Avertissement
Si vous arrivez directement sur cette page, sachez que ce travail est un rapport d'étudiants et doit être pris comme tel. Il peut donc comporter des imperfections ou des imprécisions que le lecteur doit admettre et donc supporter. Il a été réalisé pendant la période de formation et constitue avant-tout un travail de compilation bibliographique, d'initiation et d'analyse sur des thématiques associées aux technologies biomédicales. Nous ne faisons aucun usage commercial et la duplication est libre. Si vous avez des raisons de contester ce droit d'usage, merci de nous en faire part . L'objectif de la présentation sur le Web est de permettre l'accès à l'information et d'augmenter ainsi les échanges professionnels. En cas d'usage du document, n'oubliez pas de le citer comme source bibliographique. Bonne lecture... 


Mise en place de la maintenance préventive et de son organisation  au sein d'une structure hospitalière privée





 

  Mise en place de la maintenance préventive et de sont organisation au sein d'une structure hospitalière privée, Bigot Franck, Certification Professionnelle TSIBH, UTC,2009
URL : http://www.utc.fr/tsibh ; Université de Technologie de Compiègne

RESUME

La maintenance préventive consiste à vérifier l’état de fonctionnement et d’usure des équipements de façon régulière et planifiée, dans le but de suivre leur dégradation et de prévenir les pannes. Ce rapport porte une contribution à la réflexion sur la mise en œuvre d’une politique de maintenance préventive dans un établissement de santé. Une première partie décrit le système de la maintenance assistée par ordinateur (GMAO), une seconde partie s’attache à montrer l’utilité de la maintenance préventive pour améliorer l’efficacité des missions assurées par le service biomédical. Des perspectives futures sont formulées sur les moyens d’amener le personnel à devenir de véritables acteurs dans le fonctionnement  du service biomédical.

mots clefs : clinique,maintenance,biomédical,organisation.

ABSTRACT

Preventive maintenance’s goals are to check the working condition and wear of equipment on a regular and planned, in order to monitor their degradation ant prevent breakdowns. This report covers a contribution to the debate on the implementation of a preventive maintenance policy in a health facility. This first part describes the system of computer-assisted maintenance, a second part to demonstrate the usefulness of preventive maintenance to improve the efficiency of tasks performed by the biomedical department. Future prospects are made on ways to bring the staff to become real actors in the operation of biomedical service.

word keys : clinical,maintenance,biomédical,organisation.



REMERCIEMENTS
 


Je tiens à remercier M. Sébastien HANOTIN, mon tuteur de stage, pour son accueil, son aide et sa précieuse collaboration à ce rapport. Ainsi que Laëtitia, étudiante en Master 2 Gestion et Management des Institutions sanitaires pour ses conseils en qualité.
Merci à M. Pol- Manoël FELAN, et à  M. Gilbert FARGES pour les enseignements prodigués ainsi que pour la qualité de la formation qu’ils m’ont apporté.
Je souhaite remercier l’ensemble du personnel de la clinique Vauban de Livry-Gargan, pour leur agréable attention et leur disponibilité.


Sommaire


Introduction

I.    La clinique VAUBAN : 4

II.   Contexte. 11

a)  Définitions : 11

b)  Réglementation. 13

c)   Les organismes de contrôle des établissements de santé. 15

d)  Le service biomédical 16

I.    Identification des acteurs en relation avec le service biomédical 18

II.   La maintenance. 20

III.     Problématique. 22

a)  Ce que l’on attend…... 24

b)  Problème : causes éventuelles. 27

c)   La GMAO.. 30

Conclusion

Bibliographie

Annexes



Introduction


Les dispositifs médicaux sont des produits de santé méconnus encore aujourd’hui spécifiquement par le grand public. Ils font partie intégrante du système de santé français et sont des équipements omniprésents  dans la vie des malades : on les retrouve dans les milieux hospitaliers, aussi bien dans la chambre du patient qu’au bloc opératoire, mais également à domicile, et dans les soins ambulatoires. Ainsi leur utilisation est répandue dans les différents secteurs. Les progrès réalisés au cours des vingt dernières années dans les domaines tels que l’électronique, l’informatique, les matériaux ont eu un impact direct sur l’offre de soins, ils sont à l’origine de techniques de plus en plus complexes. Alors, l’industrie des dispositifs a vu son domaine d’activité s’étendre.
Le secteur de l’ingénierie biomédicale a une position stratégique au sein de l’organisation des systèmes de santé. Il contribue à la qualité de vie du patient et à la diminution de la mortalité.
Après avoir donné une définition du dispositif médical, l’environnement réglementaire propre aux dispositifs médicaux sera illustré avec ces évolutions.
La GMAO, gestion assistée par ordinateur sera ensuite traitée. Les enjeux qui en découlent seront mis en évidence.

Comment assurer la gestion et le suivi des dispositifs médicaux au sein de cette clinique ?

 retour sommaire

Enfin des perspectives d’avenir seront énoncées.


La clinique VAUBAN :

   Présentation de la clinique :
 

Située dans le département de la Seine Saint Denis, la Clinique Vauban est animée par la volonté de se positionner comme un acteur incontournable de l'offre de soins.
Etablissement chargé d’histoire, il s’agit des anciennes écuries de la Marquise de Sévigné. Construite en 1960, la Clinique Vauban a connu un nouvel essor en 2003 lorsqu’elle fût rachetée au Tribunal de Commerce. C’est alors la création de la S.A.S « Vauban 2020 » bâtie sur le fondement d’un programme de développement des capacités d’accueil et de soins tout en renforçant les critères de qualité. 
En février 2008, l’établissement s’agrandit et l’inauguration du nouveau bâtiment permet l’ouverture de nouvelles salles de bloc opératoire, de nouvelles salles de naissance, de la stérilisation et de           l’Unité de Surveillance Continue.




retour sommaire

 Photo de la clinique VAUBAN [1]


La Clinique Vauban comprend de nombreux secteurs d’activités :
 

Un service de chirurgie disposant d’une capacité d’accueil de 61 patients dont 21 en ambulatoire. Le bloc opératoire comprend 6 salles, 2 salles d’endoscopie et 1 salle de réveil de 14 lits (unité de surveillance continue). Il bénéficie d’un plateau technique totalement rénové ainsi que d’un Centre d’Imagerie de haute technicité (scanner, radiologie, échographie et radiographie).

              La Clinique Vauban est spécialisée en chirurgie avec plus de 7000 interventions en ambulatoire et 3200 interventions en chirurgie hospitalisée, enregistrées chaque année.
 
Elle assure la prise en charge de pathologies diverses :






retour sommaire

Une maternité de niveau 1 :
 

     Avec 1700 naissances par an, elle est composée de 6 salles de naissance, d’un bloc obstétrical et de 30 lits d’hospitalisation.

     Une unité de néonatologie est en projet.









EQUIPE MEDICALE

BLOC OBSTETRICAL

14 Gynécologues accoucheurs

6 Salles de travail

5 Anesthésistes-réanimateurs

4 Couveuses chauffées 24h/24h

4 pédiatres

Du plateau technique

1 Médecin ORL


              2 Sages femmes


2 Auxiliaires de puériculture 24h/24h


1 Aide soignant(e)


1 Infirmière tous les jours



retour sommaire

  

ORL : larynx et cordes vocales (laryngoscopie), fosses nasales et pharynx (rhino fibroscopie)

Gastro-entérologie : œsophage, estomac (fibroscopie gastrique) rectum et colon (coloscopie)

Gynécologie/Obstétrique : organes génitaux internes (cœlioscopie) col de l'utérus (hystéroscopie)

Urologie : vessie (cystoscopie) urètre et uretères (urétéroscopie)

Orthopédie : articulations (arthroscopie)

Orthopédique : articulations (arthroscopie)



EQUIPE MEDICALE

BLOC ENDOSCOPIQUE

6 Gastro-entérologues

2 Salles d’examen

1 Médecin anesthésiste Réanimateur référent

1 Salle de décontamination

1 Référent


3 Infirmier(e)s anesthésistes


3 Aide-soignant.(e)


1 Brancardier



retour sommaire


La Clinique Vauban dispose également d'un bloc dédié à l’activité gastro-entérologique pour une prise en charge adaptée : observation et réalisation  d’examens endoscopiques utiles au diagnostic.

<!  1700 actes d’endoscopies y sont réalisés par an.






Un Centre de Réadaptation Fonctionnelle et Neurologique :

              inauguré en décembre 2006, il  dispose d’une capacité d’accueil de 60 patients dont 12 en hôpital de jour.


EQUIPE MEDICALE

EQUIPEMENTS

3 Médecin rééducateurs

Gymnase équipé

9 Kinésithérapeutes

Piscine

2 Moniteurs activités physiques

2 Sauna sec et humide

3 Orthophonistes

1 Jacuzzi

2 Neuropsychologues

Salon de repos

3 Ergothérapeutes


1 Assistante sociale


1 Psychothérapeute


3 Infirmier(e) dont 2 présents 24h/24h


7 Aides soignant(e)s


2 Secrétaires médicales






retour sommaire

Ces installations permettent ainsi une prise en charge précoce et optimale du patient après un accident vasculaire cérébral (traumatologie, orthopédie, paraplégie, AVC)…






     Un centre d’imagerie
, financièrement indépendant de la clinique, équipé de matériels à la pointe de la technologie :


 

EQUIPE MEDICAL

EQUIPEMENTS

3 Médecins radiologues

1 Scanner corps entier

4 Manipulatrices

1 Radio numérique

4 secrétaires médicales

1 Mammographe

1 Standardistes

1 Oestéodensitomètre


2 Echographes


1 Panoramique dentaire


1 Salle télécommandée numérisée


1 Salle d’os numérisée





Le Centre d’Imagerie Vauban est spécialisé en imagerie :



retour sommaire

   I.        Contexte



Définitions :




Le génie biomédical est une application des principes et des techniques de l’ingénierie dans le domaine médical visant au contrôle des systèmes biologiques ou au développement d’appareils servant au diagnostic et au traitement des patients. Ce champ couvre plusieurs disciplines : la médecine,  la biologie, l’ingénierie et la physique.


 
Elle est effectuée périodiquement ; la maintenance préventive permet d’améliorer la fiabilité des équipements mais n’évite pas les pannes. En effet elle ne prend pas en compte l’état d’usure des pièces remplacées, et entraîne des démontages et remontages des équipements. Effectuer une maintenance préventive indique que les équipements vérifiés sont  ainsi indisponibles aux utilisateurs jusqu’à la fin des travaux.La définition donnée par l’AFNOR est la suivante : ‘’ Maintenance exécutée à des intervalles prédéterminés ou selon des critères prescrits et destinée à réduire la probabilité de défaillance ou la dégradation du fonctionnement d’un bien ‘’. (Extrait norme NF EN 13306 X 60-319).


 Elle intervient après le constat d’une panne d’un équipement et consiste à en diagnostiquer les causes et à en effectuer la réparation. Ce type de maintenance nécessite des équipes d’intervention.

La définition de la norme européenne est la suivante : ‘’ Maintenance exécutée après détection d’une panne et destinée à remettre un bien dans un état dans lequel il peut accomplir une fonction requise ‘’.(Extrait norme NF EN 13306 X 60-319).



Les Dispositifs Médicaux (DM) sont des produits de santé définis dans le Code de la Santé Publique (CSP) à l’article L. 5211-1, Cinquième partie, Livre II, Titre I, Chapitre I.


« On entend par dispositif médical tout instrument, appareil, équipement, matière, produit à l’exception des produits d’origine humaine, ou autre article utilisé seul ou en association, y compris les accessoires et logiciels intervenant dans son fonctionnement, destiné par le fabricant à être utilisé chez l’homme à des fins médicales et dont l’action principale voulue n’est pas obtenu par les moyens pharmacologiques ou immunologiques ni par métabolisme, mais dont la fonction peut être assistée par de tels moyens ».


 

Plus précisément, les DM sont utilisés à des fins :

<!   De diagnostic, de prévention, de contrôle, de traitement ou d’atténuation d’une maladie.

Exemple : thermomètre médical, hémodialyseur, stéthoscope,…

<!   De diagnostic, de contrôle, de traitement, d’atténuation ou de compensation d’une blessure ou d’un handicap.

Exemple : pansements, lentilles intraoculaires, sutures résorbables ou non, fauteuil roulant,…

<!   D’étude ou de remplacement ou modification de l’anatomie ou d’un processus physiologique.

Exemple : pacemaker, prothèse articulaire, colles biologiques, produit de comblements dentaires,…

retour sommaire

Le contrôle qualité est un aspect de la gestion de la qualité.
Le contrôle est une opération destinée à déterminer, avec des moyens appropriés, si le produit contrôlé (y compris, services, documents, code source )  est conforme ou non a ses spécifications ou exigences préétablies et incluant une décision d’acceptation ,de rejet ou de retouche .
Un contrôle est défini par un certains nombre de paramètres :








9

retour sommaire


Réglementation



<!  Avant propos

Dans un monde ou les pratiques médicales sont de plus en plus fréquentes, le respect de la réglementation apparaît essentielle, cela pour préserver la sécurité et l’intégrité du patient. La sécurité du patient est une constante préoccupation que le personnel hospitalier, les associations et les organismes de contrôle tentent d’améliorer au quotidien. Un certain nombre de  décrets, arrêtés, directives et articles encadrent les pratiques dans les milieux hospitaliers, tout cela dans une approche d’amélioration des soins données aux patients ; les organismes et autorités de tutelle émettent par ailleurs des recommandations et établissent des contrôles visant le bon déroulement de cette démarche.


Cette loi s’inscrit dans le code de la santé publique .D’un point de vue juridique cette transcription permet de mettre en relation le code de la santé publique et le code pénal.


retour sommaire

Les organismes de contrôle des établissements de santé



·        
La HAS  (Haute Autorité de Santé)


 

10

« La HAS a été créée par la loi du 13 août 2004  relative à l'Assurance  Maladie afin de contribuer au maintien d'un système de santé solidaire et au renforcement de la  qualité  des soins, au bénéfice des patients » 



<!  La HAS est une autorité publique indépendante à caractère scientifique et disposant d'une autonomie financière.
Elle évalue l'intérêt médical des dispositifs et des médicaments et les actes professionnels des établissements de santé et propose ou non leur remboursement à l'assurance maladie.
Elle à un rôle d'information des professionnels de santé et du public.



 

L’AFSSAPS (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de santé)


retour sommaire


11


<!" L’AFSSAPS a été créée par la loi du 1er juillet 1998  instituant un dispositif  de veille  et de  sécurité  et  de  sécurité  sanitaire .  C'est  un  établissement  public  de  l'Etat  placé  sous  tutelle  du  Ministère  chargé  de  la  santé ."








retour sommaire
d)  Le service biomédical


L’ingénieur biomédical, comme les organismes cité ci-dessus, a  une mission de veille sanitaire, de ce fait  il doit mettre en place et faire respecter la réglementation.Dans les gros établissements, la cellule biomédicale est composée d’un ingénieur biomédical et de techniciens. Dans les établissements de taille réduite comme la clinique Vauban le service biomédicale est composé uniquement que d’un ingénieur biomédical, qui doit être polyvalent dans ses fonctions (achat, maintenance…).

Il s’agit d’une fonction en plein développement puisque les plateaux techniques font appel à des technologies de plus en plus évoluées, l’ingénieur biomédical est amené à se spécialiser sur des domaines très pointus. Du positionnement de l’ingénieur biomédical au sein de la clinique dépend son niveau d’autonomie. Il travaille en étroite collaboration avec les services et est le principal interlocuteur en cas de dysfonctionnement constaté. Il définit avec les service de la cliniques l’ensemble des besoins en terme d’équipements biomédicaux (renouvellement et nouvelles acquisitions).
Il exerce le rôle de correspondant en Matériovigilance et peut aussi être amené à s’occuper de la radioprotection.

■ C’est un métier à multiples facettes qui s’exerce depuis le projet d’acquisition d’un équipement biomédical, en passant par le suivi et la maintenance de cet appareil jusqu’à sa mise en réforme



Fonctions de l’ingénieur biomédical au sein de la clinique


  • Etablir un plan d’équipement.
  • Veiller au bon fonctionnement des équipements médicaux
  • Evaluer les budgets du service en matière d’équipement et de veille sanitaire
  •  Réaliser un inventaire du parc équipement
  • Définir les besoins de matériel médical
  • Programmer l’achat de fournitures
  • Veiller à l’application des réglementations sanitaires des équipements hospitaliers.
  • Assurer le suivi et la maintenance des opérations mises en œuvre
  • Rédaction des procédures
  • Assurer les maintenances
  • <Veiller au suivi des contrats d’entretien
  • Assurer le suivi de la Matériovigilance

retour sommaire



I.        Identification des acteurs en relation avec le service biomédical 


Les rôles de chaque acteur n’étant pas complètement définie mon premier travail était d’identifier les différentes personnes en relation direct avec le service biomédical.




12





<!  Autorités de tutelle :


L’ingénieur biomédical, par sa formation, doit connaitre nécessairement les réglementations en vigueur sur les dispositifs médicaux et doit se tenir au courant des nouvelles dispositions. Il doit veiller au bon fonctionnement des dispositifs médicaux.De plus, il coopère avec l’AFSSAPS dans le cadre de la veille sanitaire et reçoit les alertes sanitaires lorsqu’un événement indésirable se produit concernant un DM.

<!  Directeur d’établissement

 A la Clinique Vauban, pour les achats de dispositifs et d’équipements de nature diverse, l’ingénieur biomédical travaille directement avec le directeur ; il peut en outre discuter les contrats de maintenance.

<!  Fournisseurs

L’ingénieur biomédical doit en plus de ses connaissances techniques faire appel à ses talents de négociateur avec les fournisseurs pour pouvoir diminuer les coûts qui peuvent être conséquents

<!  Services techniques

Au sein de la clinique, la cellule biomédicale est en  étroite collaboration avec le service technique pour les livraisons, les préparatifs d’installations des équipements. Les rôles dévolus à chacun ne sont vraisemblablement pas connus par le personnel médical et paramédical. Certaines interventions dans les différents services ne concernent pas les dispositifs médicaux : elles sont pourtant effectuées par le service biomédical.

<!  Pharmacie et stérilisation

La pharmacie et le service biomédical travaillent ensemble assez souvent, leur collaboration se poursuit notamment avec la mise en place des fiches sécurité qui concernent le service de stérilisation. Dans la perspective de lutte contre les infections nosocomiales et pour l’amélioration continue de la qualité des soins et de la prise en charge des malades, l’alliance des deux services s’avère indispensable.

<!  Les différents cadres de service

L’ingénieur biomédical est constamment en lien avec les cadres de service et les référents de chaque service de l’établissement. Les cadres signalent à la cellule biomédicale tout événement engendrant la survenue d’un problème relatif aux DM. Le contact téléphonique, établi en permanence, permet une rapidité d’intervention du service biomédical.  Cette entente contribue à favoriser le bon fonctionnement des services utilisateurs des DM.

retour sommaire


    II.   La maintenance

La maintenance des dispositifs médicaux peut être réalisée soit en interne au sein même de la clinique ou en externe par le fabricant du dispositif lui-même ou par des sociétés extérieures grâce à l’établissement de contrats de maintenance. Le choix entre la maintenance interne et la maintenance externe dépend de plusieurs facteurs :






13





retour sommaire

Problématique

Le fonctionnement du service biomédical au sein d’un établissement de santé privé à un but lucratif nécessite toute une organisation cohérente avec la politique de l’établissement : il a été mis en évidence un certain nombre d’incohérences, l’une d’entres elle porte sur la gestion et le suivi des dispositifs médicaux. Il s’agit d’étudier cette hypothèse, une des réponses formulées à des dysfonctionnements constatés sur le terrain.





14




La méthode dite QQOQCP a permis d’analyser la situation, plus particulièrement le problème sur lequel on s’est focalisé, en recherchant de façon systématique des informations, et d’anticiper ainsi sur la recherche des causes.

retour sommaire

<!  QUI ?

La gestion des dispositifs médicaux  et leur suivi concernent tout particulièrement le personnel biomédical. Il doit permettre la fonctionnalité des équipements. Il doit aussi veiller à la sécurité des patients et du personnel soignant qui les utilise afin d'assurer des conditions de travail adéquate au sein de cette clinique.

<!  QUOI ?

La maintenance des dispositifs médicaux est concernée par l’arrêté du 3 mars 2003 qui rend obligatoire la maintenance de certaines catégories d’équipement à usage médicale.

<!  OU ?

 La clinique Vauban comme tous les établissements de santé ont un objectif commun : assurer la sécurité et la qualité des soins.

<!  QUAND ?

 L’établissement est entré dans une démarche qualité continue depuis déjà quelques années et la mise en place d’une gestion des dispositifs médicaux doit refléter ce processus constant.

        !--    COMMENT ?

Le service biomédical s’est doté d’un logiciel de Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur, GMAO. Ce logiciel va nous permettre de contrôler et de classifier les équipements médicaux appartenant à la clinique. Cela permettra une organisation au cœur de cette cellule ainsi qu’avec les différents services qui traduisent leurs demandes d’intervention.

<!·   POURQUOI ?

Afin d’assurer le bon fonctionnement du service biomédical, d’optimiser la qualité des soins et d’améliorer les conditions de travail du personnel, qu’il soit salarié de l’établissement ou prestataire externe.






Ce que l’on attend…




c




Les enjeux découlant de cette bonne gestion des dispositifs médicaux sont multiples : en effet, cette démarche a un impact considérable sur plusieurs aspects.

<! MANAGEMENT

Une bonne gestion des équipements médicaux permettra de gagner du temps et permettra de fait la mise en place d’une organisation fiable et efficiente.

<! MEDICAL

La gestion des dispositifs médicaux est définie par l’arrêté du 3 mars 2003. La gestion de la maintenance assistée par ordinateur (GMAO) permet une meilleure organisation du service biomédical. Les différents services pourront envoyer leur demande d’intervention avec ce logiciel. Les informations de tout ordre, concernant les dispositifs seront ainsi accessibles plus facilement et permettront à l’avenir un gain de temps appréciable par l’ensemble du personnel.

<! RESSOURCES HUMAINES

Le gain de temps qui sera ainsi gagné pourra être mis à profit pour travailler sur la communication avec le personnel soignant et personnel administratif. Les rôles propres à chacun seront clairement définis afin d’assurer la continuité des soins et l’efficience au sein de la clinique .Enfin les demandes d’interventions pourront être directement réalisées sur le logiciel par les utilisateurs


<! COUTS

En outre, la bonne gestion des DM pourrait dégager des économies sur les coûts et les budgets affectés à la cellule biomédicale. En termes de qualité des soins, la bonne gestion des DM contribuerait à favoriser la bonne prise en charge du patient entré. Une bonne organisation a un impact économique qui devient visible sur le long terme.


Les équipements sont constamment en évolution ; ils coûtent de ce fait de plus en plus chers ; l’argent qui sera gagné indirectement par l’organisation de la maintenance préventive pourra être réinvesti. Les équipements pourront ainsi être renouvelés.Ces aspects améliorés permettent de dégager un gain de temps assez important, l’ingénieur biomédical peut alors organiser le service de telle sorte à réduire, de façon certaine, les délais entre la demande d’une intervention et l’intervention elle-même. Le mode d’intervention devient alors dépourvu de failles, le service fonctionne dès lors de façon optimal.Cela laisse la possibilité à l’ingénieur biomédical de s’attacher à d’autres projets biomédicaux dans son champ de compétences. L’ingénieur biomédical peut accorder davantage de temps à une planification de ses activités. A long terme, ces projets en cours seront achevés. Le temps dégagé lui permettra de s’investir davantage dans une politique d’investissement et maintenance des équipements biomédicaux.Il pourra notamment mettre à jour les procédures et autres documents référents en matière d’intervention de la cellule biomédicale.
Sur le long terme, l’ingénieur biomédical pourra se pencher sur le suivi et le contrôle des interventions de maintenance en vue de réduire les coûts attachés à ce service.


retour sommaire

b) Problème : causes éventuelles


Représentation : Causes – effets



16



Les dysfonctionnements relevés au sein de cette clinique sont nombreux :

                                 
On y distingue plusieurs aspects :

<! METHODE

La formation du personnel peut engendrer des difficultés au sein des différents services. La plupart des appels donnés au service biomédical concernent principalement des problèmes d’utilisation des dispositifs médicaux. Durant les visites effectuées dans les divers services de la clinique, il est constaté un manque d’information et de sensibilisation du personnel sur l’importance des équipements médicaux.
Les enjeux ne sont vraisemblablement pas connus des professionnels et des personnels.
L’encadrement du personnel se révèle être un facteur non négligeable qui devrait pouvoir contribuer à l’efficience du service biomédical.

<! MATERIEL

La classification des notices et modes d’emploi des équipements médicaux est essentielle à la cellule biomédicale : elle pourra ainsi être utile au moment de la formation des utilisateurs, y compris celle du personnel soignant.

Les évolutions technologiques génèrent de nouvelles problématiques car il convient de s’adapter, perpétuellement, aux changements : le personnel détiendra la connaissance des nouvelles technologiques qui lui permettront alors d’utiliser convenablement les équipements médicaux.

<! MOYENS

Déterminer un budget semble par évidence une étape essentielle. Le budget alloué au service biomédical fixe les possibilités du service biomédical. Certains projets pourront voir le jour, d’autres non, étant soumis à des contraintes financières pesantes. Un budget limité restreint  fait les perspectives. La détermination du budget  reflète un impact considérable sur le fonctionnement du service : si les ressources sont amoindries, le parc d’équipements ne sera pas ou peu alimenté.


<! MAIN D ŒUVRE

Le facteur humain est une donnée particulièrement importante sur laquelle on peut difficilement intervenir. Il s’avère pourtant nécessaire de s’y attarder. Le manque de motivation et d’implication conduit à une mauvaise façon de travailler au sein d’une structure. Il en découle une mauvaise utilisation du matériel et une certaine imprudence peut naître.

<! MILIEU

Dans les différents services, le stockage des équipements médicaux reste un point sensible. Au cours de l’inventaire et de la classification des dispositifs, on remarque une nouvelle difficulté : retrouver le matériel entreposé dans divers espaces et zones non adaptées.


retour sommaire


La GMAO


Le grand nombre de réglementations entrées en vigueur et le nombre non négligeable d’équipements médicaux au sein d’une structure hospitalière ont amené les services biomédicaux à investir dans des logiciels de maintenance. Avant la mise en place de ce logiciel, des étapes longues mais indispensables doivent être engagées :


Fonctions

La GMAO [6]




17






18




La GMAO permet de nombreuses choses…



<!  La gestion des travaux :

La gestion des interventions permet une organisation et une structuration des procédures de travail, une facilité à recueillir les informations et tout ceci concours vers une gestion des priorités.
La maintenance corrective se développe notamment avec la gestion des demandes d’intervention permettant à toute personne autorisée de la clinique de signaler une anomalie, devant être prise en compte par la maintenance.


La gestion de la maintenance préventive :

Le suivi de la maintenance préventive au sein de la GMAO permet de se libérer du suivi manuel et permet ainsi d’obtenir instantanément toutes les informations techniques que l’on à besoin. Elle est systématique et fait un état prévisionnel des situations. Elle permet d’anticiper les défaillances du système.

<!      La gestion des stocks  et des achats :

La gestion des stocks permet d’observer le stock de pièces détachées restantes au sein du service biomédical .Grace à un système de mise à jour automatique, cela permet de contrôler les pièces restant en stock et celles qui doivent être à commander. Ainsi, on tend à assurer une meilleure gestion et une réduction des coûts au niveau de la main d’œuvre, des pièces détachées et du traitement administratif.

<!  Traçabilité des dispositifs :

La traçabilité des équipements est engagée pour répondre à des contraintes réglementaires. Mais elle garantit le suivi et permet de se tenir au courant des éventuels dommages qui se sont produits dans les services utilisateurs de DM.
Assurer la traçabilité permet de diagnostiquer les problèmes assez rapidement et donc de solutionner ceux-ci. C’est une visée d’anticipation et ce principe de précaution traduit la volonté de réduire voire anéantir les problèmes. On souhaite par ce moyen, une amélioration de la fiabilité mais aussi de la disponibilité des équipements médicaux.


retour sommaire

♦ Etude de terrain à mener auprès des utilisateurs des dispositifs médicaux au cours des différentes interventions du service biomédical ♦

La mise en place de la GMAO : un enjeu manifeste du service biomédical ?


 OBJECTIFS recherchés

Que veut-on ressortir de cette étude de terrain, de ce travail d’observation ?

Les objectifs visés par cette étude sont multiples : il s’agit de recenser l’ensemble des problèmes d’ordre général qui se produisent dans les différents secteurs d’activité où le service biomédical est amené à intervenir. Plusieurs possibilités peuvent être alors exploitables. Il s’agit de mettre en évidence l’une d’entre elles : une solution possible serait la mise en place de la GMAO.


 METHODOLOGIE d’élaboration de l’étude de terrain

Cette étude, établie en référence aux propositions du service biomédical, a été élaboré en tenant compte :

<!Des remarques formulées par le personnel,

<!Des observations de terrain,

<!Des questionnements dirigés (semi-directifs) aux divers interlocuteurs


 ETUDE D’OBSERVATION

La cellule biomédicale est complètement intégrée dans la clinique Vauban : elle participe à la plupart des réunions de service et entre dans une réelle dynamique de travail collectif. Son implication est sans bornes, elle traduit une volonté certaine de conduire des projets jusqu’à aboutissement. L’établissement s’enrichit de ce service qui installe une véritable politique de maintenance. Chaque appareil fait l’objet d’une opération de contrôle, et la confiance apportée à ce service semble conforter l’ensemble des personnels, utilisateurs ou non des DM, ce qui apporte sécurité et bonnes relations de travail.

Toutes les opérations de maintenance et de contrôle sont tracées. La GMAO permettra a fortiori de stabiliser le système.

Néanmoins, il a été constaté au cours des différentes interventions durant la période s’étalant du 11 mai 2009 au 29 mai 2009, un certain nombre de dysfonctionnements.


Les dysfonctionnements repérés par cette étude de terrain :



4 –Synthèse

→ Des mesures correctives/ des actions d’amélioration doivent être apportées afin de résoudre l’ensemble des dysfonctionnements recensés.

→ Une approche de résolution des problèmes peut être développée : la classification des DM avec la mise en place de la GMAO.

→ Améliorer le mode organisationnel du service biomédical afin de pouvoir alors enclencher les résolutions dans les autres aspects.


Une évaluation du service biomédical pourra ainsi être mis en place grâce a un questionnaire de satisfaction afin de voir l’impact de la GMAO sur les différends services de la clinique.




19



20




retour sommaire

CONCLUSION


La gestion de la maintenance assistée par ordinateur est une démarche qui se veut améliorer l’aspect organisationnel du service biomédical. Tenir les équipements médicaux en état permet de garantir la bonne prise en charge du patient depuis son entrée jusque sa sortie de la clinique.

L’inventaire des équipements, la classification qui en est faite, ainsi que l’enregistrement des incidents survenus sont un moyen de détecter les dysfonctionnements plus pointus.

Ce processus appliqué au sein du service biomédical dégage de larges bénéfices : le gain de temps offre la possibilité à l’ingénieur biomédical de s’investir dans d’autres projets visant l’amélioration continue de son service.

La mise en place de la GMAO a permis de dégager du temps, ce temps nécessaire au management opérationnel avec l’implication des personnels, et des intervenants potentiels. Les ressources humaines s’avèrent être un point essentiel dans le bon fonctionnement du service biomédical. Il s’agit à l’avenir de développer la participation de tout le personnel, ceci pour favoriser l’efficacité des interventions.

La mise en place de la maintenance préventive au sein de cette clinique a permis un nouveau départ dans le fonctionnement du service biomédical.

Durant le stage on a pu constater de nombreux problèmes d’organisation, dû à l’inexistence de la GMAO. Avec la mise en place de celle-ci, on va pouvoir sur le long terme évaluer le fonctionnement du service biomédical à travers les  utilisateurs des dispositifs médicaux par une enquête.

Après une étude de terrain effectuée avant la mise en place de cette organisation, il a été mis en évidence certains dysfonctionnements à travers les différentes rencontres informelles du personnel.

Après avoir installé la GMAO, l’examen de l’impact dégagé de cette classification devra être fait. Pour cela, une seconde enquête sera envisagée dans des conditions  définies.

Celle-ci aura pour but d’évaluer la mise en place de la GMAO, de voir si elle a eu des effets positifs et si elle a permis des évolutions par la suite.


 
♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦

Un travail particulièrement important reste à programmer dans la planification des interventions sur les dispositifs médicaux, globalement l’aspect organisationnel.
L’ingénieur biomédical, ayant réalisé sa planification, sera moins demandé par ces interventions. Il dégagera du  temps pour l’explication des démarches d’intervention aux utilisateurs. La transmission de ces conseils tend à l’avenir vers une éducation pour tous à la maintenance : chaque utilisateur pourra de façon autonome être acteur, à proprement dit, dans l’organisation et le fonctionnement de la cellule biomédicale.

Cette approche implique en parallèle la mise en place des formations aux utilisateurs afin qu’ils puissent eux-mêmes régler sur le terrain les problèmes d’ordre mineur. Là encore, du temps sera dégagé permettant à l’ingénieur de développer d’autres projets et d’attacher un investissement particulier à de nouvelles perspectives d’avenir pour la pérennité de la clinique.
Si les formations apparaissent non évidentes à planifier pour cause de non disponibilité des professionnels médicaux et paramédicaux, il faut alors envisager d’avoir recours à des interventions plus mobilisatrices. Comment fédérer le personnel ?
Cela passe par une mesure : imposer les contraintes à tous. Ce sont des professionnels qui ne souhaitent pas que l’on rallonge leur temps de travail d’autant que ça n’entre pas dans leur champ d’activités
Il faut trouver une façon de les impliquer : parler de l’enjeu de la sécurité, et de la responsabilité médico-légale de chacun des membres composant l’équipe. Les attacher aux principes de responsabilité et d’éthique professionnelle qui gouvernent l’activité médicale… cela dans le but de leur faire prendre conscience de l’utilité de la formation sur « les principes de fonctionnement  des DM  » car, au bout du compte, elle s’avèrera essentielle pour favoriser une bonne prise en charge du patient.


Dans le cas probable où la formation ne serait pas faite, que pourrait-il se passer ? Les personnels utiliseront les DM sans avoir eu d’informations, et comme ces gestes là ne figurent pas dans leurs compétences et leur champ d’activités, ils risqueraient de commettre des imprudences dans l’utilisation des DM, et dans le pire des scénarios, des conduites qui seraient néfastes au patient.

La formation permettrait d’éviter les maladresses et sans doute d’autres conséquences beaucoup plus fâcheuses, autant pour l’utilisateur que pour le patient.

Maintenant se pose la question des vacataires, présents pour une période déterminée, la formation doit-elle être donnée au personnel qui ne restera pas dans la clinique. Le retour sur investissement ne serait pas atteint ici.

Les gains financiers qui découlent de la mise en place de la G.M.A.O. à long terme, seront une plus-value pour la structure. En effet les économies engendrées permettront d’appuyer de nouveaux projets, une marge de manœuvre importante pour l’évolution de la clinique.


retour sommaire


BIBLIOGRAPHIE

<!  OUVRAGES :


● Coisne, D. (2006), Ingénierie biomédicale. Les XIes journées d’études de l’Association française des ingénieurs biomédicaux, p. 25-29

● Pillot, A. (1989), Installation d’une G.M.A.O en milieu hospitalier (gestion de maintenance assistée par ordinateur), volume 44-521, p. 35-38

Poyet, A. (2003), Le dispositif médical, aspects réglementaires et économiques, évolution sur les dix dernières années. Thèse de doctorat en pharmacie, Lyon : Université Lyon-I
 

<! SITOGRAPHIE:*


http://www.has-sante.fr

http://www.afssaps.fr

http://www.afib.asso.fr

[1]: http://www.clinique-vauban.fr

[2] : « Principe de contrôle d’un équipement »

http://fr.wikipedia.org/wiki/fichier:logigramme_controle.svg

[3] : Acteurs en relation avec le service biomédical, réalisé par l’auteur

[4] : » Maintenance préventive et contrôle qualité du défibrillateur », S. Coing, stage  TSIBH, UTC, 2006

[5] : Ce que l’on recherche, réalisé par l’auteur

[6] : Représentation Causes-effet, réalisé par l’auteur

[7] : La GMAO, réalisé par l’auteur

[8] : Enquête de satisfaction, réalisé par l’auteur


ANNEXES

Annexe 1 :

<!  Arrêté du 3 mars 2003 fixant les listes des dispositifs médicaux soumis à l’obligation de maintenance et au contrôle de qualité mentionnés aux articles L. 5212-1 et D. 665-5-3 du code de la santé publique.

Annexe 2 :

<!  Organigramme hiérarchique de la clinique Vauban

Annexe 3 :

<!  Procédure de demande d’intervention

Annexe 4 :

<!  Formulaire de « Demande d’intervention »









retour sommaire