Avertissement
Si vous arrivez directement sur cette page, sachez que ce travail est un rapport d'étudiants et doit être pris comme tel. Il peut donc comporter des imperfections ou des imprécisions que le lecteur doit admettre et donc supporter. Il a été réalisé pendant la période de formation et constitue avant-tout un travail de compilation bibliographique, d'initiation et d'analyse sur des thématiques associées aux technologies biomédicales. Nous ne faisons aucun usage commercial et la duplication est libre. Si vous avez des raisons de contester ce droit d'usage, merci de nous en faire part . L'objectif de la présentation sur le Web est de permettre l'accès à  l'information et d'augmenter ainsi les échanges professionnels. En cas d'usage du document, n'oubliez pas de le citer comme source bibliographique. Bonne lecture...


                            -    Mise en œuvre d’un RSQM avec perspective de déploiement d’une GMAO
                            -    Amélioration de la prise en charge de la maintenance des dispositifs médicaux





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Michel BODO

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Référence à  rappeler : Mise en œuvre d’un RSQM avec perspective de déploiement d’une GMAO-Amélioration de la prise en charge de la maintenance des dispositifs médicaux, Michel BODO, Stage, Certification Professionnelle ABIH, UTC, 2010
URL : http://www.utc.fr/abih ; Université de Technologie de Compiègne
RÉSUMÉ

La traçabilité des opérations sur les dispositifs médicaux est régulièrement abordée dans les textes réglementaires et normatifs. Le terme est notamment évoqué dans l’un des textes de référence  de la maintenance biomédicale à savoir le décret 1154-2001 du 05 décembre 2001, et dans le manuel de certification v2010 critère 8K de la Haute Autorité de Santé (HAS).
Cela dénote de l’importance de sa mise en œuvre.

A la suite d’une autoévaluation de l’activité de maintenance au Centre Hospitalier de Nogent le Rotrou, la traçabilité des opérations de maintenance a été notée comme l’un des points à améliorer.

L’étude de la  mise en œuvre de ce point a contribué à proposer :

-    Un RSQM informatisé avec application pratique et immédiate,            Télécharger RSQMBASE, programme réalisé sous Microsoft Access 2007
-    Des critères de choix à intégrer dans un cahier des charges en vue de l’acquisition d’une GMAO.

Mots clés : Auto diagnostic, RSQM informatisé, Cahier des Charges, GMAO
ABSTRACT

Traceability on medical devices is regularly approached in the statutory and normative texts. His term is particular evoked in one of the reference  texts of biomedical maintenance decree N°1154-2001 of December 5, 2001, and in the handbook of certification v2010 point 8K of  the French High Autority Health Care (HAS). This indicates importance of its implementation.

Following a self-diagnosis on maintenance activity at Nogent Le Rotrou Hospital, the traceability was noted like one of  points to improve. The study of the implementation of this point contributed to propose: 

1) A computerized Safety, Quality and maintenance Register with practical and immediate application,
2) Selection criteria to be integrated in a schedule of conditions for the acquisition Computer Assisted Maintenance Management (CAMM).

Key words : Self-diagnosis,  Safety Quality and Maintenance Register, Schedule of Conditions, Computer Assisted Maintenance Management (CAMM)




Remerciements

 

Remerciements à
Mme Creuzet, Directrice et M. Pennanech Directeur adjoint pour l’accueil réservé et l’intérêt porté sur les sujets étudiés,

M. Veraldo, ingénieur biomédical, responsable du Service Technique,  également pour  son accueil et son soutien,

Remerciements aux personnels des Services Economique, Financier et Technique pour leur disponibilité,

Remerciements à toute l’équipe pédagogique  notamment
M. Gilbert Farges, M. Alain Donadey et M. Pol-Manoel Felan pour la qualité des enseignements reçus,

Remerciements à Mme Nattier du secrétariat ABIH.


Sommaire

 


 

Introduction


La traçabilité des opérations sur les dispositifs médicaux est une notion récurrente dans de nombreux textes réglementaires et normatifs. Aussi, les établissements de santé utilisent ou mettent en place des outils pour non seulement se conformer à la réglementation, mais améliorer les performances de la fonction biomédicale.

Ainsi, dans le cadre du stage Assistant Biomédical à l’Ingénierie Hospitalière (ABIH) effectué au  Centre Hospitalier de Nogent Le Rotrou, une réflexion sur les points suivants a été menée :

-    Mise en œuvre d’un RSQM avec option de déploiement futur d’une GMAO
-    Réalisation d’un cahier de charges d’une GMAO
-    Amélioration de la prise en charge de la maintenance des dispositifs médicaux



Partie 1


A  Contexte

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I Présentation du Centre Hospitalier de Nogent le Rotrou [1]

1 situation

La ville de Nogent Le Rotrou  est située dans la région Centre, dans le département de d’Eure et Loir, à près de cent quarante
kilomètres de Paris. Sa population était estimée en 1999 à onze mille habitants.


Le CH de Nogent Le Rotrou  se déploie sur quatre sites : le Site principal du Centre Hospitalier, le Site historique de l’Hotel-Dieu,
 la Maison de retraite La Roseraie et la Maison de retraite La Charmille.

CH
Figure 1 Site principal du Centre Hospitalier
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2 L’organisation administrative 


Voir organigramme figure 2
 

3 L’organisation en pôles


LE PÔLE MÉDICO-CHIRURGICAL
■ Les services concernés :
- Services de médecine 1 et 2 (médecine polyvalente, gastroentérologie, pneumologie, cardiologie et rhumatologie)
- Service de soins de suite et de Réadaptation (SSR)
- Unité d’Activité Ambulatoire dont explorations fonctionnelles
- Anesthésie
- Bloc opératoire
- Hospitalisation à Domicile (en projet)

LE PÔLE MÉDICO-TECHNIQUE
■ Les services concernés :
- Urgences-SMUR
- Imagerie – Scanner
- Consultations externes
- Centre Périnatal de Proximité

LE PÔLE MÉDICO-SOCIAL
■ Les services concernés :
- EHPAD maisons de retraite la Roseraie et la Charmille.
- Unité Alzheimer (en projet)
- Consultation d’évaluation gériatrique (en projet)

LE PÔLE GESTION ET DÉVELOPPEMENT
■ Les missions concernées
- Prise en charge de l’usager
- Gestion des Personnels hospitaliers
- Données d’Activités et Affaires financières
- Infrastructures et projets
 
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4 Organigramme de l’Etablissement  




Oranigramme
Figure 2 Organigramme de l'établissement

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5 Les capacités d’accueil du Centre Hospitalier


Le Centre Hospitalier de Nogent-le-Rotrou a une capacité d’accueil de :
60 lits de Médecine
30 lits de Soins de Suite et de Réadaptation (SSR)
7 places d’activité ambulatoire (Chirurgie et Explorations Fonctionnelles)
1 service d’accueil Urgences-SMUR 24h/24 - 7j/7
160 lits d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD)

6 Plateau technique

8 boxes d’urgence
Imagerie : 1 scanner, 3 salles de radiographie,
1 salle d’échographie, 1 salle de mammographie
Bloc opératoire : 2 salles d’opération et 1 salle de surveillance post-interventionnelle
1 salle d’explorations fonctionnelles
8 salles de consultations externes médicales et chirurgicales

7 Situation des différents sites

situation site

II Service Technique

Le service technique est composé d’un Ingénieur biomédical et de  huit (8) agents.
L’ingénieur a pour rôle de concevoir, conduire et contrôler la politique d’investissement et de maintenance du patrimoine, des équipements techniques et des équipements biomédicaux.

Rôle des agents :

1 agent  Espace vert et transport
1 agent Espace vert à temps plein
1 agent électricien
1 agent sécurité et électricien
1 agent  plombier chauffagiste (contremaitre de l’équipe)
1 agent plombier chauffagiste
1 agent peintre
1 agent  peintre, « polyvalent »
 
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Cinq parmi eux font des astreintes et ont une habilitation en électricité. Ils font la maintenance de niveau 1 sur les dispositifs médicaux.

Le gros de l’activité de maintenance biomédicale est confié à des prestataires externes, comme on peut le constater sur la figure suivante.

 

Activité ST
Figure 3  Pourcentage de temps passé par secteur d'activités, hors prestations externes biomédicales



Il est à noter qu’une partie du temps du stage a coïncidé avec la présence des experts visiteurs pour l’audit en vue de la certification à la V2. La structure reste en attente des résultats définitifs de cet audit. Et, si les perspectives sont bonnes, il restera à se préparer pour l’étape de la  V2010.

B Problématique et Enjeux


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En vue de déterminer les enjeux et la problématique des thèmes à présenter, l’outil qualité QQOQCP a été utilisé :


QQOCQP
Figure 4 Outil qualité QQOQCP


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Il reste évident que les enjeux  par rapport à cette étude sont d’assurer :
-    la traçabilité des opérations techniques effectuées au cours de l’exploitation des Dispositifs Médicaux  
-    le fonctionnement optimal des  Dispositifs Médicaux  
-    la sécurité des soins dans la prise en charge des patients
-    la conformation à la réglementation, en visant la certification v2010 de la HAS.

Quels sont les points à améliorer dans la prise en charge de la maintenance au CH de Nogent Le Rotrou ? Comment mettre en pratique la notion de traçabilité énoncée dans certains textes réglementaires relatifs à la maintenance biomédicale ?  
Telles sont les questions auxquelles, il sera tenter d’apporter une réponse.


Partie 2

A Solution

I Méthodologie

Visiblement, la problématique posée laisse entrevoir dans sa globalité, une visée de l’amélioration de l’activité de la maintenance. Pour la résoudre, et puisque l’activité à améliorer est en cours, il sera fait usage de l’outil du cycle DCAP de l’amélioration continue (Roue de Deming).
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DCAP = Do Check Act Plan

1. Do       =>   Connaître ce qui est réalisé    
2. Check  =>   Mesurer les résultats                 
3. Act      =>   Identifier les améliorations     
4. Plan     =>   Programmer les évolutions          


 
Roue de Deming
Figure 5  Roue de Deming


II Proposition des améliorations

1 Connaître ce qui est réalisé    

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Un état des lieux doit être fait.

Pour ce faire  un outil d’auto diagnostic [2] sur les critères 8 k de la Haute Autorité de Santé (HAS) a été utilisé. Ceci pour se situer par rapport à ces critères et anticiper sur la préparation à cette certification.

Cet outil comporte une grille d’évaluation composée d'un rappel des références minimales sur les critères 8 k et d'un certain nombre d'affirmations pour chacune d'entre elles. L'évaluation des affirmations se fait suivant 6 niveaux : Faux unanime – Faux- Plutôt Faux - Plutôt Vrai- Vrai - Vrai prouvé.

Chaque affirmation a un coefficient de pondération permettant de distinguer son importance relative au sein de la référence évaluée.

     Cet outil produit des  cartographies qui permettent une lecture claire et synthétique des résultats obtenus et met en évidence les actions prioritaires à engager.

L’autoévaluation a  été réalisée auprès de l’ingénieur biomédical.

 



Critère 8K HAS
Figure 6 Critère 8K du manuel de certification v2010 de la HAS
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Résultat de l’évaluation:

 Les cartographies ci-dessous présentent la mesure de la situation de l’activité de maintenance selon les critères 8k :


Cartographie de processus HAS Etat des lieux
Cartographie des processus radar, Etat des lieux
Figure 7 Cartographie HAS: Critère 8k v 2010, Etat des lieux Figure 8 cartographie radar: Garantir la maîtrise des DM, Etat des lieux
                             



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2 Mesurer les résultats    

L’idéal de 100% obtenu en résultat impliquerait une maîtrise absolument parfaite des processus référencés. Aussi nous estimerons que si le résultat est :

•    > 90%  alors le processus est très bien maîtrisé,
•    > 75% : processus suffisamment maîtrisé, peut être amélioré
•    > 50% : processus moyennement maîtrisé, revoir les points défectueux,
•    < 50% : processus insuffisamment maîtrisé, revoir point par point.

L’ensemble des différents résultats de l’évaluation est inférieur à 50% (voir figures 7 et 8 cartographies HAS et radar). Ce qui conduit à dire que :

Le processus « Garantir la maîtrise des DM selon référence de la HAS version 2010 » est insuffisamment maîtrisé

3 Identifier les améliorations

    Les tableaux suivants énumèrent pour chaque sous processus, les améliorations à apporter et les parties prenantes engagées.


Amélioration processus1
Figure 9 Tableau d'amélioration processus 1 
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Amélioration processus 2
Figure 10 Tableau d'amélioration processus 2


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Amélioration processus 3
Figure 11 Tableau d'amélioration processus 3 
 
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Amélioration processus 4
Figure 12 Tableau d'amélioration processus 4

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Amélioration processus 5
Figure 13 Tableau d'amélioration processus 5


 

4 Programmer les évolutions


Compte tenu du niveau des mesures de l’existant, il serait judicieux de mettre en œuvre tous les points à améliorer. Les points cités plus bas sont ceux sur lesquels les plans doivent commencer.
Les plans d'amélioration retenus :
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1)    mise en œuvre de la traçabilité des opérations de maintenance (RSQM, gestion documentaire dans une GMAO par exemple),
2)    identification des dispositifs médicaux critiques,
3)    établissement de plan d’investissement et de remplacement de DM,
4)    formation pour habilitation des techniciens présents  ou engagement d’un technicien biomédical,
5)    Etablissement de cycle d’amélioration continue selon critère 8K.



La suite du rapport donne les indications sur la mise en œuvre de la traçabilité des opérations sur les dispositifs médicaux. Un RSQM informatisé à été crée.

        


          

B Mise en œuvre de la traçabilité des opérations sur les DM


I Le  Registre  Sécurité, Qualité et Maintenance     


Le Registre de Sécurité, Qualité, Maintenance est défini comme outil  de système d’information pour assurer la traçabilité des opérations tout au long de la vie d’un dispositif médical.

Pour aider les acteurs techniques, les exploitants et les professionnels hospitaliers, à mettre en application les dispositions du décret 1154 du 5 Décembre 2001, relatif à l’obligation de maintenance des dispositifs médicaux, les autorités en charge de la santé ont mandaté l’Association Française de la Normalisation (AFNOR), pour constituer un groupe de travail.

Un document d’appui en a été rédigé. Ce dernier deviendra la norme française XP S 99-171 ou Registre de Sécurité Qualité Maintenance (RSQM), qui définit  le  registre nécessaire pour prouver la maitrise des opérations  de sécurité, de contrôle qualité  et de   maintenance  sur les dispositifs médicaux.  

Voici représenté ci-dessous le cycle de vie d’un dispositif médical :

 
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cycle de vie d'un DM
Figure 14 Cycle de vie d’un dispositif médical                

 
 
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1 Exigences du RSQM

La norme définit des exigences pour le RSQM :
-    un RSQM pour un dispositif médical
-    le RSQM Intègre les informations réglementaires et normalisées
-    le RSQM est développé par l’exploitant, par le fabricant ou une société tierce
-    le RSQM est à la disposition de l’exploitant
-    le RSQM suit le dispositif médical le long de sa vie
-    le RSQM doit être productible rapidement
-    le RSQM peut être une forme, un état de sortie d’un logiciel de Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur (GMAO).

2 Description du RSQM   


Le RSQM peut être sous format papier, dans un dossier ou classeur  en trois (3) volets indiquant :
 
1- les informations relatives au dispositif, à la réglementation, au fournisseur  et au fabriquant
2- les informations décrivant les opérations effectuées sur le dispositif
3- les informations concernant les responsabilités des opérations et du registre, et celles sur la réforme.

Un exemple de RSQM sous format papier est présenté en annexe  1.

Il peut être décliné sous format informatique (base de données interne, GMAO).
Dans tous les cas, les données doivent être agencées dans quatre fiches (F) descriptives, dans une architecture telle que décrite comme suit :


 
Architecture RSQM
Figure 15 Architecture d’un RSQM


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3 Description des fiches du RSQM

 
Les tableaux suivants décrivent les données qui doivent être inscrites  dans les quatre fiches. Les éléments en gras et à fond coloré en vert sont obligatoires, la fiche n°3 est optionnelle.



Données F1 du RSQM
Figure 16 Données de la fiche 1 RSQM

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Données F2 du RSQM
Figure 17 Données de la fiche 2 RSQM

 
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Données F3 du RSQM
Figure 18 Données de la fiche 3 RSQM

 
Données fiche 4 RSQM
Figure 19 Données de la fiche 4 RSQM


4 Gestion du RSQM  

La  gestion  du  RSQM  doit  être  clairement  définie  et  peut  être intégrée   dans   les  processus  qualité   de  la  gestion documentaire  du  service biomédical. Le diagramme  de processus de la gestion du RSQM suivant définit les responsabilités des acteurs  (annexe 2)

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Diagramme RTH Gestion RSQM
Figure 20 Diagramme RTH de la procédure de gestion des RSQM

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5 Du RSQM papier à la GMAO

Le choix de l’outil pour la traçabilité se fait en fonction des besoins exprimés par l’établissement.
Pour les structures, où le parc d’équipements est moins important (quelques unités) le format papier pourrait être bien indiqué.                                                                                             

Un parc relativement important conduira au choix du RSQM informatisé construit en interne, quand la disponibilité des techniciens et du service informatique est avérée.

Enfin, les besoins stratégiques (gestion d’interface : service biomédical - service économique- services utilisateurs- fournisseurs, outil d’aide à la décision…) aiguilleront vers un logiciel de gestion de la maintenance assistée par ordinateur.
La figure 21  suivante explicite ce qui précède.

 
Outil pour laTraçabilité
Figure 21 Différents outils pour la traçabilité

 


II  Création d’un RSQM informatisé

a  Méthodologie

Dans le souci de pallier à l’absence d’un registre de sécurité, qualité et maintenance, et en attendant l’acquisition d’un logiciel de GMAO, un RSQM informatisé a été créé [8]. Cette base de données permettra de faire l’inventaire et d’assurer la traçabilité des opérations selon la norme XP S 99-171. Elle permettra également :                                                                                                                                                                     
                               
  
                                                                                                                     retour sommaire
La méthode des 5M ou diagramme d’Ishikawa nous montre la manière de construire cette base de données informatisée :

   
Diagramme 5M
Figure 22 Diagramme 5M



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1 Méthode
Présentation de la méthode MERISE [3]

MERISE est une méthode de conception, de développement et de réalisation de projets informatiques. Cette méthode a pour but de concevoir un système d'information. Elle est basée sur le modèle entité-relation.

Le modèle entité-relation est un outil d'analyse permettant de construire des schémas théoriques de raisonnement, point de passage de conception d'application mettant en œuvre un système de gestion de base de données relationnelle (SGBDR).

La conception se fait par étapes, afin d'aboutir à un système d'information fonctionnel reflétant une réalité physique. Il s'agit donc de valider une à une chacune des étapes en prenant en compte les résultats de la phase précédente. On vérifie que toutes les données nécessaires aux traitements sont présentes et qu'il n'y a pas de données superflues.

Cette succession d'étapes est appelée cycle d'abstraction pour la conception des systèmes d'information :




Merise: Cycle d'abstraction
Figure 23 Merise: Cycle d'abstraction
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L'expression des besoins définira ce que l'on attend du système d'information automatisé, il faut pour cela :
1) faire l'inventaire des éléments nécessaires au système d'information
2) délimiter le système en s'informant auprès des futurs utilisateurs

Cela va permettre de créer successivement :
- le Modèle conceptuel de la communication (MCC) qui définit les flux d'informations entre acteurs du système ;
- le Modèle conceptuel des données (MCD) représente les données qui seront utilisées par le système d’information ;
- le Modèle conceptuel des traitements (MCT), décrit la dynamique du système d’information, il représente l’activité de ce dernier en fonction des              événements ;
- le Modèle organisationnel des traitements (MOT) décrit les contraintes organisationnelles, spatiales et temporelles ;
- le Modèle logique de données (MLD) décrit la structure des données, sans faire référence à un langage de programmation, il reflète un choix                 logiciel   du système d’information, il est  dépendant du type de base de données utilisé ;
- le modèle physique (MPD) consiste à implémenter le modèle dans le SGBD, il reflète un choix matériel pour le système d'information.


2 Matériel                                                                                                                
Il existe des logiciels de modélisation qui permettent d’élaborer des schémas entités-relations, et de construire les tables associées aux modèles de manière automatique. Le logiciel OpenModelSphere version 3.1 de Grandite  [4] a été utilisé pour ce projet-ci.
Le système de gestion de base de données relationnelle (SGBDR) utilisé  est Access 2007 [5] de Microsoft


3 Matière
L’ensemble des données  du RSQM décrit dans les quatre fiches figures 16, 17, 18, 19  constitue l’expression des besoins du système d’information à automatiser. Certaines autres données prises en compte, qui contribueront à la maîtrise de la gestion des DM sont définies dans le descriptif ci-dessous :

« Un dispositif médical est acquis par achat, location, prêt ou mis à disposition. Il est  fourni par une société et mis en service dans les services utilisateurs.
Il est suivi en exploitation par différents types d’opérations, jusqu’à sa mise à la réforme.                                                                                                      
Ces opérations ont des modes opératoires ou des fiches rattachées éditées par un texte réglementaire, par le fabricant ou par le service de maintenance en fonction du type de dispositif. Elles doivent avoir un résultat (conforme, non-conforme) et une suite donnée.
Le dispositif est suivi par des techniciens habilités internes au service biomédical ou externes, appartenant à une société prestataire qui a signé ou non un contrat de maintenance. Le dispositif a un type de classe correspondant au marquage CE et peut être concerné par un texte réglementaire ou normatif (référentiel).  
Chaque  service utilisateur a une ou plusieurs unités fonctionnelles, et est situé sur un site. »
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Les données du RSQM et le descriptif représentent la structure sur laquelle se construit notre système d’information.


b Quelques représentations de la modélisation des données


 
Modèle Conceptuel de Données
Figure 24  Modèle Conceptuel de Données

 
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MLD
Figure 25 Tables extraites du Modèle Logique de Données

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Les tables représentées à la figure 25 sont prêtes à être implémentées dans un système de gestion de base de données relationnelle. Des pages-écrans de cette base de données  sont présentées en annexe 3.




III  GMAO


1 Principales fonctions [6]

La GMAO est un système d’information, de gestion et de pilotage de la fonction de maintenance. Ses principales fonctions sont :
- maitriser les coûts des installations à maintenir
- assurer la pérennité du patrimoine
- optimiser les moyens techniques et humains de maintenance
- maîtriser la préparation des interventions, leur planification et leurs coûts
- optimiser la gestion du stock de pièces de rechange
- inventorier les installations et les documenter
- fiabiliser les installations par l’analyse du retour d’expérience formalisé et capitalisé, par la décision et l’argumentation des plans d’actions.

     Voici présentés dans l’histogramme suivant- tiré d’une enquête réalisée en 2007 par l’Association française des Ingénieurs et responsables de maintenance AFIM -
les bénéfices significatifs apportés par la GMAO :


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Bénéfices GMAO
Figure 26 Bénéfices obtenus avec la GMAO 

 






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2 Principe de sélection d’une GMAO [7]

Le diagramme ci-dessous présente le principe de sélection d’une GMAO. Il consiste dans un premier temps, en une procédure d’analyse. Une procédure courante d’appel d’offres est déclenchée dans un deuxième temps.


Principe de choix GMAO
Figure 27 Principe de choix d'une GMAO                     Agrandir la figure

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Dans la procédure d’analyse, Les besoins sont analysés et les exigences sont définies après avoir comparé les fonctionnalités des logiciels du marché.

L’évaluation des besoins se fait par des entretiens et réunions  de la direction et toutes les parties concernées par le projet.

Avec le service informatique, la définition du périmètre informatique se fait en analysant les tendances du marché des logiciels et le schéma directeur de la structure demandeuse de GMAO.

Les exigences organiques définissent la conception du logiciel pour son intégration dans le système d’information. Il sera décidé par exemple si les modules gestion de stock et Achat seront ceux du logiciel GMAO ou ceux déjà utilisés. La GMAO doit communiquer ou s’intégrer avec les logiciels centralisés de la structure (appelés ERP pour Enterprise Ressource planning). Ces exigences se définissent au cours d’entretien avec un spécialiste des systèmes GMAO.

Les exigences fonctionnelles abordent les fonctions du logiciel. Elles se définissent  en réunion entre un consultant extérieur et les utilisateurs.

Les consultations avec les différents acteurs aboutissent à une synthèse de  besoins et d’exigences qui seront inscrits dans le cahier des charges sous forme de grille d’évaluation soumis aux différents éditeurs.
Ces besoins et exigences doivent faire l’objet de consensus entre tous les utilisateurs potentiels.



3 Tendance du marché


Les offres des éditeurs sont souvent déclinées en modules. Un module gère l’activité de maintenance standard (dépannage, planning des opérations …). Un autre s’occupe de la gestion des stocks de pièce de rechange, un autre encore gère les demandes d’interventions par navigateur internet…

Les réseaux intranet sont de plus en plus utilisés. Les notions comme « full web » qui concerne l’architecture et l’ergonomie des logiciels, font leur apparition : un serveur dit d’Application et un autre dit de Base de données sont utilisés.

La mobilité est pris en compte, dans ce qui est appelé technologies nomades : la GMAO peut être connectée à des terminaux distants qui permettent la saisie sur site via des équipements portables (lecteur code à barres...). Il est aussi   proposé, pour prévenir les vols et pertes, la localisation des équipements en temps réel (Asset Plus Intellimotion de General Electric).



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5 Le cahier des charges

Les   Cahier des charges dans les marchés publics déterminent les conditions dans lesquelles les marchés sont exécutés.
Ils comprennent des documents généraux et des documents particuliers :

Les documents généraux sont :
- Les cahiers des clauses administratives générales, qui fixent les dispositions administratives applicables à une catégorie de marchés ;
          - Les cahiers des clauses techniques générales, qui fixent les dispositions techniques applicables à toutes les prestations d'une même nature.

Les documents particuliers sont :
- Les cahiers des clauses techniques particulières, qui fixent les dispositions techniques nécessaires à l'exécution des prestations de chaque marché,
- Les cahiers des clauses administratives particulières, qui fixent les dispositions administratives propres à chaque marché.

Le cahier de clauses techniques particulières doit comprendre :

les exigences techniques qui résultent des contraintes imposées par le parc des matériels et logiciels de l’établissement, ou par des orientations informatiques.


les exigences organiques doivent définir les contraintes résultant :

de l’insertion du logiciel dans le système d’information de l’établissement et des relations entre les autres logiciels ;

de la superficie du projet (multi services, multi sites…) ;

des contraintes de confidentialité entre divers groupes d’utilisateurs ;

des exigences informatiques vis-à-vis des normes (contrôle des accès, degré de traçabilité exigé…)


les exigences fonctionnelles.
 

C Résultat de l’étude

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Il a été proposé la mise en œuvre de la traçabilité des opérations sur les dispositifs médicaux, qui est l’un des points d’amélioration de l’activité de maintenance, selon les critères 8k  du manuel de certification v2010 de la HAS.
L’impact perçu de cette mise en œuvre  sera évalué par rapport à l’état de départ. Nous nous placeront dans l’optique de l’utilisation effective du RSQM (le RSQM informatisé crée ou une autre GMAO). Les mesures sont faites avec le même outil d’auto diagnostic.
Les figures 10 et 11 montrent le résultat de ces mesures.


Cartographie HAS après mise en oeuvre
Cartographie radar après mise en oeuvre
Figure 28 Cartographie HAS, après mise en œuvre du RSQM
Figure 29  Cartographie radar, après mise en œuvre du RSQM
                                       



La moyenne des mesures faites à l’état des lieux est 18%. La moyenne des mesures faites après mise en œuvre du RSQM est 28%. L’utilisation du RSQM apporte 10 points sur la moyenne des mesures.
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Cartographie figure 10 :   Le niveau E2 : Mettre en Œuvre  obtient 55%. On note une avancée sur le niveau   E1 : Prévoir.

Cartographie radar figure 11 : Le processus 4 Gestion documentaire obtient 50%. Le processus 2 Gestion des risques et le processus 3 Maintenance et disponibilité des DM font une avancée notable.



Conclusion


L’évaluation de la prise en charge de la maintenance des dispositifs médicaux au CH de Nogent Le Rotrou a mise en évidence des points d’amélioration.
De plus, la réponse a ces points permettra de se conformer aux critères 8 K du référentiel de la certification v2010 de la HAS. Ce qui pour le CH de Nogent Le Rotrou, après avoir passé la v2, s'inscrit dans la continuité de sa démarche qualité.

Durant cette période de stage, un seul de ces points a pu être traité: le Registre Sécurité, Qualité et Maintenance. L’utilisation du RSQM informatisé créé ou l’application de l’étude faite sur la  GMAO permettra de tendre vers la conformité au référentiel.

Ce stage exaltant a été également un bon exercice , où les connaissances théoriques acquises sont confrontées aux pratiques du terrain.



Bibliographie


-   [1] Livret d’accueil du Centre Hospitalier de Nogent Le Rotrou.                                                                                                                                 

-   [2] Grille d'auto diagnostic sur le Critère 8k v2010 de l'HAS, E. Lemarchand, A Kwizera, E. Germanicus, T Roblès, Projet d'intégration,                                            Certification Professionnelle TSIBH, UTC, 2008-2009     URL : http://www.utc.fr/tsibh ; Université de Technologie de Compiègne.
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-   [3] Comprendre Merise, Outils conceptuels et organisationnels, Jean Patrick MATHERON, EYROLLES, 1994, 288p.  

-   [4] OpenModelSphère version 3.1 de Grandite : Outil logiciel de modélisation pour les systèmes de gestion de base de données SGBD.                                        url : http://www.modelsphere.org/

-   [5] Access 2007 de Microsoft :http://office.microsoft.com/fr-fr/access-help/aide-et-procedures-access-FX010064691.aspx,

-   [6] Panorama GMAO http://www.afim.asso.fr/actifs/gmao-marche.asp  site consulté le 15-06-2010

-   [7] Pratique de la maintenance industrielle : Méthodes, outils, applications –Jean-Pierre Vernier, Collection Les Référentiels Dunod - 4558 pages –                      2003.
-   [8] RSQMBASE: RSQM informatisé, sorte de mini GMAO réalisé sous Microsoft Access 2007, Michel BODO, Stage CH Nogent Le Rotrou,  ABIH, UTC, 2010.      Télécharger RSQMBASE
  
-    Comment choisir une GMAO et mener le projet de mise en place  http://www.carl-software.fr/fr/gmao/produits/gmao.html  site consulté le 15-06-2010

-    RSQM : vers la maîtrise de la traçabilité pour les dispositifs médicaux, F. Thibaut, G. Farges, ITBM-RBM news 2002 n° 23 Elsevier SAS.


-    Bilan d’activité 2009 du Service Technique du CH de Nogent Le Rotrou.

-    Audit services biomédicaux du CH MONTAUBAN et CH MOISSAC, Certification Professionnelle TSIBH, UTC, 2009
     URL : http://www.utc.fr/tsibh ; Université de Technologie de Compiègne.

-    Guide pratique Maintenance des dispositifs médicaux, Commission de Coordination Régionale des Vigilances, DRASS Midi-Pyrénées, mars 2005.

-    Décret no 2001-1154 du 5 décembre 2001 relatif à l’obligation de maintenance et au contrôle de qualité des dispositifs médicaux  prévus à l’article              L.5212-1 du code de la santé publique (3e partie : Décrets), JORF n° 284 du 7 décembre 2001, NOR : MESP0123968D.

-    Norme française XP S99-171 Maintenance des dispositifs médicaux : Modèle de définition pour l’établissement et la gestion du registre sécurité, qualité      et maintenance (RSQM), Afnor,  2006.




Référence des figures                              

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Figure 1 : Site principal du Centre Hospitalier, Michel BODO, Stage CH Nogent Le Rotrou,  ABIH, UTC, 2010.
Figure 2 : Organigramme de l'établissement, Livret d'accueil CH Nogent Le Rotrou.
Figure 3 : Histogramme Pourcentage de temps passé par secteur d'activités, Rapport d'activités 2009 Service Technique CH Nogent Le Rotrou.
Figure 4 : Outil qualité QQOQCP, Michel BODO, Stage CH Nogent Le Rotrou,  ABIH, UTC, 2010.
Figure 5:  Outil qualité Roue de Deming, Michel BODO, Stage CH Nogent Le Rotrou,  ABIH, UTC, 2010.
Figure 6 : Critère 8K, Manuel de certification v2010 de la HAS, www.has-sante.fr.
Figures 7, 8 : Cartographie processus, Grille d'auto diagnostic sur le Critère 8k v2010 de l'HAS, E. Lemarchand, Projet d'intégration,                                                                TSIBH, UTC, 2008-2009     URL : http://www.utc.fr/tsibh ; Université de Technologie de Compiègne                                                                                    
Figures 9, 10, 11, 12, 13 : Tableau d'amélioration, Michel BODO, Stage CH Nogent Le Rotrou,  ABIH, UTC, 2010.
Figure 14 : Cycle de vie d’un dispositif médical, Guide pratique Maintenance des dispositifs médicaux, CCRV, DRASS Midi-Pyrénées, mars 2005.
Figure 15 : Architecture d’un RSQM, Norme française XP S99-171, RSQM, Afnor, décembre 2006.
Figures 16, 17, 18, 19 : Données respectives des  fiches 1,2,3,4 du RSQM; Norme française XP S99-171, RSQM, Afnor, décembre 2001.
Figure 20 : Diagramme RTH, Michel BODO, Stage CH Nogent Le Rotrou,  ABIH, UTC, 2010.
Figure 21 : outils pour la traçabilité,Michel BODO, Stage CH Nogent Le Rotrou,  ABIH, UTC, 2010.
Figure 22 : Diagramme 5M, Michel BODO, Stage CH Nogent Le Rotrou,  ABIH, UTC, 2010.
Figure 23 : Merise: Cycle d'abstraction, www.commentcamarche.net/contents/merise/concintro.php3
Figures 24, 25:  Modèles Conceptuels, conçu avec OpenModelSphere version 3.1 de Grandite, Michel BODO, Stage CH Nogent Le Rotrou,  ABIH,                                        UTC, 2010
                                                                                                             
Figure 26 : Histogramme Bénéfices obtenus avec la GMAO, Comment choisir une GMAO et mener le projet de mise en place                                                                         http://www.carl-software.fr/fr/gmao/produits/gmao.html  site consulté le 15-06-2010

Figure 27 : Principe de choix d'une GMAO, Michel BODO, Stage CH Nogent Le Rotrou,  ABIH, UTC, 2010.
Figures 28, 29 : Cartographie processus, Grille d'auto diagnostic sur le Critère 8k v2010 de l'HAS, E. Lemarchand, Projet d'intégration,                                                            TSIBH, UTC, 2008-2009     URL : http://www.utc.fr/tsibh ; Université de Technologie de Compiègne  

Figures 30, 31, 32, 33  : Pages-écrans RSQM informatisé, Michel BODO, Stage CH Nogent Le Rotrou,  ABIH, UTC, 2010.



Glossaire et définitions

AFNOR : Association française de normalisation
AFSSAPS : Agence française de sécurité sanitaire et des produits de santé
CDAP : « Check »  « Do »  « Act »  « Plan »  de la roue de Deming.
CH :   Centre Hospitalier
DM
: Dispositif Médical
ECME : Equipement de Contrôles, de Mesures et d’Essais
EHPAD : Etablissement hospitalier pour les personnes âgées dépendantes
ERP : Enterprise Ressource Planning, qui peut être traduit en français par gestion
         des ressources de l'entreprise. Le terme français est Progiciel Intégré de Gestion (PIG)
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GMAO : Gestion et Maintenance Assistée par Ordinateur.                                                                                                    
HAS :   Haute Autorité de Santé
RSQM : Registre de Sécurité, Qualité et maintenance
RTH :    Réseau technique humain (diagramme)
SGBD : Système de base de données
SGBDR : Système de base de données relationnelle
SMUR : Service Mobile d’Urgence et de Réanimation
                                                                            
                               


Base de données : Ensemble d'informations ayant un rapport entre elles.

Certification : Procédure par laquelle une tierce partie donne une assurance écrite d'un produit, qu'un processus, qu'une organisation ou  qu’un service                            sont conformes à des exigences spécifiées.

Circulaires : Qui précisent l'interprétation correcte de ces textes ou
                     explicitent les procédures administratives utiles à leur application,
                     n'apportent pas d'obligations supplémentaires et n'ont pas de fait
                     de valeur juridique en tant que telle.


Conformité : Satisfaction d'une exigence (ISO 9000:2000).

Contrôle de sécurité : on entend par contrôle de sécurité d'un dispositif médical l'ensemble des opérations destinées à évaluer le maintien de la sécurité                                         auxquelles le dispositif doit répondre. Ces opérations de sécurité sont définies par les textes, les lois et les règlements en vigueur.                                          Le contrôle de sécurité est dit, interne s'il est réalisé par l'exploitant et externe, s'il est réalisé par un     organisme                                                       indépendant de l'exploitant

Décret : Décision, ordre émanant du pouvoir exécutif.

Dispositif Médical : tout instrument, appareil ou équipement, matière ou article, utilisé seul ou en association, y compris le logiciel nécessaire pour le                                 bon fonctionnement de celui-ci, destiné par le fournisseur à  être utilisé chez l'homme à des fins: de diagnostic, de                                    prévention, de contrôle, de traitement ou d'atténuation d'une maladie, tout instrument, appareil ou équipement, matière ou article,
                                  utilisé seul ou en association, de diagnostic, de contrôle, de traitement ou d'atténuation ou de compensation d'une blessure ou                                             d'un handicap, d'étude ou de remplacement ou modification de l'anatomie ou d'un processus   physiologique, de maîtrise de la                                               conception, et dont l'action principale voulue dans ou sur le corps humain n'est obtenue par des moyens pharmacologiques                                                   ou immunologiques ni par métabolisme, mais dont l'action peut être assisté par de tels moyens.  (directive 93/42/CEE, JOCE du                                               12/7/93,n°L 169/1).                 
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Fournisseur : Organisme ou personne qui procure un produit (ISO 9000:2000).

Habilitation : Action de donner l'aptitude légale à faire quelque chose

Maintenance : Ensemble des activités destinées à maintenir ou à rétablir un dispositif médical
                        dans un état ou dans des conditions données de sureté de fonctionnement.

Maintenance corrective : Maintenance effectuée après défaillance (NF X 60-010)

Maintenance Préventive : Maintenance effectuée selon des critères prédéterminés, dans
                                           l'intention de réduire la probabilité de défaillance d'un bien ou
                                           la dégradation d'un service rendu (NF X 60-010)

Matériovigilance : Surveillance des incidents ou des risques d’incidents résultant de l’utilisation
                               d’un dispositif médical après sa mise sur le marché.

Mise en service : Installation et la mise en marche de celui-ci dans le service utilisateur
                             en présence des utilisateurs, du service biomédical et/ou du fournisseur

Norme : Accord documenté contenant des spécifications techniques ou autres
              critères destinés à être utilisés systématiquement en tant que règles,
              lignes directrices ou définitions de caractéristiques pour assurer que des
              matériaux, produits, processus et services sont aptes à leur emploi.


Planification : Action d'organiser les activités

Procédure : Manière spécifiée d'effectuer une activité ou un processus (ISO 9000 : 2000)

Processus : Système d'activités qui utilisent des ressources pour
                    transformer des éléments d'entrée en éléments de sortie (ISO 9000:2000)

Qualification : Ensemble de ce qui constitue le niveau de capacité, de formation,
                        reconnu à un employé

Réforme : retrait du parc de dispositifs médicaux
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Traçabilité : Aptitude à retrouver l'historique, l'utilisation ou la localisation
                     d'une entité ou moyen d'identifications enregistrées.



Annexe

Annexe 1 RSQM papier

Annexe 2 Procédure gestion RSQM

Annexe 3 Pages-écrans RSQM informatisé



Pages-écrans Démarrage
Figure 30 Page-écran Démarrage

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Page-écran Accueil
Figure 31 Page-écran Accueil
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Page-écran Description DM
Figure 32 Page-écran Description DM

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Page-écran Planificationdes opérations
Figure 33 Page-écran Planification des opérations




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