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Mise en place du contrôle qualité interne en imagerie




Lemarchand ludovic


Référence à rappeler : Mise en place du contrôle qualité en imagerie, Lemarchand Ludovic, CHI d'Elbeuf Louviers Val-de-Reuil, Certification Professionnelle TSIBH, UTC, 2009
URL : http://www.utc.fr/tsibh ; Université de Technologie de Compiègne


RESUME

L'objet de mon stage était de remettre en place le contrôle qualité en imagerie au sein de l'hôpital d'Elbeuf.

Pour cela, il fallait savoir d'où partir par rapport aux différents moyens et besoins de l'hôpital. Le contrôle de qualité est appliqué selon différentes méthodes. Ces méthodes étant encadrées par une source directrice, la législation. En effet, le contrôle qualité est fait en interne et/ ou en externe selon la décision du 24 septembre 2007.

Mes démarches avaient pour but de faire en sorte que le contrôle qualité en imagerie soit fonctionnel, mais aussi que ses acteurs sachent que son intérêt était la sécurité du patient, du personnel et l'obtention d'une image de très bonne qualité dès le premier cliché.


Mots clés : Contrôle qualité, Normes et réglementation, Radiodiagnostic, Fantômes






ABSTRACT

My internship's aim was to restart the quality checking in imagine services at the Elbeuf hospital.

For that, I had to know how begin concerning the diferent means and needs of the hospital. There are diferent methods for applying the quality checking,but always overseen by the law. The quality checking is actually done internal and/or external according to the decision on the 24th of September in 2007.
 
My approach' aim was to see to it that the quality checking be functional in imagine services but also that his actors discover that it interest is the patient and personal' security and the obtention of a very good quality of picture at the first negative.   

Key words :Quality control, Rules and regulations, Radiodiagnosis devices, Ghost


Remerciements

Je tiens tout d’abord à remercier la direction des services techniques et hôteliers du centre hospitalier d’Elbeuf de m’avoir accueilli au sein de leur établissement de santé.
Je remercie Mlle Peigné Morgane, ingénieur biomédical, de m’avoir intégré dans son équipe composée de quatre techniciens biomédicaux, pour sa disponibilité et pour la qualité des échanges que nous avons eu au cours de ce stage, me permettant ainsi de m’enrichir et d’évoluer professionnellement.
Je remercie également l’ensemble des techniciens biomédicaux  Mr Malabous Johann, Mr Picot Florent, Mr  De Paepe René et Mr Samiez Cédrick pour leur accueil et leurs disponibilités tout au long de mon stage.
Je remercie aussi Mme Poulain, cadre de santé et PCR ainsi qu’à l’ensemble du personnel de la radiologie et aux personnels de l’établissement que j’ai côtoyés et qui ont participé de près ou de loin à l’élaboration de mon projet.
Mes remerciements vont  tout particulièrement à l’équipe pédagogique de l’Université de Technologie de Compiègne pour leur encadrement, leur enseignement et leur compétence qui ont largement contribué à la réussite de mes études.
Pour terminer, je tiens à remercier M. Pol-Manoël Félan assistant, responsable pédagogique de la formation TSBIH à l’université technologique de Compiègne, pour ses recommandations lors de sa visite sur le lieu de mon stage.



Sommaire 

Introduction
Glossaire

  I.    Présentation du C.H.I. d’Elbeuf /Louviers

1.    Historique des deux sites   
2.    Présentation du service biomédical
a.    Son organisation et ses activités
  

II.    Imagerie Médicale

1.    Ses principes   
2.    Différentes techniques de l’imagerie  
3.    Quelque notion sur la radioprotection  


III.    Présentation du projet

1.    Le contrôle qualité  
2.    Etat de l’existant au niveau du contrôle qualité   
3.    Etude de coût
a.    Coût de l’achat des appareils de test et leurs étalonnages (E.C.M.E)    
b.    Coût de la main d’œuvre   
c.    Coût de la formation du personnel   
4.    Application du contrôle qualité avec les démarches du logiciel de qualité   


Conclusion
Lexique
Bibliographie


                     

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Introduction

Le service biomédical d’un établissement hospitalier a pour principal mission la gestion et la maintenance des dispositifs médicaux.
Les contrôles qualité sont nécessaires pour assurer la sécurité des patients et des utilisateurs. Ils sont réglementés par le Code de la santé publique, qui en fixe les modalités par décrets, ainsi que par des décisions ministérielles qui viennent compléter cette réglementation.
Pour chaque nouvelle décision publiée, les établissements de santé doivent mettre en œuvre les moyens nécessaires à leurs applications. C’est le cas pour la décision du 24 septembre 2007 qui a pour but de clarifier les modalités du contrôle qualité sur les installations de radiodiagnostique.
Le but dans ce projet est de mettre en place le contrôle qualité en interne à partir des moyens existants et de montrer les enjeux que sont la sécurité du patient, l’obtention d’une image diagnostique de bonne qualité, et s’adapter à la réglementation.


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Glossaire


CQ ; Contrôle Qualité
ECME ; Equipement de Contrôle, de Mesure et d’Essai
CHIELVR ; Centre Hospitalier Intercommunal d’Elbeuf Louviers Val-de-Reuil
TEP ; Tomographie par Emissions de Positons
SAU ; Service d’Accueil des Urgences
UHCD ; Unité d’Hospitalisation de Courte Durée
EHPAD ; Etablissement d’Hébergement pour les Personnes Agées Dépendantes
Cu ; Cuivre
IRM ; Imagerie par Résonnance Magnétique
HAS ; Haute Autorité de Santé
GMAO ; Gestion de la Maintenance Assisté par Ordinateur
SAV ; Service Après Vente
DM ; Dispositif Médical
JO ; Journal Officiel
QQOQCP ; Qui, Quoi, Où, Quand, Comment, Pourquoi (outil de qualité)
TTC ; Toute Taxe Comprise
CDA ; Couche de Demie Atténuation
RSQM ; Registre de Sécurité de la Qualité et de la Maintenance
DCAP; Do, Check, Act, Plan (outil qualité)
ERLM ; Ecran Radio Luminescent à Mémoire
AFNOR ; Association Française de Normalisation




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  I.    Présentation du C.H.I. d’Elbeuf /Louviers

1.    Historique des deux sites

  Le premier Janvier 1999, le C.H.d’Elbeuf devient C.H.I. Elbeuf-Louviers-Val de Reuil (C.H.I.E.L.V.R), créer à la suite de la fusion juridique du C.H. d’Elbeuf et du C.H.I. Louviers/Val de reuil.

Avant cette fusion il y à eu quelques dates importantes pour Elbeuf;

dans la ville de St Aubin-les-Elbeufs, ce qui lui assure modernisme architectural et technologique.
Le Centre Hospitalier Général d’Elbeuf à pour origine l’hôpital St Léonard, créer par Guillaume d’Harcourt en 1311.
Les anciens bâtiments accueillent maintenant la maison de retraite les Arches.


Quelques dates importantes pour Louviers ;
La mission première de l’hôpital à cette époque n’est pas de soigner. C’est avant tout un lieu où sont reçus et nourris les pauvres, les pèlerins, les malades et orphelins qui n’ont aucun bien.



LES SITES DU C.H.I. d’Elbeuf-Louviers-Val de Reuil

 
Figure 4




Son organisation
L’organisation des soins répartis par pôles d’activités au C.H.I. d’Elbeuf



Activité des soins du site

 
Figure 5










-->  Quelques chiffres sur le C.H.I. Elbeuf/Louviers ;

L’hôpital est doté de 946 lits dont 469 lits de médecine chirurgie obstétrique, soins de suite et de réadaptation, d’un plateau technique conséquent (blocs opératoires, services d’imagerie avec scanner et I.R.M., laboratoires) et 477 lits pour personnes âgées.
Il compte un effectif de 1428 personnes dont plus de 150 médecins.
en 2007, L’hôpital a enregistré 26 361 entrées en hospitalisations et 180 873 en consultations externes.
Le centre hospitalier Intercommunal dessert un bassin de près de 200 000 habitants de la Seine-Maritime et de l’Eure.


54% des patients accueillis (hospitalisés et externes) sont domiciliés en Seine-Maritime et 43% sont de l’Eure.

89% des patients accueillis (hospitalisés et externes) sont domiciliés dans l’Eure et 6% des patients sont de Seine-Maritime.

En 2007, le C.H.I. a été certifié par la Haute Autorité de Santé sans aucune remarque au regard de la qualité de ses services.




   Organigramme de direction du C.H.I.d'Elbeuf-Louviers-Val de Reuil

 
 
Figure 6



Direction des services techniques et hoteliers

 
Figure 7





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2.    Présentation du service biomédical

a.    Son organisation

Dans le cadre de l'activité d'Hémodialyse, les techniciens biomédicaux assurent, en alternance et chacun leur tour, la maintenance préventive, curative et le contrôle qualité du lundi au samedi inclus.
L'activité d'Hémodialyse nécessite des interventions journalières sur le traitement de l'eau et ponctuel (préventive et curative) sur les générateurs d'Hémodialyse.


QUATRE TECHNICIENS SONT PRESENTS AU SEIN DU SERVICE BIOMEDICAL AVEC UNE ORGANISATION COMME LA SUIVANTE ;

     Un technicien responsable de dialyse (Horaires : 8h - 12h et 13h - 16h30)
Sa fonction :
•    Il prend en charge la dialyse de 8h à 16h30 et le BIP de 8h à 9h.
•    Toutes les semaines, il gère la désinfection du traitement d'eau en réanimation.
•    Le technicien de dialyse est d'astreinte le samedi et les jours fériés de 7h à 18h30. Il est présent dans le service d'hémodialyse le samedi à 7h pour le contrôle du traitement d'eau et pour la maintenance des générateurs d'hémodialyse.
•    Le technicien de dialyse assure les dépannages et également les urgences sur les sites annexes.


     Un technicien responsable d'atelier (Horaires : 8h - 12h et 13h - 16h30)
Sa fonction :
•    Il prend en charge les dépannages à l'atelier, les dépannages en retard de sa semaine de BIP, lorsqu'il était technicien d'urgence et le préventif dans son secteur de référence.


     Un technicien d'Urgence (de BIP) (Horaires : 9h - 12h et 13h - 17h30 le lundi, le mardi, le jeudi et le vendredi. 9h - 12h et 13h - 23h30 le mercredi.)
Sa fonction :
•    Il prend en charge les nouveaux appels GMAO, les urgences sur le BIP et les messages sur le répondeur du service.
•    Il assure la maintenance curative des équipements du service d'hémodialyse (traitement d'eau et générateurs) de 15h30 à 17h30.
•    Le mercredi de 17h30 à 23h, il est chargé de la désinfection du traitement d'eau de l'hémodialyse et de la stérilisation.




     Un technicien de préventif (Horaires : 8h - 12h et 13h - 16h30.)
Sa fonction :

•    Pendant sa semaine de préventif et d'atelier, le technicien référent assure et organise la maintenance préventive, le contrôle de qualité des équipements IIa et IIb, la rédaction et la mise à jour des procédures des générateurs d'hémodialyse, du matériel de stérilisation.

•    Pendant sa semaine de préventif et d'atelier, le technicien référent la maintenance préventive, le contrôle de qualité des équipements IIa et IIb, la rédaction et la mise à jour des procédures du matériel d'anesthésie, de réanimation et de bloc opératoire.

•    Pendant sa semaine de préventif et d'atelier, le technicien référent assure la maintenance préventive, le contrôle de qualité des équipements IIa et IIb, la rédaction et la mise à jour des procédures du matériel de cardiologie, de médecine, d'explorations fonctionnelles et du petit matériel.

•    Pendant sa semaine de préventif et d'atelier, le technicien référent assure la maintenance préventive, le contrôle de qualité des équipements IIa et IIb, la rédaction et la mise à jour des procédures du matériel de radiologie et d'imagerie.

•    Chaque technicien assure en priorité la maintenance préventive des dispositifs médicaux se rapportant au secteur pour lequel il est référent, mais aussi les maintenances préventives des " petits équipements " selon la charge de travail et le planning commun.


Le but du service biomédical est le suivant;

 
Figure 8



Le but du service biomédical vu précédemment est visé grâce à l’organisation décrite dans le logigramme suivant ;

 
Figure 9

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II.    Imagerie Médicale

1.    Ses principes

    Le but de l'imagerie médicale est de créer une représentation visuelle intelligible d'une information à caractère médical. Cette problématique s'inscrit plus globalement dans le cadre de l'image scientifique et technique : l'objectif est en effet de pouvoir représenter sous un format relativement simple une grande quantité d'informations issues d'une multitude de mesures acquises selon un mode bien défini.

L'image obtenue peut être traitée informatiquement pour obtenir par exemple :

•    une reconstruction tridimensionnelle d'un organe ou d'un tissu ;
•    un film montrant l'évolution ou les mouvements d'un organe au cours du temps ;
•    une imagerie quantitative qui représente les valeurs mesurées pour certains paramètres biologiques dans un volume donné ;
•    une représentation multimodale recalant plusieurs données au sein d'un même document (contour du cœur et mobilité des parois par exemple).

  Dans un sens plus large, le domaine de l'imagerie médicale englobe toutes les techniques permettant de stocker et de manipuler ces informations. Ainsi, il existe une [norme] pour la gestion informatique des données issues de l'imagerie médicale : la norme DICOM.

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2.    Les différentes techniques d'imagerie médicale

Suivant les techniques utilisées, les examens d’imagerie médicale permettent d’obtenir des informations sur l’anatomie des organes (leur taille, leur volume, leur localisation, la forme d’une éventuelle lésion, etc.) ou sur leur fonctionnement (leur physiologie, leur métabolisme, etc.). Dans le premier cas on parle d'imagerie structurelle et dans le second d'imagerie fonctionnelle.

Parmi les méthodes d'imagerie structurelles les plus couramment employées en médecine, on peut citer d'une part les méthodes tomographiques basées soit sur les rayons X (radiologie conventionnelle, tomodensitomètre ou CT-scan, angiographie, ...) soit sur la résonance magnétique (IRM), les méthodes échographiques (qui utilisent les ultra-sons), et enfin les méthodes optiques (qui utilisent les rayons lumineux).

Les méthodes d'imagerie fonctionnelles sont aussi très variées. Elles regroupent les techniques de médecine nucléaire (TEP) basés sur l'émission de rayons gamma par des traceurs radioactifs qui, après injection, se concentrent dans les régions d'intense activité métabolique, les techniques électro physiologiques qui mesurent les modifications de l'état électrochimique des tissus (en particulier en lien avec l'activité nerveuse).

Ces différents types de techniques sont souvent employés de façon complémentaire parfois même au sein d'un même système d'imagerie qui permet alors des acquisitions multimodales, simultanées ou non.




Les champs magnétiques

•    Imagerie par résonance magnétique (IRM), utilisant l'effet d'un champ magnétique intense. C'est un procédé permettant d'obtenir des "coupes virtuelles" du corps suivant trois plans de l'espace. En fonction des paramètres choisis, l'IRM permet d'obtenir des images très contrastées de certains tissus en fonction de leurs propriétés. C'est donc un outil particulièrement utilisé en imagerie cérébrale. Les examens IRM sont considérés à ce jour sans risque sur l'organisme. Cependant, tout objet ferromagnétique, sensible au champ magnétique (piercing, pacemaker, certaines prothèses, etc.), est dangereux.
•    La magnétoencéphalographie (MEG) est une technique de mesure des faibles champs magnétiques induits par l'activité électrique des neurones du cerveau. Contrairement à l'IRM, elle ne repose pas sur l'aimantation préalable des tissus. Par conséquent, la présence d'objet magnétique ne pose aucun risque.
•    La magnéto cardiographie est une technique très analogue à la précédente qui consiste à mesurer les champs magnétiques induits par l'activité électrique des cellules du muscle cardiaque au niveau du torse. Elle n'est que très peu utilisée.


Les rayons X

  L'utilisation de rayons X est d'usage courant. Ces rayonnements, comme les rayons gamma sont ionisants et donc dangereux. En particulier, l'irradiation d'une cellule en phase de mitose peut provoquer une mutation de l'ADN et qui peut provoquer l'apparition d'un cancer à terme. Toutefois, grâce aux mesures de radioprotection, le risque inhérent aux examens X est limité autant que possible.
Différents types d'examens utilisent les rayons X :
•    Radiographie, utilisant des rayons X et parfois l'injection de produit de contraste. Les images obtenues sont des projections des organes et des différents systèmes suivant un plan. Généralement, la radiographie est utilisée pour le système osseux car il s'agit du système le plus visible sur une radiographie du corps.
•    Scanner X, tomographie utilisant les rayons X. Les images obtenues sont des coupes millimétriques (ou infra-millimétriques) pouvant être étudiées dans tous les plans de l'espace, ainsi que des images tridimensionnelles.
•    Scanner DEXA mesurant la densité osseuse (ou ostéodensitométrie).


Les ultrasons

•    Échographie, utilisant des ultrasons. L'image obtenue est une coupe de l'organe étudiée. Il peut être associé à un examen doppler analysant la vitesse du sang dans les vaisseaux ou dans les cavités cardiaques ou à une mesure du module de Young par couplage à une vibration de basse fréquence (technique des années 2005).

 

Les rayons lumineux

Les technologies d'OCT (Optical Coherent Tomography) permettent d'obtenir une image par réalisation d'interférences optiques sous la surface du tissu analysé. Ces interférences sont mesurées par une caméra (OCT plein champ) ou par récepteur dédié (OCT traditionnelle). Ces techniques sont non destructives et sans danger.
•    OCT plein champ. C'est la plus performante des techniques OCT. L'image obtenue est une biopsie optique virtuelle. C'est une technologie en développement qui permet, grâce à sa résolution (1 µm dans les 3 dimensions X, Y, Z) de voir l'organisation cellulaire en 3 dimensions. Les images son réalisées en plan, à la manière de photos prises au dessus du tissu, mais à différentes profondeurs sous la surface du tissu observé. Cette technique utilise une source lumineuse blanche (spectre large).
•    OCT traditionnelle. L'image obtenue est une coupe du tissu étudié. La résolution est de l'ordre de 10 à 15 µm. Cette technologie utilise un laser pour réaliser les images.



La radioactivité;

 
Figure 10



Les techniques de scintigraphie nucléaire reposent sur l'utilisation d'un traceur radioactif qui émet des rayonnements détectables par les appareils de mesure. Ces molécules radio pharmaceutiques sont choisies pour se fixer préférentiellement sur certaines cellules selon le type de diagnostic voulu. Un traitement informatique des données permet ensuite de reconstituer l'origine spatiale de ces rayonnements et de déduire les régions du corps où le traceur s'est concentré. L'image obtenue est le plus souvent une projection mais on peut obtenir une coupe ou une reconstruction 3D de la répartition du traceur.

•    Tomographie d'émission mono photonique : elle utilise l'émission de photons gamma par une molécule marquée par un isotope radioactif injecté dans l'organisme.
•    Tomographie à émission de positon (TEP ou PET) : elle utilise le plus souvent du sucre (un analogue du glucose) marqué par un corps radioactif émettant des positons (e.g., Fluor 18), et permet alors de voir les cellules à fort métabolisme (ex : cellules cancéreuses, infection...).

La TEP permet en général d'obtenir des images de meilleure qualité que la TEMP. Toutefois, le nombre et la disponibilité des radios pharmaceutiques utilisables en TEMP ainsi que le coût modéré des gamma-caméras compensent ce défaut.



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3.    Quelques notions sur la radioprotection

Figure 11

D’autres notions sont fournies sur le dépliant joint en annexe (annexe 1), obtenue lors d’une formation sur la radioprotection le  Lundi 18 Mai 2009 par Mme Poulain (PCR).



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III.    Présentation du projet

1.    Le contrôle Qualité

     La qualité est l'aptitude qu'a un objet ou une fonction à répondre à des exigences, à des besoins définis par l'utilisateur, par des normes. " Ensemble des propriétés et caractéristiques d'un produit ou service qui lui confèrent l'aptitude à satisfaire à des besoins exprimés ou implicites. "

Les services biomédicaux sont de plus en plus concernés par la maintenance et le contrôle de qualité des dispositifs médicaux.
Depuis la parution au Journal officiel du décret n°2001-1154 du 5 décembre 2001 et de son arrêté d'application du 3 mars 2003, les services biomédicaux ont dorénavant obligation de maintenance pour tous les équipements de classe IIb et de classe III, ils ont obligation de maintenance, de contrôles de qualité interne et externe pour les équipements émetteurs de rayonnements ionisants.

Le contrôle de qualité est défini par l'ensemble des opérations destinées à évaluer le maintien   des performances.
Le contrôle de qualité est dit interne s'il est réalisé par l'exploitant ou sous sa responsabilité      par un prestataire. Il est dit externe s'il est réalisé par un organisme de contrôle agréé par l'AFSSAPS.

C'est le directeur de l'AFSSAPS qui définit les modalités de contrôle sous la forme de circulaires   et de décisions publiées.


Deux solutions s'offrent aux services biomédicaux pour répondre aux contraintes réglementaires :

     - Sous-traiter les interventions de maintenance et de contrôle de qualité. Mais les   prestations externes ont un coût relativement élevé. Un marché de maintenance et de contrôle de qualité visant à mettre en concurrence des sociétés pour la maintenance préventive et le contrôle de qualité externe des équipements de radiologie est publié au JO. A l'heure actuelle, seule la mammographie est concernée par le contrôle de qualité externe.

     - La deuxième possibilité est de prendre en charge en interne, dans le cadre des  compétences propres au service, les interventions de contrôle de qualité interne.



Un QQOQCP est mis en œuvre afin de ciblé les différents points importants à la réalisation du CQ ;


Figure 12





Personnel concerné;
                                                                                                                        
Le directeur de l’établissement est responsable de tout problème au niveau de la protection des personnels soignants. Bien sûr il ne peut pas gérer tout cela tout seul, il délègue donc des droits à une personne compétente de la radiologie. Pour Elbeuf cette personne est la responsable de la radiologie qui est elle-même Personne Compétente en Radioprotection.
En collaboration avec l’ingénieur biomédical et le service biomédical, le service de radiologie (manipulateur et PCR) devra réaliser les contrôles de qualité, suivre l'évolution des indicateurs de qualité, réfléchir sur l'amélioration des contrôles et des performances. Pour une entente et un contrôle qualité excellent, il faut, bien entendu, avoir une bonne organisation. Pour cela une ébauche de planning pourrait être réalisée et validée par tous les acteurs qui participent au Contrôle Qualité comprenant la date, l’heure, les différents tests à réaliser.



Traçabilité;

Chaque protocole de contrôle de qualité est accompagné d'une fiche d'enregistrement. Au CHI d’Elbeuf, les protocoles sont enregistrés avec le logiciel développé par un ancien technicien biomédical du site pour se qui concerne les appareils de radiologie fixes et mobiles. Ce logiciel a été créé sur un support PHP/MySQL et assure l’accompagnement des tests de Contrôle Qualité en imagerie et permet d’imprimer le rapport d’intervention complet ainsi que tous les tests effectués.
Les protocoles devront être validés par le service de radiologie, par la cellule qualité, par les constructeurs, par l'AFSSAPS.







POURQUOI LE CONTROLE DE QUALITE EN INTERNE ?

3 raisons de réaliser le contrôle de qualité interne par le service de radiologie, on retrouve les différents points du « pourquoi » du tableau précédent (QQOQCP) ;

•    Il s'agit dans un premier temps de répondre aux contraintes réglementaires, à savoir le décret du 5 décembre 2001 et à son arrêté d'application du 3 mars 2003. Quelques points sont mis en évidence dans ce décret ;
    La maintenance est réalisée soit par :              
- le fabricant,
- le fournisseur,
- l'exploitant.


La définition issue du texte ne distingue pas la maintenance préventive de la maintenance curative.
   -->Le contrôle de qualité est sous la responsabilité de l'exploitant. Il peut choisir de le réaliser en interne ou de le sous-traiter.
C'est le directeur de l'AFSSAPS qui détermine les modalités de contrôle, publiées sous la forme de décisions au JO, or aujourd'hui seuls les équipements de radiothérapie, de médecine nucléaire et la mammographie sont concernés (circulaire du 3 mars 2003).


•    De plus, l'exploitant doit tenir à jour un inventaire des dispositifs médicaux dans un souci de traçabilité.
L'arrêté du 3 mars 2003 fixe la liste des dispositifs médicaux concernés par le décret d'obligation ainsi que les délais de l'application.
  Les équipements de radiologie sont très largement concernés par l'obligation de maintenance, de contrôles de qualité interne et externe.
  Le contrôle de qualité externe ne concerne pour l'instant que la mammographie,
 
La maintenance et le contrôle de qualité interne doivent être mis en application depuis le 1er janvier 2005. La maintenance préventive des équipements de radiologie fait l'objet d'un marché de maintenance.
Un autre point important est mis en évidence dans l'arrêté : sont soumis également à l'obligation de maintenance et de contrôle de qualité les matériels nécessaires à la production et à l'interprétation des images. Il faut donc intégrer aux procédures le contrôle des négatoscopes et des systèmes de développement.


•    Et pour finir l’Intérêt économique

  Les contrats de maintenance et de contrôle de qualité proposés par les sociétés sont très onéreux. Le matériel de test nécessaire à la réalisation du contrôle de qualité interne est nettement plus faible, d'autant plus que la majorité du matériel nécessaire a déjà été acquis. Il faut toutefois tenir compte de la vérification et de l'étalonnage annuel des appareils de mesures  (kilovoltmètres et des dosimètres.)

  Définir des indicateurs de qualité, valeurs numériques de performances mesurables qui permettront un suivi de l'évolution dans le temps. Toute dérive d'un élément contrôlé pourra aboutir soit à une action corrective soit à un processus d'amélioration. Le but de l'identification d'indicateurs de qualité est d'inscrire nos contrôles de qualité dans une démarche d'amélioration de la qualité.





Décision de l’AFSSAPS

L’AFSSAPS a mis en place en novembre 2006 un texte réglementaire sur les modalités du contrôle interne en radiodiagnostic. Il ne précise nullement les modalités du contrôle externe.
Le contrôle qualité interne doit être réalisé par l’exploitant ou par un prestataire extérieur en étant sous sa responsabilité.
Le contrôle qualité externe est réalisé par un organisme indépendant  du fabricant et de celui qui assure la maintenance. Cet organisme doit être agréé par l’AFSSAPS.
Les modalités du contrôle qualité externe sont déterminées depuis la décision du 24 septembre 2007.

D’où les points suivants ;

-->Champ d‘application pour le contrôle qualité

Plusieurs dispositifs ne rentrent pas dans le champ d’application du contrôle qualité en radiodiagnostic comme :

•    La  mammographie
•    La scanographie
•    Le radiodiagnostic utilisé dans la cadre de la radiothérapie
•    La  radiographie dentaire à l’exception des installations de téléradiologie à quatre mètres

On retrouve également :

•    Les cassettes avec les écrans classiques
•    Les cassettes avec écran radio luminescents à mémoire (ERLM)
•    Les reprographes
•    Les négatoscopes utilisés en radiodiagnostic
 


-->Périodicité

Pour les installations en service au 1er mars 2007, le contrôle qualité interne initial doit être effectué au maximum au 1er mars 2008 pour les générateurs de plus de 10 ans, et au plus tard au 1er mars 2009 pour les autres installations. Ce contrôle est à renouveler tous les ans à compter de l’initial.
Pour les installations en fonctionnement avant le 1er mars 2009, le premier contrôle externe doit être réalisé au plus tard six mois après cette date. Pour les dispositifs installés après le 1er mars 2009, le premier contrôle devra avoir lieu au maximum 3 mois après la mise en service.
 

-->Traitement des non-conformités

Les non-conformités mises en évidence par le contrôle qualité sont de deux types :

•    Graves. Elles  nécessitent l’arrêt du dispositif  jusqu'à remise en conformité, avec signalement à l’AFSSAPS
•    Mineures. Elles  permettent la poursuite de l’installation avec une mise en conformité dès que possible. Une contre-visite devra avoir lieu dans un délai maximal de 6 mois.



-->Registre Sécurité Qualité Maintenance (RSQM)

 L’exploitant devra mettre à jour le RSQM. Il comportera plusieurs informations :

•    Fonctions généralement utilisées : radiographie ou radioscopie
•    Modes de radioscopie utilisés
•    Les traitements d’images les plus couramment utilisés
•    Les valeurs de tension maximale et minimale utilisées
•    Les valeurs de courant maximal et minimal ainsi que la valeur des charges associées à la tension



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Afin d’être guidé au mieux lors de la démarche de remise en place du contrôle qualité et de répondre à la question précédente (pourquoi le contrôle qualité en interne ?), la création d’un diagramme d’Ishikawa a été réalisé ;


Figure 13


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2. Etat de l’existant au niveau du contrôle qualité





Figure 14


  Voici le résumé du niveau de l’existant de la continuité de l’amélioration du contrôle qualité. L’augmentation que l’on observe à partir de S0 est dû au travail  important d’un technicien biomédical qui a fait en sorte de mettre en place le contrôle qualité en interne.

Ce technicien, à partir des applications réglementaires, a mis au point un logiciel de contrôle qualité qui est  très bien présenté et qui permet d’avoir un rapport d’intervention des plus clairs. Au niveau de  T0, on peut voir que le projet d’avancement stagne, il est dû au départ de ce technicien qui  avait montré et appliqué le contrôle qualité avec des personnes du service de radiologie qui   n’ont pas pu, pour x raisons, continuer d’assurer ces contrôles.

 S1 est le moment de mon arrivée  qui est précédée de quelque mois de l’arrivée du nouveau technicien qui à en charge le service de radiologie et le contrôle qualité.



-->  Afin d’évaluer les différents problèmes rencontrés qui peuvent faire cesser  l’évolution    de la mise en place du contrôle qualité, une enquête est effectuée. Voici les différents résultats obtenus sous forme de graphique radar ; (Ce sondage à été distribué aux personnes concernées ; l’ingénieur biomédical, la PCR, le technicien biomédical, la manipulatrice et moi-même qui peut amener un regard extérieur)



Résultat du premier sondage
Figure 15



Après ce sondage, on a pu déterminer les points à améliorer afin de pouvoir réaliser les  contrôles qualités des différents appareils concernés.
La communication entre les services est établie à T.0 mais pas à 100%. Pour obtenir le 100% il faudrait en plus un investissement des trois services suivant :


Figure 16

Sachant que le point principal était dû à l’organisation entre les services, les différents acteurs du contrôle qualité se sont concertés pour savoir s’ ils pourraient planifier les contrôles pour pouvoir les effectuer avec rigueur et méthodologie.



La réalisation d’un calendrier s’est donc effectué et les contrôles qualité ont pu, dans l’ensemble, être planifiés et validés par chacun ;

Figure 17



Ce premier point « amélioration » est la communication avec le service de l’imagerie et le service biomédical afin d’avoir de très bons contacts et pouvoir s’accorder sur l’organisation du contrôle, d’où le schéma de relation suivant ;

Figure 18


       

Pour démontrer que le point défaillant était bien la communication, le sondage a été redistribué aux mêmes personnes qu’au début du stage et on peut remarquer que le nouveau graphique montre une évolution des choses. Ces choses sont tous simplement l’implication de chaque personne dans cette démarche de mise en place de contrôle qualité (annexe 3);


Figure 19



Maintenant que le relationnel entre les services est établi, ceux peuvent donc  « remettre en place le contrôle qualité » avec l’objectif suivant :




Figure 20




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3. Etude de coût

a.  En référence au diagramme d’Ishikawa, on peut voir que le coût des équipements de contrôle de mesure et d’essai sont cités, en voici les prix d’achats et les prix des étalonnages TTC pour ceux concernés (devis demandé à  la société GIPS) ;

Figure 21

A compter en plus l’étalonnage du dosimax wellhofer qui est de 478,40 euros, la valise de transport qui est de 540 euros TTC , et les frais de port pour les achats d’appareil neuf de 48 Euros.



     Sachant que le CHI d’Elbeuf est déjà équipé des différents appareils de contrôles, la question de mettre en place le contrôle qualité en externe ou en  interne est déjà ciblée.
De plus l’Hôpital est équipé d’un logiciel qui guide les différentes étapes de la mise en œuvre du contrôle qualité et qui entre dans les critères des normes.


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b.    Coût de la main d’œuvre

Le coût d’un technicien est d’environ 27000 Euros/an (salaire+charge), le taux horaire est donc d’environ 17 Euros.                                                   Le technicien chargé d’un contrôle qualité est occupé une bonne partie de l’année pour cela. L’embauche d’un technicien référent ne s’occupant que du contrôle qualité pourrait être envisagé dans le temps, ce qui ne reviendrait pas plus chèr qu’un contrôle externe mais   toujours plus chèr que si c’était le technicien présent qui l’organisait sur son planning.

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c.    Coût de la formation du personnel (fiche de la formation)

Il existe des formations types sur le contrôle qualité en imagerie. Cette formation est faite par le Laboratoire National de métrologie et d’Essais (LNE).   Le planning de cette formation est prévu sur deux jours pour un total horaire de 14 heures    pour la somme de 895 Euros, sachant que pour 2009, la formation était prévue le 17 et 18    Mars mais aussi pour le 15 et 16 Décembre à Paris. Au cours de ces deux jours, les différents points abordés sont les suivants ; 
              
  •      principes de l’imagerie de radiologie
  •      les références en matière de contrôle qualité et mesure de dose
  •      la réglementation
  •      la pratique du contrôle qualité
  •      comment réaliser un rapport de contrôle qualité
  •      des travaux pratiques autour de l’image numérique                                                                                                                    
 
Graphique représentant les coûts (en Euros) de formation, de main d’œuvre interne et externe :

Figure 22


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COMMENT METTRE EN PLACE LE CONTROLE DE QUALITE ?

-->  Dans un premier temps, on fait l’inventaire des dispositifs médicaux concernés ;

3 catégories d'équipements sont à distinguer en fonction des contrôles de qualité. Elles aboutissent à 3 protocoles de contrôle pour les équipements de radiographie mobile (Mobilett Plus E, Mobilett XP, Mobilett II), pour les équipements de radioscopie mobile (Stenoscop9000, 2 Siremobil 2000, Flexiview 8800), pour les équipements de radiologie générale (Salles télécommandées 1600 S, 1600 X, 1600 TVX, Challenge, Salle vasculaire Axiom Artis, panoramique dentaire Orthophos).
Il ne faut pas oublier dans les protocoles le contrôle de qualité des équipements de la chaîne de développement et de visualisation (les développeuses FUJI, les moniteurs, les négatoscopes).



Figure 23


Figure 24

Figure 25

    Figure 26

Figure 27

Figure 28

Figure 29


Figure 30



-->   Dans un second temps, on peut faire l’inventaire des équipements de contrôles, de mesures et d’essais (E.C.M.E) ;
         Appareils de tests et leurs intérêts pour le Contrôle Qualité pour chaque appareil ci-dessus confondues ;


Figure 31


Protocole; indicateur de qualité

Figure 32


Tests à réaliser pour le contrôle qualité
Figure 33





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4.    Application du contrôle qualité avec les démarches du logiciel

Voici la mise en pratique des différentes étapes contenues dans le logiciel  de contrôle qualité du CHI d’Elbeuf réalisées dans la salle deux début Juin;

  •    Contrôle en radiographie;


Exactitude et répétabilité de la tension (la valeur mesurée doit correspondre à la valeur affichée à 10%)   [12]




Reproductibilité-répétabilité-linéarité (les valeurs mesurées lors de la série d’expositions ne doivent pas différer de plus de 10% de la valeur moyenne)   [13]




Correspondance des champs X et lumineux    [14]




Contrôle de la filtration-mesure de la CDA (la CDA est l’épaisseur d’aluminium pour laquelle la dose est divisée par deux)   [15]





Contrôle de l’exposeur automatique (le kerma à la surface d’entrée du patient ne doit pas dépasser 10 mGy)      [16]





Résolution spatiale    [17]






  •     Contrôle en radioscopie ;


Mesure du débit de dose (la valeur de kV mesurée ne doit pas s’écarter de plus de 10% de la valeur affichée).Mettre le 333 à 40cm de la sortie du tube pour obtenir les valeurs. [18]





Taille des champs et distorsion [19]





Résolution spatiale    [20]





Débit de dose maximum (le débit de dose max ne devra pas dépasser les valeurs suivantes : en radioscopie conventionnelle et en vasculaire diagnostic ;100 mGy/min, en radioscopie interventionnelle : 200 mGy/min .)     [21]





Tests de routine des constantes à ne pas oublier d’appliquer pour un Contrôle Qualité ;




Figure 34

En echographie;


Figures 35

Figure 36


En mammographie;





Figure 43
  

Ces mesures de constances doivent être exécutées à intervalles réguliers, après les maintenances préventives et correctives et lorsqu’on soupçonne une défaillance de l’équipement.









Conclusion


Le contrôle qualité en radiologie conventionnelle est une innovation importante. C’est un domaine qui requiert  rigueur et méthodologie, avec une nécessité  d’images permettant d’améliorer la qualité du diagnostic et en évitant toute dose inutile au patient.

L’analyse de la réglementation des installations radiodiagnostics m’a permis de mieux appréhender son fonctionnement.

La compréhension de ce texte n'étant pas évidente, un ensemble de documents de synthèse réalisés permettent de visualiser facilement les informations importantes au moment du contrôle ou dans une continuité les années suivantes.

Par contre, la réglementation ne donne aucune obligation dans le contrôle des cassettes avec écran radio luminescents à mémoire, des cassettes classiques, des négatoscopes utilisés en radiodiagnostic ou la qualité des moniteurs.

L'analyse de la procédure m'a permis de constater certaines absences comme celle du contrôle de l'orthogonalité de faisceau ou encore l'homogénéité de l'image.

La réalisation du contrôle qualité interne par le service biomédical nécessitera une formation adaptée et l'équipement nécessaire. Pour rendre l’internalisation du contrôle qualité possible, du temps de travail devra être libéré au technicien. Le recrutement d’un technicien peut également être envisageable avec une activité spécialisée dans le contrôle qualité sur les installations de mammographie, radiodiagnostic par exemple.  Après les installations de radiologie conventionnelle, on peut s'attendre à un élargissement du contrôle qualité à d’autres dispositifs tels que le scanner.

Ce stage m’a permis d’observer le fonctionnement d’un service biomédical dans un établissement hospitalier universitaire. J'ai pu, grâce aux techniciens, mettre en application l'enseignement reçu à l'université technologique de Compiègne et améliorer mes connaissances. Leur accueil a beaucoup facilité mon intégration dans l’équipe. Durant ces dix semaines, je suis intervenu sur de nombreux dispositifs médicaux, j’ai également découvert leur méthode de travail et l’utilisation de leur GMAO. Cette expérience à confirmer ma volonté de travailler au sein d'un service biomédical.



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Bibliographie
   



Figure 1 : photo du site d'Elbeuf -->  source ;intranet du CHIELVR
Figure 2 : photo du site de Louviers -->   Source ; intranet du CHIELVR
Figure 3 : plan du site de Martot -->   Source ; intranet du CHIELVR
Figure 4; les sites et services du CHI --> source ;intranet du CHIELVR, tableau réalisé par Lemarchand Ludovic
Figure 5: activité des soins --> source ;intranet du CHIELVR, schéma réalisé par Lemarchand Ludovic
Figure 6: Organigramme de direction des différents services --> source ; intranet du CHIELVR, Réalisation Lemarchand Ludovic
Figure 7; Organigramme des services techniques et hôteliers --> source ; intranet du CHIELVR, Réalisation Lemarchand Ludovic
Figure 8; Logigramme précisant le but du service biomédical sur les entretiens de dispositifs médicaux -->Réalisation; Lemarchand Ludovic
Figure 9; logigramme du processus de réparation --> source; service biomédical, Réalisation Lemarchand Ludovic
Figure 10; Exposition humaine aux rayonnements ionisants --> Source; unscare  http://tpe-tchernobyl.net
Figure 11; fiche de bonne pratique --> Réalisation du groupe de radioprotection TSIBH 2009
Figure 12; Tableau du QQOQCP sur l'internalisation du Contrôle Qualité --> Source; cour de  qualité de Mr Farges Réalisation Lemarchand Ludovic
Figure 13; Diagramme d'Ishikawa sur la mise en place du contrôle qualité en imagerie -->   Source; cour de qualité de Mr Farges, Réalisation Lemarchand Ludovic
Figure 14; Graphique de situation à T0 --> Source; cour de qualité de Mr Farges,Réalisation; Lemarchand Ludovic
Figure 15; Graphique de l'auto diagnostique --> Source; cour de qualité de Mr Farges, Réalisation;Lemarchand Ludovic
Figure 16; schéma de l'organisation des services --> Réalisation; Lemarchand Ludovic
Figure 17; Calendrier de planification des contrôles qualités --> Source; google image,   Réalisation; Lemarchand Ludovic
Figure 18; schéma de l'organisation des service à T1 --> Réalisation; Lemarchand Ludovic
Figure 19; Graphique de l'auto diagnostique 2 --> Source; cour de qualité de Mr Farges, Réalisation;Lemarchand Ludovic
Figure 20; schéma de l'amélioration continue pour les années à venirs --> Source; cour de qualité de Mr Farges,Réalisation; Lemarchand Ludovic
Figure 21; Tableau sur les coûts des ECME -->Source; devis société GIPS, Réalisation;  Lemarchand Ludovic
Figure 22; Graphique sur les coûts interne/externe --> Réalisation; Lemarchand Ludovic
Figure 23; Photographie de la salle de scanner --> Réalisation; Lemarchand Ludovic
Figure 24; Photographie de la salle d'angiographie --> Réalisation; Lemarchand Ludovic
Figure 25; Photographie de la salle 2 de radiologie centrale --> Réalisation; Lemarchand Ludovic
Figure 26; Photographie d'un échographe --> Réalisation; Lemarchand Ludovic
Figure 27; Photographie d'un mammographe --> Réalisation; Lemarchand Ludovic
Figure 28 ; Photographie d'un arceau mobile de radiologie --> Réalisation; Lemarchand Ludovic
Figure 29 ; Photographie d'une Mobilett Plus E --> Réalisation; Lemarchand Ludovic
Figure 30; Photographie du système de développement des films --> Réalisation; Lemarchand Ludovic
Figure 31; Tableau de l'inventaire des ECME --> Source; équipements du service biomédical, Réalisation; Lemarchand Ludovic
Figure 32; processus de qualité --> Réalisation; Lemarchand Ludovic
Figure 33; tableau de contrôle --> Source; Décision du 24 septembre 2007 fixant les modalités du contrôle de qualité de certaines installations de radiodiagnostic,Réalisation; Lemarchand   Ludovic
Figure 34; tableau des constantes --> Source; étudiant DESS "TBH" 2002-2003,Réalisation; Lemarchand Ludovic
Figure 35; Photographie d'un échographe,du fantôme de contrôle qualité et des images obtenues --> Réalisation; Lemarchand Ludovic
Figure 36; Tableau des constantes en échographie --> Source; étudiant DESS "TBH" 2002-2003
Figure 37 ; Photographie d'un mammographe --> Réalisation; Lemarchand Ludovic
Figure 38; photographie d'une cassette --> Réalisation; Lemarchand Ludovic
Figure 39; photographie d'un fantôme de contrôle qualité --> Réalisation; Lemarchand Ludovic
Figure 40; photographie d'un cliché du fantôme --> Réalisation; Lemarchand Ludovic
Figure 41; photographie d'un contrôle de sensitométrie --> Réalisation; Lemarchand Ludovic
Figure 42; Tableau des constances en mammographie --> Source; étudiant DESS "TBH"2002-2003                                                                                                                 
Figure 43; Tableaux de tolérances --> Source; étudiant DESS "TBH" 2002-2003
                                                         
SITES; http://www.gipsqualité.com, http://www.utc.fr, http://www.chi-elbeuf-louviers.fr, http://www.amtech-medical.com, http://www.legifrance.gouv.fr,                       http://fr.wikipedia.org [1]
                                                                                                                  

[2];Multimètre -->Photographie Lemarchand Ludovic                                                                               
[3];Dosimètre --> Photographie Lemarchand Ludovic                                                                          
[4];Plaque multifonction --> Photographie Lemarchand Ludovic                                                         
[5];Sensitomètre --> Photographie Lemarchand Ludovic                                                                   
[6];Densitomètre --> Photographie Lemarchand Ludovic                                                                          
[7];Mire de contraste --> Photographie Lemarchand Ludovic                                                             
[8];Mire étoilée --> Photographie Lemarchand Ludovic                                                                          
[9];Plaque de cuivre --> Photographie Lemarchand Ludovic                                                               
[10];Plaque d'aluminium --> Photographie Lemarchand Ludovic                                                          
[11];Polyméthyméthacrilate- acrylique --> Photographie Lemarchand Ludovic
[12];Shéma et tableau du logiciel de contrôle qualité d'Elbeuf --> Photographie Lemarchand Ludovic
[13];Shéma et tableau du logiciel de contrôle qualité d'Elbeuf --> Photographie Lemarchand Ludovic
[14];Shéma et tableau du logiciel de contrôle qualité d'Elbeuf
[15];Shéma et tableau du logiciel de contrôle qualité d'Elbeuf --> Photographie Lemarchand Ludovic
[16];Shéma et tableaux du logiciel de contrôle qualité d'Elbeuf --> Photographie Lemarchand Ludovic
[17];Shéma et données du logiciel de contrôle qualité d'Elbeuf --> Photographie Lemarchand Ludovic
[18];Shéma et tableau du logiciel de contrôle qualité d'Elbeuf
[19];Shéma et données du logiciel de contrôle qualité d'Elbeuf --> Photographie Lemarchand Ludovic
[20];Shéma et données du logiciel de contrôle qualité d'Elbeuf --> Photographie Lemarchand Ludovic
[21];Tableau et données du logiciel de contrôle qualité d'Elbeuf






LEXIQUE


Fiabilité : C'est l'aptitude d'un dispositif à accomplir une fonction requise dans des conditions d'utilisation et pour une période de temps déterminée. La fiabilité rend compte du temps de bon fonctionnement d'un équipement et l'indicateur qui le caractérise est le MTBF.

Disponibilité : C'est l'aptitude d'une entité à être en état d'accomplir une fonction requise dans des conditions données. L'indice qui le représente est le taux de disponibilité (D) représentant le pourcentage sur un intervalle de temps donné de durée de bon fonctionnement.

Maintenabilité : C'est l'aptitude d'un dispositif à être maintenu ou rétabli dans un état dans lequel il peut accomplir sa fonction requise lorsque la maintenance est accomplie dans des conditions données avec des procédures et des moyens prescrits. L'indice qui le caractérise est la MTTR (Mean Time To Repair) qui représente le temps nécessaire à l'équipe technique pour maintenir ou remettre en état de fonctionnement un dispositif.

Sûreté : C'est l'ensemble des aptitudes d'un bien qui lui permet de remplir sa fonction au moment voulu, pendant la durée prévue, sans occasionner de dommages dans son environnement.

La tomographie : La tomographie d'émission par positron (PET) est une technique d'imagerie fonctionnelle qui permet la détection de radioéléments émetteurs de positrons (particules chargées positivement). Le PET-Scan repose sur l'injection intraveineuse d'un traceur, dont la distribution dans l'organisme sera détectée grâce à un scanner à hautes performance: le PET Scan

Tolérance : Dans un programme de contrôle qualité, c’est les variations acceptables dans les résultat d’une mesure de routine indiquant des performances fonctionnelles satisfaisantes de l’appareillage testé.

Mesure de routine :pour vérifier que les performances fonctionnelles d’un équipement répondent bien aux critères fixés ou pour permettre la détection précoce de modifications de caractéristiques des composants d’un appareillage.

Fantôme standard : les fantômes sont des objets permettant de mesurer les doses d’irradiation et/ou de tester la qualité des images sans exposer de patient. Les matériaux utilisés doivent avoir, en ce qui concerne l’absorption et la diffusion des rayons x, des caractéristiques les plus proches possibles de celles des tissus biologiques.

Etalonnage : vérification, par comparaison avec un appareil dit « étalon », de l’exactitude des indications d’un instrument de mesure.

Traçabilité : aptitude à retrouver l’historique, l’utilisation et la localisation d’une entité au moyen d’identifications enregistrées.

Processus : c’est l’ensemble des moyens (personnel, financier, installations, équipements, techniques ou méthodes) et activités qui transforment les éléments entrant en éléments sortants avec une valeur ajoutée.