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LA RADIOPROTECTION EN MILIEU HOSPITALIER


Bigot Franck

Chalons Benoit
Référence à rappeler : La Radioprotection en milieu hospitalier, Bigot Franck, Lemarchand Ludovic, Lebrun Guillaume, Chalons Benoit Projet, Certification Professionnelle TSIBH, UTC, 2009
URL : http://www.utc.fr/tsibh ; Université de Technologie de Compiègne
Resumé

Le but de notre projet est de proposer un moyen pour améliorer la radioprotection en milieu hospitalier.

   La radioactivité se trouve partout autour de nous et ses effets à forte dose sont dangereux pour l’Homme. En milieu hospitalier, on a une concentration des rayons ionisants en fonction des actes réalisés (médecine nucléaire, radiothérapie, imagerie …). Toutes les personnes qui sont en contact de ce type d’appareillage sont soumises à un risque potentiel d’ionisation. Si le patient accepte cette irradiation pour soigner sa maladie, le personnel lui à intérêt à se protéger.

   On a détaillé les moyens de protection à la disposition des personnes. On a identifié que la connaissance du personnel était un bon moyen d’améliorer la protection. C’est pourquoi, on propose un guide de bonne pratique sous forme de fiche permettant de former et de sensibiliser facilement les personnes proches de source ionisante à l’hôpital.

Mots clés : radioactivité, radioprotection, ionisation, imagerie

Abstract

       Our project’s aim is to propose a means of improving protection against ionizing radiation in hospitals.

   Radioactivity is everywhere and being overexposed to it
may be of serious consequences on men. The concentration ionizing rays is more or less important according to what is to be        done as concerns manipulations (nuclear medicine, radiotherapy, imagery.).Each person in contact with such equipments are subject to the risk of ionization. If the patient accepts this irradiation to cure his disease, the staff must nonetheless protect itself.
 
  Means of protecting people have been detailed: it has been pointed out that the staff’s good knowledge and continuing education as to such issues enables to improve protection.          Means of radioprotection are at the medical staff’s disposal and have been listed as well as knowledge of radioprotection has been assessed. It seems so far that a Good Practice Guide is an effective way of increasing people’s awareness concerning ionizing radiation’s harmful effects in hospitals.

Key words : radioactivity, protection against ionizing radiation, ionization, imagine

                                                              
 Remerciments

Nous tenons à remercier Mr Felan, tuteur de notre projet, qui a su nous guider tout au long de son élaboration.  Merci à Mr Farge pour ses conseils précieux.
Merci aux ingénieurs biomédicaux et aux collègues de la session TSIBH pour leur collaboration aux enquêtes et au partage de leurs différentes expériences.
Enfin nous tenons à remercier tout particulièrement Mr Carrière, Ingénieure Biomédical au centre René Huguenin de lutte contre le Cancer à St-Cloud pour sa disponibilité et pour son aide précieuse.

Sommaire

 

 

I.    La radioactivité

1.   Découverte de la radioactivité

2.   la radioactivité : phénomène physique

3.   Les unites

4.   L' ionisation

5.   Dangers et risques encourus

II.   Contexte et enjeux

1.   La radioactivité en milieu hospitalier

2.   Enjeux et problèmatique

3.   Les acteurs mis en jeu

4.   Les moyens de protection et de surveillance

III.   Plan d’action et demarche

1.   Demarche

2.   Enquête

3.   Solution proposée


Introduction


   Les actes médicaux mettant en jeux la radioactivité sont en constante augmentation (70 millions d’actes médicaux utilisent les rayonnements ionisant [1]).

L’omniprésence des actes ionisants dans le milieu hospitalier entraine un risque accru pour le personnel concerné. C’est la sécurité du personnel qui motive ce projet. Cette sécurité passe par la radioprotection.

Après avoir décrit la radioactivité dans son ensemble, on s’intéressera au milieu hospitalier en identifiant les différents acteurs et moyens de se protéger. Enfin on proposera une solution pour améliorer la radioprotection.

   I.        La radioactivité

1.  Découverte de la radioactivité

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    La radioactivité est un phénomène naturel. Nous sommes bombardés en permanence par des particules du rayonnement cosmique dont des centaines nous traversent à chaque seconde. Des roches comme le granit contiennent des traces d'uranium légèrement radioactif. S'asseoir sur un bloc de granit ou passer à proximité c'est s'exposer aux rayons gamma émis par l'uranium et ses descendants. A travers notre alimentation ou en respirant nous assimilons des éléments radioactifs qui ont été produits par les rayonnements cosmiques. Nous sommes nous mêmes radioactifs : Huit mille atomes de potassium-40 et de carbone-14 se désintègrent par seconde dans notre corps.

La radioactivité a été découverte par un physicien français du nom d’Henri Becquerel en 1896. Ce dernier cherchait à savoir si les rayons qu’émettaient les sels fluorescents d’uranium étaient les mêmes que les rayons X découverts en 1895 par Wilhelm Roentgen, physicien allemand. Il pensait que les sels d’uranium, après avoir été excités par la lumière, émettaient ces rayons X. Il découvrit ainsi que l’uranium émettait spontanément et sans s’épuiser des rayonnements invisibles, différents des rayons X.  Le phénomène est appelé radioactivité. À la suite des travaux d’Henri Becquerel, Pierre et Marie Curie isolèrent en 1898 le polonium et le radium, des éléments radioactifs inconnus présents dans le minerai d’uranium.                                                                                                  
Les dangers de la radioactivité pour la santé ne furent pas immédiatement reconnus. Avant que les effets biologiques des radiations ne soient connus, des médecins et  des sociétés attribuaient aux matières radioactives des propriétés thérapeutiques : le radium, en particulier, était populaire comme tonifiant, et fut prescrit sous forme d'amulettes ou de pastilles.


 
Crème pour la peau au radium [2]

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Marie Curie s'est élevée contre cette mode, arguant que les effets des radiations sur le corps n'étaient pas encore bien compris. Durant les années 1930, les nombreuses morts qui ont semblé pouvoir être reliées à l'utilisation de produits contenant du radium ont fait passer cette mode. D'autre part, les effets mutagènes des radiations, en particulier les risques de cancer, ne furent découverts qu'en 1927par Hermann Joseph Muller (1890-1967).

Depuis environ un siècle, l’homme est exposé à d’autres sources de rayonnements que la radioactivité naturelle. Ces nouvelles sources sont pour la plupart bénéfiques. Nous recevons davantage de rayons que nos ancêtres du fait des progrès de la médecine. Elle provient principalement des examens médicaux et de certaines thérapies : radiographies, scanners, examens de la médecine nucléaire.  Il est difficile de réduire ces doses autrement qu'en améliorant les appareillages.

En dehors de l’activité médicale, la radioactivité artificielle résulte également d’objet de la vie quotidienne : les rayons émis par les écrans de nos téléviseurs ou ordinateurs, ainsi que les détecteurs de fumée, les cadrans lumineux. Les retombées de l'énergie nucléaire et des essais atomiques ne représentent qu’une minime partie des émetteurs de radioactivité.

  Exposition humaine aux rayonnements ionisants [3]

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2.   la radioactivité : phénomène physique                                                                                                                                    


La matière est faite d'atomes, la plupart du temps assemblés en molécules. Au cœur de ces atomes, se trouve un noyau, 10 000 à 100 000 fois plus petit. La radioactivité est un phénomène qui se produit au plus profond des atomes, dans ce noyau.

Certains noyaux sont stables, c'est-à-dire que leur énergie de liaison est suffisante, rendant alors leur durée de vie illimitée. D'autres sont instables et tendent à se transformer spontanément en un noyau plus stable par émission d'un rayonnement. Cette instabilité est due au grand nombre de nucléotides qui fait diminuer l'énergie de liaison dans le noyau, le rendant moins cohérent. La transformation (spontanée) par radioactivité se traduit toujours par une augmentation de l'énergie de liaison moyenne des nucléons concernés.

On distingue 3 types de radioactivités, selon le type de particule émise :

Ces deux types de radioactivité sont la plupart du temps accompagnés d'un rayonnement gamma (émission de photons).

   Chaque type de rayonnement a un pouvoir pénétrant différent :

Pouvoir de pénétration des rayonnements ionisants [4]




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3.  Les unites

   On distingue plusieurs unités différentes concernant la radioactivité. Cela dépend si on mesure l’intensité de la radiation, la dose reçue ou absorbée ou encore l’effet produit sur un tissu.

L’activité radioactive d’un élément  est caractérisée par sa demi-vie. Chaque élément à une demi-vie bien précise.

1 période de demie vie = temps qu’il faut pour que moitié des atomes soit désintégrés.

On se souvient que la radioactivité provient de la désintégration spontanée d'atomes. Dans une substance radioactive, si on observe en moyenne une désintégration par seconde, on dit que cette substance a une activité de 1 Becquerel (Bq). Il est important de bien noter que l'activité d'une substance va dépendre directement de la quantité de matière radioactive, qu'elle soit solide, liquide ou gazeuse.

Les rayons ionisants communiquent de l'énergie. La dose reçue par un corps exposé à un rayonnement correspond à la quantité d'énergie reçue par ce corps. L'unité utilisée est le Gray (Gy), elle correspond à une énergie de 1 joule par kg de matière irradiée. La matière que l'on considère ici est celle qui subit le rayonnement. Cette unité est purement quantitative. On parlera de débit de dose si on fait intervenir le temps : Un débit de dose de 1 Gy/h n'aura pas les mêmes effets s'il est subi pendant quelques minutes ou quelques millisecondes !

Il existe plusieurs types de rayonnements ionisants. Chaque rayonnement a des effets spécifiques sur la matière vivante, c'est pourquoi on a été amené à créer une unité qui tient compte des différents effets biologiques des rayonnements pour mesurer les dégâts occasionnés à un organisme vivant. L'effet biologique mesuré s'appelle équivalent de dose et est donné en Sievert (Sv).

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   Afin d’exprimer dans une même unité le risque de survenue des effets stochastiques (a) associés à l'ensemble des situations d'exposition possibles, les physiciens ont développé un indicateur appelé “dose efficace”, dont l’unité de mesure est le sievert (Sv), du nom du physicien suédois qui fut l’un des pionniers de la protection contre les rayonnements ionisants. La dose efficace est calculée à partir de la dose (exprimée en Gy) absorbée par les différents tissus et organes exposés, en appliquant des facteurs de pondération qui tiennent compte du type de rayonnement (alpha, bêta, gamma, X, neutrons), des modalités d’exposition (externe ou interne) et de la sensibilité spécifique des organes ou tissus (cf. tableaux). Par définition, la dose efficace, exprimée en Sv, ne peut être utilisée que pour évaluer le risque d’apparition d’effets stochastiques chez l’homme, et ne peut être employée ni pour les effets aigus ni pour les effets sur la faune et la flore.

A noter que deux sous-multiples du sievert sont très fréquemment utilisés : le milli sievert ou millième de sievert, noté mSv ; et le micro sievert ou millionième de sievert, noté µSv.(voir tableau suivant).

 Grandeur mesurée

 Système international    (SI)

 Définition     (SI)

 
Dose absorbée

 
GRAY    (Gy)

1 Gy : énergie déposée d'un joule par kilogramme de matière

 
Dose équivalente et dose efficace

SIEVERT   (Sv)

Sv : Gy multiplié par un facteur de pondération propre à chaque rayonnement et organe

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Les facteurs de pondération des rayonnements [5]

photons (gamma, X)

1

électrons (beta)

1

neutrons

5 à 20

protons

5

Particules alpha, ions lourd

20




Les facteurs de pondération des organes et des tissus [5]


Gonades

0,20

Moelle osseuse, colon, poumon, estomac

0,12

Vessie, sein, foie, œsophage, thyroïde

0,05

Peau, surfaces osseuses

0 ,01

Autres

0,05

Ce tableau nous montre que la radiosensibilité (b) des tissus humains est très variable. Souvent les cellules peu différenciées ou à forte division cellulaire sont     très sensibles aux rayonnements ionisant. A rayonnement égal un enfant est plus sensible aux rayonnements qu’un adulte.


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4.  L' ionisation

    C’est la transformation d’un atome en ion. Un atome possède autant de proton (chargé+) que d’électron (chargé-). Un atome est donc électriquement neutre, un ion est un atome auquel on a arraché ou ajouté un ou plusieurs électrons. Un ion possède donc une charge électrique en fonction qu’on lui ait arrachée ou ajoutée un ou plusieurs électrons.

Atome [6]



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Un rayonnement est dit ionisant s’il est susceptible d’arracher des électrons à la matière.

Un rayonnement arrache un electron à l'atome [6]

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5.  Dangers et risques encourus

A.  Effet moléculaire :

L’ionisation perturbe les atomes, brise les molécules en leur arrachant des électrons, électrise et échauffe le tissu traversé. Les effets peuvent être temporaires ou permanents et deviennent majeurs si l’irradiation est intense. Les éventuelles conséquences de la radioactivité sont principalement produites par une modification de la molécule d’ADN pouvant aboutir à une mutation cellulaire voir la mort cellulaire immédiate ou programmée.

Effets moléculaire de l'ionisation [7]

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B.Les effets déterministes de la radioactivité:

     Ils apparaissent au delà d’une dose seuil dont la valeur est généralement connue pour une lésion donnée.

     Irradiation localisée aiguë

- effets immédiats

Les effets immédiats des radiations localisées se manifestent généralement par la mort des cellules parenchymateuses (cellules du poumon) et par une inflammation de la peau. Ainsi une irradiation de 3Sv de la peau entraîne la formation d’un érythème, qui peut évoluer en desquamation (c) et nécrose (d) lorsque la dose augmente.

Ainsi le premier effet observé chez une personne qui a subi une irradiation intense est une brûlure à l’endroit exposé aux radiations;

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Brulure liée à une irradiation intense [7]



- effets retardés

Ici on a un tableau qui nous rappel les différents effets d’une irradiation localisée en fonction de la dose reçue. Encore une fois, on voit bien que plus les cellules sont jeunes et indifférenciées (cellules embryonnaires) plus elles sont sensible à de faibles rayonnements.

Effets d'irradiation localisée [7]

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Irradiation corporel globale


Lors d’une irradiation globale de l’organisme  les conséquence immédiates peuvent être grâve si la dose est importante (coma au dela de 15 Sv). Ici encore ce sont les cellules jeunes et a forte multiplication (cellules de la moelle précurseur des globules rouge , blanc, plaquette) qui subissent les premieres conséquences de l’irradiation

Conséquences d'une irradiation générale suivant la dose :

Jusqu’à 250 mSv 

pas d’effets décelables

250 - 500 mSv

petites modifications temporaires de la formule sanguine (hématologique)

500 - 2000 mSv

vomissements, fatigue, malaises, nausées

2 à 5 Sv

2ème à 3ème Jour : Agitation, vomissements, diarrhées, fièvre

Au bout de la 2ème à 3ème Semaine : Signes d

igestifs, Modifications hématologiques, hémorragie, infection

5 Sv

Dose semi-létale (dose présentant, sans traitement médical, 50% de risques de décès)

10 Sv et +

puis  si la dose

augmente encore :

diarrhée immédiate et dose létale à plus ou moins court terme

Décès en 20 à 30 jours : Cause hématologique ; Décès en 5 à 6 jours : Cause digestive ; Décès en 24 Heures : Cause neurologiques

+ de 50 Sv

atteinte du système nerveux central : mort en 1 à 2 heures.

Effets immédiats d’une irradiation généralisée [7]

C.       Effets stochastiques de la radioactivité

 Les effets stochastiques (a) provoqués par une mutation non-létale de l’ADN,  sont caractérisés par la mutation des cellules touchées. L’apparition de tels effets n’a pas de seuil d’apparition, contrairement aux effets déterministes. Ils apparaissent à de très faibles doses mais souvent répétitives. Les conséquences d’une irradiation à faible dose sont insidieuses car elles n’apparaissent que plusieurs années à dizaines d’années après l’exposition (leucémie, cancer thyroïdien...). C’est le cas par exemple des cancers thyroïdien développé par de nombreuses personnes plusieurs années après l’accident de Tchernobyl.

Contrairement aux effets déterministes, la gravité des effets stochastiques n’est pas fonction de la dose reçue lors de l’exposition, seule la probabilité d’apparition en dépend. 

Les conséquences des mutations de l’ADN conduisent le plus souvent au développement d’un cancer, et peuvent éventuellement avoir des conséquences héréditaires. Les irradiations à faible dose peuvent aussi avoir des conséquences très graves chez un embryon ou un fœtus.

Les cellules sont d’autant plus radiosensibles que leur rythme de multiplication est le plus grand, qu’elles sont plus jeunes et plus indifférenciées.

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                            II.        Contexte et enjeux

1.  La radioactivité en milieu hospitalier

         En tomographie:

La tomographie d'émission par positron (PET) est une technique d'imagerie fonctionnelle qui permet la détection de radioéléments émetteurs de positrons (particules chargées positivement). Le PET-Scan repose sur l'injection intraveineuse d'un traceur, dont la distribution dans l'organisme sera détectée grâce à un scanner à hautes performance:lePETScan.

On obtient des images en couleurs et en trois dimensions, dont la coloration est en relation directe avec l'intensité de la réponse. Les images obtenues vont ainsi permettre d'avoir une          idée de la consommation en glucose des organes étudiés. On sait que les cellules cancéreuses sont de plus grandes consommatrices de glucose que les cellules bénignes.

Appareil de tomographie [8]

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En scintigraphie :

Une scintigraphie est un examen de médecine nucléaire permettant de faire des images du corps humain .Il s'agit d'une technique d'imagerie qui fait appel à des substances radioactives qui, injectées en infimes quantités dans l'organisme, se fixent sur un organe. Le rayonnement émis par l'organe peut être filmé par une caméra spéciale appelée gamma-caméra.L'appareil recueille les scintillations générées par la substance radioactive et permet ainsi de visualiser l'organe.

 → Les indications

 De nombreux organes peuvent être analysés par la scintigraphie, notamment les os, la thyroïde, le rein, le poumon, le cœur et le cerveau.

Appareil de scintigraphie [9]


      
En  radiothérapie :

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La radiothérapie est une technique médicale qui utilise les rayonnements ionisants pour détruire une tumeur cancéreuse. Environ la moitié des cas de cancer nouvellement diagnostiqués sont traités par cette technique et environ 50 % des guérisons le doivent en partie ou en totalité à la radiothérapie.

Les différents types de radiothérapie :

On distingue classiquement la radiothérapie externe (ou transcutanée) où la source de rayonnement ionisant est à distance du patient et la curiethérapie où la source est positionnée au contact direct du patient, dans ou au plus près de la zone à traiter.

  Radiothérapie externe:

L’irradiation est effectuée au moyen d’accélérateurs de particules produisant des faisceaux de photons ou d’électrons d’énergie comprise entre 4 et 25 mégaélectronvolts1 (MeV) et délivrant des débits de doses supérieurs au gray2 (Gy) par minute. Ici on traverse des tissus sains avant d’atteindre l’organe cible.


                    Appareil de radiothérapie [8]

                   Curiethérapie:

    C’est une technique où l’on place directement la source radioactive dans l’organe ou la tumeur à traiter. Le rayonnement traverse dans un premier temps les cellules cibles à traiter avant d’atteindre de manière atténué les tissus sains. Elle permet de traiter des tumeurs cancéreuses de la sphère ORL, de la peau, du sein ou des organes génitaux.



2.  Enjeux et problèmatique

 La radioprotection est définie comme l’ensemble des règle, des procédure, des moyens de prévention et de surveillance visant à empêcher ou a réduire les effets nocifs des rayonnement ionisant des produit sur les personnes directement ou indirectement y compris par les atteinte portées à l’environnement.
Une enquête effectuée sur les 255321 travailleurs surveillés sur le plan dosimétrique, a mis en évidence que le personnel médical représente la plus grosse part des personnes surveillées avec environ 36 % de l’effectif global, soit 92948 travailleurs.


Parmi les 92948 personnes du milieu médical surveillé, 1% a été contrôlé au dessus des seuils de tolérance.
 Cela représente 918 personnes dont les expositions se répartissent ainsi :





Compte tenu du risque que représentent les rayonnements ionisant et du nombre de dépassement des seuils autorisés il est légitime de s’interroger sur l’amélioration de la radioprotection     en milieu hospitalier.

 
Dans ce projet on va chercher à identifier les besoins du personnel par rapport à la radioprotection. Egalement on s’efforcera de trouver une solution pour répondre à ces besoins.

   La radioprotection est une activité transversale dans un établissement de santé. Elle doit être initiée par une politique émanant de la direction, laquelle à recours à une ou plusieurs personnes compétentes pour la formaliser et la mettre en œuvre, toujours sous le contrôle de l’ASN [15]. Son champ d’action porte d’une part sur l’ensemble des services utilisateurs de sources de rayonnements ionisants et d’autre part sur l’ensemble du personnel susceptible d’être exposé. A ce titre, le service biomédical est concerné par cette spécialité et l’identification des imbrications des deux activités montre que réciproquement, la radioprotection est concernée par les activités du service biomédical.

Shéma des différents acteurs [10]



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AUTORITE DE SURETE NUCLEAIRE (ASN): Les missions de l'ASN s’articulent autour de trois axes: Réglementer, contrôler et informer.

L’ASN  est chargé de contribuer à l’élaboration de la réglementation, en donnant son avis au Gouvernement sur les projets de décrets et d'arrêtés ministériels ou en prenant des décisions réglementaires à caractère technique.

L’ASN est chargé de vérifier le respect des règles et des prescriptions auxquelles sont soumises les installations ou activités qu’elle contrôle (dispositifs médicaux)

L’ASN est chargée de participer à l'information du public, y compris en cas de situation d’urgence.

Dans le domaine des activités médicales, l'ASN  instruit les demandes d'autorisation ou les déclarations d'utilisation de rayonnements ionisants, procède aux contrôle des bonnes pratiques en matière de radioprotection conformément à ce qui est  prévu par le Code de la santé publique pour la médecine, l'art dentaire, la biologie humaine et la recherche biomédicale.

LA DIRECTION : la politique de radioprotection d’un établissement hospitalier est initiée par la direction.

PERSONNE COMPETENTE EN RADIOPROTECTION (PCR) [16] : son champ d’action porte d’une part sur l’ensemble des services utilisateur de source de rayonnement ionisant et d’autre part sur l’ensemble du personnel susceptible d’être exposé. C’est lui qui met en place la politique de radioprotection et qui forme le personnel concerné.

TECHNICIEN BIOMEDICAUX : le technicien biomédical assure la gestion du parc des dispositifs médicaux qui sont source de rayonnement ionisant. A ce titre il est amené à entrer en contact avec la radiation.

LE PERSONNEL SOIGNANT : l’ensemble du personnel soignant peut être amené à entrer dans ces zones à risqué dans le cadre de leur activité professionnelle.

FOURNISSEUR : Certaines interventions (maintenance annuelle par exemple) sur les appareils source de rayonnement comme scanner par exemple ne sont réalisées que par les fournisseurs ou le sous-traitant.

LES PATIENTS : Nombreux sont les patients qui ont besoin du rayonnement ionisant pour se soigner ou diagnostiquer ou maladie (imagerie, médecine nucléaire, radiothérapie …)

  4.Les moyens de protection et de surveillance

a)   Les categories de personnel

 
Les personnes sont classées  en plusieurs catégories en fonction du taux d’irradiation que chacun est susceptible de recevoir. Les doses limites admissible sont réglementées par le décret n°2003-296 du 31/03/2003 (annexe 1).

20mSv/an

Personnel catégorie A     Suivi mensuel

Manip et médecins de Médecine Nucléaire Manip, médecins et physiciens de curiethérapie, Infirmière,

6 mSv/an

Personnel catégorie B      Suivi trimestriel

Agents des services techniques Manip. de radiologie, de mammographie Manip. de radiothérapie

1 mSv/an

 PUBLIC                pas de surveillance

Les 2/3 du personnel hospitalier

Catégorie de personnel soumis aux rayonnements ionisant [11]

b)  Tryptique  : temps/écran/distance

La radioprotection obéit à trois règles de base :

temps / distance / écran

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-          Temps: La dose de rayonnements reçus est d’autant plus importante qu’on est exposé longtemps => analogie avec l’exposition aux rayons du soleil.

Par conséquent il convient de limiter le temps de présence près des sources de rayonnements.

-          DISTANCE : La quantité de rayonnements reçus est d’autant plus faible qu’on se trouve à distance de la source

Cette quantité de rayonnements diminue très rapidement selon une loi physique en 1/d2

 

Quantité de rayonnements [10] 





           -    ECRAN : La quantité de rayonnements reçus est d’autant plus faible qu’on se protège par des écrans qui freinent et arrêtent les rayons. Le plomb est le constituent principale permettant de stopper le rayonnement ionisant. Dès que possible, on positionne entre soi et la source des écrans atténuateurs : Ces « boucliers » sont choisis en fonction des rayonnements et des lieux de travail :

c ) Moyens de protection

 
La protection collective :

Elle passe par une signalisation spécifique;
 

  •     Des zones de travail (conformément aux normes NF M60-101 annexe 2, ISO 361 :1975 et ISO 7010 :2003 :


    

les différentes zones [11]




  •       L’état des machines :

En radiologie sont installés des voyants rouges ou « rayons X » au dessus des portes des salles [11]:

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Signalisation [11]
  • allumé = appareil sous tension = en cours d’utilisation = éventuellement émission de rayons : demander l’autorisation d’accès aux utilisateurs
  • éteint = appareil hors tension = aucun risque : accès sans danger



En radiothérapie ou curiethérapie, la signalisation [11] comporte plus de spécificités :
 

                                                      


Signalisation radiothérapie [11]

Au vert = appareil sous tension = en cours d’utilisation = émission de rayons imminente : demander l’autorisation d’accès aux utilisateurs.

Au rouge = appareil en cours d’irradiation = entrée strictement interdite.

Eteint = appareil hors tension = aucun risque = accès sans danger.

  • Le materiel :

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Il existe pour le matériel une signalisation spécifique :

                                                                                         

       Container de sources radioactives [11]

  

               

     stockeur de produits ou matériels radioactifs [11]


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Protection individuelle

Au delà des protections collectives qui bénéficient à chacun, chaque travailleur est tenu d’utiliser les moyens de protection individuelle :

-Contre l’exposition externe il y a des accessoires écrans.

Tabliers plombé [11] Paravent plombé[11] Lunette plombée [12] Gants plombés [13]

       


 

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d)   Moyens de surveillance et de contrôle 

 Chaque travailleur susceptible de recevoir une dose de rayonnement du fait de son activité professionnelle bénéficie d’une surveillance individuelle.

Cette surveillance est médicale et dosimétrique.

-cette surveillance est dosimétrique par le port d’un dosimètre individuel ; Le dosimètre enregistre la dose reçue par le porteur pendant ses heures de travail.

Le dosimètre est porté, en fonction des postes et des fonctions, durant 1 mois ou 3 mois avant d’être envoyé à un laboratoire de mesures. Il est remplacé tous les mois ou 3 mois.

Le laboratoire réalise une lecture du dosimètre et restitue à la médecine du travail du CRH les résultats pour chaque porteur.

                                 Le dosimètre est :

                      INDIVIDUEL, NOMINATIF, NON CESSIBLE

Conduite à tenir;

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  •        Le dosimètre doit être porté en permanence
  •       Il ne doit pas être perdu
  •       Il doit être toujours porté au travail


  
Dosimètre [10]


Différent type de surveillance:

                      -->Surveillance passive


-Le dosifilm :
 

Dosifilm [14]




        Les premiers dosimètres, les plus utilisés jusqu’à ces dernières années étaient des films, développés tous les mois. Ces films étaient entourés de« filtres » en plomb et cuivre et laissaient une plage sans absorbant. Ces filtres permettaient de voir le type de rayonnement ayant exposé le porteur.

-haute énergie s’il arrivait à traverser le filtre de plomb
-moyenne énergie s’il n’impressionnait que la plage sous filtre de cuivre et la plage sans filtre
-basse énergie s’il n’impressionnait que la plage nue.

Très fiable, le film a cependant un grand défaut, celui d’être trop peu sensible. C’est ce qui explique que l’organisme chargé de les lire ne donnait pas de résultat (ou plutôt répondait « zéro ») pour des doses reçues de moins de100 μSv. Or on sait maintenant que près de 99 % du personnel médical reçoit beaucoup moins par mois…

Leur manque de sensibilité les rend peu intéressants surtout maintenant avec une DMA (dose maximale admissible) de 20 mSv.


-Dosimètre luminescents:

Dosimètre luminescent [14]




Dosimètre luminescent vue éclatée [14]
   Il fallait passer à des dosimètres plus sensibles que les 5% de la Dose Maximale Admissible (DMA). C’est ce que sont les nouveaux dosimètres comme celui que l’on voit sur le schéma ci dessus sa sensibilité est de l’ordre de 10μSv…

La partie sensible est faite de plusieurs disques (3 ou 4) thermo luminescents ou en OSL… Ils se comportent comme des plaques phosphore en piégeant une partie de l’énergie reçue des rayons X.

En les lisant avec un laser, on récupère cette énergie sous forme d’une quantité de photons lumineux proportionnelle à la dose reçue par le disque Ils sont également lus tous les mois ou tous les trois mois.

Comme les Dosifilm, ces dosimètres sont dits passifs parce qu’ils ne font qu’enregistrer les doses, contrairement aux dosimètres « actifs » ou« Opérationnels ».




-->SURVEILLANCE OPERATIONNEL


-Dosimètre actifs



Dosimètre actif [11]

Ces nouveaux détecteurs sont des détecteurs électroniques contrôlés par un micro-processeur. Ils sont ultra-sensibles puisqu’ils permettent d’enregistrer des doses de l’ordre du μSv. Ils sont dits « actifs » ou« opérationnels » parce que la dose reçue est affichée au fur et à mesure sur un mini-écran LCD.


L’écran affiche la dose totale enregistrée depuis la remise à zéro du compteur interne, ainsi qu’un débit de dose maximum moyen (le temps pris pour faire la moyenne dépendant de la dose enregistrée). Et surtout il dispose d’alarmes sur la dose reçue ainsi que sur le débit de dose pour alerter immédiatement le porteur qu’il travaille dans une zone où les doses dépassent un seuil fixé. Il est alors possible de changer rapidement de méthode de travail, de positionnement de façon à minimiser cette dose reçue.

 Le Dosifilm ou les dosimètres luminescents ne permettent pas une telle surveillance immédiate et efficace.
Tout cela permet à la personne compétente en radioprotection (PCR, dont le nom est affiché sur le règlement intérieur de la salle ou de l’équipement) de suivre vos enregistrements et d’en discuter si les doses reçues sont importantes.

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         III. Plan d’action et demarche



          1. Demarche

La clarification  de la problématique de la radioprotection en milieu hospitalier se fait par la réalisation du diagramme de résolution de problème suivant :



La radioprotection

en milieu hospitalier

QUI

Les patients, le personnel, le service biomédical, la direction, l’ASN

QUOI

Améliorer la radioprotection

OU

En milieu hospitalier

QUAND

Quotidiennement

COMMENT

Législation, management, formation, contrôle qualité

POURQUOI

Améliorer ce qui existe, former le personnel







     Les enjeux de la radioprotection en milieu hospitalier sont évidement de préserver les différents acteurs de terrain mis en jeux : patients, équipes de soins, techniciens bio…
La problématique du projet ainsi détaillée, on va s’intéressé aux moyens « comment » d’améliorer la radioprotection dans un centre hospitalier. 
Un diagramme d’Ishikawa permet d’organiser et définir plus précisément  les moyens sur lesquelles on peut agir pour améliorer la radioprotection en milieu hospitalier. Cet outil permet d’identifier quatre principaux facteurs :



    -Moyens de protection

    -Connaissances

    -Management

    -Contrôle et maintenance



Diagramme d’ishikawa des moyens d’amélioration de la radioprotection [10]





Les moyens de protection;
Cette catégorie regroupe l’ensemble des moyens directs de protection contre les rayonnements ionisants que l’on a détaillé à la 2eme partie du projet.
Il est important de respecter les zones surveillées et de réduire au maximum le temps d’exposition.


Management;
Cette partie se rapporte au gouvernement, à l’ASN et au niveau des établissements avec la direction et la personne radio compétente. Le gouvernement conseillé par l’ASN propose des lois pour réglementer la radioprotection. Afin d’être en conformité avec la loi la direction met en place une politique locale de radioprotection en s’appuyant sur les PCR.

Contrôle et maintenance;
Afin de garantir des doses délivrées qui soit dans les limites admises, les dispositifs médicaux source de rayonnement ionisant doivent fonctionner parfaitement. Une planning de maintenance doit être réalisé conformément à la demande du constructeur. Egalement des contrôles qualité doivent garantir le bon fonctionnement des dispositifs médicaux. Ces mesures nous assurent de la sécurité des dispositifs médicaux source de rayonnements ionisant (générateur de rayon X, source scellé de cobalt de radiothérapie…).

Connaissances;
Cette catégorie décrit l’ensemble des moyens de sensibilisation et d’information des  personnes susceptibles d’être  exposées. La formation du personnel est un moyen essentiel de se protéger. Connaitre les dispositifs médicaux, les risques du rayonnement, les moyens de radioprotection est un bon moyen pour impliquer le personnel. Les gens doivent être acteur de la radioprotection et c’est chaque personne qui contribue à la radioprotection de tous. les procédures d’utilisation doivent exister et être appropriées de tous.


Lorsque l’on connait la radioactivité, on sait mieux s’en protéger.

On remarque que le service biomédical est particulièrement impliqué dans le contrôle, la maintenance et la formation du personnel.

Le volet connaissance et information des utilisateurs peut être amélioré dans de nombreux établissements. La réalisation d’une enquête permet de conforter l’idée de trouver un moyen d’améliorer la formation et l’information du personnel.

 

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2.Enquête

Afin d’évaluer les connaissances des différents acteurs de terrain du milieu hospitalier en matière de radioprotection, une enquête a été réalisée pour ce projet. Cette enquête a été réalisé auprès  de 23 personnes  dont :


    13 techniciens biomédicaux.
•    5 acteurs d’autres services hospitaliers.
•    5 personnes, publics des hôpitaux.


Les questions posées étaient :

>Question 1 : Au sein d’une structure hospitalière, connaissez-vous les différents dangers de la radioactivité ?
>Question 2 : Connaissez-vous les différentes signalisations annonçant les dangers de la radioactivité ?
>Question 3 : Connaissez-vous les moyens de protection contre les rayonnements ionisants ?
>Question 4 : Pensez-vous maîtriser les moyens de se protéger de la radioactivité en milieu médical ?


Les résultats de ce sondage sont récapitulés dans les diagrammes suivant :
Première question [10]:



Deuxième question [10]:

Troisième question [10]:
Quatrième question [10]:



Le récapitulatif de cette enquête montre que dans l’ensemble les personnes interrogées  se sentent à 68% plutôt mal informées et mal préparées pour travailler dans un  service médical utilisant des rayonnements ionisants.

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Synthése du questionnaire [10] 

                
    De plus la rencontre avec deux personnes radiocompétente, M Carrière Vincent ingénieur biomédical au centre hospitalier  René Huguenin à Saint Cloud et M Jaffré Marc-Olivier ingénieur biomédical au CHIC de Castres-Mazamet, conforte l’idée que le service biomédical doit jouer un rôle dans la formation du personnel évoluant dans les services utilisant les rayonnements ionisants. Qu’il s’agisse d’un service d’imagerie ou d’un service de radiothérapie.

   3.Solution proposée

Afin de répondre aux besoins de formation et de sensibilisation ressentis par les différents acteurs du milieu hospitalier, un guide des bonnes pratiques en milieu exposé aux rayonnement ionisants semble être un outil intéressant.


Fiche de bonne pratique [10]

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L’outil développé se présente sous forme de fiches où est présenté la radioactivité ainsi que l’ensemble des règles de radioprotection essentielles.

La fiche de bonne pratique permet de voir le symbole et les code couleurs qui caractérisent les dangers des rayonnements. Cela permet aux personnels soignant d’adopter leur conduite en fonction de la zone dans laquelle ils se trouvent. Cette fiche permet de palier aux manques d’information sur la signalisation des rayonnements ionisant. Cette fiche permet aussi d’expliquer les 3 mois qui symbolise la radioprotection : temps – écran – distance, ce qui permet de donner la base de la protection que les personnels peuvent appliquer au quotidien dans leur travail.

La dernière partie est consacrée au dosimètre qui est un outil de surveillance du personnel exposé, qui permet de surveiller au fil des années l’évolution des irradiations: cette partie est très importante car elle permet de sensibiliser les personnel sur l’importance du port de celui ci. La catégorisation des personnel a été aussi retransmise dans la fiche ce qui permet au personnel hospitalier d’avoir une idée des doses limite à recevoir en fonction de la catégorie dans laquelle ils sont.






CONCLUSION

     Ce travail nous a permis de mettre au point une fiche de bonne pratique concernant la radioprotection en milieu hospitalier. Cette fiche est un moyen simple et ludique pour fournir une piqûre de rappel des connaissances aux personnes se trouvant en zone à risque. A cette fiche synthétique est joint un petit manuel (annexe 2) plus détaillé permettant aux personnes désireuses d’en savoir plus. Cet ensemble peut servir de support de formation aux établissements hospitaliers désirant former les gens à la radioprotection. Cette fiche peut être affichée sur les murs des zones sensibles (plastification) ou distribuée directement aux personnes. Ce guide de bonne pratique s’adresse à la plupart des établissements hospitaliers avec la possibilité pour chacun d’adapter le support en y ajoutant des règlements de zone, des moyens de radioprotection spécifiques, ou des informations bien particulières propre à chaque établissement.

BIBLIOGRAPHIE

[1] : journal « le monde » du 05/07/2007

[2] : Mr Jaffré personne radio compétente au CHIC de Castres

[3] : source unscare  http://www.tpe-tchernobyl.net (consulté le 15/03/2009)

[4] : http://www.membres-lycos.fr (consulté le 05/03/2009)

[5] : http://www.sievert-system.org (consulté le 05/03/2009)

[6] : Mr Jaffré personne radio compétente au CHIC de Castres

[7] : http://almedica.free.fr (consulté le 20/03/2009)

[8] : http://www.radioactivité.com (consulté le 20/03/2009)

[9] : données IRSN 2005

[10] : groupe étudiant n°4  TSIBH 2009 (utc compiègne)

[11] : Mr Carrière personne radio compétente au centre René Huguenin de St Cloud

[12] : http://www.lemerpax-protectionantix.com (consulté le 10/03/2009)

[13] http://www.varaylaborix.com (consulté le 10/03/2009)

[14] Mr Page ingénieur biomédical hôpitaux de Haute-Savoie

[15] : ASN : autorité de sûreté nucléaire

[16] : PCR : personne radio compétente

LEXIQUE

(a)  Effets stochastiques : les effets stochastiques concernent les effets de faibles doses de rayonnements ionisants. Le cancer est un exemple de maladie, souvent multifactorielle, qui résulte d’effets stochastiques. On ne peut lui lié qu’une  estimation statistique du risqué de voir un effet se manifester chez un patient. Il n’est pas possible de quantifier une dose pour laquelle un effet donné serait certain de se manifester mais, pour autant, sa probabilité d’apparition augmente selon la dose reçue de façon aléatoire.

(b)  Effets déterministe : un effet déterministe est un effet obtenu à cause de rayonnement ionisant néfaste pour la santé. Les dommages causes par une importante irradiation sont irréparables sur l’Adn (mort cellulaire).l’effet déterministe est lié à une dose reçue, il apparait la plupart du temps à court terme. L’apparition d’un effet est certain à partir d’un seuil limite de rayonnement sur un tissue donné. Les symptômes peuvent malgré tout s’avérer Tardif et peuvent être généralisés ou localises.

(c)  Nécrose : la nécrose est une modification morphologique survenant lorsqu’une cellule est en fin de vie à la suite d’un traumatisme important comme un arrêt ou une diminution de la circulation sanguine au niveau d’un organe.

(d)  Radiosensibilité : c’est la susceptibilité relative des cellules, des organes, des tissus à l’effet nocif des rayonnements ionisants.

(e)  Desquamation : la desquamation est la perte des couches de l’épiderme lié à une agression de la peau due à une irradiation aigüe.

ANNEXES



Annexe 1 : Décret du 31/03/2003 n° 2003-296 relatif à la protection des travailleurs contre les dangers des rayonnements ionisants.

Annexe 2 : guide explicatif de la fiche de bonne pratique.