Avertissement
|
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Si vous arrivez directement sur cette page,
sachez que ce travail est un rapport d'étudiants et doit
être pris comme tel. Il peut donc comporter des imperfections ou
des imprécisions que le lecteur doit admettre et donc supporter.
Il a été réalisé pendant la période
de formation et constitue avant-tout un travail de compilation
bibliographique, d'initiation et d'analyse sur des thématiques
associées aux concepts, méthodes, outils et
expériences sur les démarches qualité dans les
organisations. Nous ne faisons aucun
usage commercial et la duplication est libre. Si vous avez des raisons
de contester ce droit d'usage, merci de nous en faire part .
L'objectif de la présentation sur le Web est de
permettre l'accès à l'information et d'augmenter ainsi
les échanges professionnels. En cas d'usage du document,
n'oubliez pas de le citer comme source bibliographique. Bonne
lecture...
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Proposition du Guide
des Bonnes Pratiques
Biomédicales |
|||
Safa ALLOUCHE |
|||
Proposition du Guide des Bonnes
Pratiques Biomedicales pour un Pays en cours de developpement
Allouche Safa,Ammar Mohammad Projet d'Intégration MASTER Management de la Qualité (MQ), UTC, 2005-2006 URL : https://www.utc.fr/mastermq ; Université de Technologie de Compiègne |
|||
Les services
Biomédicaux
sont récents dans les pays en voie de développement tels
que le Liban contrairement aux pays industrialisés tels que la
France. Ce qui manque dans ces pays c’est d’avoir des
référentiels ou des guides qui leur permettront de se
développer surtout en terme de qualité de services. Ce
projet s’est basé sur la situation présente, les attentes
et les besoins exprimés par des services biomédicaux au
Liban pour proposer le Guide de Bonnes Pratiques Biomédicales
comme référentiel qui pourra être
adapté
spécifiquement à ce pays et éventuellement
à d’autres pays si possible, dans un but final qui sera
l’amélioration des métiers Biomédicaux. Mots clefs :
Pays en cours de
développement, service biomédical, qualité, guide
de bonnes pratiques biomédicales, ANAES, DRASS, ISO 9001.
|
|||
It has not been a long time since the appearance of
biomedical servicing in the developing countries. These services need
to be directed in the manner that takes the aspects of Quality
Insurance into account. On the other side, industrial countries ( Key words :
Developing countries, biomedical
service, quality, biomedical practices guide, ANAES, DRASS, ISO 9001
|
Remerciements
Partie 1 :
Formulation de la
Problématique
1.
Identification du contexte de la problématique (QQOQCP)
2. Expériences
Qualité Biomédicale en France:
1. NF
EN ISO 9001:2000 éditée et diffusée par
l’Association Française de Normalisation (AFNOR)
2. Guide
de Bonnes Pratiques Biomédicales version 2002
3. Guide
pratique sur la maintenance des dispositifs médicaux (DRASS) Mars 2005
4. Manuel
d'accréditation des établissements de santé
(ANAES) 2004
Classification stratégique des
référentiels
Partie 4 : Choix du
référentiel
Partie 5 : Mise en place du Guide
2.1. Etat des lieux et
autodiagnostic
2.2.
Démarche
d’amélioration continue de mise en place du guide
3. Choix d’une méthode de
valorisation en « Bonnes Pratiques »
Partie 6 :
Récapitulatif du
Projet
1. Déroulement
du projet, Difficultés envisagées et Améliorations
suggérées
Annexe 2 : Exemple de charte
qualité (en France)
Annexe 3 : Exemple d’Auto-evaluation
Glossaire
Liste des
Figures
Liste des
Tablaux
Bibliographie
Partie 1 : Formulation de la
Problématique
1.
Identification
du contexte de la problématique (QQOQCP)
Qui ? Qui est concerné par le
problème? |
Ingénieurs biomédicaux , patients , techniciens biomédicaux , responsable du département biomédical,service achat,partie tierce de maintenance, départements utilisant les dispositifs médicaux, direction générale et le gouvernement. |
Quoi ? Quel est le problème ? |
Proposition d’un référentiel pour améliorer le niveau des services Biomédicaux dans les pays en cours de développement. |
Où ? Où apparaît le
problème ? |
Service biomédical,
départements de soins, les stocks, le service d’achat, pays en
cours de développement. |
Quand ? Quand apparaît le
problème ? |
Lors de l’achat, inventaire des stocks,
utilisation de l’appareillage, durant les procédures de
maintenance, durant les cas d’urgences. |
Comment ? Comment apparaît le
problème ? |
Appareillage non utilisés dans
les stocks, appareillage en panne durant son
utilisation, apparition des problèmes entre le service
biomédical et un autre département de soins,
fréquence de maintenance non maîtrisée,
insatisfaction des patients et de l’organisme médical. |
Pourquoi ? Pourquoi faut-il résoudre
ce problème ? |
Introduire auprès des services
biomédicaux, des moyens de savoir faire tout en prenant en
considération leurs besoins réels. |
Tableau 1 :
QQOQCP
2.Expériences
Qualité Biomédicale en France [2]:
La
situation en chiffres |
•
Dont 450 (15%) ont un
service biomédical •
Dont 40 à 60 (8% - 13
%) visent la certification •
11 (18% – 28%)
certifiées ISO 9001 |
Tableau 2 :
Situation en chiffres
Selon
les expériences identifiées en France on peut constater
que la majorité des établissements de santé
certifient
quelques activités du service Biomédical selon leurs besoins.
Voici quelques exemples en France
[2] :
CHU
Angers :
Certification de la maintenance de dispositifs médicaux non
stériles, tenus en inventaire au service biomédical,
vérifications de sécurité et formation des usagers.
CH
Bourg en Bresse :
Certification de la maintenance et achat des dispositifs
médicaux tenus à l'inventaire biomédical,
matériovigilance.
CH
Le Havre :
Certification de l’achat, installation, maintenance des dispositifs
médicaux, formation des utilisateurs.
CH
Orléans :
Certification de la production et distribution d'eau pour
hémodialyse.
APHP
– Paris Hôp. Robert Debré :
Certification de la maintenance des dispositifs médicaux non
stériles, tenus en inventaire au service biomédical,
vérifications de sécurité et formation des usagers.
CH
Réunion (Sud) :
Certification de l’achat et maintenance de dispositifs médicaux,
assistance auprès des utilisateurs.
CHU
Rouen :
Certification de la maintenance et contrôle de
sécurité électrique des équipements
biomédicaux.
Contrôle des générateurs à rayons X.
Formation à l'utilisation des équipements
biomédicaux du
CHU de Rouen inventoriés à la cellule biomédicale.
CH
Saint Quentin :
Certification de la gestion et achats des nouveaux
équipements biomédicaux, la mise en service du
matériel biomédical, la formation des personnels
utilisateurs et la maintenance du matériel biomédical
CH
Versailles :
Certification de l'unité biomédicale pour ses
activités de maintenance des équipements
biomédicaux et la
matériovigilance s'y référant.
Hôpital
d'Instruction des Arnées Legouest :
Unité biomédicale certifiée ISO 9001 depuis le 14/01/2003
Hôpitaux
Universitaires de Genève :
Certification
du secteur de Maintenance Biomédicale, mise en service,
maintenance et réforme des dispositifs
médicauxet des installations.
Il
existe différents référentiels qui pourront
être explorés pour aider les organismes à bien
mener une démarche qualité.
Chaque référentiel a sa propre stratégie qui lui
donne sa particularité par rapport aux autres.
La
certification ISO 9000 (version 2000) est une démarche
volontaire et elle est le fruit d'un travail reconnu par un organisme
officiel suivant un référentiel international. C'est la
satisfaction de voir déclaré atteint un objectif
fixé par une entité compétente. Mais c'est aussi
la garantie de la mise en œuvre d'une organisation adaptée qui
formalise les relations internes du type "client/fournisseur". La
certification est la concrétisation d'une démarche qui
prouve la qualité d'un service.
Le
seul changement significatif qu'apporte l'édition 2000 par
rapport à la version de 1994 est l'abandon de l'approche
procédurale en matière de gestion (qui définit la
manière dont vous contrôlez vos activités) au
bénéfice d'une approche fondée sur les processus
(qui focalise sur ce que vous faites).
Pour le service biomédical, la certification peut être aussi, et surtout, un outil de management et d'amélioration des pratiques. Mais elle réclame des efforts humains importants et un coût financier pour sa mise en place.
Elle
spécifie les exigences qui peuvent être utilisées
par l’organisme en interne ou à des fins de certification ou
contractuelles. Sa stratégie porte sur
l’efficacité du système de management de la
qualité à satisfaire les exigences des clients.
Avantages de
la Norme ISO 9001 :2000
Reconnaissance internationale
Amélioration continue
Inconvénients
de la Norme ISO 9001 :2000
Vocabulaire
difficile de la norme
La
certification ISO 9001 est non spécifique des
établissements de santé.
Difficulté de mise en œuvre :
Coût
élevé
Mise à jour des documents
qualité
Le guide des bonnes pratiques biomédicales en établissements de santé apporte les éléments de réponse pour atteindre les objectifs et remplir les missions d’un service biomédical hospitalier.
La mise en œuvre du Guide des bonnes pratiques biomédicales est peut être la solution la plus adéquate car elle repose sur des items fonctionnels et organisationnels. Ce référentiel est le reflet de la profession biomédicale.
Les
bonnes pratiques fonctionnelles :
Actions à mettre en œuvre afin d’avoir en permanence une organisation apte à favoriser le développement et l’exécution d’activités pertinentes et optimales.
BPF 01 : Missions
BPF 02 : Objectif
BPF 03 : Mesures
BPF 04 : Améliorations
Les
bonnes pratiques opérationnelles :
Actions à mettre en œuvre afin de réaliser des activités pertinentes et optimales au sein du service biomédical.
BPO 01 : Processus de gestion des
interfaces avec les services
BPO 02 : Processus de gestion des risques et de
la qualité
BPO 03 : Processus de gestion du personnel
BPO 04 : Processus de gestion des locaux
BPO 05 : Processus de gestion et de suivi des
matériels techniques et équipements de
contrôle,
de mesure et d’essai
BPO 06 : Processus de gestion et de suivi des
Dispositifs Médicaux.
Avantages du
Guide de Bonnes Pratiques Biomédicales:
Vocabulaire proche du métier.
Garantit toutes les activités du service.
Facilité de mise en œuvre.
Exemple d’indicateurs proposés.
Inconvénients
du Guide de Bonnes Pratiques Biomédicales:
Reconnaissance des fournisseurs.
Pas d’audits.
Les
exigences de ce guide sont centrées sur quelques
activités du service biomédical et sont basées sur
un nombre de décrets et de réglementations
françaises. Donc la stratégie de ce guide peut être
définie par le fait de garantir quelques activités
particulières du service biomédical.
Les
sujets abordés par ce guide sont les suivants :
i.
Responsabilité des
acteurs
Obligations
et responsabilités des différents intervenants
Qui
peut engager votre responsabilité ?
Nature
de la responsabilité
ii.
Gestion des risques
Acquisition
d’un dispositif médical
Registre
Sécurité, Qualité, Maintenance (RSQM)
Analyse
des risques (Méthode AMDEC)
iii.
Réalisation de la
maintenance
Maintenance
corrective ou préventive
Maintenance
interne ou externe
Réalisation
de la maintenance en externe
Niveaux
de maintenance
Coût
de maintenance
Remarques
générales
Équipements
de Contrôle de Mesure et d’Essai (ECME)
iv.
Contrôle
Qualité
Avantages :
Très
proche du métier.
Inconvénients :
Ne garantit qu’une partie spécifique des activités du service biomédical .
N’a pas une certification reconnue.
L'A.N.A.E.S. (Agence Nationale d'Accréditation et d'Evaluation
en Santé) est la structure compétente pour gérer
la procédure d'accréditation prévue par
l'ordonnance du 24 avril 1996 : « procédure
d'évaluation externe à un établissement de
santé, effectuée par des professionnels,
indépendante de l'établissement et de ses organismes de
tutelle, évaluant l'ensemble de son fonctionnement et de ses
pratiques. Elle vise à assurer la sécurité et la
qualité des soins donnés au patient et à
promouvoir une politique d'amélioration continue de la
qualité au sein des établissements ».
Mais le manuel d’accréditation qui accompagne cette
démarche a pour objectif l’amélioration continue de
l’ensemble de l’établissement, toutes les missions d’un service
biomédical ne sont donc pas prises en considération et
évaluées.
La stratégie de ce guide est de garantir en même temps les résultats des différentes activités hospitalières ainsi que la satisfaction du client. Une refonte des références permet de mieux les comprendre.
Cette refonte s’effectue autour de quatre axes:
a)
Le renforcement de la dimension politique et du rôle des
dirigeants
Ce
chapitre concerne l’ensemble des politiques de l’établissement
et, en particulier, les orientations stratégiques, la place du
patient au coeur du dispositif, la politique de la qualité et de
la gestion des risques. Il souligne l’importance d’impliquer fortement
les responsables, notamment médicaux, dans le
développement et le suivi des démarches
d’évaluation et d’amélioration de la qualité.
Ces
références permettent d’apprécier au niveau de
l’établissement la qualité du management.
b)
Une approche ciblée sur les fonctions transversales majeures
Le
deuxième chapitre concerne les ressources transversales,
supports fonctionnels de l’établissement.
Cette
approche, de type systémique, met l’accent sur la qualité
et la gestion des risques liés aux soins. Les ressources
transversales interagissent, quant à elles, dans une approche
globale intégrant donc tout autant les ressources humaines, les
fonctions hôtelières, l’approvisionnement, l’environnement
et le système d’information.
c)
Des exigences sur la prise en charge du patient : un seul chapitre
Les
références applicables à la prise en charge
directe du patient sont regroupées dans le chapitre 3
intitulé « Prise en charge du patient ». Cette
option était fortement préconisée par les
professionnels des établissements lors d’une enquête
portant sur l’évolution des références. Elle vise
à une plus grande cohérence et à éliminer
certaines redondances de la première version du manuel
d’accréditation.
d)
Un accent sur les démarches d’évaluation et les
dynamiques qualité
Le
quatrième chapitre, intitulé « Évaluations
et dynamiques d’amélioration », par le regroupement des
références portant sur les actions d’évaluation et
d’amélioration, permet de donner à l’établissement
concerné et aux destinataires des résultats de la
procédure d’accréditation une vision globale du suivi des
différentes politiques mises en oeuvre.
Ce
chapitre, soulignant un des axes prioritaires de la seconde
procédure d’accréditation, regroupe aussi plusieurs des
références portant sur l’évaluation des pratiques
professionnelles cliniques. Les dimensions concernées, dans ce
référentiel, visent : l’évaluation des pratiques
professionnelles, les ressources humaines, le système
d’information , la qualité et la prévention des risques,
la satisfaction des usagers et des professionnels, les orientations
stratégiques de l’établissement.
Avantage :
Stratégie de satisfaction du client.
Inconvénients:
Destiné à l’ensemble d’un établissement de santé.
Toutes les missions d’un service biomédical ne sont pas prises en considération et évaluées.
Classification stratégique des référentiels [2*]
Figure
1: Classification stratégique des
référentiels
Objectif de l’enquête |
Identification de l’état de l’art et des besoins dans un service biomédical en terme de qualité pour aboutir à un choix de référentiel convenable |
Echantillon |
40 ingénieurs et responsables biomédicaux (dans le Liban) |
Type de questionnaire |
- 1 Tableau à remplir en
remplissant des cases comprenant : 2 questions oui/non, et 4
questions ouvertes. - Fichier envoyé par e-mail
tenant sur 1 page |
Déroulement de l’enquête |
- Envoi du questionnaire : 12/11/05 - Date limite pour répondre
: 18/12/05 - Relance : 03/01/06 (par
téléphone) |
Figure
2: récapitulatif de l’enquête
Afin de mieux cerner et identifier les attentes des services biomédicaux dans un pays en cours de développement (le Liban dans notre cas), une enquête a été adressée à des ingénieurs et responsables biomédicaux dans ce pays.
Cette
enquête nous a permis d’identifier la stratégie d’un
service biomédical en fonction de ses besoins réels.
Grâce à cette enquête,
le «POURQUOI » a été
identifié ainsi que le bénéfice retiré.
Cela s’inscrit dans une démarche qualité.
Enquête
auprès de 10 services biomédicaux, 30 ingénieurs
et 10 responsables biomédicaux (par téléphone ou
par mail) => 12 réponses validées (taux de
réponses exploitables de 30%)
Figure 4: ISHIKAWA
des attentes exprimées
D’après les résultats de l’enquête, des besoins communs pour la majorité des hôpitaux ont été identifiés. Ces besoins peuvent être représentés comme suit :
L’organisation de maintenance et du contrôle qualité des dispositifs médicaux, gestion du processus d’achat et de réception, gestion du personnel (Formations, coordinations et hiérarchie), garantie la sécurité des patients et du personnel et l’assurance de la satisfaction du patient et de toutes les parties intéressées.
D’après les réponses obtenues des hôpitaux qui ont une plus grande expérience dans le domaine de service Biomédical, on a noté que ces derniers sont plus exigeants en terme de besoins. Ce qui les intéresse aujourd’hui, autre que les besoins déjà cités, c’est d’avoir une politique qualité bien définie et d’assurer une amélioration continue du métier.
Ils visent le suivi d’une référence qui leur permettra de bien mener toute activité possible du service Biomédical dans un but final de le certifier.
Partie 4 : Choix du référentiel
Après analyse de l’enquête, les caractéristiques
optimales du référentiel à choisir seront :
· Le référentiel doit garantir toutes les activités du service Biomédicale.
·
Le référentiel doit
permettre aux différents hôpitaux d’avoir la
possibilité de choisir
les parties du référentiel qui conviennent le plus
à leurs besoins actuels.
· Il doit avoir un vocabulaire très proche du métier.
· Le référentiel permettra une certification reconnue du service.
D’après
ces caractéristiques, on se rend compte qu’aucun des quatre
référentiels proposés répond parfaitement
aux attentes.
Malgré cela, le guide de bonne pratiques répond le mieux
à ces différentes caractéristiques sauf l’aspect
de certification où le guide ne permettra pas en lui-même
une certification par contre il pourra « si appliqué
en total » être une alternative à l’ISO 9000.
Partie 5: Mise en place du Guide
Afin
d’encourager les établissements de santé à adopter
le guide de Bonnes Pratiques, il sera tout d’abord indispensable de
leur présenter celui-ci pour qu'ils en prennent connaissance et
en identifient les avantages. Pour cela, plusieurs actions peuvent
être mises en place :
Une fois l'établissement a décidé à mettre en place le guide des bonnes pratiques biomédicales, un processus de mise en oeuvre doit être déployé.
2. Le Processus:
La mise en place du référentiel choisi se
décompose en plusieurs étapes :
2.1.Etat des lieux et autodiagnostic :
Cette étape permettra de faire une photo de l’organisation et de connaître les attentes des parties intéressées.
Pour atteindre ce but plusieurs outils d’autodiagnostic peuvent être utilisés.
Caractéristiques de l’outil d’autodiagnostic :
-être
facile à exploiter,
-
donner une vision synthétique de la situation du service
biomédical sur le niveau de références minimales
des bonnes pratiques atteintes,
-
souligner les points faibles pour mieux dégager les axes de
progrès,
-
permettre une évaluation tout au long de la démarche de
mise en place des bonnes pratiques.
Les
résultats de ce diagnostic sont des éléments pour:
- l’aide à la
décision pour définir la stratégie de mise en
place des bonnes pratiques,
2.2.
Démarche d'amélioration
continue de mise en place du guide
Après
avoir effectué l’auto-diagnostic du service biomédical il
est nécessaire de procéder à la mise en place
d’une stratégie pour atteindre les références
minimales du guide.
Il
existe plusieurs méthodes, mais nous retiendrons l’approche
processus (déjà présente dans le guide)
associée à l’outil P.D.C.A.
Ce
choix se justifie par sa simplicité,
-
d’une part l’approche processus se trouve déjà dans le
guide et le P.D.C.A. est accessible à tous.
-
d’autre part l’association de ses deux méthodes permet
l’amélioration continue et la satisfaction du client.
L'approche
processus vise à réaliser le cycle dynamique
d'amélioration continue afin de rendre plus performante la
structure qu'il utilise. L’approche processus facilite également
l’écoute client et la satisfaction de celui-ci grâce
à l’identification des processus clés, à leur
développement et à leur amélioration continue.
Figure
5:Approche processus, cycle PDCA du guide BPB [2]
Grâce à la mise en place du concept
PDCA à tous les niveaux de la structure, l’efficacité des
processus pourra être maintenue et améliorée. Ce
concept est adaptable à tous les processus aussi bien les bonnes
pratiques fonctionnelles qu’opérationnelles.
Il est
conseillé d’effectuer un cycle PDCA pour chaque processus.
Figure
6: cycle de l’amélioration continue
PDCA
[2*]
3.
Choix d’une
méthode de valorisation en « Bonnes
Pratiques » :
Il sera nécessaire pour certains
services biomédicaux d’avoir une
déclaration de validation (reconnaissance) en Bonnes Pratiques.
En considérant l’objectif de l’établissement, plusieurs
voies seront possibles :
Figure
7: Valorisation en « Bonnes
Pratiques » [2*]
Partie 6 : Récapitulatif du Projet
1. Déroulement du projet, Difficultés envisagées et Améliorations suggérées :
Etapes du projet |
Outil utilisé |
Difficultés envisagées |
Améliorations Suggérées |
Identification du contexte de la problématique |
QQOQCP |
On a mis
beaucoup de temps pour préciser l’objectif et bien cerner le
problème. |
Se
concentrer dès le début pour identifier un seul objectif
à atteindre. |
Identification de l’état de
l’art et les besoins dans un service biomédical en terme de
qualité |
-enquête auprès de
plusieurs ingénieurs et responsable de service Biomédical |
-Difficulté
à trouver les coordonnées des contacts potentiels. -Manque
d’expériences professionnelles des personnes contactées -
difficulté de mener une enquête dans plusieurs pays. -nombre de
réponses obtenues insuffisantes pour
effectuer une analyse fiable. |
-lors
de l’enquête, commencer par contacter les personnes professionnelles
ciblées par téléphone et non pas par mail. -Augmenter
si possible le nombre des contacts pour améliorer le pourcentage
des réponses obtenues. -Organiser
un groupe de travail de plusieurs nationalités pour un projet
adressé à plusieurs pays. |
Exploration des expériences de Qualité -Biomédical en France (Guides, référentiels et expériences hospitalières éventuelles) |
-recherche sur Internet |
-complexité
de quelques référentiels à
cause d’un vocabulaire peu ciblé |
-consulter
des personnes qui sont experts en référentiels -s’adresser
à des personnes qui ont une expérience en qualité
– Biomédical dans les établissements de santé
français |
Analyse des résultats et choix de la meilleure solution pour la problématique |
- |
-
difficulté de trouver un outil qui permettra de bien formuler le
choix final de la solution |
- |
Tableau
3: Déroulement du projet,
Difficultés envisagées et Améliorations
suggérées
Cette étude n’est que
le début de plusieurs actions qu’on pourra mettre en place pour
intégrer la qualité et les bonnes pratiques dans les
services biomédicaux des pays en cours de développement.
En fait, la mise en place des lois, la favorisation de la communication
et le retour d’expériences biomédicales entre tous les
pays sont des voies qui pourront être suivies pour faciliter la
mise en place et l’amélioration continue de tout guide ou
référentiel possible.
Pour cela,
il sera judicieux :
On
peut résumer la situation des services biomédicaux dans
les pays en cours de développement de façon
suivante :
La
majorité de ces services sont trop récents et il leur
manque de l’expérience pour améliorer leurs
activités. Pour cela il sera efficace d’avoir un
référentiel qui pourra être maîtrisé
par les équipes biomédicales afin de réaliser des
activités optimales et pertinentes pour mieux
satisfaire les parties intéressées par ce service et
surtout le patient.
Cette étude nous a permis de proposer le guide de bonnes
pratiques biomédicales comme un référentiel qui
pourra être adapté dans les pays en cours de
développement.
La différence de niveau d’attentes entre les hôpitaux
entraînera une application du guide propre à chaque
établissement.
Enfin, l’amélioration continue de l’activité
Biomédicale ne pourra être effectuée qu’en
partageant les expériences en exploitant tous les moyens de
communication possible. Seule une application du guide permettra son
évaluation concrète.
Définition: Pour une
entreprise, entreprendre une "Démarche Qualité"
c'est mettre en oeuvre de façon progressive, des moyens de
prévisions, de prévention et de contrôle de ses
processus et de ses activités afin de satisfaire les besoins de
ses clients et ainsi conserver la place qu'elle occupe sur le
marché. On en parle souvent. La qualité est devenue la
base du système de production de l'entreprise. Les clients la
considèrent comme une exigence évidente. Mais, pour les
entreprises, elle reste parfois difficile à définir.
Où en êtes vous dans votre pays?
Definition: For an
organisation, undertaking a "Quality Management Process" is
implementing progressively, means of anticipation, prevention
and control of its process and activities for the sake of satisfying
the needs of its clients, and thus conserving its existance in the
market.Quality has become the base of the production system in an
organisation. Clients consider it as an evident demand while it seems
difficult to be defined for an organisation. How far are we from this
in your country? |
|||
|
Veuillez taper votre réponse dans
cette case |
Please type your answer in this box |
|
Avez-vous
déjà entendu parler de la
définition d'une "Démarche Qualité"? |
Have you
ever heard before of "Quality Management Process" ? |
|
|
Pensez-vous
qu'une Démarche Qualité est utile dans un service
Biomédical? |
Do you
think that a " Quality Management Process" is useful for a Biomedical
service? |
|
|
A votre
avis,votre service Biomédical a t-il besoin de mener une
Démarche Qualité ?Si oui veuillez indiquer pourquoi? |
In your
opinion,is your Biomedical departments in need of implementing a
"Quality Management Process"? If Yes, for what purpose? |
|
|
Est ce
que vous aurez besoin de garantir toutes ou une partie des
activités dans votre service biomédical? Laquelle(s)? |
Are you
in need to guarantee all the activities of your biomedcal service at a
time, or you precise certain activity(ies) first? Which one(s) ? |
|
|
Existe
t-il dans votre pays des organismes certificateurs de systèmes?
(ex:certification ISO...) |
Are
there organizations in your country which issue certifications ? (ex:
ISO certification) |
|
|
Existe
t-il dans votre pays des lois et des réglementations qui
imposent la mise en place d'une démarche qualité ou
d'être certifier? |
Are
there any laws in your country which obligate the implementation of
"Quality Management Process" ? |
|
|
CH :
Centre Hospitalier
CHU : Centre Hospitalier Universitaire
NF : Norme Française
EN : European Norme
ISO : International Standard Organisation
DRASS : Direction Régionale des Affaires Sanitaires et Sociales (Midi-pyrénées)
ANAES : Agence Nationale d’accréditation et d’évaluation en Santé
APHP : Assistance publique-Hopitaux de Paris
AFNOR : Association Française de Normalisation
BPO : Bonnes pratiques opérationnelles
BPF : Bonnes pratiques fonctionnelles
AMDEC : Analyse des Modes de défaillances, de leurs effets et de leurs criticités
ECME :
Équipements de Contrôle de Mesure et d’Essai
PDCA : Plan, Do, Check, Act
Figure 1:
Classification stratégique
des référentiels
Figure
2: récapitulatif de
l’enquête
Figure
3: Résultats de
l’enquête
Figure
4: ISHIKAWA des attentes
exprimées
Figure
5:Approche processus, cycle PDCA du
guide BPB
Figure
6:cycle de l’amélioration
continue PDCA
Figure 7: Valorisation
en « Bonnes Pratiques »
Tableau 2 : Situations en chiffres
Tableau 3: Déroulement du projet,
Difficultés envisagées et Améliorations
suggérées
Normes
[3]
ISO
9001 « système de management de la
qualité – exigences », 2000 edition AFNOR
[4]
Guide des bonnes pratiques
biomédicales en établissement de santé,
RBM news, 2002
Revue ITBM RBM
février 2000, volume 21
Revue ITBM RBM
juin 2001, volume 22
[5]
Guide pratique sur la
maintenance des dispositifs médicaux
(DRASS)
Mars 2005
[6]
Manuel d’accréditation
des établissements de santé de l’ANAES
Sites Internet
[2]
https://www.utc.fr/~farges :
Site du biomédical a l’UTC
* : source
modifiée