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Démarche de certification ISO9001v2000 du processus relatif à la sûreté
au Centre Nucléaire de Production d'Électricité du Bugey

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Anne-Cécile BERNARDO

Référence bibliographique à rappeler pour tout usage :
Démarche ISO9001v2000 dans une centrale nucléaire, Anne-Cécile BERNARDO, Rapport de stage MASTER Management de la Qualité (MQ), UTC, 2005-2006, URL : https://www.utc.fr/mastermq ; Université de Technologie de Compiègne
RESUMÉ
La qualité n'est pas récente dans les centrales nucléaires aussi bien en France que de part le monde.
Cette notion de qualité est surtout liée à celle de la sûreté nucléaire.
Les enjeux d'une certification ISO9001v2000 dans le domaine de la sûreté, les méthodes et moyens pour mener une politique qualité et les changements attendus : tels sont les éléments auxquels ce rapport tentera de répondre

Mots clés : Qualité, certification, ISO9001v2000, nucléaire, CNPE, Bugey
ABSTRACT

Quality is not a new concept in nuclear power plants in France as much as in the world.
In nuclear power plants, Quality is directly linked to safety.
What is at stakes with ISO9001v2000 certification in the field of safety? Which means? Which methods? What for? This report will deal with those questions and try to give some answers.

Key words : Quality, certification, ISO9001v2000, nuclear,  CNPE, Bugey

Remerciements

Je tiens tout d’abord à remercier Messieurs Gilbert Farges et Jean-Pierre Caliste pour m’avoir fourni les outils et les connaissances nécessaires à la réalisation de ce projet.

Je souhaite aussi remercier la Mission Sûreté Qualité du Centre Nucléaire de Production d’Electricité du Bugey, représentée par Monsieur Yvon Guyot, pour son accueil chaleureux ainsi que la Mission Management de la Qualité, représentée par Messieurs Martial Martinez-Favier et Frédéric Mosneron-Dupin pour leur aide méthodologique lors de la réalisation de ce projet.

Je remercie également tous les agents qui m’ont aidé à déployer ce projet, en particulier Madame Marie-Hélène Doreau, Messieurs François Didelot, Hugues Claverie, Julien Politi et Dominique Glaumot.

SOMMAIRE

 

Sommaire

I. Présentation de l’entreprise
1. Le groupe EDF
2. Historique des Centrales Nucléaires en France
3. Le CNPE du Bugey
4. La MSQ
5. Le SQS

II. Introduction au projet
1. Le projet
2. Les enjeux et objectifs

III. La qualité dans les centrales nucléaires
1. En France
2. A l’étranger

IV. Déploiement du projet

1. Proposition et validation du cahier des charges
2. Identification des sous-processus
3. Proposition et validation  d’une cartographie
4. Vérification des exigences clients

V. Conclusion
1. Résultats
2. Perspectives d’avenir



Bibliographie

Définitions et abréviations

Annexes


Sommaire




I. Présentation de l’entreprise

1.    Le groupe EDF [1]

Le groupe EDF (Organigramme en Annexe 1), constitué d’EDF (Electricité de France) crée en Avril 1946, de filiales européennes et de sociétés implantées dans le monde entier, est un des leaders européens dans les domaines de la production, la distribution et la commercialisation d’électricité.

La capacité de son parc de production est de 125 GWe, ce qui lui permet de fournir     42 millions de clients dans le monde dont 36 millions en Europe.

Aujourd’hui, en France, le nucléaire représente 88% de la production d’électricité d’EDF.

2.    Historique des Centrales Nucléaires en France [1]

La première centrale nucléaire de taille commerciale, inaugurée en 1963 à Chinon appartenait à la filière UNGG (Uranium Naturel, Graphite, Gaz). Ces réacteurs sont en cours de démantèlement.

 Carte des centrales nucléaires EDF en France						 		Carte des centrales nucléaires EDF en France

A partir de 1967, EDF a opté pour une technologie moins coûteuse et plus efficace, les REP (Réacteurs à Eau Pressurisée).

Le premier choc pétrolier de 1973 a incité le gouvernement français à accélérer le développement du nucléaire civil garantissant ainsi une plus grande autonomie en matière d’énergie.

En 1999, le 58ème réacteur a été mis en service à Civaux et actuellement, la France compte 19 Centres Nucléaires de Production d’Electricité.

D’ici 2020, les premières centrales de technologie REP atteindront 40 ans, durée de vie minimale pour laquelle elles ont été conçues. Elles devraient alors commencer progressivement à être mises à l’arrêt.  EDF prépare donc actuellement le renouvellement de son parc, car un délai de 8 ans est nécessaire entre la décision d’engager un projet et la mise en service d’une centrale nucléaire. Le site de Flamanville (dans la Manche) serait le prochain lieu d’accueil du réacteur nucléaire de 1600MW    sous technologie EPR (European Pressurized Reactor).


3.    Le Centre Nucléaire de Production d’Electricité du Bugey [2]

 
Photo du CNPE du Bugey

Implantée sur la commune de Saint-Vulbas dans l’Ain, la centrale nucléaire du Bugey est située sur la rive droite du Rhône et emploie près de 1250 agents (Organigramme du site en Annexe 2).


La mise en service de son  premier réacteur de type UNGG, Bugey 1, date de 1972. Les réacteurs Bugey 2, 3, 4 et 5, appartenant à la filière REP datent de 1979 et 1980.

Depuis 1994, Bugey 1 est arrêté et en cours de déconstruction.


La production du Centre Nucléaire de Production d’Electricité du Bugey représente 40% de la consommation électrique de la région Rhône-Alpes soit 25 TWh (Téra Watt heure).

 Sommaire


4.    La MSQ (Mission Sûreté Qualité)

La Mission sûreté qualité est composée du SQS (détaillé ci-dessous), des consultants FH (Facteur Humain) et du pôle Organisation de crise.

      • Les consultants facteur humain ont en charge :
        • de porter la démarche de fiabilisation des interventions et la diminution des arrêts automatiques des réacteurs.
        • de piloter les projets pour garantir la prise en compte de la composante FH dans toutes les activités ainsi que la qualité des analyses relatives aux dysfonctionnements, évènements ou accidents.
        • d'appuyer les équipes de travail dans la réflexion et l'analyse suite aux évènements auxquelles elles ont été confrontées.
      • Le pôle Organisation de crise a en charge la mise en place d'une structure opérationnelle permettant en cas d'évènement majeur d'en limiter les conséquences sur le personnel, les populations, l'environnement et les installations.
5.    Le SQS (Service Qualité Sûreté)

La sûreté nucléaire représente l’ensemble des garanties sur les installations nucléaires depuis leur conception, jusqu’à leur démantèlement en passant par leur  construction puis leur exploitation, afin que l’Homme et son environnement naturel puissent être protégés de toute émission de produits radioactifs [3].

Pour ce faire, des dispositions permettent :

Le SQS est garant de l’application de ces dispositions sur le site du Bugey. Son équipe est composée de 24 personnes dont les activités sont réparties conformément à la DI106 [4] :

Activités du SQS

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 II. Introduction au projet

1.    Le projet

a.      La certification ISO9001v2000 du site

 
Dans le PMT68 (Plan Moyen Terme 2006-2008), le Directeur du CNPE s’est engagé à mettre en place une démarche d’amélioration continue en vue d’une certification ISO9001 v2000 du Site en 2008. Considérant la complexité des activités et le nombre de référentiels existants, décision a été prise en 2004, de certifier des macro processus de façon progressive.

La cartographie de la DPN (Division de la Production Nucléaire) a servi de référence pour réaliser celle du Site du Bugey :

 
 Cartographie du CNPE du Bugey

 
Ainsi, en 2005, le macro processus « Communiquer » puis la section « Documentation » du macro processus « Gérer le système d’information » ont été certifiés ISO9001 v2000. La certification des autres macro processus s’échelonnera jusqu’à fin 2007.

b.      Le processus relatif aux activités liées à la sûreté

Sur le site du Bugey, le macro processus « Améliorer et contrôler en permanence nos performances de sûreté » a été scindé en deux processus :
Le processus « Maîtriser la protection du patrimoine », du fait de son avancement pourra prétendre à une certification fin 2006.
 
La mise en place et le déploiement du projet de certification du processus « Progresser dans nos performances de Sûreté », seront explicités dans ce rapport.

2.    Les enjeux et objectifs

 Planification dynamique stratégique

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 III. La qualité dans les centrales nucléaires


1.    En France

 

Chaque CNPE est tenu de respecter l’Arrêté du 10 août 1984 relatif à la qualité de la conception, de la construction et de l'exploitation des installations nucléaires de base.

De ce fait, et depuis 1984, chaque site a mis en place un service indépendant à la production qui, par l’intermédiaire de ses intervenants, permet de réaliser des vérifications tant sur l’aspect technique d’une activité que sur l’organisation qui l’entoure.

 
Le site de Chinon, premier et unique site certifié ISO9001v2000 en France a entamé une démarche d’amélioration qui s’est concrétisée en 2005 par la certification ISO9001v2000. La méthodologie employée pour la création des processus a servi de référence sur le site du Bugey pour la préparation à la certification.

 
Actuellement, l’ensemble du parc nucléaire d’EDF participe à la refonte du Manuel Qualité de la DPN (Division de la Production Nucléaire), qui a décidé d’entamer une démarche de management par les processus. Ce manuel sert de base à l’élaboration des manuels de chaque site.

2.    A l’étranger

Il existe une association internationale, le WANO (World Association of Nuclear Operators), qui recense à ce jour 35 membres. Créée en Mai 1989, elle a pour finalité : Les audits, d’une durée de trois semaines, réalisés par le WANO sont effectués sur la base d’un référentiel qui lui est propre. L’objectif étant de vérifier la conformité d’un site par rapport au référentiel international, aussi bien du point de vue technique que prescriptif.
 
A ce jour, dans le monde, peu de centrales nucléaires ont entamé une démarche de certification ISO9001v2000. L’une des premières centrales à avoir été certifiée est Gentilly-2 au Québec en 2004 [7].



Sommaire


IV. Déploiement du projet

 

1.    Proposition et validation du cahier des charges

L’organisation du projet, ses enjeux et objectifs ont fait l’objet d’un cahier des charges  décliné en 8 paragraphes et dont la validation a été prononcée en comité de pilotage.
 

a.     Pourquoi ce projet ?

Outre la vision macroscopique décrite page 6, les objectifs propres à ce processus sont :

b.    Périmètre du projet

La démarche doit s’inspirer du processus « Améliorer et contrôler en permanence nos performances de sûreté » de la DPN, dans la mesure où les éléments de sortie de chacun des processus de sûreté des 19 CNPE alimentent les processus de la DPN.
 

Le projet est divisé en quatre lots :

c.     Contraintes fixées par le pilote stratégique

 Afin de simplifier les démarches des autres processus du site, le pilote stratégique a décidé de décrire toutes les activités liées à la sûreté y compris celles qui ne seraient pas rattachées à « Progresser dans nos performance de sûreté ».
 
Une cohérence entre le processus du site et celui du nouveau manuel qualité de la DPN permettra d’améliorer les relations entre les deux entités. Ainsi, la trame réalisée par la DPN pour son processus « Améliorer et contrôler en permanence nos performances de sûreté » servira de fondement au processus du CNPE.

d.    Risques principaux et parades associées

Le planning a été divisé en 4 phases principales pour lesquelles une analyse des risques a été effectuée. Pour chacun d’entre eux, une option préventive a été trouvée :


État des lieux

 
 Etat des lieuxLégende
Mise en conformité

 Mise en conformité


Fonctionnement

Fonctionnement

Certification

 Certification

e.    Indicateurs du projet

La validation de chacune des étapes du planning jusqu’à l’obtention de la certification permet de suivre, l’avancement du projet.
 
Les objectifs de ce processus supposent une implication de chacun de ses acteurs. C’est pourquoi, trois indicateurs ont été créés afin de suivre l’évolution de la participation des agents au déploiement du projet :

f.       Les acteurs du projet

Le comité de pilotage est composé des personnes suivantes :

Les responsabilités du comité de pilotage sont doubles :

Dépendantes des quatre étapes principales du planning, les réunions du comité ont lieu tous les deux à trois mois :

Le comité opérationnel est composé des personnes suivantes :

L’objectif principal du comité opérationnel est de mettre en œuvre les actions du planning de certification pour répondre aux échéances planifiées. Pour cela, il doit :

Le nombre de réunions dépend de l’avancement du projet par rapport au planning soit :

Les différents intervenants d’un même lot se réunissent sous la responsabilité de leur pilote pour les enquêtes clients, la rédaction des sous-processus, la vérification de l’existence d’écrits permettant le fonctionnement des sous-processus (procédures, notes, instructions) et la recherche des exigences nationales (directives DPN…) relatives aux sous-processus.

g.    Moyens à mettre en oeuvre

                

h.     Communication

 
Un plan de communication sur l’ISO 9001v2000 a été défini et sera mis en œuvre au niveau du site par la mission communication.

Un point sur l’avancement du projet est prévu lors des réunions de service avec un objectif d’une réunion par mois.

 Sommaire

2.    Identification des sous-processus

a.     Méthodologie


Quatre étapes ont permis de déterminer les sous-processus :


Du fait de la transversalité du processus "Progresser dans nos performances de sûreté", l'analyse des activités liées à la sûreté et réalisées par des agents non rattachés à la MSQ a été effectuée. Trois types d'activités ont été étudiées et intégrées dans le processus :

De même, certaines activités des agents de la MSQ ont été rattachées à d'autres processus du site :
Dans un premier temps, les exigences ont été présupposées puis complétées lors d'une enquête clients.



b.    Résultats

La finalité des activités liées à la sûreté a été décrite par le pilote stratégique comme ci-après : « Permettre aux processus opérationnels du site de produire en toute sûreté ».

Donc le processus « Progresser dans nos performances de sûreté » devient un processus support dans la cartographie du site du Bugey.

Notre client est unique : Le macro-processus « Produire au rythme du marché »

Tableau des sous processus

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3.    Proposition et validation d’une cartographie

Une analyse des activités contribuant indirectement à la réalisation des produits de sortie a permis de déterminer les sous-processus support. Un travail identique a été réalisé sur le sous-processus de pilotage. L’ensemble des sous-processus pilote, opérationnels et supports est représenté par la cartographie suivante, dont la validation a été prononcée en comité de pilotage :

 Cartographie Sûreté

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4.    Vérification des exigences clients

a.     Méthodologie de réalisation

Pour chaque donnée de sortie des sous-processus, les pilotes de lot ont décidé d’enquêter auprès d’une dizaine d’interlocuteurs (Opérationnels, Maîtrise, Cadres…). Pour chaque couple produit/client, une limite de 5 exigences a été fixée de façon à pouvoir les exploiter et éviter une liste interminable d’attentes du client. Un tableau a été créé pour réaliser l’enquête :

 Tableau de l'enquête sur les exigences clients

* AI : Assez Important, I : Important, M : Majeur

L’enquête se déroule en 4 étapes :



b.    Analyse des exigences


Pour chaque exigence, le niveau moyen de satisfaction (Ns) ainsi que le niveau moyen d’importance (Ni) est calculé en fonction des coefficients suivants :

Ns =   S(Cs) /  Nombre de réponses

 
                Ns : Niveau moyen de satisfaction

                Cs : Coefficient de satisfaction

 
Grille de correspondance entre les réponses des clients et le coefficient de satisfaction appliqué : 

Réponse
Cs
Très satisfait
+3
Plutôt satisfait
+1
Plutôt insatisfait
-1
Insatisfait
-5

Commentaire : Le coefficient de satisfaction proposé n’est pas linéaire car il part du postulat qu’un client insatisfait doit être traité avec plus d’attention qu’un client très satisfait.

Ni =   S(Ci) / Nombre de réponses

 
                Ni : Niveau moyen d’importance

                Ci : Coefficient d’importance

 
Grille de correspondance entre les réponses des clients et le coefficient d’importance appliqué :

Réponse
Ci
Majeure
3
Importante
2
Assez Importante
1
 Un tableau a été crée pour déterminer les exigences prioritaires devant faire l’objet d’actions d’amélioration à court ou moyen terme :


Analyse satisfaction clients


 Sommaire


V. Conclusion

1.    Résultats

a.    Indicateur : Implication du personnel

Objectif : 75% des agents impliqués dans les réunions de travail

L'implication des agents du SQS est importante car il s'agit du service garant de la sûreét sur le site et le pilote opérationnel en est le responsable.


Indicateur implication personnel

En revanche, les agents hors SQS proviennent de différents services et il est difficile de les réunir pour les impliquer dans le projet. Un amélioration des résultats de cet indicateur est prévue lors de la phase "Mise en conformité" pendant laquelle les agents interviendront en décrivant les processus.

b.    Indicateur : Formation/sensibilisation à l'ISO9001v2000

Objectif : 100% des agents sensibilisés

De même que pour l'indicateur d'implication du personnel, il est difficile de réunir les agents de différents services pour effectuer une sensibilisation à l'ISO9001v2000. Une action sera mise en place en début de phase "Fonctionnement" afin d'expliquer au personnel les enjeux de l'Amélioration continue.

Indicateur participation formation

c.    Indicateur : Réunions de service abordant l'ISO9001v2000

L'indicateur indique une faible moyenne de réunions par mois. Ceci peut être expliqué par le nombre restraint de réunions durant les mois d'avril et de mai où les congés et jours fériés sont importants (< 1 réunion par mois). Un point d'avancement sera dorénavant effectué toutes les 2 semaines. Concernant les agents hors SQS, il semble difficle d'améliorer le taux dans le sens où les services sont nombreux et peu d'agents impliqués dans le processu "Progresser dans nos performances de sûreté" (14 personnes).

 Indicateur réunions abordant l'ISO

d.    Pertinence des indicateurs

Si 90% des agents du SQS sont acteurs du processus "Progresser dans nos performances de sûreté", le pourcentage est beaucoup plus faible dans les autres services. En effet, ceux-ci participent également à la mise en place d'une démarche identique ("Améliorer en permanence nos performances en matière d'environnement" et "Améliorer et contrôler en permanence nos performances en matière de radioprotection"). Il est donc difficile lors d'une démarche transverse de trouver des indicateurs pertinents.

 Sommaire

2.    Perspectives d’avenir

a.     À court terme


Les exigences prioritaires dont les causes de non-satisfaction auront été identifiées feront l’objet d’un plan d’amélioration. A partir de ces causes, les actions pouvant être mises en œuvre afin d’améliorer le niveau de satisfaction (Ns) des clients feront l’objet d’une validation en comité de pilotage. Ces actions seront déployées dans la deuxième phase du projet : Mise en conformité.

b.    À moyen terme

Le lancement tardif du projet (Fin Février 2006 pour une prévision à début Janvier 2006) a induit un retard de 2 mois qui a été en partie compensé durant l’étape « Identification des processus ». Lors de la phase « État des lieux », un inventaire des notes relatives au fonctionnement du processus a été effectué. L’existence de ces notes permettra de rattraper le retard restant lors de la phase « Mise en conformité ».

Planning d'avancement

c.     Facteurs de succès de la démarche

Le projet de certification ISO9001v2000 du processus relatif à la sûreté est ambitieux car transverse à de nombreuses activités. Les principaux thèmes identifiés pour une mise en application réussie du système de management par les processus sont les suivants :

Ces 5 thèmes sont détaillés dans le diagramme d’Ishikawa ci-dessous :



Facteurs de succès du projet
 

 Sommaire

Bibliographie


Documentation

[1] – Dossier Qui sommes-nous du groupe EDF :
http://www.edf.com/33001i/Accueilcom/Quisommesnous/Presentation.html

[2] – Dossier Infos nucléaires du groupe EDF :
http://www.edf.fr/35059i/Accueilfr/InfosNucleaire/Planrapproche/Lessitesfrancais/Bugey.html

[3] – Mémento de la sûreté nucléaire en exploitation – Edition 2004 – ISBN n°2-7240-0087-0
 
[4] – Directive 106 - Missions en matière de sûreté et de qualité – 24 mai 2004 –
Document n°D4550.08-04.2454
 
[5] – PMT 68 (Plan Moyen Terme 2006-2008) du site du Bugey
 
[6] – Contrat de gestion du service SQS du site du Bugey
 
[7] – Rapport des activités à la centrale nucléaire de Gentilly-2 Année 2004 :
http://www.hydroquebec.com/production/classiques/nucleaire/gentilly_2/pdf/rapp_activite2004.pdf
 
Norme ISO9000 version 2000 (International Standards Organization) - Les systèmes de management de la Qualité – Ed AFNOR décembre 2000

Sites Internet

Groupe EDF : www.edf.com
 
WANO (World Association of Nuclear Operators): www.wano.org.uk
 
Autorité de Sûreté Nucléaire : www.asn.gouv.fr

 

 Sommaire


Définitions et abréviations


Placée sous l’autorité du Gouvernement, elle assure le contrôle des installations nucléaires en matière de sûreté et de radioprotection. Elle a aussi un rôle d’information auprès des citoyens.


Définition donnée par le rapport INSAG-4 de l'AIEA :
La culture sûreté est l'ensemble des caractéristiques et des attitudes qui, dans les organismes ou chez les individus, font que les questions relatives à la sûreté des centrales nucléaires bénéficient, en priorité, de l'attention qu'elles méritent en raison de leur importance.

Division rassemblant l’ensemble des centrales nucléaires en fonctionnement en France (Annexe 1 : Organigramme du groupe EDF)

Définition donnée par le rapport de l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques "Le facteur humain : un défi pour les autorités de sûreté nucleaire" - ISBN 92-64-02090-X - 2004 - NEA5335 :
Le comportement humain dépend de façon directe et indirecte des caractéristiques de la tâche qu'exerce chaque individu et de son environnement de travail. Les facteurs qui influent sur le comportement humain sont désignés par l'expression "facteurs humains et organisationnels".


Elle est garante de la mise en place de l’ISO 9001v2000 sur le site du Bugey et participe à l’amélioration des méthodes de travail du personnel et des managers.

Elle propose la politique sûreté à la direction du CNPE.

Il représente la politique du directeur du site assortie d’un plan d’actions sur 3 ans.



 Sommaire

Annexes


Annexe 1 - Organigramme du groupe EDF (1er octobre 2005)


  Organigramme du groupe EDF

Sommaire

Annexe 2 - Organigramme du CNPE du Bugey

Organigramme du CNPE du Bugey


Sommaire