Muscle


Le tissu musculaire
est un axe majeur de recherche et de prévention et notre connaissance sur des changements musculaires au cours de maladies et traitements reste encore incomplète. Ainsi, le développement d’une nouvelle technique non invasive in vivo qui pourrait fournir des informations sur un muscle en contraction sera essentiel pour l’avancée de notre compréhension du tissu musculaire. Actuellement il existe des dispositifs ergométriques permettant de caractériser la force musculaire développée par un ensemble de muscles tels que ceux du quadriceps, mais aucune technique ne permet de caractériser individuellement un muscle en corrélant son architecture musculaire à ses propriétés mécaniques.

Déroulement d’un examen ERM sur le muscle
Le sujet est allongé sur la table d’une machine IRM et un tube est attaché autour de sa cuisse afin de générer une petite vibration qui va se propager à l’intérieur du muscle. La propagation de ces ondes, à l’intérieur du tissu musculaire, est visualisée sur la console de l’IRM qui en plus de l’image anatomique du tissu va en acquérir une deuxième appelée image « phase », reflétant le déplacement des ondes à l’intérieur du muscle.



Sachant que la vitesse de déplacement d’une onde (ou sa longueur d’onde : λ) augmente avec le niveau de dureté du milieu, l’analyse de la vitesse de propagation des ondes au sein des tissus permettra de quantifier les propriétés mécaniques du muscle dans un état relâché et contracté.

Il est important pour les cliniciens d’avoir des moyens objectifs d’évaluation et la technique ERM va permettre de caractériser les propriétés mécaniques des muscles et donc d’aboutir à:

  • des mesures quantitatives fournies aux cliniciens et qui seront directement corrélées à l’anatomie des tissus mous via les images IRM
  • un suivi de l’effet des traitements et des thérapies.
  • une évaluation des thérapeutiques mises en œuvre.