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L’internalisation de la
maintenance préventive biomédicale
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GERMANICUS
Emilien |
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RESUME
Depuis le décret du
05/12/2001-1154 concernant la maintenance des dispositifs
médicaux, les équipements de Contrôle Mesure et
d’essai ont pris une grande importance.
Leurs capacités techniques évoluent et deviennent des
outils incontournables pour les services biomédicaux dans leurs
capacités de diagnostique.
Aux Antilles-Guyane l'internalisation de la maintenance
préventive de certains dispositifs Médicaux est une
priorité pour les cliniques privées par rapport au
coût du transport et de l'immobilisation. Les ECME deviennent un
atout tant pour la reconnaissance professionnelle du technicien
biomédical et contribuent à la réduction du
coût de la maintenance et du contrôle qualité. Sans
pour cela nous passer des prestataires locaux (pour leurs
compétences et une question de survie) et de la métropole
question de veille technologique.
Mots clés : Internalisation
Antilles-Guyane, maintenance préventive, rédaction de
procédures et G.M.A.O
|
ABSTRACT
Since the decree of the 05/12/2001-1154 concerning the service of the
medical implements, the equipment of Control Measures and of try took a
big importance. Their technical capacities evolve and become inevitable
tools for biomedical services in their capacities of diagnostic. In
Antilles-Guyana the internalization of the precautionary service of
certain Medical implements is a preference for private hospitals
deprived in comparison with the expense of the transport and
immobilization ECME becomes a trump so much for the professional
recognition of the biomedical technician and quality contributes to the
reduction of the expense of service and control. Without for it to
cross us of local contractors (for their competences and a
question of survival) and of the metropolis question of technological
wakefulness.
Key words : Internalisation Antilles - Guyana,
precautionary service, writing of procedures and G.M.A.O
|
Remerciements
Mes remerciements vont en premier lieu
à Mr Farges Gilbert enseignement chercheur à
l’Université de Technologie de Compiègne,
A mon ingénieur responsable biomédical du groupe Mr Paul
Grascoeur.
Je tiens à remercier l’ingénieur de la Clinique des Eaux
Claires et tuteur Mr Jean-Pierre Johary.
Mes remerciements vont également à la
direction du groupe KAPASANTE ainsi qu’à la direction de
mon établissement Clinique Sainte Marie car sans leur
accord, je n’aurais pas pu réaliser ma formation de TSIBH.
Sommaire
INTRODUCTION.. 5
1.
Histoire
du Groupe : 6
a) Présentation.. 7
b) De
la Sécurité à la Qualité.. 8
c) Evolution.. 9
d) Plateau
technique :. 10
e) Imagerie
médicale.. 11
f) Projet en cours :. 12
g) Fonction de
l’ingénieur au Service biomédical et
technique . 13
h)
Organigramme.. 14
i) Organigramme de
l’ingénieur
Biomédical du groupe Kapasanté . 15
j) Conclusion16
2.) Internalisation
de la maintenance Préventive.. 17
a) Les textes réglementaires sur la maintenance des
dispositifs médicaux.. 17
b) Décret relatif à
l'obligation de maintenance et au contrôle qualité .. 18
c) Arrêté
fixe la liste des dispositifs médicaux
soumis à l'obligation de maintenance et au contrôle
qualité (interne et
externe).. 18
d)Le marquage CE:. 19
3) Contexte et
problématique.. 20
a)L’octroi de mer :. 21
b) Question :
le
coût estimatif ?. 22
c) Les
prestataires locaux.. 22
d) Etude des coûts
de la (MP). 22
e)Tableau.. 23
f) Petite structure
biomédicale métropolitaine de tierce
Maintenance.. 24
g) Société
biomédicale métropolitaine en régie sur site client. 24
h) Synthèse des
trois premières simulations.. 25
i) Conclusion :. 25
4.
Priorités et Objectifs. 26
a) Le Cycle de la
Formation.. 26
b) Projet d’Organigramme.. 27
c) Objectif :. 28
d) Problématique.. 28
e). L’enjeu :. 29
f)
Conclusion :. 30
5. la norme sur La
Maintenance préventive et corrective.. 31
a) Tableau
résumant la norme :. 32
b) Contexte :. 33
c) Tableau
des Dispositifs Médicaux
pour contrôle.. 33
d)Le Matériel de
Mesure.. 34
6. Elaboration des
procédures de
maintenance.. 35
a) Un logiciel
pourquoi ? : Ansur. 35
b) Elaboration d’un
Protocole sur
ANSUR.. 36
c) Comment créer
un
Protocole de Test :. 37
d) Le fichier
résultat. 38
e)
Conclusion :. 39
7)
Le suivi par la Gestion du Matériel Assisté par
Ordinateur (G.M.A.O). 40
a) Texte
réglementaire sur la
responsabilité de l’exploitant et permettant la mise en place de
ce logiciel.. 40
b) : Un outil
indispensable la G.M.A.O.. 40
c) Les fonctions
essentielles :. 41
8. Evaluations
et Perspectives. 42
9.
Conclusion.. 43
GLOSSAIRE :. 44
BIBLIOGRAPHIE :. 45
46
retour sommaire
Introduction
Les établissements de
santé au Antilles-Guyane souffrent de leurs éloignement
géographie .Les coûts de maintenance et d’achats sont
environ de 30% supérieurs a l’Hexagone.
Grâce au rachat de certaines cliniques privées (par le
groupe Kapasanté) ce qui a permis de mutualiser nos moyens et
l’achat d’équipements de contrôle d’essai et de mesure,
nous pouvons mettre en place l’internalisation de la maintenance
préventive de certains DM du parc ;
Ces ECME pourront même nous aider dans le diagnostique des pannes
de ces mêmes Dispositifs Médicaux.
Mots clés : Internalisation, Maintenance préventive, ECME
,
retour sommaire
Depuis sa création en 2003, le groupe KAPA Santé a
su s’imposer comme un acteur important spécialisé dans le
domaine de la santé.
[1]
Il se caractérise par une volonté constante en
matière de sécurité, de qualité des soins
et de technicité.
Il affiche une croissance dynamique et exponentielle par l’augmentation
du nombre d’établissements, de malades traités, et de son
chiffre d’affaires.
Avec 11 établissements implantés en France
métropolitaine et 4 dans les départements
d’outre-mer (Antilles - Guyane), il pratique les disciplines majeures
en matière médicale, chirurgicale et obstétricale.
Il participe activement à la modernisation et à la
restructuration des établissements au titre de bâtisseur
ou de rénovateur.
- 14 établissements
- 636 praticiens
- 134748 malades traités
- 1590 salariés
La Clinique Les Eaux Claires est l'un des établissements de
soins les plus importants de Guadeloupe.
Agréée par l'Agence Régionale de l'Hospitalisation
avec laquelle elle a signé un Contrat d'Objectifs et de Moyens,
la clinique peut ainsi recevoir tous les patients
bénéficiant de la Sécurité Sociale et des
diverses caisses mutuelles complémentaires.
Les Eaux Claires est une clinique de type MCO, établissement de
soins privé, adhérent de la Fédération de
l'Hospitalisation privée Guadeloupe avec :
• un service d’Urgences 24h/24h
• urgences Main 24h/24h
• un service de radiologie conventionnelle + scanner
(mammographie, IRM, angiographie)
• un laboratoire d’analyses médicales ouvert
24h/24h.
Son service ambulatoire connaît une forte activité.
L’établissement possède :
• 12 blocs opératoires
• 2 salles post-interventionnelles
• 1 service de stérilisation centrale
• 1 bloc obstétrical
Parmi les nouveaux matériels acquis :
• 1 scanner dernière génération
(64 barrettes)
• 1 lithotripteur
• 1 laser ophtalmologique
b) De la
Sécurité à la Qualité
Le bâtiment répond aux normes parasismiques.
Par ailleurs, une centaine de médecins interviennent sur le
site. La clinique est également réputée pour son
service obstétrique et ses quelques 2000 naissances par an.
En matière de lutte contre les infections nosocomiales, la
clinique les Eaux Claires est classée en A* (dans le classement
des hôpitaux et cliniques), avec un score ICALIN égal
à 96/100, dans la classe des établissements
supérieurs à 100 lits.
La classe A est composée des établissements de
santé les plus en avance dans la lutte contre les Infections
Nosocomiales, notés sur 100 selon 31 critères.
La clinique Les Eaux Claires bénéficie de la politique
générale du Groupe KAPA Santé en matière de
sécurité et de qualité des soins avec :
• Coordination des
vigilances sanitaires
• Service qualité
• Questionnaire de satisfaction des patients
• Enquêtes relatives à la
sécurité et à la qualité des soins
(Incidence et prévalence en hygiène hospitalière)
c)
Evolution
La clinique les Eaux Claires est le fruit du regroupement de trois
établissements de santé :
• La clinique
médico-chirurgicale de Saint-Claude du Docteur RATON
(située au 1er Plateau à Saint-Claude).
• La clinique médico-chirurgicale "Maison des
Colibris" du Docteur THARSIS (située dans le bourg des
Trois-Rivières).
• La clinique "Les Rosiers" devenue aujourd'hui la
clinique de l'Espérance (située à l'entrée
du bourg des Abymes).
Le regroupement des activités de ces trois cliniques a
été décidé suite à une
réorganisation de la carte sanitaire de la Guadeloupe
définie dans le schéma régional d'hospitalisation.
La clinique les Eaux Claires a ouvert ses portes sur le site de Moudong
Sud à Baie-Mahault en septembre 1994 et doit son nom à
son tout premier propriétaire, le Docteur Guy Beaubois (1994
à 1995).
Le Docteur Jean-Claude Pitat assure ensuite la gestion de
l'établissement de 1995 à 2001.
C'est en janvier 2001 que la SARL Guadeloupe Santé en obtenait
la gestion par jugement du tribunal mixte de Pointe-à-Pitre.
d)
Aujourd'hui :
Depuis 2001, des avancées successives ont permis
d’améliorer notablement le plateau technique de
l’établissement :
• 2002 : ouverture du
centre de consultations de 14 cabinets de spécialistes.
• 2003 : ouverture du service des Urgences et
ouverture du Laboratoire d’Analyses Médicales BIODOM ouvert 24h
sur 24h depuis cette date.
• 2004 : Ouverture du Centre d’Imagerie
Médicale avec l’IRM de 1.5 tesla. Ouverture du Centre de
Préparation à l’Accouchement et au suivi post-natal.
• 2005 : mise en place de l’Angiographie
Numérisée.
• 2006 : Ouverture du Nouveau bloc opératoire
avec 6 salles aseptiques, modernisation du service de chirurgie
ambulatoire, obtention de l’autorisation du scanner, préparation
des lits de Surveillance Continue.
• 2007: Installation d'un scanner dernière
génération (64 barrettes).
Chiffres clés
- 290 salariés ETP
- Plus d'une centaine de praticiens libéraux
- 18 000 entrées annuelles
- 15 000 interventions chirurgicales
- 48 000 journées d’hospitalisation
- 22 000 urgences admises
- Plus de 2000 naissances annuelles
- 3 unités de chirurgie
- 1 service de chirurgie ambulatoire
- 1 unité de médecine
- 1 unité de gynéco-obstétrique
- 100 000 consultants annuels
e) Plateau technique :
Bloc opératoire
• 12 salles
d’interventions aseptiques :
- 6 salles hautement aseptiques pour la chirurgie
prothétique : ophtalmologie, main, orthopédie vasculaire
- 6 salles aseptiques classiques : Viscérales,
gynécologie, urologie, ORL, stomatologie
• 2 salles septiques
dont une avec lithotripteur
• 2 salles d’endoscopie avec écho endoscopie
et cathétérisme rétrograde de la papille
duodénale
• Un secteur de stérilisation centrale
• 2 salles de surveillance post-interventionnelle
Urgences
Service d’Urgences ouvert 24h/24h
f) Imagerie médicale
• Radiologie conventionnelle : Deux tables de
radiologie conventionnelle numérisées
• Un scanner dernière génération
(64 barrettes)
• Une salle d’échographie
• Imagerie par Résonance Magnétique
(IRM 1.5 tesla)
• Angiographie Numérisée et
interventionnelle
• Un scénographe accrédité pour
le dépistage du cancer du sein
Laboratoire d'analyses médicales
• Permanence 24h/24h (Laboratoire d’Analyses
Médicales BIODOM)
• Biochimie
• Hématologie
• Bactériologie
• Immunologie
Particularités
• Centre de consultations chirurgicales
• Centre de préparation à
l’accouchement et de suivi post-natal
• 3 salles de soins
• 1 unité d’hospitalisation de très
courte durée (7 lits)
Centre d’Exploration Cardio-vasculaire
• Epreuves d’efforts
• Écho cardiaque et Écho Doppler
cardiovasculaire
• Holter
• Pacemaker
• Echographie Trans-Œsophagienne
Centre d’Exploration
Gastro-entérologique
• Vidéo-Endoscopie digestive classique
• Micro-endoscopie gastrique
• Echo-endoscopie digestive
• Cathétérisme Rétrograde de la
papille duodénale
Centre d’Exploration Ophtalmologique
• Angiographie
• Laser / Laser de chirurgie réfractive
• Champs visuels
Centre de Consultations
Pluridisciplinaire
• Chirurgie digestive
• Chirurgie orthopédique
• Chirurgie urologique
• Chirurgie de la main
• Ophtalmologie
• Gynécologie Obstétrique
• Pédiatrie
• Chirurgie Vasculaire
• Cardiologie
• Gastro-entérologie
• Dermatologie
Bloc Obstétrical
• 4 salles de naissance
• 2 salles de pré-travail
• 1 nurserie
• Surveillance avec monitorage
informatisé
g)
Projet en cours :
Mise aux normes des blocs Opératoires avec scialytiques nouvelle
génération, et bras anesthésie le tout suspendus,
ainsi que bras porteur de caméra pour augmenter l’espace
autour du patient et de la table d’opération pour permettre au
Chirurgien d’évoluer dans un de meilleure condition.
La rénovation du Bâtiment et des chambres de la Clinique
de l’Espérance est en cours.
De nouvelles chambres seules sont en cours de construction pour
l’amélioration du confort et de l’intimité du patient.
La mise à disposition d’un espace à proximité des
blocs pour y installer un atelier dédiée au Service
Biomédical, qui sera détachée du service
Technique. L’organigramme de ce futur service est proposé.
h)
Fonction de l’ingénieur au Service biomédical et du
Service technique de la Clinique Des Eaux Claires et de
l’Espérance
L’ingénieur de la clinique s’occupe de la partie technique ainsi
que du biomédical de deux (2) sites.
Le site de l’Espérance est dédié aux Soins de
Suite et de Rééducation.
Si la technique est bien représentée, le service
biomédical souffre de moyens humains ; Un agent technique
fournit un tiers de son temps au service biomédical. Cet agent
n’est pas formé en tant que technicien biomédical. Il a
de l’expérience, mais n’intervient pas directement. Il constate
la panne du Dispositif Médical et transmet l’information
à son responsable.
L’ingénieur gère un logiciel appelé Gestion du
Matériel Assisté par Ordinateur. (G.M.A.O)
Cet outil sert également à la gestion des factures, des
bons d’achats, des contrats. Il fait la liaison entre les prestataires
et la direction, il intervient sur le dépannage, gère les
travaux et est le garant du bon fonctionnement et de la mise en place
des maintenances sur les DM.
i)
Organigramme
[a]
Le constat qui ressort de cet organigramme est que
l’ingénieur est seul habilité en ingénierie
Biomédicale.
Il doit être rigoureux sur le suivi de la maintenance et
connaître les dispositifs médicaux pour assurer un premier
constat lors de panne déclarée et doit pour cela
travailler en partenariat avec les partenaires locaux (contrats).
Ce qui lui donne aussi un statut de gestionnaire et de technicien
polyvalent. (Responsable de travaux, etc…).
Pour une compréhension du sujet l’organigramme de
L’ingénieur Responsable à été
réalisé pour ce projet.
j) Organigramme de l’ingénieur Biomédical du groupe
Kapasanté et aussi Réfèrent de La G.M.A.O
[b]
k) Conclusion
L’ingénieur en chef du groupe centralise les achats,
négocie les contrats des Dispositifs Médicaux ainsi que
les ECMES, il contrôle les maintenances et interventions de
l’ensemble du groupe grâce à la G.M.A.O qui est le
référent direct. Ce logiciel est continuellement mise
à jour par les responsables (compte tenu du décalage avec
les Antilles-Guyane) :
la maintenance, le coût, l’immobilisation, sa criticité et
les contrôles réalisés.
A partir de ces actions, l’ingénieur en chef définit un
plan d’investissement et de remplacement avec la direction
générale et le transmet par mail, pour plus
d’explications par visioconférence. Il se déplace sur
tous les sites pour dispenser des formations ou mettre en place
la G.M.A.O.
Sur chaque site, les responsables organisent des réunions avec
leur direction et services clients et font remonter leurs remarques. La
bonne gestion de la G.M.A.O, la réactivité de faire vivre
ce logiciel a permit de définir pour les Antilles-Guyane un
projet d’internalisation du service biomédical.
Deux Dossiers sur l’approche de l’internalisation d’un service
biomédical aux Antilles-Guyane (Tsibh 2008 Compiègne).
[2] Et l’élaboration d’outils de décision pour le choix
d’une organisation d’une maintenance biomédicale dans les
établissements de santé du groupe Kapasanté
(Master 2 Jean-Pierre Johary 2008 Lyon) [3].ont été
réaliser. Les ECME ont été achetés.
On commencera par le contrôle Qualité et la maintenance
préventive qui au fil du temps et des moyens humains et de
l’acquisition en Matériels l’activité biomédicale
s’accentuera.
Voilà le but de mon
projet : définir des procédures de maintenance et de
suivi de la G.M.A.O sur les DM que nous allons préciser
dans ce rapport.
Et en regard des données acquises pendant la formation
théorique à Compiègne sur les outils de
qualité, sur la compréhension des Dispositifs
Médicaux, du raisonnement et sur la pratique des contrôles
Qualité(CQ) et (MP) aux Eaux Claires, j’essaierais de les
développer à travers ce dossier. Ce qui
révèle un réel besoin de démontrer la
crédibilité d’un service biomédical aux Antilles
–Guyane pour l’internalisation de la (MP).
|
2.) Internalisation de la maintenance Préventive.
Pour la mise en place de la maintenance préventive
Biomédicale et le contrôle qualité, il y a
une réglementation. Un petit rappel des textes en vigueur.
a) Les textes réglementaires sur la maintenance des
dispositifs médicaux
« Tout dispositif Médical fournit doit garder ces
performances d’origine tout au long de sa vie. »
ARRETE DU 03 OCTOBRE 1995
L’arrêté du 03 Octobre 1995 fut le premier à
préciser une organisation sur la maintenance pour les
matériels d’anesthésie et les dispositifs de surveillance
et d’entretien per et post opératoires.
Le décret du 03 octobre 1995 relatif aux modalités
d’utilisation et de contrôle des matériels et DM assurant
les fonctions et les actes cités aux articles d.712-43 et
d.712-47
Six ans après ce premier décret :
Le Décret de Maintenance :
Décret n°2001-1154 du 05 décembre 2001 relatif
à l’obligation de maintenance et au contrôle
qualité (CQ) des dispositifs Médicaux
5 points de l’arrêté :
- Contrôle du dispositif médical :
Lors de la mise en marche de l’appareil
- vérification du bon état de
fonctionnement du DM
- Suppléance en gaz et énergie
- contrôles des systèmes ou des
procédures précitées
Qui étend cette organisation
à un parc d’équipements plus important des
dispositifs Médicaux radio gènes et DM de classe 2b et 3b
b)
Ce décret est relatif à l'obligation de maintenance et au
contrôle qualité des dispositifs médicaux.
L'exploitant veille à la mise en œuvre de la maintenance et des
contrôles qualité prévus pour les dispositifs
médicaux.
(Obligatoire pour ceux définis par une liste des
dispositifs soumis à obligation de maintenance et de
contrôle qualité).
L'exploitant est tenu de :
• de disposer
d'un inventaire, à jour, de ses coordonnées, nom,
localisation,…
De définir et mettre en œuvre une organisation
destinée à s'assurer de l'exécution de la
maintenance et du contrôle qualité interne ou externe. -
disposer d'information permettant d'apprécier les dispositions
adoptées.
• Mettre en œuvre les contrôles de
qualité interne ou externe.
• Tenir à jour pour chaque dispositif
médical, un registre dans lequel sont consignées toutes
les opérations de maintenance et de contrôle
qualité, l'identité des acteurs et les résultats
(registre conservé 5 ans après la fin du dispositif
médical).
• Permettre l'accès aux dispositifs
médicaux et aux informations.
c) Cet
arrêté fixe la liste des dispositifs médicaux
soumis à l'obligation de maintenance et au contrôle
qualité (interne et externe).
• Du code de la
santé publique (déjà mentionné dans le
décret du 05/12/2001).
Cette liste concerne les dispositifs médicaux de
radioprotection, radiologie, médecine nucléaire ainsi que
les équipements de la classe IIb et III. Le présent
arrêté fixe pour la maintenance les dates de mise en
application au plus tard en :
2003 : équipement de mammographie et
ostéodensitométrie.
• 01/01/2004 : équipement classe IIb et III
acheté après la date de publication de
l'arrêté.
• 01/01/2005 : équipement classe IIb et
III acheté avant la date de publication de
l’arrêté.
d)
Le marquage CE:
L'acte unique signé en décembre 1985 engage les Etats
Membres de la communauté Economique Européenne à
créer un espace sans frontière intérieur pour
permettre la libre circulation des personnes, des biens, des capitaux
et des services.
C'est ainsi qu'une « Nouvelle Approche » a
été définie en vue de la réalisation du
« Marché Unique » et c'est dans cet esprit que
quatre directives ont été prévues pour l'ensemble
des dispositifs médicaux.
- Ces
différentes directives aboutissent à l'obligation
du marquage CE pour la mise sur le marché des dispositifs
médicaux dans l'Espace Economique Européen.
Les quatre directives sont :
- 90/385/CEE : dispositifs implantables
actifs
- 93/42/CEE : dispositifs médicaux
- 98/79/CEE : dispositifs diagnostics in vitro
- 2000/70/CEE : dispositifs qui incorporent comme partie
intégrante les dérivés stables du sang ou du
plasma humains.
La conformité des
appareils médicaux au marquage CE est fonction de la
classe dans laquelle ces derniers se rangent.
Ainsi, si le dispositif est de classe I, la procédure est une
« auto certification » du fabricant, ne faisant pas appel
à un organisme certifié, sauf dans 2 cas : mesurage et
stérilisation.
Si le dispositif est de classe IIa, IIb, ou III, le fabricant devra
choisir une procédure d'évaluation du dispositif faisant
appel au groupement d’évaluation des dispositifs
médicaux ou à un autre organisme notifié.
[6]
Ce rappel des normes nous permet de voir la ligne directive et de
mettre en place une certaine méthodologie pour le service
biomédical.
3.)
Les quatre cliniques privées aux Antilles-Guyane ont une
capacité de 250 lits (Projet d’agrandissement
pour le site Martinique et Guyane) de type(MCO) Médecine
Chirurgicale Obstétrique et un (1) (SSR) Service de Soins et de
Rééducation, et chacun ayant un nombre en accroissement
de Dispositif Médicaux par rapport aux différents projet
médical, pour l’année 2008 les DM sont environs 400 par
clinique en tout 1200 (répertorier dans la G.M.A.O du groupe).
Elles sont soumises aux mêmes textes réglementaires
sur la qualité, la continuité des soins au patient, la
maintenance préventive, corrective et le contrôle
qualité.
La situation géographique, l’absence de fabricant de dispositifs
médicaux, (mais uniquement des distributeurs) dans les
Antilles-Guyane obligent à effectuer les achats et les envois en
réparation vers la métropole
- soit par bateau (moins
coûteux), ce qui implique un délai minimum de
8 semaines (aller-retour),
- soit par avion, très onéreux et uniquement pour les
dispositifs de
Moyenne taille (exemple : un bistouri).
L’informatisation et l’internalisation de la maintenance
préventive de certains DM par les services biomédicaux du
Groupe KAPA Santé sont le résultat d’une politique prise
par le Directeur général et l’ingénieur en chef
qui se sont basés sur l’étude du logiciel Gestion du
Matériel Assisté par Ordinateur (G.M.A.O). (Sujet qui
sera traité en fin de rapport)
Cette prise en charge en interne permettra une certaine
réduction des coûts d’acheminement pour ces
établissements de ces départements qui sont alourdies par
des taxes (douanes et autres taxes)
Le risque de perte de matériel lors du transport sera totalement
écarté.
Nous nous attarderons sur l’une des taxes qui alourdit fortement le
coût de l’acheminement entre la Métropole et les DOM :
l’octroi de mer (qui permet de financer les Collectivités
locales : Conseil Général, communes, Conseil
régional) :
a) L’octroi de mer :
Qu’est-ce que l’octroi de mer ?
Dans les régions de Guadeloupe, de Guyane, de Martinique et de
la Réunion, les opérations suivantes sont soumises
à une taxe dénommée octroi de mer :
- L'importation de marchandises
- Les livraisons de biens, faites à titre
onéreux, par des personnes qui y exercent des activités
de production. Sont considérées comme des
activités de production les opérations de fabrication, de
transformation ou de rénovation d’un bien meuble corporel, ainsi
que les opérations agricoles et extractives.
La livraison d'un bien s'entend du transfert du pouvoir de disposer
d'un bien meuble corporel comme un propriétaire.
Les prestations de service n'entrent pas dans le champ d'application de
cette taxe.
Les conseils régionaux peuvent également instituer un
octroi de mer régional dont l’assiette est identique à
celle de l'octroi de mer.
Ces deux taxes ne sont pas applicables dans les communes de
Saint-Martin et de Saint-Barthélemy.
Bien que les D.O.M. (Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion)
fassent partie du territoire douanier et statistique de l’Union
européenne, les envois de la métropole à
destination des D.O.M. et réciproquement des D.O.M. vers la
métropole ou les autres Etats membres de l'UE sont
considérés comme des exportations. Ces échanges
sont réalisés sous couvert d'une déclaration en
douane de type Document administratif unique (D.A.U.) Source :
[4]
b) Question : le coût
estimatif ?
Quels sont les coûts estimatifs des organisations susceptibles
d’être mis en place ?
Un dossier d’études doit être constitué
obligatoirement afin d’apporter les avantages. Etant donné que
le choix des décideurs répond toujours à un
certain nombre de critères et qui du reste peut être remis
en cause après mise en application, il faut présenter un
projet viable afin d’avoir toutes les chances d’aboutir à la
meilleure des solutions proposées.
Voyons ce que nous pouvons démontrer par rapport à nos
partenaires : les prestataires de services.
c) Les
prestataires locaux.
Il faut nécessairement commencer par comprendre le schéma
local des prestataires en place dans le domaine de la maintenance
biomédicale.
• Il y a ceux dont l’activité principale est orientée
vers une seule marque constructeur à cause du niveau
élevé de technicité, notamment si l’on parle des
DM radiogènes.
• Et, il y a les multicartes qui sont capables de prendre en charge
toute la panoplie des DM d’usages courants.
Il y a ceux basés sur la France auxquels nous devons
envoyer les DM en réparation car il n’existe pas de prestataires
locaux ou leur carte a été retirée.
d) Etude des coûts de la (MP)
Pour mener à bien ce dossier de façon méthodique,
il faut monter une étude comparative des coûts des
prestations (MP) sur les trois cliniques de type MCO.
Ce tableau donne un premier chiffrage du coût annuel de
maintenance préventive (CAMP) relatif aux DM
étudiés sur l’ensemble des
3 sites d’environ : 104630 euros TTC.
L’étude a été plus loin dans
certains cas et est basée sur une liste de DM
Types, limitée volontairement mais
suffisamment représentative. Par
Extrapolation, la démonstration reste valable
à l’ensemble des DM du parc.
e)Tableau :
Coût annuel de la Maintenance préventive des cliniques
du groupe aux Antilles-Guyane.
Dispositif
|
EC
|
SM
|
VR
|
Nbre de DM
|
Nbre
d’heure MP/DM
|
Nbre heure
EC
|
Nbre heure
SM
|
Nbre.
Heure
VR
|
Tarif
Unitaire
local
|
Tarif
unitaire externe
|
Tarif local HT
en
euros
|
Tarif en
externe
Total
Extérieur
HT en euros
|
Respirateur
d’anesthésie
|
13
|
7
|
3
|
23
|
4
|
52
|
28
|
12
|
|
|
|
|
Respirateur
Réa .Réveil, transport
|
2
|
1
|
0
|
3
|
2
|
4
|
2
|
0
|
|
|
|
|
Moniteurs
de surveillance
|
53
|
28
|
7
|
88
|
0.5
|
26,5
|
14
|
3,5
|
|
|
|
|
Moniteur
Analyse Gaz halogénés
|
9
|
4
|
3
|
16
|
0.5
|
4,5
|
2
|
1,5
|
|
|
|
|
Émetteurs
ECG Télémétrie
|
0
|
12
|
0
|
12
|
0.17
|
0
|
2,04
|
0
|
|
|
|
|
ECG
|
4
|
2
|
1
|
7
|
0.33
|
1,32
|
0,66
|
0,33
|
|
|
|
|
Défibrillateur
|
9
|
5
|
2
|
16
|
0.33
|
2,97
|
1,65
|
0,66
|
|
|
|
|
Incubateurs
|
2
|
2
|
1
|
5
|
0.5
|
1
|
1
|
0,5
|
|
|
|
|
Tables
réa bébé
|
5
|
5
|
2
|
12
|
0.5
|
2,5
|
2,5
|
1
|
|
|
|
|
Photothérapie
|
2
|
2
|
2
|
6
|
0.5
|
1
|
1
|
1
|
|
|
|
|
Pousse
seringue/PCA/Perfusion
|
29
|
20
|
1
|
50
|
0.5
|
14,5
|
10
|
0,5
|
|
|
|
|
Bistouri
Electroniques
|
19
|
10
|
2
|
31
|
0.5
|
9,5
|
5
|
1
|
|
|
|
|
TOTAL
|
147
|
98
|
24
|
289
|
|
119.79
|
68.85
|
21.99
|
non communicable
|
non communicable
|
non communicable
|
non communicable
|
f) Petite structure biomédicale
métropolitaine de tierce Maintenance
Reprenons la même hypothèse sur la base des tarifs
départ métropole le moins cher du marché (auquel
il faut penser à rajouter bien évidemment les frais de
transport et d’hébergement occasionnés par
la visite des techniciens chargés de la maintenance).
Synthèse des frais :
|
EC
|
SM
|
VR |
Nbres d’heures
|
Non communicable
|
Non communicable |
Non communicable |
Nbres de jours Technicien (2) |
Non communicable |
Non communicable |
Non communicable |
Frais d’hébergement |
Non communicable |
Non communicable |
Non communicable |
Frais de transport |
Non communicable |
Non communicable |
Non communicable |
Total frais / sites |
Non communicable |
Non communicable |
Non communicable |
TOTAL |
Non communicable |
Non communicable |
Non communicable |
On obtient un 2ème chiffrage du CAMP de: 69610 euros TTC
(soit -33,5% à partir de valeurs du tableau + frais).
Poursuivons notre raisonnement au cas suivant.
g)
Société biomédicale métropolitaine avec un
technicien en régie sur site client
Cette solution permet d’avoir à demeure sur un site hospitalier
un technicien biomédical sous contrat annuel.
Elle présente bien des avantages :
• répondre
rapidement aux réglementations en vigueur ;
• avoir un parc entièrement entretenu ;
• disposer d’une multi compétences sans la
gestion du personnel ;
• formation déjà faite sur les produits
;
• mise à disposition d’un atelier
biomédical et des ECME ;
• personnel technique bénéficiant d’une
structure de maintenance bien maitrisée.
L’inconvénient majeur, car il y a toujours un revers de
médaille : c’est le coût de la prestation (il faut savoir
ce qu’on veut !).
Et, deuxième point, non moins pertinent, cette solution ne donne
pas la possibilité de mettre en valeur notre capacité
interne à nous valoriser alors que nous en avons les
compétences.
Base de calcul :
Le tarif horaire de base d’un technicien est de 36,4 euro (2500
euro/mois avec 151 H mensuel).
A cela, il faut rajouter :
• avantages en nature
(voyage/an,..) 1………. euro/H ;
• la marge du loueur (+50% du tarif de base) 18,2
euro/H ;
• le matériel de travail (ECME,…) 7,3
euro/H.
Ce qui donne un coût total ramené à 62,9 euro/H.
Un technicien en régie revient à 9500 euros TTC/mois,
soit près de 114000 euros TTC. [3]
h) Synthèse
des trois premières simulations.
Type de
Simulation
|
Type
d’organisation |
C.A.M.P HT
|
Simulation C |
Prestataire locaux |
Non communicable
|
Simulation E |
Petit structure Biomédical |
Non communicable |
Simulation F |
Société
métropolitaine en régie |
Non communicable |
i)
Conclusion :
Voici la synthèse de cette « pré-étude
» qui est en même temps un état des lieux de la
situation actuelle. Il faut savoir que les tierces mainteneurs
locaux ne font pas de stock et se font livrer le matériel qu’ils
ont besoin, l’immobilisation peux prendre un mois et est à la
charge du client.
Ce travail a servi ensuite à élaborer un plan
d’action sur la question de l’internalisation de la (MP).
C’est véritablement dans cette zone géographique que
l’organisation de l’activité biomédicale a le plus besoin
d’être repensée et fortifiée dans son ensemble.
Les ECMES ont été achetés, les responsables se
forme le cycle de la formation des cadres est représenter.
4.
Priorités et Objectifs
La mise en place du projet de l’internalisation des
maintenances
a) Le Cycle de la Formation
Qui a commencé par l’informatisation et ce poursuit par la
Formation des hommes.
Le cycle permet de voir les Etapes qui ont été mis en
place pour la réalisation de la formation ce projet qui vous est
détaillé dans l’annexe :
Par le fait de la professionnalisation des responsables de la zone
AG un organigramme interne à la structure d’un
service biomédical que l’on appellera KapaAntilles-Guyane
devrait être définie pour cela, cette
proposition semble être intéressant.
b)
Projet d’Organigramme :
Du service biomédical Antilles –Guyane pour le groupe
Kapasanté. Pour la maintenance préventive et le
contrôle qualité.
Cet organigramme définirait le rôle de chacun.
L’ingénieur basé en Guadeloupe mettrait en place la
politique sur la maintenance des DM, en accord avec l’ingénieur
en chef. Cela permettrait aux responsables des deux autres cliniques
d’avoir un référent pour une réponse rapide
à toutes les questions techniques ou administratives qui
pourraient se poser :
- le coût de l’appel téléphonique,
- déplacement urgent plus court et moins
onéreux : Trente minutes (30mn) d’avion pour la Martinique et
deux heures (2h) pour la Guyane. Coût de déplacement
Martinique deux cent euros (200€) Guyane six cent euros (600€)
Il est au fait des
spécificités de nos Régions.
Pour cela il faudrait trouver une méthode pour l’envoi des ECME
aux établissements.
c)Objectif :
Comment envoyer et
recevoir les ECMES aux Antilles –Guyane.
|
Le personnel spécialisé et les outils de mesure et de
contrôle de la zone Antilles Guyane seront à la
disposition de toutes les cliniques concernées.
d) Problématique
Pour répondre à cette question l’outil de
diagnostic qui est ressorti est le QQOQCP
Comment
garantir l’internalisation de la maintenance
Préventive et l’envoi des ECMES
e).
L’enjeu :
Comment garantir l’internalisation de la maintenance
préventive et l’envoie des ECMES.
Un brainstorming a été réalisé
l’ingénieur y a participé et le diagramme
d’Hishikawa est le plus adapté pour résoudre ces
questions.
[f]
f) Conclusion :
Le diagramme d’Hishikawa a contribué à appréhender
et mieux visualiser les différentes étapes à
entreprendre pour que le service biomédical Kapantilles-Guyane
mette en place de bonnes pratiques pour l’envoi et la restitution de
ces ECMES et la marche a suivre pour les contrôles.
Ce qui devrait être formalisé par des procédures
générales à toutes d’envoi et de réception
qui seront mises en ligne, ainsi qu’un planning de gestion de ces
ECME pour les contrôles des dispositifs Médicaux de chaque
Etablissement.
Une meilleure communication entre l’ingénieur et ses
responsables par un outil : la vision conférence
installée dans chaque établissement réduira les
frais de déplacement et un meilleur suivi des ECMES ainsi que la
G.MA.O qui est « hébergé » au siège du
groupe et peut être vu par l’ensemble des responsables bio
technicien. Il a été discuté aussi bien des
formations que des respirateurs. Au temps mis par les responsables sur
ces contrôles, aux DM étudiés, il faut rajouter les
DM de classe IIb, voir Iia, que je n’ai pas abordé
volontairement par souci de simplicité :
Il s'agit notamment des autoclaves, des laveurs, des soudeuses, des
générateurs de dialyse, des lithotripteurs, des
amplificateurs de brillance, Scanner…
Ces DM doivent faire l'objet d'une maintenance également. Et,
compte tenu de la complexité de certains DM, on
préfère passer par une tierce maintenance
(Société externe de métropole ou locale), tout en
prenant en compte le fait que nous sommes des responsables ayant des
missions divers à travers nos établissements respectifs.
L’investissement en moyens humains réduira les coûts. Les
résultats seront réels au bout de plusieurs
années.
Un rappel sur la maintenance préventive et la corrective. L’une
ne peut se faire sans l’autre. Un récapitulatif est
proposé pour mieux cerner et connaître la norme qui la
régie :
5.
la norme sur La Maintenance préventive et corrective
Qu’est-ce que la Maintenance préventive et correctives
norme FX 60-010
C’est l’ensemble des activités
destinées à maintenir (Maintenance préventive MP)
ou à rétablir (maintenance corrective MC) un DM dans un
état ou dans des conditions données de
sûreté de fonctionnement pour accomplir une fonction
requise.
Les conditions de réalisation de la maintenance sont
fixées contractuellement s’il y a lieu entre fabricant ou le
fournisseur de tierce mainteneur et l’exploitant.
La norme Fx 60-000 définit différents niveaux de
maintenance
Synthétisation de la norme :
Un personnel est qualifié lorsqu’il a reçu une formation
lui permettant de travailler en sécurité sur un DM
présentant certains risques potentiels et est reconnu apte pour
l’exécution des travaux qui lui sont confiés compte tenu
de ses connaissances ou aptitudes.
Un tableau ci- dessous donne les différentes adaptations au
domaine biomédical de ces différents niveaux
[6]
:
a) Tableau
résumant la norme :
Niveau
de maintenance
|
Définitions
de la norme
|
Lieux de
la formation
|
Exemple
de maintenance de DM
|
1
|
Actions
simple nécessaire à l’exploitation et
réalisée sur des éléments facilement
accessibles
|
Dans les
locaux de l’exploitant (pour les utilisateurs et les biomédicaux)
|
Remplacement
d’une ampoule sur une source de lumière froide
|
2
|
Action
qui nécessite des procédures simple ce type de
maintenance est effectué par du personnel qualifié avec
des procédures détaillées
|
Dans les
locaux de l’exploitant
|
Remplacement
des pièces défectueuses par échanges standard
|
3
|
Opérations
qui nécessitent des procédures complexes et des
équipements de contrôle
|
Dans les locaux de l’exploitant
ou du fabricant
|
Diagnostic
des pannes avec ECME
|
4
|
Opérations
dont les procédures impliquent la maitrise d’une technique ou
technologie particulière et la mise en œuvre d’ECME
|
Dans les
locaux du fabricant
|
Réparations
de matériels complexes en atelier avec analyse des pannes
|
5
|
Opérations
spéciales devant être effectuées par le fabricant
lui même ou sociétés mandatés
|
Dans
l’usine du fabricant
|
Pas
d’acquisition de ce niveau de maintenance des techniciens
|
La deuxième partie de mon stage qui fut la plus
motivante.
- mise en place de
méthode de recherche sur internet,
- recherche documentaire technique (pour
certain en anglais).
- communications avec certains prestataires qui
étaient un peu réticents pour l’envoi de documentation
que nous n’avons pas sur place et d’échange technique.
Cela a permis d’apprécier l’importance de la formation TSIBH.
b) Contexte :
La priorité de l’ingénieur par rapport à
l’inventaire qui n’a été demandé grâce
l’outil GMAO, et à la réunion faite avec les
collaborateurs ont permis de ressortir les DM pour lesquels la MP
pourra être appliquée et ECMES acquis.
• Tout en conservant une relation de proximité avec les
prestataires locaux et bénéficier de leur infrastructure
déjà existante, de leurs équipements de
contrôle, de leur compétence (
question de survie) ;
• Tout en travaillant avec les prestataires
métropolitains (
question de
veille technologique) ?
Surtout que la MP entrainera de la maintenance curative.
De cela un tableau des DM dont nous pourrons faire de la MP à
été réalisé
c) Tableau
des Dispositifs Médicaux pour contrôle
Matériels
retenue pour contrôle
|
Bistouri
électrique/coagulateur
|
Défibrillateur
non implantable
|
Electrocardiogramme
|
Incubateur
|
lithotriteur
|
Moniteur
de surveillance cardio-respiratoire
|
PCA
|
Pousse
seringue
|
Saturomêtre
|
Table de
réanimation bébé
|
Cardiotographe
|
Respirateurs
Dragêr
|
Ce tableau évoluera sur les années à venir par
rapport aux autres ECME acquis en commun accord on définit
une :
La priorité relatée par les responsables est d’utiliser
un seul et même protocole par type modèle afin d’une
meilleure compréhension aussi bien pour l’archivage et le test
en élaborant les protocoles et des séquences avec le
logiciel.
La fiche crée par les associations biomédicales (A.A.M.B,
A.B.I.F, A.F.I.B, SNITEM) à été la
référence pour le contrôle qualité, tout en
se référant au manuel technique de du fabricant.
Le matériel de mesures qui a été acquis est
présenté ci-contre.
d)Le Matériel
de Mesure
Photographie des ECMES qui à été obtenue pour le
service biomédical Antilles-Guyane.
[7]
|
|
Testeur sécurité
électrique : ESA620 [7]
|
Testeur défibrillateur
impulse 6000/7000dp [7]
|
Et aussi des mallettes pour calibrage des pousses seringues.
Un Thermomètre pour les incubateurs
|
|
Testeur bistouri
électrique QA-ES [7]
|
Testeur Vtomobile pour
Ventilateur [7]
|
6.
Elaboration des procédures de maintenance
a) Un logiciel
pourquoi ? : Ansur
[8]
Un logiciel permet l’automatisation de
contrôler la qualité et la reproductibilité, la
productivité des procédures de maintenance
préventive, de contrôle qualité et un gain de
temps. ANSUR est un Gestionnaire de Test capable de
générer toutes les étapes de vos procédures
de contrôle en permettant un mélange de
vérifications manuelles ou visuelles et de séquences
automatisées.
Ces procédures de contrôle sont enregistrées sous
forme de fichiers de Protocoles de Test ou de Séquences de Test
dans un format XML. Les résultats sont enregistrés dans
des fichiers de Résultats de Test (également au format
XML), qui pourront être visualisés et imprimés dans
3 versions plus ou moins détaillées.
Des modules de connections (ou Plug-in), permettront à ANSUR de
piloter tous les analyseurs et simulateurs FLUKE.
Le principal avantage est d’utiliser la même interface pour tous
les instruments pilotés avec ANSUR. Pour piloter un nouveau
testeur FLUKE il suffit d’ajouter un Plug-in (un module de connexion).
Vous êtes ensuite prêt à créer ou enrichir
vos Protocoles et Séquences de Test en utilisant les
fonctionnalités du nouveau module. Vous pourrez par exemple
exécuter une combinaison quelconque de vérifications
manuelles ou visuelles, des contrôles de performance
automatisés (avec éventuellement plusieurs analyseurs ou
simulateurs) et un test de Sécurité Electrique dans une
même procédure et dans l’ordre que vous souhaitez.
b) Elaboration d’un Protocole sur
ANSUR
Après l’étude des protocoles constructeurs, en
réunion les responsables ont définis : que les protocoles
seront définis par rapport à l’ECME acquis.
Tout d’abord je devais recenser toute la documentation des DM
listés sur le tableau (certain sont en anglais) et avec
l’approbation de mon ingénieur (tuteur) faire la
réalisation des protocoles les tester via le logiciel ANSUR
2.7.1 se scinde en différentes phases (qui on été
raccourcis pour plus d’information aller à la page d’annexe).
Méthode :
[7]
c) Comment
créer un Protocole de Test :
[8]
Vous disposez alors de « boîtes »
génériques ou propres au testeur utilisé pour
chaque testeur, vous disposez d’un « plug in »
correspondant qui vous permet de piloter le testeur depuis le logiciel
et de réaliser vos séquences de test.
[8]
Par un simple « glisser – déposer », vous allez
pouvoir construire votre procédure de test en mélangeant
les vérifications manuelles ou visuelles avec des tests
automatisés.
Une fois votre protocole construit, vous avez la possibilité de
l’enregistrer sous la dénomination que vous voulez. Ce protocole
de test sera alors de la forme ------.
mtt
[8]
d) Le fichier résultat
Une fois votre séquence de test effectué un
troisième onglet vient se placer :
- Organisation du test, Protocole de test,
Résultats
Il recense l’ensemble des mesures effectuées et indique si
chaque test est Ok ou non.
e) Conclusion :
L’insertion du protocole élaboré dans une séquence
de test, permet grâce aux options de la séquence.
D’identifier le dispositif médical par :
N° série ; Code
équipement ;
Service et autres.
Il permet d’indiquer les
normes
utilisées.
Le type de maintenance ainsi que les éléments
relatifs à l’ECME nécessaires à la
réalisation du test automatisé.
Ces éléments d’identification pour certains sont
notés automatiquement et d’autres doivent être saisis afin
que le rapport final du test soit complet à l’impression ou
à l’archivage informatique.
Le document final (un exemple est en annexe) :
Est imprimer en « PDF Créator » pour le compresser
et mis sur le bureau et enfin de maintenance le responsable ou le
technicien le met dans le « Z » qui est un logiciel
de transmission qui lui l’archive sur une base de donnée. Dans
un dossier qui est prévu a cette effet chaque Service
biomédicale a son dossier .
Qui se trouve à Aix en Provence et est à la portée
de tous.
Il ouvre sa G.M.A.O tout en gardant son « Z» ouvert.
Et remplie sa fiche de maintenance, va dans le « Z »
récupère la fiche correspondant au DM et
l’intègre.
Cette procédure par ce logiciel devient une preuve et un
meilleur suivi du Dispositif Médicaux.
Troisième sujet auquel il va de son importance pour la
traçabilité de la vie du Matériel et qui
n’existerait sans un texte réglementaire.
7)
Le suivi par la Gestion du Matériel Assisté par
Ordinateur (G.M.A.O)
a) Texte
réglementaire sur la responsabilité de l’exploitant et
permettant la mise en place de ce logiciel.
Décret n°2001-1154 du 05/12/01
Quels sont les points important
du Décret:
• Inventaire complet
des DM du parc
• organisation et modalités d’exécution
définies et transcrites dans un document ;
• indicateurs / évaluations de l’organisation
choisie ;
• registre de traçabilité (RSQM
registre sécurité, qualité, maintenance) ;
accès aux DM et aux informations le concernant ;
• mise en œuvre des contrôles
qualité. [4]
b) : Un outil indispensable la G.M.A.O
L’ingénieur biomédical du groupe a choisi la solution
informatisée pour la gestion technique des équipements.
On pourra également l’utiliser pour la gestion des services
techniques (bâtiment).
Qu’entend-t-on par « GMAO » ?
Pour donner une définition sommaire et claire :
Il s’agit d’un outil logiciel permettant de gérer en temps
réel les équipements en exploitation (dates d’achat, de
mise en service, suivi de son fonctionnement, des pannes, des
dépenses associées (coût de maintenance annuel),
interprétation des statistiques diverses, …).
C’est à la fois un outil technique et de gestion pour l’ensemble
du personnel du service, et un bon outil de traçabilité
à disposition des organismes de tutelle (DRASS, HAS…)
indispensable dans notre démarche qualité vers la
certification V2.
Le choix s’est porté sur AssetPlus de la marque GE basée
sur une architecture client/serveur (toutes les informations saisies
par chaque utilisateur sont centralisées dans une base de
données installée sur un serveur sur lequel est
hébergé le logiciel).
L’administrateur du service informatique doit identifier par
conséquent tous les utilisateurs potentiels et leur attribuer
des droits leur permettant d'utiliser toutes ou partie des
fonctionnalités du logiciel.
On définit ainsi la notion de profil utilisateur (composé
d'un Nom d'utilisateur et d'un Mot de passe) pour ouvrir une session et
accéder au système.
c) Les fonctions essentielles :
• les tables : Il
faut définir au départ toute l’arborescence
générale correspondant aux établissements.
• les équipements : Pour le service
biomédical : rentrer tous les équipements les
interventions : A chaque demande d’intervention des services recueillie
depuis les interfaces utilisateurs mises dans les services, il faut
lancer la prise en charge du dispositif par le service
biomédical.
• les préventifs et contrôles : Il
s’agit de planifier toutes les interventions et de s’y
référer le moment venu.
• les stocks et commandes : Une bonne gestion des
stocks de pièces détachées associées aux DM
est le gage d’une bonne organisation.
• la matériovigilance : Cette fonction est
d’autant plus possible que les DM sont directement sur la base de
données. Toutes les alertes sont gérées depuis
ASSETPLUS.
• les statistiques : Elles servent de tableau de
bord, et donnent les indications essentielles sous forme de
synthèse pour une meilleure visibilité dans la gestion de
l’activité biomédicale (suivi des dépenses
globales ou de façon analytique, suivi des coûts de
maintenance annuels de chaque dispositif,…)
• Le logiciel est récent sur les sites.
Il y aura une période
d’adaptation au produit et surtout un
gros travail de saisie
à fournir pour l’arborescence de tous les sites du groupe,
unités et services, ainsi que pour tous les équipements,
matériels, et pièces associées.
Une réflexion et une concertation entre les utilisateurs sont
nécessaires pour rappeler les objectifs du logiciel même
si un cahier des charges a été élaboré lors
du choix de l’outil.
On est maintenant en phase de mise en place, et il est impératif
que tous les utilisateurs sans exception s’approprient ce nouvel outil
et s’en servent systématiquement ;
C’est la seule solution pour la maitrise d’une bonne organisation
à tous les niveaux.
8. Evaluations et
Perspectives
La mise en place des ECMES se fera sur du long terme elle sera
évalué chaque année grâce la G.M.A.O.
Ce projet d’internalisation fait ressortir qu’un technicien devrait
être spécifié qu’à la maintenance des
dispositifs médicaux, le nombre si le constat est positif
augmenterai car la politique en matière de nouvelles
spécialités de soins est envisager.
9.
Conclusion
Le rachat et le regroupement de certaines cliniques privés aux
Antilles-Guyane par le groupe KAPA à permis de mutualiser les
efforts pour lutter contre le coût de la vie.
Depuis la loi du 05/12/2001 sur la maintenance, les ECME ont pris une
grande importance pour la Maintenance préventive, le
contrôle qualité et le diagnostique des pannes du
dispositif médical avant l’envoi pour réparation et
grâce au suivi de par la G.M.A.O permet de mieux évaluer
son coût de maintenance. La mise en place des procédures
de maintenance a été fastidieuse par rapport
à l’appropriation du logiciel et de la recherche documentaire
qui a été pour certains fabricant et tierce mainteneur
comme une perte de leurs marché (
ce
qui pour nous, n’a pas lieu mais au contraire un renforcement de
partenariat). Ces appareils de mesure et de contrôle
contribuent à une reconnaissance importante du technicien
biomédical dans la sécurité et la
continuité des soins du client.
BIBLIOGRAPHIE :
[1]
http://www.kapasante.fr
[2]
http://www.utc.fr/tsibh/
[3] Master 2 pro génie biomédical ingénierie
pour la santé et le Médicaments (Jean-Pierre Johary Lyon
2008).
[4]
http://www.douane.gouv.fr
[5] Document sortie d’une facture d’un S.A.V et un
transporteur fret aérien et maritime.
[6]
http://www.sagaweb.fr
[7] appareil de mesures Fluke du groupe KAPA (Appareil
photographie fujifilm photographiés par moi-même).
[8]
http://us.fluke.com
(Aide sur Ansur)
Documentation :
Rapport : Internalisation de la Maintenance :
Problématique au Antilles-Guyane .R. bénnaim (session
2008).
Rapport :Elaboration de protocoles et de séquences test
pour les dispositifs de perfusion via le logiciel Ansur . B. Ayrault
(session 2006)
GLOSSAIRE
G.M.A.O : Gestion
Matériel Assistée par Ordinateur
M.P : Maintenance
Préventive
E.C.M.E : Equipement de
Contrôle de Mesure et Essai
D.M : Dispositif Médical
CAMP : Coût Annuel de la
Maintenance Préventive
MCO : Médecine chirurgie
Obstétrique
ETP : Equivalent Temps Plein
A.A.M.D : Association des
Agents de Maintenance Biomédicale
A.F.I.B : Association
Française des Ingénieurs Biomédical
A.B.I.F : Association des
biomédicaux d’ile de France
SNITTEM : Syndicat National de
l’industrie des technologies
EC: Clinique des Eaux Claires
SM: Clinique Ste Marie
VR: Clinique Véronique
ANNEXES
Annexe 1:
Fiche de procédure d'envoi
Annexe 2: Fiche de
contrôle qualité
Annexe 3: Fiche explicative de
la formation
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