Avertissement
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Si vous arrivez
directement sur cette page, sachez que ce travail est
un rapport d'étudiants et doit être pris comme tel. Il
peut donc comporter des imperfections ou des
imprécisions que le lecteur doit admettre et donc
supporter. Il a été réalisé pendant la période de
formation et constitue avant-tout un travail de
compilation bibliographique, d'initiation et d'analyse
sur des thématiques associées aux technologies
biomédicales. Nous ne
faisons aucun usage commercial et la duplication
est libre. Si vous avez des raisons de contester
ce droit d'usage, merci de
nous en faire part . L'objectif de la
présentation sur le Web est de permettre l'accès à
l'information et d'augmenter ainsi les échanges
professionnels. En cas d'usage du document, n'oubliez
pas de le citer comme source bibliographique. Bonne
lecture...
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![]() mohamed chabir |
![]() |
![]() lecart michael |
![]() matthieu pellaers |
![]() dupriez cyprien |
Référence à
rappeler : Titre de l'étude, Auteur 1, auteur 2,
auteur 3..., Projet (ou Stage), Certification
Professionnelle ABIH, UTC, 2020-2020
URL : http://www.utc.fr/abih ; Université de Technologie de Compiègne |
||||
Le
monde est touché par une nouvelle pandémie. Nos
services de soins, pré-hospitalier, hospitalier,
militaire étaient-ils préparés? Les différents services
biomédicaux ont dû s’adapter. Mots clés : le monde,pandémie, |
||||
The world is affected by a new
pandemic. Our care services, prehospital, hospital,
military were they prepared? The different services biomedical had
to adapt.
Key words : the world,pandémic |
Remerciements
Nous tenons à
remercier les personnes suivantes pour nous avoir permis de
mener à bien notre projet :
Notre tuteur M. Pol-Manoël FELAN,
responsable pédagogique de la formation ABIH de l’UTC pour ses
conseils avisés, sa disponibilité et ses encouragements durant
cette formation.
M.
Gilbert FARGES, Docteur-Ingénieur, enseignant chercheur à l’UTC pour ses
conseils avisés et ses propositions fortes à propos.
Mme
Nathalie Moutonnet, secrétaire de la formation ABIH de l’UTC
pour son accueil, sa sympathie et sa gaieté.
L’ensemble de la promotion ABIH 2020 pour la bonne entente au
sein du groupe et l’entraide dans le travail.
III. Hôpital
Clermont de l’Oise
1. Le 17 mars
2020 la fin officielle de la formation ABIH
2. Gestion du
matériel unité COVID
3. Les moyens pour
combattre la COVID-19
4. Intervention de
la sécurité civile
5. Sommes-nous prêt
à une seconde vague ?
6. Qu’avons-nous
retenu de cette expérience ?
IV.
Hôpital
militaire principal d’instruction de Tunis.
V.
Le service
départemental d’incendie et de secours de seine et
marne.
2. Situation le
service biomédical (SBM) dans le SDIS ?
5. Les prémices de
la pandémie
7. Le service
biomédical pendant la COVID
9. Traçabilité des
dispositifs biomédicaux en prêt
VI.
Grand Hôpital
de l’Est Francilien
2. Chronologie des
évènements liés au COVID 19 sur le GHEF
3. Organisation du
GHEF pendant le confinement
4. GESTION DES
LOCAUX DE MLV POUR L’ACCUEIL COVID
5. L’action du
service biomédical de MLV
6. Prêts et des
dons de matériels
7. La remise en
état des dispositifs réformé
9. Processus de
gestion des DM
10. Suivi de
l’évolution des besoins
Depuis
la nuit des temps l’homme a subi de nombreuses pandémies,
pestes, choléras, grippes.
La pandémie grippale de 1918,
dite « grippe
espagnole », est due à une souche (H1N1)
particulièrement virulente et contagieuse qui s'est répandue
de 1918 à 1919. Bien que les premiers cas connus soient
apparus aux États-Unis, on lui a attribué le nom de
« grippe espagnole » car l'Espagne — non
impliquée dans la Première Guerre mondiale — fut le seul
pays à publier librement les informations relatives à cette
épidémie
Cette
pandémie
a fait de 20 à 50 millions de morts selon l'Institut
Pasteur, et peut-être jusqu'à 100 millions selon
certaines réévaluations récentes, soit 2,5
à 5 % de la population mondiale
Avant cette
grippe de 1918, des pandémies de grippe se produisaient dans
le monde en moyenne trois fois par siècle. Les flambées de
grippe s'accélèrent au fur et à mesure des siècles : « de 1700 à 1889, l'intervalle moyen
entre deux pandémies est de cinquante à soixante ans. À
partir de 1889, cet intervalle n'est plus que de dix à
quarante ans. Cette accélération peut correspondre à une
plus facile propagation du virus, entre autres liée à
l'accroissement de la population, à l'urbanisation et à la
plus grande fréquence des échanges internationaux »
Aujourd’hui nous faisons face à une nouvelle
pandémie : COVID19
Sommes-nous mieux préparés pour faire face à cette
nouvelle pandémie ?
|
![]() |
Figure1:courbe
pandémie |
Figure2: hôpital de campagne 1918 |
L’hôpital
général de Clermont est au centre de l’Oise entre Beauvais,
Compiègne et
Creil.
![]() |
Figure4: carte de l’Oise |
Le centre
hospitalier se compose de cinq pôles :
·
Médecine
: 36 lits
·
Chirurgie
: 25 lits
·
Moyen séjour : 18 lits
·
Long séjour :
88 lits
·
Hébergement : 236 lits
Total
: 403 lits
Le bloc
opératoire avec trois salles opératoire
Les urgences, environs
25 000 passages / an et une estimation de 35 000
passages / an avec les nouvelles urgences.
![]() |
Figure5: nouvelles
urgences du centre hospitalier Clermont de l'Oise |
1.
Le
17 mars 2020 la fin officielle de la formation ABIH
Le
18 mars, j’ai réintégré mon poste de biomédical au centre
hospitalier Clermont de L’Oise.
Mon
retour deviendra un soutien technique auprès des équipes
soignantes, étant le seul technicien biomédical de l’hôpital,
j’ai pris conscience que ma contribution serait majeure.
Au regard du
nombre de patients en sérieuse augmentation, à la demande de
l’ARS, en coopération avec Beauvais l’hôpital pilote du GHT, que
le centre hospitalier de Clermont ouvre également une unité
COVID (zone bleue)
Le
service d’addictologie a été choisi et pouvait accueillir
12 patients, mais à ce moment, les couloirs du service se
trouvaient en cours de chantier de rénovation : peinture,
plafond, luminaire.
Il
fallait terminer au plus vite ce chantier afin de créer la zone
dédiée COVID, nous avons travaillé tard le soir afin que le
lendemain, la zone soit parée à installer les dispositifs
médicaux et accueillir les patients atteints du COVID.
![]() |
Figure 6:unité COVID centre hospitalier Clermont |
Face
à cette situation, nous avons dû remettre d’urgence, en service
des appareils médicaux réformés, il était nécessaire d’effectuer
un état du matériel.
Une
demande de la société tierce maintenance, un Protocol de
désinfection lié au DM envoyé, sans ce Protocol le DM ne sera
pas traitée.
·
Faisabilité
de
remise en fonction ?
·
Pour
quelle raison était-il en réforme ?
·
Gérer
les dons.
·
Déclenchement
de
maintenance préventive
·
Commande
de pièces.
Beaucoup
de demandes des services USLD (unité de soins de longue durée)
qui avaient besoin de débitmètres RT2 O2 et de pousse
seringue.
Une
commande de 50 débitmètres avait été engagée auprès d’un
fournisseur, mais à ce moment il y avait une rupture de stock,
nous avons dû trouver une solution, dans l’atelier il y avait
deux caisses pleines de débitmètres O2 RT2 d’occasion, qui date
de mon prédécesseur, aux vues de l’urgence et pour éviter toute
perte de temps nous
avons entrepris
d’en réparer un maximum avec les pièces dont je disposais,
Grâce
à cette action nous avons pu nous constituer une réserve de près
d’une trentaine de débitmètres O2RT2
Avec
les dons et du matériel réformé j’ai pu remettre en service huit
pousses seringue
![]() |
Figure7: gestion des dm
|
2.
Gestion
du
matériel unité COVID
Avant
la crise, nous avions effectué des commandes de dispositifs
médicaux pour différents services, les livraisons étaient
arrivées pendant mon absence et entreposées dans l’ atelier,
nous avons préparé les dispositifs médicaux et mis à disposition
pour l’unité COVID.
-
Un moniteur Mindray pour le bloc opératoire
-
Un tensiomètre Dynamap pour les consultations externes
-
Cinq pousses seringue pour les urgences
Ce
matériel pendant la crise a été mis à disposition de l’unité
COVID.
La pluparts des dispositifs médicaux ont été emprunté dans les services ou il y avait plus d’activité : le bloc opératoire, les urgences. Les patients venaient principalement pour des suspicions COVID, les consultations externes plus aucuns rendez-vous, les chariots d’urgences des services ont également servi à l’unité COVID.
![]() |
Figure8:dm
demandés pour une chambre unité covid |
Dans
l’urgence, la question s’est posée d’utiliser les respirateurs
dans l’état ou ils sont entreposés, nous avons émis une réserve
à cette idée de mettre en fonction les respirateurs sans les
contrôler avant de les utiliser,
« Sauver
des vies oui, mais pas à n’importe quel prix »
Le
rôle du biomédical est de s’assurer que le dispositif médical a
été contrôlé en amont avant l’utilisation,
Nous avons effectué une
recherche dans l’historique des respirateurs « pour quelle raison était-il en réforme ? »Nous avons trouvé les derniers devis de réparation, le
CATO il y avait une carte électronique à changer pour environ
6000 euros et le FABIUS il y avait plus de pièces
disponibles à la réparation.
Nous
nous sommes renseigné auprès de Dräger effectivement les
respirateurs étaient en réforme pour les raisons citées.
3.
Les
moyens pour combattre la COVID-19
Les
équipes soignantes et non soignantes se sont organisées avec
professionnalisme malgré les moyens que l’on connaît.
Exemple d’une fabrication
artisanale : un brancardier, chauffeur du SMUR a
conçu et adapté une protection sur le brancard du SMUR.
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Figure9: protection brancard artisanale |
4.
Intervention
de
la sécurité civile
Une
tente de filtrage est installée et mise à disposition par la
sécurité civile. Le patient se présente pour
une suspicion de COVID-19 et, est pris en charge par
une infirmière qui lui remet un masque (si le patient
n’en a pas) et lui demande une friction au SHA , prise de
température et fait son enregistrement administratif.
Si le patient ne se trouve pas en détresse respiratoire avec des signes bénins, il rentrera chez lui avec un arrêt de 14 jours et une prescription médicale.
Les patients
confirmés COVID-19 sont inscrits sur une plateforme de
suivi pour avoir un suivi 2 fois par jour pendant
14 jours.
Si
le patient se trouve en détresse respiratoire, température,
![]() |
![]() |
Figure10: soutien de la protection civile |
![]() |
Figure11: évolution COVID santé gouv |
5.
Sommes-nous
prêt
à une seconde vague ?
Avec l’expérience
que l’on a surmontée, nous connaissons mieux les besoins pour
faire face à cette pandémie, nous avons un peu plus de matériels
en comptant les quelques dons, les réformés (réhabilitée) et les
achats de DM,
Pour utiliser le
matériel médical, il faut du personnel, bien sûr !
Nous sommes prêts,
mais dans une certaine limite.
6.
Qu’avons-nous
retenu de cette expérience ?
Il est certain que
chacun dans son domaine qu’il soit soignant ou non soignant,
nous avons retenu le fait, nous n’étions pas prêts à une telle
pandémie.
Nous
avons fermé un service, afin d’ouvrir une unité COVID de 12 lits,
nous aurions pu dédier l’hôpital entier aux unités COVID, afin
d’accueillir le maximum de patients, mais le manque de
disponibilité de personnel et de dispositif médicaux, nous fait
voir la réalité de nos limites. Mais malgré les difficultés
l’humain s’est organisé pour faire face à ce virus.
La
leçon à retenir de cette expérience, ne pas jeter trop vite le
matériel réformé, la plupart du temps nous changeons de matériel
pour de nouvelles technologies, alors que celui que l’on réforme
et certes, ancien plus rudimentaire, mais certainement plus facile
à réparer, bien sûr nous ne pouvons pas garder tout et n’importe
quoi, garder un DM sain, en état fonctionnel, les stocker dans un
endroit propre et sec, et en cas de crise déclencher une
maintenance préventive afin de s’assurer du bon état de fonction
du DM.
Il se trouve au
centre de la ville de Tunis, il accueille plus de 1000 patients
par jour. Nous avons 3 blocs opératoires, 900 lits répartis sur 15
services dont:
Réanimation,
Cardiologie, Unité de greffe d’organe, ORL, Pneumologie,
Psychiatrie, Gastrologie, SAMU, Urgence, Radiologie, Dialyse,
Néonatale, Gynécologie, Médecine, Nucléaire
Il accueille aussi l'école militaire d'infermiéres
Je m’appelle Mohamed Chabir
technicien biomédical à l’hôpital militaire principal
d’instruction de Tunis. Je suis arrivé en France au mois de
janvier 2020 pour suivre la formation.
Suite à la prise de la
décision d’instaurer le confinement général en France, le
responsable de la formation m’a annoncé, Mardi 17 mars 2020
après-midi la suspension de la formation ABIH. J’ai pris contact avec
l’attaché militaire de l’air et de la mer tunisien pour être
rapatrié en Tunisie. Après cinq jours d’attente entre
l’ambassade et l’aéroport d’Orly, j’ai pu être rapatrié le 22
mars 2020 sur le vol Tunis air vers l’aéroport Tunis-Carthage.
Le résultat du test PCR est négatif, je suis rentré chez moi et
mis en auto-isolement pendant 14 jours et sous la surveillance
continue du centre militaire d’aide médicales et urgences. Les
services du ministère de la santé sont chargés du suivi des
personnes confinées.
La situation sanitaire critique a exigé la prise de nombreuses mesures pour la prévention et la prise en charge des patients suspects ou atteins du COVID-19. De ce fait, un comité de gestion de crise a été créé dans un premier lieu à l’hôpital militaire principal d’instruction de Tunis puis à la direction générale de la santé militaire. Ce comité a été chargé de suivre et d’évaluer l’évolution de situation sanitaire en milieu militaire et par conséquent prendre les mesures nécessaires.
Dans
ce cadre, parmi les mesures prises, l’installation d’un hôpital
mobile (unité COVID) à l’extérieur du bâtiment dans le parking
de l’HMPIT. Le choix de l’emplacement garanti à la fois la
sécurité du personnel et des patients qui fréquentaient
l’hôpital pour les prestations autre la suspicion d’infection au
coronavirus.
![]() |
Figure
13:vue de
l'emplacement de l'unité COVID |
Dans cette unité COVID, nous avons installé :
-20 lits au total dont
-5 lits de réanimation, bien équipés (ventilateur de transport
de réanimation, humidificateur moniteur de transport, 6 pousses
seringues, pompe à nutrition et aspirateur de (transport) pour
chaque lit.
![]() |
![]() |
Figure15: chambres unité COVID
|
Figure 14: chambres unité COVID |
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![]() |
Figure 16: chambre
unité COVID |
Figure 17: Chambre unité COVID |
Deux chariots d’urgence pour
l’intubation, chacun chariot est équipé d’un défibrillateur, un
ECG et un laryngoscope.
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![]() |
Figure 18 :formation habillage tenue biologique | Figure 19: contrôle habillage tenue Biologique |
![]() |
![]() |
Figure 20: formation unité COVID
Avec un
territoire couvrant la moitié de l’Ile-de-France, la
Seine-et-Marne est un département atypique tant par la
diversité de ses paysages (urbains, ruraux) que de ses
activités économiques. Il poursuit sa croissance
démographique, la plus importante de la région, et compte
1 419 206 habitants au 1er janvier 2019
selon l’Insee.
Le
département est considéré comme un territoire multirisques de
par :
Figure 21: territoire sdis77
De
services de soutien, basés à l’État-Major de Melun, dans les
domaines administratif, financier, juridique, opérationnel, de
la prévention, de la logistique et des ressources humaines.
L'activité des sapeurs-pompiers:
En
2019, les sapeurs-pompiers de Seine-et-Marne ont réalisé 121
541 interventions, un chiffre en baisse de 4,9% par rapport à
l’année 2018.
Le
secours d’urgence aux personnes (SUAP) représente 91,4% de
l’activité opérationnelle soit 111 141 interventions.
Les
incendies ne représentent que 5,2% de l’activité (6 295
interventions), mais celles-ci peuvent s’avérer longues et
mobiliser de nombreux moyens, lorsqu’elles concernent
notamment un établissement industriel.
Les
opérations diverses représentent 3,4% de l’activité (4 105
interventions). Il s’agit principalement d’opérations liées
aux fuites d’eau, fuites de gaz, sauvetage d’animaux,
pollutions et intempéries.
Des équipes spécialisées
Certains
sapeurs-pompiers sont formés pour intervenir dans des
situations particulières. Le Sdis 77 compte ainsi 10
spécialités :
RCH :
Risques chimiques
CYNO :
Cynotechnique
SAL :
Scaphandriers Autonomes Légers
AERO :
Appui Héliporté
SAN :
Sauvetage Animalier
SD : Sauvetage Déblaiement
RAD :
Risques Radiologiques
GRIMP : Groupe de
Reconnaissance et d’Intervention en Milieu Périlleux
FDF :
Feux De Forêt
SSH :
Sauveteurs Secouristes Héliportés
Les ressources humains
Au 31 décembre 2019, le Sdis 77 comptes:
Le parc immobilier et matériel
Le SDIS
77 gère aujourd’hui un parc immobilier de 78 sites, qui
représente une surface bâtie totale de 172 503 m2 et une
surface foncière de 781 524 m2.
Le parc
matériel est constitué de 912 véhicules, adaptés à tous types
de missions.
A cela
il convient d’ajouter :
Le Sdis
77 dispose annuellement d’une capacité d’investissement de
21 millions d’euros, qui lui permet notamment de conduire un
plan pluriannuel de construction de réhabilitation des
casernements (PPCR) et un plan pluriannuel d’équipement pour
les matériels.
2. Situation le service biomédical (SBM) dans le SDIS ?
Il se situe au centre du département
dans la commune de Savigny-le-Temple, situé au nord de la
ville de Melun (préfecture).
Regroupé sur une plateforme logistique, le SBM est sous
le commandement d’une pharmacienne cheffe, et de son adjoint un
pharmacien, chef gérant la pharmacie à usage interne (PUI).
Enfin une secrétaire comptable est au centre des services logistique de
la PUI et du service biomédical.
Effectuer les
maintenances des appareils biomédicaux en fonction du planning
établi et dans son domaine de compétences.
Procéder au
remplacement des appareils.
Analyser les
pannes, les réparer dans la limite de ses responsabilités.
Suivre les
demandes de réparations internes et externes.
Participer à
l'expression des besoins en matériels, consommables et pièces
détachées.
Contribuer à la
rédaction de protocoles et de procédures.
Participer à
l'approvisionnement en matériels médico secouristes des
entités utilisatrices.
Participer aux
inventaires et contrôles des dotations des entités
utilisatrices et de vecteurs santés.
Contrôler la
réception en fonction de la commande.
Respecter le
planning d'approvisionnement des entités utilisatrices.
S'assurer du bon
archivage des documents de commandes et de délivrances.
Procéder à des
actions/enquêtes à la demande de la hiérarchie.
Etablir des
contacts privilégiés avec les responsables des entités
utilisatrices.
Participer à
l'astreinte logistique.
5.
Les
prémices de la pandémie :
-Pour les personnels :
Port des équipements de protection : masques FFP2, lunettes, gants
7.
Le
service biomédical pendant la COVID.
Très vite avec mon collègue nous avons dû faire le tri sur les demandes dites « parasites » et se concentrer sur ce qui allait nous poser problème : La demande de DM supplémentaire. Un inventaire sur le matériel de réserve a été très vite dressé via notre GMAO (Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur).
Nous avons mis à disposition :
10 MONITEURS DEFIBRILATEURS
Nous avons mis en service:
32
OXYMETRES DE POULS
4 rampes à
oxygène.
9.
Traçabilité
des
dispositifs biomédicaux en prêt.
Le Grand Hôpital de l’Est Francilien (GHEF) est un nouvel établissement né le 1er janvier 2017, de l’union de 3
établissements MCO (Médecine, Chirurgie, Obstétrique) et
Psychiatrie du Nord Seine-et-Marne
: les centres hospitaliers de Meaux, de
Marne-la-Vallée et de Coulommiers. Le GHEF s’est agrandi au 1er janvier
2019 avec l’intégration du centre hospitalier gériatrique
de Jouarre. Une expérience écrite et construite sur ces 13 dernières années, dont la collaboration, la co-construction, et l’implication de tous en ont été les piliers.
Le GHEF repose sur une
ossature médicale unique : 12 pôles de soins de territoire, 3 fédérations de territoire et 3 départements intra polaires. Ils
constituent un établissement fusionné de premier plan, le plus grand hôpital français hors Centre Hospitalier Universitaire (CHU).
Ce nouvel établissement
regroupe 6 sites hospitaliers sur les
communes de Meaux (sites d'Orgemont et de Saint-Faron), de
Jossigny (site de Marne-la-Vallée),
de Coulommiers (sites Abel Leblanc et René Abrétier) et de Jouarre et ne compte pas moins de 40 sites extra hospitaliers.
Il est composé de 2 323
lits et places, répartis sur 140 services de soins et unités
médicales dans lesquels exercent 900 médecins (dont 150
internes) et 5 450 autres professionnels de santé.
En 2017, le GHEF comptabilise 102 542 séjours toutes spécialités médicales et chirurgicales confondues et a accueilli près de 180 000 patients au sein de ses 3 services d’urgences. En 2018, l'établissement a connu une augmentation d'activité en déclarant 102 910 séjours en MCO.
Les pôles, fédérations,
départements et services de soins du GHEF, sont multi
sites et donc tous au service des patients et de la population de Meaux, Marne-la-Vallée, Coulommiers et Jouarre et de tout le Nord de la
Seine-et-Marne.
Site
de Marne la vallée
3.
Organisation
du
GHEF pendant le confinement
Une
cellule stratégique de crise a été créé le 25/02/2020. Deux
semaines après le pan blanc de niveau un a été déclenché. Pour
suivre l’activité de cette épidémie un moyen de communication
innovant a été mis en place sur le GHEF. Des Visio conférence
hebdomadaire ont eu lieu pour tenir informer l’ensemble du
personnel sur le suivi des stocks l’ouverture du nombre de lit
de réanimation. Et le suivi des indicateurs du nombre de patient
hospitaliser.
L’activité
du GHEF
4.
GESTION
DES
LOCAUX DE MLV POUR L’ACCUEIL COVID
Transformation de l’unité de soin
intensif de cardiologie
Le service D’USIC a été séparé en deux parties
par des bâches en plastique pour permettre d’isolée les patient COVID et
non COVID. Le service D’USIC a l’avantage de se trouver dans
le prolongement de
la réanimation séparé
par des portes coupe-feu. Ce qui nous a permis d’augmenter le
service de réanimation de 23 lits à 33 lits simplement en
laissent les portes coupe-feu ouvertes. Cette disposition a
permis de gagner du temps pour l'ouverture des 10 chambres. De
par les lits déjà existant, et d'un moniteur centralisé
présent dans chaque chambre. Nous n’avions
plus qu’à leur mettre à disposition un respirateur 2 pousse
seringue et une pompe a perfusion pour accueillir un patient.
Cette proximité a permis au personnel soignant de gagner du
temps pour s’occuper d’avantage de leur patient et de disposé
de toutes les réserve de consommable et de matériel a porté de
main.
La transformation du bloc
opératoire en réanimation
La
déprogrammation chirurgicale et la fermeture de services
d’hospitalisation conventionnelle a permis d’équiper la SSPI
et une salle de blocs opératoire avec des lits
d’hospitalisation. Ces lits ne bénéficient pas de toutes les
fonctionnalités des lits « modernes » utilisés dans
les unités de réanimation. Une protection par un matelas
anti-escarres a été utilisée. L’encombrement des lits et la
place pour les soins a conduit à se contenter de 11 lits en
SSPI et de 3 lits dans un
bloc opératoire. L’encombrement du lit, du ventilateur,
de la colonne de pousse-seringues ainsi que la place
nécessaire autour du lit pour les soins a conduit à considérer
une surface au sol d’environ 5,5–6,0 m2 (2,6 m
longueur × 2,10 m
de largeur) par malade.
Des respirateurs d’anesthésie ont été
utilisés pour la ventilation prolongée de patients COVID-19.
La gestion de ces ventilateurs d’anesthésie a été confiée aux
IADE qui ont été mis en relation avec le technicien de la
société présent à
60 % du temps durant le pic de la crise.
Les besoins en moniteurs ont été couverts par
l’équipement déjà existant
en SSPI
Pour finaliser la transformation du bloc
opératoire 9
respirateur ont été mis à leur disposition et de l’intégralité
des systèmes de perfusion qui ont été remisent en état.
Figure 28: capacité d'accueil
augmente
La capacité d’accueil du service de réanimation
a pu être augmentée de 24 à 47 lits. Sur une période de 2
semaines
5.
L’action du service biomédical de MLV
Nous avons inventorié les
dispositifs médicaux afin de pouvoir équiper progressivement les
chambres type REA.
6.
Prêts
et
des dons de matériels
Les associations,
L’ARS les cliniques et les
sociétés de tierce maintenance ainsi que les fabricants
de dispositif médicaux ont apporté un soutien en apport de
matériel pour faire face au besoin accroissant.
Cet apport a été fait sous forme
de donations, de prêts de matériel, neuf ou d’occasion. La gestion
dans le temps ou en quantité en nature a été un défi pour
l’organisation. Nous n’avions pas de possibilité d’anticiper l’afflux de dons.
Nous
avons reçu des DM qui n’étaient pas toujours adaptés.
Exemple
- des
pousses seringue à usage vétérinaire que nous avons testé et mis
de côté afin d’être utilisé en tout dernier recours
- des
ventilateurs de transport au lieu de ventilateur de réanimation
7.
La
remise
en état des dispositifs réformé.
Nous disposions par chance d’un nombre important de dispositif médicaux réformé principalement des pousses seringue et pompe à perfusion. Ces équipement ont été réformé pour les raison suivante : casse ; fin de support. Pour la remise en service de ses DM nous avons œuvré de la manière suivante :
Figure 31: répartition des taches
La
répartition des taches c’est fait spontanément entre technicien
et responsable. Des heures supplémentaires ont été nécessaires
pour pouvoir apporter au patient et au service de soin des dispositifs
médicaux fonctionnel et
testé selon les normes et les décrets en vigueur.
Figure 32: DM remis en état
conforme
.
A fin d'assurer la traçabilité des
équipements, prêtés ou issus de la réforme, une étiquette
provisoire, comportant un numéro unique (COVID- 19-nn), a été
apposé.
Et un
tableau Excel a été créé. Pour le suivi et la restitution
L’intégralité
des contrôles qualités et tes de sécurité qui ont été réalisé
dans notre CH ont systématiquement été scanné et une archive
papier a été garder.
9.
Processus
de
gestion des DM
Voici la chronologie du processus de gestion des DM que nous avons mis
en place au service biomédical.
10.Suivi
de
l’évolution des besoins
Au début de la crise nous avons été fort
heureusement en mesure de suivre les besoin en équipement
jusqu’à un pic de 47 chambres soit l’équipement de 24 chambre
de réanimation supplémentaire
Nous avons ensuite
progressivement déséquipé, en commençant par le bloc
opératoire, qui a pu être libéré fin avril.
Et mi-mai enfin libéré le service d’USIC
Au fur et mesure de la libération des DM, nous
avons procédé à
la désinfection et stockage.
Le stockage a dû être adapté, avec des prises électriques pour
le maintien en charge pour un éventuel retour en service
rapide dans l’éventualité d’une nouvelle vague.
Organisation commune constatée :
Processus commun encadré par
les normes et décrets :
Décret 2001-1154 du 5 décembre 2001
Norme Nf62353 de mars 2015
Figure 39 :proposition
d'organisation nationale
Figure 1: Courbe
Pandémie Image Wikipédia
Figure 2 :Hôpital de
campagne 19 siècles. Image Wikipédia
Figure 3: Informations
quotidiennes COVID
Figure 4: Carte de
l'Oise. Image Google
Figure 5:Nouvelles
urgences du CH Clermont
Figure 6: Unité COVID
CH Clermont.
Figure 8: DM demandés
pour une chambre unité COVID
Figure 9: Protection
brancard artisanale
Figure 10: Soutien de
la Protection Civile
Figure 11: Evolution
COVID santé. Gouv
Figure 12: Hôpital
militaire et d'instruction de Tunis
Figure 13: Vue de
l'emplacement du l'unité du COVID..
Figure 14: 15 chambres
unité COVID
Figure 15: 5 chambres
unité COVID
Figure 17: Chambre
unité COVID
Figure 18: Formation
habillage tenue biologique
Figure 19: Contrôle
habillage tenue Biologique
Figure 20: Formation
unité COVID
Figure 22: Situation
géographique du SBM SDIS77
Figure 23: Situation
au moment de la suspension de la formation ABIH20 le 17 mars
2020.
Figure 24: Situation
géographique du GHEF
Figure 26: Source
communication du GHEF
Figure 27: Source
communication du GHEF sur YouTube.
Figure 28: Capacité
d'accueil augmenté
Figure 29: Schéma du
matériel dans une chambre unité COVID
Figure 31: REPARTITION
DES TACHES
Figure 32: DM remis en
état conforme
Figure 33: Etiquette
de traçabilité
Figure 35: Processus
adapté COVID
Figure 36: Stockage
retour DM COVID
Figure 37: Processus
d'organisation
Figure 39: Proposition
d'organisation nationale