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Elaboration des nouveaux contenus du  Guide des Bonnes Pratiques Biomédicales pour sa Version 2010


Olivier BELAVAL
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Yao Claudin BOHOUSSOU
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Hervé FALAISE
Référence bibliographique à rappeler pour tout usage :
Elaboration des nouveaux contenus du  Guide des Bonnes Pratiques Biomédicales pour sa Version 2010, Belaval Olivier - Bohoussou Yao Claudin- Burat Patrick - Falaise Hervé,
Projet d'intégration, Certification Professionnelle TSIBH, UTC, 2009, URL : http://www.utc.fr/tsibh ; Université de Technologie de Compiègne
RESUME

Les bonnes pratiques biomédicales jouent un rôle important au sein du service biomédical car la qualité du savoir faire des acteurs biomédicaux contribue à améliorer le niveau des soins apportés aux patients. L’évolution du guide des bonnes pratiques vers sa version 2 passe par la compatibilité avec le critère 8k de l’HAS v2010 et de l’ISO 9001, mais aussi par l’identification des ressources matérielles et immatérielles. Cela, pour permettre une mise en place plus efficiente du Guide des Bonnes Pratiques orienté vers l’internationalisation et une mise en commun des ressources.

Mots clés : Guide des bonnes pratiques biomédicales (GBPB), HAS v2010 critère 8k, ISO 9001, ressources.

ABSTRACT

Good biomedical practices in healthcare institutions play an important role in the biomedical service, since the quality of work done by biomedical actors to equipment, contribute to improve clinical actions to patients. The development of good practice guide to version 2 will be compatible with the criterion 8k HAS v2010 and ISO 9001, but also by the identification of the material and immaterial resources. This, to enable a more efficient in the Guide of Good Practices oriented towards internationalization and a pooling of resources.

Key words: Guide of the good biomedical practices (GBPB), HAS v2010 8k criterion, ISO 9001, resources.


Remerciements

Nous tenons à remercier les personnes suivantes, pour leurs aides apportées à la réalisation de ce projet :


Sommaire

 

1    Description de la situation                                  
    1.1    Bilan de la situation actuelle                                     
        1.1.1    Actions entreprises pour l’amélioration du GBPB                                            
        1.1.2    Retour des grilles d’autoévaluations                                                                  
        1.1.3    Autodiagnostics comparés                                                                                  
        1.1.4    Conclusion                                                                                                           

2   Contexte                                                                                                
    2.1 La HAS                                                                                                                    
        2.1.1  Statut de la HAS                                                                                                 
        2.1.2  Rôle de l’HAS                                                                                                        
    2.2   L’ISO                                                                                                                  
        2.2.1 Découvrez l'ISO                                                                                                     
        2.2.2 Le rôle des normes                                                                                                 
        2.2.3 Certification ISO 9001 : 2008                                                                              
    2.3 Conclusion      
                                                                                                          
3    Enjeu     
                                                                                               
4    Démarche   
                                                                                         
5    Analyse des résultats de l’enquête 
                                                    
6    Propositions de Ressources                                                                  

7  Conclusion et perspective d’avenir  
                                                   
BIBLIOGRAPHIE                                 
                                                                       
GLOSSAIRE          
                                 
Annexes              
                                      




1.    DESCRIPTION DE LA SITUATION

        La première version du Guide des Bonnes Pratiques Biomédicales [1], publiée en novembre 2002, a été réalisée dans un esprit d’accompagnement progressif à l’amélioration quotidienne des pratiques biomédicales dans les établissements de santé.

        Celui-ci regroupait les bonnes pratiques et l’état de l’art dans le domaine du biomédical.
 Nombreux service biomédicaux se sont alors lancés dans l’application de ce guide.

        La démarche qualité des services biomédicaux s’impose à l’ensemble des hôpitaux comme un passage obligé vers une certification ISO 9001[2], mais est aussi une bonne préparation à la certification de l’HAS v2010.

        En effet, dans ce nouveau manuel de certification, la gestion des équipements biomédicaux  fait son apparition (critère 8k).




Fig.1  Critère issue du manuel de certification de l’HAS [3]



    Le Guide des Bonnes Pratiques Biomédicales a fait des émules et traversé nos frontières et même l’atlantique. En effet l’adaptation du guide au Québec [4] et en Suisse [5] ouvre une voie pour l’uniformisation de la pratique biomédicale.

    Cette nouvelle mouture doit « s’ouvrir à l’international » afin de permettre aux différents acteurs du biomédical de pouvoir échanger par l’intermédiaire du réseau ouvert de cette nouvelle ère qu’est l’Internet, et qui permet au monde actuel une diffusion instantanée du savoir et de l’information.

    Ne plus être seul, voilà un nouveau challenge à relever, que l’on soit en CHU en France, dans un dispensaire en Afrique ou une clinique du Canada. Grâce à un site interactif compatible WEB 2.0, les biomédicaux pourront échanger, comparer, communiquer…

            Dans ce contexte une évolution du Guide des Bonnes Pratiques Biomédicales semble naturelle.
            Ce guide sera à usage progressif en 3 parties (Réalisation, organisation et Management).
            Ce qui permettra aux services biomédicaux une mise en place simplifiée
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Fig.2 Proposition de nouvelle organisation du Guide des Bonnes Pratiques
(Source : Présentation 2008 Aamb_Pau Bilans 2003-2008 et Enseignements pour une Version 2 du Guide des Bonnes Pratiques Biomédicales (par G. Farges)
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Cette nouvelle version sera interactive, flexible, évolutive et doit générer une dynamique de progrès.

Tout cela dans le but d’être acteur dans la vaste chaîne que représentent les soins, tout en gardant à l’esprit qu’à l’extrémité se trouve le patient.



1.1 Bilan de la version actuelle (Source : « Mr Gilbert Farges - Journées Aamb - Pau : Présentation » )

1.1.1-Actions entreprises pour l’amélioration du GBPB

    La 1ère édition du guide des bonnes pratiques est parue en novembre 2002 et fut envoyée aux adhérents de l’Afib, l’Aamb et de l’Atd permettant ainsi de faire connaître aux acteurs biomédicaux le guide des bonnes pratiques.
Ouverture d’un site web dédié aux bonnes pratiques en avril 2003 (http://www.utc.fr/~farges/bonnes_pratiques/bpb.htm), regroupant différentes informations utiles au guide et se rapportant à la démarche qualité.

    Une enquête par mail fut réalisée en juillet 2003 et envoyée à 315 acteurs biomédicaux. L’analyse de cette enquête fit apparaître que le guide des bonnes pratiques biomédicales était bien perçu comme un outil et qu’il était exploitable.
    L’enquête a mis en évidence un besoin pour des autoévaluations et des audits interservices biomédicaux.

Suite à cette enquête une grille d’autodiagnostic a été réalisée et communiquée aux acteurs biomédicaux en février 2004. Cet outil est important, il permet d’auto évaluer le service biomédical par rapport aux bonnes pratiques mis en place. Cette grille met en évidence les axes d’amélioration possible du service biomédical.

Suite à des accords avec l’éditeur en mai 2004, diffusion gratuite sur le site web, du guide des bonnes pratiques permettant une information plus large des acteurs biomédicaux.

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1.1.2-Retour des grilles d’autoévaluations

    En 2004, donc 2 ans après la parution du GBPB, 22 hôpitaux (dont 3 sont ISO 9001) ont répondu partiellement ou en totalités aux bonnes pratiques par le biais de la grille d’autodiagnostics.  

    En 2005 aucune grille d’autoévaluations n’a été  retournée. Pas de retour spontané des services biomédicaux ayant répondus en 2004.

    En 2006, une initiative de 23 services biomédicaux de l’Assistance Publique des Hôpitaux de  Paris (APHP) ont permis de recenser des informations. Comme en 2005 aucune relance des acteurs biomédicaux n’a été effectuée.

    En  juillet 2007 sur 570 biomédicaux contactés, seul 41 grilles d’autoévaluations furent retournées pour analyses. Sur ces 41 retours, 11 venaient de l’international (9 du Québec, 1 Belgique et 1 en Cote d’ivoire).

    En 2008, 607 acteurs biomédicaux ont été sollicités et seulement 40 retours de grilles d’autodiagnostics. Dont 2 venant de l’international (Luxembourg et Allemagne).

        Sans stimulations de la part de Mr Gilbert Farges, les services biomédicaux ne renvoient pas spontanément les grilles d’autoévaluations.  

Le guide des bonnes pratiques s’adaptent à des structures de taille différente (CHU, CH, clinique et institut).

Le guide des bonnes pratiques s’internationalise, en effet il s’exporte dans les pays francophones et Européen (Québec, Suisse, Belgique, Luxembourg, Allemagne, …).


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1.1.3-Autodiagnostics comparés


a-    Autodiagnostic des hôpitaux et cliniques françaises sur 3 années.





Source : « Mr Gilbert Farges - Journées Aamb - Pau : Présentation »




b- Autodiagnostic comparé service biomédical ISO 9001 et non ISO


Source : « Mr Gilbert Farges - Journées Aamb - Pau : Présentation »


        Il y a peu d’écart entre 2007 et 2008 sur le premier autodiagnostic. Sur le second, une nette différence entre les services biomédicaux ISO 9001 et les non ISO et l’on peut  voir une plus value sur toutes les bonnes pratiques.



1.1.4 Conclusion

Le bilan est plutôt positif, de nombreux services biomédicaux se sont intéressé au guide des bonnes pratiques et ceci dès sa parution. Ces services biomédicaux ont participés à l’amélioration du guide des bonnes pratiques ; ils ont mis en évidence ces points forts et ses points faibles, permettant sont évolutions permanentes.

L’intéressement des pays étrangers aux bonnes pratiques et la plus value de la certification ISO 9001 peuvent être bénéfiques pour l’évolution du guide des bonnes pratiques biomédicales.

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2. CONTEXTE

    Les deux certifications que sont l’HAS v2010 et l’ISO 9001, sont aujourd’hui incontournables pour les services biomédicaux.

    La première est un passage obligé que doit franchir tout établissement de santé, seul le critère 8k concerne les dispositifs médicaux, la seconde est facultative,    mais devient de plus en plus incontournable surtout en matière de reconnaissance tant pour sa hiérarchie que pour ses pairs extérieurs. Un grand nombre de services biomédicaux, après avoir mis en place le Guide des Bonne Pratiques, s’intéressent à la démarche ISO 9001.

C’est une suite logique, mais qui soulève un bon nombre de question :

Aussi convenait- il que la nouvelle version du GBPB intègre ces certifications. Du moins permettre un passage plus facile, plus fluide grâce à des outils plus pertinents.








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2.1   Présentation de L’HAS et de  L’ISO 9001

Voici une présentation très rapide et succincte de l’HAS v2010 et de l’ISO 9001, en vue d’une intégration future dans la deuxième version du guide.                    

2.1.1  Statut de la HAS :                  

    Autorité publique indépendante à caractère scientifique, dotée de la personnalité morale et disposant de l’autonomie financière.

La certification des établissements de santé est un dispositif évolutif. La certification, crée par l’ordonnance d’avril 1996 sous le terme accréditation, a permis de structurer les démarches Qualités dans les établissements de santé.

Avec la 2ème version et l’apparition de l’évaluation des pratiques professionnelles cela a permis notamment une plus grande implication des médecins.

Enfin une dernière version « 2010 »   est apparue, elle a pour but de renforcer l’effet de la Qualité et de la sécurité  des soins, tout en réduisant les contraintes formelles de la procédure elle-même.

Source : http://www.has-sante.fr



2.1.2  Rôle de l’HAS

La Haute Autorité de Santé (HAS) est chargée :


2.2 L'ISO   
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2.2.1 Découvrez l'ISO

Les normes permettent de garantir certaines caractéristiques des produits et services, notamment la qualité, le respect de l’environnement, la  sécurité, la fiabilité, l’efficacité et l'interchangeabilité - à un coût économique.
Lorsque les produits, les systèmes, les machines et les dispositifs fonctionnent bien, en toute sécurité - c'est souvent parce qu’ils sont conformes à des normes. L'Organisation responsable de milliers de normes dont bénéficie le monde entier est l'ISO.
Lorsque les normes font défaut, nous ne tardons pas à le constater.


2.2.2 Le rôle des normes

Les normes ISO:
 L’ISO n’est pas un organe de réglementation ou de législation. Les normes ISO sont utiles partout dans le monde.

Source : http://www.iso.org/iso/fr/
 
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2.2.3 Certification ISO 9001 : 2008

L’ISO 9001:2008 est une référence internationale en matière de management de la qualité dans les relations interentreprises.

Le système de management de la qualité (SMQ) est un outil de management permettant à tout organisme le mettant en oeuvre de :

La norme ISO 9001:2008 est une norme générique ; ceci signifie qu’elle peut-être appliquée :
  Source: http://www.moody-certification.fr/


2.3 Conclusion
    
     La mise en place d’une démarche qualité est un projet global d’entreprise mobilisant l’ensemble du personnel. Elle implique la définition d’une «organisation qualité» s’intégrant et s’articulant avec l’organisation existante.



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3. LES ENJEUX DU GUIDE v2010



 

Le guide des bonnes pratiques version 2010 se présente comme un outil pratique, dynamique et progressif mis à la disposition des acteurs biomédicaux pour les aider à optimiser leurs activités quotidiennes et formaliser leurs traçabilités.
Il prend en compte toutes les contraintes juridiques, réglementaires, sécuritaires et fonctionnelles des équipements biomédicaux  mise à la disposition de l’ensemble du personnel soignant.

Il met à disposition plusieurs procédures permettant :

Cette nouvelle version du Guide des Bonnes Pratiques Biomédical en établissement de santé, ce propose d’être aussi un espace d’échange d’expérience entre les acteurs de maintenance hospitalière. Un site interactif sera donc mise à la disposition des acteurs biomédicaux sur Internet pour faciliter ces échanges technologiques.
Le Guide des Bonnes Pratiques Biomédical, en facilitant la gestion et la maintenance des équipements biomédicaux, participe ainsi à l’amélioration de la qualité de soin fourni aux patients.


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 4. DEMARCHE


Planification Dynamique et stratégique

La réalisation d’une planification dynamique et stratégique,  a permis d’identifier les étapes nécessaires pour mener à terme notre projet.

Celui- ci regroupe les différentes phases précisent : les missions, visions, objectifs, résultats et actions de progrès de notre projet d’intégration.


Cela implique un certain nombre de contraintes :







Déroulement de la démarche


 



L’utilisation des outils de management qualités a permis d’identifier deux grands axes à explorer pour l’identification des ressources :

Donnée d'entrée : Difficulté à l’identification des ressources des bonnes pratiques  du GBPB
Qui est concerné par le problème? Les Services Biomédicaux
C'est quoi le problème ?
 Identification des ressources pour la V2 du GBPB...
Où apparaît le problème ? 
  Début de la démarche Qualité du service
Quand apparaît le problème ? Depuis quelque mois avec le recul de la 1° version
Comment mesurer le problème et ses solutions ? Par la mise en place du guide
Pourquoi faut-il résoudre ce problème ? Mise en place du guide facilité et permettant l’intégration de l’ISO 9001
et de l’HAS ainsi que l’ouverture à l’international.
Donnée de sortie : Comment identifier les ressources nécessaires aux bonnes pratiques ?

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Une rencontre  a été décidée, avec divers services biomédicaux (4 visites de  programmées dont 2 effectuées), acteurs sur le terrain et professionnels qui ont mis en œuvres le GBPB, de manières à :
  Ses renseignements  ont été recueilli à l’aide d’un questionnaire un peu plus détaillé que celui envoyé par mail , à un panel d’acteurs biomédicaux ,ayant mis en place une démarche qualité basé sur le guide des bonnes pratiques.

D’autre part le questionnaire a été posté sur le forum du site Internet  « Technologies Biomédicales.com » afin de toucher un maximum d’acteurs biomédicaux impliqués dans une démarche qualité. 

La synthèse de ces questionnaires a permis de cerner, au mieux, les besoins des services biomédicaux et  faciliter la mise en place des ressources nécessaires pour les Bonnes Pratiques qu’elle soit d’Organisation (BPO), de Réalisation (BPR) ou de Management (BPM).



Cartographie des processus

L’utilisation de cet outil qualité, appliquée à toutes les bonnes pratiques, a facilitée l’identification des ressources nécessaires au guide des bonnes pratique s.





 
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  5. ANALYSE DES RESULTATS DE L’ENQUÊTE


Pourquoi ce questionnaire ? (annexe 1 et 2)

Ce questionnaire confirmera la nécessitée de faire apparaître un paragraphe « ressources nécessaires » et de lister ces ressources pour chaque bonnes pratiques du GBPB v2010

L’identification des ressources a été un facteur tempsimportants dans la mise en place du guide Version 1. Cela  permettra d’affirmer que si les ressources principales    sont déjà listées dans le GBPB v2010, la mise en place sera facilitée et surtout un gain de temps dans  l’application de celui-ci. Questions posées   1,3 et 5
Connaitre la difficulté des services biomédicaux à recenser les ressources et les moyens mis en œuvre pour les identifier.    
Questions posées  2et 4


 


Synthèse de l’enquête et des visites :





Synthèse des réponses exploitables











La durée de mise en place du guide des bonnes pratiques diffère selon les services Biomédicaux,
en effet elle s’échelonne entre 6mois et 6ans
63% des services intérrogés n’ont pas  éprouvés de difficultées à identifier les ressources







37% ont pris du retard du à l’identification des ressources
63% des services biomédicaux intérrogés n’ont pas eu recours
à d’autres intervenants pour l’identification des ressources.






La majorité des services biomédicaux interrogés (87%) pensent que la mise en place du guide
 des bonnes pratiques aurait été facilitée si les ressources avaient été explicitées.
62% des services biomédicaux envisagent la certification ISO 9001.



  Le questionnaire posté sur le forum du site www.technologies-biomedicales.com a été consulté 146 fois (au 01/04/2009).
Une seule réponse nous a été retournée.


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Compte rendu des visites  

CH A : Entretien avec Mr X, ingénieur biomédical


La mise en place du guide s’est effectuée à moyen constant, en parfaite intégration dans le travail quotidien. L’interaction entre services a été très bonne, aucun blocage, très bonne participations des acteurs, et beaucoup de communications. La réflexion du départ c’est basé sur le fait de mettre le guide en place avec les moyens dont ils ont disposés.
Différence de moyens entre niveaux de ressources et besoin en ressources.

Pour être bon et organisé, un service biomédical doit avoir le GBPB. Cela peut permettre à la structure de ne plus avoir de signe négatif, donc des pertes financières.

Notion importante, les ressources dépendent de ce que l’on maintient. Difficile de les généralisé à un ensemble d’établissement. De plus le recensement des ressources n’est valable qu’à un instant T. Cela ne peut pas être établis à l’avance sur du long terme, car l’évolution est rapide et permanente.

L’ISO 9001 doit intégrer la Direction de l’établissement et déboucher sur un CONTRAT D’OBJECTIF ET DE MOYEN. Cela permet de faire une cartographie de l’activité. Tenir compte de la gestion des risques de façon à prioriser la maintenance. Si un DM n’a pas été vérifié le signaler à la DDASS.




CH B : Entretien avec Mr Y, ingénieur biomédical


Recensement des ressources : Humain/local : établissement d’un ratio surface/technicien et technicien/nbre d’équipements. De quels moyens disposent l’agent pour travailler (local et niveaux de formation) Positionner son métier/autres CH, participé à des rencontres régionales régulières.

La DRH de l’établissement doit avoir une position claire pour défendre et encourager le cursus biomédical.

Notion de biomécanique, nous abordons le sujet car au CH B des agents sont appelés « biomécaniques », ils ont en charge la maintenance des lits, table d’opérations, voir CQ de perfusions. Un technicien supérieur serait plus employé sur du matériel d’imagerie, échographie, etc.…..


Deuxième notion abordée, l’équipement : Cela induit une remarque, la seule partie biomédicale commune aux établissements est la perfusion, que l’on retrouve partout qui est de classe 2b qui est fragile et qui fait l’objet de correctif régulier.

Le monitorage est la deuxième classification d’appareils communs.

Troisième notions abordés la communication : Définition de l’urgence, rien en soit n’est urgent, exemple un pousse seringue en panne n’a pas de caractère urgent, en revanche faire passer l’information comme quoi le DM est inopérationnel est primordial. Il y a trop de « pollution » due à l’urgence, un agent doit arrêter son CQ parce qu’il est déranger par un appel téléphonique d’un service et la demande est urgente. En fait son CQ est prioritaire. Communication également avec la GMAO, qui est un fournisseur d’indicateurs économiques.
 Relation avec les services administratifs, réelle mais mal définis.



En conclusion, les intervenants ne sont pas contre une aide mais il faut tenir compte des moyens (humains, financiers, technique) dont chacun dispose pour mettre le GBPB en place. La direction doit être partie prenante du projet. Il doit être rédigé un Contrat d’objectif et de moyens. La formation est une partie également très importante du service biomédical, à la fois niveau de formation au recrutement mais aussi niveau de formation interne à acquérir.
Le métier évolue, un technicien fait et fera de plus en plus de procédures et de contrôle.
La communication revient aussi très souvent durant nos échanges, elle occupe une grande place dans nos activités et cela à tous les niveaux.

Serait- il souhaitable d’établir des ratios ? Par exemple humains/local ; humains/nombre de DM ; maintenance/formation.
L’identification des ressources est une aide incontestable à l’application du GBPB, mais il ne faut pas s’y focaliser, cela doit être une aide et non pas une contrainte. 


Conclusion :

Les services biomédicaux n’éprouvent pas de difficultés à identifier les ressources, mais  ne sont pas contre une aide. L’identification de ces ressources ne leurs fait pas prendre de retard dans la mise en place du guide. Beaucoup de services interrogés envisagent la certification ISO 9001.

Nous sommes étonnés du peu de réponses de la part des professionnels.



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6. IDENTIFICATION DES RESSOURCES


Sur la base des travaux des étudiants en MASTER, nous proposons une évolution de l’item « Ressources Nécessaires ». En effet il nous parait important de détailler cet item en quatre parties bien distinctes.

Une première partie (a.) identifier sous l’appellation « Générique » regroupant l’ensemble des ressources non spécifique et nécessaire au déroulement de la bonne pratique.

La seconde (b.) rassemble les ressources spécifiques à la « Communauté Européenne » (ex : Code des Marchés Publics).

Une troisième partie (c.) regroupe, qu’en a elle, les ressources spécifiques à la « France » (ex : Arrêté du 3 mars 2003).

Et enfin la quatrième partie (d.) « Autre pays » rassemble les ressources spécifiques d’autre Pays, soit Européen ou international.

Pour faire vivre cet item il est important que la communauté biomédicale s’implique et fasse évoluer cet item et plus généralement, qu’elle fasse évoluer le guide des bonnes pratiques biomédicales. La capitalisation de ces informations pourrait ce faire par le biais du site internet. Par un système d’échange numérique, sous la forme d’une base de données et d’un forum. Permettant l’échange d’informations entre les acteurs biomédicaux. Ce travail reste à faire et n’est pas développé dans notre projet d’intégration.




Une fois les ressources identifiées, nous les avons classées par différentes catégories et suivant le plan ci-dessous :




Ce modèle type est celui utilisé dans la maquette du nouveau Guide des Bonnes Pratiques.



 
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A- Ressources nécessaires

Cette étape définit les ressources nécessaires ou spécifiques à la bonne réalisation de la pratique. Les ressources peuvent être matérielles (outils, infrastructures, fournitures, documents) et/ou immatérielles (compétences, informations).

a.    Générique
b.    Communauté Européenne 
c.    France
d.    Autres pays



BPM : Bonnes Pratiques "Management"

Les ressources nécessaires aux bonnes Pratiques de « Management » sont :

a.    Générique

b.    Communauté Européenne
c.    France
d.    Autres pays



BPM 01 : Processus de gestion des interfaces avec les services

Les ressources nécessaires au processus de gestion des interfaces avec les services :

a.    Générique

b.    Communauté Européenne
c.    France
d.    Autres pays



BPM 02 : Processus de gestion d’une coopération biomédicale internationale

Les ressources nécessaires au processus de gestion d’une coopération biomédicale internationale :

a.    Générique
b.    France
c.    Communauté Européenne
d.    Autres pays

 
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BPM 03-01 : Processus de gestion des risques

Les ressources nécessaires au processus de gestion des risques et de la qualité :

a.    Générique

b.    Communauté Européenne
c.    France
d.    Autres pays

BPM 03-02 : Processus de gestion de la qualité

Les ressources nécessaires au processus de gestion de la qualité sont :

a.    Générique
b.    Communauté Européenne
c.    France
d.    Autres pays
 
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Bonnes Pratiques "Organisation" (BPO)

BPO 01 : Processus de gestion du personnel

Les ressources nécessaires au processus de gestion du personnel sont :

a.    Générique

b.    Communauté Européenne
c.    France
d.    Autres pays

BPO02 : Processus de gestion des locaux

Les ressources nécessaires au processus de gestion des locaux sont :

a.    Générique
b.    Communauté Européenne
c.    France
d.    Autres pays

BPO 02-03 : Prévention des risques pour le personnel au service biomédical

Les ressources nécessaires à la prévention des risques sont :

a.    Générique
b.    Communauté Européenne
c.    France
d.    Autres pays

BPO 03 : Processus de gestion et de suivi des matériels techniques et équipements de contrôle, de mesure et d'essai (ECME)

Les ressources nécessaires au processus de gestion et de suivi des matériels techniques et ECME sont :

a.    Générique

b.    Communauté Européenne
c.    France
d.    Autres pays

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Bonnes Pratiques "Réalisation" (BPR)


BPR01 : Processus de gestion et de suivi des dispositifs médicaux

BPR 01-01 : Processus d'achat

Les ressources nécessaires au processus d’achat sont :

a.    Générique
b.    Communauté Européenne
c.    France
d.    Autres pays


BPR 01-02 : Réception

Les ressources nécessaires au processus de réception sont :

a.    Générique
b.    Communauté Européenne
c.    France
d.    Autres pays

BPR 01-03 : Mise en service et formation des utilisateurs

Les ressources nécessaires au processus de mise en service et formation des utilisateurs sont :

a.    Générique
b.    Communauté Européenne
c.    France
d.    Autres pays


BPR 02 : Maîtrise en exploitation

Les ressources nécessaires au processus de maîtrise en exploitation sont :

a.    Générique

b.    Communauté Européenne
c.    France
d.    Autres pays

 
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BPR 02-01 : Données d'organisation pour la maintenance et le contrôle qualité

Les ressources nécessaires au processus des Données d'organisation pour la maintenance et le contrôle qualité sont :

a.    Générique

b.    Communauté Européenne
c.    France
d.    Autres pays

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BPR 02-02 : Maintenance préventive

Les ressources nécessaires au processus de la maintenance préventive sont :

a.    Générique
b.    Communauté Européenne
c.    France
d.    Autres pays


BPR 02-03 : Maintenance corrective

Les ressources nécessaires au processus de la maintenance corrective sont :

a.    Générique
b.    Communauté Européenne
c.    France
d.    Autres pays

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BPR 02-04 : Contrôle Qualité

Les ressources nécessaires au processus de contrôle qualité sont :

a.    Générique
b.    Communauté Européenne
c.    France
d.    Autres pays


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BPR 02-04-01 : Contrôle Qualité interne en mammographie analogique de dépistage systématique

Les ressources nécessaires au processus de Contrôle Qualité interne en mammographie analogique de dépistage systématique sont :

a.    Générique
b.    Communauté Européenne
c.    France
d.    Autres pays


BPR 03 : Réforme

Les ressources nécessaires au processus de réforme sont :

a.    Générique
b.    Communauté Européenne
c.    France

d.    Autres pays



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7. CONCLUSION ET PERSPECTIVES D’AVENIR

Les différentes enquêtes réalisées ont permis la clarification de la démarche adoptée pour l’identification des ressources souhaitées par les acteurs de terrains.
L’organisation structurelle proposée par les MASTER 2008 a servit de base pour l’identification des ressources. Il a donc été possible d’identifier des ressources très proches des activités des services biomédicaux.

L’expérience professionnelle des acteurs biomédicaux que nous sommes est sollicitée pour l’identification des ressources nécessaire pour la mise en place des bonnes pratiques de REALISATION. Nous avons donc utilisé la CARTOGRAPHIE des PROCESSUS pour faciliter l’identification de l’ensemble de ces ressources pour chaque bonne pratique. Les différentes enquêtes réalisées à cet effet n’ont pas permis la mise en évidence de ces ressources.

Cette proposition de ressources devra être proposée à la communauté biomédicale pour amélioration ou validation.
L’évolution de l’activité et l’expérience de chaque acteur devra permettre une réactualisation constante et permanente dans le temps des ressources. Cela pourra se faire par l’intermédiaire de la plateforme Internet qui sera mis place lors de la validation de la nouvelle version du Guide. L’accès sera ainsi simplifié pour chaque service biomédical à un instant T ou qu’il soit.

Il convient de préciser que seule une identification des ressources génériques serait pertinente.
Les ressources spécifiques dépendent de chaque établissement, suivant leurs importances, leurs moyens, leurs implantations etc. De plus certains pays avec de faibles moyens pourront plus facilement s’intégrer dans ses démarches en restant sur une base simplifié et généraliste des ressources.
Cela reste a étudié avec les services en question, et ne sera efficient que sur un retour d’expérience dans le temps.

Face aux différents enjeux qui s’imposent aux services biomédicaux, la version 2010 du Guide des Bonnes Pratique Biomédicales en établissement de santé se présente comme le seul outil mis à la disposition des acteurs de la maintenance hospitalière pour justifier la bonne exécution de leurs missions. Il devra donc accompagner chaque acteur dans sa tâche quotidienne.




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BIBLIOGRAPHIE ET REFERENCES




Relative aux Normes ( http://www.afnor.fr )

Maintenance :

Décrets :

Arrêtés :

 Relative aux Bonnes Pratiques :


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GLOSSAIRE


 
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ANNEXES



Annexe 1

Questionnaire  envoyer par mail


1.    Sur combien de temps avez-vous mis en place le guide ?

6 mois    12 mois    +de 12 mois    autre


2.    Avez-vous éprouvé des difficultés à identifier les ressources nécessaires lors de  la mise en place des bonnes pratiques ?

Oui             Non
Si oui  préciser lesquelles ? Et comment vous avez pu les surmontées ?


3.    Ces difficultés vous ont-elles fait prendre du retard dans votre mise en place ?

Oui             Non


4.    Avez-vous eu recours à des intervenants externes  pour la mise en place du guide des bonnes pratiques ? (ressources)

Oui             Non
Si oui qui ?      externe (à l’hôpital)    interne (à l’hôpital)  


5.    Si les ressources avaient été clairement identifiées, cela vous aurait-il facilité la mise en place de la démarche qualité ?

Oui            Non



6.    Envisagez-vous la mise en place de la certification de l’ISO 9001 ?

Oui            Non 



Annexe 2

Questionnaire des Visites


1.    De quand date la mise en place de votre démarche qualité ?



2.    La mise en place du Guide des Bonnes Pratiques a-t-elle modifié votre façon de travailler ?

Oui            Non


3.    En combien de temps avez-vous mis en place le guide des bonnes pratiques ? (ex : 6 mois, 1 an...)



4.    Quels à été le degré d’implication de chaque service au niveau de votre démarche qualité ?



5.    Avez-vous éprouvé des difficultés à identifier les ressources 
nécessaires lors de  la mise en place des bonnes pratiques 
opérationnelles et fonctionnelles ?

Oui            Non

Si oui  préciser lesquelles ? Et comment vous avez pu les surmontées ?


6.    Ces difficultés vous ont-elles fait prendre du retard dans votre mise en place ?

Oui            Non


7.    Avez-vous eu recours à des intervenants externes pour identifier 
les ressources nécessaires  à la mise en œuvre du guide des bonnes  pratiques ?

Oui            Non

Si oui qui ? (ex : service qualité du CH, entreprise externe)



8.    Si les ressources avaient été explicitées dans le guide des bonnes 
pratiques, cela vous aurait-il facilité la mise en œuvre de la 
démarche qualité ?

Oui            Non



9.    Envisagez-vous la mise en place de la certification de l’ISO 9001

Oui            Non 

 


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