Avertissement
Si vous arrivez directement sur cette page, sachez que ce travail est un rapport d'étudiants et doit être pris comme tel. Il peut donc comporter des imperfections ou des imprécisions que le lecteur doit admettre et donc supporter. Il a été réalisé pendant la période de formation et constitue avant-tout un travail de compilation bibliographique, d'initiation et d'analyse sur des thématiques associées aux concepts, méthodes, outils et expériences sur les démarches qualité dans les organisations. Nous ne faisons aucun usage commercial et la duplication est libre. Si vous avez des raisons de contester ce droit d'usage, merci de nous en faire part . L'objectif de la présentation sur le Web est de permettre l'accès à l'information et d'augmenter ainsi les échanges professionnels. En cas d'usage du document, n'oubliez pas de le citer comme source bibliographique. Bonne lecture... 

PREPARATION A LA CERTIFICATION-VERSION V2007-MANUEL HAS



  Sylvia LESCOT
Référence bibliographique à rappeler pour tout usage :
Préparation à la certification-version V2007-Manuel HAS  Sylvia LESCOT, Stage professionnel de fin d'études, MASTER Management de la Qualité (MQ), UTC, 2007-2008
URL : https://www.utc.fr/mastermq ; Université de Technologie de Compiègne

RESUME

La clinique SAINT PAUL a été accréditée selon la HAS en décembre 2003.

Depuis cette dernière certification, des actions ont été mises en œuvre afin d’améliorer le système de management de la qualité et préparer l’établissement à l’audit de certification de novembre 2008 qui est depuis, imminent.

Les missions confiées lors de ce stage à la clinique ont été de réaliser des enquêtes et des audits internes ainsi que d’élaborer des documents qualité relatifs aux fournisseurs.

Tout au long de ce rapport, vous découvrirez certaines références de la HAS pour lesquelles des actions ont été menées.  Ce rapport présente, aussi, le déroulement de ses différentes missions et les résultats obtenus.



Mots clés : Haute Autorité de Santé (HAS), références, audits internes, fournisseurs.

ABSTRACT


SAINT PAUL’s clinic has been accredited by HAS in December 2003.

Since this last certification, actions have been implemented to improve the quality management system and prepare the facilities for the certification audit in November 2008, which is now imminent.

The missions confided to the Clinic during the training course were to investigate and realize internal audits also to elaborate quality documents related to the suppliers.

All through this report, you shall discover some references of the HAS actions have been taken.
This report contains also, the progression of the different missions and the gained results.


Keywords: Haute Autorité de Santé (HAS), references, internal audits, suppliers.

Remerciements

Je voudrais exprimer ma reconnaissance à :
•    M. MANSOUR en sa qualité de président directeur général
•    Mme DUMONT, directrice de l’établissement
•    M. DA SILVA, directeur des ressources humaines

Pour m’avoir accueillie au sein de leur chaleureuse équipe, pour avoir suivi mon évolution, pour avoir porté un intérêt à mon travail et pour les encouragements apportés.

Je voudrais également remercier
Mme JEAN FRANCOIS, ma responsable de stage, pour ses conseils et le temps qu’elle a pu accorder à mon travail.
M. FARGES, mon responsable pédagogique, pour les connaissances théoriques qui m’ont aidé à mener à bien ce stage.

Je n’oublie pas, l’équipe de l’accueil, les infirmières de l’ambulatoire et du rez de chaussée, et plus particulièrement Catherine, Carl, Corinne, Nicole, Béatrice et Muriel pour lesquels leur collaboration, leur sourire et leur simplicité ont animé une bonne ambiance au sein de la Clinique SAINT PAUL.

Merci, pour avoir contribué à mon évolution professionnelle.



Sommaire

REMERCIEMENTS   
SOMMAIRE   
GLOSSAIRE   
TABLES DES ANNEXES   
TABLES DES FIGURES  
INTRODUCTION GENERALE   

CHAPITRE 1 : PRESENTATION GENERALE DE L’ENTREPRISE
   
1. LA CLINIQUE SAINT PAUL. SA   
A. PRESENTATION GENERALE   
B. ORGANISATION GENERALE   

2. LE SITE DE CLAIRIERE   
A. FONCTION   

3. LE SITE DE L’ANSE COLAS 
 
A. FONCTION  

4. LES CONCURRENTS DE LA CLINIQUE SAINT PAUL   

5. LE SYSTEME DE MANAGEMENT DE LA QUALITE DE LA CLINIQUE SAINT PAUL   
A. LE SERVICE QUALITE   
B. LA POLITIQUE QUALITE   

CHAPITRE 2 : LES PRINCIPALES MISSIONS DU STAGE 
 
1. INTRODUCTION AU PROJET   
A. PRESENTATION DES MISSIONS   
B. PRESENTATION DE LA HAS   

2. REALISATION DES CAHIERS DES CHARGES   

A. INTERET ET ENJEUX DU CAHIER DES CHARGES   
B. PROBLEMATIQUE   
C. OBJECTIFS DE LA MISSION   
D. RISQUES ET ALTERNATIVES DE LA MISSION   
E. METHODES UTILISEES   
F. PRESENTATION DES CAHIERS DES CHARGES   
G. INDICATEUR DE PERFORMANCE   
H. DIFFICULTES RENCONTREES   

3. REALISATION DES AUDITS INTERNES   
A. INTERET ET ENJEUX D’UN AUDIT   
B. OBJECTIFS DE LA MISSION   
C. RISQUES ET ALTERNATIVES DE LA MISSION   
D. METHODES UTILISEES   
    1. AUDIT STERILISATION   
    2. AUDIT DU SOUS TRAITANT RESPONSABLE DU REPAS   
    3. AUDIT « GESTION PREOPERATOIRE »   
E. INDICATEUR DE PERFORM ANCE   
F. DIFFICULTES RENCONTREES

4. REALISATION DES ENQUETES INTERNES
A. INTERET ET ENJEUX DES ENQUETES INTERNES
B. OBJECTIFS DE LA MISSION
C. METHODES UTILISES
1. ENQUETE SATISFACTION PATIENT
2. ENQUETE TELEPHONIQUE
D. INDICATEUR DE PERFORMANCE
E. DIFFICULTEES RENCONTREES

5. EVALUATION DES FOURNISSEURS
A. INTERET ET ENJEUX DE QUALIFIER ET D'EVALUER LES FOURNISSEURS
B. PROBLEMATIQUE
C. OBJECTIFS DE LA MISSION
D. RISQUES ET ALTERNATIVES DE LA MISSION
E. METHODE UTILISE
F. INDICATEUR DE PERFORMANCE
G. DIFFICULTEES RENCONTREES
 
CHAPITRE 3 : BILAN DU STAGE
  
1. RESULTATS ET AMELIORATIONS 
  
A. RENDUS   
 
2. LES EXPERIENCES APPORTEES PAR LE STAGE   
A. EXPERIENCES PROFESSIONNELLES   
B. EXPERIENCES PERSONNELLES     
C. PROPOSITION D’AMELIORATION   

CONCLUSION GENERALE   
BIBLIOGRAPHIE   



GLOSSAIRE


ANAES
Agence Nationale d’Accréditation des Etablissements de Santé
ASH Agent de Service Hospitalier
ASQ 
Aide Soignante Qualifiée
BRC
British Retail Consortium
CLIN
Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales
CCLIN Centre de Coordination de Lutte contre les Infections Nosocomiales
COP COmité de Pilotage
DASRI Déchets d’Activités de Soins Infectieux
DRH Directeur des Ressources Humaines
HAS  Haute Autorité de Santé
IBODE  Infirmière de Bloc Opératoire Diplômée d’Etat
IDE Infirmière Diplômée d’Etat
IFS International Food Standard
IN
Infection Nosocomiale
ISO  Infection du Site Opératoire
ISO International Ogarnization for Standardization
MCO  Médecine, Chirurgie, Obstétrique
OMS Organisation Mondiale de la Santé
ORL Oto-rhino-laryngologie
SA Société Anonyme
V2 Version 2
V2007  Version 2007
V3 Version 3

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TABLE DES ANNEXES

Annexe n°1:
Discours du ministère de la santé


TABLES DES FIGURES

Figure n°1
Organigramme de la Clinique SAINT PAUL
Figure n°2 Photographie du patio de Clairière
Figure n°3 Photographie du site de l’Anse colas
Figure n°4 Planification dynamique stratégique
Figure n°5 Tableau des risques et des alternatives de la mission n° 1
Figure n°6 Extrait du cahier des charges « Blanchisserie »
Figure n°7 Tableau des indicateurs et des résultats obtenus pour la mission n°1
Figure n°8 Tableau des risques et alternatives de la mission n° 2
Figure n°9 Extrait du rapport « Stérilisation ».
Figure n°10 Extrait du rapport « Gestion préopératoire »
Figure n°11 Tableau des indicateurs et des résultats obtenus pour la mission n° 2
Figure n°12 Processus post-intervention chirurgical
Figure n°13 Extrait du rapport de l’enquête satisfaction patient
Figure n°14 Tableau des indicateurs et des résultats obtenus pour la mission n° 3
Figure n°15 Tableau des risques et alternatives de la mission n° 4
Figure n°16 Tableau des indicateurs et des résultats obtenus pour n°4



Introduction générale


 Le système de santé français a été classé en première position sur les 191 états membres par l’OMS [5],  en 2000. Ce classement a été fait d’après le niveau d’aptitude à réaliser 3 principaux objectifs, à savoir :

-    l'amélioration de la santé
-    la réponse aux attentes de la population
-    la répartition équitable de la contribution financière.

Malgré la performance du système français par rapport aux autres pays,  des lacunes subsistent dont une est « l’absence, dans ce système de santé, de coordination dans la démarche de promotion de la qualité ».

Pour répondre aux différents problèmes du système, entre autres, financiers, l’Etat a adopté la réforme « Douste-Blazy » [6] du 13 août 2004 de l’assurance maladie. Et pour appliquer cette réforme, le gouvernement a proposé de mettre en place la HAS « Haute Autorité de Santé »[7] dont le but est de « faire évoluer les pratiques en faisant entrer des référentiels qualité dans l’exercice quotidien des professionnels de santé ».

La HAS a mis en place une procédure de certification  pour les établissements de santé qui est obligatoire et périodique.

La Clinique SAINT PAUL située en Martinique prépare son prochain audit de certification en novembre 2008, après avoir été accréditée en 2003. Pour mieux se préparer à la certification, elle a fait appel à une stagiaire qualité de février à juin 2008.

Les enjeux sont importants :
-    Avec l’agrandissement de la clinique, obtenir la certification serait promoteur pour que celle-ci maintienne une place importante parmi les établissements de santé de la Martinique.
-    Avec le déménagement de certains services vers les nouveaux locaux, prévu pour septembre 2008, le service qualité doit être prêt au plus tôt pour l’audit certificateur
-    Ceci afin de prévoir les éventuelles difficultés d’organisation liées à ce déménagement et mettre en place les nouvelles procédures qualité en liaison avec les nouveaux locaux et  les nouveaux systèmes.


Ce rapport présente tout d’abord, la clinique SAINT PAUL avec ses deux sites, ensuite les travaux réalisés : Les audits et les enquêtes menés, les cahiers des charges « fournisseurs » réalisés, l’évaluation et la qualification des fournisseurs. Les résultats, les propositions d’amélioration et les expériences acquises seront présentés par la suite.

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CHAPITRE 1 : PRESENTATION GENERALE DE L’ENTREPRISE


  1. La Clinique SAINT PAUL. SA

  a. Présentation générale

La clinique SAINT PAUL [1] est l’un des 3 établissements de santé dans le secteur privé qui existe encore aujourd’hui à la Martinique [8].
Elle est une société anonyme composée de deux sites :
-    Le site de Clairière, Centre MCO, situé à Fort de France. Créé en premier, il représentait la Clinique SAINT PAUL.
-    Le site de l’Anse colas, centre de rééducation fonctionnelle et de soins de suite situé à Schœlcher  s’est rattaché ensuite à la Clinique.
La Clinique SAINT PAUL est composée de 40 médecins libéraux et de 155 salariés.
Le chiffre d’affaire médical est de 12 millions d’euros avec 200 milles euros de résultats.

  b. Organisation générale

Figure n° 1: Organigramme de la clinique SAINT PAUL



2. Le site de Clairière [1]
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a. Fonction



Figure n° 2: Photographie du patio de Clairière

Créé par le docteur Paul LODEON, il accueille chaque année 9100 patients dans les domaines suivants : Chirurgie traditionnelle, chirurgie ambulatoire,
médecine et maternité. Modernisé et agrandi en 1999, de nouveaux services s’y sont rattachés tels que la radiologie, la cardiologie et l’hémodialyse.


3. Le site de l’Anse colas [1]

a. FONCTION



Figure n° 3: Photograpgie du site de l'Anse Colas

Ancien hôtel 3 étoiles, le site de l’Anse colas est un centre de rééducation et de soins de suite. Il peut accueillir jusqu’à 55 patients, la plupart des patients provient du site de Clairière. C'est un centre de rééducation et de soins de suite


4. Les concurrents de la Clinique SAINT PAUL

La principale concurrente de la clinique SAINT PAUL  est la Clinique SAINTE MARIE située à plus ou moins 5 km. Elles se trouvent toute les deux dans le secteur centre de la Martinique.
 Malgré la plus grande diversité des spécialités pratiquées à la clinique SAINTE MARIE, entre autres, le traitement de l’obésité, la clinique SAINT PAUL est appréciée et garde une place importante grâce à la qualité de ses prestations.

L’autre concurrent est la Valériane situé dans une ville du secteur Nord atlantique de la Martinique. Ce centre est uniquement un centre de rééducation et de soins de suite qui touche une autre population.
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5. Le système de management de la qualité de la clinique SAINT PAUL

a. Le service qualité

En 2001 :
La démarche qualité à la Clinique SAINT PAUL  a été mise en place. Cette démarche  qualité était gérée par la direction. Elle s’est développée avec la mise en place des fiches d’événements indésirables et l’entrée dans une procédure d’accréditation.
La Clinique Saint-Paul est un des premiers établissements de soins de la Martinique à être entré dans cette nouvelle démarche.

En 2003 :
Une responsable qualité à été nommée.  Elle est maintenant la directrice des soins.
En décembre 2003, la clinique SAINT PAUL à été accréditée sans réserve avec seulement deux points mineurs à améliorer :
-    Généraliser et harmoniser les pratiques en matière d'information et de recueil du consentement du patient ; généraliser et harmoniser la réflexion bénéfice risque et en assurer la traçabilité.
-    Structurer et évaluer la politique de gestion des risques.
Les services de radiologie, cardiologie et hémodialyse ne sont pas entrés dans le domaine de l’accréditation.

En 2005 :
Une nouvelle responsable qualité qui est la responsable actuelle à été nommée.

En 2007 :
Une assistante qualité chargée de communication à été nommée. Elle a été nommée après son stage à la clinique SAINT PAUL.

En 2008 :
La clinique doit recevoir, en novembre la visite des experts de la HAS pour la certification prévue selon le manuel de la HAS version 2007.

En résumé, le service qualité est actuellement composé d’une responsable qualité, d’une assistante qualité chargée de communication et d’une secrétaire qualité qui travaille pour un nombre d’heures défini.
La clinique SAINT PAUL est donc structurée avec une équipe renforcée autour de la qualité. La qualité est imprégnée au cœur des différents services et connue par tout le personnel.

b. La politique qualité

Dans sa politique qualité, la Clinique SAINT PAUL souhaite continuer à impliquer fortement tout le personnel médical et tout le personnel non médical dans le développement de la démarche qualité. Elle souhaite aussi satisfaire les usagers et les professionnels.  Pour ce faire, elle s’est fixé plusieurs objectifs :
-    Mettre l’accent sur la gestion des risques et la sécurité des usagers et des professionnels
-    Renforcer ses actions de formation
-    Favoriser l’écoute et l’information des patients et des professionnels
-    Développer les évaluations pour mesurer la performance du système de soins.

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CHAPITRE 2 : LES PRINCIPALES MISSIONS DU STAGE

1. Introduction au projet

Ce projet s’inscrit dans le cadre du stage de fin d’étude du Master 2 « Management de la qualité ». Les principales missions décrites ci dessous s’alignent dans le cadre de la certification V2007 selon la HAS. 

a. Présentation des missions

Le stage de 4 mois s’est déroulé du 18 février au 7 juin et comportait 3 missions principales (voir figure n°4) :
    
-    Réalisation d’une enquête satisfaction patient.
-    Evaluation des fournisseurs, mise place de documents qualité d’évaluation et de qualification des fournisseurs.
-    Réalisation d’audits dans le cadre de l’évaluation des pratiques de l’établissement.

Figure n° 4: Planification dynamique stratégique des missions


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b. Présentation de la HAS

La HAS est une autorité publique indépendante à caractère scientifique. L’ANAES est devenue la HAS.
La HAS est chargée entre autre
-    de promouvoir les bonnes pratiques et le bon usage des soins auprès des professionnels de santé et des usagers de santé
-    d’améliorer la qualité des soins dans les établissements de santé et en médecine de ville
-    de veiller à la qualité de l’information médicale diffusée
-    d'informer les professionnels de santé et le grand public et d'améliorer la qualité de l'information médicale.
Pour ce faire, elle a organisé une procédure de certification obligatoire et de périodicité définie, à savoir tous les 4 ans.

Tout d’abord, les établissements de santé sont évalués selon le manuel d’accréditation de 2003 fait par l’ANAES. 
Les établissements doivent se faire évaluer selon les objectifs suivants :
- l’appréciation de la qualité et de la sécurité des soins
- l’appréciation de la capacité des établissements de santé à améliorer de façon continue la  qualité des soins et la prise en charge globale du patient
- la formulation de recommandations explicites
- l’implication des professionnels à tous les stades de la démarche qualité
- la reconnaissance externe de la qualité des soins dans les établissements de santé
- l’amélioration continue de la confiance du public.

Si l’accréditation a satisfait,  4 ans après, les établissements doivent se faire certifier selon le manuel V2 ou le manuel V2007 pour les établissements dont la visite est programmée à partir d’avril 2008.

A travers cette certification, la HAS apprécie non seulement le système de management de la qualité, mais également des aspects spécifiés de l’organisation des soins et les démarches d’EPP (Evaluation des Pratiques de Soins)
Cette procédure a pour objectifs :
- d’améliorer la qualité et la sécurité des soins délivrés au patient
- de promouvoir des démarches d’évaluation et d’amélioration
-    de renforcer la confiance du public par la communication des résultats.

Le manuel de certification pour la V3 est en cours d’écriture par la HAS.

Depuis la loi du 13 août 2004, le terme accréditation a été remplacé par le terme certification.

La certification est une procédure d’évaluation externe à un établissement de santé, effectuée par des professionnels. Indépendante de l’établissement de santé et de ses organismes de tutelle, la certification concerne l’ensemble du fonctionnement et des pratiques de l’établissement de santé. Elle vise à s’assurer que les conditions de sécurité et de qualité des soins et de prise en charge du patient sont prises en compte par l’établissement de santé. La HAS est chargée de la mise en œuvre de la certification.
 
2. Réalisation des cahiers des charges

a. Intérêt et enjeux du cahier des charges

Le cahier des charges est un document contractuel formulant les besoins du client au moyen de fonctions ou de critères décrivant le service attendu.
La réalisation des cahiers des charges « DASRI » et « blanchisserie »  s’est déroulée au début du stage.  L’intérêt était de se familiariser avec les exigences de la direction au niveau de la mise en forme (Document agréable à regarder et facile à comprendre, rigueur), (Même police et même taille) et les exigences au niveau du contenu.  C’était un exercice pour effectuer les autres cahiers des charges des fournisseurs pendant le stage.
La réalisation de ces 2 cahiers des charges a donc été très suivie par la responsable qualité.
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b. Problématique

L’exigence de la HAS pour la blanchisserie est située au :

 
  Chapitre 2 : Ressources transversales.

Référence 9 : L’organisation et la maîtrise de la qualité des fonctions hôtelières et logistiques
9. b Une organisation est en place pour assurer la qualité et l’hygiène en blanchisserie et dans le circuit de traitement du linge
Documents ressources
Procédures et protocoles.
Plan de formation.
Cahier des charges du prestataire éventuel.
Résultats de contrôles qualité.
Procès-verbaux du CLIN, du CHSCT, etc.


Il n’y a pas de service blanchisserie au sein de la clinique SAINT PAUL mais elle a un prestataire. Par conséquent, pour répondre à cette exigence, il faut établir un cahier des charges du prestataire.
Dans l’établissement, les seuls documents relatifs au prestataire « blanchisserie » est  une procédure interne « traitement du linge » et des recommandations en matière du traitement du linge des institutions de soins datant de mai 2005.
L’étude de ces 2 documents permettra de savoir s’il y a toutes les informations nécessaires pour établir le cahier des charges.

L’exigence de la HAS pour le traitement des DASRI est située au :

Chapitre 2 : Ressources transversales

Référence 14 : La gestion des risques liés aux dispositifs médicaux
14.a La maintenance préventive et curative des dispositifs médicaux est assurée
Documents ressources
Cahier des charges, si activité externalisée

Le transport des « DASRI » de la Clinique jusqu’au site éliminant les déchets est effectué par un prestataire extérieur. Le seul document relatif aux transports des DASRI est une procédure interne « Elimination des DASRI ». Il n’y a aucune autre documentation sur le sujet. Il faudra donc trouver les informations nécessaires pour réaliser le cahier des charges « DASRI ».

c.  Objectifs de la mission

L’objectif de la mission est de tout d’abord, rechercher tous les éléments d’information nécessaires à l’écriture des cahiers des charges « Blanchisserie » et « DASRI» et de les mettre en forme selon les exigences de la direction.

d. Risques et alternatives de la mission

Les risques potentiels ainsi que les alternatives envisagées sont représentés ci-dessous :

Figure n°5 : Tableau des risques et alternatives de la mission n°1
 
RISQUES ALTERNATIVES

Ne pas trouver les informations nécessaires pour écrire les cahiers des charges « DASRI » ou « blanchisserie »
  Chercher sur Internet. Se renseigner près des organismes officiels (DSDS) ou demander des informations au prestataire ou à la responsable qualité
Trouver des informations erronées ou des informations non réglementaires   Vérifier la source et s’assurer que le document provient d’un site réglementaire (DSDS etc…)

Regarder la date d’édition et s’assurer que le document étudié est la dernière version éditée.
Créer un document non utilisé par le personnel  
S’assurer que le document soit assez compréhensif et simple d’utilisation.
Faire participer le personnel à l’élaboration du document
     
 
e. Méthodes utilisées


La méthode utilisée pour établir les cahiers des charges « blanchisserie » et « DASRI » à été la même, elle est décrite d’après le modèle PDCA.

PLAN (Préparation à l’écriture du cahier des charges)
-    Lecture et étude des documents internes
-    Relevé des points ou critères importants dans ces documents
-    Recherche de critères supplémentaires sur des sites officiels ou réglementaires (DSDS…)

DO (Faire)
-    Etablissement d’une liste de critères
-    Tri des critères par chapitres
-    Reformulation des critères
-    Mise en place de la notation, de l’évaluation et de la qualification du fournisseur.

CHECK (Tester, vérifier)
-    Vérification de la compréhension des critères
-    Test sur la notation
-    Validation éventuelle du document

ACT (Agir, modifier)
-    Modification et correction du document jusqu’à validation totale

f. Présentation des cahiers des charges

Les cahiers des charges réalisés sont des fichiers Excel. Les fournisseurs seront évalués par des auditeurs internes de la clinique SAINT PAUL à partir de ces fichiers. Chaque critère est associé à une échelle d’évaluation allant de 1 à 5.

Figure n°6 : Extrait du cahier des charges « Blanchisserie »



Lors de l’audit, le document peut être rempli sous format papier. Cependant pour l’exploitation des résultats, il devra être retranscrit sur Excel.
Pour utiliser le document, il faudra simplement cocher une case avec obligatoirement un « X ».

                 
           Figure n°6 : Extrait du cahier des charges « Blanchisserie »
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Comme le montre le document, si pour le critère n°1, on coche la première case « Terne »,  X  vaut 0 et si l’on coche la case « Très vive », X vaut 4. On associe la valeur de X en fonction de ce que l’on pense être satisfaisant et ce que l’on pense ne pas être satisfaisant.
Aussi, il y a pour chaque critère, une case non applicable, à cette case, X n’a aucune valeur. On ne peut, effectivement pas pénaliser un fournisseur si un critère ne lui correspond pas ou ne peut être appliqué dans son entreprise.
Pour que X prenne une valeur différente, la formule « SI » a été utilisé.
EX : =SI(B7="x";0;0) : Si B7 (la case) est égale à x, mettre 0 sinon mettre 0
=SI(F7="x";4;0 : Si F7 (la case) est égale à x, mettre 4, sinon mettre 0.

Lorsque le document est complètement rempli avec une case remplie par critère, le résultat est affiché automatiquement.

Figure n°6 : Extrait du cahier des charges « Blanchisserie »




Il y a tout d’abord le nombre de points que le fournisseur a obtenu. Pour le fournisseur blanchisserie, le nombre de points maximal qu’un fournisseur peut atteindre est de 140. Pour le fournisseur DASRI, le nombre maximal est de 100.
Ensuite, il y a la moyenne du fournisseur et ensuite sa note sur 10.
Par rapport à sa note obtenue, une indication apparaît. C’est encore avec la formule « Si » que l’on arrive à ce résultat.
Soit cette formule :
=SI(B187>8;"EXCELLENT FOURNISSEUR";SI(B187<4;"FOURNISSEUR A RELANCER";"FOURNISSEUR PASSABLE")

Si la valeur de la case est supérieure à 8, afficher EXCELLENT FOURNISSEUR, si la valeur de la case est inférieure à 4, afficher FOURNISSEUR A RELANCER, sinon (Valeur de la case entre 4 et 8), mettre FOURNISSEUR PASSABLE.
 

Pour finir, une couleur est donnée selon le résultat affiché. Pour cela, il faut utiliser la mise en forme dans format
Figure n°6 : Extrait du cahier des charges
                       « Blanchisserie »
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La couleur est utilisée soit pour avertir (Danger) : On utilise pour cela la couleur rouge. La couleur jaune orangé est utilisé pour prévenir. Enfin la couleur bleue est utilisée pour féliciter : elle peut être associée à la tranquillité.

Le cahier des charges « Blanchisserie »  (Voir annexe 1) porte sur les 8 chapitres suivants :

1.    Qualité du linge
a.    Physique
b.    Chimique
c.    Microbiologique
2.     Autres contrôles
3.     Formation du personnel
4.     Méthode de travail
5.     Délais et rapidité
6.     Conformité des livraisons et du transport
7.     Livraisons
8.     Relations avec les fournisseurs

Et le cahier des charges « DASRI » (Voir annexe 2) porte sur les 5 chapitres suivants :

1.    Documents
2.    Unités de transport
a.    La sécurité
b.    Les compartiments
c.    Les caissons amovibles
3.    Hygiène et désinfection
4.    Ponctualité de la livraison des déchets et de la livraison des bacs
5.    Relations avec les fournisseurs
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g. Indicateur de performance

Les indicateurs de performance et les résultats obtenus sont présentés dans le tableau ci-après :

Figure n° 7 : Tableau des indicateurs et des résultats obtenus pour la mission n°1

INDICATEURS 

RESULTATS OBSERVES
Préparation des cahiers des charges :


L’ensemble des critères est réglementaire
Les sources sont fiables :
Arrêté européen du 5 décembre 2002
modifié et modifiant l’arrêté du 1er juin 2001 relatif au transport des marchandises dangereuses par route dit « arrêté ADR »
Les documents internes de la Clinique
Vérification

Critères faciles à comprendre
Sur les 10 personnes, de niveau hiérarchique différent, ayant lu le document, la totalité a compris facilement les critères
Document facile à utiliser Une croix à mettre simplement par critère.
Le résultat et l’exploitation des résultats sont automatiques
Document répondant aux exigences de la direction
Le directeur des ressources humaines a demandé les documents pour consultation : Il a été satisfait.
Lors de la présentation du travail le 23 avril à la réunion des cadres (COP), la directrice et le PDG ainsi que les autres personnes présentes, ont été satisfaits.


h. Difficultés rencontrées

Les principales difficultés rencontrées étaient dans l’écriture des cahiers des charges.
Tout d’abord, trouver des critères pertinents pour les DASRI était particulièrement éprouvant par rapport à la masse importante d’information que l’on pouvait trouver. Un effort de synthèse a été nécessaire et une lecture multiple et approfondie aussi.
Ensuite, la mise en forme du document a été validée après plusieurs propositions de mise en forme. Des efforts de mise en forme ont été nécessaires afin que le document soit correctement formalisé.
L’objectif était de créer un document, facile à comprendre et à utiliser avec un système de notation en croix (Utilisation du X). Le personnel de la Clinique est déjà habitué à remplir ce genre de fiche en utilisant des X pour cocher les cases.  Il fallait donc garder ce même système de X et ce sur Excel. L’automatisation du fichier a été difficile pour cette raison. Il fallait trouver une notation facile et ensuite pouvoir l’effectuer avec les formules d’Excel.
Ces 2 documents ont été finalisés en 3 semaines.


Pour améliorer ce travail, il aurait été judicieux de :
-    Bien connaître au départ la demande du client  afin de mieux cibler les critères
-    Faire participer davantage les futurs utilisateurs du document afin que ces derniers se sentent impliqués
-    Faire des essais avec les utilisateurs pour corriger les éventuelles erreurs, pour ajouter des critères pertinents qui n’ont pas été détectés lors de la création de la fiche.


3. Réalisation des audits internes

a. Intérêt et enjeux d’un audit

Selon l’ISO 9001, l’audit est : « Un examen méthodique et indépendant en vue de déterminer si les activités et résultats relatifs à la qualité satisfont aux dispositions préétablies, et si ces dispositions sont mises en œuvre de façon efficace et apte à atteindre les objectifs. ».
L’audit est donc un moyen d’évaluer l’existence, l’application et l’adéquation d’un système qualité par rapport à un référentiel décrit dans le manuel qualité, les procédures, les instructions.

Il existe différents types d’audit :
-    L’audit client. C’est un client qui audite son fournisseur
-    L’audit de classification : Un organisme certificateur audite une entreprise, soit à la demande du client ou comme dans le cas des établissements de santé selon l’HAS
-    L’audit interne : L’entreprise s’audite-t-elle même par un personnel interne.

b. Objectifs de la mission

-    Trouver des critères d’audit et réaliser l’audit du sous-traitant « restauration » de la Clinique
-    Préparer et réaliser un audit ciblé de la stérilisation
-    Préparer et réaliser un audit ciblé « Gestion préopératoire » en respectant la répartition de l’audit précédent, à savoir le même nombre de patient par spécialité.

c. Risques et alternatives de la mission

Les risques potentiels ainsi que les alternatives envisagées sont représentés ci-dessous :

Figure n°8 : Tableau des risques et alternatives de la mission n° 2
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RISQUES ALTERNATIVES
N’ayant pas de connaissance sur la stérilisation : Ne pas poser les bonnes questions
Visiter la zone de stérilisation. Apprendre le fonctionnement de cette zone. Se documenter sur la stérilisation en hôpital
Réaliser l’audit à un moment inopportun, lorsque l’activité est très importante
Réaliser un planning et demander l’accord de la responsable du bloc opératoire
Ne pas se faire comprendre par les audités et ne pas avoir leur attention : Etre perçue comme la stagiaire qui vient d’arriver et qui ne connaît rien
Se faire soutenir par la responsable qualité et une personne de la stérilisation.
Aller visiter la stérilisation et faire des présentations préalables

Ne pas avoir le temps de préparer l’audit SODEXHO
Partager les tâches avec les différents acteurs. Revoir son planning et fixer des objectifs concrets


d.Méthodes utilisées
1. Audit stérilisation

Une référence de la HAS a conduit à mener un audit de stérilisation.


Chapitre 2 : Ressources transversales.
Référence 14 : La gestion des risques liés aux dispositifs médicaux.
14.b Une organisation permettant d’assurer la qualité de la stérilisation
est en place

La stérilisation est une zone à risque dans la Clinique. C’est dans cette zone que l’on stérilise les dispositifs médicaux qui sont utilisés pour opérer un patient. Il y un risque, dès lors qu’un corps étranger entre en contact avec les organes, les muqueuses, l’intérieur d’un patient. Il faut donc absolument maîtriser cette étape. Réaliser un audit interne afin d’évaluer le processus stérilisation est nécessaire pour corriger les éventuels écarts. Un audit stérilisation avait déjà été réalisé à la clinique en avril 2006.
L’audit demandé a 3 finalités :
-    constater si les points faibles détectés lors de l’audit précédent ont été pris en compte et savoir si les actions correctives ont été mises en place
-    Regarder si les points forts ont été maintenus
-    Evaluer les autres points en s’informant sur des aspects supplémentaires.

La réalisation de l’audit s’est faite selon le modèle PDCA :

PLAN (Planifier, préparer)
-    Relever dans l’audit précédent les points faibles, les points forts et les autres points
-    Créer la grille en faisant une séparation avec ces différentes catégories
-    Analyser l’ancien audit (Au niveau des questions)
-    Chercher des questions pertinentes qui n’auraient pas été posées lors de l’audit précédent et les intégrer à la grille
-    Faire le planning de l’audit avec les personnes qui seront à auditer
-    Préparer la réunion d’ouverture

DO (Réaliser)
-    Faire la réunion d’ouverture
-    Réaliser l’audit (Jour 1) en posant des questions sur l’organisation, la management de la qualité et demandé les documents essentiels : Manuel qualité.
-    Réaliser l’audit (Jour 2) sur l’audit pour constater sur la maîtrise de l’activité (Questions au personnel.)
-    Faire la réunion de clôture

CHECK (Vérifier)
-    Réaliser le rapport d’audit (Voir annexe 3)
-    Communiquer le rapport d’audit
-    Mise en évidence des non-conformités, des points sensibles, des points forts
-    Mise en place d’actions correctives par rapport aux résultats de l’audit

ACT (Agir)
-    Informer les personnes concernées des actions qu’elles auront à faire.

La grille de l’audit stérilisation a été faite sous forme de questions.

Figure n° 9 : Extrait du rapport « Stérilisation »

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Une liste des non-conformités, des points sensibles et des points forts a été établie. Les résultats de l’audit ont montré 5 non-conformités, 21 points sensibles et 4 points forts.
Suite à cette liste, un tableau d’amélioration a été créé.
Ce tableau comporte plusieurs données : Tout d’abord :
2.    Le point relevé
3.    L’action proposée
4.    Le responsable de l’action
5.    Délai de réalisation
6.    Pourcentage de réalisation de l’action
7.    Date de la clôture de l’action
8.    Commentaires

2.  Audit du sous traitant restauration

Chapitre 2 : Ressources transversales.
Référence 9 : L’organisation et la maîtrise de la qualité des fonctions hôtelières et logistiques
9.a Une organisation est en place pour assurer la qualité et l’hygiène en restauration.hôt
Précisions
La fonction restauration concerne la manipulation, le stockage, la préparation, le transport et
la distribution des aliments jusqu’au consommateur.
Éléments d’appréciation
Certification externe ou démarche qualité, en cuisine centrale ou chez le prestataire
extérieur, sur l’ensemble du circuit allant de la réception des marchandises à la
distribution des repas au patient :
- démarche HACCP ;
- procédures décrivant toutes les étapes de la distribution
- respect des règles d’hygiène par les personnels chargés de la restauration
(Entretien des locaux, tenue vestimentaire, hygiène des mains, etc.)
- réalisation d’audits internes.

Pour répondre à cette exigence, un audit interne sera réalisé au début du mois de juin pour évaluer le sous-traitant responsable du repas de la Clinique.  L’intérêt de l’audit est de s’assurer que le prestataire respecte l’exigence de la HAS ci dessus. Ce dernier sera donc audité sur le respect des règles d’hygiène, la mise en place et le suivi de la démarche HACCP…

PLAN (Planifier, préparer)
-    Trouver des critères pour la réalisation de la grille

DO (Faire)
-    Faire la réunion d’ouverture
-    Réaliser l’audit sur les 2 jours
-    Faire la réunion de clôture

CHECK (Vérifier)
-    Réaliser le rapport d’audit
-    Communiquer le rapport d’audit aux  personnes concernées
-    Faire un plan d’amélioration

ACT (Agir)
-    Communiquer le plan d’amélioration aux personnes concernées

La première étape de l’audit a été de trouver des critères pertinents pour l’élaboration de la grille. La grille retenue comporte les chapitres suivant :

1.    Responsabilité de la direction/ Définition et contrôle des règles d’hygiène
2.    Hygiène des locaux
3.    Hygiène des équipements et des ustensiles
4.    Moyens pour l’hygiène du personnel et constat
5.    Nettoyage et désinfection
6.    Achat et réception des matières premières
7.    Stockage des matières premières en chambre froides ou négatives
8.    Stockage des matières premières en réserve sèche
9.    Stockage des produits non alimentaires
10.    Poste boissons
11.    Préparations des viandes (Découpe), volailles (Plumage)
12.    Légumerie, déboîtage, décongélation
13.    Préparations froides et desserts
14.    Préparations à l’avance, conservées au froid
15.    Service des repas
16.    Transport des repas
17.    Plonge, batterie et couverts
18.    Gestion et élimination des déchets

A cette période du stage, l’audit n’a pas encore été mené. Celui-ci est prévu pour le 3 juin 2008.
Le principal objectif de cet audit a été de trouver les critères pour l’élaboration de la grille. La grille a été revue par d’autres personnes du service qualité en particulier par l’assistante qualité afin de transformer les affirmations des critères en questions comme pour la grille de l’audit stérilisation.

3. Audit « gestion préopératoire »

La référence ci après a conduit à mener un audit « Gestion préopératoire »
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Chapitre 3 Prise en charge du patient.
Référence 19 : L’information du patient.
19.b Le patient reçoit une information coordonnée par les professionnels sur ses soins et son état de santé tout au long de sa prise en charge
19.d Le patient est informé de la survenue d’un événement indésirable grave lors de sa prise en charge
Précisions
Cette information doit être donnée y compris après la sortie de l’établissement. Par exemple
Infection nosocomiale, événement indésirable médicamenteux, nécessité de changement de
technique opératoire en cours d’intervention…

Un audit gestion préopératoire à été réalisé en avril 2007. Cet audit comportait deux chapitres :
-    Un chapitre intitulé « Hygiène corporelle » comportait des questions telles que :
-    Avez vous fait un shampoing (précisez si avec Bétadine ou non) ?
-    Vous êtes vous lavé de la zone la plus propre à la plus contaminée (Visage, dos aisselle vers la partie génito-anale) ?
-    Un autre chapitre intitulé « Information préopératoire du patient » comportait des questions telles que :
-    Le chirurgien vous a t’il expliqué les différentes étapes de la préparation cutanée ?
-    Le chirurgien a t’il répondu a toutes vos questions ?

Dans ce rapport, 5 questions pour lesquelles la clinique devait mener des actions prioritaires avaient été relevées :
-    Avez-vous utilisé du savon antiseptique pour vous laver ?
-    Le chirurgien a t’il informé le patient sur les infections nosocomiales (en particulier ISO) ?
-    Le patient a t’il reçu une information claire et détaillée de la part du chirurgien sur l’importance d’une préparation cutanée correcte ?
-    Le patient a t’il été informé sur les bénéfices et les risques prévisibles de l’intervention ?
-    Le patient connaît-il en détail l’intervention chirurgicale qu’il doit subir ?

Pour répondre aux exigences de la HAS et pour regarder si des actions ont été menées sur les 5 principales questions, un audit ciblé « Gestion préopératoire du patient » a été mené portant les 5 questions ci dessus.
Cet audit s’inscrit dans le cadre de la lutte contre les infections nosocomiales (Hygiène corporelle du patient) et dans le cadre de l’information du patient.

PLAN (Planifier, préparer)

-    Retravailler la précédente grille en mettant seulement les 5 questions
-    Regarder la répartition entre les spécialités dans l’audit précédent
-    Se renseigner auprès du service accueil pour connaître les admissions.

DO (Faire)

-    Interroger les patients
-    Réaliser le rapport d’audit (Voir annexe 4)
-    Réaliser une comparaison entre l’audit précédent et l’audit réalisé cette année

CHECK (Vérifier)

-    Vérifier que la répartition a bien été respectée
-    Vérifier qu’il n’y a pas eu d’erreurs de saisie
-    Communiquer le rapport d’audit aux personnes concernées

ACT (Agir)

-    Etablir un plan d’amélioration
-    Communiquer le plan d’amélioration aux personnes concernées

Un audit a été réalisé sur 100 patients : 50 patients hospitalisés et 50 patients d’ambulatoire.

Figure n° 10 : Extrait du rapport « Audit gestion préopératoire »





A la suite de cet audit, un rapport d’audit a été établi avec tout d’abord :
-    Le nombre de patient exact par spécialité



 

- Et ensuite, les résultats par question pour l’ensemble des spécialités

Figure n° 10 : Extrait du rapport « Audit gestion préopératoire »


                         

A la suite de ces résultats, une comparaison a été faite avec l’année précédente pour détecter les points qui n’ont pas progressé mais aussi les améliorations.


       
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Des propositions d’améliorations seront émises pour les points où les résultats sont insatisfaisants au début du mois de juin

e. Indicateur de performance

Les indicateurs de performance et les résultats obtenus sont présentés dans le tableau ci-après :

Figure n° 11 : Tableau des indicateurs et des résultats obtenus pour la mission n° 2


INDICATEURS
RESULTATS OBSERVES
L’ensemble des critères est réglementaire
Les sources sont fiables
http://crdp.ac-lille.fr/sceren/sterilisation/a_propos.htm. Site crée par des professeurs au sujet de la stérilisation à l’hôpital

Grille d’audit « des règles d’hygiène et restauration collective » est un document crée par Gilles TIXIER, consultant qualité et hygiène. Ce document a été la base de l’audit du sous traitant de repas de la clinique

Audit stérilisation
Nombre de questions proposées et ajoutées à la nouvelle grille d’audit

30 questions utiles ont été posées
Nombre de non-conformités
5 non conformités
Nombre de points sensibles
21 points sensibles ont été relevés
Nombre de points forts
4 points forts ont été relevés
Nombre de propositions d’amélioration
26 propositions d’améliorations ont été émises


f. Difficultés rencontrées

Les difficultés rencontrées pour la réalisation de ces audits sont de plusieurs ordres.
Pendant la réalisation de l’audit stérilisation, le manque de connaissance dans le domaine a été une difficulté. Lors des entretiens, il a été difficile de détecter une bonne réponse d’une réponse détournée ou évitée. L’aide de la responsable qualité a été très utile pour réorienter les questions auxquelles le personnel avait répondu furtivement.

Lors de l’audit gestion préopératoire, la principale difficulté a été de garder la même répartition. Tout d’abord, une mauvaise compréhension de la consigne a apporté un retard supplémentaire. La consigne comprise au départ était 50 patients au total et la consigne réelle était 50 patients en ambulatoire et 50 patients en hospitalisation.
Aussi, il a été difficile de respecter la même répartition. Il y a des spécialités où les admissions sont peu fréquentes dans la Clinique. Par exemple, de la gynécologie en ambulatoire ou de la gastro-entérologie en hospitalisation. Il fallait donc attendre ces admissions pour terminer l’audit gestion préopératoire.

Pour améliorer ce travail, il aurait été judicieux de :
-    Bien comprendre la consigne de départ
-    Mieux planifier l’audit gestion préopératoire en fonction des admissions.
-    Mieux connaître le domaine à auditer. Ex : Stérilisation.

 
4. Réalisation des enquêtes internes

a. Intérêt et enjeux des enquêtes internes

Une enquête est définie comme l’étude d’une question grâce à des témoignages, à des informations, à des documents. Durant le stage deux enquêtes ont été menées dans le but de répondre aux exigences de la HAS.
La première enquête avait pour objectif d’écouter les patients. Une enquête satisfaction patient a été réalisée sur l’ensemble de la clinique afin de favoriser l’expression des patients.
La deuxième enquête avait pour objectif d’analyser les temps d’attente à différents stades du processus intervention chirurgical décrit ci après.


Figure n° 12 : Processus post-intervention chirurgical



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b. Objectifs de la mission

Les objectifs sont de :
-    Faire le rapport de l’enquête satisfaction patient réalisé sur le site de l’Anse Colas
-    Réaliser l’enquête satisfaction sur le site de Clairière et de faire le rapport
-    Comparer les résultats obtenus sur le site de l’Anse Colas et le site de la Clairière par         rapport aux résultats du précédent audit
-    Réaliser une enquête téléphonique « Délai d’attente » en fonction des différents stades du processus ci dessus


c. Méthodes utilisées

1. Enquête satisfaction patient

Selon la HAS

-    Chapitre 2 : Ressources transversales. Référence 10 : Le management de la qualité
10.a L’écoute des patients est organisée
Documents ressources Bilan des enquêtes satisfaction

Chapitre 3 : Prise en charge du patient Référence 19 : L’information du patient
19. a Le patient reçoit une information claire, compréhensible et adaptée sur ses conditions de séjour.
19. b Le patient reçoit une information coordonnée par les professionnels sur ses soins et son état de santé tout au long de sa prise en charge

Chapitre 3 : Prise en charge du patient. Référence 20 : La recherche du consentement et de la volonté du patient
20. a La volonté du patient est respectée et son consentement éclairé est requis pour toute pratique le concernant

Chapitre 3 : Prise en charge du patient. Référence 22 : L’accueil du patient et de son entourage
22. d Des solutions d’hébergement et de restauration sont proposées aux accompagnants

Chapitre 3 : Prise en charge du patient. Référence 26 : La prise en charge de la douleur
26. a La prise en charge de la douleur est assurée
26. b Le patient est impliqué et participe à la prise en charge de sa douleur, sa satisfaction est évaluée périodiquement

Chapitre 3 : Prise en charge du patient. Référence 43 : L’évaluation de la satisfaction du patient, de son entourage et des correspondants externes.
43. a Le recueil de la satisfaction, les réclamations et les plaintes des patients et de leur entourage sont suivis d’actions d’amélioration
43.b Les délais d’attente sont analysés et des actions d’amélioration sont entreprises.

L’article 1er du 24 Avril 1996 portant réforme de l’hospitalisation publique et privée prévoit que chaque établissement procède à une évaluation régulière de la satisfaction du patient, portant notamment sur les conditions d’accueil et de séjour.
Toute donnée complémentaire fournie par le patient est notée dans la partie « commentaires » de l’enquête.

Pour répondre à ces exigences, une grille d’enquête a été établie (Voir annexe 5) afin de permettre au patient de s’exprimer sur différents sujet concernant son séjour à la clinique.
Les principaux chapitres de cette enquête sont :
-    Accès à l’établissement : Votre arrivée
-    Accueil dans l’établissement
-    L’attente : Le temps et les conditions d’attente
-    Les soins au quotidien : Votre séjour
-    Prise en charge de la douleur
-    Confort d’installation de votre chambre
-    Les repas
-    Droits et informations

Figure n°13 : Extrait du rapport de l’enquête satisfaction patient



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Les principales étapes du déroulement de cette mission sont décrites ci après :

PLAN (Planifier, préparer)
-    Consulter les infirmières responsables des différents services afin de connaître le nombre de personnes susceptibles de répondre à l’enquête.

DO (Faire)
-    Réaliser le rapport de l’enquête ayant eu lieu sur le site de l’Anse Colas
-    Réaliser l’enquête sur 50 patients sur le site de Clairière
-    Réaliser le rapport de l’enquête du site de Clairière (Voir annexe 6)
-    Faire la comparaison entre cette enquête et celle réalisée en 2006

CHECK (Vérifier)
-    Tirer des conclusions (Améliorations, lacunes) et établir un plan d’amélioration
-    Communiquer le rapport d’audit aux personnes concernées

Les résultats de l’enquête sont représentés en pourcentage.

Figure n°13 : Extrait du rapport de l’enquête satisfaction patient




2. Enquête téléphonique

Pour répondre à cette exigence, une enquête téléphonique a été élaborée.
Les principales étapes du déroulement de cette mission sont décrites ci après :

PLAN (Planifier, préparer)
-    Préparer une grille répondant aux exigences ci-dessus (Voir annexe 7)
-    Consulter l’accueil pour connaître les patients qui sont sortis de la Clinique (Après hospitalisation ou ambulatoire) dans une période de 1 mois maximum
-    Etablir la liste de personnes à appeler par spécialité avec leurs numéros de téléphone

DO (Faire)
-    Réaliser l’enquête téléphonique
-    Réaliser le rapport de l’enquête téléphonique (Voir annexe 8)

ACT(Agir)
-    Proposer des actions d’améliorations

Pour effectuer cette enquête, les questions suivantes ont été posées.

-    Combien de temps avez-vous attendu entre le jour où vous avez demandé un rendez vous et le jour de votre rendez vous chez l’anesthésiste ?
-    Combien de temps avez-vous attendu entre le jour où vous avez demandé un rendez vous et le jour de votre rendez vous chez le chirurgien ?
-    A la pré-admission, à l’accueil de la clinique, vous estimez avoir attendu combien de temps ?
-    A l’admission, à l’accueil de la clinique, vous estimez avoir attendu combien de temps ?
-    Chez le chirurgien, le jour de la consultation, à son cabinet, vous estimez avoir attendu combien de temps ?
-    Chez l’anesthésiste, le jour de la consultation, vous estimez avoir attendu combien de temps
Au bloc, avant le début de l’intervention, vous estimez avoir attendu combien de temps ?

A la suite de cette enquête, un rapport a été réalisé.


d. Indicateur de performance

Les indicateurs de performance et les résultats obtenus sont présentés dans le tableau ci-après :

Figure n° 14 : Tableau des indicateurs et des résultats obtenus pour la mission n° 3

INDICATEURS
RESULTATS OBSERVES
Interroger 50 patients : 10 patients par domaine pour l’enquête satisfaction patient
50 patients, 10 patients domaine : Maternité, médecine, chirurgie rez de chaussée,  chirurgie étage, ambulatoire
Interroger 10 patients par spécialité pour l’enquête téléphonique soit 90 patients au total
90 patients ont été interrogés : 10 patients d’orthopédie, 10 patients de neurochirurgie, 10 patients de chirurgie viscérale, 10 patients de gynécologie, 10 patients de gastro-entérologie, 10 patients d’ophtalmologie, 10 patients d’esthétique, 10 patients d’ORL, 10 patients de pneumologie et 10 patients de stomatologie

 
e. Difficultés rencontrées

La seule difficulté de cette mission réside dans la réalisation de l’enquête satisfaction patients. Posé un nombre important de questions (103) était particulièrement éprouvant que ce soit pour  l’enquêteur, que pour le patient interrogé.


5. Evaluation des fournisseurs

a. Intérêt et enjeux de qualifier et d’évaluer les fournisseurs

A la clinique Saint Paul, des travaux sont effectués pour maintenir en bon état de fonctionnement les équipements et les locaux. Plusieurs fournisseurs peuvent se succéder pour réparer le même type d’équipement. Il y a un manque de formalisation au niveau de la gestion des fournisseurs.
Seul le responsable technique et sécurité connaît les fournisseurs qui interviennent pour lui. Cependant aucun choix définitif des fournisseurs n’est fait, soit parce que les fournisseurs présents dans le secteur se complètent soit parce que le fournisseur réalisant l’intervient était celui disponible au moment voulu.

b.  Problématique

Selon l’HAS :

Chapitre 2 Ressources transversales. Référence 16 La sécurité et la maintenance des infrastructures et des équipements.
Référence16.a La sécurité des bâtiments, des installations et des équipements fait l’objet d’un suivi.
Éléments d’appréciation
 Programme de contrôle (contrôles internes et externes, à périodicité définie).

Pour répondre à cette exigence, une grille d’évaluation a été réalisée pour évaluer les fournisseurs qui ont des contrats avec la clinique saint Paul.

Un nouveau système va être bientôt installé à la clinique. La GMAO, c’est la Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur. Pour la mise en œuvre de la GMAO, il faut toute la liste des fournisseurs avec leurs coordonnées.
Pour répondre à ce besoin interne, un fichier  « Fournisseur » a été créé.

c. Objectifs de la mission

Réaliser un fichier regroupant tous les fournisseurs travaillant avec le responsable technique et sécurité.
Etablir des grilles d’évaluation (Cahier des charges) pour évaluer périodiquement les fournisseurs.

d. Risques et alternatives de la mission

Les risques potentiels ainsi que les alternatives envisagées sont représentés ci-dessous :

Figure n°15 : Tableau des risques et alternatives de la mission n° 4
 
RISQUES
ALTERNATIVES
Avoir beaucoup de fournisseurs à classer.
Nombre supérieur à 50

Prévoir dans le planning général du temps pour réaliser cette tâche
Le responsable technique et sécurité ne se rappelle pas de tous les fournisseurs qu’il contacte
Voir le service comptabilité afin de connaître les fournisseurs grâce aux différentes factures
Le responsable technique ne peut pas donner d’information sur les fournisseurs (Adresses, numéro de téléphone…)
Voir le service comptabilité pour avoir des renseignements sur le fournisseur sur la facture.
Regarder sur les pages jaunes ou sur le site Internet du fournisseur si possible

Ne pas avoir le temps de faire  les grilles d’évaluation de tous les fournisseurs
Sélectionner les fournisseurs les plus importants (Ceux qu’on travaille souvent avec ou ceux qui ont des contrats)
Ne pas utilisé le document, difficile à trouver un fournisseur en particulier
Réaliser un document qui répertorie les fournisseurs par secteur d’activité. Un document agréable à lire, simple d’utilisation et clair


e. Méthodes utilisées
1. Qualification des fournisseurs

Cette mission consistait à établir une liste de tous les fournisseurs avec leurs coordonnées.

PLAN (Planifier, préparer)
-    Travailler avec le responsable technique et sécurité pour savoir avec quels fournisseurs celui-ci travaille
-    Travailler avec le responsable technique et sécurité pour connaître le service où trouver le complément d’information
-    Travailler avec le service comptabilité pour établir une liste des fournisseurs en relation avec la sécurité et  l’entretien des locaux.

DO (Faire)
-    Etablir une liste exhaustive de ces fournisseurs
-    Chercher leurs domaines d’activité
-    Chercher leurs coordonnées
-    Classer les fournisseurs par domaine d’activité
-    Réaliser le fichier sous format Word, avec des liens hypertexte. (Voir annexe 9)

CHECK (Vérifier)
-    En collaboration avec le service comptabilité, vérifier les coordonnées de chaque fournisseur
-    En collaboration avec le responsable technique et sécurité, vérifier et corriger l’emplacement donné à chaque fournisseur,  selon le domaine d’activité
-    Tester le fichier pour savoir s’il est simple d’utilisation
-    Montrer le fichier aux différents responsables pour validation.

ACT (Agir)
-    Mettre en service le document pour utilisation.

Le fichier créé regroupe les fournisseurs par domaine d’activité
13 domaines d’activité ont été répertoriés.

2.    Fiche d’évaluation des fournisseurs

La fiche d’évaluation est faite d’après le modèle cahier des charges « DASRI ou blanchisserie »

PLAN (Planifier)
-    Sélectionner les fournisseurs. Ceux qui ont des contrats avec l’entreprise
-    Récupérer ces contrats
-    Trouver des critères d’évaluation à partir de ces contrats
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DO (Faire)
-    Copier les critères trouvés dans la grille d’évaluation faite pour le cahier des charges DASRI ou blanchisserie.

A cette période du stage, tous les fournisseurs n’ont pas encore été évalués. Aussi tous les contrats n’ont pu être obtenus de la part de la direction.
 
f. Indicateur de performance

Les indicateurs de performance et les résultats obtenus sont présentés dans le tableau ci-après :

Figure n° 16 : Tableau des indicateurs et des résultats obtenus pour la mission n° 4

INDICATEURS
RESULTATS OBSERVES
La liste des fournisseurs  est exhaustive
Tous les fournisseurs ont été répertoriés et ce, grâce aux différentes factures trouvés au service comptabilité. 113 fournisseurs ont été classés
Toutes les informations concernant les fournisseurs sont exactes
30 questions utiles ont été posées
Le document est facile d’utilisation et agréable à lire
Chaque domaine d’activité renvoi à des fournisseurs de sa catégorie
Les fournisseurs sont représentés sous forme de carte que l’on peut imprimer et transporter partout

Les responsables sont satisfaits
Le responsable technique est totalement satisfait et les directeurs aussi
Tous les fournisseurs possédant des contrats ont été évalués
Tous les fournisseurs possédant des contrats avec la Clinique n’ont pas été évalués : 15 sur 25 ont été évalués, manque de contrat

g. Difficultés rencontrées

Les principales difficultés rencontrées sont tout d’abord :
-    Le grand nombre de fournisseurs à classer
-    Le fait de ne pas pouvoir photocopier les contrats pour cause de confidentialité mais de les recopier
Ces deux difficultés ont engendré beaucoup plus de temps consacré à ce projet.

h. Proposition d’amélioration

Laisser photocopier les parties utiles du contrat avec obligation de rendre les photocopies à la fin de la tâche ou emprunter les contrats et les rendre à la fin de la tâche.

 



   Chapitre 3 : BILAN DU STAGE

1. Résultats et améliorations

a. Rendus

Plusieurs documents ont été remis à la suite de ces travaux :

-    Le cahier des charges « Blanchisserie »,
-    Le cahier des charges « DASRI »
-    Rapport d’audit stérilisation suite à l’audit stérilisation réalisé
-    Fiche d’amélioration de l’audit stérilisation
-    Rapport d’audit « gestion préopératoire » suite à l’audit « gestion préopératoire réalisé
-    Rapport de l’enquête satisfaction patient suite à l’enquête satisfaction patient réalisé
-    Rapport de l’enquête téléphonique suite à l’enquête téléphonique réalisé
-    Fichier fournisseurs comportant 113 fournisseurs.
-    Grilles d’évaluation de 15 fournisseurs

2. Les expériences apportées par le stage

a. Expériences professionnelles

Les différentes missions du stage ont permis de développer :
-    De la rigueur dans la réalisation de documents (Ex. Cahier des charges)
-    De la coordination : coordonner ses tâches en fonction de la disponibilité des services de la Clinique SAINT PAUL ou des patients. Ex : Gestion préopératoire)
-    L’esprit d’équipe : Les différentes missions demandait un travail en collaboration avec plusieurs services (Accueil, comptabilité, sécurité et technique, infirmières)

b. Expériences personnelles

Les différentes missions du stage ont permis de développer
-    L’autonomie : Le travail et le déroulement de la mission était tout à fait autonome. Seul le résultat était contrôlé pour validation
-    La rapidité : La charge de travail donnée demandait de la rapidité et de l’efficacité pour coordonner et terminer toutes les tâches correctement avant la fin du stage, à savoir le 6 juin
-    L’adaptation : Les différentes tâches étaient très diverses : De la stérilisation aux fournisseurs en passant par la restauration, la gestion préopératoire
-    L’écoute : L’audit et les enquêtes auprès du patient demandaient beaucoup d’écoute et de patience.

d. Propositions d’améliorations
 
Le travail effectué était au départ défini. Il aurait été intéressant dans la suite des travaux d’avoir comme donnée d’entrée des références de la HAS avec pour objectifs de mettre en place des actions pour  répondre à ces différentes références.
En général, les moyens accordés pour réaliser les différentes tâches étaient relativement suffisants. Cependant pour les documents confidentiels, il aurait été intéressant de les utiliser dans la Clinique sans avoir à les recopier.


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CONCLUSION GENERALE


Ayant un cursus agroalimentaire, réaliser ce stage dans le domaine de la santé a été d’une grande richesse. De ce fait,  il a été intéressant de découvrir l’application de la qualité par rapport à des exigences différentes, à des spécifications différentes ou à des risques différents. Il y a des référentiels différents : Le manuel de certification de la HAS en comparaison à l’ISO 9001 ou les référentiels IFS, BRC que l’on peut retrouver dans les industries agroalimentaires.
Des risques différents : Des risques d’infections nosocomiales en stérilisation ou dans la Clinique au lieu des risques d’infections alimentaires.
Le premier enjeu lors de ce stage a été l’adaptation à toutes ces différences pour avancer dans la démarche qualité de l’entreprise.
Néanmoins, la démarche reste toujours la même et le sens du relationnel, la communication l’écoute et la patience sont des qualités à conserver et a améliorer en tant que Responsable qualité.
Les différentes tâches ont permis la familiarisation avec le domaine de la santé.
La communication avec les différents services, et l’écoute des patients et des besoins internes ont favorisé le sens du relationnel.
Les outils utilisés lors des études ont pu être mis en pratique sur le terrain pour l’approfondissement du savoir faire.
A l’aube de l’obtention d’un poste à responsabilité, l’autonomie et la confiance accordée ont été une vraie préparation. Mais ce qu’il ne faut ne pas oublier c’est que dans une entreprise, la communication et le travail en groupe sont les moyens les plus efficaces pour faire intégrer la qualité dans la pratique des professionnels.  




BIBLIOGRAPHIE

[1] Site de la Clinique SAINT PAUL, disponible sur : http://www.cliniquesaintpaul.fr/
Page consultée du 20 mai au 29 mai Réalisé par conception et réalisation SASI.

[2] Site du master qualité à l’UTC (Université Technologique de Compiègne), disponible sur : https://www.utc.fr/mastermq/ consultée du 1er mars au 29juin.

[3] Outils pour la qualité dans les services
http://www.cyber.uhp-nancy.fr/demos/QUAL-004/cha_2/cha_2_1_1.html
Page consultée le 23 mai 2008 titre :
Auteur : ADEPA

[4] Le PDCA cycle
http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://www.hci.com.au/hcisite3/toolkit/images/pdca02.gif&imgrefurl=http://www.hci.com.au/hcisite3/toolkit/pdcacycl.htm&h=446&w=649&sz=10&tbnid=koWl9X4xRvEOsM:&tbnh=94&tbnw=137&prev=/images%3Fq%3Dpdca%2Bimage%26um%3D1&start=3&sa=X&oi=images&ct=image&cd=3
Page consultée le 22 mai 2008

[5] Organisation Mondiale de la santé sur :
http://www.who.int/whr/2000/media_centre/press_release/fr/
Page consultée le 25 mai 2008

[6] Ministère de la santé sur :
http://www.sante.gouv.fr/
Page consultée le 25 mai 2008

[7] Installation de la Haute Autorité de Santé sur :
http://rechercher.sante.gouv.fr/rechercher-dgs/recherche_sante.jsp?origine=sante&QueryText=installation+de+la+haute+autorit%E9+de+sant%E9&ResultMaxDocs=200&parser=basicwebAND
Page consultée le 26 mai 2008

[8] Les établissements de santé dans les DOM
http://www.sante.gouv.fr/drees/donnees/es2005/08activite-dom.pdf
Consultée le 26 mai 2008

[9] Site de la HAS, disponible sur : http://www.has-sante.fr/portail/display.jsp?id=j_5
Consultée le 26 mai 2008

 
ANNEXE 10 : Discours du ministère de la santé à propos de la HAS
   

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
Cabinet de Philippe Douste-Blazy
Ministre des Solidarités, de la Santé et de la
Famille    Ministère de la santé,
le mercredi 22 décembre 2004 à 12h00


Monsieur le Président de la Haute autorité de Santé
Madame et Messieurs les membres du collège
Mesdames et Messieurs
Je suis très heureux de vous accueillir ce matin au ministère des solidarités, de la santé et de la famille pour cette installation de la Haute autorité de Santé. C’est un moment très important de la mise en œuvre de la réforme de l’assurance maladie ; c’est un moment très important pour l’avenir de notre système de santé, il faut le souligner d’emblée.
Près de cinq mois après le vote de la loi portant réforme de l’assurance maladie, nous poursuivons avec Xavier Bertrand cette course contre la montre que représente la traduction concrète de l’ensemble du texte que le Parlement a voté à l’été.
Après l’installation du nouveau conseil de la CNAMTS et de l’UNCAM il y a déjà quelques semaines, alors que l’union des organismes complémentaires d’assurance maladie est en passe de voir le jour, la mise en place de cette haute autorité de santé est un acte fondateur de cette nouvelle gouvernance du système de santé que nous avons voulu promouvoir au travers de la réforme.
C’est une pierre centrale de l’édifice et j’ai la certitude qu’elle va jouer très rapidement un rôle considérable dans cette nouvelle gouvernance.
1 Je voudrais tout d’abord rappeler les raisons qui ont amené le Gouvernement à proposer au Parlement la création d’une telle autorité. Je reviendrai pour cela à deux messages importants que nous a adressés le Haut conseil pour l’avenir de l’assurance maladie:
Celui-ci relevait deux lacunes majeures dans notre système actuel :
D’une part l’absence, dans notre système de santé, de coordination dans la démarche de promotion de la qualité. Si chaque professionnel de santé face au malade, dans sa pratique quotidienne a le souci, l’obsession même de la qualité des soins, il subsiste, nous le savons, des zones de non-qualité : nous consommons trop de médicaments, nous faisons des examens inutiles et redondants, nous souffrons des conséquences d’une iatrogénie médicamenteuse excessive.
Si nous avons fait des efforts considérables dans ce domaine depuis plus de dix ans, il faut en remercier les responsables et certains sont présent ici, je pense notamment au travail très important fait par l’ANAES, il est vrai que ces efforts ont souffert d’un manque d’impulsion globale et de démarche coordonnée. C’est particulièrement vrai dans la diffusion des référentiels de qualité auprès des professionnels de santé.
Parler de la qualité, faire des référentiels, tout cela est utile. Tout cela est nécessaire.

Faire évoluer les pratiques en faisant entrer ces référentiels dans l’exercice quotidien des professionnels de santé comme dans les comportements de consommation des patients : voilà le vrai défi, voilà notre ambition. Voilà la première mission confiée à la Haute autorité.
Cela m’amène à apporter une précision qui me semble importante concernant le médicament, pour souligner que la Haute autorité reprend les attributions du FOPIM pour la promotion de l'information médicale et médico-économique ainsi que les moyens qui lui avaient été attribués. Ce fonds avait principalement pour fonction de développer une information indépendante sur le médicament à l’attention des professionnels de santé.
Parce que nous avons fait le constat des limites de ce dispositif, nous avons souhaité que la Haute autorité de santé exerce cette responsabilité pour qu’enfin les moyens consacrés à cette mission se traduisent effectivement en résultats concrets. Il ne s’agit donc aucunement, comme certains voudraient le faire croire, d’abandonner cette fonction.
La promotion du bon usage du médicament est l’une des tâches principales que le législateur a confiées à la Haute autorité. Je sais que les membres du collège ici présents auront à cœur de prendre en charge cette mission primordiale avec détermination, en liaison avec l’agence française de sécurité sanitaire des produits de santé. Celle-ci vous apportera son concours notamment en tenant à jour les registres des essais cliniques et les signalements émanant de l’activité de pharmacovigilance.
Une des tâches à engager également très rapidement par la Haute autorité, est celle issue de la loi du 13 août 2004, de définir une procédure de certification de la qualité de la visite médicale effectuée par les représentants des laboratoires pharmaceutiques, et cela au regard d’une charte de la visite médicale prévue par cette même loi et signée aujourd’hui même.
Madame et Messieurs les membres du collège, comme vous le voyez, nous n’avons pas attendu l’installation de la haute autorité de santé pour, en quelques sorte, alimenter votre plan de travail.
Le développement de la qualité passe aussi par le développement de l’évaluation, qu’il s’agisse des procédures de certification des établissements, de l’accréditation des équipes médicales ou de l’évaluation des pratiques professionnelles. Dans ces domaines, la Haute autorité aura aussi une contribution majeure à apporter, notamment à la définition des procédures.
Le second message délivré par le Haut conseil et qui a justifié la création de cette Haute autorité, c’est notre difficulté à faire des choix fondés sur l’évaluation effective de l’utilité médicale des produits et des actes médicaux.
Presque quotidiennement nous admettons au remboursement de nouveaux médicaments, de nouveaux dispositifs médicaux. Les traitements, les actes justifiant une prise en charge évoluent également.
La force de l’assurance maladie, c’est d’être capable d’accompagner pas à pas le progrès médical pour que celui-ci ait des effets rapides et concrets pour les malades.

C’est une démarche d’évaluation médicale qui a été engagée depuis plusieurs années s’agissant du médicament et des dispositifs médicaux avec la commission de la transparence et la commission d’évaluation des produits et des prestations. Et je tiens à rendre hommage à l’ensemble des acteurs de ces commissions pour le travail considérable qu’ils ont accomplis.
Dorénavant pour faire ces choix, nous disposerons d’une évaluation scientifique de très haut niveau et bénéficiant d’une totale indépendance. La grandeur et la variété des talents, ainsi que l’expérience irremplaçable des membres de cette Haute autorité nous en apportent les meilleures garanties.

Un des projets qui me tient également à cœur est la valorisation, dans la sphère hospitalière et dans celle de la recherche académique et universitaire, du travail d’expertise des produits et des actes médicaux. Cette démarche me semble essentielle pour amplifier notre capacité à rendre des avis éclairés et indépendants en matière de sécurité sanitaire mais aussi de légitimer l’admission au remboursement. Ces deux volets sont en effet indispensables pour assurer la police sanitaire à la charge de l’afssaps et l’admission au remboursement que décidera la haute autorité de santé.
Ce sont là deux missions qui nécessitent le développement d’une expertise incontestable.
Avec la Haute autorité, nous prolongeons ce travail et nous renforçons cette capacité d’évaluation, en l’étendant aux actes médicaux, permettant en cela une approche globale des traitements.
Car dans bien des cas, il faut désormais évaluer l’ensemble d’une stratégie thérapeutique qui comprend des médicaments, des examens et différents actes. Ce sera également l’un des atouts de cette haute autorité que de pouvoir coordonner cette évaluation globale.
Parce que ces sujets, on le voit, sont de plus en plus complexes, de plus en plus techniques et aussi parce qu’ils nécessitent une approche exempte de toute critique, notamment au plan scientifique, nous avons souhaité que cette mission soit confiée à cette institution de très haut niveau et totalement indépendante que nous installons aujourd’hui.
Cela m’amène, pour conclure, à souligner que les plus hautes Autorités de l’Etat qui ont décidé de la composition de cette équipe, lui ont donné, par le choix des éminents professionnels qu’elles ont désigné, les meilleures chances de réussite. J’en suis convaincu.
Aux cotés de son président, Laurent DEGOS, j’ai en effet, autour de moi des spécialistes de très haut niveau de l’ensemble des sujets qui touchent au système de santé et qui représentent une diversité de parcours, une richesse d’expériences et de connaissances tout à fait impressionnantes.
C’était une nécessité, je viens de l’indiquer, mais je crois que nous avons, en effet, réuni dans tous les domaines de compétences de la haute autorité, un collège en capacité d’assumer pleinement les responsabilités très importantes pour la collectivité nationale qui sont les siennes.
Monsieur le président, Madame et Messieurs les membres du collège, vous avez devant vous un plan de travail étendu et de hautes responsabilités à exercer.
L’Etat vous apportera tout le soutien nécessaire. Je serai très attentif au respect de votre indépendance et souhaite que vous puissiez accomplir sereinement votre mission d’excellence.
Je n’ai aucun doute sur votre capacité à jouer le rôle que la réforme vous a confié et je voulais pour finir vous remercier d’avoir accepté d’être ces acteurs de premier plan de la rénovation de système de santé.


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