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Si vous arrivez directement sur cette page sachez que ce travail est un rapport d'étudiant(e)s et doit être pris comme tel. Il peut donc comporter des imperfections ou des imprécisions que le lecteur doit admettre et donc supporter. Il a été réalisé pendant la période de formation et constitue avant-tout un travail de compilation bibliographique, d'initiation et d'analyse sur des thématiques associées aux technologies biomédicales. Nous ne faisons aucun usage commercial et la duplication est libre. Si vous avez des raisons de contester ce droit d'usage, merci de nous en faire part. L'objectif de la présentation sur le Web est de permettre l'accès à l'information et d'augmenter ainsi les échanges professionnels. En cas d'usage du document, n'oubliez pas de le citer comme source bibliographique. Bonne lecture... |
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Audit de la maintennance biomédicale : méthodologie et application rapport de stage DESS "TBH", UTC, 2000, pp 47 URL : https://www.utc.fr/~farges/DESS_TBH/99-00/stages/hdion/hdion.htm |
Audit de la maintenance biomédicale : méthodologie et application a |
Hervé DION herve.dion@caramail.com |
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De part sa mission, le service biomédical est
un acteur participant à la qualité et à la continuité
des soins.
Son activité est directement concernée par les mesures de plus en plus fortes en faveur de la sécurité des dispositifs médicaux. Dès lors, le service biomédical est en mesure de s'interroger sur la qualité de son travail. La réflexion menée sur l'élaboration d'un audit de la fonction maintenance biomédicale, a abouti à la réalisation d'un bilan portant sur les pratiques de maintenance, de la satisfaction des clients, des coûts de maintenance et de la réglementation. L'audit révèle que le service biomédical de Lons-Le-Saunier fournit un travail de qualité. En revanche, les moyens qui lui sont donnés, limitent son champ d'actions en terme de respect de la réglementation. Dans ce sens, la sécurité et la qualité des dispositifs médicaux ne sont pas totalement assurées. |
Of share its mission, the biomedical unit is an actor
taking part in the quality and the continuity of the care.
Its activity is directly concerned with increasingly strong measurements in favour of the security of medical devices. Consequently, the biomedical unit is able to wonder about the quality of its work. The reflexion carried out on the development of one audit of the function maintenance, led to the realization of a bearing assessment on practices of maintenance, of customers satisfaction, costs and the regulation. The audit reveals that Lons-le-Saunier biomedical unit maker provides a work of quality. On the order hand, means wich are given to him, limit its sphere of activity in term of application of regulation. Security and quality of medical devices are not completely assured. |
Mots clés :
audit, maintenance, réglementation, enquête de satisfaction |
Key words :
Audit, maintenance, regulation, customers satisfaction |
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De part sa mission principale qui consiste à assurer
la disponibilité et le bon fonctionnement des équipements
médicaux, le service biomédical est un acteur participant
à la qualité et à la continuité des soins.
Par ailleurs, les mesures en faveur de la sécurité
n’ont jamais été aussi fortes dans le secteur hospitalier
entraînant, dans ce sens, une augmentation significative des textes
réglementaires. Les équipements médicaux n’y échappent
pas. De ce fait, l’activité biomédicale est directement concernée
par ces évolutions.
Dès lors, le service biomédical est en
mesure de s’interroger sur la qualité de ses méthodes de
travail, de son organisation et par la notion de
service rendu, d’évaluer la qualité de
ses prestations auprès de ses clients.
Le service biomédical du C.H.G. de Lons Le Saunier
souhaite, six ans après sa création, faire le bilan de son
activité. Le sujet proposé porte sur la réalisation
d'un audit, qui a pour objectif d’apporter une vision d’ensemble sur ses
pratiques en matière de maintenance biomédicale.
Ce rapport présente d’une part, la méthodologie
employée pour évaluer la qualité de l’activité
biomédicale et d’autre part, son application pratique au service
biomédical.
En parallèle de ce projet, l’autre travail a porté
sur la participation aux choix des investissements médicaux pour
l'année 2000. Les achats ont été menés selon
le code des marchés publics (marché négocié
et appel d'offre).
|
CHAPITRE
I : LE LIEU DE STAGE
I.1.
Le C.H.G. de DOLE
I.1.1. Généralité
I.1.2. Activité et équipements
I.1.3. Le service biomédical
I.2.
Le C.H.G. de LONS-LE-SAUNIER
I.2.1. Généralité
I.2.2. Activité et équipements
I.2.3. Le service biomédical
I.3.
Autres travaux
CHAPITRE
II : BILAN DE L’ACTIVITE MAINTENANCE BIOMEDICALE
II.1. Diagnostic de la fonction maintenance
II.1.1. Définition
de la fonction maintenance
II.1.2. Choix de l’outil
II.1.3. Mise en œuvre
II.2.
Mesure de la satisfaction client
II.2.1. Pourquoi
mesurer la satisfaction des clients ?
II.2.2. Quels clients,
quels besoins ?
II.2.3. Méthodologie
d’élaboration d’une enquête
II.2.4. Règles
d’interprétation des résultats d’une enquête
II.2.5. Mise en œuvre
II.2.6. Interprétation
des résultats
II.3. Bilan des coûts de maintenance
II.3.1. Généralité
II.3.2. Définition des
coûts de maintenance
II.3.3. Mise en œuvre
CHAPITRE
III : BILAN DES PRATIQUES VIS A VIS DE LA REGLEMENTATION
III.1.
Quelles réglementations concernent l’activité biomédicale
?
III.2.
Description des textes réglementaires
III.2.1. Le
Marquage CE des dispositifs médicaux et leur vigilance
III.2.2. L’Arrêté
relatif à la sécurité de l’anesthésie et de
ses suites
III.2.3. Le Guide de
Bonnes Exécutions des Analyses
III.2.4.
La Directive européenne sur la protection contre les rayonnements
III.2.5. La Loi sur
le renforcement de la sécurité sanitaire
III.2.6. L’Arrêté
relatif à l’exploitation des appareils à pression de vapeur
III.2.7. L’Arrêté
relatif à l’exploitation des centrifugeuses
III.2.8.
L’Arrêté relatif aux dispositifs médicaux de néonatologie
et de réanimation néonatale
III.2.9. Les lettres circulaires
III.2.10. L’accréditation
des établissements de santé
III.2.11. Les autres textes
III.3.
Analyse des exigences réglementaires
III.4.
Mise en œuvre
III.4.1. Méthodologie
III.4.2. Résultats
III.4.3. Bilan vis à
vis du référentiel A.N.A.E.S.
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE,
SITES
INTERNET, REFERENCE DES TEXTES
REGLEMENTAIRES
ANNEXES :
Exigences
de l'A.N.A.E.S. pour le service biomédical
Sécurité
anesthésique et surveillance post-interventionnelle
|
I.1.1. GénéralitéLe Centre Hospitalier Louis PASTEUR est un Hôpital Général d’une capacité d’hébergement de 500 lits dont 365 de court séjour. Monsieur Yves MAMIE en est le Directeur et Monsieur Denis HYENNE (Directeur des Services Economiques et Techniques) le Directeur de Service Central.
I.1.2. Activité et équipements• Les services médicaux :
• Le plateau technique :
- Le service d’imagerie compte un
scanner avec acquisition hélicoïdale, quatre salles de radiologie
RX dont une numérisée, un mammographe et deux échographes.
Par ailleurs, le service est équipé depuis 1999 d’un système
de numérisation associé à une reprographie laser.
- Le laboratoire est répartie
en sept activités (biochimie, hématologie, bactériologie,
hémostase, immunologie-hématologie et immunochimie) et dispose
de quatorze automates et analyseurs.
- Le bloc opératoire est constitué
de six salles d’opérations aseptiques et d’une salle de réveil
de huit lits.
• Les services logistiques :
- Le service technique comprend des
ateliers d’électricité, de plomberie, de chauffagerie et
de peinture pour un total de vingt deux agents.
- Le service de stérilisation
compte trois appareils à chaleur humide.
- Une blanchisserie inter hospitalière.
I.1.3. Le Service BiomédicalLa création du Service Biomédical au centre hospitalier Louis Pasteur date de 1993. Il compte un effectif de cinq personnes.
L’activité comprend :
- la gestion du parc des dispositifs
médicaux (utilisation d’un outil G.M.A.O.) :
• suivi de l’inventaire,
• prise en charge d’une partie de la maintenance (curative et préventive),
• suivi des maintenances externes et coordination des interventions,
• suivi des contrats de maintenance
- la participation au choix
des investissements médicaux
I.2. Le C.H.G. de LONS-LE-SAUNIERLe Centre Hospitalier Général de LONS-LE-SAUNIER est un établissement d’une capacité de 580 lits, dont 380 de court séjour. Monsieur Julien BRULON en est le Directeur et Monsieur Didier RICHARD (Directeur des Services Economiques) le Directeur Adjoint.I.2.1. Généralité
• Les services médicaux :I.2.2. Activité et équipements
• Le plateau technique :
- Le service d’imagerie compte un
scanner avec acquisition hélicoïdale, six salles de radiologie
RX dont une numérisée et un échographe. Par ailleurs,
le service sera bientôt équipé d’un Imageur par Résonance
Magnétique.
- Le laboratoire se répartie
en trois activités principales (biochimie, hématologie, bactériologie)
et dispose de sept automates et analyseurs.
- Le bloc opératoire est constitué
de sept salles d’opérations ainsi que huit salles spécifiquement
affectées à la gynécologie-obstétrique.
• Les services logistiques :
- Le service technique comprend des
ateliers d’électricité, de plomberie, de menuiserie et de
peinture pour un total de quinze agents.
- Le service de stérilisation
compte trois appareils à chaleur humide.
- Une blanchisserie.
Crée en 1994, le service biomédical compte en 2000 un effectif de quatre personne. Monsieur Eric MARECHAL en est le responsable.I.2.3. Le service biomédical
I.3. Autres travauxLes autres travaux, menés en parallèle du projet, ont porté sur la participation aux choix des investissements médicaux pour l’année 2000. Les achats, menés selon le code des marchés publics, concernent les équipements suivants :
Procédure de passation en marché
négocié :
- Mobile de radioscopie
- Système d’épreuve
d’effort pour la mesure du signal ECG
- Baie de cathétérisme
pour l’enregistrement du signal ECG endocavitaire
- Eclairages opératoires
- Renouvellement des équipements
d’une salle de radiologie
Procédure de passation en appel d’offre
:
- Renouvellement et acquisition de
nouvelles tables d’opérations pour le bloc opératoire du
C.H.G. de LONS-LE-SAUNIER ; procédure en
appel d’offre en marché fractionné à tranches conditionnelles.
- Renouvellement d’un échographe
pour le service de cardiologie du C.H.G. de DOLE ; procédure en
appel d’offre ouvert.
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II.1. Diagnostic de la fonction maintenanceSelon la norme NF-X-60 000 de l'AFNORwww.afnor.fr, la maintenance est définie comme étant :II.1.1. Définition de la fonction maintenance[8]
Un service de maintenance est réellement efficace
lorsqu'il atteint un niveau de maturité. A partir de là,
il est capable de maîtriser la disponibilité des équipements.
Cependant, à sa création, un service de
maintenance exerce plus une activité d'entretien, c'est à
dire qu'il subit la panne, qu'une activité de maintenance. Le service
devra alors appliquer une méthodologie mettant en œuvre des outils
et des méthodes afin d'évoluer de manière cohérente
vers l'état de maintenance.
Schéma II.1.1. L'échelle entretien - maintenance
Dans les établissements de santé, le service biomédical n'échappe pas à cette règle. De plus, il est placé dans un contexte concurrentiel (les fournisseurs et les sociétés de tierce maintenance proposent des contrats de maintenance) et réglementaire par l'accréditation (Cf. § III.2.10). Pour rester compétitif et fournir un travail de qualité, il est nécessaire que le service biomédical évalue sa fonction maintenance afin de se positionner sur l'échelle entretien/maintenance. Ensuite, il sera en mesure de connaître son niveau réel et pourra se fixer des objectifs d'amélioration.
L'outil choisi, "Auto-diagnostic en maintenance", s'appuie sur la réalisation du diagnostic des activités typiques de la maintenance :II.1.2. Choix de l’outil[8]
La démarche est symbolisée par un escalier
menant de l'entretien à la maintenance (Cf. § II.1.1)
Chaque activité représente une marche d'escalier qu'il faut
franchir pour accéder à la maintenance.
Son application consiste à remplir une fiche d'enquête
sur les huit activités. Celles ci comprennent plusieurs affirmations
qu'il faut valider par une des quatre réponses proposées
(vraie, plutôt vraie, plutôt fausse, fausse). L'évaluation
est établie à l'aide d'une grille spécifique à
chaque activité.
Ce travail permet, pour chaque activité, de déterminer
les actions à mettre en place, ainsi que celles devant être
améliorées. Un graphique en radar situe la position de chacune
des activités par rapport à un référentiel.
L'outil choisi correspond aux attentes, car il permet
d'une part, de donner une photographie de la fonction maintenance et d'autre
part, de servir de base à de prochains audits pour contrôler
les progrès réalisés.
Les résultats ne figurent pas dans la version web.II.1.3. Mise en œuvre
II.2. Mesure de la satisfaction clientAu sein d’un établissement de santé, le service biomédical assure une mission de prestataire de service en matière de maintenance biomédicale. Son objectif est de satisfaire ses clients en apportant une solution concrète à leur demande. De ce fait, seul le client peut juger du travail fourni par le service biomédical. Connaître son sentiment sur les pratiques, permet d’apprécier réellement la qualité du service rendu et d’en tirer de réels atouts pour l’amélioration et la valorisation de la fonction à partir des dysfonctionnements décelés. Par ailleurs, la volonté de prendre en compte l’avis des clients, mécontentements et souhaits, établit indéniablement une relation de confiance. Enfin, dans le cadre d’une relation du type « client-fournisseur », il faut toujours garder à l’esprit que :II.2.1. Pourquoi mesurer la satisfaction des clients ? [1][5]
Le client ne peut juger que des prestations qui sont fonction de ses besoins, il devient alors nécessaire de définir à la fois quels sont les clients et quels sont leurs besoins en matière de maintenance biomédicale.II.2.2. Quels clients, quels besoins ? [1][5]
Schéma II.2.2.a : Les clients du service biomédical
Dans un contexte interne, le service biomédical
se situe dans une relation de type « fournisseur-client ».
Il fournit une prestation de service à deux types de clients qui
sont les services médicaux et médico-technique d’une part
et les Services Economiques d’autre part.
Les premiers sont orientés directement vers les
soins délivrés aux patients tandis que le second est orienté
vers la gestion du patrimoine. Les besoins des services médicaux,
médico-techniques et économiques en matière d’équipements
biomédicaux peuvent être traduits selon le schéma II.2.2.b
Schéma II.2.2.b : Les besoins des clients
L’élaboration d’une enquête pertinente doit être le fruit d’une réflexion afin de ne pas recueillir des informations inappropriées ou inutiles aboutissant à une mauvaise analyse et interprétation. A cet effet, il convient de respecter une méthodologie. La littérature en propose de nombreuses, cependant, le principe de base reste toujours le même. Chacun des aspects nommés sur le schéma II.2.3.a doivent être exploités :II.2.3. Méthodologie d’élaboration d’une enquête[1][2][4]
Schéma II.2.3.a : Méthodologie d’élaboration d’une enquête
- Définition des buts recherchés :
Il est indispensable de s’interroger sur les objectifs
à atteindre. Cela permettra à la fois de s’assurer de la
pertinence de chaque question mais aussi de structurer leur
enchaînement.
- Choix d’un échantillon :
Un questionnaire ne peut cibler qu’un type de client,
dans le contexte biomédical, les clients sont les services médicaux
et les Services Economiques (Cf. § II.2.2.).
Le choix du client doit être associé aux buts recherchés.
Ensuite, il est important de déterminer la ou les personnes, parmi
la catégorie de client, qui sera sonder. En effet, le service biomédical
dispose de plusieurs interlocuteurs au sein d’un même service médical.
- Définition du contenu :
Le contenu du questionnaire doit traduire l’objectif
de la recherche ; en d’autres termes, la question posée, en fonction
du but donné, doit susciter une réponse en relation avec
le but poursuivi et traduisant fidèlement l’attitude de l’enquêté.
L’objectif de l’enquête étant fixé, il suffit de préciser
les thèmes à aborder. Les questions doivent être simples
pour éviter l’incompréhension et au contraire susciter les
réponses vraies. Il faut distinguer les questions fermées
des questions ouvertes (Cf. tableau II.2.3.b). La technique dite de l’entonnoir,
c’est à dire une enquête commencent par des questions générales
et simples pour aborder progressivement des questions de plus en plus précises,
doit être appliquée.
Tableau II.2.3.b : Questions fermées et ouvertes
- Choix du type d’enquête :
L’enquête peut être à administration
:
• Directe : le client répond
lui-même au questionnaire, sans la présence d’un enquêteur.
• Indirecte : c’est une interview,
l’enquêteur complète lui-même le questionnaire à
partir des réponses fournies par le client.
Le tableau II.2.3.c propose une comparaison entre ses deux modes :
Tableau II.2.3.c : Comparaison des deux modes d’administration
Dans le cas d’une enquête à administration indirecte, il est nécessaire de réfléchir sur le choix de l’enquêteur. Le tableau II.2.3.d apporte quelques éléments de réponse :
Tableau II.2.3.d : Les différents enquêteurs
Il n’existe pas de méthodologie “type” permettant l’interprétation des résultats d’une enquête, cependant quelques règles doivent être respectées afin de mener au plus juste ce travail :II.2.4. Règles d’interprétation des résultats d’une enquête[2]
Objectifs :II.2.5. Mise en œuvre
Echantillon :
- Services : médicaux et médico-techniques.
- Personnes : les cadres infirmiers
de chaque service.
Type de questionnaire :
Questionnaire à administration
directe : solution la plus adaptée en raison du temps partiel passé
au centre hospitalier.
Thèmes abordés :
- Connaissance du service biomédical.
- Relation avec le service biomédical.
- L’activité du service biomédical
:
> achat, réception et installation,
> maintenance,
> formation
> discussion.
Déroulement de l’enquête :
Envoi d’une enquête accompagnée
d’une lettre de présentation.
Délai de 1 mois pour renvoyer
l’enquête au service biomédical.
Relance en cas de non-réponse,
avec un délai de 10 jours.
Les résultats ne figurent pas dans la version web.II.2.6. Interprétation des résultats de l’enquête
II.3. Bilan des coûts de maintenanceLa maintenance est un terme général pouvant apparaître sous différentes déclinaisons. Parmi elles :II.3.1. Généralité
D’après le « Guide de bonnes pratiques pour la gestion du parc biomédical » du Ministère de la santéwww.sante.gouv.fr, le budget annuel consacré par un hôpital (universitaire ou non) à la maintenance de son parc biomédical s’élève à 10 à 15 KF par lit de court séjour.II.3.2. Définition des coûts de maintenance
Les coûts de maintenance interne regroupent plusieurs charges :
- la charge salariale :
le coût horaire peut être déterminé
aisément quant le service dispose d'un outil G.M.A.O. Sans cet outil,
il faut estimer le temps réellement consacré par les personnels
techniques à la production de maintenance.
A titre indicatif, les taches administratives et comptables,
la formation, la gestion de l'inventaire, les opérations de réception
du matériel, etc., diminues le nombre d'heure de 30 à 40
%.
- les pièces détachées,
- les autres charges : plus value estimée entre 10 et 15 %
Les coûts de maintenance externe :
Ils regroupent l'ensemble des interventions réalisées
soit par le constructeur soit par une société de tierce maintenance
qui propose des prestations de maintenance multiple marque.
Le coût d'une intervention comprend les frais de
main d'œuvre, de déplacement (si l'intervention a lieu sur site)
et des pièces de rechanges.
Les contrats :
Il en existe plusieurs types (tous risques, prestation
limitée, coup par coup, ...).
Schéma II.3.a. : Coûts liés à la maintenance biomédicale
Il convient d'être prudent sur le suivi périodique
(par exemple sur une année) des coûts de maintenance externe
et des contrats. En effet les entrées et les sorties de garantie,
sur certains équipements coûteux, perturbent le raisonnement.
Une façon de s'en affranchir consiste à
suivre, à la fois, l'évolution des coûts de maintenance
et l'évolution du parc (en tenant compte du décalage de la
procédure de commande et de la garantie). Le graphique II.3.2.b
illustre ce raisonnement :
Graphique II.3.2.b : Suivi périodique des coûts
de maintenance et du parc (exemple)
La Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur constitue l'outil le plus approprié de suivi des coûts de maintenance tant en interne, qu'en externe. Son efficacité repose sur une bonne connaissance de l'inventaire et sur une saisie rigoureuse des éléments des différentes interventions.
Les résultats ne figurent pas dans la version web.II.3.3. Mise en œuvre
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III.1. Quelles réglementations concernent l’activité biomédicale ?La mission principale du service biomédical est d’effectuer et/ou d’assurer le suivi de la maintenance sur les équipements biomédicaux.
La figure III.1. dresse la liste de ces organismes. Elle
ne présente que ceux qui interviennent à l’échelon
National. Des Directions représentent leur ministère à
l’échelon Régional (DRASS, ARH, DRIRE, …) et Départemental
(DDASS, …).
L’Agence Nationale d’Accréditation et d’Evaluation
en Santéwww.anaes.fr à
un rôle différent des autres organismes puisque qu’elle n’intervient
pas sur le patrimoine de l’établissement mais sur son accréditation,
cependant, le service biomédical est complètement impliqué
dans cette démarche.
Figure III.1 : Organismes publics concernant le service biomédicalvoir les sites web
III.2. Description des textes réglementaires[3]Intitulé de la réglementation :III.2.1. Le Marquage CE des dispositifs médicaux et leur vigilance
Objectifs de la réglementation :
Indique la conformité des dispositifs
médicaux à des «exigences essentielles».
Service hospitalier concerné :
Tous les services utilisant des dispositifs
médicaux définis à l’article L.665-3 du livre V bis
du code la santé publique.
Type ou classe des équipements concernés
:
Tous les appareils, équipements,
matières, produits d’origine ni humaine ni animale ou autres articles
utilisés seuls ou en association, y compris
les accessoires et logiciels intervenant dans son fonctionnement, destinés
par le fabricant à être utilisé chez l’homme à
des fins médicales et dont l’action principale
voulue n’est pas obtenue par des moyens pharmacologiques ou immunologiques
ni par métabolisme, mais dont la fonction peut être
assistée par de tels moyens. En outre, la Directive CEE 93/42 groupe
les dispositifs médicaux en quatre classes (I, IIa, IIa, III) en
fonction de leur niveau de risque, respectivement du plus faible au plus
élevé.
Date d’entrée en vigueur :
31 décembre 1994 pour les dispositifs
médicaux implantables actifs et 13 juin 1998 pour les autres dispositifs
médicaux.
Implication du service biomédical :
- Maîtriser la gestion des prescriptions
constructeur contenues dans les notices d’utilisation
- Posséder un inventaire fiable
des dispositifs médicaux
- Planifier les opérations
d’entretien et d’étalonnage
- Réaliser ou faire réaliser
ces opérations d’entretien
- Apporter la preuve que ces opérations
ont bien été effectuées
La vigilance des dispositifs médicaux : la matériovigilance
Objectifs :
Mettre en place d’un réseau
de vigilance des dispositifs médicaux.
Implication du service biomédical :
- Transmettre au ministre chargé
de la santéwww.afssaps.sante.fr
tout incident ou risque d’incident
- Enregistrer, analyser, et valider
les incidents ou risques d’incidents
- Conduire les enquêtes et travaux
relatifs à la sécurité d’utilisation des dispositifs
médicaux demandés par le ministre chargé de la santé.
Autorité compétente :
Agence Française de Sécurité
SAnitaire des Produits de Santéwww.afssaps.sante.fr
III.2.2. L’Arrêté relatif à la sécurité de l’anesthésie et de ses suitesIntitulé de la réglementation :
Objectifs de la réglementation :
Amélioration de la sécurité
de l’anesthésie et de ses suites.
Service hospitalier concerné :
Bloc opératoire, anesthésie.
Type ou classe des équipements concernés
:
Dispositifs médicaux cités
aux articles D.712-43 et D.712-47 du Code de la santé publiqueannexe,
soit les matériels de monitoring, ventilation, arrivée de
fluides médicaux, de défibrillation cardiaque, de réchauffement
patient, etc …
Date d’entrée en vigueur :
03 octobre 1995.
Implication du service biomédical :
- Inventaire des dispositifs médicaux
cités aux articles D.712-43 et D.712-47 du code la santé
publiqueannexe
- Organisation d’une maintenance adaptée
- Enregistrement des actions de maintenance
- Suivi des contrats de maintenance
- Suivi des qualifications et des
formations des personnels biomédicaux internes
- Suivi des formations aux utilisateurs
réalisées par/ou sous la responsabilité du service
biomédical
- Mise en place de procédures
ou systèmes destinés à palier les défaillances
de leur alimentation normale en gaz à usage médical et en
énergie
Autorité compétente :
Inspecteur de santé (contrôle
à la diligence du préfet)
Intitulé de la réglementation :III.2.3. Le Guide de Bonne Exécution des Analyses
Objectifs de la réglementation :
Mettre en place une démarche
qualité dans les laboratoires d’analyses médicales.
Service concerné :
Laboratoires d’analyses médicales
Type ou classe des équipements concernés
:
Tous les appareils équipant
le laboratoire d’analyses médicales
Date d’entrée en vigueur :
1er janvier 1995
Implication du service biomédical :
- Inventaire exhaustif de l’ensemble
des appareils équipant le laboratoire
- Organisation d’une maintenance adaptée
- Enregistrement des actions de maintenance
- Suivi des contrats de maintenance
- Suivi des qualifications et des
formations des personnels biomédicaux
Autorité compétente :
Inspecteur de santé (contrôle
à la diligence du préfet)
Intitulé de la réglementation :III.2.4. La Directive Européenne sur la protection contre les rayonnements
Objectifs de la réglementation :
Pose les principes généraux
de la protection des personnes contre les rayonnements.
Service concerné :
Radiologie, bloc opératoire.
Type ou classe des équipements concernés
:
Toutes les installations radiogènes.
Date d’entrée en vigueur :
En attente de parution du décret
Implication du service biomédical :
- Inventaire à jour des équipements
radiologiques
- Programmes d’assurance qualité,
comprenant des mesures de contrôles de qualité et des évaluations
de la dose patient
- Essai de réception avant
la première mise en service des équipements
- Contrôle des performances
des équipements après chaque entretien important
- Equiper, lorsque cela est possible,
d’un dispositif informant le praticien de la quantité de radiation
produite par l’équipement
Autorité compétente :
Inspecteur de santé (contrôle
à la diligence du préfet)
Intitulé de la réglementation :III.2.5. La Loi sur le renforcement de la sécurité sanitaire
Objectifs de la réglementation :
Renforcer la sécurité
sanitaire des produits de santé.
Services hospitaliers concernés :
Tous les services utilisant les dispositifs
médicaux énoncés dans le décret d’application.
Type ou classe des équipements concernés
:
Tous les dispositifs médicaux
énoncés dans le décret d’application.
Date d’entrée en vigueur :
En attente du décret d’application
en ce qui concerne le point III de l’article 14 : « maintenance des
dispositifs médicaux ».
Implication du service biomédical :
- Inventaire des dispositifs médicaux
concernés
- Assurer le maintien des performances
des dispositifs médicaux concernés
- Assurer la maintenance des dispositifs
médicaux concernés
- Contrôle qualité sur
les dispositifs médicaux concernés
- Etablir une attestation technique,
garantissant les dispositifs médicaux
Autorité compétente :
Agence Française de Sécurité
Sanitaire des Produits de Santé.www.afssaps.sante.fr
Intitulé de la réglementation :III.2.6. L’Arrêté relatif à l’exploitation des appareils à pression de vapeur
Service concerné :
Stérilisation
Type ou classe des équipements concernés
:
Les appareils à pression de
vapeur à couvercle amovible, connus aussi sous le nom d’autoclave.
Date d’entrée en vigueur :
16 février 1989
Implication du service biomédical :
- Inventaires des autoclaves
- Organisation d’une maintenance adaptée
- Enregistrement des actions de maintenance
et des actions de vérifications (contrôles sécurités)
- Suivi de la qualification tous les
18 mois maximum par un organisme de contrôle agréé
- Suivi des contrats de maintenance
et de contrôle
- Suivi des formations des personnels
utilisateurs et des techniciens biomédicaux internes
Autorité compétente :
Direction Régionale de l’Industrie
de la Recherche et de l’Environnement
Intitulé de la réglementation :III.2.7. L’Arrêté relatif à l’exploitation des centrifugeuses
Services concernés :
Tous les services utilisant des centrifugeuses
Type ou classe des équipements concernés
:
Les centrifugeuses.
Date d’entrée en vigueur :
04 juin 1993
Implication du service biomédical :
- Inventaire des centrifugeuses
- Organisation d’une maintenance adaptée
- Vérification générale
annuelle permettant de déceler en temps utile toute détérioration
susceptible de créer des dangers
- Enregistrement des actions de maintenance
et des actions de contrôles
- Suivi des contrats de maintenance
- Suivi des formations des personnels
utilisateurs
- Suivi des formations des personnels
affectés aux contrôles
Autorité compétente :
Inspecteur du travail et contrôleur
du travail
III.2.8. L’Arrêté relatif aux dispositifs médicaux en néonatologie et réanimation néonataleIntitulé de la réglementation :
Services concernés :
Obstétrique, néonatologie
et réanimation néonatale.
Type ou classe des équipements concernés
:
Tous les dispositifs médicaux
permettant d’assurer l’obstétrique, la néonatologie et la
réanimation néonatale.
Date d’entrée en vigueur :
25 avril 2000
Implication du service biomédical :
- Inventaire des dispositifs médicaux
permettant d’assurer l’obstétrique, la néonatologie et la
réanimation néonatale
- Organisation d’une maintenance adaptée
aux conditions d’utilisation
- Contrôles suite à une
première mise en service et toute remise en service
- Remplacement rapide des dispositifs
médicaux en cas d’obsolescence
Autorité compétente :
Inspecteur de santé
Les lettres circulaires demandent la mise en œuvre de mesures diverses, ce sont principalement :III.2.9. Les lettres circulaires
• CIRCULAIRE DH/EM1/14
Type ou classe des équipements concernés
:
Appareils de SpO2
Date d’émission :
02 mars 1994
Implication du service biomédical :
- Veiller à ce que les appareils
de SpO2 ne soient utilisés que pour les applications
auxquelles ils sont spécifiquement destinés.
- Inventaire tenu à jour.
- Veiller à ce que les instructions
d’utilisation fournies par les fabricants soient scrupuleusement respectées.
- Vérifier régulièrement
le bon fonctionnement de l’appareil (selon les indications du fabricant)
ainsi que le déclenchement satisfaisant des alarmes.
- N’utiliser que des capteurs compatibles
avec les appareils, c’est à dire soit les capteurs recommandés
par les fab ricants des appareils, soit des capteurs pour lesquels ladite
compatibilité a été explicitement garantie par les
fournisseurs.
• CIRCULAIRE DH/EM1/962926
Type ou classe des équipements concernés
:
Microscopes opératoires et
autres dispositifs illuminants la rétine (utilisés en ophtalmologie).
Date d’émission :
11 juin 1996
Implication du service biomédical :
- S’assurer de la présence
de filtres, de caches et d’accessoires réducteurs de luminosité
adaptés.
- Les ampoules, caches et autres accessoires
de ces appareils doivent être conformes à ceux préconisés
par le fabricant.
- Inventaire tenu à jour.
- La maintenance doit être assurée
en conformité et selon la périodicité des recommandations
du fabricant
• CIRCULAIRE DH/EM1/963059
Type ou classe des équipements concernés
:
Ventilateurs et mélangeurs
de gaz employés pour l’anesthésie, la réanimation
et la néonatologie
Date d’émission :
17 juin 1996
Implication du service biomédical :
Concerne les mélanges O2/air
et O2/N2O.
- Le personnel
technique doit vérifier régulièrement les pressions
d’alimentation en gaz.
- Il faut
que PO2 > Pair > PN2O pour diminuer le risque de
rétropollution
Par exemple PO2 = 4,1 Bars ; Pair = 3,7 Bars et PN2O
= 3,3 Bars (la pression nominale doit être de 3,5 +/- 0,7 Bars).
- Une révision
doit être faite selon une périodicité préconisée
par le fabricant.
• CIRCULAIRE DH/EM1/963921
Type ou classe des équipements concernés
:
Flexibles de gaz médicaux
Date d’émission :
22 juillet 1996
Implication du service biomédical :
- Vérifier la conformité
aux normes de prises murales et des tuyauteries souples.
- Etablir un inventaire.
- Une révision doit être
faite selon une périodicité préconisée par
le fabricant.
- Essayer de brancher chacune des
extrémités du flexible d’air dans la prise de N2O
; si le branchement est possible, retirer le flexible.
- Vérifier la fixation des
prises aux flexibles ; elle doit être inamovible.
• CIRCULAIRE DH/EM1/964459
Type ou classe des équipements concernés
:
Tables d’opérations
Date d’émission :
12 août 1996
Implication du service biomédical :
- Inventaire tenu à jour.
- Faire une maintenance préventive
conforme aux programmes préconisés par le fabricant et assurée
par un personnel technique qualifié, ou une société
de tierce maintenance ou le fabricant lui-même.
• CIRCULAIRE DH/EM1/971770
Type ou classe des équipements concernés
:
Phacoémulsificateurs
Date d’émission :
1er mars 1997
Implication du service biomédical :
- Inventaire tenu à jour.
- Réaliser la maintenance et
le contrôle de l’innocuité de ces appareils selon les conditions
et la périodicité prévue par le fabricant.
• CIRCULAIRE DGS/DH/AFSSAPS N° 2000/337
Type ou classe des équipements concernés
:
Distribution d’eau pour l’hémodialyse
Date d’émission :
20 juin 2000
Implication du service biomédical :
Participer à la mise en place
d’un système qualité et de suivi du fonctionnement de l’installation
de traitement d’eau.
• CIRCULAIRE DH/EM1/EO1/95672
Type ou classe des équipements concernés
:
dispositifs médicaux stérilisés
Date d’émission :
20 octobre 1997
Implication du service biomédical :
Participer à la mise en place
d’un système d’assurance qualité en stérilisation
des dispositifs médicaux.
III.2.10. L’accréditation des établissements de santé [6][7]
Intitulé de la réglementation :
Ordonnance n°96346 du 24 avril
1996
Objectif de la réglementation :
Mettre en place une démarche
d’amélioration continue de la qualité dans les établissements
de santé.
Services concernés :
L’ensemble de l’établissement
de santé.
Date d’entrée en vigueur :
Les établissements de santé
doivent s’engager au plus tard pour 2001
Implication du service biomédical :
Il existe deux types d’exigences,
celle impliquant le champ d’activité et celle impliquant son organisation.
• Exigences impliquant le champ
d’activité :
- Les besoins
sont évalués sur le plan quantitatif et sur le plan qualitatif.
- Une politique
de maintenance est définie.
- Une maintenance
préventive est assurée.
- Une maintenance
curative est assurée.
- La traçabilité
des produits et dispositifs médicaux est assurée.
- Le système
de vigilance alimente une réflexion permettant l’amélioration
des pratiques professionnelles quant à l’usage des produits et dispositifs
médicaux.
• Exigences impliquant l’organisation
:
Il en est
référencé 69annexe
Autorité compétente :
Agence Nationale d’Accréditation
et d’Evaluation en Santéwww.anaes.fr
Les textes réglementaires cités dans ce paragraphe peuvent concerner le champ d’activité du service biomédical, cependant ceux ci ne seront pas étudiés car ils ne rentrent pas dans le champ d’activité défini par les services biomédicaux de Dole et Lons-Le-Saunier.III.2.11. Les autres textes
Selon l’organisation mise en place dans les hôpitaux,
les textes suivants peuvent impliquer différents acteurs :
• le service biomédical,
• le service de radiologie,
• les services techniques
- Arrêté du 02 octobre 1990, J.O. du 13/10/1990, relatif aux appareils produisant des rayonnements ionisants.
- Décret du 22 mai 1997, J.O. du 24/05/1997, portant sur le contrôle des instruments de pesage à fonctionnement non automatique.
- Circulaire DGS/3A/667 bis du 10 octobre 1985 portant sur le réseau de distribution de fluides médicaux
- Circulaire DH/EM1/940327 du 22 mars 1994 et la circulaire DH/EM1/960327 du 30 janvier 1996 relatives aux manodétenteurs.
La lecture montre qu’un nombre important d’actions à mener sont communes aux différents textes. Ceux-ci demandent en particulier :III.3. Analyse des exigences réglementaires
Ces textes imposent aux établissements de santé d’organiser un suivi de la maintenance, au sens large, sur certains équipements clairement définis ou bien appartenant à un parc d’un service. Globalement, cette formalisation des pratiques doit permettre une traçablité des dispositifs médicaux tout au long de leur vie.
Le schéma III.3. regroupe l’ensemble des exigences. Chacune conduit à une action qui sera toujours associée à un enregistrement.
Schéma III.3. : Synthèse des exigences
III.4. Mise en œuvreLe bilan des pratiques (A l’exception du référentiel A.N.A.E.S. et de la matériovigilance) a été mené dans les deux services biomédicaux. Chacun dispose d’une G.M.A.O. spécialisée à la maintenance biomédicale. Ces deux applications sont employées en routine depuis deux ans sur Dole et quelques mois sur Lons-Le-Saunier. L’inventaire des équipements, inventoriés par un code numérique dédié, est périodiquement effectué. C’est à partir de celui ci qu’a été dressée la liste de l’ensemble des dispositifs soumis aux exigences réglementaires. Ensuite, le bilan sur les actions et les enregistrements a été effectué.III.4.1. Méthodologie
Les exigences, référencées au § III.3, ont été reprises dans un tableau sous forme de fiche.
Certaines ont été adaptées à
des réglementations demandant des exigences particulières.
Par exemple :
- L’arrêté du 03 octobre
1995 : gestion des demandes d’intervention
- L’arrêté du 16 février
1989 : suivi de la qualification des autoclaves tous les 18 mois maximum
par un organisme de contrôle agréé
Les résultats ne figurent pas dans la version web.III.4.2. Résultats
Deux évaluations furent réalisées, la première est un audit externe réalisé par un cabinet conseil et la seconde, en interne, s’est déroulée dans le cadre d’un groupe de travail au sein de l’hôpital.III.4.3. Bilan vis à vis du référentiel A.N.A.E.S.
Les résultats ne figurent pas dans la version web.
|
La réflexion menée sur l'élaboration
d'un audit de la fonction maintenance, a abouti à la réalisation
d'un bilan portant sur :
- le diagnostic des pratiques de maintenance,
- la mesure de la satisfaction des
clients,
- les coûts de la maintenance
biomédicale,
- les pratiques vis à vis de
la réglementation
L'audit, appliqué dans sa globalité au service biomédical du C.H.G. de Lons-Le-Saunier, l’a été partiellement à Dole ou diverses actions ont déjà été menées.
A Lons-Le-Saunier, les résultats obtenus apportent
plusieurs conclusions :
Les services médicaux et médico-techniques
sont unanimement satisfaits des prestations fournies par le service biomédical.
L'esprit de service des techniciens est apprécié. Cependant,
les services ressentent les difficultés rencontrées par les
techniciens par rapport à leur charge de travail croissante.
La création du service permet de maîtriser, dans une certaine mesure, les dépenses en matières de maintenance. Les interventions faites en interne et le suivi des contrats passés avec les sociétés contribuent plus particulièrement à ce résultat. Néanmoins, l'atelier subit, dans la majorité des cas, les interventions faites par les sociétés, ne permettant donc pas de juger des prestations fournies.
L'installation d'une Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur, depuis 1 an, donne entière satisfaction dans la gestion des équipements, des interventions de maintenance et du suivi des contrats. Cependant, pour que celle ci reste performante, il est indispensable de saisir quotidiennement toutes les actions de maintenance, ce qui occupe une part importante dans le temps de travail des techniciens.
Par ailleurs, le service n'est pas en mesure de répondre à plusieurs attentes. D'une part, celle de la réglementation qui demande des actions de maintenance sur de nombreux équipements et dans un autre registre, de se conformer au référentiel de l'A.N.A.E.S. D'autre part, la maintenance préventive est très peu développée alors que celle ci fait partie des attentes des services et des textes réglementaires.
L'audit révèle que le service biomédical fournit un travail de qualité. En revanche, les moyens qui lui sont donnés, limitent son champ d'actions en terme de respect de la réglementation. Dans ce sens, la sécurité et la qualité des dispositifs médicaux ne sont pas totalement assurées.
Ce travail confirme le ressenti de l'équipe biomédicale sur ses pratiques. A partir de là, le service est en mesure d’orienter ses évolutions, notamment en fixant des objectifs d'amélioration.
L’audit a fait l'objet d'un rapport présenté à la Direction de l'établissement. Celle ci a adhéré aux conclusions et a décidé d’inscrire un troisième poste d’Adjoint Technique biomédical au budget primitif pour l’année 2001.
BIBLIOGRAPHIE |
THESES, RAPPORTS DE STAGE, PROJETS D’ETUDE
[1] Outils pour
l’assurance qualité en maintenance biomédicale
Indicateurs de satisfaction clients
Référentiel de service pour la maintenance
sous-traité
Christophe PERRY
Thèse professionnelle (1998)
Mastère Equipement Biomédicaux
Université de Technologie de Compiègne
[2] Apport d’une
démarche qualité de type ISO 9002 au service biomédical
dans le cadre de l’accréditation
Sophie NENNIG
Rapport de stage (1999)
DESS Technologies Biomédicales Hospitalières
Université de Technologie de Compiègne
[3] Définition
des éléments essentiels de l’outil G.M.A.O. face au contexte
réglementaire et à l’attente des services biomédicaux
David DUGOR, Laurent FORCADELL, Stéphane GEYSSENS
Projet d’étude (2000)
DESS Technologies Biomédicales Hospitalières
Université de Technologie de Compiègne
[4] Que choisir
comme indicateurs de qualité pour le service biomédical ?
Olivier DUCAMP, Nicolas MOCQUET, Sophie NENNIG
Projet d’étude (1999)
DESS Technologies Biomédicales Hospitalières
Université de Technologie de Compiègne
PROJET
[5] Qualité
en maintenance biomédicale
Sous groupe 2 – Indicateurs de clients et réalisations
d’enquêtes de satisfaction
Projet AFIBwww.afib.asso.fr
Partenaires pour l’Europe
OUVRAGES
[6] Manuel d’accréditation
des établissements de santé
A.N.A.E.S.www.anaes.fr
Version de février 1999
[7] Préparer
et conduire votre démarche d’accréditation – un guide pratique
A.N.A.E.S.www.anaes.fr
juin 1999
[8] Auto-diagnostic
maintenance
MM. BEHARELLE, LECOUFLE, MINGAM, RICHET, THIBAULT
Outil d’auto-diagnostic en maintenance
CETIM, ESSTIN, ADEPA, UTC
[9] Equipements
biomédicaux pour les pays en développement
Guide méthodologique d’acquisition et de maintenance
Jean-Pierre COULIER
ACODESSwww.acodess.org
coopération française
SITES INTERNET |
SITES OFFICIELS
Ministère de l’emploi et de la solidarité
(Ministère du travail) : www.travail.gouv.fr
Ministère de l’emploi et de la solidarité
(Ministère de la santé) : www.santé.gouv.fr
Secrétariat d’état à la santé
et à l’action sociale : www.santé.fr
Ministère de l’industrie : www.industrie.gouv.fr
Site législatif officiel français : www.legifrance.com
Site juridique officiel français : www.jurifrance.com
Journal Officiel : www.journal-officiel.gouv.fr
Agence Nationale d'Accréditation
et d'Evaluation en Santé : www.anaes.fr
Agence Française de Sécurité
SAnitaire
des Produits de Santé : www.afssaps.sante.fr
Office de Protection contre les Rayonnements
Ionisants
: www.opri.fr
Groupement pour l’évaluation des dispositifs
MEDicaux : www.gmed.fr
NORMALISATION
Association Française de NORmalisation
: www.afnor.fr
Union Technique de l’Electricité
: www.ute-fr.com
SITES BIOMEDICAUX
Le site du Génie BioMédical (G. Farges –
Université de Technologie de Compiègne) : www.utc.fr/~farges
Association Française des Ingénieurs
Biomédicaux
: www.afib.asso.fr
REFERENCE DES TEXTES REGLEMENTAIRESwww.journal-officiel.gouv.fr |
DIRECTIVES EUROPEENNES
Directive 93/42/CEE du 14 juin 1993 relative aux dispositifs
médicaux (J.O.C.E. du 12 juillet 1993).
Directive 97/43 du 30 juin 1997 relative à la
protection des personnes contre les rayonnements.
LOIS
Loi n°98-535 du 1er juillet 1998 relative au renforcement de la sécurité sanitaire (J.O. du 2 juillet 1998).
DECRETS
Décret n°86-1103 du 02/10/1986 relatif à
la protection des travailleurs contre les dangers des rayonnements ionisants
(J.O. du 12 octobre 1986).
Décret n°88-1056 du 14/11/1988 relatif à
la sécurité électrique (J.O. du 24 novembre 1988).
Décret n°91-330 du 27/03/1991 relatif aux
instruments de pesage à fonctionnement non automatique (J.O.
du 3 avril 1991).
Décret n°93-41 du 11/01/1993 relatif aux mesures
d’organisation, aux conditions de mise en œuvre et d’utilisation applicables
aux équipements de travail et moyens de protection soumis à
l’article L.233-5-1 du code du travail (CDT) (J.O. du 13 janvier
1993).
Décret n°93-973 du 27/07/1993 modifiant
le décret n°91-330 du 27/03/1991 relatif aux instruments de
pesage à fonctionnement non automatique (J.O. du 3 août
1993).
Décret n°96-32 du 15/01/1996 relatif à
la matériovigilance exercée sur les dispositifs médicaux
et modifiant le CSP (J.O. du 17 janvier 1996).
Décret n°96-442 du 22/05/1996 modifiant le
décret n°91-330 du 27/03/1991 relatif aux instruments de pesage
à fonctionnement non automatique (J.O. du 24 mai 1996).
ARRETES
Arrêté du 16/12/1980 relatif à la
réglementation des appareils à pression de vapeur à
couvercle amovible (J.O. du 16 janvier 1981).
Arrêté du 19/12/1988 relatif à l’installation
de matériels électriques sur les emplacements présentant
des risques d’explosion (J.O. du 30 décembre 1988).
Arrêté du 20/12/1988 fixant la périodicité,
l’objet et l’étendue des vérifications des installations
électriques ainsi que le contenu des rapports relatifs aux dites
vérifications (J.O. du 30 décembre 1988).
Arrêté du 21/12/1988 relatif aux conditions
et aux modalités d’agrément des personnes ou organismes pour
la vérification des installations électriques (J.O.
du 1 février 1989).
Arrêté du 16/02/1989 relatif à l’exploitation
et aux contrôles périodiques des appareils à pression
de vapeur à couvercle amovible (J.O. du 10 mars 1989).
Arrêté du 13/10/1989 modifiant l’arrêté
du 16/02/1989 relatif à l’exploitation et aux contrôles périodiques
des appareils à pression de vapeur à couvercle amovible
(J.O. du 27 octobre 1989).
Arrêté du 02/10/1990 fixant la périodicité
des contrôles des sources scellées, des installations des
appareils générateurs électriques de rayonnement ionisants
et de leurs dispositifs de protection (J.O. du 13 octobre 1990).
Arrêté du 10/01/1992 modifiant l’arrêté
du 20/12/1988 fixant la périodicité, l’objet et l’étendue
des vérifications des installations électriques ainsi que
le contenu des rapports relatifs aux dites vérifications (J.O. du
17 janvier 1992).
Arrêté du 08/07/1992 modifiant l’arrêté
du 16/02/1989 relatif à l’exploitation et aux contrôles périodiques
des appareils à pression de vapeur à couvercle amovible
(J.O. du 24 juillet 1992).
Arrêté du 23/12/1992 modifiant l’arrêté
du 21/12/1988 relatif aux conditions et aux modalités d’agrément
des personnes ou organismes pour la vérification des installations
électriques (J.O. du 3 janvier 1993).
Arrêté du 05/03/1993 soumettant certains
équipements de travail à l’obligation de faire l’objet des
vérifications générales périodiques prévues
à l’article R.233-11 du CDT (J.O. du 17 mars 1993).
Arrêté du 22/03/1993 relatif au contrôle
des instruments de pesage à fonctionnement non automatique, en service
(J.O. du 28 mars 1993).
Arrêté du 04/06/1993 complétant l’arrêté
du 05/03/1993 soumettant certains équipements de travail à
l’obligation de faire l’objet des vérifications générales
périodiques prévues à l’article R.233-11 du CDT
(J.O. du 15 juin 1993).
Arrêté du 02/11/1994 relatif à la
bonne exécution des analyses de biologie médicale (GBEA)
(J.O. du 4 novembre 1994).
Arrêté du 03/10/1995 relatif aux modalités
d’utilisations et de contrôle des matériels et dispositifs
médicaux assurant les fonctions et actes cités aux articles
D.712-43 et D.712-47 du code de la santé publique (CSP) (J.O.
du 13 octobre 1995).
Arrêté du 06/05/1997 modifiant l’arrêté
du 22/03/1993 relatif au contrôle des instruments de pesage à
fonctionnement non automatique, en service (J.O. du 28 mai 1997).
Arrêté du 25/04/2000 relatif aux dispositifs
médicaux utilisés en obstétrique, néonatologie
et réanimation néonatale (J.O. du 16 juin 2000).
LETTRES CIRCULAIRES
Circulaire DGS/bureau 3A/667bis du 10/10/1985 relative
à la distribution des gaz à usage médical et à
la création d’une commission locale de surveillance de cette distribution
(Bulletin officiel du ministère des affaires sociales, de la ville
et de l’intégration n° 44 du 28 novembre 1997).
Circulaire DH/EM1/14 du 29/03/1994 relative à
l’utilisation des moniteurs de la saturation de l’hémoglobine en
oxygène par oxymétrie de pouls (SpO2).
Circulaire DH/EM1/96-0327 du 30/01/1996 relative
à l’utilisation des manodétendeurs à usage médical.
Circulaire DH/EM1/96-2926 du 11/06/1996 relative aux
risques de brûlures rétiniennes liées à l’utilisation
de microscopes opératoires et autres dispositifs illuminants (B.O.
n° 27 du 31 juillet 1996).
Circulaire DH/EM1/96-3059 du 17/06/1996 relative
à l’utilisation des ventilateurs et mélangeurs de gaz employés
pour l’anesthésie, la réanimation, et la néonatologie.
Circulaire DH/EM1/96-3921 du 22/07/1996 relative à
l’utilisation des flexibles médicaux (B.O. n° 31 du 28 août
1996).
Circulaire DH/EM1/96-4459 du 12/08/1996 relative à
l’utilisation des tables d’opérations (B.O. n° 37 du 17 octobre
1996).
Circulaire DH/EM1/97-1770 du 01 mars 1997 relative aux
risques potentiels de contamination de l’œil par certains phacoémulsificateurs
lors d’opérations de la cataracte (B.O. n°12 du 26 avril 1997).
Circulaire DGS/DH/EM1/97-672 du 20/10/1997 relative à
la stérilisation des dispositifs médicaux dans les établissements
de santé.
Circulaire DGS/DH/AFSSAPS du 20/06/2000 relative à
la distribution d’eau pour l’hémodialyse.
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Exigences de l’accréditation A.N.A.E.S.www.anaes.frpour le service biomédical
I - Le patient et sa prise en charge
1. Droit et information du patient
(DIP)
2. Dossier du patient (DPA)
3. Organisation de la prise en charge
des patients (OPC)
OPC 7e : La continuité des soins est assurée
entre secteurs d’activité.
OPC 7b : Des règles de présence, de concertation
et de délégation, ainsi qu’un système de gardes et
astreintes sont mis en place afin d’assurer la permanence 24 h/24 h.
4. La prise en charge hôtelière (PCH)
II - Management et gestion au service du patient
1. Management de l'établissement
et des secteurs d'activités (MEA)
MEA 2a : L’organigramme fonctionnel de la direction est
défini et connu des professionnels.
MEA 3b : Les orientations du projet d’établissement
sont portées à la connaissance du public et des professionnels.
MEA 5 : L’établissement a des outils de pilotage
de sa gestion permettant l’implication des secteurs d’activité
MEA 6a : Les objectifs et les types de prestations fournies
par chaque secteur d’activité sont clairement définis en
cohérence avec le projet d’établissement et font l’objet
d’un suivi et d’un bilan annuel
MEA 6b :Un mode de concertation entre les professionnels
est en place dans chaque secteur d’activité en vue de favoriser
l’expression et la recherche de solutions aux problèmes posés
MEA 6c : Chaque secteur d’activité s’organise
pour assurer une prise en charge continue du patient. Des règles
de présence de tous les professionnels, de concertation et de délégation,
sont élaborées et un système de gardes et d’astreintes
est mis en place
MEA 7a : La structure organisationnelle des secteurs
d’activité est connue des professionnels
MEA 7b : Les compétences et les domaines de responsabilité
des responsables des secteurs d’activité et de l’encadrement sont
clairement définis et écrits
MEA 7c :Les responsables des secteurs d’activité
s’assurent de la mesure, de l’évaluation et de l’amélioration
de l’ensemble des activités, et en particulier du bon déroulement
des démarches d’amélioration continue de la qualité
MEA 8a : Le responsable du secteur d’activité
connaît les coûts de fonctionnement de son secteur d’activité
et sa situation par rapport aux ressources allouées
MEA 8b : Le responsable du secteur d’activité
connaît les compétences de son personnel et utilise ces informations
pour une gestion prévisionnelle
MEA 9a : Des objectifs quantifiables sont définis
et font l’objet d’une actualisation annuelle
MEA 9b :Le suivi des objectifs fait l’objet d’une communication
à l’établissement et aux secteurs d’activité concernés
2. Gestion des ressources humaines
(GRH)
GRH 4a : L’établissement met en œuvre une gestion
prévisionnelle des ressources humaines
GRH 4b : La gestion prévisionnelle des ressources
humaines permet d’assurer les prestations de soins selon les exigences
des postes.
GRH 4c : Une description actualisée des fiches
de fonction et des profils de poste est effectuée. Les responsabilités
et les exigences de tout GRH 5a : Le recrutement est effectué sur
la base des profils de poste
GRH 6a : La mission, le plan stratégique, les
secteurs d’activité, l’organisation, le fonctionnement et la gestion
de l’information de GRH 10a : Les conditions de travail sont évaluées
à périodicité définie
GRH 6b : Dans chaque secteur, une information d’adaptation
au poste est fournie à tout professionnel, concernant les exigences
en matière de sécurité, le contrôle et la prévention
du risque infectieux et les stratégies d’amélioration de
la qualité des soins
GRH 7b :Les besoins individuels en formation sont identifiés
GRH 7c : Des objectifs sont fixés pour l’année
suivante (pour la gestion des ressources humaines)
l’établissement sont présentés à
tout professionnel ou stagiaire
GRH 8a : Les besoins des personnels en matière
de formation continue sont identifiés
GRH 8b : Un programme de maintien et d’amélioration
du niveau de compétence adapté aux besoins identifiés
des personnels de l’établissement est mis en place
GRH 10b : Un plan annuel d’amélioration des conditions
de travail est mis en œuvre, suivi et évalué
3. Gestion des fonctions logistiques
(GFL)
GFL 1b : Les personnels utilisateurs sont associés
aux procédures d’achat
GFL 2e : Des protocoles d’alerte et d’intervention sont
écrits et connus des personnels concernés
GFL 5b : Le personnel chargé du nettoyage des
locaux et des équipements est formé
GFL 7a : Chaque catégorie de déchet est
traitée de façon adaptée
GFL 7b : Le personnel chargé de l’élimination
des déchets est formé
GFL 7c : L’élimination des déchets est
évaluée à périodicité définie
GFL 9c : Les professionnels bénéficient
d’une formation incendie actualisée
GFL 9d : Les protocoles d’alerte et les mesures à
prendre en cas d’incendie sont écrits et connus de tous les professionnels
GFL 10 : Une évaluation des prestations logistiques
est réalisée auprès des secteurs d’activité
utilisateurs
4. Gestion du système d'information
(GSI)
GSI 1a : Le système d'information et l'informatisation
de l’établissement sont fondés sur un schéma directeur,
cohérent avec le projet d’établissement et élaboré
de manière participative
GSI 1b : Le système d’information couvre l’ensemble
des activités de l’établissement et favorise une approche
et une utilisation coordonnées et efficaces de l’information, notamment
pour la politique d’évaluation
GSI 1c : Les instances concernées sont impliquées
dans le suivi du schéma directeur de l’information
GSI 4b : Les dysfonctionnements du système d’information
sont recensés, analysés et traités
GSI 4c : Un plan d’amélioration de la qualité
du système d’information, aux priorités hiérarchisées
et auquel participent les professionnels utilisateurs, est en place
III - Qualité et prévention
1. Gestion de la qualité et
prévention des risques (QPR)
QPR 1a : La politique qualité par la direction
en concertation avec la CME, la DSSI ou le responsable du service de soins
infirmiers, le CTE, ou structure équivalente, et le personnel
QPR 1b : La politique qualité comporte des objectifs
précis, mesurables dans le temps, traduits dans le programme de
gestion de la qualité et de prévention des risques.
QPR 1e : Les responsabilités concernant la gestion
de la qualité et la prévention des risques sont identifiées
QPR 1f : La formation des professionnels de l’établissement
et l’assistance méthodologique sont assurées pour la prévention
des risques
QPR 2b : Les informations recueillies sont diffusées
aux professionnels (concernant la satisfaction clients)
QPR 2c : Les informations recueillies sont exploitées
et utilisées pour définir ou adapter le programme de gestion
de la qualité dans l’objectif d’une amélioration du service
rendu
QPR 2d : Un système de gestion des réclamations
et/ou plaintes est en place et permet leur analyse et la mise en œuvre
des mesures
QPR 3a : Des démarches qualités sont en
cours sur des thèmes prioritaires
QPR 3b : Les actions (qualité) sont conduites
par les professionnels de manière multidisciplinaire
QPR 3c : Les secteurs d’activité élaborent
des protocoles dans les domaines où ils sont utiles
etc.) est organisée
QPR3d : Les secteurs d’activité évaluent
l’utilisation des protocoles de gestion des plaintes et des réclamations
QPR 3e : Des indicateurs de résultats s’intégrant
dans la démarche d’amélioration continue de la qualité
sont élaborés
d’amélioration appropriées
QPR 3f : La gestion des documents internes (procédures,
protocoles) et externes (textes réglementaires, recommandations
professionnelles, QPR 4a : Les informations disponibles relatives aux risques
et aux événements indésirables sont rassemblées
QPR 4b : Un système de signalement des événements
indésirables est en place
QPR 4d : Les secteurs, pratiques, actes ou processus
à risque sont identifiés et font l’objet d’actions prioritaires
dans le programme de prévention des risques
QPR 5a : L’efficacité du programme de gestion
de la qualité est évaluée
QPR 5b : L’efficacité du programme de prévention
des risques est évaluée
2. Vigilances sanitaires et sécurité
transfusionnelle (VST)
VST 2b : Les procédures à mettre en œuvre
en cas d’incident sont en place et connues des professionnels (pour le
risque infectieux)
VST 2d : Une organisation permettant de répondre
à une alerte sanitaire concernant les produits et dispositifs médicaux
à usage thérapeutique est en place.
VST 3b : Les professionnels sont formés sur les
conduites à tenir en cas d’incident (risques infectieux et transfusionnels)
3. Surveillance, prévention
et contrôle du risque infectieux (SPI)
SPI 2b : Les modalités de mise en œuvre du programme
de lutte contre le risque infectieux permettent de garantir la coordination
des actions menées par les professionnels ou secteurs d’activité.
Une définition des responsabilités, connue de tous, est élaborée
SPI 2d : Une formation en hygiène est dispensée
à tout professionnel temporaire ou permanent lors de son arrivée
SPI 2e : Les actions de formation continue en hygiène
concernent l’ensemble des professionnels, notamment lors de la diffusion
de nouvelles procédures
SPI 5a : Des protocoles visant à maîtriser
le risque infectieux sont utilisés
SPI 7c : L’ensemble des professionnels est immunisé
contre certains risques spécifiques liés à l’exercice
en établissement de santé
SPI 7d : Des actions sont menées pour prévenir
les risques de contamination liés à l’exercice professionnel
SPI 8b : Des procédures d’entretien (nettoyage,
désinfection) des équipements et dispositifs médicaux
non stérilisables sont écrites, validées et mises
en œuvre par du personnel formé. Leurs respect et pertinence sont
évalués à périodicité définie
SPI 9b : Les procédures font l’objet d’une formation
des professionnels (maîtrise du risque infectieux)
Retour
Sécurité
anesthésique et surveillance post-interventionnelle
(Suite à l’Arrêté du 03 octobre 1995)
Article D 712-43 du Code de la Santé Publique :
L’anesthésie est réalisée sur la base d’un protocole établi et mis en œuvre sous la responsabilité d’un médecin anesthésiste-réanimateur, en tenant compte des résultats de la consultation et de la visite pré-anesthésiques mentionnées à l’article D.712-41.
Les moyens prévus au 2° de l’article D.712-40 doivent permettre de faire bénéficier le patient :
1) D’une surveillance clinique continue ;
2) D’un matériel d’anesthésie et de suppléance
adapté au protocole anesthésique retenu.
Article D 712-47 du Code de la Santé Publique :
La salle de surveillance post-interventionnelle est dotée de dispositifs médicaux permettant pour chaque poste installé :
a) L’arrivée de fluides médicaux et l’aspiration
par le vide ;
b) Le contrôle continu du rythme cardiaque et l’affichage
du tracé électrocardioscopique, par des appareils munis d’alarme,
et le contrôle de la saturation du sang en oxygène (SpO2)
;
c) La surveillance périodique de la pression artérielle
;
d) Les moyens nécessaires au retour à un
équilibre thermique normal pour le patient.
La salle de surveillance post-interventionnelle est en outre équipée :
1) D’un dispositif d’alerte permettant de faire appel
aux personnes nécessaires an cas de survenance de complications
dans l’état d’un patient ;
2) D’un dispositif d’assistance ventilatoire, muni d’alarmes
de surpression et de débranchement ainsi que d’arrêt de fonctionnement.
Les personnels exerçant dans cette salle doivent pouvoir accéder sans délai au matériel approprié permettant la défibrillation cardiaque des patients ainsi que l’appréciation du degré de leur éventuelle curarisation.