Avertissement
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Si vous arrivez directement sur cette page, sachez que ce travail est un rapport d'étudiants et doit être pris comme tel. Il peut donc comporter des imperfections ou des imprécisions que le lecteur doit admettre et donc supporter. Il a été réalisé pendant la période de formation et constitue avant-tout un travail de compilation bibliographique, d'initiation et d'analyse sur des thématiques associées aux technologies biomédicales. Nous ne faisons aucun usage commercial et la duplication est libre. Si vous avez des raisons de contester ce droit d'usage, merci de nous en faire part . L'objectif de la présentation sur le Web est de permettre l'accès à l'information et d'augmenter ainsi les échanges professionnels. En cas d'usage du document, n'oubliez pas de le citer comme source bibliographique. Bonne lecture... | |||||
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Mise en place de la maintenance préventive et de sont
organisation au sein d'une structure hospitalière privée,
Bigot Franck, Certification Professionnelle TSIBH, UTC,2009
URL : http://www.utc.fr/tsibh ; Université de Technologie de Compiègne |
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RESUME La
maintenance préventive consiste à vérifier
l’état de fonctionnement et d’usure des équipements de
façon régulière et planifiée, dans le but
de suivre leur dégradation et de prévenir les pannes. Ce
rapport porte une contribution à la réflexion sur la mise
en œuvre d’une politique de maintenance préventive dans un
établissement de santé. Une première partie
décrit le système de la maintenance assistée par
ordinateur mots clefs :
clinique,maintenance,biomédical,organisation. |
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ABSTRACT word keys :
clinical,maintenance,biomédical,organisation. |
Je
tiens à remercier M. Sébastien HANOTIN, mon tuteur de
stage, pour son accueil, son aide et sa précieuse collaboration
à ce rapport. Ainsi que Laëtitia, étudiante en
Master 2 Gestion et Management des Institutions sanitaires pour ses
conseils en qualité.
Merci à M. Pol- Manoël FELAN, et à M.
Gilbert FARGES pour les enseignements prodigués ainsi que pour
la
qualité de la formation qu’ils m’ont apporté.
Je souhaite remercier l’ensemble du personnel de la clinique Vauban de
Livry-Gargan, pour leur agréable attention et leur
disponibilité.
Introduction
c)
Les
organismes de contrôle des établissements de santé
I.
Identification
des acteurs en relation avec le service biomédical
b)
Problème :
causes éventuelles
Introduction
Comment
assurer la gestion et le suivi des dispositifs médicaux au sein
de cette clinique ?
Enfin
des perspectives d’avenir seront énoncées.
Présentation de la
clinique :
Située
dans le département de la Seine Saint Denis, la Clinique Vauban
est animée par la volonté de se positionner comme un
acteur incontournable de l'offre de soins.
Etablissement chargé d’histoire, il s’agit des anciennes
écuries de la Marquise de Sévigné. Construite en
1960, la Clinique Vauban a connu un nouvel essor en 2003 lorsqu’elle
fût rachetée au Tribunal de Commerce. C’est alors la
création de la S.A.S « Vauban 2020 »
bâtie sur le fondement d’un programme de développement des
capacités d’accueil et de soins tout en renforçant les
critères de qualité.
En février 2008, l’établissement s’agrandit et
l’inauguration du nouveau bâtiment permet l’ouverture de
nouvelles salles de bloc opératoire, de nouvelles salles de
naissance, de la stérilisation et
de
l’Unité de Surveillance Continue.
![]() ![]() ![]() ![]() |
Photo de la clinique VAUBAN [1]
La Clinique Vauban comprend de
nombreux secteurs d’activités :
Un
service de chirurgie
disposant d’une capacité d’accueil de 61 patients dont 21 en
ambulatoire. Le bloc opératoire comprend 6 salles, 2 salles
d’endoscopie et 1 salle de réveil de 14 lits (unité de
surveillance continue). Il bénéficie d’un plateau
technique totalement rénové ainsi que d’un Centre
d’Imagerie de haute technicité (scanner, radiologie,
échographie et radiographie).
La Clinique Vauban est spécialisée en chirurgie avec plus
de 7000 interventions en ambulatoire et 3200 interventions en chirurgie
hospitalisée, enregistrées chaque année.
Elle assure la prise en charge de pathologies diverses :
Une maternité de niveau 1 :
Avec 1700 naissances par an,
elle est composée de 6
salles de naissance,
d’un bloc obstétrical et de 30 lits d’hospitalisation.
Une unité de néonatologie est en projet.
EQUIPE MEDICALE |
BLOC
OBSTETRICAL |
14 Gynécologues
accoucheurs |
6 Salles de travail |
5
Anesthésistes-réanimateurs |
4 Couveuses
chauffées 24h/24h |
4 pédiatres |
Du plateau technique |
1 Médecin ORL |
|
2 Sages femmes |
|
2 Auxiliaires de
puériculture 24h/24h |
|
1 Aide soignant(e) |
|
1 Infirmière tous
les jours |
|
ORL
: larynx et cordes vocales (laryngoscopie), fosses nasales et pharynx
(rhino fibroscopie)
Gastro-entérologie
: œsophage, estomac (fibroscopie gastrique) rectum et colon (coloscopie)
Gynécologie/Obstétrique
: organes génitaux internes (cœlioscopie) col de l'utérus
(hystéroscopie)
Urologie
: vessie (cystoscopie) urètre et uretères
(urétéroscopie)
Orthopédie
: articulations (arthroscopie)
Orthopédique :
articulations (arthroscopie)
EQUIPE MEDICALE |
BLOC ENDOSCOPIQUE |
6
Gastro-entérologues |
2 Salles d’examen |
1 Médecin
anesthésiste Réanimateur référent |
1 Salle de
décontamination |
1 Référent |
|
3 Infirmier(e)s
anesthésistes |
|
3 Aide-soignant.(e) |
|
1 Brancardier |
|
<!
1700 actes d’endoscopies
y sont réalisés par an.
inauguré en
décembre 2006, il dispose
d’une capacité d’accueil de 60 patients dont 12 en hôpital de jour.
EQUIPE
MEDICALE |
EQUIPEMENTS |
3
Médecin rééducateurs |
Gymnase
équipé |
9
Kinésithérapeutes |
Piscine |
2
Moniteurs activités physiques |
2 Sauna
sec et humide |
3
Orthophonistes |
1 Jacuzzi |
2
Neuropsychologues |
Salon de
repos |
3
Ergothérapeutes |
|
1
Assistante sociale |
|
1
Psychothérapeute |
|
3
Infirmier(e) dont 2 présents 24h/24h |
|
7 Aides
soignant(e)s |
|
2
Secrétaires médicales |
|
Ces
installations permettent ainsi une prise en charge précoce et
optimale du patient après un accident vasculaire
cérébral (traumatologie, orthopédie,
paraplégie, AVC)…
Un
centre d’imagerie
, financièrement indépendant de la clinique,
équipé de matériels à la pointe de la
technologie :
EQUIPE
MEDICAL |
EQUIPEMENTS |
3
Médecins radiologues |
1 Scanner
corps entier |
4
Manipulatrices |
1 Radio
numérique |
4
secrétaires médicales |
1
Mammographe |
1
Standardistes |
1
Oestéodensitomètre |
|
2
Echographes |
|
1
Panoramique dentaire |
|
1 Salle
télécommandée numérisée |
|
1 Salle
d’os numérisée |
Le
génie biomédical est une application des principes et des
techniques de l’ingénierie dans le domaine médical visant
au contrôle des systèmes biologiques ou au
développement d’appareils servant au diagnostic et au traitement
des patients.
Elle
est effectuée
périodiquement ;
la maintenance préventive
permet d’améliorer la fiabilité des équipements
mais n’évite pas les pannes. En effet elle ne prend pas en
compte l’état d’usure des pièces remplacées, et
entraîne des démontages et remontages des
équipements. Effectuer une maintenance préventive indique
que les équipements vérifiés sont ainsi
indisponibles aux utilisateurs jusqu’à la fin des travaux.
La
définition de la norme européenne est la suivante : ‘’
Maintenance exécutée après détection d’une
panne et destinée à remettre un bien dans un état
dans lequel il peut accomplir une fonction requise ‘’.(Extrait
norme NF EN 13306 X 60-319).
Les
Dispositifs Médicaux (DM) sont des produits de santé
définis dans le Code de la Santé Publique (CSP) à
l’article L. 5211-1,
Cinquième
partie, Livre II, Titre I, Chapitre
I.
« On entend par dispositif médical tout instrument, appareil, équipement, matière, produit à l’exception des produits d’origine humaine, ou autre article utilisé seul ou en association, y compris les accessoires et logiciels intervenant dans son fonctionnement, destiné par le fabricant à être utilisé chez l’homme à des fins médicales et dont l’action principale voulue n’est pas obtenu par les moyens pharmacologiques ou immunologiques ni par métabolisme, mais dont la fonction peut être assistée par de tels moyens ». |
Plus
précisément, les DM sont utilisés à des
fins :
<!
De diagnostic, de prévention, de contrôle, de traitement
ou d’atténuation d’une maladie.
Exemple :
thermomètre médical, hémodialyseur,
stéthoscope,…
<!
De diagnostic, de contrôle, de traitement, d’atténuation
ou de compensation d’une blessure ou d’un handicap.
Exemple :
pansements, lentilles intraoculaires, sutures résorbables ou
non, fauteuil roulant,…
<!
D’étude ou de remplacement ou modification de l’anatomie ou d’un
processus physiologique.
Exemple :
pacemaker, prothèse articulaire, colles biologiques, produit de
comblements dentaires,…
Le
contrôle qualité est un aspect de la gestion de la
qualité.
Le contrôle est une opération destinée à
déterminer, avec des moyens appropriés, si le produit
contrôlé (y compris, services, documents, code source ) est
conforme ou non a ses spécifications ou exigences
préétablies et incluant une décision d’acceptation
,de rejet ou de retouche .
Un contrôle est défini par un certains nombre de
paramètres :
![]() |
<!
Avant
propos
Dans
un monde ou les pratiques médicales sont de plus en plus
fréquentes, le respect de la réglementation
apparaît essentielle, cela pour préserver la
sécurité et l’intégrité du patient. La
sécurité du patient est une constante
préoccupation que le personnel hospitalier, les associations et
les organismes de contrôle tentent
Cette loi
s’inscrit dans le code de la santé publique .D’un point de vue
juridique cette transcription permet de mettre en relation le code de
la santé publique et le code pénal.
·
La
HAS
(Haute Autorité de Santé)
![]() |
« La
HAS a été créée par la loi du 13 août
2004 relative à l'Assurance Maladie afin de
contribuer au maintien d'un système de santé solidaire et
au renforcement de la qualité des soins, au
bénéfice des patients
»
<!
La HAS est une autorité publique indépendante à
caractère scientifique et disposant d'une autonomie
financière.
Elle évalue l'intérêt médical des
dispositifs et des médicaments et les actes professionnels des
établissements de santé et propose ou non leur
remboursement à l'assurance maladie.
Elle à un rôle d'information des professionnels de
santé et du public.
L’AFSSAPS
(Agence Française de Sécurité Sanitaire des
Produits de santé)
![]() |
<!"
L’AFSSAPS a été créée par la loi du 1er
juillet 1998 instituant un dispositif de veille et
de sécurité et de
sécurité sanitaire . C'est un
établissement public de l'Etat
placé sous tutelle du
Ministère chargé de la
santé ."
Il
s’agit d’une fonction en plein développement puisque les
plateaux techniques font appel à des technologies de plus en
plus évoluées, l’ingénieur biomédical est
amené à se spécialiser sur des domaines
très pointus.
Il exerce le rôle de correspondant en Matériovigilance et
peut aussi être amené à s’occuper de la
radioprotection.
■
C’est un métier à multiples facettes qui s’exerce depuis
le projet d’acquisition d’un équipement biomédical, en
passant par le suivi et la maintenance de cet appareil jusqu’à
sa mise en réforme
Fonctions
de l’ingénieur biomédical au sein de la clinique
![]() |
<!
Autorités
de tutelle :
<!
Directeur
d’établissement
A
la Clinique Vauban, pour les achats de dispositifs et
d’équipements de nature diverse, l’ingénieur
biomédical travaille directement avec le directeur ; il
peut en outre discuter les contrats de maintenance.
<!
Fournisseurs
L’ingénieur biomédical doit en plus de ses connaissances techniques faire appel à ses talents de négociateur avec les fournisseurs pour pouvoir diminuer les coûts qui peuvent être conséquents
<!
Services
techniques
<!
Pharmacie
et stérilisation
<!
Les
différents cadres de service
La
maintenance des dispositifs médicaux peut être
réalisée soit en interne au sein même de la
clinique ou en externe par le fabricant du dispositif lui-même ou
par des sociétés extérieures grâce à
l’établissement de contrats de maintenance. Le choix entre la
maintenance interne et la maintenance externe dépend de
plusieurs facteurs :
![]() |
Le
fonctionnement du service biomédical au sein d’un
établissement de santé privé à un but
lucratif nécessite toute une organisation cohérente avec
la politique de l’établissement : il a été
mis en évidence un certain nombre d’incohérences, l’une
d’entres elle porte sur la gestion et le suivi des dispositifs
médicaux. Il s’agit d’étudier cette hypothèse, une
des réponses formulées à des dysfonctionnements
constatés sur le terrain.
![]() |
La
méthode dite QQOQCP
a permis d’analyser la situation, plus particulièrement le
<!
QUI ?
La
gestion des dispositifs médicaux et leur
suivi concernent tout particulièrement le personnel
biomédical. Il doit permettre la fonctionnalité des
équipements. Il doit aussi veiller à la
sécurité des patients et du personnel soignant qui les
utilise afin d'assurer des conditions de travail adéquate au
sein de cette clinique.
<!
QUOI ?
<!
OU ?
<!
QUAND ?
Le
service biomédical s’est doté d’un logiciel de Gestion de
Maintenance Assistée par Ordinateur, GMAO. Ce logiciel va nous
permettre de contrôler et de classifier les équipements
médicaux appartenant à la clinique.
<!·
POURQUOI ?
Les
enjeux découlant de cette bonne gestion des dispositifs
médicaux sont multiples : en effet, cette démarche a
un impact considérable sur plusieurs aspects.
<!
MANAGEMENT
Une
bonne gestion des équipements médicaux permettra de
gagner du temps et permettra de fait la mise en place d’une
organisation fiable et efficiente.
<!
MEDICAL
La
gestion des dispositifs médicaux est définie par
l’arrêté du 3 mars 2003. La gestion de la maintenance
assistée par ordinateur (GMAO) permet une meilleure organisation
du service biomédical. Les différents services pourront
envoyer leur demande d’intervention avec ce logiciel. Les informations
de tout ordre, concernant les dispositifs seront ainsi accessibles plus
facilement et permettront à l’avenir un gain de temps
appréciable par l’ensemble du personnel.
<!
RESSOURCES
HUMAINES
Le
gain de temps qui sera ainsi gagné pourra être mis
à profit pour travailler sur la communication avec le personnel
soignant et personnel administratif. Les rôles propres à
chacun seront clairement définis afin d’assurer la
continuité des soins et l’efficience au sein de la clinique
.Enfin les demandes d’interventions pourront être directement
réalisées sur le logiciel par les utilisateurs
<!
COUTS
Les
équipements sont constamment en évolution ; ils
coûtent de ce fait de plus en plus chers ; l’argent qui sera
gagné indirectement par l’organisation de la maintenance
préventive pourra être réinvesti. Les
équipements pourront ainsi être renouvelés.
Sur le long terme, l’ingénieur biomédical pourra se
pencher sur le suivi et le contrôle des interventions de
maintenance en vue de réduire les coûts attachés
à ce service.
■
Représentation :
Causes – effets
![]() |
On y distingue plusieurs aspects :
<!
METHODE
La
formation du personnel peut engendrer des difficultés au sein
des différents services. La plupart des appels donnés au
service biomédical concernent principalement des
problèmes d’utilisation des dispositifs médicaux. Durant
les visites effectuées dans les divers services de la clinique,
il est constaté un manque d’information et de sensibilisation du
personnel sur l’importance des équipements médicaux.
Les enjeux ne sont vraisemblablement pas connus des professionnels et
des personnels.
L’encadrement du personnel se révèle être un
facteur non négligeable qui devrait pouvoir contribuer à
l’efficience du service biomédical.
<!
MATERIEL
La
classification des notices et modes d’emploi des équipements
médicaux est essentielle à la cellule
biomédicale : elle pourra ainsi être utile au moment
de la formation des utilisateurs, y compris celle du personnel
soignant.
Les
évolutions technologiques génèrent de nouvelles
problématiques car il convient de s’adapter,
perpétuellement, aux changements : le personnel
détiendra la connaissance des nouvelles technologiques qui lui
permettront alors d’utiliser convenablement les équipements
médicaux.
<!
MOYENS
Déterminer
un budget semble par évidence une étape essentielle. Le
budget alloué au service biomédical fixe les
possibilités du service biomédical. Certains projets
pourront voir le jour, d’autres non, étant soumis à des
contraintes financières pesantes. Un budget limité
restreint fait les perspectives. La
détermination du budget reflète un
impact considérable sur le fonctionnement du service : si
les ressources sont amoindries, le parc d’équipements ne sera
pas ou peu alimenté.
<!
MAIN
D ŒUVRE
Le
facteur humain est une donnée particulièrement importante
sur laquelle on peut difficilement intervenir. Il s’avère
pourtant nécessaire de s’y attarder. Le manque de motivation et
d’implication conduit à une mauvaise façon de travailler
au sein d’une structure. Il en découle une mauvaise
utilisation du matériel et une certaine imprudence peut
naître.
<!
MILIEU
Dans
les différents services, le stockage des équipements
médicaux reste un point sensible. Au cours de l’inventaire et de
la classification des dispositifs, on remarque une nouvelle
difficulté : retrouver le matériel entreposé
dans divers espaces et zones non adaptées.
Le
grand nombre de réglementations entrées en vigueur et le
nombre non négligeable d’équipements médicaux au
sein d’une structure hospitalière ont amené les services
biomédicaux à investir dans des logiciels de maintenance.
Avant la mise en place de ce logiciel, des étapes longues mais
indispensables doivent être engagées :
La
GMAO [6]
![]() |
![]() |
<!
La
gestion des travaux :
La
gestion des interventions permet une organisation et une structuration
des procédures de travail, une facilité à
recueillir les informations et tout ceci concours vers une gestion des
priorités.
La maintenance corrective se développe notamment avec la gestion
des demandes d’intervention permettant à toute personne
autorisée de la clinique de signaler une anomalie, devant
être prise en compte par la maintenance.
La
gestion de la maintenance préventive :
Le suivi de la maintenance préventive au sein de la GMAO permet
de se libérer du suivi manuel et permet ainsi d’obtenir
instantanément toutes les informations techniques que l’on
à besoin. Elle est systématique et fait un état
prévisionnel des situations. Elle permet d’anticiper les
défaillances du système.
<!
La
gestion des stocks et des achats :
La
gestion des stocks permet d’observer le stock de pièces
détachées restantes au sein du service biomédical
.Grace à un système de mise à jour automatique,
cela permet de contrôler les pièces restant en stock et
celles qui doivent être à commander. Ainsi, on tend
à assurer une meilleure gestion et une réduction des
coûts au niveau de la main d’œuvre, des pièces
détachées et du traitement administratif.
<!
Traçabilité
des dispositifs :
La
traçabilité des équipements est engagée
pour répondre à des contraintes réglementaires.
Mais elle garantit le suivi et permet de se tenir au courant des
éventuels dommages qui se sont produits dans les services
utilisateurs de DM.
Assurer la traçabilité permet de diagnostiquer les
problèmes assez rapidement et donc de solutionner ceux-ci. C’est
une visée d’anticipation et ce principe de précaution
traduit la volonté de réduire voire anéantir les
problèmes. On souhaite par ce moyen, une amélioration de
la fiabilité mais aussi de la disponibilité des
équipements médicaux.
♦
Etude de terrain à mener auprès des utilisateurs des
dispositifs médicaux au cours des différentes
interventions du service biomédical ♦
→
La mise en place de la GMAO : un enjeu manifeste du service
biomédical ?
●
OBJECTIFS recherchés
Que
veut-on ressortir de cette étude de terrain, de ce travail
d’observation ?
Les
objectifs visés par cette étude sont multiples : il
s’agit de recenser l’ensemble des problèmes d’ordre
général qui se produisent dans les différents
secteurs d’activité où le service biomédical est
amené à intervenir. Plusieurs possibilités peuvent
être alors exploitables. Il s’agit de mettre en évidence
l’une d’entre elles : une solution possible serait la mise en
place de la GMAO.
●
METHODOLOGIE d’élaboration
de l’étude de terrain
Cette
étude, établie en référence aux
propositions du service biomédical, a été
élaboré en tenant compte :
<!Des
remarques formulées par le personnel,
<!Des
observations de terrain,
<!Des
questionnements dirigés (semi-directifs) aux divers
interlocuteurs
●
ETUDE
D’OBSERVATION
La
cellule biomédicale est complètement
intégrée dans la clinique Vauban : elle participe
à la plupart des réunions de service et entre dans une
réelle dynamique de travail collectif. Son implication est sans
bornes, elle traduit une volonté certaine de conduire des
projets jusqu’à aboutissement. L’établissement s’enrichit
de ce service qui installe une véritable politique de
maintenance. Chaque appareil fait l’objet d’une opération de
contrôle, et la confiance apportée à ce service
semble conforter l’ensemble des personnels, utilisateurs ou non des DM,
ce qui apporte sécurité et bonnes relations de travail.
Toutes
les opérations de maintenance et de contrôle sont
tracées. La GMAO permettra a fortiori de stabiliser le
système.
Néanmoins, il a été constaté au cours des différentes interventions durant la période s’étalant du 11 mai 2009 au 29 mai 2009, un certain nombre de dysfonctionnements.
4
–Synthèse
→
Des mesures correctives/ des actions d’amélioration doivent
être apportées afin de résoudre l’ensemble des
dysfonctionnements recensés.
→
Une approche de résolution des problèmes peut être
développée : la classification des DM avec la mise
en place de la GMAO.
→
Améliorer le mode organisationnel du service biomédical
afin de pouvoir alors enclencher les résolutions dans les autres
aspects.
Une
évaluation du service biomédical pourra ainsi être
mis en place grâce a un questionnaire de satisfaction afin de
voir l’impact de la GMAO sur les différends services de la
clinique.
![]() |
![]() |
La
gestion de la maintenance assistée par ordinateur est une
démarche qui se veut améliorer l’aspect organisationnel
du service biomédical. Tenir les équipements
médicaux en état permet de garantir la bonne prise en
charge du patient depuis son entrée jusque sa sortie de la
clinique.
L’inventaire
des équipements, la classification qui en est faite, ainsi que
l’enregistrement des incidents survenus sont un moyen de
détecter les dysfonctionnements plus pointus.
Ce
processus appliqué au sein du service biomédical
dégage de larges bénéfices : le gain de temps
offre la possibilité à l’ingénieur
biomédical de s’investir dans d’autres projets visant
l’amélioration continue de son service.
La
mise en place de la GMAO
a permis de dégager du temps, ce temps nécessaire au
management opérationnel avec l’implication des personnels, et
des intervenants potentiels. Les ressources humaines s’avèrent
être un point essentiel dans le bon fonctionnement du service
biomédical. Il s’agit à l’avenir de développer la
participation de tout le personnel, ceci pour favoriser
l’efficacité des interventions.
La
mise en place de la maintenance préventive au sein de cette
clinique a permis un nouveau départ dans le fonctionnement du
service biomédical.
Durant
le stage on a pu constater de nombreux problèmes d’organisation,
dû à l’inexistence de la GMAO. Avec la mise en place de
celle-ci, on va pouvoir sur le long terme évaluer le
fonctionnement du service biomédical à travers les
utilisateurs des dispositifs médicaux par une
enquête.
Après
une étude de terrain effectuée avant la mise en place de
cette organisation, il a été mis en évidence
certains dysfonctionnements à travers les différentes
rencontres informelles du personnel.
Après
avoir installé la GMAO, l’examen de l’impact
dégagé de cette classification devra être fait.
Pour cela, une seconde enquête sera envisagée dans des
conditions définies.
Celle-ci
aura pour but d’évaluer la mise en place de la GMAO, de voir si
elle a eu des effets positifs et si elle a permis des évolutions
par la suite.
♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦
■
Un travail particulièrement important reste à programmer
dans la planification des interventions sur les dispositifs
médicaux, globalement l’aspect organisationnel.
L’ingénieur biomédical, ayant réalisé sa
planification, sera moins demandé par ces interventions. Il
dégagera du temps pour l’explication des
démarches d’intervention aux utilisateurs. La transmission de
ces conseils tend à l’avenir vers une éducation pour tous
à la maintenance : chaque utilisateur pourra de
façon autonome être acteur, à proprement dit, dans
l’organisation et le fonctionnement de la cellule biomédicale.
■
Cette approche implique en parallèle la mise en place des
formations aux utilisateurs afin qu’ils puissent eux-mêmes
régler sur le terrain les problèmes d’ordre mineur.
Là encore, du temps sera dégagé permettant
à l’ingénieur de développer d’autres projets et
d’attacher un investissement particulier à de nouvelles
perspectives d’avenir pour la pérennité de la clinique.
Cela passe par une mesure :
imposer les contraintes à tous. Ce
sont des professionnels qui ne
souhaitent pas que l’on rallonge leur temps de travail d’autant que ça n’entre pas dans
leur champ d’activités
Il faut trouver une façon de les impliquer : parler de
l’enjeu de la sécurité, et de la responsabilité
médico-légale de chacun des membres composant
l’équipe. Les attacher aux principes de responsabilité et
d’éthique professionnelle qui gouvernent l’activité
médicale… cela dans le but de leur faire prendre conscience de
l’utilité de la formation sur « les principes de
fonctionnement des DM »
car, au bout du compte, elle s’avèrera essentielle pour
favoriser une bonne prise en charge du patient.
►Dans
le cas probable où la formation ne serait pas faite, que pourrait-il se passer ? Les personnels utiliseront les DM sans
avoir eu d’informations, et comme ces gestes là
ne figurent pas dans leurs compétences et leur champ
d’activités, ils risqueraient de commettre des imprudences dans l’utilisation des DM, et dans le pire des scénarios, des
conduites qui seraient néfastes au patient.
La
formation permettrait d’éviter les maladresses et sans doute
d’autres conséquences beaucoup plus fâcheuses, autant pour
l’utilisateur que pour le patient.
Maintenant
se pose la question des vacataires, présents pour une
période déterminée, la formation doit-elle
être donnée au personnel qui ne restera pas dans la
clinique. Le retour sur investissement ne serait pas atteint ici.
■
Les gains financiers qui découlent de la mise en place de la
G.M.A.O. à long terme, seront une plus-value pour la structure.
En effet les économies engendrées permettront d’appuyer
de nouveaux projets, une marge de manœuvre importante pour
l’évolution de la clinique.
<!
OUVRAGES :
●
Coisne, D. (2006), Ingénierie biomédicale. Les
XIes journées d’études de l’Association
française des ingénieurs biomédicaux, p. 25-29
●
Pillot, A. (1989), Installation d’une G.M.A.O en milieu hospitalier
(gestion de maintenance assistée par ordinateur),
volume 44-521, p. 35-38
●
Poyet,
A. (2003), Le dispositif médical, aspects
réglementaires et économiques, évolution
sur les dix dernières années. Thèse de
doctorat en pharmacie, Lyon : Université Lyon-I
<!
SITOGRAPHIE:*
[1]: http://www.clinique-vauban.fr
[2] :
« Principe de contrôle d’un
équipement »
http://fr.wikipedia.org/wiki/fichier:logigramme_controle.svg
[3] :
Acteurs en relation avec le service biomédical,
réalisé par l’auteur
[4] : »
Maintenance préventive et contrôle qualité du
défibrillateur », S. Coing, stage
TSIBH,
UTC, 2006
[5] :
Ce que l’on recherche, réalisé par l’auteur
[6] :
Représentation Causes-effet, réalisé par l’auteur
[7] :
La GMAO, réalisé par l’auteur
[8] :
Enquête de satisfaction, réalisé par l’auteur
Annexe
1 :
<!
Arrêté du 3 mars 2003 fixant les listes
des dispositifs médicaux soumis
à l’obligation de maintenance et au contrôle de
qualité mentionnés aux articles L. 5212-1 et D. 665-5-3
du code de la santé publique.
Annexe
2 :
<!
Organigramme hiérarchique de la clinique Vauban
Annexe
3 :
<!
Procédure de demande d’intervention
Annexe
4 :
<!
Formulaire
de « Demande d’intervention »