Avertissement |
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Si vous arrivez
directement sur cette page, sachez que ce travail est un rapport
d'étudiants et doit être pris comme tel. Il peut donc
comporter des imperfections ou des imprécisions que le lecteur
doit admettre et donc supporter. Il a été
réalisé pendant la période de formation et
constitue avant-tout un travail de compilation bibliographique,
d'initiation et d'analyse sur des thématiques associées
aux technologies biomédicales. Nous
ne faisons aucun usage commercial et la duplication est libre. Si vous
avez des raisons de contester ce droit d'usage, merci de nous en faire part . L'objectif de la présentation sur le Web est de
permettre l'accès à l'information et d'augmenter ainsi
les échanges professionnels. En cas d'usage du document,
n'oubliez pas de le citer comme source bibliographique. Bonne
lecture... |
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![]() Bigot Franck |
![]() Chalons Benoit |
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Référence
à rappeler : La Radioprotection en milieu hospitalier,
Bigot Franck, Lemarchand Ludovic, Lebrun Guillaume, Chalons Benoit
Projet, Certification Professionnelle TSIBH,
UTC, 2009 URL : http://www.utc.fr/tsibh ; Université de Technologie de Compiègne |
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Le but de notre projet est de proposer un moyen pour améliorer la radioprotection en milieu hospitalier. La radioactivité se trouve partout autour de nous et ses effets à forte dose sont dangereux pour l’Homme. En milieu hospitalier, on a une concentration des rayons ionisants en fonction des actes réalisés (médecine nucléaire, radiothérapie, imagerie …). Toutes les personnes qui sont en contact de ce type d’appareillage sont soumises à un risque potentiel d’ionisation. Si le patient accepte cette irradiation pour soigner sa maladie, le personnel lui à intérêt à se protéger. On a détaillé les moyens de protection à la disposition des personnes. On a identifié que la connaissance du personnel était un bon moyen d’améliorer la protection. C’est pourquoi, on propose un guide de bonne pratique sous forme de fiche permettant de former et de sensibiliser facilement les personnes proches de source ionisante à l’hôpital.Mots clés :
radioactivité,
radioprotection, ionisation, imagerie |
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Our
project’s aim is to propose a means of improving protection against ionizing radiation in hospitals.
Radioactivity is everywhere and being overexposed to it may be of serious consequences on men. The concentration ionizing rays is more or less important according to what is to be done as concerns manipulations (nuclear medicine, radiotherapy, imagery.).Each person in contact with such equipments are subject to the risk of ionization. If the patient accepts this irradiation to cure his disease, the staff must nonetheless protect itself. Means of protecting people have been detailed: it has been pointed out that the staff’s good knowledge and continuing education as to such issues enables to improve protection. Means of radioprotection are at the medical staff’s disposal and have been listed as well as knowledge of radioprotection has been assessed. It seems so far that a Good Practice Guide is an effective way of increasing people’s awareness concerning ionizing radiation’s harmful effects in hospitals. Key words : radioactivity,
protection against ionizing radiation, ionization, imagine |
1. Découverte de la radioactivité
2. la radioactivité : phénomène physique
3. Les unites
III. Plan d’action et demarche
1. Demarche
2. Enquête
Introduction
Les actes
médicaux mettant en jeux la radioactivité sont en
constante augmentation (70
millions d’actes médicaux utilisent les rayonnements ionisant
[1]).
L’omniprésence
des actes ionisants dans le milieu hospitalier entraine un risque accru
pour le
personnel concerné. C’est la sécurité du personnel
qui motive ce projet. Cette
sécurité passe par la radioprotection. Après avoir
décrit la radioactivité dans son ensemble, on
s’intéressera au milieu
hospitalier en identifiant les différents acteurs et moyens de
se protéger.
Enfin on proposera une solution pour améliorer la
radioprotection. La radioactivité est un phénomène naturel. Nous
sommes bombardés en permanence par
des particules du rayonnement cosmique dont des centaines nous
traversent à
chaque seconde. Des roches comme le granit contiennent des traces
d'uranium
légèrement radioactif. S'asseoir
sur un bloc de granit ou passer à proximité c'est
s'exposer aux rayons gamma
émis par l'uranium et ses descendants. A travers notre
alimentation ou en
respirant nous assimilons des éléments radioactifs qui
ont été produits par les
rayonnements cosmiques. Nous sommes nous mêmes radioactifs :
Huit mille atomes de potassium-40 et de carbone-14 se désintègrent
par seconde dans notre
corps. La
radioactivité a été découverte par un
physicien
français du nom d’Henri Becquerel en 1896. Ce dernier cherchait
à savoir si les
rayons qu’émettaient les sels fluorescents d’uranium étaient les mêmes que les
rayons X découverts en 1895 par Wilhelm Roentgen, physicien
allemand. Il
pensait que les sels d’uranium, après avoir été
excités par la
lumière,
émettaient ces rayons X. Il découvrit ainsi que l’uranium
émettait spontanément
et sans s’épuiser des rayonnements invisibles, différents
des rayons
X.
Le
phénomène est appelé radioactivité.
À la suite des travaux d’Henri Becquerel, Pierre et Marie Curie isolèrent en 1898 le polonium et le
radium, des éléments radioactifs inconnus présents
dans le minerai
d’uranium. Marie Curie s'est
élevée contre cette mode, arguant que
les effets des radiations sur le corps n'étaient pas encore bien
compris.
Durant les années 1930, les nombreuses morts qui ont
semblé pouvoir être
reliées à l'utilisation de produits contenant du radium
ont fait passer cette
mode. D'autre part, les effets mutagènes des radiations, en
particulier les
risques de cancer, ne furent découverts qu'en 1927par Hermann
Joseph Muller (1890-1967). Depuis environ un
siècle, l’homme est exposé à d’autres sources de
rayonnements que la radioactivité
naturelle. Ces nouvelles sources sont pour la plupart
bénéfiques. Nous recevons
davantage de rayons que nos ancêtres du fait des progrès
de la médecine. Elle
provient principalement des examens médicaux et de certaines
thérapies :
radiographies, scanners, examens de la médecine nucléaire. Il est difficile de réduire ces doses
autrement qu'en améliorant les appareillages. En dehors de
l’activité
médicale, la radioactivité artificielle résulte
également d’objet de la vie
quotidienne : les rayons émis par les écrans de nos
téléviseurs ou
ordinateurs, ainsi que les détecteurs de fumée, les
cadrans lumineux. Les
retombées de l'énergie nucléaire et des essais
atomiques ne représentent qu’une
minime partie des émetteurs de radioactivité.
Exposition humaine aux rayonnements ionisants [3] La
matière est faite
d'atomes, la plupart du temps assemblés en molécules. Au
cœur de ces atomes, se
trouve un noyau, 10 000 à 100 000 fois plus petit. La
radioactivité est un
phénomène qui se produit au plus profond des atomes, dans
ce noyau. Certains
noyaux sont stables, c'est-à-dire que leur énergie de
liaison est
suffisante, rendant alors leur durée de vie illimitée.
D'autres sont instables
et tendent à se transformer spontanément en un noyau plus stable par
émission d'un rayonnement. Cette instabilité est due au
grand nombre de
nucléotides qui fait diminuer l'énergie de liaison dans
le noyau, le rendant
moins cohérent. La transformation (spontanée) par
radioactivité se traduit
toujours par une augmentation de l'énergie de liaison moyenne
des nucléons concernés. On
distingue 3 types de radioactivités, selon le type
de particule émise : Ces
deux
types de radioactivité sont la plupart du temps
accompagnés d'un rayonnement gamma (émission de photons). Chaque type
de rayonnement a un pouvoir pénétrant
différent : Pouvoir
de
pénétration des rayonnements
ionisants [4]
On
distingue plusieurs unités différentes concernant la
radioactivité. Cela dépend
si on mesure l’intensité de la radiation, la dose reçue
ou absorbée ou encore
l’effet produit sur un tissu. L’activité
radioactive d’un élément est
caractérisée par sa demi-vie. Chaque
élément à une demi-vie bien précise. 1
période de demie vie = temps qu’il faut pour que moitié
des atomes soit
désintégrés. On se souvient que la
radioactivité provient de la
désintégration spontanée d'atomes. Dans une
substance radioactive, si on
observe en moyenne une désintégration par seconde, on dit
que cette substance a
une activité de 1 Becquerel (Bq). Il est important de
bien noter que
l'activité d'une substance va dépendre directement de la
quantité de matière
radioactive, qu'elle soit solide, liquide ou gazeuse. Les rayons ionisants
communiquent de l'énergie. La dose reçue par un corps exposé à un rayonnement
correspond à la quantité d'énergie
reçue par ce corps. L'unité utilisée est le Gray
(Gy), elle correspond à
une énergie de 1 joule par kg de matière irradiée.
La matière que l'on
considère ici est celle qui subit le rayonnement. Cette
unité est purement
quantitative. On parlera de débit de dose si on fait
intervenir le
temps : Un débit de dose de 1 Gy/h n'aura pas les
mêmes effets s'il
est subi pendant quelques minutes ou quelques millisecondes ! Il existe plusieurs
types de rayonnements ionisants.
Chaque rayonnement a des effets spécifiques sur la
matière vivante, c'est
pourquoi on a été amené à créer une
unité qui tient compte des différents
effets biologiques des rayonnements pour mesurer les
dégâts occasionnés à un
organisme vivant. L'effet biologique mesuré s'appelle équivalent
de dose et est donné en Sievert (Sv).
Afin d’exprimer dans une même unité le risque de survenue
des effets
stochastiques (a) associés à l'ensemble des situations
d'exposition possibles,
les physiciens ont développé un indicateur appelé
“dose efficace”, dont l’unité
de mesure est le sievert (Sv), du nom du physicien suédois qui
fut l’un des
pionniers de la protection contre les rayonnements ionisants. La dose
efficace
est calculée à partir de la dose (exprimée en Gy)
absorbée par les différents
tissus et organes exposés, en appliquant des facteurs de
pondération qui
tiennent compte du type de rayonnement (alpha, bêta, gamma, X,
neutrons), des
modalités d’exposition (externe ou interne) et de la
sensibilité spécifique des
organes ou tissus (cf.
tableaux).
Par définition, la dose efficace, exprimée
en Sv, ne peut être utilisée que pour évaluer le
risque d’apparition d’effets
stochastiques chez l’homme, et ne peut être employée ni
pour les effets aigus
ni pour les effets sur la faune et la flore. A
noter que deux sous-multiples du sievert sont très
fréquemment utilisés : le milli
sievert ou millième de sievert, noté mSv ; et le micro
sievert ou millionième
de sievert, noté µSv.(voir tableau suivant). Grandeur
mesurée
Système
international (SI) Définition
(SI) 1
Gy : énergie déposée d'un joule par kilogramme de
matière SIEVERT (Sv) Sv : Gy
multiplié par un facteur de pondération propre à
chaque rayonnement et organe photons
(gamma, X) 1 électrons
(beta) 1 neutrons 5 à
20 protons 5 Particules
alpha, ions lourd 20 Les
facteurs de pondération des organes et des tissus [5] Gonades 0,20 Moelle
osseuse, colon, poumon, estomac 0,12 Vessie,
sein, foie, œsophage, thyroïde 0,05 Peau,
surfaces osseuses 0 ,01 Autres 0,05
C’est la transformation d’un atome en ion. Un atome
possède autant de proton (chargé+) que d’électron
(chargé-). Un atome est donc
électriquement neutre, un ion est un atome auquel on a
arraché ou ajouté un ou
plusieurs électrons. Un ion possède donc une charge
électrique en fonction
qu’on lui ait arrachée ou ajoutée un ou plusieurs
électrons. Un
rayonnement est dit ionisant s’il est susceptible
d’arracher des électrons à la matière. Un
rayonnement arrache un electron à l'atome [6] A. Effet moléculaire : L’ionisation
perturbe les
atomes, brise les molécules en leur arrachant des
électrons, électrise et
échauffe le tissu traversé. Les effets peuvent être
temporaires ou
permanents
et deviennent majeurs si l’irradiation est intense. Les
éventuelles
conséquences de la radioactivité sont principalement
produites par une
modification de la molécule
d’ADN
pouvant aboutir à une mutation cellulaire
voir la mort cellulaire immédiate ou programmée. Effets
moléculaire de l'ionisation [7] B.Les
effets déterministes de la radioactivité:
Ils apparaissent au delà
d’une dose seuil dont la valeur est généralement connue
pour une lésion donnée. Irradiation
localisée aiguë - effets
immédiats Les effets immédiats
des radiations localisées se manifestent
généralement par la mort des cellules parenchymateuses
(cellules du poumon) et
par une inflammation de la
peau.
Ainsi une irradiation de 3Sv de la
peau
entraîne la formation d’un érythème, qui peut
évoluer en desquamation (c) et nécrose (d) lorsque la dose
augmente. Ainsi le premier effet
observé chez une personne qui a
subi une irradiation intense est une brûlure à l’endroit
exposé aux radiations; - effets
retardés Ici
on
a un tableau qui nous rappel les différents effets d’une
irradiation localisée
en fonction de la dose reçue. Encore une fois, on voit bien que
plus les
cellules sont jeunes et indifférenciées (cellules
embryonnaires) plus elles
sont sensible à de faibles rayonnements. Effets
d'irradiation localisée
[7] Irradiation
corporel globale Jusqu’à
250 mSv pas
d’effets décelables 250
- 500 mSv petites
modifications temporaires de la formule sanguine (hématologique) 500
- 2000 mSv vomissements,
fatigue, malaises, nausées 2
à 5 Sv 2ème à 3ème Jour :
Agitation, vomissements, diarrhées, fièvre Au
bout de la 2ème à 3ème Semaine :
Signes d igestifs, Modifications hématologiques,
hémorragie, infection 5
Sv Dose
semi-létale (dose présentant, sans traitement
médical, 50% de risques de décès) 10
Sv et + puis si la dose augmente
encore : diarrhée
immédiate et dose létale à plus ou moins court
terme Décès
en 20 à 30 jours : Cause hématologique ;
Décès en 5 à 6 jours : Cause digestive ;
Décès en 24 Heures : Cause neurologiques +
de 50 Sv atteinte
du système nerveux central : mort en 1 à 2 heures. Effets
immédiats d’une
irradiation généralisée [7] C.
Effets stochastiques de la radioactivité Les effets
stochastiques (a) provoqués par une
mutation non-létale de l’ADN, sont
caractérisés par la mutation des
cellules touchées. L’apparition de tels effets
n’a
pas de seuil d’apparition,
contrairement aux effets déterministes. Ils apparaissent
à de très faibles
doses mais souvent répétitives. Les conséquences
d’une irradiation
à faible
dose sont insidieuses car elles n’apparaissent que plusieurs
années à dizaines
d’années après l’exposition (leucémie, cancer
thyroïdien...). C’est le cas par
exemple des cancers
thyroïdien développé par de nombreuses personnes
plusieurs
années après l’accident de Tchernobyl. Contrairement aux effets
déterministes, la gravité des
effets stochastiques n’est pas fonction de la dose reçue lors de
l’exposition,
seule la probabilité d’apparition en dépend. Les
conséquences des mutations de l’ADN conduisent le
plus souvent au développement d’un cancer, et peuvent
éventuellement avoir des
conséquences
héréditaires. Les irradiations à faible dose peuvent aussi avoir
des conséquences très graves chez un embryon ou un fœtus.
Les
cellules sont d’autant
plus radiosensibles que leur rythme de multiplication est le plus
grand,
qu’elles sont plus jeunes et plus indifférenciées. En
tomographie: La
tomographie d'émission par
positron (PET) est une technique d'imagerie fonctionnelle qui permet la
détection de radioéléments émetteurs de
positrons (particules chargées
positivement). Le PET-Scan repose sur l'injection intraveineuse d'un
traceur,
dont la distribution dans l'organisme sera détectée
grâce à un scanner à hautes
performance:lePETScan. Appareil
de tomographie [8] En
scintigraphie : Une
scintigraphie est un examen de médecine
nucléaire permettant de faire des images du corps
humain .Il s'agit d'une
technique d'imagerie qui fait appel à des substances radioactives qui,
injectées en infimes quantités dans l'organisme, se
fixent sur un organe. Le
rayonnement émis par l'organe peut être filmé par
une caméra spéciale appelée
gamma-caméra.L'appareil recueille les scintillations
générées par la substance
radioactive et permet ainsi de visualiser l'organe. → Les indications De
nombreux organes peuvent être analysés par la
scintigraphie, notamment les os,
la thyroïde, le rein, le poumon, le cœur et le cerveau. Appareil de
scintigraphie [9] La
radiothérapie est une technique médicale qui utilise les
rayonnements ionisants
pour détruire une tumeur cancéreuse. Environ la
moitié des cas de cancer
nouvellement diagnostiqués sont traités par cette technique et environ
50 % des
guérisons le doivent en partie ou en totalité à la
radiothérapie. Les
différents types de radiothérapie : On
distingue classiquement la radiothérapie externe (ou
transcutanée) où la source
de rayonnement ionisant est à distance du patient et la
curiethérapie où la
source est positionnée au contact direct du patient, dans ou au
plus près de la
zone à traiter. Radiothérapie
externe: Appareil de
radiothérapie [8] Curiethérapie:
C’est une technique où l’on
place directement la source radioactive dans l’organe ou la tumeur
à traiter.
Le rayonnement traverse dans un premier temps les cellules cibles
à traiter
avant d’atteindre de manière atténué les tissus
sains. Elle permet de traiter
des tumeurs cancéreuses de la sphère ORL, de la peau, du
sein ou des organes
génitaux. Compte
tenu du risque
que représentent les rayonnements ionisant et du nombre de
dépassement des
seuils autorisés il est légitime de s’interroger sur
l’amélioration de la
radioprotection en milieu hospitalier.
La radioprotection est une activité transversale dans un
établissement de
santé. Elle doit être initiée par une politique
émanant de la direction,
laquelle à recours à une ou
plusieurs
personnes compétentes pour la formaliser
et la mettre en œuvre, toujours sous le contrôle de l’ASN [15].
Son champ
d’action porte d’une part sur l’ensemble des
services utilisateurs de sources
de rayonnements ionisants et d’autre part sur l’ensemble du personnel
susceptible d’être exposé. A ce titre, le service
biomédical est concerné par
cette spécialité et l’identification des imbrications des deux
activités montre
que réciproquement, la radioprotection est concernée par
les activités du
service biomédical. Shéma des
différents acteurs [10] AUTORITE
DE SURETE NUCLEAIRE (ASN):
Les missions de l'ASN
s’articulent autour de trois axes: Réglementer, contrôler et informer. L’ASN est
chargé de contribuer à l’élaboration de la
réglementation, en donnant son avis
au Gouvernement sur les projets de décrets et
d'arrêtés ministériels ou en
prenant des décisions réglementaires à
caractère technique. L’ASN est
chargé
de vérifier le respect des règles et des prescriptions
auxquelles sont soumises
les installations ou activités qu’elle contrôle
(dispositifs médicaux) L’ASN est
chargée de participer à l'information du public, y
compris en cas de situation
d’urgence. Dans le
domaine des activités médicales, l'ASN instruit
les demandes d'autorisation ou les
déclarations d'utilisation de rayonnements ionisants,
procède aux contrôle des
bonnes pratiques en matière de radioprotection
conformément à ce qui est prévu
par le Code de la santé publique pour
la médecine, l'art dentaire, la biologie humaine et la recherche
biomédicale. LA
DIRECTION : la politique de radioprotection d’un établissement hospitalier
est
initiée par la direction. PERSONNE
COMPETENTE EN RADIOPROTECTION (PCR)
[16] :
son champ d’action porte d’une part sur l’ensemble des services
utilisateur de
source de rayonnement ionisant et d’autre part sur l’ensemble du
personnel susceptible
d’être exposé. C’est lui qui met en place la politique de
radioprotection et
qui forme le personnel concerné. TECHNICIEN
BIOMEDICAUX : le technicien biomédical assure la gestion du parc
des dispositifs médicaux qui sont source de rayonnement
ionisant. A ce titre il
est amené à entrer en contact avec la radiation. LE
PERSONNEL SOIGNANT : l’ensemble du personnel soignant peut être amené
à
entrer dans ces zones à risqué dans le cadre de leur
activité professionnelle. FOURNISSEUR :
Certaines interventions (maintenance annuelle par exemple) sur les
appareils source de rayonnement comme scanner par exemple ne sont
réalisées que
par les fournisseurs ou le sous-traitant. LES
PATIENTS :
Nombreux sont les patients qui ont besoin du rayonnement ionisant pour
se
soigner ou diagnostiquer ou maladie (imagerie, médecine
nucléaire,
radiothérapie …) a) Les
categories de personnel 20mSv/an Personnel
catégorie A Suivi
mensuel Manip
et médecins de Médecine Nucléaire Manip,
médecins et physiciens de curiethérapie,
Infirmière, 6 mSv/an Personnel
catégorie B Suivi
trimestriel Agents
des services techniques Manip. de radiologie, de
mammographie Manip. de radiothérapie 1
mSv/an PUBLIC pas de surveillance Les
2/3 du personnel hospitalier Catégorie
de
personnel soumis aux rayonnements ionisant [11] b) Tryptique
: temps/écran/distance La
radioprotection
obéit à trois règles de base : temps
/ distance / écran - Temps: La dose de
rayonnements reçus est d’autant
plus importante qu’on est exposé longtemps => analogie avec
l’exposition aux
rayons du soleil. Par conséquent il
convient de limiter le temps de présence près des
sources de rayonnements. - DISTANCE : La quantité de
rayonnements
reçus est d’autant plus faible qu’on se trouve à distance
de la source Quantité de rayonnements [10]
- ECRAN : La
quantité de rayonnements reçus est d’autant plus
faible qu’on se protège par des écrans qui freinent et
arrêtent les rayons. Le plomb est le constituent
principale
permettant de stopper le
rayonnement ionisant. Dès
que possible,
on positionne entre soi et la source des écrans
atténuateurs :
Ces « boucliers » sont choisis en fonction
des
rayonnements et des
lieux de travail : c ) Moyens
de protection Elle
passe par une signalisation spécifique; En
radiologie sont installés des voyants rouges ou « rayons X » au dessus des portes des
salles [11]: Au vert = appareil sous
tension = en cours
d’utilisation = émission de rayons imminente : demander
l’autorisation d’accès
aux utilisateurs. Au rouge = appareil en cours d’irradiation
= entrée
strictement interdite. Eteint = appareil hors
tension = aucun risque = accès sans danger. Il existe pour le
matériel une signalisation spécifique : stockeur de
produits ou
matériels radioactifs [11] Protection
individuelle Au delà des
protections collectives qui bénéficient à chacun,
chaque travailleur est
tenu d’utiliser les moyens de protection individuelle : -Contre
l’exposition externe il y a des accessoires écrans. d) Moyens
de surveillance et de contrôle Chaque
travailleur susceptible de recevoir une
dose de rayonnement du fait de son activité professionnelle
bénéficie d’une surveillance
individuelle. Cette
surveillance est médicale et dosimétrique. -cette
surveillance est dosimétrique par le port d’un dosimètre
individuel ; Le
dosimètre enregistre la dose reçue par le porteur pendant
ses heures de
travail. Le
dosimètre est porté, en fonction des postes et des
fonctions, durant 1 mois ou
3 mois avant d’être envoyé à un laboratoire de
mesures. Il est remplacé tous
les mois ou 3 mois. Le
laboratoire réalise une lecture du dosimètre et restitue
à la médecine du
travail du CRH les résultats pour chaque porteur. Le dosimètre
est : INDIVIDUEL,
NOMINATIF, NON CESSIBLE Conduite
à
tenir; Dosifilm
[14] Dosimètre
luminescent
[14] La
radioprotection en milieu
hospitalier QUI Les patients, le personnel,
le service biomédical, la direction, l’ASN QUOI Améliorer la
radioprotection OU En milieu hospitalier QUAND Quotidiennement COMMENT Législation,
management, formation, contrôle qualité POURQUOI Améliorer ce qui
existe, former le personnel Diagramme
d’ishikawa
des moyens d’amélioration de la radioprotection [10] Fiche
de bonne
pratique [10] L’outil
développé se présente sous forme de fiches
où est présenté la radioactivité
ainsi que l’ensemble des règles de radioprotection essentielles. La
fiche de bonne pratique permet de voir le symbole et les code couleurs
qui caractérisent
les dangers des rayonnements. Cela permet aux personnels soignant
d’adopter leur
conduite en fonction de la zone dans laquelle ils se trouvent. Cette
fiche
permet de palier aux manques d’information sur la signalisation des
rayonnements ionisant. Cette fiche permet aussi d’expliquer les 3 mois
qui symbolise
la radioprotection : temps – écran – distance, ce qui permet de
donner la base
de la protection que les personnels peuvent appliquer au quotidien dans
leur
travail. CONCLUSION
Ce
travail nous a permis de
mettre au point une fiche de bonne pratique concernant la
radioprotection en milieu
hospitalier. Cette fiche est un moyen simple et ludique pour fournir
une piqûre
de rappel des connaissances aux personnes se trouvant en zone à
risque. A cette
fiche synthétique est joint un petit manuel (annexe 2) plus
détaillé permettant
aux personnes désireuses d’en savoir plus. Cet ensemble peut
servir de support
de formation aux établissements hospitaliers désirant
former les gens à la
radioprotection. Cette fiche peut être affichée sur les
murs des zones
sensibles (plastification) ou distribuée directement aux
personnes. Ce guide de
bonne pratique s’adresse à la plupart des établissements
hospitaliers avec la
possibilité pour chacun d’adapter le support en y ajoutant des
règlements de
zone, des moyens de radioprotection spécifiques, ou des
informations bien
particulières propre à chaque établissement. BIBLIOGRAPHIE [1] :
journal « le monde » du 05/07/2007 [2] :
Mr Jaffré personne radio compétente au CHIC de Castres [3] :
source unscare http://www.tpe-tchernobyl.net (consulté le 15/03/2009) [4] : http://www.membres-lycos.fr (consulté le 05/03/2009) [5] : http://www.sievert-system.org (consulté le 05/03/2009) [6] :
Mr Jaffré personne radio compétente au CHIC de Castres [7] : http://almedica.free.fr (consulté le 20/03/2009) [8] : http://www.radioactivité.com (consulté le 20/03/2009) [9] :
données IRSN 2005 [10] :
groupe étudiant n°4 TSIBH 2009
(utc
compiègne) [11] :
Mr Carrière personne radio compétente au centre
René Huguenin de St Cloud [12] : http://www.lemerpax-protectionantix.com (consulté le 10/03/2009) [13] http://www.varaylaborix.com (consulté le 10/03/2009) [14] Mr
Page ingénieur biomédical hôpitaux de Haute-Savoie [15] :
ASN : autorité de sûreté nucléaire [16] :
PCR : personne radio compétente LEXIQUE (a) Effets
stochastiques : les effets
stochastiques concernent les effets de faibles doses de
rayonnements ionisants. Le cancer est un exemple de maladie, souvent
multifactorielle, qui résulte d’effets stochastiques. On ne peut
lui lié
qu’une estimation statistique du
risqué
de voir un effet se manifester chez un patient. Il n’est pas possible
de
quantifier une dose pour laquelle un effet donné serait certain
de se
manifester mais, pour autant, sa probabilité d’apparition
augmente selon la
dose reçue de façon aléatoire. (b) Effets
déterministe : un effet
déterministe est un effet obtenu à cause de rayonnement
ionisant
néfaste pour la santé. Les dommages causes par une
importante irradiation sont irréparables
sur l’Adn (mort cellulaire).l’effet déterministe est lié
à une dose reçue, il
apparait la plupart du temps à court terme. L’apparition d’un
effet est certain
à partir d’un seuil limite de rayonnement sur un tissue
donné. Les symptômes
peuvent malgré tout s’avérer Tardif et peuvent être
généralisés ou localises. (c) Nécrose
: la
nécrose est une modification morphologique survenant lorsqu’une
cellule
est en fin de vie à la suite d’un traumatisme important comme un
arrêt ou une
diminution de la circulation sanguine au niveau d’un organe. (d) Radiosensibilité
: c’est la
susceptibilité relative des cellules, des organes, des tissus
à
l’effet nocif des rayonnements ionisants. (e) Desquamation
: la
desquamation est la perte des couches de l’épiderme lié
à une agression
de la peau due à une irradiation aigüe. ANNEXES Annexe
1 :
Décret
du 31/03/2003 n° 2003-296 relatif à la protection des
travailleurs contre les
dangers des rayonnements ionisants.
I. La
radioactivité
1. Découverte
de la radioactivité
Les dangers de la radioactivité pour la santé ne furent
pas immédiatement reconnus. Avant que les effets biologiques des
radiations ne
soient connus, des médecins et
des sociétés attribuaient aux matières
radioactives des propriétés thérapeutiques :
le radium,
en
particulier, était populaire comme tonifiant, et fut prescrit
sous forme
d'amulettes ou de pastilles.
2. la
radioactivité :
phénomène physique
3. Les unites
Dose
absorbée
GRAY
(Gy)
Dose
équivalente et dose efficace
4. L' ionisation
5. Dangers et
risques encourus
Lors d’une irradiation
globale de l’organisme les conséquence
immédiates
peuvent être grâve si la dose est importante (coma au dela
de 15 Sv). Ici
encore ce sont les cellules jeunes et a forte multiplication (cellules
de la
moelle précurseur des globules rouge , blanc, plaquette) qui
subissent les
premieres conséquences de l’irradiation
II. Contexte
et enjeux
1. La
radioactivité en milieu hospitalier
En radiothérapie :
Cela représente 918
personnes dont les expositions se
répartissent ainsi :
Dans
ce projet on va chercher à identifier les besoins du personnel
par rapport à la
radioprotection. Egalement on s’efforcera de trouver une solution pour
répondre
à ces besoins.
4.Les
moyens de protection et de surveillance
Les personnes sont
classées en plusieurs
catégories en
fonction du taux d’irradiation que chacun est susceptible de recevoir.
Les
doses limites admissible sont réglementées par le
décret n°2003-296 du
31/03/2003 (annexe 1).
La
protection collective :
Signalisation [11]
Signalisation radiothérapie [11]
Tabliers
plombé
[11]
Paravent
plombé[11]
Lunette
plombée
[12] Gants
plombés [13]
Dosimètre
[10]
-->Surveillance passive
Les premiers
dosimètres, les plus utilisés jusqu’à ces
dernières années étaient des films,
développés tous les mois. Ces films étaient
entourés de« filtres » en plomb et cuivre et
laissaient une plage sans absorbant. Ces filtres permettaient de voir
le type de rayonnement ayant exposé le porteur.
-haute énergie s’il arrivait à traverser le filtre de
plomb
-moyenne énergie s’il n’impressionnait que la plage sous filtre
de cuivre et la plage sans filtre
-basse énergie s’il n’impressionnait que la plage nue.
Très fiable, le film a cependant un grand défaut, celui
d’être trop peu sensible. C’est ce qui explique que l’organisme
chargé de les lire ne donnait pas de
résultat (ou plutôt répondait « zéro ») pour des
doses reçues de moins de100 μSv. Or on sait maintenant que
près de 99 % du personnel médical reçoit beaucoup
moins par mois…
Leur manque de sensibilité les rend peu intéressants
surtout maintenant avec une DMA (dose maximale admissible) de 20 mSv.
Dosimètre
luminescent
vue éclatée [14]
La partie sensible est faite de plusieurs disques (3 ou 4) thermo
luminescents ou en OSL… Ils se comportent comme des plaques phosphore
en piégeant une partie de l’énergie reçue des
rayons X.
En les lisant avec un laser, on récupère cette
énergie sous forme d’une quantité de photons lumineux
proportionnelle à la dose reçue par le disque Ils sont
également
lus tous les
mois
ou tous les trois mois.
Comme les Dosifilm, ces dosimètres sont dits passifs parce
qu’ils ne font qu’enregistrer les doses, contrairement aux
dosimètres « actifs » ou« Opérationnels
».
-->SURVEILLANCE OPERATIONNEL
Dosimètre actif
[11]
Ces nouveaux détecteurs sont des détecteurs
électroniques contrôlés par un micro-processeur.
Ils sont ultra-sensibles puisqu’ils permettent d’enregistrer des doses
de l’ordre du μSv. Ils sont dits « actifs » ou«
opérationnels » parce que la dose reçue est
affichée au fur et à mesure sur un mini-écran LCD.
L’écran affiche la dose totale enregistrée depuis la
remise à zéro du compteur interne, ainsi qu’un
débit de dose maximum moyen (le temps pris pour faire la moyenne
dépendant de la dose enregistrée). Et surtout il dispose
d’alarmes sur la dose reçue ainsi que sur le débit de
dose pour alerter immédiatement le porteur qu’il travaille dans
une zone où les doses dépassent un seuil fixé. Il
est alors possible de changer rapidement de méthode de travail,
de positionnement de façon à minimiser cette dose
reçue.
Le Dosifilm ou les dosimètres luminescents ne permettent
pas une telle surveillance immédiate et efficace.
Tout cela permet à la personne compétente en
radioprotection (PCR, dont le nom est affiché sur le
règlement intérieur de la salle ou de
l’équipement) de suivre vos enregistrements et d’en discuter si
les doses reçues sont importantes.
III. Plan d’action et demarche
1.
Demarche
Les enjeux de la radioprotection en milieu
hospitalier sont évidement de préserver les
différents acteurs de terrain mis en jeux : patients,
équipes de
soins, techniciens bio…
La problématique du projet ainsi détaillée, on va
s’intéressé aux moyens « comment »
d’améliorer la radioprotection dans un centre hospitalier.
Un diagramme d’Ishikawa permet d’organiser et définir plus
précisément les moyens sur lesquelles on peut agir
pour améliorer la radioprotection en milieu
hospitalier. Cet outil permet
d’identifier quatre principaux facteurs :
-Moyens de
protection
-Connaissances
-Management
-Contrôle et
maintenance
Les
moyens de protection;
Cette catégorie regroupe l’ensemble des moyens directs de
protection contre les rayonnements ionisants que l’on a
détaillé à la 2eme partie du projet.
Il est important de respecter les zones surveillées et de
réduire au maximum le temps d’exposition.
Management;
Cette partie se rapporte au gouvernement, à l’ASN et au
niveau des établissements avec la direction et la personne radio
compétente. Le gouvernement conseillé par l’ASN propose
des lois pour réglementer la radioprotection. Afin d’être
en conformité avec la loi la direction met en place une
politique locale de radioprotection en s’appuyant sur les PCR.
Contrôle
et maintenance;
Afin de garantir des doses délivrées qui soit dans les
limites admises, les dispositifs médicaux source de rayonnement
ionisant doivent fonctionner parfaitement. Une planning de maintenance
doit être réalisé conformément à la
demande du constructeur. Egalement des contrôles qualité
doivent garantir le bon fonctionnement des dispositifs médicaux.
Ces mesures nous assurent de la sécurité des dispositifs
médicaux source de rayonnements ionisant
(générateur de rayon X, source scellé de cobalt de
radiothérapie…).
Connaissances;
Cette catégorie décrit l’ensemble des moyens de
sensibilisation et d’information des personnes susceptibles
d’être exposées. La formation du personnel est un
moyen essentiel de se protéger. Connaitre les dispositifs
médicaux, les risques du rayonnement, les moyens de
radioprotection est un bon moyen pour impliquer le personnel. Les gens
doivent être acteur de la radioprotection et c’est chaque
personne qui contribue à la radioprotection de tous. les
procédures d’utilisation doivent exister et être
appropriées de tous.
Lorsque l’on connait la
radioactivité, on sait mieux s’en protéger.
On remarque que le service biomédical est
particulièrement impliqué dans le contrôle, la
maintenance et la formation du personnel.
Le volet connaissance et information des utilisateurs peut être
amélioré dans de nombreux établissements. La
réalisation d’une enquête permet de conforter
l’idée de trouver un moyen d’améliorer la formation et
l’information du personnel.
2.Enquête
Afin d’évaluer les connaissances des différents acteurs
de terrain du milieu hospitalier en matière de radioprotection,
une enquête a été réalisée pour ce
projet. Cette enquête a été réalisé
auprès de 23 personnes dont :
• 13 techniciens
biomédicaux.
• 5 acteurs
d’autres services hospitaliers.
• 5 personnes, publics des hôpitaux.
Les questions posées
étaient :
>Question 1 :
Au sein d’une structure hospitalière, connaissez-vous les
différents dangers de la radioactivité ?
>Question
2 : Connaissez-vous les différentes
signalisations annonçant les dangers de la radioactivité ?
>Question 3 : Connaissez-vous les moyens de
protection contre les rayonnements ionisants ?
>Question 4 : Pensez-vous maîtriser les moyens de se protéger de la
radioactivité en milieu médical ?
Le
récapitulatif de cette enquête montre que dans l’ensemble
les
personnes interrogées se sentent
à 68%
plutôt mal informées et mal préparées pour
travailler dans un service médical
utilisant des rayonnements
ionisants.
3.Solution
proposée
Afin
de répondre aux besoins
de formation et de sensibilisation ressentis par les différents
acteurs du
milieu hospitalier, un guide des bonnes pratiques en milieu
exposé aux
rayonnement ionisants semble être un outil intéressant.