures de la partie « management de la qualité
  3.    Revoir les indicateurs du département biomédical, les mettre sous forme de tableau de bord,
  4.    Tous ces axes ont été intégrés au Plan d’Action Qualité et Sécurité du service pour l’année 2016 et jusqu’au premier trimestre 2017.
  5.    Poursuite de la mise en place de la démarche qualité.


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    IV.    Conclusion


Les apports pour le département biomédical du CHRU de Nancy

Ces 3 mois de stage ont été l’occasion d’aborder parallèlement deux thèmes centraux de l’activité d’un Technicien  biomédical : suivre une démarche de maintenance et l’évaluation d’une démarche Qualité.

Dans ce cadre, la mise en place d’objectifs et d’indicateurs de suivi de l’activité m’a permis d’appréhender la politique de maintenance dans sa globalité, et d’engager des actions concrètes, tels que l’élaboration d’une méthodologie d’évaluation des bonnes pratiques relatif au GBPIB 2011.

La mise en œuvre du Guide des Bonnes Pratiques Biomédicales au sein d’un Service déjà fortement sensibilisé à la culture Qualité, a permis en 3 ans d’efforts, une amélioration sensible des processus qualité du département biomédical.
Cette progression devra se poursuivre pour que le service puisse atteindre les 90% requis par le Guide visant à l’auto-déclaration de conformité basé sur le révérenciel ISO17050.


Les apports personnels

Ce stage m’a permis d’en apprendre davantage quand au fonctionnement d’un service biomédical dans un hôpital. Le partage des connaissances avec Mr Francis PARMANTIER et des techniciens du service m’a aidé à mieux comprendre les différentes interventions effectuées.
L’auto-évaluation des pratiques, avec l’accompagnement de Thierry POINSIGNON m’a permis
d’acquérir davantage d’autonomie et d’organisation : j’ai appris à réfléchir à une méthode de travail, à l’évaluer et à la mettre en pratique tout en m’adaptant aux difficultés que j’ai pu rencontrer.
Ainsi, j’ai pu profiter plus rapidement et plus aisément de leur expérience.



Table des illustrations et figures
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Figure 1 : Diagramme nombre personnel,source: livret accueil du personnel du Centre Hospitalier Régional universitaire de Nancy.
Figure 2 : Diagramme nombre de lits,source: livret accueil du personnel du Centre Hospitalier Régional universitaire de Nancy.
Figure 3 : plan du site de Brabois, source: livret accueil du personnel du Centre Hospitalier Régional universitaire de Nancy.
Figure 4 : Site de Brabois et Hopital d'adulte au centre de l'image,source: livret accueil du personnel du Centre Hospitalier Régional universitaire de Nancy.
Figure 5 :L’Institut Lorrain du Cœur et des Vaisseaux Louis MATHIEU,source: livret accueil du personnel du Centre Hospitalier Régional universitaire de Nancy.
Figure 6 : Bâtiment Philippe Canton,source: livret accueil du personnel du Centre Hospitalier Régional universitaire de Nancy.
Figure 7 : Hôpital d'Enfants,source: livret accueil du personnel du Centre Hospitalier Régional universitaire de Nancy.
Figure 8 :Lhopital Central ,source: livret accueil du personnel du Centre Hospitalier Régional universitaire de Nancy.
Figure 9 : Plan des bâtiments de l’Hôpital Central et de l’hôpital Saint Julien,source: livret accueil du personnel du Centre Hospitalier Régional universitaire de Nancy.
Figure 10 : L’Hôpital Saint Julien ,source: livret accueil du personnel du Centre Hospitalier Régional universitaire de Nancy.              
Figure 11 : Le Centre Saint Stanislas,source: livret accueil du personnel du Centre Hospitalier Régional universitaire de Nancy.
Figure 12 : Carte de la Lorraine origine de patients,source: livret accueil du personnel du Centre Hospitalier Régional universitaire de Nancy.
Figure 13 : Organigramme de la Direction des Services Économiques,source: livret accueil du personnel du Centre Hospitalier Régional universitaire de Nancy.
Figure 14 :Organigramme de direction SBM,source: livret accueil du personnel du Centre Hospitalier Régional universitaire de Nancy.
Figure 15 : répartition des investissements du CHRU de Nancy en 2014,source: livret accueil du personnel du Centre Hospitalier Régional universitaire de Nancy.
Figure 16 : répartition des investissements du biomédical,source: livret accueil du personnel du Centre Hospitalier Régional universitaire de Nancy.
Figure 17 : Organisation Maintenance des dispositifs médicaux,source: Hicham LIEMLI
Figure 18 : Diagramme RTH organisation de la maintenance préventive des équipements biomédicaux, source:Hicham LIEMLI,service biomédical Centre Hospitalier Régional universitaire de Nancy.
Figure 19 : étiquette d’identification COSWIN,source: Hicham LIEMLI
Figure 20 : Respirateur N840, source: Hicham LIEMLI
Figure 21 : Défibrillateur Semi-Automatique (DSA), source: Hicham LIEMLI
Figure 22 : Défibrillateurs entièrement automatiques (DEA), source: Hicham LIEMLI
Figure 23 : Défibrillateur cardiaque manuel, source: Hicham LIEMLI
Figure 24 :ECME Equipements de Contrôle, de Mesure et d'Essai pour tester les  défibrillateurs , source: Hicham LIEMLI
Figure 25 : Les 3 principes de la démarche qualité,source: livret accueil du personnel du Centre Hospitalier Régional universitaire de Nancy.
Figure 26 : Organisation de l’auto-évaluation, source: Hicham LIEMLI
Figure 27 : Guide des Bonnes Pratiques de l’ingénierie biomédicale en établissement de santé version 2011
Figure 28  : Cohérence entre l’approche 3S et les bonnes pratiques du guide, source: guide des bonne pratique UTC Compiègne
Tableau 29 : Extrait de la grille de réponse, source: Hicham LIEMLI
Figure 30 : Résultat Général 2016, source: Hicham LIEMLI                    
Figure 31 : Résultat Général 2013, source: Hicham LIEMLI
Figure 32 : Résultat évaluation BPM 2016, source: Hicham LIEMLI
Figure 33 : Résultat évaluation BPM 2013, source: Hicham LIEMLI
Figure 34 : Résultat évaluation BPO 2016, source: Hicham LIEMLI
Figure 35 : Résultat évaluation BPO 2013, source: Hicham LIEMLI
Figure 36 : Résultat évaluation BPR 2016, source: Hicham LIEMLI
Figure 37 : Résultat évaluation BPR 2013, source: Hicham LIEMLI




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Bibliographie

Etablissement :

CHRU de Nancy http://www.chu-nancy.fr/ :

Chiffres clés 2015
Organigramme du CHRU de Nancy
Organigramme du CHRU de Nancy
Politique qualité du CHRU de Nancy Pr C.RABAUD, F.BRUNEAUD, V.DUWOYE

Ouvrages :

Guide des Bonnes Pratiques de l’Ingénierie Biomédicale en Etablissement de Santé, G. Farges, C. Bendele, M. Decouvelaere, P. Kouam, Ph. Labrousse, M. Lafont, G. Romain, G. Zoabli et coll., Lexitis éditions, 2011, http://www.urlj.fr/w.lespratiquesdelaperformance.fr, ISBN : 978-2-36233-027-8 — ISSN : 2114-1657.

Addenda 2013 au guide des bonnes pratiques de l’ingénierie biomédicale en établissement de
santé édition 2011 » ,article concernant l’autodiagnostic des bonnes pratiques, Mai 2013, édition
Lexitis http://www.lexitiseditions.fr/
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Rapports :

Elaboration d’une grille d’autodiagnostic pour le Guide des Bonnes Pratique d’Ingénierie Biomédical (GBPIB) 2011, C. CERAM, D. DA COSTA, C.LAMURE, A. ROUHBAN, Projet, Certification Professionnelle ABIH, UTC, 2011 https://www.utc.fr/tsibh/public/3abih/11/pi/groupe1/index.html

Evaluation du service biomédical du Centre Hospitalier d’Autun (71) par rapport au guide des bonnes pratiques de l’ingénierie biomédicale version 2011,
Isabelle CHARLES, Stage, Certification Professionnelle ABIH, UTC, 2012 http://www.utc.fr/tsibh/public/3abih/12/stage/charles/index.html

Sites Internet :

https://www.legifrance.gouv.fr/
https://www.utc.fr/~farges/
http://www.utc.fr/


Annexes


Interface GMAO
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        Sur la DI se trouvent les informations suivantes concernant l’appareil :
                •    La personne ayant fait la demande (1),
                •    La date de création de la DI (2),
                •    L’appareil (3),
                •    Le secteur dont il provient (site, bâtiment, niveau, UF) (4),
                •    La description de la panne (5).


gmao
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Préparation et Attribution des items selon les spécialités du poste occupé


attribution


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Exemple d’évaluation 


evaluation


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        Listing de ces différents dispositifs médicaux:

Le secteur Anesthésie possède 2586 DM, qui compte :

♣    Les évaporateurs
♣    La ventilation et les humidificateurs
♣    Les stations d’anesthésies
♣    Le matériel de perfusion (pompe à nutrition, PCA, pompe à perfusion, pousse seringue,…)
♣    Les défibrillateurs (manuel, automatique et semi-automatique)
♣    Les stimulateurs cardiaques
♣    Les incubateurs, ainsi que tout ce qui concerne la photothérapie
♣    Les générateurs chauffants


Le Bloc a un parc qui comprend 599 DM, qui sont :

♣    Tout ce qui est circulation extra corporelle
♣    L’endoscopie (lumière froide, colonne vidéo, endoscope,…)
♣    Les bistouris électriques
♣    Les lasers
♣    Les microscopes
♣    Les moteurs chirurgicaux
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La partie Consommable ne comprend que des thermomètres, et il y en a 386 dans le CHU de Brabois.
Le secteur informatique comprend 131 dispositifs comprenant imprimante, ordinateur, etc.…

En ce qui concerne le secteur Exploration, la GMAO répertorie 2187 DM, qui sont :

♣    Les holter ecg et tensionnels
♣    Tous les moniteurs (PNI ; O2 ; CO2 ; débit cardiaque ; multiparamétrique, etc.).
♣    Les modules qui accompagnent les moniteurs.
♣    Les centrales
♣    Les analyseurs de gaz
♣    La spirométrie
♣    La pléthysmographie
♣    Les baies de cathéter
♣    Les doppler
♣    Les ECG
♣    Les épreuves d’effort
♣    La pH-métrie
♣    EEG et EMG
♣    La polysomnographie
♣    L’ophtalmologie
♣    L’urologie
♣    La télémétrie
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Le secteur Imagerie comprend 941 DM, qui comprend :

♣    Les injecteurs
♣    Le scanner
♣    Les arceaux mobiles
♣    Les générateurs de RX les installations de radiologie
♣    L’IRM
♣    Les échographes
♣    Les consoles de visualisations
♣    La reprographie
♣    Les ostéodensitomètres
♣    Les gammas caméra
♣    Les compteurs de particules
♣    Les tomographes
    Les Laboratoires comprennent 1087 installations comprenant :
♣    Les automates
♣    Les électrophorèses
♣    Les analyseurs de coagulation
♣    Les analyseurs d’hémoglobine
♣    Les analyseurs de gaz
♣    Les lecteurs de bande urinaire
♣    Les amplificateurs d’ADN
♣    Les chromatographes
♣    Les séparateurs de cellules
♣    Les spectrophotomètres
♣    Les microscopes optiques et à fluorescence
♣    La pH-métrie
♣    Les agitateurs à plaques et à tubes
♣    Les balances de précision
♣    Les centrifugeuses normales et réfrigérées
♣    Les distributeurs de paraffine
♣    Les étuves à CO2
♣    Les compteurs de particules
      Le secteur de la Thérapie comprend 71 DM, qui sont :
♣    La puvathérapie
♣    La photothérapie
♣    Les nébuliseurs
♣    Les électrostimulateurs


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