Avertissement
Si vous arrivez directement sur cette page, sachez que ce travail est un rapport d'étudiants et doit être pris comme tel. Il peut donc comporter des imperfections ou des imprécisions que le lecteur doit admettre et donc supporter. Il a été réalisé pendant la période de formation et constitue avant-tout un travail de compilation bibliographique, d'initiation et d'analyse sur des thématiques associées aux technologies biomédicales. Nous ne faisons aucun usage commercial et la duplication est libre. Si vous avez des raisons de contester ce droit d'usage, merci de nous en faire part . L'objectif de la présentation sur le Web est de permettre l'accès à l'information et d'augmenter ainsi les échanges professionnels. En cas d'usage du document, n'oubliez pas de le citer comme source bibliographique. Bonne lecture... 


  Mise en place de la Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur au service de consultation externe

logo utc
Université de Technologie de Compiègne

Jean-Marc TANIC
Jean-Marc TANIC

Centre Hospitalier de Compiègne
 Centre Hospitalier de Compiegne
Référence à rappeler : Comment mettre en œuvre et améliorer le contrôle qualité sur les Générateurs de Dialyse, Projet d'Intégration,Certification Professionnelle ABIH 2010, UTC 2010
URL : http://www.utc.fr/abih ; Université de Technologie de Compiègne
Pour répondre aux textes règlementaires relatifs à l'obligation de maintenance des dispositifs médicaux, le service biomédical doit constamment mettre à jour l'inventaire de son parc dans la GMAO(Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur).Les bénéfices que procurent ce logiciel, permettent une meilleur gestion de l'organisation du biomédical (planning des maintenances, disponibilité des équipements, historique,...). Outil de communication, il est accessible dans tous les services de soin.
 quels sont les avantages et peut on réduire les demandes d'intervention faites au service biomédical par téléphone? 
 ABSTRACT
To answer règlementaires relating texts in l 'obligation of service of the medical implements, biomedical service must always update l 'inventaire of its park in GMAO.
The benefits that bring this software, allows better one management of l 'organisation of the biomedical (planning of services, availability of equipment, review). Tool of communication, it is approachable in all services of care. what are advantages and can one reduire requests d 'intervention made in service biomedical by telephone?




Remerciements


J'adresse tous mes remerciements à Monsieur Gilbert Farges, ainsi que Monsieur Pol-Manoël FELAN et son équipe, pour la qualité et l’intérêt de leur formation "ABIH".

 Mes remerciements vont également au service biomédical du Centre Hospitalier de Compiègne,

    - à Monsieur Anthony HAMON, Ingénieur du service et responsable du service,

    - à Monsieur Patrick THIESSET, Technicien Biomédical et tuteur de mon projet,

    - Ainsi qu'à toute l’équipe du service biomédical et des services de consultation.

A toutes ces personnes, je tiens à exprimer  ma reconnaissance et  ma gratitude.



Sommaire


Introduction
    1.    Présentation et Organisation du Centre Hospitalier de Compiègne
   Le Site Central
    Le Centre Fournier-Sarlovèze
   L'institut de Formation en Soins Infirmiers 
  2.    Présentation du service biomédical
    La maintenance préventive et le contrôle qualité
   Définition de la maintenance préventive
   Définition du contrôle qualité
   Organigramme Service Biomédical
    Ses  principales missions
    Les textes réglementaires applicables à ces activités  
 
3.    La   G.M.A.O. 
  Bénéfices attendus  
 Les Problématiques et les enjeux 
  Processus de mise en œuvre 
  a)    Réalisation de l’inventaire 
  b)    Intégration des nouveaux équipements dans Asset plus  
 c)    L’étiquetage  
 d)    Création des codes Utilisateur et Mot de passe
   e)    Formation du personnel sur ASSET Plus Web
   f)    Comment suivre les étapes d’un appel Web pris en charge par l’atelier biomédical ? 
 
Bilan  
Conclusion
    BIBLIOGRAPHIE ET REFERENCES 
  Réglementations et Normalisations 
  Glossaire
     

 
Introduction

Après une formation théorique d’Assistant Biomédical en Ingénierie Hospitalière à l’Université de Technologie de Compiègne, j’ai effectué un stage de 11 semaines au service
 biomédical du Centre Hospitalier de Compiègne.
Ma mission a été d’assurer le déploiement de la GMAO  dans les services de consultation. Il était important de remettre à jour la base de données afin d’optimiser la gestion des
 maintenances préventives du parc (pour respecter la législation d’après le décret n°2001-1154 du 5 décembre 2001)[1]. Mon stage s’est conclu par la formation du personnel sur l’outil Web de la GMAO, permettant de faire les demandes d’interventions sur les dispositifs médicaux déficients.
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1.    Présentation et Organisation du Centre Hospitalier de Compiègne


Le Centre Hospitalier de Compiègne (CHC) est un établissement public de santé, placé sous la tutelle de l'agence Régionale de l'Hospitalisation de Picardie (ARH), représentant le Ministère de la santé.
Il est l'un des hôpitaux "pivots" du territoire de santé sud-est de la Picardie et dessert un bassin de vie de près de 220 000 habitants.

 
Imagec entre Hospitalier de Compiègne
Photo 1(site internet CHC): Vue aérienne Centre Hospitalier de Compiègne 


Soucieux de la qualité de ses prestations délivrées aux patients, il a développé une démarche interne d'amélioration de ses services. Ses efforts lui ont permis d'être le Premier Etablissement Public de Santé de Picardie accrédité en 2000, puis obtenir la certification par la Haute Autorité de Santé (HAS) en janvier 2006 et 2010.

Il dispose de 3 sites:

•    1 site central,  situé 8 avenue Henri Adnot, dans la ZAC de Mercières à Compiègne. Cette structure, construite en 1995, regroupe 530 lits et places de médecine, chirurgie et         obstétrique.

•    1
site spécialisé : Le Centre Fournier-Sarlovèze, situé  22 rue Justice à Compiègne.

•   
L'institut de formation en Soins Infirmiers(IFSI), installé  5 rue de Bourgogne à Compiègne.
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Le Site Central
Situé 8 avenue Henri Adnot dans la ZAC de Mercières à Compiègne, cette structure construite en 1995 regroupe 530 lits et places de médecine, chirurgie et obstétrique. Il comporte aussi des secteurs spécifiques: alcoologie, traitement de la douleur et du sommeil. Près de 1 815 professionnels sont attachés au CH-Compiègne[2] dont 1601 personnel non médical (soignants, techniques et administratifs) et 214 praticiens (médecins et assistants).

Pour prodiguer les meilleurs soins, le centre hospitalier investit régulièrement dans un large éventail d'équipements spécifiques:

Equipements soumis à autorisation

-   
1 scanner multi-coupes
-    1 réseau d'images avec stockage
-    1 salle d'angiographie vasculaire numérisée
-    1 salle de coronarographie numérisée
-    1 imagerie par résonance Magnétique (GIE CIMA)
-    1 accélérateur de particules
-    1 scanner de simulation

Autres équipements spécifiques:

Matériel de radiologie

-    8 salles de radiologie avec système de radiographie et reprographes numériques
-    2 lecteurs plaques au phosphore avec reprographes
-    2 salles télécommandées, numérisées
-    1 salle télécommandée conventionnelle
-    2 salles os-poumon conventionnelles
-    1 salle mammographie et panoramique dentaire


Matériel d'exploration fonctionnelle
-   
3 écho-endoscopes
-    3 systèmes de vidéo endoscopie
-    7 échographes à haute qualité d'image

Matériel de laboratoire
-    2 automates grande capacité pour la biochimie et l'immunologie
-    2 automates de numération formule sanguine
-    1 automate de groupage sanguin
-    1 lecteur d'antibiogramme

Matériel de surveillance
-    15 moniteurs de réanimation
-    1 centre d'arythmie avec 8 moniteurs et 4 télémétries en USIC
-    1 centre d'obstétrique

Matériel de réanimation
-    15 respirateurs

Matériel d'anesthésie
-    10 ensembles d'anesthésie

Infrastructures de bloc
-    Opératoire                                8 salles
-    Obstétrical                                4 salles
-    Réveil                                    12 postes

Depuis novembre 2003, le CH-Compiègne[2] dispose d'un service de stérilisation certifié ISO 9001/2000 [3] .
Cette certification a été renouvelée depuis .
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Le Centre Fournier-Sarlovèze

Le centre Fournier-Sarlovèze est situé au 22 rue de la Justice à Compiègne. Il rassemble une maison de retraite, inaugurée en 1999, et une unité de soins de longue durée, construite en 2003.
Cet établissement, pour personnes âgées dépendantes, accueille 240 résidants. Le personnel médical et soignant est formé à la prise en charge de la dépendance  et des pathologies liées au grand âge, dans le respect de la charte des Droits et Libertés de la Personne âgée Dépendante.
En 2007, une unité spécialisée de 20 lits, pour la prise en charge des personnes souffrants de la maladie d'Alzheimer avec les troubles du comportement, a été ouverte.
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L'institut de Formation en Soins Infirmiers

L'Institut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI) installé au 5 rue de Bourgogne à Compiègne, forme plus de 150 futurs soignants chaque année.
Il a été agréé le 16 septembre 1964 et se trouve au cœur de la ville.
L'institut propose deux formations: la formation infirmière et la formation aide-soignante.
L'IFSI propose aussi des cycles de formation continue, notamment au regard de la validation des acquis et de l'expérience pour l'obtention du diplôme d'Etat aide-soignant. La remise à niveau pour les personnes entrant en fonction aide-soignante est également proposée.
Les orientations pédagogiques de ces formations sont en cohérence avec les priorités de santé publique nationale, régionale, et locale.

Quelques chiffres :

Actes réalisés en 2008 par les plateaux techniques :

    Urgence                            passages adultes                        43889
  
                                            passages enfants                        12043

    SMUR                                            Sorties                            2 218

    Consultations externes                                                        88556

    Cardiologie                            Coronarographies                    1 660

                                                        Angioplasties                        925  
 
    Radiothérapie                                Séances                            5582

    Blocs opératoire                        Interventions                        6540

    Bloc obstétrical                            Naissances                        1 568

                                                            IVG                                372

    Nombre de décès enregistrés                                                 772

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2.    Présentation du service biomédical


Composé de 4 techniciens biomédicaux, le service biomédical assure la maintenance et le contrôle qualité des équipements biomédicaux sur le Centre Hospitalier de Compiègne.
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 La maintenance préventive et le contrôle qualité   

Définition de la maintenance préventive

On entend par “maintenance” d’un dispositif médical (DM)[4], l’ensemble des activités destinées à maintenir (maintenance préventive) ou à rétablir (maintenance corrective) un DM dans des conditions données de sûreté de fonctionnement pour accomplir une fonction requise. Les conditions de réalisation de la maintenance sont fixées contractuellement entre le fabricant ou le fournisseur de tierce maintenance et l’exploitant. (Extrait du guide "maintenance des dispositifs médicaux" sur le site des Directions Régionales et Départementales des Affaires Sanitaires et Sociales de Midi-Pyrénées).
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 Définition du contrôle qualité

On entend par « contrôle qualité » d’un dispositif médical, l’ensemble des opérations destinées à évaluer le maintien des performances revendiquées par le fabricant ou, le cas échéant, fixées par le directeur général de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé.
Le contrôle de qualité est dit interne s’il est réalisé par l’exploitant ou sous sa responsabilité par un prestataire.
Il est dit externe s’il est réalisé par un organisme indépendant de l’exploitant, du fabricant et de celui qui assure la maintenance du dispositif. (Extrait du guide "maintenance des dispositifs médicaux" sur le site des Directions Régionales et Départementales des Affaires Sanitaires et Sociales de Midi-Pyrénées)
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Organigramme Service Biomédical :


organigramme
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Ses  principales missions :

 L'achat et la mise en service des équipements biomédicaux :

-    réalisation du programme d’investissement du matériel biomédical sous la direction des services économiques en relation étroite avec les services utilisateurs.

La formation et l'assistance du personnel utilisateur :

-    organisation et programmation des formations des utilisateurs sur tous les nouveaux dispositifs médicaux.

La maintenance curative et préventive :

-    Intervention curative et préventive sur les dispositifs médicaux, avec commande des pièces détachées
-    Déclenchement et suivi des interventions extérieurs curatives et préventives
 
 La gestion[5] et le contrôle qualité des dispositifs biomédicaux :

-    Contrôle qualité[6] et maintenance obligatoire sur les dispositifs médicaux de classe II b et III suite à l’arrêté du 3 mars 2003 qui le rend obligatoire depuis le 1er janvier 2005 relative au décret n°2001-1124.
-    Mise en place d’un plan d’amélioration de la Qualité

La surveillance, la matériovigilance :

-    Suivi des incidents des dispositifs médicaux.
-    Analyse et déclaration d’un incident à l’AFSSAP[7] et aux fournisseurs[8]
-    Mise en application des alertes émises par l’AFSSAP ou par les constructeurs

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Les textes réglementaires applicables à ces activités

- arrêté du 3 octobre 1995, relatif aux modalités d'utilisation et de contrôle des matériels et DM (Dispositifs Médicaux) assurant les fonctions et actes cités aux articles D.712-43 et D.712-47 du code de la santé publique (article relatif aux défaillances de l'alimentation normale en énergie électrique).

- Décret N°96-32 du 15 janvier 1996, relatif à la matériovigilance exercée sur les dispositifs médicaux et modifiant le code de la santé publique (deuxième partie : Décrets[9] en Conseil d'Etat)

- Décret N°2001-1154 du 5 décembre 2001, relatif à l'obligation de maintenance et au contrôle de qualité des dispositifs médicaux prévus à l'article L.5212-1 du code de la santé.
Dans le décret n°2001-1154 du 05 décembre 2001 est stipulé  la Norme NF EN 60601-1 : Modèles et définition pour l'établissement et la gestion du registre sécurité, qualité et maintenance permettant, pour chaque dispositif médical, d'enregistrer toutes les opérations qui sont effectuées sur celui-ci.

- Arrêté du 3 mars 2003, fixant les listes des dispositifs médicaux soumis à l'obligation de la maintenance et au contrôle qualité mentionnés aux articles L.512-1 et D.665-5-3 du code de la santé.   - NF EN 60601-1  Appareils électro médicaux : règles générales de sécurité (IEC 601-1:1991).


Classification Européenne des dispositifs médicaux

La mise sur le marché des dispositifs médicaux est régie par trois directives européennes:

-90/385/CEE pour les dispositifs médicaux implantables actifs (DMIA) ;

-90/42/CEE pour les autres dispositifs médicaux non diagnostic in vitro (DM) applicable depuis le 31 décembre 1994 et obligatoire depuis le 13 juin 1998

;-98/79/CE pour les dispositifs médicaux de diagnostic un vitro (DMDIV) applicable depuis le 7 juin 2000 et obligatoire depuis le décembre 2003 ;

Ces directives prévoient :
- la libre circulation dans l'espace économique européen des dispositifs porteurs du marquage CE[10] (Conformité Européenne)

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3.    La   G.M.A.O.


Afin d'optimiser la gestion et l'organisation des interventions techniques, l'hôpital de Compiègne a mis en place, au cours de l'année 2003, la GMAO (Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur).
Ce système  permet de maintenir en état de fonctionnement optimal, les matériels et les installations, d'optimiser leur disponibilité, garantir les délais d'intervention, programmer et tracer les actions de maintenance, analyser les actions de maintenance, gérer les stocks,...

Pour remplir son rôle,  la GMAO  va:
-    Inventorier, définir et suivre les installations et les équipements à maintenir,
-    Définir les politiques de maintenance en fonction des équipements,
-    Optimiser les moyens humains et techniques dédiés à leur entretien,
-    Administrer la préparation, la planification et le cout des interventions,
-    Optimiser la gestion des stocks de pièces de rechange et gérer les approvisionnements
-    Planifier la maintenance préventive et corrective
-    Maitriser leurs couts de maintenance,...

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Bénéfices attendus

Les bénéfices attendus sont potentiellement importants, bien que difficile à chiffrer car souvent indirects.

On peut notamment citer:

•    Meilleur gestion et réduction des coûts (main d'œuvre, pièces détachées, traitements administratif, etc.),
•    Amélioration de la fiabilité et de la disponibilité  des équipements,
•    Optimisation des achats (aide aux Appels d'offres, gestion des contrats de prestataires externes, etc.),
•    Amélioration des prestations grâce notamment à l'historique des travaux de maintenance,
•    Amélioration de la planification des interventions, contrôle réglementaires, contrôle qualité
•    Recherche du ratio préventif/correctif optimal en fonction des équipements gérés et des objectifs de disponibilité
•    Meilleur contrôle de l'activité des sous-traitants et prestataires externes,
•    Amélioration de la gestion des stocks (meilleur contrôle des sorties, aide aux inventaires, optimisation du taux de rotation, etc.),
•    Traçabilité des équipements, parfois pour répondre à des contraintes réglementaires,
•    Aide à la décision grâce à la fourniture d'indicateurs plus objectifs, notamment les décisions de renouvellement de matériel.
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Les Problématiques et les enjeux

La GMAO se construit autour de l'inventaire des équipements et gère l'ensemble des activités liées de près ou de loin à leur maintenance et aux ressources liées à leur exploitation.
Les informations relevées dans Asset plus (GMAO)[11], ont permis de constater que 86% des défaillances des dispositifs médicaux sont déclarés directement dans la GMAO par les services soignants.
 Le reste des appels est signalé, par défaut, au téléphone.
 
Les principales causes:
-  Matériel non répertorié dans la GMAO ou non étiqueté,
- Mauvaise connaissance d’Asset plus Web par le personnel,
- pour certains dispositifs, tels que les accessoires où il est impossible de coller une simple étiquette.

Rappelons qu'un service de maintenance, selon la définition de l'AFNOR[12], cherche à maintenir ou rétablir un bien (équipement) dans un état spécifié afin que celui-ci soit en mesure déterminé.

Le nouveau département de consultation externe a regroupé les services d'Ophtalmologie, chirurgie viscérale et digestive, maxillo-faciale, vasculaire, d'ORL (Oto-rhino-laryngologie), de gynécologie-urologie, dermatologie et orthopédie-rééducation, dans les derniers mois de l’année 2009.
Depuis, en janvier 2010, le Centre Hospitalier de Compiègne a inauguré le service de chirurgie et d’anesthésie ambulatoire.
Ces nouveaux services n'étant pas encore complètement intégrés au système, l'inventaire, l’historique et les opérations de maintenance des dispositifs médicaux sont loin d'être à jour.
Afin de réduire au maximum les échanges téléphoniques pour avoir une meilleure traçabilité de tous les appels et assurer les maintenances préventives qui sont obligatoires, le responsable du service biomédical a redéfini les priorités de l’atelier. Résultat attendu : une parfaite maitrise du parc et des contrôles qualité.
 
Mon projet de stage portera sur le déploiement de la GMAO dans les services de consultation externe et de chirurgie ambulatoire (inventaire des équipements, intégration des nouveaux Dispositifs Médicaux dans la GMAO, contrôle des renseignements concernant les appareils déjà inventoriés, permettre l’identification rapide avec l’étiquetage, création d’un code utilisateur et mot de passe pour chaque service, puis formation et l’assistance du personnel).

QQOCP


 
Outils Qualité : QQOQCP

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Processus de mise en œuvre

 Pour être parfaitement maitrisé, le patrimoine biomédical doit être complètement intégré à la GMAO. L’inventaire est primordial et quasi-obligatoire, du fait de l’évolution des responsabilités et de la règlementation. Une réelle connaissance du parc apporte une bonne réactivité dans la conduite des alertes sanitaires, portant sur la sécurité d'utilisation des dispositifs médicaux.



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a)    Réalisation de l inventaire
 
Pour chaque dispositif médical, les données indispensables à recueillir lors de l’inventaire sont :
- Son service d’affectation et lieu géographique
- Sa fonction
- Sa date de mise en service
- Son modèle et son numéro de série
- Son fournisseur et son constructeur
- Sa durée de garantie
- Sa configuration
- sa classification CE[13]


 
fiche inventaire
Exemple de fiche réalisé lors de l’inventaire des dispositifs médicaux du service de consultation d’ophtalmologie.




Sur le terrain, le choix du créneau horaire fut important pour accéder au matériel sans perturber les services. Solution trouvée : faire l’inventaire avant l’arrivée des patients.

Plusieurs fiches ont été établies en fonction du service. Le personnel soignant a spontanément participé à l’inventaire visiblement conscient des avantages du système déjà en place dans les autres pôles de santé (réanimation, bloc opératoire, urgence,…).
 Résultat : deux listes supplémentaires ont pu été établies. Une première sur matériel manquant dans le service suite à un dysfonctionnement .La deuxième sur les équipements mis à leur disposition à titre commercial ainsi que leur contact.
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b)    Intégration des nouveaux équipements dans Asset plus

Choisi en concertation avec les utilisateurs, le service biomédical assurant l’achat des DM et  suit une procédure intégrant dans la GMAO, chaque équipement dès sa livraison.
Comme point positif, la majorité du parc possède une fiche de renseignement dans la base de données. L’identification est possible grâce au numéro de série, si le numéro d’identifiant GMAO ne figure pas sur le châssis.
Ainsi, la liste précédemment établie des matériels défaillants a pu être contrôlé. Tous avaient été pris en charge par l’atelier biomédical et  font l’objet d’une déclaration de panne dans Asset plus (point négatif constaté : les appels ont été réalisé par l’atelier et non par le service concerné).

Le reste des dispositifs médicaux inconnus de la base de donnée, sont le résultat d'un prêt fournisseur, en remplacement d’un équipement défaillant ou à titre commercial. Ces appareils ne sont présents que sur une courte durée.
 Pour le prêt dit « longue durée », le manque de renseignements (date de mise en service, historique,…) ne  permet pas de maitriser complètement les maintenances préventives. Toutefois ils ont été inventoriés avec une référence particulière et font l’objet de contrôle préventif en interne ou en externe selon ce que préconise le constructeur.
Le service biomédical s’informe au près du fournisseur, des dernières maintenances réalisés sur l’équipement.
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c)    L étiquetage

Sur chaque équipement, une étiquette a été installée pour être le plus rapidement visible par les utilisateurs. Elle peut être placée quelquefois sur le coffret ou le tiroir de rangement avec, en outre, le numéro de série (DM subissant une stérilisation en immersion[14]).

On peut lire :

-    Le numéro d’inventaire (crée lors de l’inventaire par Asset plus. Exemple : 2010/64500),
-    Un numéro de code CNEH[15],
-    Le numéro UF[16] (Unité Fonctionnelle. Exemple : UF 7790 - radiologie),
-    Le nom du service (exemple : ORL, Ophtalmologie,…)

Lors de l’inventaire, le dispositif médical inventorié reçoit un numéro d’inventaire unique, sur lequel peut se greffer un système de code barre. Ce numéro d’inventaire est utilisé comme identifiant principal du dispositif médical dans le logiciel de la GMAO. Chaque équipement sera rattaché à un service en fonction de son numéro d’unité fonctionnelle (UF).

Le code CNEH est une nomenclature nécessaire et obligation. Elle représente la terminologie propre à une technique, à une activité. C'est la base de toute méthode de classement et d'identification standardisée, partagée et surtout reconnue. Pour les équipements hospitaliers, la nomenclature CNEH est utilisée par l'ensemble des établissements depuis de très nombreuses années. Celle-ci donne un code spécifique pour chaque domaine d'activité et pour chaque type de matériel.

Exemple : étiquette d’identification
etiquette

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d)    Création des codes Utilisateur et Mot de passe

Les codes Utilisateur et mot de passe ont été choisis pour permettre une mémorisation rapide et augmenter les chances d’avoir uniquement des appels web. Lors de leur création, un ou plusieurs numéros d’unités fonctionnelles ont été affectés à chaque service. Tous les équipements par service porteront le même numéro UF .
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e)    Formation du personnel sur ASSET Plus Web

 Pour faciliter et rendre accessible utilisation d’Asset plus Web à tout le personnel soignant, j’ai élaboré un document montrant la procédure et les différentes étapes à suivre pour faire un appel  et déclarer un dysfonctionnement. Les infirmières n’ayant pas le même créneau horaire, la majorité a  répondu présent au rendez vous fixé pour suivre la formation. Les trois soignantes ayant un planning particulier m’ont reçu à des horaires différents.

Pour lancer un appel Asset Plus Web, les étapes à suivre sont les suivantes :
 
Tout d’abord, relevez le numéro d’équipement sur la machine car il vous sera demandé pour déclarer la panne constatée.
1)    accéder à intranet et cliquer sur Asset plus 
2)    entrer l’Utilisateur, le Mot de passe et faites un clic sur OK
3)    cliquez sur nouvel appel situé dans la barre au principal
4)    indiquer le Numéro d’équipement, votre nom dans Interlocuteur, le motif de l’appel, le numéro de téléphone de votre service,
5)    cliquez sur Enregistrer et votre appel sera reçu à l’atelier biomédical


image Asset Plus  [11]:  Nouvel appel web Asset Plus
Nouvel appel Asset Plus

Rappels effectués lors de la formation des  utilisateurs[17]:

- Le motif de l’appel lors doit être explicite pour permettre un rapide diagnostic du technicien.

- indiquez votre nom et le numéro de téléphone du service. Le technicien peut avoir besoin de renseignement supplémentaire.

- Il est important de signaler tous les disfonctionnements dans la GMAO (afin d’avoir une traçabilité, de suivre les pannes aléatoires ou répétitives, d’analyser les cas qui peuvent faire l’objet d’une déclaration d’incident à l’AFSSAP et aux fournisseurs…)

-  Déclarer (avec le numéro d’identification générique) tout matériel sans étiquette, ou encore revenant d’un autre service, ou laissé à leur disposition à titre commercial.

- Informer le service biomédical des appareils considérés comme hors service pour  les reformer dans la GMAO.

- Effectuer tous les appels par le web. Avant d’avoir recours au bip et au téléphone, évaluer si le motif de l’appel a vraiment un caractère d'urgence.
 

Fiche de procédure simplifiée pour effectuer une demande d’intervention suite au disfonctionnement d’un équipement
Fiche simplifiée de procedure de demande d'intervention Web ASSET +

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f)    Comment suivre les étapes d un appel Web pris en charge par l atelier biomédical ?

Par le biais de la GMAO, le service peut suivre l’avancée des travaux.
Procédure à suivre :
1)    Ouvrir intranet et cliquer Asset plus
2)    Entrer l’Utilisateur, le Mot de passe et faire un clic sur OK
3)    Puis, dans la liste, rechercher le Nom Equipement. Le service biomédical aura porté une information en Détail Statut (ex : ATTENTE PIECES, ATTENTE DEVIS, ATTENTE RETOUR SAV, …)
 
asset+info
Image d’ASSET Plus [11] : liste et état des équipements défectueux du service réanimation

Par service, les dispositifs  médicaux sont équipés du même numéro d’unité fonctionnelle. Ce numéro  est affecté à chaque spécialité (bloc, ORL,…) dans la GMAO. Cela réduit considérablement la liste  d’equipement visible par les utilisateurs .

A partir d’un profil web, tous les utilisateurs peuvent consulter la fiche des équipements ayant quitté leur service pour l’atelier. Et s’informer sur la prise en charge ou suivre pas à pas l’avancement des travaux.
Le technicien dans la case « Réponse » visible sur l‘image suivante, va indiquer la date, le délai estimé, et toute autre information sur l’appareil (attente de pièces, réparation en cours, attente devis, intervention extérieur/retour prévu le, appareil réparé et disponible,…).

asset+ atelier
Image Asset plus[11]: Fiche d’intervention du technicien sur un lecteur de plaques défaillant en radiologie.

En rouge, les points d’informations qui seront visible sur le profil de l’utilisateur ayant déclaré le disfonctionnement.

Ainsi chaque utilisateur pourra suivre l’évolution des interventions. Il connaitra le nom du technicien qui assure la réparation ou, en cas d’intervention extérieure, a pris en charge le dossier. Le personnel de garde pourra immédiatement faire sa déclaration sans attendre.
Toutes ces informations seront accessibles à tout moment et permettont une meilleure communication entre les services. cela devrait améliorer l’image du service biomédical et permettre des interventions efficientes.

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Bilan

Après deux semaines, tous les nouveaux appels des consultations passaient par la GMAO.

Les plus anciens, soucieux de bien faire, téléphonaient pour être certain que leur message web avait bien été enregistré et vu à l’atelier. Bien qu’il ait permis  de signaler l’arrivée d’un équipement d’un autre service, le numéro d’identifiant générique a été quelques fois utilisé sans raison valable. En ce qui concerne la fiche de procédure de demande d’intervention, elle a été très bien perçue. D’autres services en on fait la copie pour  le  nouveau personnel.


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Conclusion

N’ayant jamais travaillé dans un hôpital auparavant, cette expérience dans le domaine biomédical  a été très enrichissante pour moi, tant sur le plan relationnel  que sur le plan fonctionnel.
Elle m’a permis de découvrir le matériel biomédical, les besoins des différents services et également de m’impliquer dans la fonction de technicien biomédical.
La formation théorique, courte mais intense, acquise à l’Université de technologie de Compiègne  et mon passé professionnel, cumulés, m’ont permis de réaliser certaines maintenances en toute quiétude et de prendre pleinement conscience de l’importance des opérations de contrôle qualité et de la démarche qualité[18].
En outre, cela m'a permis de découvrir l’organisation de l’hôpital. Les règles strictes d’hygiène et de sécurité mises en place dans un établissement de santé étaient une expérience complémentaire.
  Enfin, j’ai pu entrevoir ce qui a trait à la gestion d’un service biomédical, aux contrats, aux plans d’investissement, aux choix de matériel, mais également les relations avec les services de soins, les fournisseurs ainsi que les textes réglementaires et normatifs concernant les dispositifs médicaux.
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BIBLIOGRAPHIE ET REFERENCES

Photo 1: Vue aérienne du Centre Hospitalier de Compiègne
http://www.ch-compiegne.fr
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Réglementations et Normalisations


Arrêté du 3 octobre 1995
relatif aux modalités d’utilisation et de contrôle des matériels et DM assurant les fonctions et actes cités aux articles D.712-43 et D.712-47 du code de la santé publique (article relatif aux défaillances de l’alimentation normale en énergie électrique).
http://www.legifrance.gouv.fr

Décret no 96-32 du 15 janvier 1996
relatif à la matériovigilance exercée sur les dispositifs médicaux et modifiant le code de la santé publique (deuxième partie : Décrets en Conseil d'Etat)
NOR: TASH9523427D J.O n° 14 du 17 janvier 1996 page 803 TEXTES GENERAUXMINISTERE DU TRAVAIL ET DES AFFAIRES SOCIALES.
http://www.legifrance.gouv.fr

[1]Décret n°2001-1154 du 5 décembre 2001
relatif à l’obligation de maintenance et au contrôle de qualité des dispositifs médicaux prévus à l article L.5212-1 du code de la santé publique.
 Dans le décret n° 2001-1154 du 05 décembre 2001 est stipulé la Norme NF S99-171 : Modèles et définition pour l'établissement et la gestion du registre sécurité, qualité et maintenance permettant, pour chaque dispositif médical, d’enregistrer toutes les opérations qui sont effectuées sur celui-ci.
http://www.legifrance.gouv.fr

Arrêté du 3 juin 2002 relatif à la stérilisation des dispositifs médicaux
NF EN ISO 14937
: stérilisation des dispositifs médicaux. - Exigences générales pour la caractérisation d’un agent stérilisant et pour le développement, la validation et la vérification de routine d’un processus de stérilisation pour dispositifs médicaux.

 [14]NF EN 550
: stérilisation de dispositifs médicaux. - Validation et contrôle de routine pour la stérilisation à l’oxyde d’éthylène.

NF EN 554
: stérilisation de dispositifs médicaux. - Validation et contrôle de routine pour la stérilisation à la vapeur d’eau.
Association Française de Normalisation (AFNOR)
http://www.afnor.fr

 Arrêté du 3 mars 2003
fixant les listes des dispositifs médicaux soumis à l’obligation de la maintenance et au contrôle qualité mentionnés aux articles L.5212-1 et D. 665-5-3 du code de la santé publique.
 NF EN 60601-1
Appareils électro-médicaux : règles générales de sécurité (IEC 601-1:1991)
http://www.legifrance.gouv.fr

[3]ISO 9001 : 2008
Systèmes de management de la qualité - exigences
Association Française de Normalisation (AFNOR)
http://www.afnor.fr

[10]Marquage CE
des dispositifs médicaux
http://www.lne.fr/publications/guide_gmed_marquage_CE.pdf
http://portailgroupe.afnor.fr/v3/pdf/guide_marquage_ce.pdf


 Fiches contrôles qualités
Syndicat National de l'Industrie et des Technologies Médicales
http://www.snitem.fr/
Association Française des Ingénieurs Biomédicaux (AFIB)
http://www.afib.asso.fr

Pratiques biomédicales - Méthode d’analyse et de résolution de la problématique
Guide des Bonnes Pratiques Biomédicales - Gilbert Farges, université de technologie de Compiègne (UTC), Geneviève Wahart, CHU Poitiers, présidente Afib, Jean-Marc Denax, CH Pau, président AAMB,
Hubert Métayer, Clinique Saint-Côme Compiègne, président ATD
http://www.utc.fr/~farges/

 Classification européenne des dispositifs médicaux - Niveau de maintenance - Coût de la maintenance - Réaliser le contrôle qualité - Fréquence et facilité d’utilisation
Guide pratique - maintenance des  dispositifs médicaux : Direction régionale des affaires sanitaires et sociales de Midi-Pyrénées (DRASS Midi-Pyrénées)
http://midi-pyrenees.sante.gouv.fr

 [11]Documentations Logiciel de GMAO – logiciel Asset Plus
General Electric Médical Systems
http://www.gehealthcare.com/euen/services/asset-management-solutions/asset_plus/index.html

Autres liens d’informations
Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS)
http://afssaps.sante.fr/ 
Centre National d'Expertise Hospitalière (CNEH)
http://www.cneh.fr/
Génie Biomédical Francophone
http://www.biomedical.fr/
Ministère de la Santé de la Jeunesse et des Sports – Espace Santé
http://www.sante.gouv.fr/
Synerbiomed
http://synerbiomed.free.fr/

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 Glossaire




[12]AFNOR : Association française de normalisation (http://www.afnor.org/).

[7]AFSSAPS : Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (http://www.afssaps.fr/)
pertinentes et optimales au sein du service biomédical.

[2]CH : Centre hospitalier.

[15]CNEH : Centre national de l’expertise hospitalière, concepteur d’une nomenclature des dispositifs médicaux (http://www.cneh.fr/).

[]Conformité : satisfaction d’une exigence (ISO 9000 : 2000).

[6]Contrôle qualité : activités telles que mesurer, examiner, essayer ou passer au crible une ou plusieurs caractéristiques d’une entité, et comparer les résultats aux exigences spécifiées en vue de déterminer si la conformité est obtenue pour chacune de ces caractéristiques (ISO 9000). Ensemble des opérations destinées à évaluer le maintien des performances revendiquées par le fournisseur ou, le cas échéant, fixées par le directeur général de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (décret no 2001-1154).

[9]Décret : décision, ordre émanant du pouvoir exécutif.

[18]Démarche qualité : ensemble des dispositifs mis en place par une structure en vue de répondre aux objectifs et aux conditions de l’accréditation ou à des exigences de qualité librement adoptées. Ce programme rend nécessaire une évaluation régulière et permanente des activités concernées, et la fourniture des preuves correspondantes.

[4]Dispositif médical : tout instrument, appareil, équipement, matière ou autre article, utilisé seul ou en association, y compris le logiciel nécessaire à son bon fonctionnement, destiné par le fournisseur à
être utilisé chez l’homme à des fins :
– de diagnostic, de prévention, de contrôle, de traitement ou d’atténuation d’une maladie ;
– de diagnostic, de contrôle, de traitement, d’atténuation ou de
compensation d’une blessure ou d’un handicap ;
– d’étude, de remplacement ou modification de l’anatomie ou d’un processus physiologique ;
– de maîtrise de la conception ;
– et dont l’action principale voulue dans ou sur le corps humain n’est pas obtenue par des moyens pharmacologiques ou immunologiques ni par métabolisme, mais dont la fonction peut être assistée par de tels moyens (directive 93/42/CEE, JOCE du 12/7/93, no L 169/1).

[17]Formation des utilisateurs : phase d’apprentissage, pendant laquelle le personnel médical et paramédical acquiert les connaissances indispensables pour faire fonctionner correctement le dispositif médical récemment acquis.

[8]Fournisseur : organisme ou personne qui procure un produit (ISO 9000 : 2000).

[5]Gestion des dispositifs médicaux : différentes actions mises en œuvre depuis l’achat d’un dispositif médical jusqu’à sa réforme.

[16]UF : Une unité fonctionnelle (UF) est une entité administrative rattachée à un établissement, et si besoin est, à un service et/ou centre de responsabilité (exemple : Cardiologie, Radiologie,…).

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