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Superviser le lancement d'une démarche qualité au sein du laboratoire Fluides et Géochimie Organique du Groupe TOTAL

  Hanane AISSAT
Référence bibliographique à rappeler pour tout usage :
Superviser le lancement d'une démarche qualité au sein du laboratoire Fluides et Géochimie Organique du Groupe TOTAL, AISSAT Hanane,
Stage professionnel de fin d'études, MASTER Management de la Qualité (MQ-M2), UTC, 2011-2012, https://www.utc.fr/master-qualite, puis "Travaux" "Qualité-Management", réf n°211



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RÉSUME

Ce travail décrit la méthodologie déployée pour l’initiation d’une démarche qualité au sein du laboratoire du Département Fluides et Géochimie Organique « FGO » de la direction Exploration et Production « E&P » du Groupe TOTAL à PAU, en vue d’une éventuelle certification ISO 9001: 2008.

En effet, l’E&P a mis sous monitoring  six de ses laboratoires, dont celui de FGO, afin de se préparer à une certification possible à moyen terme.

Mon rôle a été d'aider le responsable du laboratoire à mettre en place les outils et les méthodes nécessaires pour lui permettre de gérer, d’améliorer l’organisation, l’efficacité et l’efficience de son service après avoir fait un état des lieux initial.

Mots clés : Laboratoire d’analyse,  Démarche qualité, Préparation à la certification ISO9001 :2008, Approche processus, Gestion documentaire, Actions d'amélioration.

ABSTRACT

This work describes the methodology deployed for the initiation of a quality approach within the Laboratory of the Department Fluids and Organic Geochemistry " FGO " of Exploration and Production head office "E&P" of TOTAL in PAU, in order to be able to apply for ISO certification 9001: 2008.

Actually, TOTAL E&P have put under monitoring six of its laboratories, including the one of FGO to be prepared for certification.

My role was to help the laboratory namager to set up tools and the needed methods which could enable him to manage and improve the organisation, the effectiveness abd the efficiency of its department after having done the inventory.

Keywords: Analysis laboratory, Quality approach, Preparation for ISO certification 9001 2008, Process approaches, Documentary management, Improvement actions.

ملخص

photo_auteur1.jpg

 

Remerciement

      A l’issue de mon stage au sein du département Fluides et Géochimie Organique, je tiens à exprimer ma profonde gratitude à mon maître de stage monsieur  Antoine BAYLAUCQ pour sa disponibilité, son aide, sa confiance dans la réalisation de mon projet  et pour le temps précieux qu’il m’a accordé.

       Je remercie également M. Philippe Poli, M. Thomas Pallier, Mme Françoise DOUMENJOU, et Mlle Aurélie LANUSSE pour leur accueil et leur disponibilité. Ils m’ont apporté leur aide dans cette démarche en répondant à toutes les questions concernant le fonctionnement du laboratoire.

      Mes remerciements vont également à Monsieur Caliste, mon suiveur de stage,  pour ses conseils, ses remarques pertinentes et surtout pour ses critiques constructives lors de sa visite à Pau.

      Merci également à M. Gilbert Farges Chercheur à l’Université de Technologie de Compiègne et Responsable du Master en Management de la Qualité – pour son soutien et ses nombreux conseils.

      Enfin je tiens à dire merci à TOUTES LES PERSONNES du département Fluides et Géochimie Organique qui ont contribué de près ou de loin à la réussite de mon stage.


Sommaire

Glossaire


 Liste des figures


 5

Liste des tableaux


NTRODUCTION. 8

 

PARTIE 1 – Présentation de l’entreprise (TOTAL) 9

1.1.           Historique  9

1.2.           Organisation générale de FGO  12

1.3.           Organisation Qualité E&P : 12

Partie 2 – Problématique Qualité. 13

2.1. Enjeux. 13

2.2. Problématique  14

2.3. Clarification. 16

2.4. Planification dynamique et stratégique. 17

2.5. Planning projet 18

2.6. Analyse des risques projet  19

Partie 3 -  Méthode de résolution de problème. 20

 

3.1.  Mission et organisation du travail


 20

3.2.  Présentation de la norme ISO 9001


 21

3.2.1.             Les grands principes de la norme


 21

3.3.  Plan d’action


 21

3.3.1.             État des lieux


. 21

3.3.2.             Action à entreprendre. 24

 

Partie 4 : Résultats Obtenus. 25

 

4.1.           Approche processus


. 25

4.2.           Cartographie des processus. 25

4.3.           Résultats des actions planifiées dans le Tableau 1


. 29

4.3.1.             Chapitre 4 de la norme ISO 9001 : 2008

4.3.2.             Chapitre 5 : Responsabilité de la direction. 32

4.3.3.             Chapitre 6 : Management des ressources. 32

4.3.4.             Chapitre 7 : Réalisation du produit 32

4.3.5.             Chapitre 8 : L’amélioration continue. 33

 

. 33 État d’avancement et  Perspectives

Conclusion


Références bibliographiques


Liste  des annexes  36



Glossaire :

figure 1


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Liste des figures


Figure 1: Historique du groupe Total

Figure 2: L’activité du groupe Total

Figure 3:Photos du CSTJF

Figure 4:Organisation générale du Département FGO

Figure 5: Organisation Qualité de l’E&P

Figure 6: la pyramide des âges du laboratoire FGO

Figure 7: Sigle qualité FGO

Figure 8: QQOQCP

Figure 9: Clarification

Figure 10: PDS

Figure 11: Planning projet

Figure 12: Diagramme d’analyse des risques projet

Figure 13: Autoévaluation du laboratoire PVT

Figure 14: Autoévaluation du laboratoire GO

Figure 15: cartographie des processus FGO/LAB

Figure 16: Pyramide documentaire du laboratoire

Figure 17: graphique représentant le nombre des documents FGO

Liste des tableaux

Tableau 1: récapitulatif des écarts par rapport à l’ISO 9001 et inventaire des actions proposées

Tableau 2: récapitulatif de l’état d’avancement des actions réalisées à la date 01/06/2012

Tableau 3: récapitulatifs des actions qui restent à réalisées

 

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Introduction

  

Le terme «démarche qualité» désigne l'approche et l'organisation opérationnelles afin d'atteindre les objectifs fixés par la politique qualité [1].

La mise en place d’une véritable démarche qualité est basée sur une volonté réelle de l’organisme (volonté de changement) pour faire évoluer ses pratiques internes ou externes, son organisation et ses moyens afin de mieux servir ses clients, de répondre à leurs exigences, de faire face à la concurrence et de maîtriser l’ensemble de ses processus ou certains d’entre eux sans oublier l’évolution du système d’information associé .

La direction Exploration et Production« E&P » du Groupe Total  a mis sous monitoring deux des processus laboratoire « la gestion des échantillons » et « la réalisation des essais », dans l’optique d’une éventuelle demande de certification ISO 9001 :2008. Une démarche qualité a donc été lancée au niveau des six laboratoires E&P du Centre Scientifique et Technique Jean Feger de Pau dont le laboratoire du département Fluides et Géochimie Organique « FGO » où s’est déroulé mon stage de six mois.

La réussite du projet tient en grande partie à la communication qui en effet permettra au personnel de connaître les actions engagées et de se positionner dans ce projet.

L’identification et la traçabilité sont des éléments essentiels de la qualité et sont les vecteurs de réussite d’une telle démarche. Différentes étapes ont été planifiées dès mon arrivée [2, 3], et  à la suite d’un état des lieux de l’existant,  un plan d’action a été élaboré pour réduire les écarts avec la norme ISO 9001: 2008.

                        

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S

PARTIE 1 – Présentation de l’entreprise (TOTAL)

1.1. Historique :

Le groupe TOTAL :

Crée le 28 mars 1924 sous le nom de "Compagnie française des pétroles", TOTAL est un groupe énergétique international parmi les plus grandes entreprises pétrolières qui intègrent leurs activités de l’amont (exploration, développement et production de pétrole et de gaz) à l’aval (raffinage, distribution, échanges boursiers des pétroles bruts et des produits pétroliers). 

Le groupe TOTAL découle de deux alliances consécutives : la première alliance qui engendra TotalFina en 1999 fut celle de TOTAL avec la société pétrolière belge Petrofina ; TotalFina fusionna ensuite avec Elf Aquitaine pour donner naissance à TotalFinaElf en 2000. Et en fin de compte, TotalFinaElf fut renommée TOTAL en 2003.

En mai 2006, TOTAL perd son alliance avec le groupe Arkema lequel, depuis 2004 réunissait les produits vinyliques, la chimie industrielle et les produits de spécialité [4] .



figure 1

Figure 1: Historique du groupe Total [4]

Présent sur 5 continents et dans plus de 130 pays, TOTAL est la première entreprise française et le cinquième groupe pétrolier. Le groupe compte plus 540 000 actionnaires individuels français  et son chiffre d'affaires de l’année 2009 est de 131,3 milliards d'euros.

L’entreprise s’emploie à répondre aux besoins croissants en énergie, tout en intégrant dans ses métiers et ses activités une démarche permanente de développement durable.

Ses activités qui se repartissent en trois secteurs dont l’amont, l’aval et la chimie, prennent en compte toute la chaine de l’industrie pétrolière :

L’amont qui englobe les départements Exploration & Production, Gaz & Électricité, a pour mission de rechercher, produire et commercialiser le pétrole et le gaz.

Ces activités de recherche et de production sont menées dans 42 pays donc 30 pays où sont produits du pétrole et du gaz. Les principales zones de production se situent en mer du Nord, en Afrique et au Moyen-Orient suivies de l’Asie du sud-est et des Amériques.

L’aval qui regroupe les départements Raffinage, Marketing, Trading et Shipping assure l’élaboration et la distribution des produits de qualité supérieure.

La chimie qui se veut constamment créatrice dans le but de satisfaire les besoins d’une société en perpétuelle mutation, s’adresse à tous les aspects de la vie quotidienne. Elle est divisée en chimie de base (pétrochimie et fertilisants) et spécialités (caoutchouc, résine, adhésifs, métallisation). [4]

Figure 2: L’activité du groupe Total [5]

Situé à Paris (La Défense), le siège social regroupe l’ensemble des secteurs financiers, juridiques, éthiques, ressources humaines, évaluation des risques et communication et une partie des activités géosciences (projets nouveaux). Tandis que le CSTJF qui se situe à Pau est dédié exclusivement aux géosciences.

 

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 Le Centre Scientifique et Technique Jean-Féger (CSTJF)

Le centre scientifique et technique Jean-Féger (CSTJF) crée en 1989, compte parmi les tout premiers centres intégrés d'ingénierie et de recherche pétrolière au monde. Concentré de toutes les expertises de l'Exploration & Production (E & P) de Total, il conjugue appui technologique permanent aux filiales de l'E&P dans le monde entier et conquête de nouveaux territoires pétroliers.

Site construit sur 25 hectares, le CSTJF abrite environ 2300 personnes dont des techniciens, des ingénieurs, des géologues, des géophysiciens et des informaticiens. Le site est divisé en plusieurs départements dont celui des Fluides et Géochimie organique (FGO) où s’est déroulé mon stage.

 Les objectifs primordiaux du FGO sont d’acquérir, étudier de nouvelles données et de développer les méthodes de mesure pour les fluides pétroliers et les roches mères. Ainsi, le FGO détermine les fluides en réservoirs et les roches mères dans les bassins durant la phase d’exploration et de développement. En outre, le département FGO utilise et développe les logiciels pour la prédiction de la qualité et de la quantité des hydrocarbures [6]. 



figure 1


Figure 3: Photos du CSTJF [5]

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  1.2. Organisation générale de FGO :








Figure 4:Organisation générale du Département FGO [6]

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1.3.      Organisation Qualité E&P

 Il existe une procédure qui définit les dispositifs de pilotage et d’animation du système Qualité des directions fonctionnelles de l’E&P [7]. La figure suivante représente l’organisation qualité de l’E&P.





Figure 5: Organisation Qualité de l’E&P [8] Figure 5: Organisation Qualité de l’E&P [8]

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Partie 2 - Problématique Qualité

2.1. Enjeux

Le marché du pétrole est vaste, et la concurrence est accrue, une certification des laboratoires sera une valeur ajoutée pour l’E&P  qui pourrait se démarquer de ses concurrents, et faire preuve d’un engagement en matière d’organisation du travail, dans le but d’accroitre la satisfaction  de ses clients.
La sensibilisation et l’implication du personnel à la démarche qualité est décisive pour la réussite de la mise en place de ces processus au laboratoire  FGO [9].

Pourquoi une démarche qualité dans le laboratoire FGO ?

•    Elle consiste à formaliser et organiser les activités du laboratoire (PVT/GO).
•    Homogénéiser les pratiques.
•    Faciliter la circulation de l’information grâce à un travail en réseau.
•    Faciliter l’intégration des nouveaux collaborateurs.
•    Préciser le rôle de chacun.
•    Aider à l’auto-amélioration des pratiques.
•    Formaliser son savoir faire, en effet la pyramide des âges au sein de FGO est représentée par une pyramide "en champignon" (Figure 6) ce qui se traduit en un déficit de jeunes techniciens face à une population plus âgée. Cela peut conduire à une perte de compétences, une altération des valeurs du laboratoire, de plus près de 10% du personnel partira en retraite d’ici 18 à 24 mois.


Figure 6: la pyramide des âges du laboratoire FGO [8]

Dans cette optique le choix de la norme ISO 9001 de management de la qualité à paru utile d’être choisie comme référentiel, une norme internationale reconnue permettant d’assurer également une  meilleure visibilité vis-à-vis des clients et des partenaires internationaux et une meilleure reconnaissance du travail du personnel par la formalisation de leurs activités et de leur savoir-faire.

Qualité FGO = Fiabilité des essais + Garantie de la traçabilité + Organisation du travail


Figure  7: Sigle Qualité FGO [8]

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2.2. Problématique :

Un problème bien posé est un problème à moitié résolu. Afin de cerner et définir la mission qui m’a été affectée, un QQOQCP a été fait (Figure 8).

figure 1

Figure 8: QQOQCP [8]

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2.3. Clarification

Après avoir bien cerné la problématique, cette étape consiste à clarifier la situation et définir des objectifs (Figure 9).

figure 1

Figure 9: Clarification [8]

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2.3.1.   Planification dynamique et stratégique 

Une planification dynamique stratégique a été réalisée, afin de donner du sens à la problématique mais aussi de structurer la planification des actions (figure 10)

figure 1

Figure 10: PDS [8]

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2.3.1.   Planning projet :

Un planning prévisionnel des actions à réaliser a été établi (Figure 11)

figure 1

Figure 11 : planning projet

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2.3.          Analyse des risques projet :

      Pour le bon déroulement du stage, une analyse des risques projet  a été réalisée afin d’anticiper et de trouver des alternatives à des risques éventuels.

figure 1


Figure 12: Diagramme d'analyse des risques projet

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Partie 3 : Méthode de résolution de problème

3.1.      Mission et organisation du travail

La mission qualité au FGO dans un premier temps, a été une contribution à la bonne organisation du laboratoire afin d’assurer la traçabilité et la pérennité des prestations réalisées. Le rôle principal de ce stage a été la formalisation du savoir faire et la déclination des processus et des procédures définis par l’E&P au niveau du laboratoire.

Dans un premier temps, une phase d’intégration a été mise en place, afin de connaître l’activité précise du laboratoire, ainsi que le rôle de chaque acteur. Des réunions avec Monsieur BAYLAUCQ, responsable du laboratoire, et des techniciens ont été programmées afin de sensibiliser le personnel et leur transmettre le message que l’obtention de la certification n’est pas une fin en soi mais une éventuelle formalisation des modes de fonctionnement du laboratoire pour améliorer en continue les prestations réalisées, l’objectif étant surtout d’obtenir leur adhésion et participation, en expliquant les enjeux et la démarche.

Quatre personnes ont été nommées pour aider à l’avancement de cette démarche : deux techniciens, l’assistante technique et une secrétaire.

Ensuite, la norme ISO 9001 : 2008 a été étudiée dans le détail, pour dégager les écarts entre l’activité du laboratoire et les exigences de cette norme.

En parallèle des réunions « Qualité E&P » sont organisées une fois par mois, afin de dégager un processus commun aux activités laboratoire mises sous monitoring par l’E&P (analyse laboratoire et gestion des échantillons roche et fluide).

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3.1.      Présentation de la norme ISO 9001 :

Système de management de la qualité est une norme organisationnelle [9].

·         Norme internationale et reconnue : gagner en visibilité et en crédibilité (certification)

·         Généraliste : adaptée à tous les secteurs d’activité

·         Flexible : le personnel reste l’expert de son domaine

3.1.1.         Les grands principes de la norme :

·         Approche processus

-      Définir les missions de l'unité

-      Structurer les activités et les moyens de l'unité

·         Maîtrise documentaire

-      Formaliser un savoir-faire et sauvegarder des informations (externes, internes, procédés, formulaires…)

·         Amélioration continue

-      Assurer une application efficace du système

-      Répondre à l’évolution continue de l’environnement du travail [10]

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3.2.      Plan d’action :

Chaque plan d'action est un projet à part entière avec un état initial, un état à atteindre, avec des moyens prévus et selon un planning rigoureux. Avant de lancer une démarche qualité dans le laboratoire FGO, il fallait élaborer une stratégie en synergie avec la stratégie de l’E&P afin d’avoir une cohérence entre les objectifs des deux acteurs.

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3.2.1.         Etat des lieux

A la suite d’une prise de connaissance complète de l’environnement de travail, une analyse des modes de fonctionnement des pôles PVT et GO a été menée. Une première évaluation a été faite au niveau du système documentaire existant. En effet, il y a un travail important à faire pour évaluer les documents existants et ceux qui sont à rédiger.

La démarche au sein de FGO s’intégrant bien dans une démarche plus globale, mais le manque de flux d’information et de communication entre l’E&P et le laboratoire FGO a porté à confusion le déroulement de la démarche, car des documents qualité existaient dont le manuel qualité et les six procédures exigées par l’ISO 9001. Il ne restait donc qu’à se concentrer sur les documents fonctionnels « Procédures et Modes Opératoires ». Pour cela une nomenclature et une codification ont été imposées par l’E&P pour que les documents puissent être intégrés dans son référentiel documentaire. 

Un deuxième état des lieux a été réalisé à partir d’une grille d’autoévaluation développée par des anciens étudiants du Master [11, 12], elle nous a permis de dégager les écarts existants entre les exigences requises par la norme et les pratiques réelles concernant les activités du laboratoire. A partir des résultats obtenus, des actions correctives à entreprendre ont été déterminées et entreprises.

La première autoévaluation a été effectuée en début de stage. Le résultat est représenté par les figures suivantes qui permettent de s’apercevoir en un coup d’œil  des faiblesses et des écarts présents dans le système.       


figure 1

Figure 13 : Autoévaluation du laboratoire PVT


figure 1

Figure 14: Autoévaluation du laboratoire GO

Les graphiques montrent que l’écart entre les exigences ISO 9001 et le déroulement des activités dans les différents pôles est relativement important, notamment au niveau des chapitres « 4 : Exigences documentaire, 5 : Responsabilité de la direction et 8 : Mesure, analyse et amélioration » des exigences de la norme, le laboratoire n’est pas certifiable actuellement mais les écarts ne présentent pas de complexité particulière.

Une autre évaluation de ce type sera réalisée à la fin du stage afin de mesurer l’avancement des actions mises en œuvre dans le cadre de la démarche qualité.

En fonction des résultats de ce premier état des lieux, des actions prioritaires ont été déterminées et un plan d’action complet élaboré (Tableau 1).

Tableau 1 : récapitulatif des écarts par rapport à l’ISO 9001 et inventaire des actions proposées



Avant de mettre en œuvre toutes ces actions, un modèle d’organisation a été choisi c’est « l’Approche processus » afin d’avoir une base solide du Système de Management de la Qualité,  qui amène un gain d'efficacité et de performance à l'organisme [13], et aussi pour être en cohérence avec la démarche de l’E&P qui tend à dégager un processus commun pour tous les laboratoires. 

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Partie 4 : Résultats Obtenus

4.1.      Approche processus

La structure du laboratoire est assez complexe, la force de l’approche processus réside dans la transversalité qu’elle induit. En effet, raisonner processus c’est faire «sauter» les cloisons qui séparent les services, c’est optimiser les flux et améliorer la circulation de l’information.

Selon l'ISO 9000:2005, un processus est un « ensemble d'activités corrélées ou interactives qui transforme des éléments d'entrée en éléments de sortie » [14,15].

Il existe trois types de processus :

Une cartographie des processus du laboratoire englobe ces différents processus (Figure 15).

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4.2.      Cartographie des processus

La cartographie des processus est un outil permettant de formaliser synthétiquement l’approche processus. La cartographie peut, en outre, servir de vecteur de communication en interne [16].

Après avoir bien assimilé le fonctionnement du laboratoire, la cartographie des processus a pu être établie, ce qui a permis de servir de base au travail de préparation à la certification ISO 9001 : 2008.

figure 1

Figure 15 : cartographie des processus FGO

Modélisation des processus : pour la modélisation des processus laboratoire, l’E&P propose de le faire sous le logiciel ARIS, pour cela nous avons eu une formation de deux jours, des exemples sont présentés en Annexe 1 et Annexe 2. Ce logiciel permet une traçabilité efficace que ce soit pour l’identification des rôles de chaque personne ou des documents associés à chaque étape du processus.

Fiche de processus : des fiches ont été établies afin de décrire chaque processus, On trouve dans chaque  fiche les renseignements suivants : l’objectif de chaque processus, le pilote et les intervenants, les données d’entrée et de sortie, les points de vigilance, les indicateurs du processus [17], un logigramme représentant le déroulement du processus et enfin un tableau qui décrit chaque activité, un exemple est représenté dans l’Annexe 3.

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4.1.      Résultats des actions planifiées dans le Tableau 1

4.1.1.         Chapitre 4 de la norme ISO 9001 : 2008

  4.2.3. Maitrise documentaire


figure 1

Figure 16: Pyramide documentaire du laboratoire [8]


Sur l’intranet de TOTAL, un site Qualité E&P existe avec un répertoire « documents qualité » où on retrouve le manuel qualité et les six procédures exigées par l’ISO 9001, ces informations sont accessibles par tous, mais pas forcement utilisées car il y a un manque de communication, et les personnes du laboratoire ne sont pas toutes au courant de leur existence. Une campagne d’information devrait être lancée.

Au niveau du laboratoire, un tri des documents « procédures et Modes opératoires » existants à été réalisé, et une liste des documents qui sont à rédiger ou à revoir a été élaborée.

Le fonctionnement du laboratoire PVT est apriori, plus simple et plus facilement structurable que le laboratoire GO qui est subdivisé en plusieurs pôles. De ce fait au PVT nous avons différentes procédures qui regroupent un certain nombre de mode opératoires, il existe des modes opératoires communs aux différentes procédures (Annexe 4). Le laboratoire GO fonctionne avec des plans d’opération  « PO » qui diffèrent selon les échantillons à analyser, chaque plan d’opération représente un enchaînement des différentes préparations et analyses qui peuvent être effectuées sur l’échantillon concerné ; on peut retrouver les mêmes analyses pour les différents plans d’opération, alors pour minimiser le nombre de documents, les « PO » seront considérés comme des procédures, les préparations et analyses comme des modes opératoires. Par la suite des matrices sous format Excel ont été mises au point pour corréler les analyses qui vont avec chaque préparation (Annexe 5) et avec chaque Plan d’Opération « PO » (Annexe 6)

  •   Codification :

Une codification a été imposée par l’E&P, ainsi que la trame des documents, il fallait donc les appliquées, pour que ces documents puissent être intégrés dans le référentiel E&P.

Une procédure de gestion des documents existe au niveau de l’E&P, elle a été déclinée au niveau de FGO, (Annexe 7)

Pour les procédures : FCT EP/DEV/GIS/FGO/labo nnn

Pour les modes opératoires : UTL EP/DEV/GIS/FGO/labo nnn

Une arborescence a donc été proposée et validée par le responsable laboratoire (Annexe 3).

  • Chiffres concernant les documents :
figure 1

Figure 17: graphique représentant le nombre des documents FGO [8]


Si on estime le temps nécessaire pour écrire tous les documents, tout en sachant qu’un document demande une journée entière de travail.

Les vingt techniciens du laboratoire occupés par un plan de charge  significatif ainsi que par des missions en filiale, on peut estimer à :

165 documents pour 165 jours / 20 personnes =  8 jours = 8*8h= 64 h  

Sachant qu’ils ne peuvent consacrer au maximum que 2h par jour.

2h……………………....... 1 jour                      

64……………………...... 32 jours      Il faut un mois environ pour écrire tous les documents

Concernant les priorités de rédaction, les procédures ont été définit comme les plus importantes, un certain nombre a été rédigé notamment en PVT.

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  •   4.2.4. Maitrise des enregistrements  

La demande et les données d’entrée sont fournies soit directement par la filiale, soit par les responsables d’étude, cette demande donne lieu à une proposition de travaux (PDT) qui est éditée à partir de la Base Etude et Activité « BEA » et qui constitue le programme initial de travail. En parallèle un devis est crée avec la Base Devis, une autre preuve formelle de l’engagement du laboratoire ; Le devis sert également à « chiffrer » l’étude en temps et en euros.

Le laboratoire définit les conditions d'échantillonnage, il fournit alors les instructions nécessaires ou se charge de sa réalisation. Des rapports de préconisation d’échantillonnage et de proposition de supervision sont alors générés.

A réception des échantillons, pour le PVT, l’assistante technique les étiquète et les enregistre dans la Base Echantillons et sont par la suite distribués selon les études à réaliser. Au niveau du laboratoire GO, c’est le technicien qui s’occupe des échantillons qu’il enregistre dans BASIL. La traçabilité des échantillons sont donc assurés grâce à ces bases de données.

Par la suite la réalisation des études « analyses » est planifiée. Chaque technicien se réfère à l’arborescence des documents fonctionnels (Procédure et Mode opératoires) pour réaliser les essais qui sont enregistrés sur le réseau interne du département.

Un rapport d’analyse PVT est enfin édité grâce à une base RAPPORT récemment crée (Annexe 8). Après validation des résultats, le rapport est transmit au responsable de l’étude « interprète ».

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4.1.1.         Chapitre 5 : Responsabilité de la direction

Des réunions ont été planifiées, et des tableaux récapitulatifs des documents à rédiger ou à revoir avec le nom de la personne qui s’en charge ont été établis et communiqué au personnel.

4.1.2.         Chapitre 6 : Management des ressources

  •   6.2.2.  Compétence, formation et sensibilisation

Des fiches d’évaluation annuelle du personnel avec leurs objectifs annuels sont enregistrées et bien classées, cependant un plan de formation ainsi que des fiches de poste décrivant le profil requis n’existent pas sauf pour quelques nouveaux embauchés. Une base de données « Personnel » serait à envisager. Les fiches seront  archivées par la direction fonctionnelle Ressources Humaines et accessibles de façon restreinte (collaborateur, hiérarchie, fonction RH).

4.1.3.         Chapitre 7 : Réalisation du produit

  •   7.1 : Planification de la réalisation du produit

Des réunions de planification et de clôture des études sont organisées, mais pas forcément formalisées. Les bases de données « Devis, BEA, Rapport» serviront de support pour garantir la traçabilité des prestations réalisées.

  •   7.4 : Achats

Une fiche de gestion des achats a été élaborée pour définir les conditions de maitrise des achats généraux qui ont un impact sur la conformité des prestations (Annexe 9).

  •   7.6 : Maîtrise des équipements de surveillance et de mesure

Concernant la métrologie, la traçabilité des étalonnages ou des vérifications ainsi que la maintenance, vont être regroupés dans une base de données "Matériel" qui est en cours de création; cela a été facilité par l'interventaire du matériel laboratoire existant. Cette base permettra aussi de suivre les coûts et l'évaluation des fournisseurs (Annexe 10 ).
A partir de cette base de données, des fiches de vie Matériels seront éditées au fur et à mesure de son alimentation par les différents paramètres (maintenance, étalonnage, vérification…).

Une carte de contrôle [18] automatique à été réalisée et validée par le responsable laboratoire (Annexe 11). Elle devra être mise en place et adaptée sur les différentes techniques du laboratoire, la traçabilité à long terme sera garantie par une sauvegarde dans la base de données Matériel.

4.1.4.         Chapitre 8 : L’amélioration continue

Une fois que tous les outils de suivi et de traçabilité seront mis au point, le système qualité devra être animé.

Actuellement des réunions mensuelles sont organisées, pour faire le point sur le fonctionnement du laboratoire et relever les points à améliorer, cela pourrait être considéré comme une donnée d’entrée pour des éventuelles revues de direction qui vont permettre une analyse globale du fonctionnement du processus laboratoire grâce aux indicateurs définis.

Les pilotes nommés devront faire vivre le SMQ et donc le surveiller, l’analyser et l’améliorer, pour cela il faudrait :

·         Mettre en place des processus de surveillance, analyse et amélioration après la mise sous monitoring des laboratoires dès le mois de juin 2012.

·         Planifier des audits internes.

·         Entreprendre des actions correctives et préventives.

·         Réaliser des revues de direction (suivi des tableaux de bord, mise en place d’un plan d’amélioration continue, définir de nouveaux objectifs).

Pour le suivis des indicateurs, exemple le respect des délais, taux de validation des études…etc,  un logiciel « Business Object » existe au niveau de l’E&P (Annexe 12), il permet de réaliser des tableaux de bord et des rapports annuels sur l’atteinte des objectifs, mais pour le bon fonctionnement de ce logiciel il faudrait alimenter continuellement la   Base de Données des Etudes et Activités  «  BEA », cependant la Base Devis  peut être aussi utilisée comme outil de suivi de l’état d’avancement des études du laboratoire.

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 Etat d’avancement et  Perspectives :

Le stage ne sera achever que le 17/ 08/2012, les actions planifiées ne sont donc pas toutes mis en œuvre. Le tableau ci-dessous représente l’état d’avancement des actions réalisées à ce jour 01/06/2012.

Tableau 2: récapitulatif de l’état d’avancement des actions réalisées à la date 01/06/2012

Pour la suite de mon stage, il reste la base Matériel à alimenter, les fiches de poste à mettre à jour, continuer la modélisation des processus sur ARIS ainsi que le suivi des actions qui seront planifiées par l’E&P.

L’évolution du SMQ repose sur la volonté du responsable laboratoire, il a donc fait appel à une boite de consulting nommée « ALTRAN » qui va prendre en charge la suite de réalisation des actions Qualité.

J’ai donc listé ci-dessous  les actions à réaliser pour faire vivre le Système de management de la qualité, cela devrait permettre de faciliter le travail de la personne désignée en charge du  SMQ.

Tableau 3: récapitulatifs des actions qui restent à réaliser


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Conclusion:

Le laboratoire Fluide et géochimie organique s’inscrit dans une démarche qualité d’amélioration continue, cette démarche s’intègre dans la mise sous monitoring des processus laboratoire de l’E&P dont le but est d’avoir un processus commun pour tous les laboratoires, ce qui a un peu retardé l’avancement du projet FGO car il fallait s’assurer que chaque action réalisée correspond aux objectifs et aux exigences de la direction.

Il était important de rechercher un maximum de cohérence dans l’approche processus et leur description

La culture qualité ne s’est pas totalement installée chez le personnel, un grand effort reste à faire sur ce point. Cependant plusieurs outils sont en cours de réalisation pour aider à la pérennité et à la traçabilité des prestations réalisées. Mais il reste encore des axes d’améliorations (audit et suivis des non-conformités…) avant de pouvoir être certifié.

Ce stage représente pour moi une belle transition entre le système étudiant et le monde de l’entreprise. Durant ces quatre mois, j’ai eu l’opportunité de mettre en pratique des connaissances déjà acquises et d’en développer de nouvelles, j’ai pu prouver que je pouvais être en mesure de m’adapter, d’apprendre, d’exécuter et de faire preuve de créativité dans mon travail. Ce stage m’a permis d’évoluer personnellement, il m'a beaucoup apporté sur les plans technique et organisationnel, mais aussi humain. J'étais en contact quasi permanent avec les ingénieurs, les techniciens et les différents acteurs du projet, pour pouvoir m'intégrer à l'équipe, j’ai appris à oublier ma timidité, à prendre confiance en moi et à aller vers les autres, j’ai aussi beaucoup appris des réunions qualité E&P.

Les difficultés rencontrées sont toujours très formatrices, elles permettent de nous confronter à des situations inhabituelles, et par conséquent de nous organiser et nous améliorer.

En outre, j’ai pu bénéficier d’une relativement grande autonomie durant ce stage me permettant, d’un point de vue professionnel, de gagner en maturité et en confiance.

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Références bibliographiques

[1]  http://www.commentcamarche.net/contents/qualite/demarche-qualite.php3

[2] http://philippedantagnan.com/fichierspdf/aq.pdf. LA QUALITE, LA DEMARCHE QUALITE, LA QUALITE GLOBALE OU L’ASSURANCE QUALITE

[3] Extraits de retours d'expérience présentés par Mme Anne DEBETHUNE, dans le cadre de la Validation des Acquis de l'Expérience (VAE), pour l'obtention du Diplôme Master "Sciences et Technologies" de l'UTC, spécialité "Management de la Qualité", année 2010-2011.

[4]  http:// www.total.com

 [5] Site intranet total E&P

[6] Document interne du département Fluides et Géochimie Organique.

[7] Site intranet qualité E&P

  Superviser le lancement de la démarche qualité au sein du du laboratoire FGO,AISSAT Hanane, Stage professionnel de fin d'études, MASTER Management de la Qualité (MQ-M2), UTC, 2011-2012, https://www.utc.fr/master-qualite, puis "Travaux" "Qualité-Management", réf n°211

 [9] NF EN ISO 9001:2008 «Systèmes de management de la qualité - Exigences», éditions AFNOR, 2008, www.afnor.org

[10] Enjeux de la Qualité et Norme ISO 9001, A. Rivet, ANF Autrans, 2011, Journées Qualité et Chimie.

[11] Démarche ISO 9001 pour Master Qualité, Mathieu ALBOUY, Ophélie LECLAIR, Cyrielle RIFFAUD, Projet d'intégration MASTER Management de la Qualité (MQ), UTC, 2007-2008. URL : https://www.utc.fr/mastermq ; Université de Technologie de Compiègne

[12] Réalisation d'une grille d'évaluation ISO 9001 version 2000, simple d'utilisation et associant des outils graphiques, Jeannal BOURGET, Hassna HAMDOUCH, Rose MORET, Projet d'Intégration,MASTER Management de la Qualité (MQ), UTC, 2006-2007, URL : https://www.utc.fr/mastermq; Université de Technologie de Compiègne

[13] ECKL Petra & HARMAND Christian. Guide du Management Intégré - Une approche processus. 1ère édition. Ed. AFNOR. 2008. 168 pages. ISBN10 : 2-12-475597-8, ISBN13 : 978-2-12-475597-4, EAN13 : 9782124755974.

[14] NF EN ISO 9000 :2005 «Système de management de la qualité : Principes essentiels et vocabulaire». www.afnor.org

[15] FD X50-176 : "Outils de management. Management des processus", AFNOR, Octobre 2005

[16] Le livre blanc. Qualiblog, le blog du manager QHSE :  Votre démarche qualité… en 10 étapes !  Jérémy CICERO – www.qualiblog.fr

[17] GESTION DE LA QUALITÉ,  Construction des indicateurs,  Michel Boutry, http://www.univ-nancy2.fr/Amphis/images/films/Gest-Qual_ConstructionIndicateurs.pdf (consulter le 20/03/2012)

[18] labo-stat, Guide de validation des méthodes d’analyse, Max Feinberg. LAVOISIER, 2009.

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Liste  des annexes :

Annexe 1: Modélisation de la cartographie des processus avec le logiciel ARIS. 39

Annexe 2: Exemple de modélisation de processus avec le logiciel ARIS. 40

Annexe 3 : Exemple de procédure descriptive du processus 41

Annexe 4 : Arborescence documentaire du laboratoire PVT. 45

Annexe 5: Matrice Excel « analyse_ PO ». 46

Annexe 6: Matrice Excel « analyse_ Préparation ». 47

Annexe 7: Procédure élaboration et gestion des documents 48

Annexe 8: Capture écran base rapport PVT. 52

Annexe 9: Procédure gestion des achats 53

Annexe 10 : Base Matériel 55

Annexe 11: Carte de contrôle. 57

Annexe 12 : Capture d’écran du suivis des indicateurs avec le logiciel « Business Objects »  58

 

Annexe 1: Modélisation de la cartographie des processus avec le logiciel ARIS



Annexe 2: Exemple de modélisation de processus avec le logiciel ARIS

figure 1


Annexe 3 : Exemple de procédure descriptive du processus










Annexe 4 : Arborescence documentaire du laboratoire PVT



Annexe 5: Matrice Excel « analyse_ PO »



Annexe 6: Matrice Excel « analyse_ Préparation »




Annexe 7: Procédure élaboration et gestion des documents







Annexe 8: Capture écran base rapport PVT




Annexe 9: Procédure gestion des achats








Annexe 10 : Base Matériel





Nouvel élément


Gérer l'inventaire




Suivis des coûts


Gérer les événements




Annexe 11: Carte de contrôle






Annexe 12 : Capture d’écran du suivis des indicateurs avec le logiciel « Business Objects »




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